Politique plaisance rade de Lorient

@Heo club Lorient-Groix Etel.

Ces jours-ci, je suis en lien plus ou moins direct avec une bonne moitié des prétendant-e-s député-e-s de la 5e circonscription (Lorient, Larmor Plage, Groix) et il y a aussi l'un des prétendants de la 2e (Locmiquelic) qui me doit deux trois trucs.

Quelles sont nos problématiques locales de plaisanciers ? N'hésitez pas à me faire remonter vos avis, c'est une bonne période pour faire passer quelques messages.

L'équipage
22 mai 2017
22 mai 201722 mai 2017

y'a pas de pbs, on a le plus beau plan d'eau du monde ! :mdr:

bon, y'a 2 gestionnaires, Sellor et CPM,
le gros souci va être le dragage groupé entre les différents ports de la rade, budgétisé mais sans date encore, 2018-2019 ?
et quid des boues, clapage au large c'est pas gagné, à terre à Hennebont avec la noria de barges nécessaires à remonter le Blavet ...

22 mai 2017

Il y a aussi le problème des aires de carénages à coût abordable , ou carrément absente comme à Groix .

22 mai 2017

on avait la possibilité d'une belle à Locmiquélic, projet enterré par la CPM, trop cher parait-il, en fait - amha, mais j'ai mauvais esprit ...- les liens entre la CPM et des chantiers du coin qui font leurs choux gras des grutages pour carénages ...

22 mai 2017

Du point de vue du plaisancier, la rade de Lorient est un bassin homogène offrant une grande variété de ressources (chantiers, terre-pleins, ports à sec à flot, shipchandlers) mais dont il n'a qu'une vision éclatée et parcellaire.
Si j'étais Président (comme dit l'autre) tous mes efforts iraient vers une intégration, mise en relation, mutualisation des systèmes d'information et des équipements. Par chance, il n'y a que deux acteurs majeurs (Sellor et CPM) Mais le fait qu'il n'y en ait que deux ne veut pas dire qu'il soit plus facile de les amener à coopérer.
Voici quelques questions que personnellement en tant que plaisancier je souhaiterais qu'ils résolvent :
Où puis-je trouver une place de quel type et dans quel délai dans la rade de Lorient ? Pour répondre, je ne dois pas être obligé de faire le tour de tous les ports de la rade de Lorient comme aujourd'hui où chacun gère sa petite liste d'attente. La question n'est pas anodine car elle implique une gestion intégrée de la totalité des capacités de la rade. Autrement dit, il faudrait sortir de la gestion boutiquière des capitaineries et considérer la rade comme une ressource de places avec un système d'information centralisé mais une gestion décentralisée.
A Lorient comme ailleurs on déplore des taux d'utilisation des infrastructures portuaires par les plaisanciers très faibles. D'où le sentiment paradoxal d'être à la fois dans une situation de gaspillage et de pénurie en raison des listes d'attente. Une structure de stockage et de manutention des bateaux mutualisée pour l'ensemble des ports et de petits chantiers et sous-traitants associés (installée par exemple au Rohu) devrait permettre d'offrir aux plaisanciers de nouveaux services afin que leur bateau ne soit à flot dans un port (n'importe lequel dans la rade) qu'en fonction de son usage réel. Il y a une demande forte pour cela et de nombreux emplois à créer.
Il y a bien d'autres idées à développer pour personnaliser le service au plaisancier mais j'ai conscience que ces deux seules propositions sont de nature à créer une petite révolution dans la gestion des ports de plaisance reliés entre eux par la géographie. Elle me paraît de nature à ouvrir la possibilité d'optimiser l'utilisation des ressources actuelles sans céder toujours plus à la création de marinas immenses où les bateaux bougent très peu. Les ports de plaisance devront nécessairement passer dans les années qui viennent de la gestion de stocks de bateaux (marinas parkings) à la gestion de flux (dématérialisation de l'affectation des places et rotation des bateaux sur les places affectées). Cela suppose de casser les petites baronnies existantes, les vieilles habitudes et de se mettre en marche. ;-)

22 mai 2017

bon, pour la mutualisation, c'est pas gagné !
il y a un manque certain de place à terre, 12 pour locmiquélic seulement.
le port à sec de la BSM est pour les bateaux à moteur, et plus cher qu'un emplacement à l'eau ... je connais pas le taux d'utilisation ?

22 mai 201722 mai 2017

Personnellement j'évite toujours de parler de port à sec. Un port à sec en soi n'est pas un bon concept. C'est l'intégration du stationnement à flot et à terre manière alternée et sous une seule autorité de gestion qui permet l'utilisation dynamique du potentiel de places. Il est des bateaux qui compte tenu de leurs caractéristiques et de leur utilisation doivent être toujours à flot. Mais pour d'autres, des périodes de stationnement à terre plus ou moins longues sont une bien meilleure solution qu'un séjour permanent à flot. C'est bon pour le bateau et pour l'environnement. A condition toutefois que les ports ne fassent pas comme si dans leur tarification le bateau était tout le temps à flot !

22 mai 2017

bonjour a toi , pour Groix des sanitaires propre ne serait un luxe de + qu il ont augmenter leurs tarifs ces un minimum . on dispose d un beau dossier de photo qui prouve ce que je dit . quand au boue de clapage de les emmener chez nous a Hennebont je mi oppose complètement pourquoi prendre les merdes des autres . cdt

09 juin 2017

il faut laisser l'endroit dans l'état ou on l'a trouvé et des fois c'est pas facile
s'il faut tout remettre après avoir nettoyé pour s'en servir ...
alain :oups: :lavache:

22 mai 2017

Qu'on arrête de confier à des sociétés étrangères les opérations de bathymétrie de la rade ????????????

22 mai 2017

lesquelles ?

09 juin 2017

Ok merci pour vos contributions, si jamais j'ai l'occasion de transmettre, je vous ferai un retour.

09 juin 2017

ça y est ,le goulag qui revient ,vive le communisme ....
alain
:policier:

09 juin 2017

les boues me semblent provenir des déchets balancés dans le port par les pêcheurs, pros et plaisanciers, donc je ne vois pas en quoi elles constituent une pollution.

09 juin 2017

il y a un probleme a notre avis ( avis commun de les toutes les associations du coin)

créer des équipements "public" et non exclusivement privé

..il manque deux choses ,
-une cale permettant de mettre à sec son bateau sans passé par un prestataire de service pour effectuer un carénage

et un moyen de levage simple d'environ 1.5t (dematage,moteur etc) manutentionné par soi m^me ..

sinon le reste c'est pas mal du tout

09 juin 2017

il semblerait qu une cale de carénage est en projet sur Lanester a st Guénaël , mes qui en profitera je ces pas plus , beaucoup de gens carène encore sur les estran .

09 juin 2017

c'est bien le probleme ..

on parle beaucoup surtout les politiques de pollution par les antifouling mais on laisse la resolution du probleme aux privés ...resultat vue le coût la moitié des carénages sur le secteur s'effectue en sauvage ...

et apres et bien il faut traiter les boues polluées ..bonjour le coût ...alors qu'un équipement relativement simple améliorait la qualité des eaux tout en dégonflant le porte monnaie du plaisancier et celui du contribuable ...

on constate que pas mal de plaisanciers ayant acces à des cales propres ne mettent plus de peinture sur leur carènes ..ça coute moins cher de faire 1 ou deux nettoyages supplémentaire dans l'année . C'est un sacré progrès inattendu d'ailleurs

09 juin 2017

je comprends mais fort est de constater que cela ne regle en rien le probleme ...

les pouvoirs public ont petit à petit interdit le carénage "sauvage" bien, on ne peut qu'etre d'accord ...

mais ce que l'on peut leur reprocher c'est qu'en parallele ils n'ont pris aucune disposition pour rendre ce carene abordable ...ils ont imposé aux plaisanciers de passer par un prestataire de service ...

et quoi de plus idiot de mettre mécaniquement des bateaux au sec dans une zone de marées !!!! encore une pollution supplémentaire

09 juin 201709 juin 2017

petit ou grand, ça doit pas changer grand chose dans les tarifs quand il faut une grue par manque de cale. L'amortissement du matériel, le salaire du bonhomme, sont les mêmes.

chez nous, probablement sous la pression de l'UE, ils ont fait dans l'urgence une aire de carénage (sans cale d'accès). Ouf, ils sont en règle. Ils repassent le bébé, et démerdez vous, il n'y a rien pour sortir les bateau. Faut donc faire venir une grue : 3.000 €.

donc faut se regrouper pour l'amortir.

et ça ne s'arrange pas. Au lieu de faire une cale d'accès, ils vont faire ce qu'ils appellent un lift. Alors qu'une cale, un tracteur et une remorque, c'est si pratique, un seul bonhomme pour faire la manutention, dès que le bateau touche la remorque, il le soulève, en 2 mn on est sur l'aire. Je l'ai vu à Loctudy

un lift, à mon avis il va falloir une qualification, qui n’empêchera pas les problèmes de sangle qui glisse, qui tord l'arbre. voire pire, bateau qui tombe. Sans compter le temps de manutention pour s'assurer que tout est bien placé.

09 juin 2017

je suis tous a fait d accord avec toi , mes quand on peut pas entretenir un gros bateau on prend un petit , quand je voie certaine grosse unité mal entretenue et en générale ces ces gens la qui râle le plus , pour ma part je me contente de mon 8.30m et je paye a chaque fois pour caréner , ces un budget que j assume le jour ou je pourrait plus et bien soit j arrête le bateau soit je prend encore plus petit .

09 juin 2017

Capucin ,tu te trompe un lift est bien plus commode et securisé qu'une remorque et un tracteur et une remorque limite le TE

Phare du monde

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