Philosophie maritime et équipements.

A part la vhf qui envoie ma position sur un mini pc avec opencpn et des cartes fait maison, le reste est en panne depuis bien longtemps et le restera.

• Un combiné speedo & sondeur (marque B&G)

• VHF fixe avec AIS en réception (les cibles AIS apparaissent notamment en liste avec distances & gisements ce que je trouve très pratique avec un peu d'habitude, bien entendu on peut configurer une alarme de proximité).

• VHF portable

• mon smartphone avec Navionics Garmin dessus, une (vieille) tablette (android) en back up aussi avec Navionics dessus & ses cartes non mises à jour de quasi toute l'Europe (ça c'est le module "navigation" du bateau, ça inclu quelques vieilles cartes papier).

• En pilote auto je viens d'installer un "CPT autopilot". C'est un pilote auto barre à roue d'apparence rustique (certains diront avec un look de pilote auto carrossé par des Tchétchènes). Je ne l'ai pas encore utilisé ce pilote, le bateau est mis à l'eau que cette semaine. J'aime le fait qu'il (l'électronique & moteur du pilote auto) puisse être démonté et mis dans un sac en exactement 3 minutes (voir photo en annexe).

• Une balise PLB

Depuis que j'ai le bateau (5 années), l'électronique représente +/- 10% du total de mes dépenses en matériel & remises à niveau diverses du bateau (2'000 EUR pour le nouveau pilote auto, 250 EUR pour une nouvelle sonde B&G, 400 EUR en VHF, la balise PLB 300 EUR, une nouvelle antenne...). En espérant que ce matériel tienne une durée raisonnable l'électronique ne devrait pas peser plus que 5% de l'ensemble des coûts "matos & entretien" lissé sur 10-15 ans, je l'espère du moins.

Si quelqu'un ici pouvait m'éclairer sur l'utilité du pilote qui barre "au vent" ce serait bien venu.

Je veux dire, imaginons que le vent refuse de 20 degrés ou le contraire, avec un tel pilote, le cap change de 20 degrés.

En tout état de cause un tel changement de cap oblige que l'attention du chef de bord soit attirée d'une manière ou d'une autre, donc j'imagine bien que ces pilotes sont équipé d'une alarme, au moins un "bip bip bip" type "fin de cycle" de lave-vaisselle pour informer le chef de bord que le bateau se dirige ailleurs non ?

Si c'est le cas qu'elle différence avec un changement d'assiette du bateau ou un début de fasseyement des voiles ? Dans mon cas c'est mon alarme à moi. Je prends acte, je pousse sur le bouton +10 ou -10 degrés épicétou.

C'est peut-être fort utile pour la navigation au portant par contre, la je pourrais bien comprendre. Il faut cependant que l'aggravation en terme de complexité additionnelle du système soit en cohérence avec l'avantage. Quand j'ai démonté mon ancien pilote, pendant une demi-journée j'ai retiré des cables qui partaient dans tous les sens du bateau. Assez effrayant quand on imagine qu'un seul contact corrodé, instable et tout le truc se plante. Et il ne barrait pas au vent....