préparation mentale

Au maximum je suis resté 10 jours en mer . Pas le temps de se poser trop de questions existentielles.
Mais tu pars pour 40 jours, n'y a-t-il pas de quoi psychoter et se faire des films du genre: à 60 ans et si je suis malade, si je me blesse, si j'ai une avarie.
Comment se prépare -t-on mentalement ?

L'équipage
16 nov. 2016
16 nov. 201616 nov. 2016

Quelles drôles de questions... :tesur:

Si tu es malade et que ça ne peut attendre 40 jours avec ce que tu as à bord et bien tu meurs, mais heureux de mourir en mer.

Si tu te blesses, que tu ne peux te soigner et que ça ne peut pas attendre 40 jours, tu meurs aussi, mais heureux de mourir en mer.

Si tu as une avarie, que tu ne peux réparer et qui ne peut tenir 40 jours, tu coules et peut être aussi tu meurs, mais heureux de mourir en mer.

D'un autre côté, dans ton lit, tu fais un AVC, un infactus ou tu te casse le crâne en éternuant face à un mur, tu meurs aussi et là, pour le coup, tu es moins heureux.

C'est ballot.

Je pense que la préparation doit être matérielle et c'est ce qui va rassurer le mental.
Moi, ce qui m'inquièterait, c'est de ne pas me sentir près à affronter une simple avarie, un pet de travers ou un bobo.

Mourir, c'est la seule certitude que tu peux avoir dans la vie. Autant que ce soit heureux, non?

18 nov. 2016

heureux de mourir noyé??? bof bof... A choisir, je préfère le coup sur la tête. :oups:

20 nov. 201620 nov. 2016

Pourquoi parles-tu de mourir noyé? :tesur:

Je parle juste de naufrage.
Lors d'un naufrage, tu peux aussi mourir de faim, de froid, de déshydratation, bouffé par une dorade, piqué par un moustique au long cours, attrapé par un éléphant volant et relâché en plein vol, frappé de plein fouet par un poisson violent, tec.

Tu vois vraiment la vie en noir, toi :mdr:

16 nov. 2016

Et si ,et si ,et si !!!
Partir c'est au minimum la moitié du chemin ! Le reste viendra tout seul !

16 nov. 2016

Bin dis moi Didier,t'es sur que tu aimes le bateau, parce que moi, c'est le contraire, c'est quand je suis à terre que je me pose ce genre de questions....
Pascal :alavotre:

17 nov. 2016

Moi,perso, je préférerais mourir de mon vivant.........

17 nov. 2016

et en bonne santé :alavotre:

17 nov. 2016

Il faut bien nourrir les poissons, c'est-y pas vrai ?
Entre ça et finir dans une chambre d'hôpital, c'est à voir...

17 nov. 201617 nov. 2016

J'ai un poto de 66 ans, il ne les fait pas mais alors vraiment pas. Sauf à être prêt au dernier sacrifice, il faut choisir ses objectifs en fonction de ses possibilités : financières, temporelles (sacrés veinards à la retraite à 60 pensez aux jeunes qui seront encore au taf à 67), mentales, physiques, techniques, matérielles...

Pourquoi s'astreindre à une transat si les chances sont probables qu'elle se transforme en galère ? Il y a tellement de jolies ballades à faire en côtier, la plupart de nos ancêtres marins ne se sont jamais éloignés de plus de 100 milles de leurs ports d'attaches et pourtant il s'en perdait presque chaque semaine alors sachons raison garder et profitons de ce que nous avons à portée de main au lieu de chercher la performance à tout prix, c'est mon grain de sel.

17 nov. 2016

Je retiens que la bonne préparation matériel participe à la préparation mentale.Qu'une fois parti, le reste vient. Que chacun doit adapter son projet à son potentiel d'engagement. Que la mort est la seule certitude la vie, que le danger est à terre et le bonheur en mer. Merci pour ces 1ères contributions.

17 nov. 2016

Le bonheur, qui n'est en fait qu'un bien être, peut aussi se trouver à terre

17 nov. 2016

encore heureux ; et peut on vraiment etre heureux en mer et malheureux à terre ?

17 nov. 2016

Cool !voilà qùi est bien raisonné !!!!
Vaut mieux vivre ses rêves
Que de rêver sa vie !!!
Bonne nav !

17 nov. 2016

Perso j'ai fait 72 jours.
J'étais préoccupé par rien .
Mers du sud pas beaucoup de vent des réserves pour trois mois au moins.
Il y a les vivants les morts et les marins ....
A moins de deux nœuds de moyenne faut être zen .
Moetai emonsite.
Si tu es un inquiet a terre tu le seras aussi en mer .
On emmène nos psychoses avec nous ....

17 nov. 2016

quelle drole de question tout a ete dit, il vaut mieux rester devant sa tele, et surtout pas bouger

17 nov. 2016

La question est intéressante .

J'ai remarqué que pour certains sujets le mental fonctionne à plein régime , je répète à l'avance ce que je vais faire , comment je vais m'y prendre, je me prépare mentalement et ça permet de corriger certaines erreurs.

Par contre , arriver à décider de me préparer mentalement sur un sujet précis , certains doivent appeler ça de la méditation, ça m'est difficile pour ne pas dire impossible.

Sans doute comme dit plus haut , le fait de préparer la partie pratique d'un voyage permet de rentrer dans une préparation mentale du voyage.

Lors de sorties avec d'autres , il me semble qu'ils ont souhaité m'inviter pour se rassurer et éviter de préparer mentalement toutes les phases d'entrée au port , d'accostage , d'amarrage.

Certains disent que la navigation en solo suppose d'anticiper , si ça n'est pas de la préparation mentale.

En tout cas , le sujet est particulièrement intéressant et mériterait un développement sur les différentes techniques existantes pour la préparation mentale d'une sortie .

Il me semble que tous les participants au vendée globe se préparent mentalement ,

17 nov. 2016

Moetai, il y a des inquiets à terre qui deviennent bons vivants en mer et vice versa. Pour moi si on est mal à terre il faut essayer en mer, sait-on jamais. Ce que je préfère dans la navigation ce sont les escales, synonymes de découvertes, de rencontres et... d'avitaillement :whaou:

17 nov. 2016

bjr,
mahé qui à découvert les mascareignes chantait :le bonheur il est ou ?il est là .
ou peut être que je me trompe ce n'est pas celui là
alain :jelaferme:

17 nov. 2016

Dans les films que tu risques de te fare, noubie pas celui-ci ''All is Lost''

:mdr:

17 nov. 2016

Ce film est tellement nul... pour peu qu'on connaisse un peu la voile tout est incohérent... le BIB en pointe avant rangé dans un coffre, le bateau qui file à 20 noeuds à sec de toile dans la tempête, le montage sur fond vert dégueulasse avec Redford à la barre, l'absence complète de dialogue si ce n'est quelques onomatopées et rictus/grognements...
Bref très déçut par ce film tourné en piscine par un réalisateur qui n'a même pas pris la peine de se renseigner correctement sur la navigation..., j'ai préféré "en solitaire"

20 nov. 2016

Comment ça nul ? le seul dialogue c'est c'est le monologue ''May day, may day, may day'' avec sa VHF qui ne lui répond pas

17 nov. 2016

Le mental ne fait pas tout (heureusement).
Mais quand tout fonctionne bien, le mental peut être au mieux - mais c'est pas garantie.

Perso je pense que le bateau et le bonhomme doivent être au top.
Partir sur un raffiot ou maladene présage rien de bon pour la suite.
La préparation physique doit être à la hauteur de tes ambitions.

En montagne tu ne pars pas dans une course rocher ou glacier sans avoir testé tes capacités technique et endurance. Sinon la sanction est immédiate.

En bateau c'est idem; avec un peu de chance tu passes au travers une fois mais pas deux.

Se connaitre est un gage de sécurité, savoir quand vient le mal de mer, combien de temps, si tu restes opérant ou pas, ta résistante au froid, à l'humidité, au soleil (he oui) tout cela fait partie de la préparation mentale.

Et lorsque tu largues les amarres, meme si tu as une petite boule auu ventre c'est pas grave; tu sais que tu es pret.

17 nov. 2016

"En montagne tu ne pars pas dans une course rocher ou glacier sans avoir testé tes capacités technique et endurance. Sinon la sanction est immédiate."
Précisément un gars qui part en montagne dans un petit avion ou en hélicoptère pour faire la descente d'un a pic à ski n'est plus mentalement dans l'avion ou l'hélico , il est déjà mentalement dans la descente.

De même un bon avocat , dans une salle d'audience , ayant parfaitement préparé sa plaidoirie pourra ne pas entendre les affaires plaidées avant la sienne , et être déjà mentalement dans sa future plaidoirie.

Si on suit le même raisonnement , un gars qui décide de faire une navigation de quarante jours , s'il la prépare méticuleusement , va , sans doute se retrouver à la vivre mentalement dans les jours où les semaines précédant le départ

17 nov. 2016

Moi la petite boule au ventre je l ai à chaque fois que le quai s éloigne, ms elle dure pas ! ^

17 nov. 2016

Moetai@
Deux noeuds de moyenne !!!!!cool !!!!cest quoi comme boat ?

20 nov. 2016

caromari Je réponds a sa place qu'il m'excuse ,Un flirt .
Je conseille viement d'aller voir son site ,une bien belle aventure ,une vraie ,j'ai pas tout lu encore ,et pour le lien s'il ne le met pas je le met pas non plus .

17 nov. 2016

Ne pas confondre préparation mentale nécessaaire quand tu vas faire quelque chose de fort et relativement court(une voie d'escalade, un couloir à ski par exemple ) Je donne ces exemples car j'ai pratiqué étant jeune.
Je pratique plus car je n'ai justement plus le mental nécessaire. Trop vieux pour risquer encore ma peau.

Car oui, on en est la dans ces activités, tu DOIT être au top car parfois la sanction est définitive.

Pour une traversée de 40 jours (j'ai pas pratiqué) je pense qu'il faut seulement de la préparation ... point.

Le mental dans ce cas est plus la réponse à la question : "j'y vais j'y vais pas".

Quand tu as répondu à la question le reste n'est qu'organisation, rigueur, compétences, et parfois un peu "gestion du doute".

17 nov. 2016

La petite boule au ventre ? Oui on est humain on la tous plus au moins eu !
L'homme à peurt de l inconnu ,
Quand tu prépares ton bateau , quand tu élèves ton projet tu est déjà partis !
Le fait de bricoler son bateau j usqua dernier moment occulté le stress du départ, même les coureurs au large connaîssent cela !et si l inconnu cetais nous mêmes ????

17 nov. 2016

Mon record, 72 JS, l'essentiel, le stock d'eau, et encore, il peut pleuvoir, la cambuse, j'avais prévu 100 JS, le moteur en bon état (les voiles/ gréement), outillage succinct mais opérationnel, GPS a pile, une lampe frontale, un pano solaire, une batterie, un radar et roule ma poule.

18 nov. 2016

Je crois que partir seul est à la fois la décision la plus facile à prendre sur le plan pratique et la plus difficile à assumer durablement sur le plan psychologique. Ce n'est pas toujours drôle d'être en mer et ça l'est encore moins quand on y est seul. Certains font ce choix par goût parce que leur tempérament les porte vers la solitude et la contemplation. Mais d'autres font ce choix par défaut parce qu'ils sont découragés par la vie en collectivité. C'est pour les seconds que c'est le plus difficile. Au-delà de deux semaines sans contact, les attaches sociales se distendent et le poids de la solitude devient lourd.

18 nov. 2016

Moi pour ma préparation mentale. Je prends quelques bouteilles de rhum. Et quand je me pose des questions, je bois un verre. Donc le problème est de prendre assez de rhum ou de ne plus se poser de question ????

18 nov. 2016

A vos contributions, je vois que ce sujet intéresse certains (et exaspère les vrais guerriers de la mer). Je le solde par cette référence trouvée dans V&V cette semaine Livre qui serait un best sur lequel je n'ai pas de royalties je le précise.
www.amazon.fr[...]1809318

18 nov. 2016

On a jamais écrit de meilleur bouquin sur ce sujet que la méthode Coué (Emile Coué - Paris 1926). Tous les autres sont des imitations.

18 nov. 201618 nov. 2016

Une citation d'Emile Coué pour la longue route: "Tous les jours et de tous les points de vue, je vais de mieux en mieux." ;-)

20 nov. 2016

Chacun son truc. Moi, c'est quand il faut que je reprenne le boulot qu'il me faut une préparation mentale :)

20 nov. 2016

De toute façon, si tu fais un arrêt cardiaque ou un AVC sévère devant Méaban ou au mouillage à Porquerolles, il y a aussi de grande chance que tu y restes. Pour pouvoir sauver la victime dans ce genre d'accident de santé, il faut une intervention médicalisée équipée et efficace dans les premières minutes. Or, même avec un hélico, le temps qu'il décolle et c'est déjà quais trop tard.
C'est le genre d'accident de santé qui , si ça doit te tomber dessus, pour avoir une chance d'en sortir, il vaut mieux que cela arrive dans une ville occidentale de bonne taille. Ailleurs, sur l'eau, à la campagne, dans une partie moins développée du monde ou même sur l'autoroute au milieu de la Corrèze, l'issue est rarement positive.

20 nov. 2016

On prépare le voyage, on prépare le bateau, le matériel de survie... et on y va !
Pour moi en duo, maximum 34 jours, mais quand on a levé l'ancre, on savait pas pour combien de temps.
Moi j'aime partir, j'aime faire la route et j'aime arriver de préférence à un endroit inconnu.
Dès ma première grande traversée, je me suis dit que je pouvais me retrouver dans un canot de survie, mais j'ai toujours cru que je m'en sortirais...
C'est encore vrai d'ailleurs, malgré mon grand âge !
.
Mais la question pré-supposait que ce soit en solo, peut-être ?

20 nov. 2016

Merci dofin @
En flirt ?!!
Ok j aimme ce que il reste encore d aventure !

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