Prise de bouée par l'arrière, à la voile

Prendre une bouée par l'avant, au moteur : ok

Prendre une bouée par l'arrière, au moteur : ok

Prendre une bouée par l'avant, à la voile : Je visualise la procédure.

Mais comment ça se passe pour la prise d'une bouée par l'arrière (parce qu'on est seul par exemple) uniquement à la voile ?

Est-ce possible ? Ou faut-il arriver comme si on la prenait par l'avant mais en la faisant courir le long de la coque sous le vent et .... ? Et ? On la chope au lasso ??

L'équipage
28 juin 2019
28 juin 2019

Une bouée est retenue par un cordage ou une chaine.
Tout faire pour éviter que cela vienne se prendre dans le gouvernail ou l'hélice !!!!.

28 juin 2019

par l'arrière a la voile pfff ben non toujours venir plus ou moins face au vent pour gérer son erre

28 juin 2019

Si tu arrives sur ta bouée et que tu la chopes par l'arrière, ton bateau se met vent arrière et bonjour la cata !

04 juil. 2019

Théoriquement (mais théoriquement uniquement) il devrait être possible de fixer sur une bouée de l'arrière du bateau une aussière frappée sur un taquet avant. En s'aidant des outils style gaffe d'amarrage... L'aussière devrait être ramenée du taquet avant par le chaumard et l'extérieur. Une fois prise le voilier va pivoter du coté de la GV (voir aussi selon le courant) et se mettre bout au vent... Si je me souviens bien un Heossien avait décrit cette technique mais en jetant l'ancre en vent arrière, ça fait un peu peur mais il parait que c'est parfaitement possible, donc en transposant en théorie c'est faisable sur un point fixe de corps mort, mais faut pas se louper...

28 juin 2019

Locgoju, puisque tu dis bien visualiser la procédure pour prendre un bouée à la voile par l'avant, je te suggère de ne pas te contenter de visualiser mais d’exécuter réellement la manœuvre, et en pratiquant tu comprendras très vite que prendre la bouée par l'arrière à la voile, c'est pas vraiment l'idéal...

29 juin 2019

drôle d'idée, peut être pour un concourt mais sur dériveur pour commencer.

A la base en marche avant, arrière à la voile moteur rame nage ... ,
le truc qui va bien c'est à la base d'arriver sur la bouée en passant par sous le vent.
Donc remonter au vent en marche arrière à la voile déjà un beau challenge, envoie des vidéos on monte un concourt sur heh.

29 juin 2019

C'est encore plus facile les yeux bandés

:acheval: :acheval:

29 juin 2019

sujet en partie déjà traité il y a peu mais par l'avant évidemment ! par l'arrière et à la voile je pense comme margotte.

29 juin 2019

Bonjour,

La question est : "prendre une bouée" ou "s'amarrer" par l'arrière ?

Avec un peu (beaucoup) d'entrainement on peut arriver à faire "reculer" un voilier à la voile, mais ce sera face au vent, et il faut réunir quelques conditions : un bateau pas trop grand, pas trop lourd, maniable, une vent pas trop fort, mais assez quand même.

Arriver prés bon plein, lofer jusqu'à être voiles faseillantes face au vent, bloquer la barre au centre, choquer à fond l'écoute de GV, et quand le bateau s'arrête pousser la bôme à contre... il devrait reculer ?

Bon, mais si c'est pour s'amarrer par l'arrière, le mieux serait de la prendre "traditionnellement" par l'avant, mais là aussi, tout seul, il faudra bien s’entraîner, attacher la bateau, affaler les voiles, détacher l'avant et emmener la bouée sur l'arrière, avec une amarre en double qui part de l'arrière...

Bonne manœuvre.

29 juin 2019

on peut arriver à partir du travers jusqu'au près , virer et s'arrêter sur l'erre l'arrière à toucher à la hauteur de la bouée juste avec la gv fasseyante
dés que l'amarre est passée on affale .
c'est ce que j'apprends à mes stagiaires .
alain

29 juin 2019

Y'en a qu'ont essayé, y z'ont eu des problèmes! :-D

30 juin 2019

En solo, au moteur, beaucoup de vent.
Bout amarré à l'étrave et qui va à l'arrière par l'extérieur des filières.
Approche de la bouée en marche arrière. Point mort.
Prise bouée sur le coté ou se trouve le bout. Laisser aller en reprenant à l'étrave. Je l'ai pratiqué des centaines de fois et ai conseillé souvent des équipages qui n'arrivaient pas à piquer la bouée en marche avant. et qui me remerciaient après.
Si on a un crochet automatique (Wichard) au bout de la gaffe, c'est encore plus facile.

30 juin 2019

Parfois, sous voiles, c'est plus rigolo.

CERIGO

J'avais raconté ici cette aventure. Je ne sais pas si il y eut des témoins car les bateaux au mouillage étaient déserts...

CAFOUILLEUX? Uniquement en mode superlatif!

Tout avait été bien préparé. La veille de la mise à l'eau, j'avais fait tourner plusieurs minutes le Volvo qui, après un sommeil de 7 mois, avait démarré au quart de tour.
Avant le splash et après avoir payé (no pay, no splash !), les 6 défenses sont à poste, 2 amarres à la proue et 2 à l'arrière sont prêtes à être lancées aux 4 servants.

C'est toujours un grand moment, après une semaine de labeur, lorsque l'énorme travel lift pour 70 tonnes dépose ma beauté de 6 tonnes, telle une libellule, sur l'onde bleue.
C'est matin, il fait beau dans cette petite baie aérée par une brise de force et de directions soudainement variables. Il y a de la place pour 7 à 8 corps morts du chantier et il en reste un pour bibi derrière les autres bateaux.

Démarrage moteur, vérification de la sortie du refroidissement, marche avant et arrière : tutto va bene. Les sangles sont larguées et quand l'engin s'est enfin éloigné, je donne le signal de ma libération aux quatre marins. Dans un beau synchronisme, les 4 amarres atterrissent sur le pont sans qu'aucune se retrouve partiellement à l'eau. Doke, thanks, bye bye, see you...

Je quitte le sas, fais demi-tour, commence à m'éloigner et plouf ! Plus de moteur ! Je me précipite pour préparer mon mouillage et reviens à la barre pour dérouler le génoa. Je borde et vois les écoutes soulever les amarres ! J'évite de justesse un 1° bateau et vire de bord en catastrophe, le vent ayant évidemment complètement changé.

Or donc, j'essaie sur le pont de rassembler les cordages (50 mètres mini) mais n'ai que quelques secondes pour opérer sans risquer de jouer aux quilles sur ce plan d'eau devenu soudainement étriqué..
De nombreux virements acrobatiques me permettent enfin d'avoir MA bouée en ligne de mire !
Au moment d'atteindre mon Graal, une rafale me fait partir au diable, c'est à dire près de menaçantes cayes. Revirements, mais cette fois, mon écoute à border est prise dans 3 défenses !

Libérée, je repars au combat. Je peux prendre un peu de temps pour mettre de l'ordre, ça fait au moins un quart d'heure que le cirque a commencé, j'ai déjà un bon entraînement...

Mais voilà que cette petite folie va cesser. Je m'approche à nouveau de MA bouée, laisse filer l'écoute, et avec la gaffe, j'en pique l'anneau. OUF ! Enfin !

QUE NENNI ! Ça tire un peu,...beaucoup et le manchon en caoutchouc de ma perche me reste dans la main !!!
Et ma gaffe à la baille a l'élégance mêlée de raillerie de garder un peu d'air et de me présenter, en s'éloignant, à la verticale, son crochet, juste à la surface de l'eau : un crochet d'honneur , si vous voyez ce que je veux dire!
Encore 2 ou 3 virements pour que, positionné sur la plate forme arrière, j'arrive avec mon gros orteil tribord à capturer cette maudite gaffe !

Quelques gymkhanas plus tard et bouée mienne, j'ai pu m'asseoir épuisé sur le pont et savourer, sans honte, ma dextérité dans ce désastre... D'un coup, j'avais rajeuni de 50 ans!
Mes amis voileux ont déjà entendu plusieurs fois cet épisode digne d'Oléron...et les larmes de rire sont toujours de sortie.

PS : C'était il y a 2 ans, prémices de mes avatars de réservoir pourri dont j'ai parlé ici...

30 juin 2019

Pour moi aucune comparaison de facilité entre lasso, quasi inloupable et les machins qui sont tous les deux à la poubelle ou au fond de l eau, j ai connu aussi la gaffe télescopique qui se démanche etc
Sinon je prends aussi une approche à la Fritz, arriver à mourir légèrement au vent de la bouée, le bateau s appuie et recule lentement
Pour se louper faut le faire exprès

30 juin 2019

Quand il y a 5 ou 6 et rafales, en solo et en marche ar, c'est toujours ok.

30 juin 2019

Une marche arrière avec F 6 même pas en reve

03 juil. 2019

il me faut 100 metres avant de pouvoir reculer droit

03 juil. 201903 juil. 2019

Dans une baie fermée, pas de problème. Ca doit dépendre beaucoup du moteur, de l'hélice et de la forme du cul. Le mien est petit! Pas le reste
(du bateau) :-D :acheval:

03 juil. 2019

La Kiwiprop en marche arrière est vraiment géniale. Tellement que la barre franche doit être tenue très sérieusement sinon elle s'arrache de tes mains.

04 juil. 2019

si tu démarres ta marche arrière au moteur le cul face au vent ,le temps de prendre de la vitesse ,une fois que les filets d'eau auront accrochés tu iras ou tu veux ,même si la direction du départ est complètement opposée à celle ou tu veux aller .
alain

18 juil. 2019

et un unijambiste avec une main attachée dans le dos ,bouée totalement immergée ,es-ce qu'il y arrive ?
alain :bravo: :reflechi: :coucou:

30 juin 2019

je trouve que d'apprendre à manoeuver utilement son voilier ,le préserve et préserve les autres d'abordages violents et intempestifs
j'ai subi des entrées de place ou on m'a fait éclater des parrebattages
de gros diamètre neufs .
tous les ans je répare des rayures sur ma coque occasionnées par des maladroits qui ne savent pas ou est l'avant et l'arrière de leur navire .
il y en a autant chez les motoristes que chez les voileux .
un petit exemple entre deux batos il y a 3.5m le canote qui veut rentrer les fait aussi .
les deux autres ont leurs parre battages à poste .
hé bien il met les siens et rentre en force ,les parre battages s'accrochent entre eux et c'est le contact ,pour un peu que son liston soit plus bas que le tien ,c'est gagné c'est la rayure plus ou moins longue et profonde ..
ça peut se finir à la manivelle de winch ce genre de chose surtout quand on finit par être exédé .
alain

30 juin 2019

Dans ce genre de situation, la manivelle peut tomber à l'eau....
Il en faut donc toujours deux dans le bateau.

03 juil. 2019

J'aime bien les manoeuvres originales à la voile, mais là !
Sous gv : affaler au vent de la bouée et la prendre en étant juste propulsé par la prise au vent du géement...
Sous voile d'avant, la prendre en passant travers à côté, écoutes bien libérées.
Je ne vois pas l'intérêt, c'est plutôt ça la question...

:reflechi: ;-)

04 juil. 2019

Le moteur (bien pratique par ailleurs) peut faire un caprice à n’importe quel moment, et de préférence au moment le plus délicat. Savoir prendre un coffre à la voile est donc plutôt sécurisant. Je suis la plupart du temps en solo. J’ai constaté que la barre est plus proche de l’arrière du bateau que de l’avant, et qu’en plus, quand on approche d’une bouée, l’avant du bateau a tendance à masquer ladite bouée, a fortiori si on est sous génoa. En plus, le franc bord à l’avant est généralement plus haut qu’à l’arrière (QUI ne s’est pas retrouvé à plat ventre sous les filières pour faire passer la p… d’amarre dans l’anneau d’une bouée à fleur d’eau ??? HEIN ???)…
Donc en solo à la voile :
1) pour commencer, préparer la manœuvre à l’avance : si on est toujours sous GV, prendre l’amarre à l’avant, la passer SOUS la filière dans le chaumard et ramener le bout libre à l’arrière. Comme ça, une fois l’amarre passée dans la bouée, le bateau se mettra dans le lit du vent et on pourra affaler tranquillement. Sous génoa seul, aucune importance, on peut le laisser partir en drapeau une fois l’amarre passée. Par précaution, préparer également une amarre à l’arrière.
2) Evaluer la dérive vent et la dérive courant
3) Venir mourir sur le ¾ arrière juste au vent de la bouée (ou plus exactement de la résultante vent-courant). Le bateau va dériver sur la bouée, ce qui permet de passer tranquillement l’amarre dans l’anneau.
4) Reprendre l’amarre
5) Affaler tranquillement
6) Servir l’apéro

04 juil. 2019

parfait, encore mieux avec lasso

04 juil. 2019

bonjour ,
pour rester dans la continuité de mes interventions .
je suis toujours surpris par ce genre question venant d'un chef de bord ,ma foi, que ce soit un équipier débutant qui la pose ,je comprendrais ,mais un chef de bord doit avoir les compétences pour gérer son voilier d'une manière satisfaisante et sécurisante .
en se disant que le moteur n'est qu'un auxiliaire et qu'il doit savoir
commander son équipage pour le manoeuvrer dans toutes les circonstances qui peuvent survenir .
dans le genre :que faites vous s'il y a trop de vent ext...
on sent au travers de ces demande une incompétance totale .
et malheureusement ça se généralise .
je vais encore me faire agonir ,mais tant pis
alain

04 juil. 2019

Alain, c'est aussi l’intérêt des forums de poser des questions un peu tarabiscotées.. Perso j'aime bien la compréhension intégrale, le bon savoir c'est enseigner les bonnes techniques les plus sures, comprendre les dangers et discerner les cas ponctuels ou une manœuvre est faisable mais soumise à des conditions et des limitations bien connues. Amha dans la formations des "bons" moniteurs, les techniques spéciales s'écartant des principes universels (s'approcher d'une bouée sous le vent) devraient aussi être enseignées, pour répondre plus intelligemment aux stagiaires... Au RYA (j'en remet une couche), ils ont un jeu extrêmement formateur pour la prise de bouée : il faut approcher une bouée au près sur n’importe quelle amure mais auparavant on doit exécuter 3 changements d'amures décidées au hasard par l'équipage , exemple gybe-tack-gybe et au finish être en position pour revenir au près sur la bouée. Pour corser l'exercice, on a droit à évoluer entre 5 et 2 longueurs de bateau par rapport à la bouée (un disque)... Bien sur c'est complètement "tordu" ce type d'approche, mais cela fait travailler très vite la réflexion et sa perception de l'espace vent et plan d'eau..un peu comme ce genre d’interrogation...

04 juil. 2019

je suis tout à fait d'accord ,mais ce sont des stagiaires ,moi je parle de la compétence du chef de bord ,qui ne doit plus être un stagiaire ,s'il sort seul ou accompagné en mer .
il doit maitriser son voilier et toutes circonstances ...
et s'il ne s'en sens pas capable qu'il redevienne un stagiaire ou qu'il s'entraine dans des conditions de temps maniable .
le :"j'apprendrais sur le tas ",fait bosser le cross
rappelle toi du couple qui voulait faire le tour du monde pour photographier les oiseaux ,je crois qu'ils n'ont pas fait 10mn en dehors du port avant de se faire secourir par le cross ..
et des cas comme ça ,ça ne manque pas .
personne n'est à l'abri d'une erreur de jugement qui peut devenir dramatique ,mais autant mettre toutes les chances de son coté .
alain

17 juil. 2019

@fritz the cat : Il parait qu'on reste éternellement apprenti, qu'en penses-tu ?

17 juil. 2019

ces apprentis là, ce sont ceux qui ne vieillissent pas (encore).... ;-)

17 juil. 2019

bien sur et dans tous les domaines .
c'est le jeu de la vie (lespales)
alain :heu:

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