Préparation survie active

Bonjour,
Après moultes réflexions, les divers fils sur la survie active m'ont convaincu. Ainsi et comme je dois changer mon annexe, je vais prendre un modèle fiable semi-rigide (je m'oriente vers AB, la formule légère en polyester qui reste d'un poids modéré, rien à voir avec Caribe, pour un prix relativement correct et bien moins cher qu'un plancher alu).
Je vais compléter mon matériel de survie en "boites" avec un système à la Banik et surtout, acheter un cerf-volant qui me semble le mode de propulsion le plus simple (peu encombrant, pas de manipulations compliquées, très fiable, tarif modéré).
Je m'interroge encore sur deux aspects :
- faut-il envisager des ancres flottantes, un peu comme celle des survies, afin de rester "scotché" à l'eau en cas de mer énorme ? quels sont vos avis sur le sujet ?
- faut-il envisager un système de tente pour se protéger ? après tout, est-ce si utile ? et si oui, quelle solution astucieuse pourrait protéger une annexe de moins de 3m par 1,60 ?
Cordialement à tous,
Olivier

L'équipage
12 juin 2010
12 juin 2010

Experience interessante
tu nous racontera HI.
A lire les recits des nauffragés ou des secours il semble indispensable d'etre protégé du soleil. d'autre part une tente evite d'embarquer de la flotte.
Le cerf volant peut te servir d'ancre flottante amha. Encore faut il que tu le mette au point essaye une petite aile de kite. Il y a une nana qui a traversé l'atlantique sur un jod avec une aile.

12 juin 2010

ancre flottante
Attention les survies ont à la fois une ancre flottante pour limiter la dérive et des poches de stabilisation pour limiter le nombre de chavirages par gros temps. Impossible pour une annexe.

12 juin 2010

Survie active
Ancre flottante : va être surtout utile à mon humble avis si le vent porte au large ...

Tente : obligatoire pour se protéger du soleil, mais aussi pour se protéger de l'eau (pluie qui va refroidir, paquet de mer qui refroidissent mais surtout risquent d'embarquer tout le matériel de sécurité choisit avec soin ...)

Choix de l'annexe : ne pas se baser que sur le "confort" et penser à vérifier qu'on peut la retourner depuis l'eau en cas de retournement ...

12 juin 2010

Ouch
Dis donc, tu as vraiment raison pour le coup du retournement. J'y avais pas pensé. Mais comment savoir par avance ? Je vais faire le test avec mon annexe actuelle avant qu'elle meure tout à fait.
Est-ce que quelqu'un a fait le test avec une annexe rigide ?
Je me disais qu'il valait mieux un peu de poids, un plancher en dur, bref un vrai petit bateau pour affronter les flots. Mais la question de la facilité à redresser la bestiole est essentielle. Il y a la solution d'un bout fixé au centre de chaque boudin et qui permette de tirer, face au vent, en s'appuyant sur le côté opposé. L'idéal serait même un bout à poste faisant le tour de la coque pour éviter d'avoir à patauger dans l'enfer.

13 juin 201016 juin 2020
13 juin 2010

je pensais
inutile de preciser que je mettais cette photo seulement pour illustrer le principe empechant le retournement d'un canot de sauvetage.
Mais apparement cela n'était pas clair pour tout le monde donc ,voila c'est précisé.
Autre precision ,je connais le chantier et le directeur et je pense qu'il serait pret à etudier et realiser un modele de taille et de poids plus en accord avec votre "yote"

12 juin 2010

et tu penseras à faire ton test par vent soutenu et d'une seule main
On peux encore larguer un radeau et s'y installer avec un main en vrac... retourner ta survie, en espérant qu'elle ne t'ai pas assommé, tu nous diras si c'est OK avec ta main valide. Itou pour monter à bord.

13 juin 2010

Souvent
il y a des volumes de flotabilités sur un portique pour justement ne pas aller jusqu'au chavirage complet

13 juin 2010

Cet esquif...
ne mesure que 5,45m de long pour 750kg. Un peu juste pour mon yote!

12 juin 2010

Je trouve tout de même extraordinaire que....
alors que de gens et d'organisations spécialisés sur les questions du sauvetage en mer ont étudié toutes les possibilités pour dégager les meilleures options, ont étudié des matériels, testé des prototypes et mis en place tout un système international de sauvetage en mer, certains continuent à tenter d'imaginer des dispositifs qui ne s'inscrivent pas dans ce système et envisagent de se livrer à des essais hasardeux, voire dangereux.

Les radeaux de survie sont maintenant adoptés par toutes les marines du monde.
En côtière, si on est obligé d'envoyer un Mayday en VHF "ancienne" ou par la voie de l'ASN ou plus simplement les fusées rouges si on n'a pas de VHF, on a le maximum de chances d'être récupéré dans les quelques heures qui suivent.

Au large, les mêmes dispositifs sont utilement complétés par une balise de détresse qui met en branle tout le système de secours dans les deux heures, ce qui donne tout de même plus de chances de s'en sortir que de confier sa vie à une esquif bricolé au nom de principes purement théoriques.
Il n'est vraiment pas nécessaire d'ajouter un risque au risque, mais on trouvera toujours des candidats au suicide.

Quant à la déclaration de principe tonitruée "je veux m'en sortir tout seul sans rien devoir à personne", je me demande si elle tiendrait encore en cas de situation extrême sur cet esquif bricolé au milieu de nulle part, personne n'étant informé de cette situation désespérée!

12 juin 2010

En partie en accord
Mais pas intégralement ...

Il faut sortir du franco français (même si c'est forcément la situation majoritaire sur ce forum).

Il faut des textes règlementaires concernant la sécurité sinon beaucoup de gens feraient n importe quoi ...

Mais car il y a toujours des mais :

il y a aussi des pays étrangers ou le radeau n'est pas une obligation ... belge par ex ...

Celui qui a essayé de gonfler son radeau pas encore périmé, pourtant révisé, sans réussite aura envie de se rassurer avec une autre solution en parallèle ...

Encore un autre ex :
Un bateau prévu pour 8 à 10 personnes en A va souvent s'équiper d'un radeau 8/10 personnes ....
Mais comment va réagir ce radeau le jour ou utilisé par 1 ou 2 personne seulement ?

12 juin 2010

sans esprit de Paul et Mike
es-tu certain que :
"...Quant au radeau conçu pour 8 et partagé à deux, que du "bonheur"...". J'ai le souvenir lointain d'un récit où 1 solitaire s'était retrouvé dans un radeau 6 places par grand mauvais temps. Le radeau passait son temps à se retourner au sommet des vagues, explication : pas assez lesté, trop léger ...
Bon, ceci dit il était revenu vivant pour le raconter ... ;-)

12 juin 2010

Bon alors quelques précisions
Puisqu'elles semblent nécessaires ...

Je suis en train d'acheter un catamaran pavillon belge, que je vais re-franciser. Par "choix patriotique", soucis de sécurité et envie de tranquillité relative (contrôle).
Le catamaran est insubmersible, pourtant j'aurais un radeau à bord ...

Je n'ai donc rien contre les radeaux de survie en général. Mais :

1) Je pense à ceux qui n'ont pas l'obligation règlementaire de s'équiper ... Et donc ne suit pas fermé à d'autres "solutions" ...
Qui au final n'en sont pas forcément .... raison pour laquelle j'ai mentionné de ne pas oublier de tester le retournement sur l'annexe ....
Mon attitude consiste à ne jamais "foncer dedans" mais par question, suggestion, amener une compréhension ...

2) Mon cas un peu particulier : le catamaran.
Je compte bien essayer de penser à rendre mon annexe compatible avec une idée de survie active.
Mais pas à la place du radeau, mais en même temps ... Si j'évacue le bateau c'est qu'il coule ... donc autant essayer de sauver l'annexe, de gagner un peu de surface flottante.
si cette annexe peut me permettre de me déplacer un peu pour me rapprocher d'une cote, pourquoi pas ...

Gonfler des survie : beaucoup non bien sur ...
Mais même s'il ne s'agit que de 1% je n'ai pas envie d'être celui-là ... Ou celui dont la survie se dégonfle au bout de 4h ... dans ces cas, si mon annexe est amarrée au radeau je serais bien content ...
Survie active retournée : c'est bien pour ça que je me suis empressé de soulever ce point précis ...

Survie de 8 seul qui fait tambour de machine à laver, celui qui est revenu et a raconté : heureusement qu'il ne s'est pas totalement épuisé à force de passer son temps à remettre sa survie à l'endroit ....

Enfin et pour essayer de préciser un état d'esprit ...

Je n'ai rien contre la sécurité bien au contraire ...

Par contre certaines règles semblent pas forcément intelligente et lorsque cela concerne justement la sécurité justement j'essaye de les compenser dans la mesure du possible ...

Quid de la bouée couronne obligatoire à bord sans ancre flottante que l'hlm ne pourra jamais atteindre ou rattraper à la nage même par du F2 ?

Quid des gilet/harnais qui se crochent sur l'avant et vont noyé l'hlm dés 2n de vitesse ?

Quid des situations ou le "marin" veux s'équiper de matériel meilleurs et plus efficace que ceux minimaux indiqué dans les textes et qui va prendre une prune ...

Je n'ai rien contre la sécurité bien au contraire.
Dans ce sens, penser à réaliser une survie dynamique oblige justement à se confronter à la difficulté de penser à tout et permet d'augmenter sa sécurité ....

Je n'ai rien contre les règlements en général, mais souvent des points sont largement discutables ...
Et les discuter permet souvent de les faire avancer.

13 juin 2010

Tu es de mauvaise foi ... difficile d'avancer alors ne dis rien
:-(

12 juin 2010

Ce n'est pas la réglementation qui tue...
... c'est la bêtise. Quand on lit que les préoccupations de certains sont uniquement d'ordre réglementaire, on peut s'interroger sur leur compréhension de matériel conçu pour les marines du monde entier et malheureusement amélioré par des expériences douloureuses. Et oui, la sécurité a un prix.
Tu connais beaucoup de gens qui ont essayé de gonfler sans succès un radeau bien entretenu? Moi pas. En revanche, des survies soient-disant actives retournées, j'en ai vu deux en vingt-sept ans (dans les 2 dernières années). C'est du factuel.
Quant au radeau conçu pour 8 et partagé à deux, que du "bonheur". Mais il faut avoir fait un stage survie pour toucher cela du doigt.

13 juin 2010

pardon c'était pour piep !
:-p

12 juin 2010

Merci Ecumeur
Nous sommes sur la même longueur d'onde. Je finissais par désespérer d'un peu de bon sens sur ce genre de fil. J'ai beau faire état d'une expérience dans la recherche et le sauvetage, je ne vois que des "optimistes" tout crin persuadés qu'une semi-rigide, voire rigide est facile à mettre en oeuvre par toutes conditions.
Certains se voient quitter un bateau de 1ère catégorie pour un esquif en 6ème (je parle anciennes catégories pour marquer le coup) en espérant rejoindre une côte accueillante ou faire route vers des secours.
Tu remarqueras tout de même que la première des interrogations du gars pas trop idiot consiste à pouvoir transformer sa survie "active" en bon vieux radeau, des fois que cela merde. Ben, reste plus qu'à mettre un radeau classe V dans leur survie "active". Juste au cas...

12 juin 2010

C'est une bonne idée
que de tenter de réaliser ta propre survie dynamique.

A mon avis la tente est indispensable et elle a intérêt de très bien tenir. Il suffit de s'imaginer devoir embarquer par tempête sur une embarcation de type annexe pour comprendre tout l'intérêt de cette tente.

l'ancre flottante est aussi indispensable car l'embarcation, si petite soit elle, peut rencontrer les même difficultés qu'un voilier.

Observe de près les survies statiques. Il y a là quelques astuces qu'il serait bon de recopier.

Je ne chercherais pas à te freiner, excepté en te rappelant le temps nécessaire à la réalisation d'une telle modification qu'il ne faut pas prendre à la légère.

j'ai traversé l'atlantique avec une annexe en guise de survie.
Je n'ose imaginer ce que je serais devenu si j'avais du m'en servir.
De toute façon, loin de tout et sans moyen de communication, je n'aurais plus eu qu'à m'en remettre à la chance…

12 juin 2010

Je crois que ce sont les Glénans
qui avaient mis au point une survie dynamique.
Cela remonte à un paquet d'années.
C'était assez concluant.

C'est donc réalisable et viable à condition de réellement modifier l'annexe qui servira de matériel de base.
Il y a là aussi une recherche personnel très motivante, captivante.

A ce niveau, c'est presque un choix "éthique".
Qui ne recueillera pas l'approbation général…

12 juin 2010

pour écumeur
Bonjour à toi

Là, sur ton post tu te trompe, et dans tous les cas je ne suis pas de ton avis.
En effet, les survies actuelles sont correctes pour y attendre les secours quelques jours......puis elles se dégradent petit à petit.
Statistiquement, il commence à y avoir des morts parmi les naufragés à partir du Quatrième jour........par désespoir et donc infection généralisée due à la baisse des défenses de l'organisme.

Une survie dynamique permet de garder espoir, par le fait que tu peux naviguer vers les secours ou vers un endroit ou il pourrait pleuvoir, si tu n'as pas d'eau. Et puis si il n'y pas de secours c'est la seule solution....

Dans notre cas, puisque nous allons dans le pacifique ou il n'y a pas de secours rapides à attendre, nous savons installer un système antidérive et une grand voile sur notre annexe; On peut remonter le vent à deux kts.
avec mes amitiés

Olivier pour fleur de lys

13 juin 2010

Ah ben Fleur de Lys
Si tu me permets, j'ai coordonné des recherches pendant 2 ans au MRCC de Papeete, et une des règles de base pour avoir une chance d'être secouru est de rester localisable par satellite (1 passage toutes les 2 heures, le premier ne permettant pas de lever le doute entre 2 positions distances de plusieurs milliers de milles). Au deuxième ou au troisième, si la balise est ok (antenne non couchée dans l'eau par exemple), on connait la position avec une approximation de quelques milles, qu'il va de toutes façons falloir relativiser par l'incertitude due au temps de ralliement :
- d'un avion qui repositionnera et larguera encore une de ces foutues chaîne SAR (radeau 20 places) ne serait-ce que pour remonter le moral, filer de l'eau et assurer une protection supplémentaire + VHF),
- ou un cargo.
Soyez radarisable et ayez une VHF pour le guidage terminal, surtout de nuit.
Pour vous retrouver, on estime la dérive en se fiant aux GRIB et autres éléments météofrance ou US puis en entrant dans des abaques des dérives de types voilier, bateau moteur, canot voire homme à la mer (quand c'est le signalement fourni par un témoin). Si votre balise fonctionne bien, on peut aussi comparer les positions successives. Quand elles ne pètent plus, on considère qu'elle est partie par le fond avec le bateau. Début des spéculations. Avec une 406 on ne connait que le numéro MMSI, donc l'identité du voilier. La zone de recherche peut englober une recherche canot et une recherche voilier. C'est donc largement plus difficile que sur une mer sillonnée par des cargos, avec la plus-value des VHF ASN.
La survie active, dans tout cela, ne devrait dans le meilleur des cas, que permettre de couper la route d'un cargo que l'on aurait à la vue. Et encore... Donc au ralliement des secours si vous avez tout mis de votre côté pour qu'on vous retrouve.
Salutations

12 juin 2010

Pour l'annexe, et en toute première réflexion
j'aurais tendance à préférer une annexe simple à fond plat.
A la manière des survies.

Si les survie actuelles se retournent difficilement c'est que le centre de gravité est situé très bas.

Une annexe à fond rigide relèverait ce centre.

Où je vois un problème, c'est dans la cohabitation de deux usages très différents, si cette annexe sert aussi………d'annexe !

12 juin 2010

Pour infos
Notre annexe est à fond plat.....une simple plastimo 4 personnes.

Le système de voile s'installe à la place du moteur, sans la voile ca ressemble à un régulateur d'allure et c'est aussi costaud.

Je l'ai reçu en cadeau de départ d'un ami qui importait ce kit qui permet de transformer une annexe en voilier dans les années 80.

Il faut moins de 5 minutes pour rassembler le matos et le monter.

A l'époque ca coutait 15 000 Francs français..........vous imaginez qu'ils n'ont pas du en vendre beaucoup.
C'est suédois.

13 juin 2010

Le choix de la survie dynamique
serait le choix de l'autonomie.

En effet, Piep, la survie statique associée à une balise devient un choix pertinent.

On peut décider d'une autre manière d'envisager de sauver sa peau.
C'est un choix audacieux et très marqué.
Celui là a intérêt d'être bien réfléchi avant d'être pris…

13 juin 201016 juin 2020

Merci à tous sauf ...
... à l'adresse de piep et écumeur, les joyeux donneurs de leçons franchouillards, de quoi vous vous mêlez ? Très clairement, je vous em... et ce pour deux raisons :
- quelle est cette optimisme béat qui fait qu'on a même plus le droit d'envisager "ceinture et bretelles" ? J'ai une survie classique, je veux compléter d'une survie dynamique et faite pas chier.
- vos commentaires agressifs n'ont rien à faire dans ce fil qui ne discute pas de l'opportunité d'une survie dynamique (il y a plein de fils pour ça) mais des moyens de la mettre en oeuvre. Merci de vous mêler de vos oignons. Si on a rien à dire par rapport au sujet, on s'écrase.

Effectivement, la question du fond est également intéressant. Finalement, le bon compromis serait peut-être un fond gonflable. Pour le coup de savoir retourner son annexe d'un seul bras, je trouve ça un peu ridicule : c'est sûr, je peux aussi essayer de la retourner avec une fracture du crâne, une jambe en moins, un espar planté dans le ventre et la cervelle de ma copine dans la poche ... un peu de sérieux et de réalisme ne nuiraient pas ! D'ailleurs, en cas de mer démonté et d'accident grave lié au naufrage, le problème est exactement le même avec une survie traditionnelle. Il y en a qui devraient arrêter de naviguer ... c'est plus sûr !

J'ai reçu un petit schéma d'un projet lié à l'usage d'une cerf-volant de 1,5 ou 2,2m2. Installer un safran ne me semble pas trop compliqué (c'est un bricolage sur le tableau arrière et un bout de cp), par contre les dérives, c'est plus complexe. Perso, je me contenterai d'un petit safran amovible pour suivre le vent et vaguement au travers.

Je précise ma démarche : puisque mon canot est toujours à poste et que je dois le changer, je souhaite le rendre maniable et utilisable dans le cadre d'une survie c'est à dire dans le cas de figure où il est possible, souhaitable, voire nécessaire, de joindre une côte par ses propres moyens (incendie pas très loin des côtes par temps maniable, survie qui ne percute pas où se dégonfle, configuration géographique particulière, crise mondiale que sais-je encore ... ceinture et bretelle disais-je !). Je ne recherche pas la survie idéale mais un système fiable permettant de me diriger à peu près (ne pas rater une île), boire, manger, pêcher ...

Au plaisir de vous lire,
Olivier

13 juin 2010

je suis ce sujet avec grand intéret
je pense qu'effectivement le fait de réaliser une survie active en complément de la survie traditionnelle ne peut que rassurer et peut être d'un grand secours .
Si par la suite il pouvait y avoir sur ce fil photos ou schéma ,je pense que cela pourrait être super.
:-)

13 juin 2010

Je ne co:mprends pas cette agressivité!
Dont je n'ai certainement pas fait preuve, pas plus que Piep qui nous donne un avis fort intéressant sur le point de vue MRCC par rapport à ce type de question. Il n'est tout de même pas inutile et inintéressant de savoir comment procèdent les organisations chargées du sauvetage en mer, ce qui montre à l'évidence (tout au moins la mienne!) qu'un radeau de survie et une balise de détresse (plus quelques accessoires of course) représentent le meilleur moyen, d'être récupéré rapidement!

J'ai particulièrement apprécié quelques grossièretés et appréciations diverses que je laisse à l'appréciation de nos amis d'H&O!

Si notre ami Tago veut, à lui seul, révolutionner la survie en mer, libre à lui, même si c'est uniquement en complément d'une survie. Toutefois, ces bricolages de génie d'une annexe utilisée habituellement comme telle risquent d'être totalement dégradés le jour où l'aspect "sauvetage" devrait prendre le dessus, mais ce n'est qu'un modeste avis personnel de "donneur de leçons" et chacun se suicide comme il veut... pardon, navigue...

13 juin 2010

Ben tu vois finalement, si tu lis Tago
tu t'aperçois qu'il veut le choix entre un radeau de survie classique et une annexe au cas où le temps est maniable et qu'il est en vue ou pas loin des côtes. J'aurais tendance à dire que j'ai déjà cela à bord et que du coup, je ne vois pas l'intérêt de mettre une capote, des voiles ou un cerf-volant, des dérives,... sur une annexe. Mais sans vouloir donner de leçon, je renonce pour ma part à ce barnum que je sens mal. On n'en voit pas beaucoup par ici des survies actives mais peut-être ont-elles servies en route, malheureusement.
Il faut dire que question autonomie, c'est pas gagné. Durée de vie du cerf-volant et du bonhomme au bout? Well, comme disait l'autre, ceinture, bretelles, nez rouge. C'est plus un pied de pilote, c'est des chaussures de clown ;-)

13 juin 2010

Ce n'est pas ton fil
il ne t'appartient pas. J'ai certainement émis autant de critiques constructives sur les survies actives que tu as balancé de piques agressives quand on remet en question tes projets. Je ne le fais pas pour toi mais pour ceux que cela peut intéresser. Certains contre-argumentent en mettant en valeur l'esprit franchouillard ou en montrant des sites anglosaxons. La discussion est "open" pourvu qu'elle reste courtoise.
PS : Maman est morte.

13 juin 2010

Tago,
Quand on pose une question sur un forum on s'expose à des avis variés dont certains contraire à ses propres idées sinon ce n'est pas la peine de soumettre un sujet.

13 juin 2010

Retourner
AMHA, retourner une survie et une annexe, ça n'a rien à voir : retourner une survie est facile car il y des bouts/sangles pour et l'arceau du toit gonflé la maintient à 120° de gite environ, de sorte qu'il est facile de la retourner en grimpant dessous (bon, je ne l'ai fait, plusieurs fois, que dans des stages de survie par temps maniable).
Retourner un canot genre annexe pneumatique à l'envers me semble quasi-mission impossible, vue la stabilité du machin.
Il y a d'ailleurs des survies autoredressables du seul fait du poids de la bouteille (j'ai quelques réserves sur le fardage important supplémentaire), je n'ai jamais vu d'annexe pneumatique autoredressable....

13 juin 2010

attention
"J'ai reçu un petit schéma d'un projet lié à l'usage d'une cerf-volant de 1,5 ou 2,2m2. Installer un safran ne me semble pas trop compliqué (c'est un bricolage sur le tableau arrière et un bout de cp), par contre les dérives, c'est plus complexe. Perso, je me contenterai d'un petit safran amovible pour suivre le vent et vaguement au travers."

Attention sans plan anti-dérive tu ne pourra pas "diriger", avec un safran tu pourra orienter la marche plus ou moins en crabe, mais pas diriger l'embarcation ...

Sur un dériveur on relève la dérive quasi uniquement au vent arrière (en terme de direction). dans tous les autres cas il y a forcément un peu voir beaucoup de dérive sortie ...

Donc sans plan anti-dérive ta direction globale sera toujours vent arrière (poussé par le vent), le safran te permettant uniquement de mettre le bateau dans l'axe que tu veux mais toujours dans la direction de déplacement du vent.

13 juin 2010

Surtout
Et plus important que tout autre chose ...

Prend le temps de tester ton embarcation dans différentes situation avec la surveillance et l'aide de copain pouvant te récupérer ...

Car il serait dommage de passer pas mal de temps en étude pour au final après avoir embarqué dedans se rendre compte d'énorme erreur que l'on aurais faites :(

13 juin 2010

Boùhhh le vilain..
qui n'accepte pas d'être contrarié dans ses certitudes !

En tout cas, AMHA, ni écumeur ni piep n'ont fait montre d'une quelconque agressivité, eux ! Et leurs points de vue ont été justement argumentés.

Et dire que même pour un pareil énergumène, nous quitterons femmes et enfants pour tenter de le secourir quel que soit le temps où le lieu. C'est à vomir.

Philippe

13 juin 2010

Rappel :
Lorsque que l'on on pose une question sur un forum on s'expose à des avis variés dont certains contraire à ses propres idées sinon ce n'est pas la peine de soumettre un sujet.

Il est donc inutile d'être agressif et vulgaire envers les autres intervenants, ceci n'amenant rien de constructif au débat !

A relire attentivement wr1.hisse-et-oh.com[...]/charte avant de cliquer sur envoi.

L'équipage

13 juin 2010

Ne pas oublier Tago
que les collages sont possibles et pas si difficile que cela.

c'est bien ainsi que sont réalisé les annexes et survie.
Ainsi, tu pourrais très bien collé un petit boudin qui puisse servir de support de tente.
cela concerne aussi toute la fixation sur les boudins.

j'en parle alors que tu es sans doute déjà conscient de cette possibilité mais je crois que ce genre de travaux fait peur alors qu'ils sont à la portée d'un bon manuel.

13 juin 2010

Ce qui m'a le plus frappé
lors de mon séjour aux US, c'est l'état d'esprit de ses habitants vis à vis des projets en tout genre.

La première chose qu'il vous disent une fois celui-ci énoncé, c'est
GREAT !

Ce n'est guère l'ambiance française du moment…


Ton projet Tago est vachement intéressant.
De ceux que j'aurais aimé réaliser mais d'autre priorités passent largement devant.

Il faudrait pouvoir retrouver des articles anciens ou des responsables de projet tout aussi ancien, pour bénéficier de l'expérience vécue.

13 juin 2010

Donc,
l'adjonction d'un boudin gonflable pour la tente et pour le retournement semble indispensable…

13 juin 2010

Pour les dérives
je verrais plutôt un système de puits fixe collé latéralement au boudins dans lesquelles viendraient coullisser des dérives sabres.

Coller un puit contre un boudin est possible. Grâce aux colles bicomposantes et les tissus utilisés habituellement.

13 juin 2010

amha le top annexe/survie
bonjour a tous.
A mon avis, le mouton a cinq pattes...
www.portlandpudgy.com[...]ex.html
solide, insubmersible, efficace a la rame, moteur, voile, tractable, un peu lourd et assez cher mais pour l'avoir teste, c'est genial...
cordialement a tous. Al.

13 juin 2010

Ca doit couter un brin
ce genre d'annexe.

Ca a l'air en effet super bien conçu.

13 juin 2010

Pudgy
Produit intéressant, mais si vous regardez bien, il y a deux pb, déjà évoqués sur le forum :
- + cher qu'une bonne annexe + une bonne survie
- qui veut d'une annexe de 250 kg pour la remonter sur la plage et de 4 000 Roros pour se la faire piquer ?

13 juin 2010

2800 euro environ livre en europe..
mat, bome, voile, rames,tente, compartiments etanches, tout est stocke entre les deux peaux. jusqu'a 4/5 personnes en annexe. homologation par les us coast guards... voir les videos de leur site... impressionnant.

13 juin 2010

2800 Euros
HT, sans kit voile, couverture de protection...
Le prix de 4 000 Euros que j'ai indiqué correspond à une demande de prix que j'avais faite par curiosité à l'époque où l'euro valait 1.4 USD, donc compter 5 000 actuellement pour un esquif non homologué.

13 juin 2010

Oui effectivement
Le coût en configuration "survie" est cher. Bien plus qu'une annexe "haut de gamme" (cf. ma remarque quelques post plus bas). Mais s'il s'agit d'une véritable survie rigide alors l'investissement s'amortit assez vite.
Comme vous, sur Youtube je n'ai vu que des tests en piscine. Ce serait intéressant de tester ce genre d'engin sur un spot de surf, un jour pas trop carton.

13 juin 2010

Dérive a
Dans notre cas, la dérive est à l'arrière aisi que le gouvernail.....

Je vais vous mettre des photos.

O

13 juin 2010

HEU PHIL972
Je n'accepte pas ce genre de remarques, ca met la mauvaise ambiance. Je pense que le coup de gueule de l'auteur du fil est justifié mais pas, par contre, le vocabulaire employé.

Il a une idée et demande des renseignements, je comprends que certaines réponses l'aient énervé.

Et puisque vous avez abordé le sujet, je suis de ceux qui n'attendent pas que l'on viennent à mon secours lorsque j'ai un pépin.
Et si vraiment j'ai besoin de secours extérieurs j'y ferai appel sans complexe en rapellant qu'ils sont payés pour ce travail qui n'est rien d'autre qu'un boulot comme un autre.....ni moins ni plus. ( bon vous allez me dire que la snsm travaille gratuitement..........ce n'est pas eux qui viendront m'aider donc je m'en fiche).
Ils sont très loin d'être les seuls à risquer (parfois) leurs vies pour gagner leur pain.

O

14 juin 2010

Ben oui,
On te doit assistance, même après t'avoir lu.

Et le prix à payer, on s'en fout (les finances publiques de moins en moins car certains cas sont étudiés sous l'aspect juridique de la mise en danger de la vie d'autrui. L'avenir nous réserve quelques surprises dans le domaine).
Pour ma part, et c'est largement plus gratifiant que tes commentaires, je n'ai eu que d'infinis remerciements des marins ou de leur famille pour une "deuxième naissance". Et des remerciements quand les recherches non pas abouties, cela arrive aussi et ça fout les boules.
Si vous trouvez ce fil agressif, parce que des vérités ne sont pas bonnes à entendre ou parce qu'il y a une pointe d'humour face à tant de candeur désarmante, ou parce qu'il y a un gouffre culturel qu'il n'est pas question de blâmer mais de constater, comment vivrez vous la réalité d'éléments autrement plus agressifs?
En mer, son pire ennemi, c'est soi-même.

13 juin 2010

Je me permets d'être un chouya sceptique
quant à ce genre annexe rigide.

Les essais (en vidéo ) dans un bassin au calme plat ne peuvent se comparer à une situation du style, force 9 creux de 6m, où la moindre vague déferlante vous envoie balader comme un crèpe.
Si cette annexe se redresse facilement, elle chavire un peut trop facilement aussi, à mon goût, et malgré le coté très rassurant des réserves de flottaison.

C'est pour cela que j'aurais plus confiance en une annexe à fond le plus plat possible, et affublé d'un boudin/portique qui la rendrait instable à l'envers.

C'est un scepticisme qui ne demande qu'à être contrebalancé…

13 juin 2010

Réserves de quoi !
Réserves de flottabilité !

13 juin 2010

C'est toujours le problème ...
... lorsqu'on commence à creuser une petite piste, elle se complexifie très vite.

Je trouve la survie-annexe Portland Pudgy assez remarquable. Toute proportion gardée, le coût n'est pas si élevé : c'est le prix d'une caribe, d'une ab, bref d'une annexe haut-de-gamme. L'utilisation n'est sans doute pas la même, pas de planning ... tout est question de choix.

Pour le poids, 128lbs donnerait environ 58kg. Encore une fois, c'est le poids d'un gros semi-rigide. Rien de rédhibitoire avec de sérieux bossoirs et une plateforme arrière.

Vraiment intéressant.

Concernant mon idée initiale, en lisant vos posts, je me disais qu'il fallait sans aucun doute expérimenter : voir comment évolue une annexe tractée par un cerf-volant (avec le moteur embarqué et une bonne paire de rames :-D ). Essayer la manœuvrabilité avec un simple aviron de godille, bricoler un safran. Faire des tests de redressements manuel sur le principe dériveur et waterstart en funboard. A vrai dire, je n'envisageais pas une annexe qui puisse remonter au vent mais simplement filer vent arrière aux alentours de 2/3 nds. Mais pourquoi pas ... Etc.

J'entend toujours ceux qui hurlent à l'hérésie. Les américains seraient donc des attardés mentaux, assistés, inconscients, suicidaires ... L'expérience d'Alain Bombard n'a aucun intérêt ...

Toujours concernant Bombard, ne s'est-il pas laissé dériver sur un zodiac pneumatique ? Il a eu droit aux grosses mers ... Une des conclusions essentielles de son expérience est que le désespoir tue très rapidement. Avoir une voile, un cerf-volant ou autre, permet d'avancer, c'est à dire de lutter contre le désespoir.

Je trouve dommage que certains sujets soient si sensibles sur heo, c'est comme pour les ancres ... Si nous ne pouvons plus aborder les thèmes essentiels, librement et sans se faire traiter d'inconscient ou de parasite, que reste t-il ...

Cordialement,
Olivier

13 juin 2010

Bombard, qui est fort discuté dans les écoles mar mar
a eu le mérite de faire avancer les choses et remettre d'actualité des procédures de survie qui servaient quotidiennement pendant la 2nde guerre mondiale.
Il est très décrié quant aux conditions de son expérience, à savoir, ce mettre en survie avec une porte de sortie.
Il est vrai que la panique tue en quelques secondes (le désespoir c'est bien plus tard),
le froid en quelques minutes,
la soif en quelques heures, et la faim en quelques jours.
Ce qui doit être désespérant, ce sont les mauvais choix, le doute. On en reparle , si tu le veux, après tes essais.

14 juin 2010

Exact
En fait, ce n'est pas tant la porte de sortie qui faisait débat, c'était le fait d'être psychologiquement armé et volontaire pour une expérience qui restait sujet à critiques, sachant qu'un naufragé est de toutes façons dans de bien moins bonnes dispositions. Au mieux, il vient de perdre son bateau et se retrouve à éponger le m2 qui le maintient hors de l'eau. Côté rénal, je crois qu'il a même essayé de boire de l'urine, ce qui n'est qu'un ultime recours avant la mort.
La grosse leçon (oups) à tirer de ce genre d'expérience, c'est qu'il faut mettre le paquet pour se faire repérer et secourir dans les plus brefs délais. Après, la dérive sur l'océan pendant des semaines, cela tient du miracle. Tout le monde n'est pas polynésien : lire l'excellent récit de TAVAE.
www.oheditions.com[...]pip.php

13 juin 2010

Voilà au moins un post correct ...
... et qui fais avancer le sujet sans traiter les autres d'idiots, d'inconscients ou de clowns. Et il est vrai que Bombard est très décrié. Il est vrai aussi que les exemples de radeaux de survie qui ne se gonflent pas ou se dégonflent sont assez courant.
Si j'en crois les fils sur heo, il suffirait d'acheter une survie tous les 3/4 ans pour limiter ce risque qui tient pour beaucoup aux procédures de révisions ... sacré budget tout de même.
Sur un gros bateau, ce n'est pas nécessairement un problème, il y a d'autres qui vont percuter et on se tassera dessus. Mais sur un petit voilier, si tu es dans le pourcentage des malheureux, tu fais quoi ? Tu nages au dessus de l'épave en attendant les secours ? Non, tu montes dans ton annexe parce que c'est mieux que rien.

13 juin 2010

Bombard discuté.
D'accord avec toi Piep sur ton commentaire, sauf que je n'ai pas l'impression que Bombard s'était "mis en survie avec une porte de sortie".
Si je me souviens bien, après son départ "Atlantique", seul, la seule porte de sortie était d'arriver vivant de l'autre côté même s'il se dit qu'un tonneau mis à l'eau de ce côté arrive nécessairement de l'autre.
Ce sont toujours les hérétiques (y compris dans le domaine scientifique, voir la tectonique des plaques) qui font avancer le monde et son expérience fut décriée car contraire à tous les dogmes en vigueur à cette époque, sauf dans le domaine militaire où on utilisait déjà les engins pneumatiques pour le sauvetage, notamment des pilotes de la RAF et autres forces aériennes. Cela, c'était avant son départ.
Ensuite, des rumeurs ont couru sur le fait qu'il aurait triché et se serait alimenté ou fait alimenter en route par des cargos. Certains prétendaient même qu'il avait été embarqué et qu'il avait terminé la traversée confortablement à bord d'un cargo! Il a tout de même payé cette expérience de graves ennuis de santé, notamment sue le pla,n rénal si je me souviens bien.
Ce qui lui causa le plus de tord fut l'expérience malheureuse d'Etel, faite dans des conditions plus que limites qui conduisirent à la catastrophe, sans que cela remette en cause fondamentalement les conclusions de sa traversée.

Nous lui devons tout de même la conception des moyens de sauvetage modernes, adoptés dans toutes les marines du monde et à ce titre mérite la gratitude de tous ceux qui vont sur l'eau, auxquels ce bon vieil Anarchasis rend hommage.

Tout cela nous éloigne quelque peu (encore que je n'en sois pas certain!) du post de départ.

13 juin 2010

Relisez Bombard...
Sans prendre parti dans ce débat, le facteur psychologique est essentiel. Dans une survie "active", c'est aussi et surtout l'équipage de la survie qui est actif et occupé à toutes sortes de choses. Il prend une part active dans son sauvetage et a un peu moins l'impression d'être le jouet impuissant des éléments et de la situation ce qui est catastrophique pour le moral.
Celà, comme dit Tago a été souligné par Bombard, une référence tout de même en la matière, et par d'autres.
Et celà peut tout changer.

13 juin 2010

Absolument,
C'est pourquoi je reviens à mon post initial, avoir une annexe prête à affronter une situation de survie : le matériel de survie que l'on a soit même vérifié, ce matériel comprenant un moyen de propulsion comme un petit cerf-volant. Effectivement, je ne conçois son utilisation que par temps maniable afin d'éviter la casse et la fatigue. Effectivement, je ne tiens pas à me lancer dans de profondes modifications (dérives etc.) mais à parvenir à me diriger vent arrière, si nécessité.

Je ne comprends toujours pas pourquoi le seul fait de prévoir cette option relève d'une imbécilité ou serait une hérésie ? si ma survie a un problème, si ma balise m'échappe avant l'envoi, si ma vhf "sonne" dans le vide, si, si, si ... pouvoir avancer avec son annexe me parait une option souhaitable. La sécurité, c'est prévoir le pire, non ?

14 juin 2010

Bon je sort un peu de ma réserve...
Beaucoup de monde à dit des choses interessantes sur plein de points.

Mais je pense qu'il faut distinguer deux types de navigation différentes :

à proximité (disons 200 Milles) des côtes de pays équipés, la survie passive grace à l'efficacité des MRCC et des moyens d'action modernes et puissants ne se discute guère (hors philosophie type Hamish...)

Mais il reste de part les vastes océans d'immenses zones où il est illusoire de s'imaginer que grace aux balises SARSAT/COSPAS un MRCC sera en mesure de détourner un navire pour porter assistance : il n'y en a pas à des centaines de Milles à la ronde.... donc dans ces régions là (le sud du Pacifique sud par exemple ) la seul possibilité est de se prendre en charge à fond ! Et contrairement aux navires de commerce, il y a des voiliers qui naviguent par là, des gens normaux qui ne se prennent pour des "expéditions" !

Et puis aussi relisez Marylin Beiley (certe depuis il y a les balises, 35 ans ont passé...) néamoins s'ils n'avaient pas eu la bonne idée de remorquer leur annexe rigide derrière le pneumatique ils n'auraient pas pu en réchapper lorsque celui-ci est parti en lambeaux.

Et puis aussi sir Ernest Shackelton qui à réussit à parcourir la distance entre l'Ile de L'Elephant et la Géorgie du Sud dans un CANOT OUVERT et il à pu ainsi prévenir les secours et ramener tout son équipage sans aucune perte. Ils sont entrés dans la légende et sir Ernest était un homme d'exception, mais son équipage : recruté par petites annonces dans des quotidiens Britaniques autant dire fait de bric et de broc, des gens communs comme nous par exemple et bien drivés ils ont tenus...

Même si cela ne concerne que très peu d'entre nous, il est encore des cas au 21ème siècle où à mon avis il ne faut pas attendre grand choses comme secours venant de l'extérieur

Voili voilou

;-)

13 juin 2010

Etre actif dans la survie...
... consiste à se maintenir au sec (hyper-important),
garder l'intégrité du radeau ou du canot,
se soigner, bouger un peu sans puiser dans les ressources,
pêcher.
Il faut faire simple et surtout accessible. Chaque petite victoire fait vivre. D'où l'intérêt d'objectifs simples. C'est une question de mental.
Un cerf-volant qui pète ou qui fatigue, le vent qui souffle dans la mauvaise direction, PATATRAS

14 juin 2010

ton approche reste confuse
Je pense que tu as des gens qui s'imaginent encore remplacer un radeau équipé et homologué par une survie active. Probablement, leur programme de navigation est-il côtier.
Le post est assez confus sur ce point et tu fais bien de rappeler que tu envisages l'emport des deux pour le hauturier. C'est raisonnable.
Ensuite, vois-tu, il y a la mise en situation. Tu peux imaginer différents cas de figures :
- incendie près des côtes,
- voie d'eau ou abordage d'un conteneur semi-immergé par beau temps,
- coup de chien et voilier désemparé,
et mixer le tout : mauvais temps, nuit, froid, désert liquide ou récifs dangereux.
Il te faudra faire un choix le moment venu.
Ma super annexe active ou mon radeau ?
A mon avis, le danger d'une survie active vient du mélange des genres. On lui demande la protection, la manœuvrabilité (toute relative), la survie au cas où. Il y a plusieurs pièges :
- son entretien et sa préparation. Sera t'elle tip top le jour j?
- sa mise en œuvre, à moins de la prévoir largable. Sur les cargos, on a pas trouvé mieux que la rampe au cul du château, cela pour dire que les bossoirs, c'est très souvent source d'emm..., toute proportion gardée évidemment.
Vous noterez au passage que les marins du commerces ont soit des bombards, soit des chaloupes automatiques pour s'écarter du lieu du naufrage (incendie, remous, nappe...) mais certainement pas pour faire route (sauf cas très particuliers). Si quelqu'un veut déposer un brevet pour chaloupe à kyte...
- sa manœuvrabilité. Au large, en admettant qu'elle puisse se mouvoir dans un sens favorable, sans épuiser les bras, on risque fort de diminuer les chances de ralliement des secours, puis de douter du bon choix. En vue de terre, on peut se poser la question d'une annexe classique et motorisée, sans oublier la nourrice, et pourquoi pas la voile de kyte.

Sur le papier, on peut tout faire et cumuler les qualités d'un radeau et d'un mini-voilier, ce qui remet en question l'utilité du radeau homologué.
C'est le piège.
Alors, au fond, quel est le cahier des charges? Que demandes tu exactement à ton annexe couteau suisse? Restes tu dans le domaine d'utilisation seul ou à plusieurs?
Si c'était facile, on en aurait partout.
Et, déjà évoqué, je conseille d'effectuer un stage survie afin de se poser de bonnes questions.

14 juin 2010

Confusion ( à la mémoire lorsqu'on a plus 20 ans ...)
Pas les Bailey, mais Dougal Roberston et sa famille, avec toutes mes excuses contrites. ;-)

13 juin 2010

Etre actif.
Tout ce que tu dis Piep est tout à fait pertinent et peut s'appliquer à la survie dynamique.

Il ne s'agit ici que de mettre au point en tenant compte de toutes ces contraintes.

14 juin 2010

Piep, tu fermes un peu trop les portes
je ne vois pas ce qui peut objectivement démontrer l'infaisabilité d'une survie dynamique si elle est pensée et réalisée très sérieusement.

A mon avis, c'est principalement l'aspect conservateur du milieu du nautisme qui a oblitéré cette possibilité.

14 juin 2010

Il n'est pas question de démontrer une infaisabilité
mais d'éviter de fausses bonnes idées, ou du moins d'en débattre. L'enjeu est de taille puisqu'il s'agit de survivre.
Bravo à tous les agitateurs d'idées mais mef quant aux résultats in situ, ils pardonnent rarement.
Je veux bien qu'on m'oppose des Shackelton ou d'autres aventuriers. Certaines expéditions maritimes valaient en leur temps la conquête spatiale d'aujourd'hui. Certains deviennent astronautes, d'autres construisent des fusées dans leur jardin. (C'est une image, je ne classe personne dans une ou l'autre des catégories, ni vous, ni moi).
C'est pourquoi, un peu de rationnel dans la démarche consisterait en premier lieu à définir le cahier des charges pour obtenir l'effet final recherché, et le confronter à l'environnement de la plaisance, un programme, voire un budget.

14 juin 2010

Aussi lire peut-être ça :
books.google.fr[...]/books

14 juin 2010

Eh bien dites donc
Il y en a qui parlent vraiment de ce qu'ils ne connaissent pas.

Peu importe la théorie......

Nous nous partons vraiment, et il se trouve que c'est très loin. Donc nous sommes dans le cas réel et non imaginaire.........

Donc, pour notre sécurité nous avons décidé d'embarquer une annexe transformable en voilier de secours.

C'est un cas concret contre lequel il n'y a RIEN à redire SAUF si l'un d'entre vous est déjà vraiment parti très loin ET qu'il en a eu l'expérience.
Tago parle de son choix qui lui est propre en fonction de ses projets, il n'y a RIEN à dire là dessus à moins de partir avec lui. Il est dans la vie réelle, les autres pas.

Tous les autres discours sont du pipo et totalement stériles.

PS : Les remarques désagréables d'un soi disant pro sont totalement déplacées.

14 juin 2010

Rien n'est jamais simple
Et rien n'est tout noir ou tout blanc ...

100 % en accord sur des "tons de réponses" utilisés qui manquent peut être de courtoisie, de délicatesse.
Certes la mer ne connait pas ses notions, mais l'être humain si ... et je pense qu'il vaut mieux quelqu'un qui vient poser des questions pour se confronter, à quelqu'un qui n'ose plus les poser et persiste dans une erreur sans s'en rendre compte.

"C'est un cas concret contre lequel il n'y a RIEN à redire SAUF si l'un d'entre vous est déjà vraiment parti très loin ET qu'il en a eu l'expérience. "

Ce qui est loin d'être le cas de tous ...
Statistiquement au niveau national le taux d'utilisation des voiliers est de 4 jours par an ...
L'initiateur du fil ne mentionne pas le "cadre" de l'utilisation de sa survie dynamique (départ lointain ou cotier).
D'autre part "partir loin" n'est pas synonyme de compétence et/ou de "capacité à gérer la sécurité", c'est certainement votre cas, mais pas forcément celui d'un autre ...

D'autre part, il me semble qu'il ne faut pas oublier 2 / 3 points ...

1) La sécurité "règlementaire" n'a pas vocation a assurer la meilleure sécurité en terme de performance pure, mais en terme de sécurité par rapport à une situation.
Ex : en voiture la ceinture est obligatoire. En rallye, en course, ou en cascade personne ne partirait avec une ceinture 3 points ... Mais monsieur tout le monde accepterait il le siège baquet et ses 3 ceintures contraignantes ?

Par rapport à des plaisanciers "lambda" qui appellent la snsm parce qu'ils ont oublié de faire le plein avant la sortie annuelle, je pense que le role d'un pro est de déconseiller les bricolages et de se tenir à la règlementation.

Maintenant à l'opposé chaque cas étant particulier par nature ... Quelqu'un qui envisage radeau + survie dynamique est pour moi à encourager ... Ne serais ce que pour l'aspect "éducatif" que cela comporte. La sécurité ne tient pas "que" dans un "outil" mais presque tout autant dans un état d'esprit ...
Bossoir ou pas je suis convaincu (peut être par erreur) que si on est à ne pas avoir le temps de larguer radeau et annexe la survie va être compromise si un peu loin des cotes ...
Quand on en est à envisager une survie dynamique, il me semble qu'on a préparer un container étanche avec tout le matos de sécu/survie, qu'on a en permanence un couteau sur soit (pour couper au besoin les bout des bossoirs ..).

2) Il ne faut pas oublier les aspect psy ...
Certains vont trouver rassurant d'être dans le radeau, là ou d'autres vont devenir fou à ne rien faire ... Alors si radeau + annexe, pourquoi ne pas leur laisser l'annexe pour s'occuper et avoir l'impression d'être actif, mais dans le fond surtout à penser à autre chose ...
Certes s'éloigner du lieu du naufrage n'est pas forcément l'idéal ... mis à voir les difficulté à estimer une position en fonction des dérives possibles, dés que le temps à un peu tourné, la différence doit être faible ... Et il reste encore la possibilité d'une balise individuelle pour diriger les secours lors de leur "approche".

3) Si il faut assumer les réponses possible lorsque l'on pose une question, il serait peut être bon que ces mêmes réponses ne s'écartent pas trop du "cadre initial" et reste empreintes de courtoisie et de respect. Dans ce fil comme dans celui sur le raz blanchard j'y ai lu des réponses qui me dérangent dans leur forme. Il y a assez de guerre et de conflit sur terre pour ne pas en créer sur un forum de passionnés ;)

"Tago parle de son choix qui lui est propre en fonction de ses projets, il n'y a RIEN à dire là dessus à moins de partir avec lui. Il est dans la vie réelle, les autres pas. "

Je ne l'ai pas découragé dans l'idée de réaliser une survie dynamique, mais en mentionnant le retournement de l'embarcation, et le problème du plan anti dérive pour pouvoir diriger, "revient" un peu au même ... Cela montre des difficultés qu'il décidera de surmonter ou pas ...

Là ou je pense qu'on a rien à dire est dans le domaine des jugements "moraux", d'individus etc ...

Par contre qu'un pro souligne la difficulté à concevoir un engin bien pensé et plus efficace que ceux exigés règlementairement me semble normal et souhaitable ...

Désolé pour cette très longue réponse, mais devant la rapidité à dégainer ces derniers jours, je préfère être "détaillé" et ne pas servir de cible :D

14 juin 2010

Il s'agit simplement d'être constructif
et non pratiquer le destructif.
En gros, éviter le discours trop castrateur.

Qu'est ce qui passe en ce moment sur ce forum où ça casse à tout va dés qu'une initiative personnelle s'expose ?

Que je sache, Tago n'essaie pas de commercialiser une survie, mais tente de réaliser SA propre survie.

C'est son bon droit et je trouve incroyable que puisse le ranger dans le rayon des individus à coté de la plaque, ce qui est clairement dit de manière implicite.

14 juin 2010

Il faut
peut etre rappeller aux "professionels du sauvetage" que pour les marins professionels les radeaux pneumatiques ne sont qu'une part de la drome et que prioritairement les bateaux de commerces ont des baleinieres, des "rescue boat" en un mot des survies dynamiques ...et qu'au moment de quitter le navire (à mises en oeuvre egales)tous privilegerons la baleiniere,d'ailleur maintenant souvent à poste sur sa glissiere à l'arriere de nos fiers navires.
Rester immobile prés d'un navire qui coule ou qui est en feu n'est pas l'endroit le plus confortable...

15 juin 2010

Rappel inutile si tu apprends à lire
puisque tu as écrit la même chose!

Bon désolé d'avoir étalé ma science, avoir parlé de cahier des charges, bref avoir emmerdé tout le monde.
Bonne nav à Fleurdelys qui découvre le grand large en pensant que les autres sont des truffes assis devant leur écran.
Ici, à Papeete, la pluie commence à cesser et je me barre dans les îles sous le vent. Nana!

14 juin 2010

Et bee,
Si j'avais une idée sur la sécurité en mer, comme par exemple, imaginons, proposer un achat groupé de gilets de sauvetage, j'hésiterais à deux fois avant d'en parler ici...

Pourquoi étriller son correspondant ?

T'es pas d'accord ? Dis le une fois. Pas la peine d'insister. Personne n'a a convaincre personne. Chacun est assez grand pour se faire son opinion, et ce n'est pas à coup d'anathème que l'on fait changer d'avis un lecteur...

Bon, revenons à nos moutons, juste pour dire qu'imaginer se servir d'une survie juste dans la tempète m'apparait réducteur.

Tu peux monter dans ta survie parce que ton bateau est en feu dans un temps de demoiselle. Et dans ce cas, effectivement, un machin pour la faire avancer dans le bon sens ne sera pas inutile.

Tu peux y monter parce que tu as démater en talonnant juste au vent d'une cote que tu n'as pas vue, et là aussi, un machin qui se dirige n'est pas idiot.

C'est certain que si tu est dans les 50èmes dans le grand sud, il vaut mieux un téléphone satellitaire qu'une voile de kite pour t'en sortir, mais qui va là bas ?

Jacques

14 juin 2010

Il me semble
que le concept de survie dynamique pouvait se justifier au temps ou les moyens d’alerte et de repérage n’existaient pas.

Mais aujourd’hui, avec l’avènement des balises avec gps intégré et des téléphones, je n’en vois plus trop l’intérêt. Cela dit on a le droit d’imaginer comme le fait Tago, une survie dynamique en plus du bib et de la balise…

Quand à dire, comme certain, qu’on veut être autonome et ne rien demander à personne en cas de pépin…chacun son truc, mais je crois que cette philosophie trouve vite ces limites en cas de problème.
;-)

14 juin 2010

Mais cela reste une possibilité
de vouloir rester en grande partie autonome,

Perso, je n'aurais pas les moyens de m'offrir le téléphone satellitaire ou la balise assistance, donc l'idée de m'en sortir de manière plus autonome m'intéresse.

Et j'aime l'idée de naviguer sur les flots en voulant rester le plus indépendant possible.

Une survie dynamique et une VHF portable.

14 juin 2010

Une "balise assistance"
coûte à ce jour environ 500 €, soit certainement moins que les coûts additionnels relatifs à une survie dynamique.
Par ailleurs, une VHF portable dont la portée n'est que de quelques milles serait de bien peu de secours, sauf à l'entrée du port!
Evidemment, en cas de nécessité d'abandon de ton yote loin des côtes, ce peut être un choix qui me semble bien risqué!

14 juin 2010

Appel VHF en 121,5
Je ne pense pas que ce soit illégal, en cas de détresse.

Il y a quelques années, il était de bon ton de prévenir le Cross Med, pour une traversée vers la Corse. Ils enregistraient les informations, bateau, nb de personne, destination, ETA... et demandaient si on avait une balise de détresse à bord.

A une occasion lorsque je leur avais répondu que non, mais qu'avec une radio aviation, il m'était possible de lancer un appel sur 121,5, ils l'avaient noté, sans parler d'illégalité.

Qu'en pensent ceux qui pilotent toujours ?

14 juin 2010

Je ne parle pas
des anciennes balises 121.5 mais bien d'une VHF avec laquelle on peut dialoguer et expliquer le problème... et l'idée est que le pilote contacté pourrait relayer l'info en donnant même la position du contact.

L'idée est qu'avec des infos précises les secours pourraient être programmés avec le maximum d'efficacité... ce que ne sait pas faire une balise qui se contente d'émettre des bip-bip...

_/)

14 juin 2010

Vhf aviation?
A priori je ne vois pas trop l’intérêt d’une vhf aviation dès lors que tu as une balise.
Ensuite, une simple vhf portable marine doit suffire à communiquer avec les secours lorsqu’ils sont à proximité, tels que cargo, bateaux divers, ou hélicos (équipés de vhf marine).
Et comme tu l'as souligné je ne crois que ce soit légal, mais bon dans ces circonstances on s'en fout un peu.
;-)

14 juin 2010

A propos de VHF
Je me suis toujours demandé s'il serait utile d'embarquer une VHF aviation en plus d'une VHF marine... les avions veillant sauf erreur le 121.5 Mhz, équivalent au canal 16 en marine.

L'idée étant de pouvoir appeler un avion passant à vue... même si ce n'est sûrement pas légal. :reflechi:

_/)

14 juin 2010

Efficacité...
A une époque lointaine, les balises de détresse 121,5 pouvaient être utilisées, ce qui n'est plus le cas.
Même si les avions veillent cette fréquence, tout le système de localisation notamment est basé sur la fréquence "marine" en ce qui nous concerne.
Sur la fréquence 121,5, on ne peut être localisé. Quant à l'avion qui recevrait un tel message, tout ce qu'il saurait dire c'est qu'il l'a reçu, sans que cela apporte rien de concret.

14 juin 2010

Lorenzo
Actuellement une balise doit coûter entre 500 et 700 euros.
Combien coûte une annexe apte à être utilisée en moyen de survie dynamique digne de ce nom ?
Quant à rester le plus autonome possible…déjà cette philosophie prend du plomb dans l’aile à partir du moment ou tu embarque une vhf , puisque tu te réserve la possibilité d’appeler à l’aide…
Alors, ne vaut-il pas mieux jouer franchement le jeu en utilisant les moyens modernes mis à notre disposition, à savoir signaler sa détresse et sa position précise, laquelle permettra aux éventuels secours d’être le plus efficace possible, et ce au moindre coût.

14 juin 2010

Excuse moi écumeur,
Je viens de répéter la même chose que toi.
J'ai envoyé avant d'avoir lu ton post.

14 juin 2010

Petites précisions...
Relire "117 jours à la dérive" de Maurice et Maralyn Bailey chez Arthaud, qui effectivement ont vu leur survie partir en lambeaux, 117 jours c'est long, très long, trop long!
C'est leur annexe gonflable Avon qui les a sauvé avant qu'un chalutier ne les récupèrent... 117 jours après avoir vu couler leur voilier en quelques minutes.

Pour "la nana qui a traversé l'Atlantique" tractée par un cerf volant, il s'agit de notre regrettée Nicole Van de Kerchove (je crois bien qu'il y a eu plusieurs articles sur cet exploit dans voiles et voiliers).
Cette grande Dame avait démontrée que l'on pouvait avoir une survie "active" et efficace avec un grand cerf-volant qui permet, même si la survie n'est pas vraiment dirigeable, de jouer justement avec les possibilités d'un cerf-volant moderne, soit + ou - 35° du lit du vent (de mémoire).

Enfin, si les Bailey avaient eu ce cerf-volant, justement, ils auraient pu rallier des iles qu'ils ont loupés faute de pouvoir se diriger, il est vrai aussi que le GPS n'existait pas et que leur position était seulement "à l'estime" en plein Pacifique... Et loin de toutes routes maritimes, encore aujourd'hui.

Pour finir, ce fil mérite vraiment d'être suivi et non de polémiquer autour de je ne sais quel prétexte...

Bonne recherche...

Quelque part entre Sognefjord et Måløy, Norvège.

Phare du monde

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Quelque part entre Sognefjord et Måløy, Norvège.

2022