Pour les utilisateurs de GPS.....

BJ
J'aimerai conprendre comment un utilisateur de GPS peut interpreter sa route sur un tel engin.Je m'explique, un navigateur souhaite aller d'un point A à un point B il rentre ses 2 points sur le GPS et il suit sa position sur le GPS au fur et mesure de sa progression mais il y a les variables qui font que la route qu'il a marqué est fixe mais sa route effectuée est constament modifiée par la derive et le courant ,on va ignorer la delinaison et déviation.Est qu'il donne des coups de barre afin de suivre cette route ou bien il attend d'etre presque arrivé au point B pour viser et remonter ou descendre sur son point B.
Je ne parle pas de l'utilité évidente du GPS pour de longue traversé bien que la fonction lattitude et longitude soit suffisante.

L'équipage
01 juin 2008
01 juin 2008

Ben normalement
Il va t'indiquer tes écarts de route par rapport à celle prévue et t'indiquer la correction nécessaire sur la vue qui ressemble à une route. J'écris de mémoire car je n'utilise jamais cette fonction.

01 juin 2008

On peut suivre une route GPS-consigne...
...comme on suit un alignement ou une route à relèvement constant vers un amer.

Dans le cas où on ne peut pas (ou veut pas s'embêter à) calculer/estimer le courant et la dérive, on peut alors corriger le cap "en temps réel" pour rester sur la bonne route.

Exemple: au point A, le GPS indique un azimut 230° pour me rendre au point B. Je mets en route avec un cap au 230°. Quelques minutes plus tard, le GPS indique B au 235°. Là, je ne commets PAS l'erreur de simplement corriger et venir au 235° (sinon je suis parti pour faire "la courbe du chien"), mais je "sur-corrige" (par exemple au 240°) pour tenter de réduire l'écart et ramener l'indication GPS à 230°. Si l'écart ne diminue pas ou continue à augmenter, je sur-corrige un peu plus. Si l'écart diminue et que l'indication revient à 230°, je réduis ma sur-correction (sans la ramener à 0 et barrer à nouveau au 230°, ce qui a toutes chances de me faire dériver à nouveau dans le même sens). En 2-3 corrections itératives, on trouve le cap-consigne (par exemple 233°) qui permet de maintenir le bateau sur la route... jusqu'à ce que les conditions changent.

Tout ça nonobstant les autres remarques sur les précautions à prendre pour l'utilisation d'un GPS (ou de tout autre méthode de navigation, d'ailleurs -- tracer une route qui passe sur des dangers n'est pas l'apanage de la navigation électronique, suffit d'utiliser des cartes à mauvaise échelle ou d'être inattentif...)

01 juin 2008

C'est différent (un peu)
si le GPS est traceur carto en même temps ou pas.

Le plus simple : en gros, le navigateur encode son point d'arrivée (son point de départ, c'est pas la peine, c'est là où il est et le GPS le "sait".)

Le GPS lui indiquera le cap à suivre pour atteindre son but au plus court par rapport au fond. S'il y a du courant, le gps va constamment lui indiquer le cap du but et en fait, il risque de se retrouver face au courant près du but.
Donc l'anticipation d'une dérive reste de mise et le point sur carte papier aussi.

Déclinaison et déviation n'on rien à voir puisque le point vient de satellites et non d'un compas.

01 juin 2008

La courbe du chien....
Si on rentre dans le GPS le point d'arrivée, à tout moment, le GPS donnera le cap à suivre pour le rejoindre, mais...
Dans les mers à courant, ce dernier est rarement parallèle à la route à suivre, surtout dans des secteurs comme l'ouest du Cotentin en Manche. Par exemple, entre Guernesey et Trèguier, la direction du courant aura fait le tour du cadran pendant le temps du voyage!
Donc, pour faire simple, si le courant porte alternativement vers l'est, puis vers l'ouest pour une route nord théorique (cas d'une navigation entre Cherbourg et la côte anglaise juste au dessus!), compte tenu de la dérive, le GPS donnera un cap différent qu'il ne faut surtout pas suivre. Autrement, non seulement on risque effectivement d'arriver avec un courant dans le nez, mais surtout on aura parcouru une route surface plus grande.
Il faut dans ce cas maintenir un cap compas constant, en fonction des dérives attendues (c'est ce qui fait tout le charme de la navigation en Manche!). La route fond sera alors une belle sinusoïde mais la route surface sera la plus courte. L'image sera parfaite pour une traversée comme indiquée plus haut, qui se fait en une douzaine d'heures, donc en une marée.
Evidemment, pour cela, il faut se lancer dans une construction de vecteurs qui représentent la direction et la vitesse du courant, heure par heure.
Sans doute les logiciels de navigation sont capables de calculer tout cela, mais on arrive à la navigation presse bouton qui enlève bien des satisfaction, surtout celle d'être arrivé là où on le souhaitait grâce à ce petit travail intellectuel. Mais chacun ,navigue comme il veut et trouve son plaisir où il... peut!

02 juin 2008

On ne peut faire plus parlant...
Mais pour mieux faire comprendre aux débutants, Philou 2 est parti du Havre avec un cap compas sur la tour Nab, sans doute, au début du courant de flot. Navigant à cap constant, le courant l'a dépalé vers le NE. Après une période d'étale, ou tout au moins de courant faible, le courant de jusant l'a dépalé vers le SE pendant la seconde moitié de la route.
Sur le fond, la route est une très jolie sinusoïde, mais elle est droite dont plus courte et plus rapide sur l'eau.
Il ne s'est surtout pas amusé à faire des corrections en fonction de son GPS qui l'envoyait en apparence sur Brighton dans la première moitié et sur Poole dans la seconde!

01 juin 200816 juin 2020

Petit exemple....
de ce dont parle ecumeur.

01 juin 2008

DOMI....
tu fais une erreur dans ton raisonnement, au départ tu vas d'un endroit A vers un endroit B,
cela te donne la route de départ, mais après le GPS calcul par rapport à la position de ton bateau en la comparant à la route de départ qu'il avait calculé.
Si tu es dans un endroit ou il y a beaucoup de courant style pointe de la Hague, tu devras en tenir compte dès le départ et enlever ou rajouter la déviation due au courant, je me suis déja vu rajouter + 30° bien sur cela va dépendre de la force du courant et de la distance à parcourir.
Tout cela se calcul ou s'estime, cela dépand de ses capacités. (Et la je ne te parle pas de la dérive due au vent)
Maintenat le GPS à la gentillesse de t'indiquer la dérive par rapport au cap initial.

01 juin 2008

ET SURTOUT.....
au début il n'y a pas de honte, quand on est dans des endroits plein de cailloux et même au large, de reporter très très régulièrement son point GPS sur ta carte cela te permettra de comparer ta dérive par rapport à la route que tu auras tracée, mais là il faut se servir de la règle CRAS??

01 juin 2008

ne lui complique pas....
la vie il doit déja avoir la grosse tête aujourd'hui!!

01 juin 2008

Non, pas obligé.
Tu peux reporter un point GPS avec un simple compas à pointes sèches et une bête règle (ou même un bâton bien droit...), en créant un WP dont les coordonnées sont le centre de la rose des caps de la carte, et en reportant la distance et l'azimuth vers ce WP, indiquées par le GPS.

Remarque : tu peux utiliser la règle Cras, mais pas en mode Cras...

01 juin 2008

je pense qu il est urgent
pour toi d apprendre a tracer une route en integrant les courants et le reste , parce que la question que tu poses montre clairement que tu ne sais pas

le plus simple serait de passer le permis hauturier ou toutes ces questions sont decortiquées comme il faut , l ideal etant desavoir naviguer "a l'ancienne" sans gps en tenant une estime, une fois que tu sais faire ça il n y a plus de soucis !

il faut bien comprendre qu un Gps ne fait pas tout et qu un minimun de connaissance est indispensable pour pouvoir naviguer en toute securité

;-) ;-) ;-) ;-) ;-)

01 juin 200816 juin 2020

pour ceux qui ne visualisent pas
une photo...

24 nov. 2009

Le craneur!
A 10 nœuds sur la route de tobago
:-D

01 juin 2008

2 conseils qui peuvent te sauver la vie :
1/ Acheter et potasser le cours des Glénans pour savoir calculer, puis rectifier une route à l'estime. Avec cette double préoccupation, on prépare d'abord une route idéale, et on l'ajuste ensuite en fonction des circonstances.
2/ Avoir une carte papier détaillée sur laquelle reporter régulièrement ton point car certaines cartes de traceurs scintillent ou manquent de grain, et peuvent masquer de menus détails tels que récifs affleurants ou hauts fonds, et le GPS te donnant la route la plus directe peut tout simplement te faire passer dedans.

01 juin 2008

Les cartes... et le sondeur...
La solution préconisée par Hubert peut être valable si le courant est à peu près stable en vitesse et en direction pendant la durée de la traversée prévue. Je crains que cela n'amène à une route quelque peu erratique lorsque comme, je l'ai indiqué, la direction du courant fait irrégulièrement de surcroit le tour du cadran pendant la traversée.
Domi est bien modeste avec des corrections de l'ordre de 30° dans le secteur de la Hague. C'est parfois jusqu'à 45/50° qu'il vaut mieux anticiper pour éviter le risque de se retrouver ailleurs que la destination prévue!!!
Quant aux cartes, celles de nos voisins sont comparables aux nôtres. Il ne faut pas oublier non plus que les services hydrographiques s'échangent les informations. par exemple les cartes du SHOM de la côte sud de l'Angleterre comme les cartes de détail du secteur des anglos sont des "recopies" des cartes de l'Amirauté britannique.
Il faut également faire attention aux cartes "commerciales". A titre d'exemple, la Navicarte 1010 (très agréables à utiliser par ailleurs) n'a pas été mise à jour ni renouvelée depuis 1998 si ma mémoire est bonne. En Mer du Nord, les bancs de sables sont souvent baladeurs et elle n'intègre pas le nouveau balisage de la passe de Zuydcote, suite au déplacement du banc Hill. Comme ils commercialisent également de la cartographie électronique basée sur leurs cartes papier, l'erreur est donc reportée sur l'écran. Je laisse imaginer les problèmes en cas de route sans visi, ce qui n'est pas rare dans ce secteur!
Enfin, les bancs de sable, outre leur déplacement, prennent parfois de l'embonpoint. Outre les cailloux situés "ailleurs" que sur la carte et avec une cote inexacte, comme déjà signalé.
Dans tous les secteurs douteux, le sondeur est donc, avec la couleur de l'eau en zone de fonds sableux, une aide essentielle.

01 juin 2008

Tout à fait d'accord
On ne parle pas assez de l'apport du sondeur qui est un élément primordial de nav.

RV

01 juin 2008

Je te donne une adresse...
GIC (Groupe International de Croisières)
25 rue danton 92300 levallois Perret

C'est une vielle association intéressante car pas très chère et qui font divers stage de formation.

01 juin 2008

Domi maitrise trés bien.....
...sa nav avec carte et régle Cras......Domi navigue à l'ancien .....:reflechi:mais Domi ne veut pas mourir idiot d'ou la question...:alavotre: ;-)

01 juin 2008

une information gratuite à domicile
Bien sur, pour bien utiliser un GPS, il est indispensable d’avoir des notions sérieuses de navigation pour comprendre les informations que donne le GPS. Ce dernier t’estime la dérive du courant et du vent. Pour bien naviguer, il faut construire sa route en fonction des courants et du vent et ne pas utiliser bêtement son GPS. Les courants sont indiqués sur les cartes ou bouquins et la dérive au vent est estimée.
Les GPS indiquent des routes vraies et il faut toujours faire valoir sa route fond.
En pratique, sur mon voilier, si les coefficients de marée sont faibles, le GPS m’estime les deux dérives et je confonds cap vrai et cap compas. Ca va hurler sur le forum .Je navigue pour mon plaisir. En 30 ans de navigation, je n’ai jamais utilisé de courbe de déviation. Je consulte les cartes de courant et j’estime la dérive due au vent
Si tu veux connaitre la théorie, tu vas sur le site que j’ai créé.
www.permis-hauturier.info[...]dex.php
Sur la page sur le GPS, l’image 20 est un exemple de calcul de route surface avec des courants supérieurs à 2 N. Beaucoup de bateaux de location se sont retrouvés sur le banc violet au sud de Jersey (tribord) ou sur les Minquiers. (Bâbord) avec des voies d’eau.
Dans ce coin le GPS est une aide formidable. La RF est 318° . Si je ne fais pas de construction, je maintiens mon relèvement sur la demie de pas à 318°. Si il bouge, je rectifie mon cap compas.
www.permis-hauturier.info[...]ple.php

01 juin 2008

Merci les grunes
Superbe, clair et bien fait, ce site.

Pourquoi pas un petit article dans la base HéO, il pourrait rendre service à bien des débutants et plus confirmés.

Bravo

RV

01 juin 2008

personne ne me l'a demandé......
Je pensais qu'il fallait faire partie de votre club avec l'absolution des grands chefs. Ces articles ont créés sous word.

01 juin 2008

Pas de pb, tu envoies ton article au grand Tom
et tu lui fais un mail en parallèle.

Tu es inscris, donc tu FAIS partie du club. maintenant, si tu veux en plus payer une cotis de soutien, pourquoi pas..

RV

01 juin 2008

les articles
Je fais mon sac pour partir en mer demain matin. Je croise les doigts pour que le Hérel ne soit pas bloqué par les bateaux de pêche demain matin. En plus la météo donne des vents portants pour ma destination. J'enverrai les articles à mon retour fin juin.

01 juin 2008

!
le gps est bien pratique pour connaître sa position en temps réel à tout instant.
c'est d'ailleurs sa vocation ...
quand à la navigation, rien ne vaudra jamais une bonne carte papier, un compas à pointes sèches et une règle cras.

02 juin 2008

J'avoue que j'ai du mal à comprendre
quel est le problème évoqué par Domi, et en quoi un gps empêche de faire une route tenant compte de la dérive. Je trouve même que le gps facilite bien les choses : même les plus basiques donnent un cap vers un WP et simultanément et en temps réel la route sur le fond. Si l'on fait correspondre la route faite avec le cap donné, c'est qu'on a corrigé la dérive. Fin du problème !
D'autre part, si certains sont assez malins pour choisir un WP qui les fera passer sur un danger, le fait de s'y rendre à l'aide d'un compas de relèvement, d'un gps, d'un sextant ou d'une boule de cristal ne changera rien au résultat !

02 juin 2008

En matière de dérive, l'intérêt du GPS...
est que tu connais immédiatement le moment où elle commence, ainsi que sa valeur. C'est important dans les zones où les courants sont souvent aussi forts que variés en direction. D'autant plus que dans ces coins, ils peuvent varier énormément à 1/2 M de distance. c'est évidemment le cas dans les anglos ou, disons, immédiatement à l'ouest du Cotentin.
Evidemment, en matière de WP, certains imprudents peuvent en choisir un qui les fait passer sur des cailloux. Je pense toutefois que le risque est moins grand en navigation traditionnelle car le même petit malin aura au moins regardé la carte. Personnellement, dans ce cas, je choisis une longitude ou latitude limite à ne pas dépasser pour éviter les risques. Très pratique surtout en solitaire où on n'a pas toujours la possibilité d'aller souvent à la table à cartes.
Quand on navigue dans les zones mal pavées avec alignements et relèvement d'amers, on navigue en relatif et en fonction de ce que l'on voit.
Mais avant le Decca, puis le GPS, on naviguait très bien dans ces coins, mais c'était un peu plus difficile... surtout quand la visi disparaissait.
Souvenir d'une entrée à Aurigny dans un coup d'orage sans visi avec une gonio crachotante dans un SuperNavitech et sur un seul radiophare audible, celui de l'aéroport. Huile d'olive de première pression garantie!

23 nov. 2009

Pourquoi pas?
Et en plus, il y a le sondeur.
Lorsque je tire des bords à proximité d'une côte, le problème se pose pour les bords à terre. Après étude de la carte, je choisis de ne pas descendre au dessous de x mètres de fond et je n'ai même plus besoin d'aller voir mon GPS.

Mais pour revenir au post de départ, son initiateur pose essentiellement le problème de la prise en compte de la dérive.

Il est bien évident qu'il ne faut pas suivre le cap indiqué par le GPS pour rejoindre un WP, sauf si le courant est parallèle à la route.

Si ce n'est pas le cas, il faut estimer les dérives successives, heure par heure pour définir le cap compas et lui seul, qui sera suivi, faute de quoi on suivra la fameuse "courbe du chien".

L'exemple archi classique est une traversée de la manche, de Cherbourg à Poole, soit quelque 70 milles, donc une douzaine d'heures. On aura un courant traversier d'un côté sur la moitié de la route et de l'autre sur l'autre moitié. Donc on suivra le cap compas direct, corrigé de la dérive du bateau au près, par exemple.
On fera donc sur le fond une route sinusoïdale, mais une route droite sur l'eau, nettement plus courte et on mettra donc moins de temps.

Autre exemple, de Guernesey à l'entrée du Jaudy, sur la côte bretonne (Tréguier), soit 45 milles.
La construction des dérives successives montre que le courant fait tout le tour du cadran sur une marée, avec des vitesses très variables.
Il faut donc faire cette construction avant de partir, pour s'apercevoir (si on quitte St Peter à l'heure de la renverse) que la route directe corrigée de la résultante des vecteurs de courants amènera inévitablement au milieu du plateau des Roches Douvres car on subira au mauvais moment un courant portant à l'est. En fonction de l'heure de départ, il faudra donc faire une correction supplémentaire pour parer ce plateau, voire si on le laisse dans l'est ou dans l'ouest en fonction du courant en fin de parcours.

Evidemment, un logiciel de navigation donnera probablement le résultat, mais on naviguera alors bêtement...
;-)

23 nov. 2009

celà merite explication

mais c'est vrai ,la route fond est plus longue mais à vitesse surface identique on met moins d etemps

23 nov. 200916 juin 2020

explication pour le croquis

ci-joint

dans le premier temps

un bateau fait 6nd surface et subi un courant traversier de 2nd .au bout de'1h il aura parcouru 6.4nd fond

par contre s'il corrige le courant il aura fait 5.7 fond tout en conservant sa vitesse surface de 6nd.

dans le deuxieme cas il ss trouve un peu face au courant qui le ralenti .

difference 0.6nd

josé

23 nov. 2009

un calcul a été fait sur ile de wight/cherbourg
60 miles/12 h à 5 N.....
Si on corrige le courant heure par heure on parcours 15 milles de plus que si l'"on se laisse dépaler alternativement d'un coté(jusant)puis de l'autre(flot)
Source:Tom CUNLIFFE guide imray"la manche"....
je ne pense pas que les équations diff soient néçéssaires...une construction vectorielle avec V du bateau et F et direction des cts doit en faire la démo

23 nov. 2009

Approximativement
En reprenant l'exemple 60 m à 5 nds

Si on simplifie en disant 2nds constant dans un sens puis 2nds constant dans l'autre; on parcours 24m de plus pour une vitesse surface de 5.39nds et un temps de parcours de 12h.

Temps de parcours équivalent à la route directe sans courant.
En corrigeant en permanence, la vitesse tombe à 4.58nds sur la route directe, soit
un temps de parcours de 13h 6'.

La construction vectorielle atteint ses limites; c'est en fait 15m la distance supplémentaire parcourue d'après votre guide.

Pour cela, il faut connaitre la courbe de variation du courant en fonction du temps (sinus ?) et la distance parcourue serait l'intégrale de la courbe entre T0 et T0+12h.

23 nov. 2009

tout celà

est super plaisant en Manche toutes ces tactique de courants rend la nav passionnante.

josé

23 nov. 2009

Tantôt le courant...
permet d'améliorer le près, tantôt c'est l'inverse...
Et puis il peut accroitre le vent apparent... ou le contraire...

Petit problème dans le Blanchard quand on a 10N de vent portant... et 6N de courant idem... les voiles ne sont pas très pleines et pourtant on va relativement vite...
Jusqu'à la plaisanterie du spi gonflé à contre...

24 nov. 2009

Oui Nossi
C'est vrai que ça a "de la gueule" ;-)

Ca me rappelle l'époque héroïque du Super Navitech et les heures à ouïr ce p... de signal! mais le temps passé à la table à carte la veille du départ à faire des estimes de route en fonction de la vitesse et du vent prévus, c'était aussi la part du rêve non?

Oups, les retraités, dehors !!... :-p

24 nov. 2009

Oui
et le consol avec les émetteurs de Lugo en Espagne et Stavanger en Norvège , 60 signes Combien de traits combien de points...... ! ? ;-) ;-) ;-)

24 nov. 2009

Pour faire du "homing"
Ca se révélait encore assez acceptable. Je l'ai fait souvent sur la Corbière et le faisceau d'interruption du son était suffisamment étroit pour un atterrissage correct.

Quant aux triangulations, le "chapeau" était souvent à très larges bords !

Allez, pour en revenir au sujet, vive le GPS !

25 nov. 2009

Non
Ca fait bien longtemps que la Corbière est muette!

25 nov. 2009

Effectivement, Nossi
Mais tout ça, c'est du passé ! maintenant, c'est VHF canal 25 ou 82 pour les Anglos.

25 nov. 2009

bonjour ecumeur
la pointe de Ver. ér ..-../.-.
et plein d'autres comme Cherbourg.

25 nov. 2009

Ah la mémoire !!
Il t'en manque deux :
"Romeo/Delta" et "Charlie/Bravo", mais plus à l'W de ta zone, autrement dit Roches Douvres et Corbière, plus les aéros (Jersey, Guernesey, St-Brieuc, Lannion) exploitables aussi.

Encore fallait-il les identifier dans le fatras des crachouillis...

Oups, toute une histoire ! Mais nous avons survécu et naviguons encore !!

25 nov. 2009

Effectivement
Ca me revient maintenant : Il s'agissait d'émetteurs "groupés" et il fallait attendre 10 mn en cas d'échec pour retrouver ses petits !!

25 nov. 2009

mais quelque part...
Ne sommes nous pas restés des enfants avec nos joujoux ;-)

25 nov. 2009

Nrs ,j'ai le mème à la maison !
avec le radio océan à l'autre bout !.............(je parle du compas !)
époque héroique , ou il me fallait une heure pour identifier le phare du pilier et la pointe st gildas , résultat , pas un chapeau mais un sombréro voir une crepe dentelle ,et pour finir , rentrer à pornic au pif ............

25 nov. 200916 juin 2020

et celui-ci,
encore écouté tantôt. ald, guy(tiens! marrant, c'est mon prénom!)je suppose que ce sont les balises aéronautiques d'Aurigny et de Guernesey.

et toujours bon pied bon oeil depuis 1971.

22 nov. 2009

en solo ou pas:utilisez les relèvements de sauvegarde de WPTS
on peut trés bien,judicieusement choisir des WPTS,puis définir les relèvements max et mini,pour "aller sur eux",relèvements qui parent les dangers...ainsi,inutile de faire de fréquents aller/retours entre donnéés GPS et table à carte....trés pratique en particulier si on va sur un WPT au louvoyage;;;autrement dit l'imporatant est d'etre sur de se savoir ds une zone libre de dangers,plutot que de savoir ou l'on est exactement.
Exemple:tant que le cap à faire(ou relèvement ou BRG selon les GPS....)pour atteindre tel ou tel WPT est inférieur à 30 et superieur à 348 je "ne risque rien"je peux ,par ex louvoyer vers ce WPT sans soucis....

23 nov. 2009

à écumeur
"L'exemple archi classique est une traversée de la manche, de Cherbourg à Poole, soit quelque 70 milles, donc une douzaine d'heures. On aura un courant traversier d'un côté sur la moitié de la route et de l'autre sur l'autre moitié. Donc on suivra le cap compas direct, corrigé de la dérive du bateau au près, par exemple.
On fera donc sur le fond une route sinusoïdale, mais une route droite sur l'eau, nettement plus courte et on mettra donc moins de temps."

route plus courte moins de temps.

celà merite explication ? le chemin parcouru fond va etre plus long

23 nov. 2009

Est-ce certain ?
Imaginons que le barreur corrige son cap en permanence de telle sorte que sa route fond soit rectiligne vers le wpt. Si son cap (variable) lui permet de conserver une vitesse surface identique à celle qu'il aurait en faisant un cap constant sur le wpt mais une route sinusoïdale (et supposant un courant alternatif perpendiculaire à la route directe); il devrait arriver avant ?.

Patrice

23 nov. 2009

On peut dire aussi que...
Si le bateau fait , en l'espèce et pour faire simple, une route directe vers Poole, le tapis roulant transversal le déportera vers l'ouest puis vers l'est d'une quantité égale, le tout s'annulant en finale. Bien qu'ayant parcouru une route fond supérieure, il se trouvera dans la même situation que s'il n'y avait aucun courant.

Je ne pense pas que la question soit donc que le courant l'aura ralenti s'il lutte contre pour corriger, mais il aura parcouru une route plus longue et la différence de temps serait alors d'autant plus importante que le coefficient est élevé.

Il ne faut jamais oublier que, dans nos zones de forts courants, c'est le fluide sur lequel nous naviguons qui se déplace... et pas toujours dans la direction où nous le souhaiterions.

Si, en allant d'un point à une autre avec un courant, disons traversier uniquement sur un bord, il faut viser un cap corrigé de la dérive et non un cap GPS sur le WP d'arrivée et le courant nous ramène tout naturellement au point d'arrivée souhaité et cela, c'est de la navigation de base, on n'a pas besoin de GPS!

On vérifie cela tous les jours dans les anglos!

La difficulté est que les outils électroniques éloignent de la réalité du milieu et contribuent à égarer intellectuellement le novice plutôt qu'à l'aider à trouver sa voie

23 nov. 2009

Le paradoxe apparent est que...
A cap compas constant, quel que soit le coefficient de marée qui fera varier la valeur de la dérive, on mettra le même temps en ayant parcouru une route fond variable.
Il s'agit d'un calcul d'équations différentielles qui dépassent de très loin le niveau mathématique de mes vieux neurones, mais c'est enseigné dans tous les cours de navigation, tout au moins pour les mers à marées!

23 nov. 2009

C'est même page 7 du guide Imray...
Merci 04xxxxx, et en plus, mon guide Imray était à moins de 2m! Je n'y ai pas pensé.

Donc je suppose que ceux qui doutent auront là une réponse officielle.

J'évoquai les équations différentielles car elles permettent de calculer la courbe du chien.

En fait, Tim Cunliffe indique une différence de 15 milles, qui peut varier selon le coefficient. Ce sera sans doute plus par fort coefficient et moins en mortes eaux.

Intuitivement, je pensais à un minimum de 2 heures de différence sur cette route...

Et l'information vient d'un "marin du sud"! Bravo!

23 nov. 2009

il y a longtemps

mais j'ai toujours la route suivi entre Wight et Cherbourg est toujours sur ma carte.

à l'époque j'avais un Decca et suivant mon habitude je reporte ma position heure par heure en notant l'heure sur ma carte papier.

je n'avais pas corrigé la derive dû au courant ,l'écart maxi a été de 2milles par rapport à la route directe.

josé

23 nov. 2009

Pour tout arranger...
le courant est plus fort à proximité des côtes françaises que de l'autre côté.

La grande question est d'estimer au départ, ou plutôt d'essayer d'estimer, quelle devrait être la vitesse moyenne du bateau en fonction du vent, qui peut changer lui même pendant la douzaine d'heures de la traversée. Et à partir de cela évaluer la dérive "nette" en fin de parcours.
Alors on vise plutôt à l'est ou plutôt à l'ouest et on corrige progressivement en fin de parcours.

Il y a là une grande part de pifomètre et d'expérience.

Pour prendre un autre exemple dans le même secteur, c'est Cherbourg/Aurigny.
La route suivie à partir de la sortie à La Hague sera entre 280 et 310 compas selon coefficient et force du vent, pour se faire redescendre par le courant pile sur sur Braye Harbour en parant le plateau devant Quénard et en évitant de se faire avaler par le Singe en ratant l'extrémité de la jetée.

Une fois où j'avais estimé un peu juste, j'ai constaté que je me faisais avaler par le Blanchard. Nous avons du remonter en appuyant... très fort... au moteur!

23 nov. 2009

c'est autre chose

que le GPS et les Wpts :-D

23 nov. 2009

Sans compter ...
... qu'il faut, en plus, composer avec le "vent contre courant" pour le clapot et que, selon qu'on est au près ou portant, il vaut mieux choisir que le courant vienne du côté des voiles ou de celui l'amure.

23 nov. 200916 juin 2020

bonsoir, passionnant, interressant et ô combien vrai ecumeur,
avec une photo histoire de montrer le coin en espérant qu'elle sera lisible.
C'est celle de ma traversée de juillet dernier.

24 nov. 2009

C'était le summum del'électronique!!!
avec son boitier en bois verni et ses boutons.
Les réglages difficiles et la recherche désespérée des 5 radiophares de la Manche, à compter les trait-point-trait, et puis il en manquait une partie, on n'était plus très sûr et on recommençait.
L'approximation des relèvements avec la ferrite gonio...

La vie est tout de même plus facile maintenant.

24 nov. 2009

Oublié
Plonéis, mais trop près ça sature, pas facile de compter...

24 nov. 2009

est ce bien la corbière
qui emettait la météo et si oui, est ce que c'est encore d'actualité?.

25 nov. 2009

dommage
il me semble me souvenir que çà donnait la direction du vent, sa force et la hauteur des vagues.

25 nov. 2009

Parfois....
c'était un parasol!

Lorsque l'on avait l'extinction du signal à 15°près,à la tombée de la nuit ou lorsque l'on n'avait que des crachouillis par temps d'orage et autres fantaisies.

Quelque vénérable ancien pourrait-il me rappeler la liste des 5 radiophares en Manche : je me souviens de la pointe Ste Catherine, La Hève, Gatteville, Les Casquets et il m'en manque un, Ver?

On était parfois sur des positions à 5 milles près!

C'était le bon temps, mon brave Monsieur, du temps qu'on avait vingt ans, voire un peu plus!!!

25 nov. 2009

Oui, merci...
Je parlais des "5" principaux.
Il y avait aussi les radiophares d'aéroports comme celui d'Aurigny qui m'aida une fois pour une entrée sans visibilité, sous un orage, à Port Braye!

25 nov. 2009

Oui mais...
La bande des cinq était la plus utilisée, avec les indicatifs des 5 radiophares suivis du top continu que l'on essayait d'éteindre, souvent suivi de l'indicatif du suivant alors que l'on n'avait pas réussi avec le précédent... et c'était reparti pour un tour de 5!

J'ai encore deux ferrites de cette époque ainsi qu'un Navicom 300 (si je me souviens bien), celui qui avait une ferrite orientable sur le dessus!

25 nov. 2009

Et puis le DECCA
Ce n'était pas trop mal,mais on perdait parfois le signal, à la tombée de la nuit notamment ou dans certaines zones comme les Roches Douvres... où il aurait pu servir!

25 nov. 200916 juin 2020

c'était
pourtant un jeu d'enfant ;-)

25 nov. 2009

et pourtant
on partait confiant dans les aides technologiques "modernes" ... le plus curieux, c'est qu'en règle générale, ... on arrivait ... ;-)

02 juin 2008

mon cas !
je possede un gps a cartographie ...
j ai dans mon logiciel pc en memoire une route pour chaque destination courante .. ce sont mes routes de fond
en fonction de la meteo / de la direction des vents / de l heure de la maree et de la direction des courants .. je recalcule juste avant mon depart mon trajet et sa route de fond qui sera la plus adequate pour naviguer non pas au plus court mais au plus sur
le jour " j " j ai donc mon gps avec sa route / mon pc avec egalement sa route / carte papier / guide des courants de la zone concernee du shom et un 3eme gps qui me donne ma position
en fonction d un doute ou d une coupure gps comme cela m est deja arrive ou d un manque de visibilite .. je fais des controles sur la carte papier en suivant mon etat d avancement sur le guide nautique de la zone pour en connaitre sa dangeurosite et caracteristiques
que dire de plus .. pas grand chose

24 nov. 2009

route fond
Je ne comprends pas vraiment le principe de fonctionnement de vos GPS, mais sur les miens, lorsque je leur demande une route fond Cherbourg à Poole, il me donne une route rectiligne, la plus courte.
SI je mets plus de temps, ce n'est pas lié à une route dite celle du chien, mais simplement lié au fait que pour atteindre la route fond nécessaire, vous ferez une route surface avec du courant dans le nez, donc avec une vitesse moindre.

24 nov. 2009

Tu feras une route surface...
plus grande. Le guide Imray indique 15 milles de plus, qui sont une valeur moyenne, soit quelque trois heures de plus sur une route de 12 heures, ce n'est pas rien!
Frablo, si tu veux absolument te cramponner à ta route fond rectiligne, libre à toi. Cela n'a rien à voir avec le mode de fonctionnement du GPS.

24 nov. 2009

il ne s'agit pas
d'un principe de fonctionnement du gps mais d'une façon de naviguer.

On peut tracer une doite entre le depart et l'arrivée et à l'aide du gps resté sur cette droite en corrigeant sans cesse le cap .

Ou tracer sa route ,calculer sa derive en fonction du sens du vent , tenir compte du courant ou des courants que l'on va rencontré tout au long du parcours et definir ainsi son cap compas en tenant compte de la declinaison et voir m^me de sa deviation si on la connait .En faite on cherche à etre le plus efficace possible , celà determine m^me l'heure de depart le plus propice, la meilleur tactique en somme.

Puis en faisant route on controle la route avec le gps .

deux façons de faire

1/le gps est essentiel 2/ le gps est une aide à la navigation.

josé

24 nov. 2009

navigation à partir de Granville
Pour naviguer à partir de Granville, le choix de l'heure de départ est essentiel.
Pour faire Granville - Saint Hélier, il est essentiel de partir de ce port à une heure précis pour se trouver au sud de Jersey avant les courants. Par coefficient de 100, un voilier n'a pas assez de vitesse pour étaler le courant.
Il faut étudier l'évolution des courants ou choisir un logiciel comme Euronav qui calcule la meilleur heure de départ.
Sur mon site, je donne un exemple calculé avec Euronav.
pagesperso-orange.fr[...]ums.htm
Maintenant j'utilise Scannav que je trouve 100 fois mieux et convivial.

24 nov. 2009

Totalement d'accord
avec ecumeur. Depuis 40 ans que je navigue dans ce "tapis roulant", ça en devient presque une question de feeling .

Exemple: Bréhat/St-Helier. La route fond GPS te fait passer très près de la NW Minquiers. Tu pars peu avant la PM pour sortir des calloux avec un restant de courant. Avec le jusant, tu te fais ballader vers l'W mais à bonne vitesse. 7h plus tard, te voilà bien dans l'W de la Corbière et avec la renverse, tu n'as plus qu'à te laisser aller à 8 noeuds fond vers St-Hélier.

Le copain qui se sera décarcassé à suivre scrupuleusement sa route GPS et aura donc en permanence lutté contre le courant à une vitesse fond ridicule (4.5 Knts - 3 knts courant,ça ne fait pas bésef!), va se retrouver les mêmes 7h plus tard -au mieux- à la NW Minquiers au moment de la bascule de courant.

Et que croyez-vous qu'il advînt? Ledit copain va finir par se dire que, finalement, Barneville Carteret est aussi une escale agréable ;-) mais pour St-Helier, nada! ou alors à quel prix !!

Cerise sur le gâteau : le coëff était à + de 100 ce jour-là!

Je retiens aussi l'expression de Calypso : le GPS n'est qu'une aide à la navigation !

Moralité : Dans nos mers mouvementées, vive la sinusoïde !!

24 nov. 2009

Oui, Calypso...
Nous avons ici la démonstration des limites de la navigation "tout électronique" où on suit aveuglément les petits cadrans au lieu de réfléchir au fonctionnement des phénomènes naturels.

Effectivement, en ces lieux, la détermination de l'heure de départ est essentielle. Lorsque l'on est dans ce secteur, on peut presque dire à coup sûr quelle est la destination du voisin de ponton qui largue ses aussières!
Une différence de 30mn au départ peut se payer par deux heures à l'arrivée, dans un sens ou dans l'autre.
Et ne parlons pas de celui qui part totalement à contretemps...

24 nov. 2009

?
Je ne comprends tjrs pas votre raisonnement.
Vous demandez à votre gps de prendre une route fond, qui est aussi votre relèvement vrai. Donc si vous ne faites pas d'écart de route, vous ferez la route la plus courte. L'écart que vous constatez sur vos routes fonds est dû au temps de réaction du GPS (quelques secondes) et celui du barreur (un peu plus voire beaucoup plus). Ces écarts n'étant pas rattrapés, au bout de quelques heures de courant latéral, vous aurez écarté de votre route fond.
Maintenant, prenez ce même brave GPS, branchez y un pilote auto même très mou, donnez lui la consigne de suivre la route fond, et vous ferez la route fond, plus peut être un peu si le gps n'est pas très rapide et si le pilote est franchement mou et doit faire ds petits triangles pour retourner sur la route de consigne.
Mais une route FOND est une route FOND !!

24 nov. 2009

route fond / route surface
La route fond rectiligne est la plus courte en distance fond, mais la route surface rectiligne est la plus courte en distance sur l’eau. Cette dernière est donc la plus rapide. Mais elle nécessite de calculer un cap qui intègre le courant, à moins comme le dit écumeur que sur la durée du parcours le total des courants soit nul, ce qui par exemple est à peu près le cas lors d’une traversée baie de seine – ile de Wight.

24 nov. 2009

Si tu tiens absolument à respecter ta route fond...
Tu devras corriger en permanence de l'effet du courant et tu feras plus de route sur l'eau, comme expliqué par les uns et les autres.
Essaie d'oublier le GPS pendant un petit moment.

Dans le cas bien commode cité, car il inclut un cycle de marée complet, on tient son cap compas constant et la route suivie sera une jolie courbe sur la carte.

Pour définir ton cap compas, tu portes les vecteurs correspondant au courant vers l'ouest puis vers l'est ou l'inverse et la différence te donnera la dérive prévisible. Accessoirement, dans le cas présent, tu peux pratiquement partir de Cherbourg à l'heure que tu veux puisque tu n'auras (pour faire simple) que des courants traversiers.

En fait, on utilisera le GPS, disons vers la fin de la route pour vérifier la position réelle compte tenu des éléments non prévus au départ (par exemple, on a été plus ou moins rapide que prévu) et, à partir de cette position refaire son estime par rapport aux courants des dernières heures et on affinera l'atterrissage progressivement.

Ton erreur de raisonnement, Frablo, c'est que tu crois que la route fond directe est la plus courte, ce qui est totalement inexact en cette occurrence.

Si tu traces ta route d'heure en heure en corrigeant la dérive de courant, tu verras immédiatement que tu fais beaucoup plus de route que à cap compas constant.

C'est tout le charme de la navigation en Manche que de prévoir cette stratégie et de l'adapter en permanence, et parfois, on se plante, par exemple si le vent a molli en cours de route!

25 nov. 2009

précision
lire:
La route fond GPS restera tjrs la route fond GPS, quel que soit les erreurs de terme employées.

et non

La route fond restera tjrs la route fond, quel que soit les erreurs de terme employées.

POur ceux qui ont suivi, le reste du propos permettait de le comprendre.

25 nov. 2009

les Glenans

notre bible a tous ,je site

"si l'on cherche à s'opposer au courant pour faire une route droite par rapport au fond , le bateau fait plus de route sur l'eau (il y a plus d'eau à passer sous sa quille, si l'on ose dire) et la durée du parcours s'en trouve donc allongée"

"l'exemple de la traversée de la Manche, montre au contraire qu'en se laissant deporter en toute simplicité par le courant ,6 h d'un coté, 6h de l'autre et en convervant un cap constant le bateau suit une route sinusoidale par rapport au fond mais avance en ligne droite sur l'eau et que c'est bien là la route la plus courte possible"

frablo , le bateau navigue sur l'eau et non sur le fond

josé

25 nov. 2009

Tu raisonnes en terrien, cher Frablo!
et tu oublies que tu navigues sur un fluide qui se déplace lui même.
C'est là, je crois, la cause de ton erreur de raisonnement.

Si la route fond était la plus courte avec un courant latéral (pour faire simple), cela se saurait depuis longtemps.

Et comment ferais-tu dans l'exemple que j'ai cité, d'une route de St Peter à l'embouchure du Jaudy, où le courant fait le tous des 360 ° en une marée?

Si tu navigues ainsi en Manche, tu risque de rater l'apéritif du soir et d'arriver au milieu de la nuit alors que les autres sont déjà dans les bras de leur équipière favorite!

25 nov. 2009

Si tu fais la route entre deux points GPS
qui sont en fait deux points sur la carte, il est bien évident que la ligne droite sera la plus courte et la plus rapide en l'absence de tout courant.

Je ne parviens pas à comprendre comment, pratiquant ou ayant pratiqué l'ouest du Cotentin, tu chercherais à suivre exactement cette ligne malgré le courant éventuellement traversier, qui te fera parcourir 25% de route en plus, avec le temps supplémentaire correspondant, sur l'eau alors que tu mettrais moins de temps en faisant route à cap constant, en sachant que tu décriras une courbe sur le fond. Ta route GPS sera alors à la fois la plus longue et la moins rapide.

Si l'approche des Glénans peut être critiquable parfois (je ne partage pas toujours leurs analyses et suis parfois irrité de leur comportement!), leur explication est, en cette occurrence, inattaquable.

Mais chacun navigue comme il l'entend.

25 nov. 2009

Tout à fait d'accord...
voir mon intervention en fin de ce post.

25 nov. 2009

Belle pirouette...
sémantique...
;-)

25 nov. 2009

???
&gt&gt&gt&gt
Ton erreur de raisonnement, Frablo, c'est que tu crois que la route fond directe est la plus courte, ce qui est totalement inexact en cette occurrence.

Si tu traces ta route d'heure en heure en corrigeant la dérive de courant, tu verras immédiatement que tu fais beaucoup plus de route que à cap compas constant.
&lt&lt&lt

La route fond restera tjrs la route fond, quel que soit les erreurs de terme employées.
La route fond étant celle que fait un trait de crayon entre 2 points sur la carte, c'est la plus courte. On ne peut pas faire plus court sauf à plier la carte en 2 et passer à travers :reflechi:

En suivant le cap vrai, on subit à la fois le vent et le courant, donc la route en est modifiée, et dans ce cas, à savoir un courant latéral, la route est rallongée. Ce n'est pas moi qui l'invente, ce sont les bases de la navigation.

Donc même si dans ce cas, le temps est virtuellement raccourçi car la route surface ne s'oppose pas au courant, ce n'est pas en suivant une route fond.

25 nov. 2009

Ainsi font, fond, fond...
L'expression : route fond GPS est un pléonasme,non? Le GPS te donne ta position géographique en longitude et latitude, donc toujours en rapport avec la notion de fond.

Ou alors sont-ce des subtilités de langage qui entraînent des incompréhensions ?

25 nov. 2009

Glénans
concernant l'école étant la bible pour tous, je vous en laisse juge, pour d'autres, la formation au scout marin est la bible... Mes références sont les formations Marines que j'ai suivies, non celles faîtes par des plaisanciers pour des plaisanciers, de qualités soit elle.
Contrairement à ce que certains intervenants tentent de m'attribuer comme propos, je n'ai jamais dit que la route GPS était la plus rapide, mais elle restera la plus courte.
Mais lorsque je vois écrit à plusieurs reprises que la route entre 2 points GPS n'est pas la plus courte, je pense qu'il est temps revoir ses bases; une route entre 2 points GPS étant la même qu'entre 2 points d'une carte, elle ne peut être modifiée; vous pouvez retourner la carte dans tous les sens, Cherbourg/poole sur la carte vous donnera 60 ntq, tout comme Cherbourg/poole sur un GPS.
Merci de me prendre pour un demeuré, j'ai grandi en naviguant et régatant à partir de Carteret, les connaisseurs apprécieront, alors un ST peter/Nord Bretagne est loin de n'impressionner, et n'importe quel demeuré du coin sait très bien qu'on peut facilement mettre 2 fois plus de temps sur un trajet de 50 nautiques selon si on prend la route la plus courte ou si l'on tient compte des courants.

25 nov. 2009

ah on y arrive......
Je n'ai JAMAIS dit que prendre une route tenant compte du courant prenait plus de temps, mais j'affirme depuis le départ qu'une route entre 2 points gps ou carte est la plus courte, contrairement à ce qu'affirment certains.
D'autres parts, suivre une route gps entre 2 points, c'est à dire celle tracée par un gps, sera la plus courte, et vous pouvez me relire depuis le départ, je n'ai JAMAIS dit que c'était la plus rapide, naviguant depuis quelques décennies dans le coin, je sais très bien ce que signifient 2 noeuds de courant moyen sur une route surface de 6 noeuds...
Quant à ceux qui suivent leur route fond GPS entre 2 points et dépalent, j'ai donné l'explication plus haut.

24 nov. 2009

Prévoir la route avec du courant
La construction de la route avec du courant par la méthode vectorielle et décomposée en maximum 24 segments se fait facilement avec ça:

www.hisse-et-oh.com[...]cle.php

24 nov. 2009

j'en apprend encore ce soir
Purée, fabuleux, ce fil.

Effectivement, le méditerranéen que je suis aurait immédiatement parié que la route fond était forcément la plus courte et la plus rapide. J'aurais aussi fait le raisonnement que le GPS, qui se fout de l'axe de ton bateau mais mesure précisément sa route, te donne le cap que fait vraiment ton bateau. Alors comme la ligne droite est le plus court chemin entre deux points, le raisonnement est vite bouclé.

Et je comprends aujourd'hui que la route fond n'a aucune importance, puisque la distance qui compte, c'est celle que tu fais en surface et c'est celle là qu'il faut raccourcir. Avec le courant, la surface bouge et il faut donc effectivement être, tout
au long de la route, au bon endroit !

Reste que le calcul de la route est effectivement autrement compliqué que de suivre le cap du GPS.

Jacques

24 nov. 2009

Compliqué ?
une petite construction graphique 10 mn, aller 15 lorsqu'on débute, le temps de mouiller son doigt pour tourner les pages de la carte des courants ....pour gagner 3 heures au final !

Je crois que le jeu en vaut la peine, non ?

Et en plus c'est amusant ;-)

25 nov. 2009

lire et relire le chapitre route et stratégie dans les cours des glénans
dans mon édition de 1997 (1250 pages quand meme!!!)
donc, page 1082 et suivantes: les chapitres :"quelques traversées de la manche" ,"jouer avec les courants" et" le vent-surface "

lire en prenant des notes dans son vocabulaire perso est l'idéal plus façile a consulter dans le vent , la pluie et la nuit noire, aux milieu des "camions" qui trotinnent à la queueleuleu das les rails ; que de feuilleter ce beau livre fragile dont on pert la page facilement et sur lequel ce c.. d'héléphant de robert va surement vomir ......

25 nov. 2009

.

Route fond connu courant prévu au début ;)

mon petit moyen mémo, et pour l'estime route fond estimé courant a l'arrivé.

24 nov. 2009

surtout que...
les calculs de route.... se préparent la veille ....avec une bonne biere de fin de journée......et une nuit à réver:alavotre:

25 nov. 2009

Et on y trouve encore...
des expressions qui disparaissent de notre vocabulaire marin, par ex : "faire valoir sa route" ! ou encore "faire servir". Je trouve ces expressions très parlantes

25 nov. 2009

si j'ai bien compris
les reponses et pour revenir à la question initiale la meilleure utilisation d'un GPS c'est de pouvoir suivre sa route de surface aprés avoir calculer sa route de fond sur une carte en papier....
me trompé je....?

25 nov. 2009

Pas exactement...
Ton GPS te donne les coordonnées géographiques du point où tu te trouves sur note bonne vieille terre, donc sur le fond, si tu veux.
A partir de coordonnées successives, il sait, grâce aux miracles de la programmation et de l'électronique réunies, visualiser ta route, mesurer ta vitesse et ton cap vrai et t'indiquer si tu arriveras avant la fermeture des pubs si ta performance de l'instant perdure.
Dans le cas qui est l'objet de notre débat, il te permet de reporter sur la carte ta position à un instant "t" pour vérifier si tes supputations de départ se vérifient.

Lorsque tu prépares ta navigation du lendemain, tu peux laisser le GPS éteint, il ne sert alors à rien.
Tes instruments sont alors la carte, la carte des courants de la zone, les horaires de marées, ta règle Cras (le rapporteur breton est autorisé!), le bulletin météo du lendemain et tes neurones.
C'est alors que tu dois te remémorer ce que tu appris jadis sur les vecteurs. En fonction de la météo et de ce que tu connais des performances de ton bateau aux différentes allures et en fonction du vent prévu, tu peux déjà supputer ce que sera ta route du lendemain et, à peu près où tu devrais être, heure par heure sur cette route.
La carte des courants te montrera alors ce que sera le courant à cette heure, en force et en direction. Encore qu'il t'indique une fourchette de vitesse par marées de 45 et de 95. A toi d'intrapoler la vitesse estimée en fonction de l'heure probable de ta présence en ces lieux et de l'heure de la PM au port de référence. Cela te permet de tracer successivement les vecteurs correspondants, que tu mets bout à bout au point de départ, si possible du bon côté. La résultante t'indiquera un point de départ virtuel à partir duquel tu définira le cap du point de destination, que tu corriges de la déclinaison, voire de la déviation du compas.
A cela, tu devras ajouter quelques corrections accessoires : si tu dois naviguer au près, tu devras tenir compte de la dérive due au vent, de l'ordre de 5 à 10° selon bateau et des effets de ce que les Glénans nomment le "vent surface" car selon la direction du vent par rapport au courant, celui ci améliorera ton cap ou le détériorera, plus l'effet éventuel du clapot vent contre courant.

Au bout du compte, tu obtiens le cap compas à suivre. Si tes calculs et supputations sont bons, tu arriveras pile au point prévu, toujours sans allumer ton GPS, mais cela se passe rarement ainsi car le vent peut varier en cours de route, les veines de courants ne sont pas homogènes, un équipier peut faire quelques fantaisies pendant son quart etc...

Alors la question lancinante est la suivante : "Où suis-je?" C'est alors que tu peux allumer ton GPS, ce que tu peux faire, d'ailleurs dès le départ. Ce que je fais : à chaque heure ronde, je reporte la position GPS sur la carte, ce qui me permet de savoir où je suis, certes, et si j'ai dérivé plus ou moins, mais également si je suis en avance ou en retard sur la route prévue, ce qui change des paramètres essentiel. si j'ai pros du retard, par exemple, je peux me prendre une renverse de courant non prévue au départ car j'ai été trop optimiste sur la vitesse de mon yote.

En fin de parcours, le GPS me permettra de savoir à temps où je suis par rapport à mes prévisions et de faire une correction pour éviter de me retrouver avec vent et/ou courant dans le nez pour arriver. En principe, on recherche plutôt à prendre une marge de sécurité qui permet d'arriver avec courant portant.

J'ai indiqué dans une autre post que l'heure de départ de Cherbourg importait peu. Ce n'est pas le cas si on veut entrer dans le Solent par les Needles. Il faut alors partir de manière à arriver à cette entrée avec le courant de flot car les Needles sont un de ces endroits où on passe difficilement avec le courant dans le nez et je n'évoque même pas vent contre courant où c'est une chaudière infernale.

Il est maintenant temps de reposer mes neurones survivants.
Tu touilles et tu fais cuire à feu doux avant de servir.

25 nov. 2009

Je n'ai pas écrit que je voulais rester....
aussi près que possible de la droite que j'ai tracée sur la carte qui m'indique le cap compas à suivre.
Je cherche au contraire le cap compas constant et le courant me "promène" d'un côté à l'autre, mais peu me chaut puisque je cherche la ligne droite sur l'eau et rien d'autre. Surtout pas le cap menant au WP que m'indique le GPS.

Selon les autres éléments, tels que la direction du vent, je chercherais peut être à accentuer cette dérive sur une partie de la route afin d'être mieux placé à l'arrivée, mais dans le cadre de cette discussion, il ne faut pas en faire trop.

Avec le temps, je commence à pouvoir estimer ma route réelle dans ma tête, tout au moins avec un courant parallèle à cette route. C'est une supputation permanente : le bateau avance à telle vitesse (le speedo, mais aussi le sillage), je dois avoir environ tant de courant, donc j'ai du parcourir environ tant de milles... et je rapproche de la position GPS.

Le GPS nous permet aussi de contrôler le courant, cad savoir s'il est plus fort que prévu ou moins, le moment de la renverse qui ne correspond pas toujours aux indications de la carte des courants etc...

J'ai oublié un détail : lorsque l'on a tracé sa route à partir du point de départ virtuel, il faut tout de même s'assurer qu'il n'y a pas d'obstacle!

Il doit bien exister des logiciels de navigation qui effectuent tout ce travail, mais on suit alors aveuglément les indications du PC sans rien comprendre à ce qui se passe autour et c'est là, à mon avis, que commence la zone de danger pour le bateau et l'équipage.

25 nov. 2009

Of course...
et le problème se corse (sans oeuf) lorsque l'on doit tirer des bords, car il faut lors optimiser les bords en fonction des variations prévisibles de courant, entre le bord où l'on est aidé par le courant portant et celui où l'on refoule sans guère avancé. On peut alors réussir brillamment ou se planter lamentablement.
Il arrive fréquemment alors que,le bord en fonction du vent ne permette pas d'arriver directement à destination et que le courant nous y amène tranquillement. Quelle satisfaction que de voir l'entrée du port venir à notre rencontre alors que nous faisons , en apparence, route vers un point assez éloigné.

A l'ouest du Cotentin, les dérives de l'ordre de 40° ne sont pas rares. Notamment quand on sort à la Hague, retour de Guernesey vers Cherbourg et que l'on fait une route fond à 80 avec l'étrave pointée au 120 (voire plus), vers le Nez de Jobourg. On sort complètement en crabe, allure que connaissent bien les pratiques du Golfe.

25 nov. 2009

et la ch1
est à 13,6 mn....en ligne droite :-)

25 nov. 2009

ça c'est le cas

ecumeur ou l'on veut rester aussi pret que possible de la droite que l'on a tracé sur la carte pour ce rendre de A à B .

Mais tout "l'art" consiste à juger suivant les situations s'il faut chercher à corrigé l'effet du courant ou au contraire à ce laisser porter pour faire moins de route surface.

C'est tout le SEL de la nav .et le soir à l'arrivée lorsque l'on a tiré le meilleur parti des éléments on deguste vraiment son apero. :-D

ça c'est de la nav ...sinon les Wps c'est du robo et c'est passé à coté de beaucoup se choses ,à mon sens.

Sentir le courant,surveillé sa vitesse et en faire la relation ,cap ,courant derive ...un plaisir .

Voir apres 3 /4h de nav à l'estime dans le brouillard apparaitre la balise devant son étrave juste au moment et à l'endroit prevu ; c'est une vraie jouissance. :-D

25 nov. 2009

tout à fait

lorsque l'on fait la methode globale des courants sur un parcours durant les premieres heures on est en dehors de la droite tracée .

Si tout ce passe bien comme prevu (vitesse,courant,derive) on atterrie à la fin sur le point prevu comme arrivée .

Tout le jeu consiste en cours de route de jouer avec les differences constatées entre le previsionnel et le reel.

josé

25 nov. 200916 juin 2020

et à grande
vitesse même avec juste le vent du courant

25 nov. 2009

un GPS ne sert qu'a savoir ou tu es

Quand tu navigue dans les zone a courant pour moi un GPS ne sert qu'a savoir ou tu es. un GPS ne sert pas a faire une nav.

Après si on ne sais pas naviguer en compensant les courant la dérive la déclinaison alors on peu utiliser un GPS mais il ne faut pas se plaindre d'arriver toujours dernier au régate ou au mouillage ;)
Dans certain coin ça peu vite se compter en demie journée par ce que si proche de l'arrivée tu te tape un courant de face à 4 knt de la route surface en plus tu va en faire beaucoup. alors que le gars qui l'a anticipé ce courant il va même l'utiliser pour arriver plus vite, résultat quand tu arrive lui il a déjà prit l'apéro manger et là il fait un petit sieston ;)

maintenant le GPS avec la route fond te permet de mesurer le courant facilement de voir si il es conforme à tes prévisions.

Je ne sais pas si cela existe des logiciels qui te fond un bon routage en compensant les courants.

25 nov. 2009

super.................j'ai trouvé
un disciple avec :alavotre:discalexthecoolman:alavotre:

25 nov. 2009

bien ecumeur....
le plus simple,ou plus exactement le plus parlant,imagé et illustré de cas concrets,c'est bien ce que signale STP:le cours des glénans(édition 1992 couverture bleue si je me souviensJe l'ai prété...pour ne plus le revoir...!)Je ne suis pas sur que les dernières éditions détaillent aussi bien ces problèmes...
Il est "stupéfiant",en voyant ces constructions vectorielles de constater les effets combinés V du courantV du bateauV du vent réél V du vent apparent....ect...ect...combinéés bien sur avec les directions des courants...
Pour les "débutants" ou ceux qui ne pratiquent pas souvent cette "gymnastique" il faudrait peut etre que l'un d'entre nous balance ces pages scannéés sur ce forum....et là tout s'eclaicira
STP merci d'avance??

25 nov. 2009

suis pas très doué , mais je vais tenté ........
si ça foire , je te le "jette" dans ta boite ..........

hum ......je ne suis pas sur qu'on ai le droit de le faire ? qu'en pensent les Tontons ???

25 nov. 2009

.

sinon sur ce site :
www.permis-hauturier.info[...]evu.php

il ne reporte qu'un seul vecteur de courant mais ça donne une idée de la construction géométrique à faire.

25 nov. 200916 juin 2020

Je joint le parcours
pour mémoire.

25 nov. 2009

5/7 pages datant de 1992 ....
ne devraient pas poser des problèmes de droit si aigus...pour un petit extrait...
Merci

25 nov. 2009

Il ne faut pas confondre......
Il est certain que la distance la plus courte entre 2 waypoints est la ligne droite, par contre cette route n'est pas forcément la plus rapide.
Dans l'exemple que je montre plus haut je me suis laissé dépalé par le courant dans le sens ouest-est au début de la traversée puis dans le sens est-ouest sur la deuxième partie.
Ce n'est pas la route le plus courte mais c'est la plus rapide, car je n'ai pas cherché à lutter contre le courant mais au contraire j'ai profité de son action pour augmenter ma vitesse fond.
L'écart maxi par rapport à la route droite peut être de plus de 10 milles en fonction du coef de marée.
Je ne me suis servi du G.P.S que sur la fin du parcours pour corriger l'approche finale.
Je pratique la même tactique quand je fais la nav. de Guernesey aux côtes d'Armor avec en prime le plateau des rôches Douvres qui corse l'affaire.
C'est spécial la nav. en Manche!!! venez nous rejoindre.

25 nov. 2009

Belle route....
sur environ une marée et demie.

Où es-tu au Havre?
J'y vais assez souvent, toujours au ponton sous la capitainerie. Si tu y vois Mood Indigo... mais il faudra attendre 2010 maintenant car je désarme la semaine prochaine.

25 nov. 2009

Simplifions quand même un peu...
Tout ce qui est dit est parfaitement exact, mais l'écart n'est significatif que si les conditions suivantes sont remplies :
- la nav est à cheval sur une ou plusieurs renverses de courant (toutes les 5 à 7 heures suivant les cas)
- le courant est majoritairement traversier

Dans les autres cas,la route fond directe est à très peu de chose près la plus rapide. Et comme c'est celle indiquée par le gps (qui intègre automatiquement la dérive due au courant et celle due au vent), pas besoin de faire de calculs...Suivez le cap gps, c'est tout !

Donc la théorie fort bien expliquée dans le cours des glénans (à une époque où le gps n'existait pas) ne concerne guère que ceux qui traversent la manche et le régatiers (mais c'est maxsea qui fait le boulot)

25 nov. 2009

A trop vouloir simplifier...
Le seul cas où tu puisses suivre sans problème la route que te donnes ton GPS pour ton WP d'arrivée est lorsque le courant est parallèle à la route.

Evidemment, si tu as un courant relativement stable en direction, tu peux te caler sur ton WP et suivre ton cap à peu près constant sur ton GPS, avec un écart constant par rapport au compas. C'est assez rarement le cas dans ce que le SHOM nomme le golfe normand breton, cad l'ouest du Cotentin.

Même sur un trajet Ouistreham St Vaast, par exemple, le courant est sensiblement parallèle à la côte jusqu'à environ une douzaine de milles de St Vaast. Ensuite, il est sur une orientation NW/SE et tu le rencontres avec le flot en fin de parcours.
Tu dois donc le prévoir et si possible dès le départ afin de limiter l'allongement de la route qui, j'en conviens dans ce cas, ne sera pas énorme et surtout si tu es trop au sud, tu devras remonter carrément face au courant. Ce sera plus facile si tu es un peu trop dans le nord.
C'est tout de même plus joli d'arriver au point souhaité directement!

26 nov. 2009

ce que tu dis est "globalement" exact mais...
sauf à avoir le courant soit pile poil sur l'avant(auquel cas on est ralenti en vitesse fond)soit pile poil sur l'arrière(auquel cas on est accéléré en vitesse fond) un ,meme petit cournt traversier,peut insidieusement nous dépaler ,et, le nez sur le GPS,nous embringuer ds la courbe du chien.phénomène dont ds une zone libre de danger,et si rien ne presse,on n'a que faire....mais gare ds les autres cas......lesquels sont tts comptes faits,plus nombreux en navigation hors traverséés au grand large.;

26 nov. 2009

Ok eloelag mais
sauf à avoir le courant pile poil de face ou de dos(auquels cas notre V fond est ralentie ou accéléréé )à garder "le nez sur le gps"on peut se trouver embringué ds la courbe du chien..;et sauf si on est en eaux dégagéés et pas préssés,gare...
"Solution"que j'ai déjà évoquéé,si on ne veut pas faire un point ttes les 5 minutes,déterminer des relèvements de sauvegarde des WPTS qui jalonent notre route
EX:tant que le relévement de ce WPT est supérieur à 345° et inférieur à 25° je suis ds une zone libre de dangers,et je peux par ex,louvoyer vers ce WPT tranquilement...

Green Point Lighthouse, Capetown SA

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