pour les parias des assureurs

Assurer son canot,quand il ne rentre pas dans les standards des assureurs, et mission quasi impossible! Nous sommes nombreux à galérer pour pouvoir assurer notre bateau trop grand, trop vieux, pour trop loin, pour trop longtemps...dans des conditions acceptables (primes exorbitantes, taux de vetusté appliqués exagerés, conditions imcompatibles avec les programmes de nav...)
Je reprend donc une idée: "l'union fait la force"!
Je vous propose de lister ( type, taille, age, et programme de nav,) de vos bateaux, et de démarcher les compagnies.

L'équipage
25 fév. 2012
25 fév. 2012

Malheureusement, je ne crois pas que votre demarche mene a grand chose.
Les assureurs ne souhaiteront vous assurer que s'ils ont une base de donnees fiable leur permettant de quantifier le risque. Meme type de navire, meme zone de navigation correspondent a tant de sinistres par an d'un cout moyen de tant. A cela, ils ajoutent leurs frais de fonctionnement et leur marge.
Si votre cas ne recoupe pas avec cette base de donnee, alors vous aurez systematiquement un refus, ou un tarif calcule au plus "large" (on considerera que vous representez un gros risque, meme si c'est parfois faux).
Vous n'etes pas des parias, vous representez juste un risque non quantifiable.
Les assureurs ont une simple demarche statistique.

Pourquoi ne souhaitez vous pas vous passer d'assurance ? Vous achetez un navire correspondant a vos moyens et que vous pouvez assumer de perdre en totalite.
Sur le long terme (10 ou 15 ans) c'est beaucoup plus interressant financierement que l'assurance.

26 fév. 201226 fév. 2012

En assurance, cela porte un nom, ça s'appelle une captive.

Amicalement

26 fév. 201226 fév. 2012

En assurance, cela porte un nom, ça s'appelle une captive.

Amicalement

26 fév. 2012

Contributions disparues?????
Un assureur serait il passait par la?

27 fév. 2012

A aucun moment je n'ai dit que l'équipage s'était couché devant un assureur. J'ai juste trouvé bizarre que des contributions disparaissent et émis l'hypothèse d'une manip informatique d'un assureur, rien de plus.
Je reconnais le travail des bénévoles, et le respecte. Au passage, je les remercie de leur travail pour faire vivre un site bien utile!

27 fév. 2012

hé bien non , l Equipage n est pour rien dans la disparition des fils et penser que l on ai pu "se coucher" devant un assureur devient insultant pour les membres tous bénévoles de l Equipage.

qu on se le dise !!!

un pb technique non encore identifié doit etre à l origine de ce bug.

merci

27 fév. 201227 fév. 2012

ma réponse ne s adressait pas à anne33 mais à exboatlover dont le post a été mis hors charte

26 fév. 2012

Je suis parfaitement d'accord avec toi . Il est totalement anormal que les assureurs refusent dans l'ensemble de couvrir certains risques plaisance et lorsqu'ils les couvrent font tout pour ne pas payer.

Pour ma part je suis écoeuré de voir que la catégorie des plaisanciers qui naviguent au grand large et qui vivent une partie importante de l'année sur leurs bateaux ont autant de difficultés à trouver une assurance . En effet cette catégorie de navigateur en général est très attentive et entretien bien son bateau. Ces gens là vivent sur leur bateau.Le risque n'est pas plus grand loin que sur les côtes de France ou de Navarre.

Ce que demandent ce type de navigateur c'est une couverture en cas de gros problèmes . Naufrage ou grosse réparation suite à collision... Par contre pour en avoir souvent parlé avec des navigateurs de ce type , il n'y pas d'intervention d'assurance pour les petits problèmes. Le but de l'assurance à mon avis est de couvrir le gros pépin et pas les bricoles.

Si tout le monde fait une déclaration d'assurance pour des petits problemes , le coût des primes augmente et la suspicion des assureurs est légitime. Par contre lorsqu'il y a gros sinistre c'est le métier des assureurs d'éviter à l'assuré de tout perdre.

Peut être est il possible de trouver un assureur qui a cette mentalité et qui sera d'accord pour couvrir ce genre de risque.

26 fév. 201226 fév. 2012

Post qui ne s'affichent pas: c'est probablement un pb technique. C'est dommage, car le fil devient difficile à suivre.

Il me paraît effectivement probable que ceux qui ont un programme de navigation atypique ont des difficultés pour trouver une assurance satisfaisante. C'est aussi le cas des bateaux anciens ou construits à l'unité, qui ont parfois coût de remplacement très largement supérieur à leur valeur marchande.

Personnellement, je souscris à la démarche proposée par anne33. Et, pour reprendre mon poste perdu dans l'eau grasse du fond de cale de H&O, je suggère de faire déjà un inventaire des contrats des bateaux et/ou des programmes atypiques. Cela permettrait de mieux cerner la problématique et les solutions déjà trouvées.
:reflechi:

27 fév. 2012

Bonjour à tous,

Tout d'abord et je l'ai déjà dit ici, les assureurs ne sont pas des voleurs. Que ceux qui le croient ne s'assurent pas, s'ils le font c'est qu'ils en attendent un service.
C'est la définition de ce service qui pose souvent problème.
Les assureurs sont des statisticiens qui veulent gagner de l'argent, comme les turfistes!
La première action pour gagner de l'argent c'est de tenter de ne pas en perdre, mais, vous trouverez tous les dimanches l'inconscient de service qui pariera sur un tocard dans la troisième de Saint GiGlin.
Donc, essayez de ne pas être ce tocard, car vous ne trouverez que des assureurs inconscients.
Ou alors faites faire de la promenade à votre cheval mais pas de la course. Ca s'appelle apprécier son risque.

Que voulez-vous couvrir, quel part des risques pouvez vous prendre, quelles sont vos capacités financières réelles face à votre projet de bateau?

Il est profondément idiot de croire que pour 1500€ de prime et 400€ de franchise, vous allez avoir la peinture complète de vos œuvres mortes refaite pour une rayure, même profonde... Ca peut arriver, mais c'est au détriment... des autres.
L'expert est un humain qui peut aussi se tromper, qui peut être paresseux ou trop occupé. J'ai vu des remboursements hâtifs ayant provoqués d'excellents commentaires au café du commerce et un afflux de prime chez le courtier du port pour n'aboutir qu'à de très nombreuses frustrations ultérieures...

Je vais m'arrêter là pour aujourd'hui, mais sachez qu'assurer quelque chose d'atypique (un vieux bateau et j'en ai plusieurs) ce n'est pas couvrir le risque mais le partager. Le contrat n'est que le miroir des limites de son signataire. Jouez sur les franchises, elles rassurent sur vos compétence et sur votre expérience.

Loïc

27 fév. 2012

@Anne, je ne te répondais pas directement, mais le post de Mig justifie mes remarques.
@mig, aucune assurance n'est obligatoire sauf la responsabilité civile et les frais d'enlèvement!

27 fév. 2012

Desole .. mais "les assureurs ne sont pas des voleurs. Que ceux qui le croient ne s'assurent pas" ca me fait sourire ... les assurances etant obligatoires .. et comme tu le dits ce sont des turfistes et nous on est les canassons :acheval:

Alain

27 fév. 201227 fév. 2012

Dans aucun de mes propos je ne dit que les assureurs sont des voleurs! Je dit juste qu'ils ne veulent pas assurer un bateau qui sort un peu des standards, de par sa taille, son age, et son programme de nav.
Je ne souhaite pas assurer mon canot pour que des bricoles soient prisent en charge, mais bien en cas de gros dégats ou de perte totale.
Je ne discute pas la prime demandée pour l'instant, puisque en demande individuelle personne ne m'a fait de proposition, hormis la compagnie machin truc, qui applique une vétusté de 20% par an...

27 fév. 2012

Et une responsabilite civile ca se contracte aupres d'une ... assurance : )
bon je sors :goodbye:

27 fév. 2012

Bonjour

j'ai un randonneur 1200 ,valeur 350000€,assuré à la Macif en couverture mondiale ,mon contrat 1350€ /an long 11.99m larg 4.36m,assuré à la Rochelle

27 fév. 2012

Il faut trouver un courtier, un vrai, qui va chercher dans les compagnies qu'il connait celle qui acceptera de couvrir le risque.
Tout est assurable mais ça dépend à quel tarif.

Mon ex patron a assuré une manifestation contre la pluie 3 mois avant.
C'était quasiment du quitte ou double. Eh bien le tarif était pas si cher que ça.

A l'époque il était agent général d'une compagnie d'assurance.

25 fév. 2012

Ce système de regroupement peut fonctionner (déja utilisé pour une assurance CC), et qui ne tente rien...Donc pourquoi ne pas essayer? Je ne garantie pas un résultat, j'essaie juste de trouver une solution a un problème rencontré par bcp de plaisanciers. Ca me coute quoi? Un peu de temps, pas grave j'en ai, et que je démarche tout seul dans mon coin, ou pour un groupe, le tps est le même. De plus, j'ai pu remarquer qu un même courtier, ou compagnie peut assurer Monsieur Machin, et pas Monsieur truc, sur les mêmes conditions... (voir les posts, concernant la taille, l'age...). Je sais qu'en arrivant avec une demande pour 10 contrats, on est plus pris en considération que pour un seul, c'est dommage, mais c'est ainsi.
En ce qui me concerne, je souhaite assurer mon bateau, au vu de mon age, et de sa valeur, le long terme, n'est pas pour moi! J'ai envie d'avoir l'esprit tranquille, même si durant 40 ans, j'ai navigué avec une simple RC.

25 fév. 2012

Bonsoir anne33 et bonsoir à tous,
Je pense que la solution n'est pas dans la mutualisation des risques de navires disparates (la problématique de l'assureur a été bien expliquée par RaoulS) mais à mon avis, la solution réside dans l'individualisation du risque. Il faut démontrer à l'assureur qu'il n'y a pas plus de risques à assurer votre voilier que ceux cernés au plan statistiques. Il faut que vous démontriez que votre bateau est en bon état et que vous ne prenez pas de risque inutile en navigation, dans vos réparations et transformations. Par ailleurs, votre statistique sinistres doit être la plus basse possible.
Cordialement

25 fév. 2012

La démarche me semble intéressante pour ceux qui ont un bateau ou un programme atypique.

Pour ceux-ci, je suggèrerais de commencer par recenser les contrats de ceux qui sont déjà assurés.

28 fév. 2012

Bonjour à tous,
"C'est la définition de ce service qui pose souvent problème. (manhasset)"
Une anecdote pour illustrer cette remarque :
Un plaisancier achète un voilier ancien de + de 13 m qui vient de subir une grosse avarie.L'amateur éclairé remet en état les zones détériorées aussi bien qu'un bon
professionnel et installe de l'accastillage et de l'électronique de qualité. Le plaisancier demande à un agent général d'une compagnie d'assurer son voilier, ce dernier lui recommande un cabinet d'experts d'assureurs. Le cabinet confie la mission d'expertise de pré-assurance à l'un des associés. L'expert estime la valeur vénale du voilier à 100 000 € et justifie dans la valorisation les plus-values. Par ailleurs il ne tarit pas d'éloges sur l'état du voilier. Deux ans et demi plus tard, perte totale du voilier, le plaisancier fait sa déclaration à l'agent général, un autre expert associé du même cabinet d'experts d'assureurs est mandaté par la compagnie pour établir le rapport sinistre.
Le plaisancier ne reçoit aucune information pendant 6 mois sauf qu'il est alerté par des voisins qui lui disent qu'un individu demande des renseignements sur lui. Il s'agit d'une enquête réalisée par un organisme privé qui est diligenté automatiquement par la compagnie pour une demande de remboursement atteignant un certain niveau. Je ne commenterai pas ce point qui me semble normal sur le fond.
Le plaisancier reçoit 6 mois après de la compagnie une proposition d'indemnisation basée sur la valeur vénale du voilier au moment du sinistre (ou valeur économique) de 80 000 €. Il ne comprend pas et demande le rapport de l'expert sinistre qu'on ne lui remet pas. Il mandate un avocat et l'obtient. On s'aperçoit que la valeur économique a été déterminée n prenant la valeur moyenne d'un voilier de la même série, donc oubliées les plus-values !
Il y a à mon avis une autre manière d'assurer les bateaux en utilisant uniquement les statistiques et les algorithmes, c'est de prendre en compte la personnalité du
plaisancier.
Cordialement

28 fév. 2012

A priori, l’exemple que tu cite ne me parait pas choquant sur le fond, si le bateau n’était pas assuré en valeur agrée.

En effet, le sinistre étant survenu deux ans et demi après l’expertise, on peut supposer que la valeur vénale n’était plus la même qu’au moment de la souscription du contrat.

Mais il me semble que ce plaisancier aurait eu intérêt à assurer son bateau en valeur agrée, sur la base de l’expertise réalisée a ce moment, ce qui, normalement, aurait du lui permettre d’être indemnisé du montant de cette valeur.

28 fév. 2012

Au passage...
Je m'étonne que personne ne mentionne les deux types de contrats négociés par STW auprès de deux compagnies (Groupama et Amli)... Je n'y suis pas mais il me semble que ces contrats répondent partiellement au moins aux exigences mentionnées ci-dessus...
Cordialement
Ph.

29 fév. 2012

Bonjour à tous,
"A priori, l’exemple que tu cite ne me parait pas choquant sur le fond, si le bateau n’était pas assuré en valeur agrée."
Le peu de réaction de la part des héotiens à la lecture du post montre bien qu'ils ne
s'étonnent plus de rien en matière d'assurance.
Pour en venir à la remarque ci-dessus, ce qui me parait choquant c'est que l'agent général n'a pas proposé au plaisancier d'assurer son voilier pour une valeur agréée pendant 2 ans.
"En effet, le sinistre étant survenu deux ans et demi après l’expertise, on peut supposer que la valeur vénale n’était plus la même qu’au moment de la souscription du contrat."
Effectivement, on peut estimer un abattement pour vétusté de l'ordre de 5% soit environ 5 000 € mais pas 20 000 €.
"Mais il me semble que ce plaisancier aurait eu intérêt à assurer son bateau en valeur agrée, sur la base de l’expertise réalisée a ce moment, ce qui, normalement, aurait du
lui permettre d’être indemnisé du montant de cette valeur."
Ne pas oublier, que la durée de la valeur agréée est limitée dans le temps et nécessite à son terme de fixer une nouvelle valeur agréée.
Je continue de militer pour une autre façon d'assurer les bateaux en nouant des relations de confiance et en conseillant le propriétaire. La fonction du commercial de proximité de l'assureur ne fonctionne que quand tout va bien, dès qu'un sinistre un peu conséquent survient, il est shunté et là c'est l'incompréhension et la méfiance qui s'instaurent entre assurés et assureurs.
Cordialement

29 fév. 2012

d'autant que s'il s'agit d'un courtier (pour un agent d'assurances je ne suis pas sûr), il a un devoir de conseil. Or s'il y a eu expertise, il aurait dû proposer les 2 options.

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