Progrès réalisés en plaisance de 1950 à 1975

Avant les années 80, le rôle du navigateur était primordial. La navigation se faisait exclusivement à l’estime et c’était agir en bon marin que, dans la boucaille, et même en course, on abatte pour reconnaître une bouée ou une cote afin de conforter l’estime.

En dehors de la radio-gonio, aide toute relative, aucun progrès n’avait été effectué depuis des centaines d’années.

De 1950 à 1975
Radio-gonio et consol.
Sondeur électronique
Speedomêtre et indicateur de vent électronique
Anémomètre
Régulateur d’allure

Depuis 1975
Winches self tailing

Decca
Génois et GV sur enrouleur
Emmagasineur
Winches self tailing

Guindeau électrique
Frein de bôme
Pilote automatique
Radar
Récepteur météo
Cartes électroniques
Gps
Macsea et routage.
Fichiers météo grib
Fourrures polaires et vêtements gore tex
Internet à bord

Liste à compléter…

L'équipage
01 mai 2008
02 mai 2008

Avant 1975
Avant 1975, on savait naviguer: Point par trois relèvements, compas magnétique dûment compensé, sondeur (déjà disponible)ou sonde à main, repérage et suivi d'alignements... Pour savoir d'où venait le vent on regardait ses voiles, pour l'évolution du temps on regardait le ciel et celà marchait. L'estime tenue de façon précise (ce qui n'est qu'une simple affaire de soin)permettait de savoir en permanence où l'on se trouvait avec une précision suffisante. Au large, une droite de hauteur ne demandait pas plus d'un quart d'heure, dans les cas critiques le gonio et le Consol donnaient un bon coup de main.
En fait, l'obligation de garder tous ses sens en éveil faisait éviter bien des sottises (je suis poli)qui sont commises aujourd'hui. Le vieux bonhomme que je deviens se demande si les progrès technologiques obtenus depuis n'ont pas eu pour seul résultat d'amener sur mer des gens qui n'ont rien à y faire (sauf bronzer et rouler des mécaniques sur les pontons), de priver les vrais connaisseurs la joie de d'une navigation et d'une manoeuvre impéccables et aux professionnels du nautisme de faire fortune.

Belles dames du temps jadis...

02 mai 2008

Le thème du fil,
c'est : "progrès".

Pas régression...

;-)

02 mai 2008

Ca marchait même si bien ...
... qu'il fallait quasiment autant d'intervention des secours à l'époque qu'aujourd'hui, alors qu'entre temps le nombre de bateaux a quadruplé.
;-)

02 mai 2008

Ah non pas d accord
tu avances des faits comme des certitudes , a toi de les prouver parce regarde là

jobourg.mrcc.over-blog.fr[...]/

le nombre de sorties pour des conneries que l on voit aujourd hui n exitait pas il y a 30 ans , ne serait ce parque comme dit plus bas parce quil n y avait pas les moyens de communication actuel

maintenant si tu crois a ce que tu ecris , tu ne devais pas vivre dans un port dans les années 70 parce que tu saurais que les sorties de la SNSM etaient beaucoup moins nombreuses

le derapage a commencé avec l arrivée des planches a voile et depuis cela ne s est pas arrangé

02 mai 2008

ça , c'est gratuit et
sans aucunes preuves !

facile de dire n importe quoi , c est autre chose d etayer ses dire avec des données serieuses !

au contraire , les interventions etaient bien moins nombreuses et surtout pas pour des pannes d essences !( et ça c est vrai !!!!!)

puisqu a l epoque pour naviguer , il fallait avoir compris qu il faut respecter l element ( la mer ) parce qu elle est plus forte que nous et qu un telephone portable ne vous sort pas de toutes les situations scabreuses ou l on peut se mettre comme semblent le croire de plus en plus de plaisanciers

;-) ;-) ;-) ;-)

02 mai 2008

Prouvez-le que j'ai tout faux !!!
Parce que moi j'ai bien le souvenir d'avoir vu il y quelques années des statistiques remontant jusqu'aux années '70 décomptant les interventions des secours en mer. Et ces statistiques ne montraient en aucun cas une forte augmentation, plutôt une stagnation ou une légère augmentation sur ~30 ans.

Je n'ai pas le temps de chercher ce week-end, mais j'avais trouvé ces statistiques sur le net. C'était soit des statistiques de provenance francaise, soit de provenance anglaise.

02 mai 2008

Mais
il faudrait comparer par rapport au nombre de bateaux de plaisance, et plus encore par rapport au nombre de sorties!

02 mai 2008

à cause de l'encombrement....
aux temps anciens, seuls les marins prenaient la mer...et parfois sous le fouet, c'était pas pour se faire plaisir (bien avant sade..)
je suis de la vieille école, oldskool, et mon papa m'a toujours dit d'anticiper et de n'attendre de secours de personne. naviguer, pour moi ça veut dire aussi se démerder et être paré à l'inattendu.
...on en a tous entendu de vertes et de pas mûres sur le 16....

02 mai 2008

oui mais
combien se sont tanké dans des cailloux, combien se sont fait "branler", c est sur, y avait moins de monde sur l eau, et pas hisse et oh pour parfois en rigoler....

02 mai 2008

oui mais

il faut bien l'avouer en cas de pepin nous avions pas le choix que de nous debrouiller seul car il n'y avait aucun moyen de communication .

Ce qui avait pour concequence d'étre tres precautionneur et de faire le minimum d'erreur .

Je me souviiens d'une avanture .
Faute de connaitre exactement ma position pour rentré à L'Abervrac'h et donc ne pas courir le risque de me mettre sur les caillous par grosse brume et bien j'ai mouillé mon ancre et nous avions attendu le jour en montant le quart à tour de rôle , on en rit encore ...

José

02 mai 2008

François a tout faux
Il est absolument faux d'affirmer que les "Hospitaliers Sauveteurs Bretons" intervenaient autant qu'à l'huere actuelle. Pour trois raisons qu'un brin de jugeotte aurait permis à François de deviner.

Il y avait infiniment moins de voiliers et bateaux à naviguer, peu de services de sauvetage et surtout pas de VHF et de téléphone portable.

Au risque de me faire traiter de vieux c..., j'oserais aussi ajouter un certain sens de la responsabilité qui faisait qu'on mettait un point d'honneur de certaines situations délicates.

J'avais écrit précédemment:"Au souvenir de mes débuts en tant que chef de bord, je me remémore bien des erreurs qui auraient pu avoir des conséquences mais, de toute ma "carrière", je n'ai jamais pensé "téléphoner" à la SNSM. Malgré trois avaries de safrans et trois démâtages, plus quelques autres situations délicates, je me suis toujours débrouillé pour rentrer au port. Il est vrai que c'était plus facile quand il n'y avait pas de VHF."

02 mai 2008

t'as raison JYC !!!
et si les voitures ne démarraient qu'à la manivelle y aurait moins de gonzesses sur les routes ?

:-D :-D

02 mai 2008

JJ, un bon mot,
ne fait pas une bonne vérité. Pour ma part c'est certains mâles que je voudrais voir ailleurs que sur les routes.

La vraie question, tout à fait philosophique, c'est qu'en matière nautique comme sans doute dans d'autres domaines, le progrès n'a pas apporté grand chose à notre plaisir et, à mon avis, l'a même plutôt affadi, même s'il serait aussi stupide d'en rejeter les fruits que de vivre aujourd'hui sans Internet et ce forum. .

Alors, cette traversée de la Manche à l'ancienne (sans électronique)on se l'a fait?

04 mai 2008

et si tu la rate:
deux mois après tu arrives sur une cote ou on parle anglais aussi
bon , faudra expliqué à ton patron ton retour début novembre.....

02 mai 2008

pfff, facile JYC !!
le bon mot, c'est au 2° degré qu'il faut le prendre, parce que franchement, les nanas au volant sont souvent beaucoup moins connes que nous !

ensuite, pour ta traversée de la manche "à l'ancienne", c'est quand tu veux, parce que vraiment, l'angleterre d'ici, faudrai vraiment être trés con pour la louper avec une boussole !!

:-D :-D

02 mai 2008

Le progrès le plus important
a mon avis, c'est le GPS, car combien de bateaux se sont perdus du fait de l'incertitude de la position par temps de brume, mauvais temps,nuit noire,etc...Il était parfois impossible de faire un point durant des semaines, c'était alors de l'estime à 100%, et même un tout bon dans ce domaine comme Marcel Bardiaux, qui n'a appris à faire le point astro que très tard, s'est fait surprendre à plusieures reprises...bon, faut dire qu'il n'y a sans aucun doute aucun plaisancier qui a accumulé autant d'expérience et de miles que lui en 50 ans de navigation (hors raids en canoë/kayak), souvent dans des endroits difficiles (Canada, Patagonie,etc...)

02 mai 2008

Le GPS
plutôt une révolution à mon avis.
Un truc assez énorme:
se situer à quelques mètres près n'importe où sur la terre.
Qui aurait pu imaginer un truc pareil voici un siècle ?

Après l'usage qu'on en fait…

Les anciens, les modernes, un vieux débat.

02 mai 2008

quelle satisfaction

quel plaisir d'atterrir apres plusieurs heures de navigation à l'estime parfois dans la brume juste pile poil sur la marque de parcours visée , ça c'était super.. :-D

josé

02 mai 2008

Oui José
sauf que tu emploies l'imparfait,
et toi aussi, je crois, tu t'es mis au gps comme tout le monde.

Sinon, au niveau évolution des voiliers:
à mon avis un monocoque de course actuel mettrait une tôle à Pen Duick VI sur une transatlantique.

Je suis un peu provoc mais il me semble que c'est vrai…

Et le confort intérieur, entre un RM 10.50 et un Mélody, je n'en parle même pas…

On peut se permettre d'être nostalgique, ce n'est pas mon cas.

02 mai 2008

Là,
c'est le débat déplacement lourd/ déplacement léger. Et ses compromis.

Il y a un domaine aussi qui a fait un bond énorme:
celui des multicoques.

Mais si l'on part du principe que le premier bateau était un tronc d'arbre évidé, on pourra toujours penser qu'on a toujours rien inventé de mieux.

02 mai 2008

Alors là, José !
le portable avec maxsea, c'est trop fort !
parce que là, c'est vraiment le fin du fin en terme de navigation high tech.

Moi qui suis un grand paresseux de la nav, j'ai Sea clear + des cartes du shom scannées et je trouve cela génial en utilisation d'appoint.

02 mai 2008

d un autre cote , tu ne chargeras pas
le RM comme le Melody donc tout est dicutable quand a savoir lequel est le mieux adapté a la croisiere longue durée

pour ce qui est du gps , le mien est toujours allumé ,cela ne m empeche pas de noter mes positions et de tenir mon estime quand meme , voir de tirer 2 droites au compas de relevement , et dans les coins pourris c est compas de relevement,carte de detail, jumelles , ma femme a la barre et moi au pilotage , et dans ces cas là rien ne remplace les methodes traditionnelles ( pas de risque de panne au mauvais moment)

02 mai 2008

si tu savais Lorenzo

Je revendique le CMA :-D donc comme orrolaire j'ai
-3 gps :-D
- radar ...
- un portable avec maxsea....dont je ne peux plus m'en passé c'est tres bien pour les jeux aussi..

et j'en passe ..

j'ai m^me un moteur ça c'est l'horreur

02 mai 2008

Et pof ! C'est reparti...
Viking35 ne lance pas un débat CMA/CMM, mais une liste des progrès accomplis dans la plaisance sur presque 60 ans. Pas un fil sur la nostalgie des atterrissages à l'ancienne.

Des gens aussi éminement progressistes que les plaisanciers devraient se réjouir d'une telle discussion.

A moins que les plaisanciers ne soient tous des ringards conservateurs...

J'ajoute les bloqueurs de drisse à la liste depuis 1975 (quoique... les historiens de la voile trancheront), les cordages en fibres exotiques, les tissus de voile récents, et les nouvelles techniques de construction permettant des options architecturales nouvelles...

02 mai 2008

ah gros progres

egalement :les wc

josé

02 mai 2008

GPS
Je dois avouer que pour moi , la meilleurs evolution , c' est le GPS .
C' est un peu comme l' invention du sextant ou de la bousole .
Le reste , j' arrive à m' en passer .

02 mai 2008

oui d'accord

c'est vrai que le GPS c'est pas mal.

perso il y a deux evolutions essentiels :le gps et l'enrouleur de genois

Le reste on peut s'en passer ,ça amuse ,ça fait depenser ses sous mais c'est pas indispensable.

josé

02 mai 2008

Euh!
l'arrivée du mufti rapide et confortable:jelaferme:

02 mai 2008

La liste à complèter:
les progrès architecturaux:

-les plans de pont
-le couple carène/appendices

Et c'est là qu'on ne sera pas d'accord avec moi…

Quand aux multis, c'est un véritable bond en avant.

02 mai 2008

oui
tellement d'accord :-)

02 mai 2008

Z'avez oublié.....
.....Le frigo!
Les canettes biodégradables en alu..
:-D

ET les jet ski........ :-( :-(

Ce qui bougera:
L'elec à bord,les moteurs,le chauffage,les asservissements...A vous.

02 mai 2008

euh
Non les canettes alu ne sont pas biodégradables, mais recyclables, ce n'est pas du tout pareil...
Les moteurs ce n'est pas encore à l'ordre du jour car la source d'énergie miracle et pas chère n'est pas encore inventée (ou du moins la façon de la produire avec un rendement acceptable...je pense notamment à l'hydrogène...), pour le reste il existe des solutions depuis longtemps...

02 mai 2008

Les aménagements.
l'idée nouvelle - ou l'évolution - c'est de faire perdre à l'espace du carré l'impression d'être dans le bateau, au fond, si je puis dire, mais un peu comme pour les catas, plus en hauteur pour se sentir sur l'eau, avec plus de hublots donc d'éclairage.

Comme nos maisons actuelles.

02 mai 2008

"Le temps ne fait rien à l'affaire..."
... quand on est con", on est con, disait Brassens, le progrès comme le temps ne sont que des révélateurs.
C'est un peu facile de mettre les conséquences de nos conneries sur le dos du matos. Je suis pour ma part convaincu qu'il y avait autant de cons sur la mer hier qu'aujourd'hui. En revanche, une chose est sûre: hier pour aller sur l'eau il fallait être marin, aujourd'hui il suffit d'être riche (je pense que le débat "la richesse rend-elle con?" n'a pas sa place ici).
On peut toujours naviguer "à l'ancienne", mais on est de plus en plus regardé bizarrement, par la même incompréhension qui règne quand on explique à des gens qui vont aux Antilles en sept heures qu'on préfère y aller en trois mois.
Question de choix, et c'est vrai que le romantisme n'est pas synonyme de confort.
Sinon, pour revenir au progrès lui-même, pour moi les engins récents pas indispensables mais qui me permettent aujourd'hui plus qu'hier de partir seul ou avec des incompétents, dans un meilleur confort sont, dans l'ordre et pour beaucoup d'argent:
1) le pilote
2) un moteur QUI DEMARRE quand j'en ai besoin
3) un GPS (surtout quand il y a de la brume et des courants)
4) l'enrouleur de génois
... tout le reste je m'en passe volontiers mais je l'apprécie quand même. On peut considérer que c'est du luxe, mais si ça me permet d'emmener en mer des gens que j'aime sans me fâcher définitivement avec eux, ça me parait bon à prendre. Alors citons en vrac:
- le dessalinisateur qui permet à ceux qui aiment ça de se doucher à l'eau douce et me permet d'éviter les marinas QUE JE HAIS
- le congélateur pour ne pas gâcher le poisson pêché en mer et le manger cru même des mois après
- les panneaux solaires
- les lits deux places avec HSB pour des positions plus variées
- le trampoline des catas
- les catas qui SEULS permettent de se faire tracter en compagnie des dauphins sans se prendre des coups de coque dans la tête.

...

02 mai 2008

Généralement
La nostalgie vient avec l'age.

le débat sur le progrès:
Relisez vos classiques, genre Balzac, vous verrez, on se posait déjà ce genre de questions.

La voile s'est démocratisée tout comme la bagnole.
Tant mieux. Je fais parti de ceux qui peuvent en profiter.

Et je fais parti de ceux qui estiment que la voile a techniquement très évolué.

Par exemple, je remercie les concepteurs de tout poils, maintenant, je prends des ris sur mon Sangria en toute facilité.

Il est un changement que j'aurais aimé voir apparaitre: les profils épais et autoportés à la place de ces tubes et leurs multiples cables de soutien. On a cherché, on a pas encore vraiment trouvé.

02 mai 2008

C'était le bon temps...
... ma bonne dame. Y avait moins de cons sur l'eau (pourtant nous y étions déjà)...
Ah ! la petite moulinette du souvenir...
Pourtant, en mémoire de retours de la plage avant avec mes bottes pleines d'eau froide, j'aime bien mon enrouleur de génois, même si mon solent sur étai largable est à mousquetons.
En mémoire d'une nuit passée à chercher St Peter Port dans une épaisse purée de pois dans laquelle la fatigue (et elle seule) me faisait apercevoir des arbres, j'aime bien mon GPS, et Maxsae, même si j'ai toujours mon compas de relèvement...
Sur Tamata je crois que Moitessier, pourtant ardent défenseur du 'plus simple qui ne tombe pas en panne' avait accepté un circuit électrique...

02 mai 2008

Pour moi,
le 1er réel progrès a été le génois à enrouleur.

Aller changer un foc de nuit à l'avant en faisant le yoyo dans les vagues, en prenant des paquets de mer dans la figure et rentrer trempé sans pouvoir se réchauffer n'était non seulement pas une partie de plaisir, mais en plus donnait le sentiment de mettre sa peau en jeu.

Je pense qu'il ne faut pas oublier que tous ces progrès ont largement contribué à notre sécurité.

Naviguer seul sur un gros voilier aujourd'hui est grandement possible sans que notre sécurité soit en jeu.

Le prix à payer est que tous ces progrès sont synonymes de sophistication, donc multiplient les problèmes à régler. Un bon vieil Armagnac sans moteur où il suffisait de hisser les voiles pour partir naviguer est une nostalgie pour moi.

Mais ce forum existerait-il si nous en étions restés là? Certainement non, puisqu'il n'y avait pas de problèmes et tout était simplissime.

RV

02 mai 2008

Progrès depuis 75
Tout d'abord, et c'est un progrès MONSTRUEUX: la DEMOCRATISATION de la plaisance! Oui, même si la plaisance reste toujours réservée à une minorité, cette minorité est de plus en plus importante, et ce n'est pas moi qui m'en plaindrait!

Et en vrac, je mettrait:
* L'augmentation du nombre de place de port et du nombre de marinas (oui, c'est un progrès sans lequel il n'y aurait pas de plaisance)
* La météo de plus en plus fiable (malgré nos plaintes récurrentes) et de plus en plus disponible. Là aussi le progrès est énorme!
* La considérable progression de la production en série des bateaux (même s'il reste encore une grosse place pour la production à l'unité) nécessaire à la démocratisation (toute relative)
* les plans de pont plus ouverts, plus sympa et plus adaptés à la croisière côtière
* les carènes modernes plus amusantes, bien que plus ou moins confortables.
* l'essor des multicoques, que ce soient les multis légers ou lourds: le marché n'existait quasiment pas il y a 30 ans.
* les grééments modernes plus élancés
* l'accastillage et la démocratisation de nombreuses solutions: self tailing, chariots à billes, enrouleurs, emmagasineurs...
* voiles modernes: spi assymétrique (plus facile à utiliser), GV Full batten, etc...
* électronique généralisée: GPS et loch-sondeur constitue désormais l'équipement de base, et c'est un gros progrès.

Bref, les progrès réalisés sont conséquents, et contribuent quasiment tous à assurer une navigation plus confortable, plus sure, pour toujours plus de plaisanciers, quoi qu'en dise le club des CMA fortement représenté ici! Rappelez vous: on voyait beaucoup plus d'incoscients partir à l'aventure (sans formation, sans équipement adéquat) il y a 30 ans qu'aujourd'hui.

Leon.

02 mai 2008

Pas d'accord.

Léon, j'apprécie ta contribution,mais pas ta dernière phrase que je juge erronée."Rappelez vous: on voyait beaucoup plus d'inconscients partir à l'aventure (sans formation, sans équipement adéquat) il y a 30 ans qu'aujourd'hui. "

En effet, c'était encore un temps ou les loueurs sérieux demandait un CV et se permettaient de refuser un client. De plus, les écoles de croisières tournaient à plein.

Bien sur, je t'accorde qu'il y avait des exceptions. On connait tous des huluberlus qui sont partis loin sans aucune expérience avec des copies de cartes routières.

Je parle de la période 1970/80. Ensuite, la situation s'est effectivement rapidement dégradée.

05 mai 2008

Carte sur table
"On connait tous des huluberlus qui sont partis loin sans aucune expérience avec des copies de cartes routières".

Moi j'en connais un qui est parti de dunquerke à st cyprien avec... une carte de france de livre d'école...

02 mai 2008

Et aussi la navigation virtuelle
internet et [b]&ltu&gtHEO&lt/u&gt[/b] :-D

02 mai 2008

net progrès...
Ce sont les pontons, surtout en Bretagne...

Je me rappelle le temps où bon nombre de bateaux étaient encore à l'échouage et il fallait partir en fonction de l'heure de la marée, soit très tard le soir ou très tôt le matin, ou la veille il fallait déplacer le bateau sur un corps mort, avoir une annexe pour aller à bord et rebelote dans l'autre sens après le WE...

Maintenant on peut décoller à l'heure que l'on veut...

Après lecteur de carte ou pas çà reste du superflu (à part le GPS)...

Mais ce n'est que mon avis

amitiés à tous

02 mai 2008

Autres évolutions: la retraite et internet
Ca se sont des évolutions qui ont changé radicalement le monde de la plaisance !

Vous noterez que je les classe dans la catégorie évolution et non progrés, car ne sachant pas s'il en s'agit ou pas (et ne souhaitant pas perdre de temps à polémiquer là dessus). Mais ce qui est sur, c'est que ce sont 2 choses qui changent et qui n'ont pas fini de changer le monde de la plaisance, et surtout le monde du voyage en bateau et de la vie sur l'eau.

La retraite: quand on élargit le bassin de navigation, on constate qu'il y a 98% de retraités. Je pense que cette population a largement contribué à l'explosion de la plaisance et des ventes de bateaux. Le matériel a sa part de conséquence mais l'un n'aurait pas été possible sans l'autre: le matériel ne vaut rien s'il n'y a personne pour l'acheter, ou bien reste à des prix inabordables. C'est aussi certainement une des raisons de l'évolution vers le confortable et cher des bateaux, avec une population qui a un pouvoir d'achat important. L'effet papy boom en quelque sorte ......

Internet: c'est encore timide et nous ne sommes pas encore nombreux, mais certains (rares, c'est vrai, probablement du à la difficulté d'élever des gosses en même temps) font le choix de vivre sur le bateau tout en pouvant continuer à travailler grace à internet. Population naissante du début du 21ème siecle, mais il n'est pas impossible qu'elle soit amenée à se développer. Population de jeunes ayant fait le choix radical dès le départ, ou population de quadras ayant réorienté leur vie après divers évènements professionels, ou une recomposition familiale par exemple (exemple type: l'homme divorcé qui laisse la garde principale de ses gosses à sa femme et qui vit avec une nouvelle compagne sur le bateau.

Dans les 2 cas: il n'est plus nécessaire d'exercer un métier de la mer pour vivre à plein temps sur un bateau, et ça c'est une évolution majeure de la plaisance de la fin du 20 siècle/début du 21ème.

02 mai 2008

Evolution / authenticité
Bonjour, je ne suis pas inscrit sur HeO mais je trouve ce sujet fort intéressant.

Qui nous oblige en 2008 de choisir le tout électronique, oublier le charme de la navigation dont vous parlez (très bien), naviguer au moteur face au vent sous pilote, radar allumé 24h/24h ?
Qui nous force à la nav "presse-boutons" ?

Je pense qu'on peut tout à fait choisir les bienfaits du progrès et refuser ses artifices qui nous éloigne, en fin de compte, de la Nature, la mer, et de nos sensations.

Je suis POUR bénéficier des fantastiques progrès réalisés en architecture, construction (poids, sécurité, vitesse, finesse...), mais aussi POUR naviguer simple en utilisant mes sens plutôt que l'électronique, pour faire de la voile avec tout le charme dont vous parlez (j'adhère).

Exemple : sur un voilier ULDB en sandwich epoxy très rapide, je navigue sans centrale de nav, sans girouette, ni radar, frigo, ni chauffage, avec un foc à ris mais aussi un drifter en mylar.

Le GPS est très pratique et je m'en sers, mais je sors toujours mon compas de relèvement pour m'amuser et m'entrainer en cas de panne.

Je suis sûr que je suis pas le seul. Allions modernité et simplicité ! Ou comment évoluer sans oublier l'essentiel.

02 mai 2008

en général
quand on a VRAIMENT besoin du GPS c'est justement lorsque le compas de relêvement et autre sextant sont inutilisables ...
Quand à dire que les anciens bateaux n'étaient pas sûrs je ne ferais pas cette injure aux anciens...dans le très gros temps je me sentirais bien plus en sécurité dans un Norvégien en bois massif riveté qui fait 1 tonne au mètre voir plus que dans un ULDB...dans un déplacement lourd, on prend le café peinard sans rien renverser par force 8...dans un ULDB on est obligé de se cramponner même avec les dents tellement ça gigotte... :-D

05 mai 2008

Voilà des paroles censées...
Guillaume,

je me reconnais à 100% dans la ta description de ta manière de naviguer.

La course à l'armement n'a jamais été une obligation. Ce qui était bien autrefois peut très bien le rester.

Pour ma part je me sers du GPS comme d'un professeur (sévère!!). Je remets en cause régulièrement ma navigation à l'estime sur la base des infos du GPS, et j'essaie de comprendre d'où vient l'écart.
Radical pour apprendre...et pour avoir confiance dans sa navigation.

02 mai 2008

on a oublié,
les énormes progrés dans la gestion d'énergie à bord. tant en production, avec le solaire et les éoliennes de plus en plus performantes, qu'en stockage avec des batteries qui pissent plus l'acide à la gîte et des appareils de servitudes de moins en moins gourmands.
on y a gagné dans le confort à bord aussi.

02 mai 2008

1950-1975
Pour faire simple : l'électricité à bord ? ;-)

_/)

02 mai 2008

moteurs
et que penser du passage de l'essence au diesel ?
Encore un progrès bien sûr...

03 mai 2008

Excact
mais même au début des années 70, il était encore courant de rencontrer des voiliers équipés de moteurs à essence, tellement plus légers... et moins chers...

02 mai 2008

le diesel
ça existait déjà en petits moteurs dans les années 30 (même sur une auto Citroën!)...mais comme c'était bien plus cher et plus lourd que les essence et que l'essence était peu chère...

02 mai 2008

l'economie d'energie

Dans les annnées 70 il existait dejà tout nos équipement (VHF,Radar,Decca,Loran,sondeur ,loch,pilote...) seulement il fallait une centrale nucleaire pour alimenter tout celà .

le progres est venu de la puce, de l'electronique infiniment moins gournant ce qui a permis le developpement que l'on connait.

jsé

03 mai 2008

Progrès
Pour répondre aux joies de l'attérissage à l'estime, sur un retour de Guernesey vers Perros Guirrec en 79 dans le brouillard, on s'est retrouvé à Lézardrieux ,malgré la Gonio, et avec un propriétaire "parisien" , mais expérimenté.

On a eu de la Chance de ne pas croiser un caillou...

Ensuite, dans le chenal du four, quand le brouillard est tombé (en juillet), on a suivi un canote qui avait un radar....

Sauf à ne sortir que par tempête de grand bleu, le GPS est quand même utile si on sait naviguer sans.

PS : aux Glénans, le GPS est éteint, sauf brouillard.

03 mai 2008

Progrès
Pour répondre aux joies de l'attérissage à l'estime, sur un retour de Guernesey vers Perros Guirrec en 79 dans le brouillard, on s'est retrouvé à Lézardrieux ,malgré la Gonio, et avec un propriétaire "parisien" , mais expérimenté.

On a eu de la Chance de ne pas croiser un caillou...

Ensuite, dans le chenal du four, quand le brouillard est tombé (en juillet), on a suivi un canote qui avait un radar....

Sauf à ne sortir que par tempête de grand bleu, le GPS est quand même utile si on sait naviguer sans.

PS : aux Glénans, le GPS est éteint, sauf brouillard.

confusion d'idées:
l'exposé du sujet semble plus porter sur les progrès en navigation qu'en "plaisance"

En cela, il est vrai que peu de progrès ont été réalisés depuis les voyages de Colomb. D'abord le chronomètre, des compas un brin plus ajustée, et la radio goniométrie. Ensuite entre 50 et 75 puis plus tard comme proposé dans l'énoncé. Mais ces progrès sont aussi vrais en navigation professionnelle.

En revance, en plaisance, les progrès depuis les premiers "Jaagt" hollandais au 17° siècle jusqu'aux bateaux des premiers tour-du-mondistes et autres solitaires des années d'avant guerre ont étés considérables.

Ensuite, comme déja dit plus haut, le progrès principal entre 50 et 75 a été la démocratisation, en grande partie rendue possible par la production en série de bateaux en plastique.

Ce n'est qu'à partir du moment où cette démocratisation s'est achevée que la motivation a apparu pour faire de la navigation un loisir facile et non un sport ou un défi personnel pour de rares amateurs.

05 mai 2008

1950-1975
coques plastiques , mats métaliques , voiles synthétiques , cordages synthétiques .

et le passage de l'artisanat à l'industrie.

05 mai 2008

plaisance
en fait ,
entre 1950 et 1975 , c' est ce qui separe un requin d' un arpège ,un first 30 ou un super cha !
Il suffit de voir les deux bateaux pour comprendre ce que sont la prehistoire et les temps modernes !

05 mai 2008

Un bémol sur les multicoques
présentés sur ce forum, comme en diverss ouvrages, revues, docus et conférences comme un immense progrès de notre époque.
Tu parles Charles !

Quand nos ancêtres monocoquistes rasaient les côtes, hissant leurs lourds bateaux sur la grève en attendant que le vent veuille bien tourner, ailleurs, en Indonésie, puis en Micronésie et en Polynésie, sur de fragiles esquifs aux pattes d'araignées, on remontait au vent d'une île à l'autre... Quand on n'entreprenait pas de véritables traversées océaniques!
Déjà dix siècles avant notre ère, les marins Austronésiens exportent leurs techniques vers l'Océan Indien et le Pacifique. Leurs descendants iront de Madagascar jusqu'à l'île de Paques.

Le mât aile, la GV entièrement lattée, le profil épais, les bras de liaison souples, le wishbone et l'hydra-cata étaient déjà inventés !
Messieurs-dames, un zeste de culture maritime ne messied point ! ;-)
christian.navis.free.fr[...]es.html

05 mai 2008

oui oui
en effet les multis polynésiens traditionnels sont finalement très modernes dans leur conception.

Disons que c'est l' exigence d'habitabilité liée à la performance qui a fait progresser les multis………modernes de façon importante en 20 ans.

Toujours en désaccord ?

05 mai 2008

Oui mais non ;-)
Les grands pahis de migration emportaient plusieurs dizaines de personnes, les poules, les cochons, les arbres à pain et autres végétaux, les outils,le matos de pêche et de cuisine, etc...
Rapporté à leur taille, de 15 à 20 m pour une largeur de l'ordre de 25 à 30%, ce serait assez confortable aujourd'hui pour 6 à 8 personnes !

La vraie différence provient des matériaux mis en oeuvre, la pirogue creusée ou la coque assemblée sans quille avec des simili varangues, les cordages végétaux, et les voiles en pandanus sont bien évidemment moins performants que les composites et le mylar.
Pour la nav, les "bouliers" des îles Marshall, avec leur possibilité d'intégrer les interactions du vent, de la houle, les îles et quelques astres, ont l'air presque aussi sophistiqués que les computeurs mécaniques utilisés par les pilotes de WW2.

En bref, je crois que lorsqu'on parle du génie humain, on ne peut dire que c'était mieux ou moins bien avant, mais que compte tenu des connaissances et des matériaux disponibles, c'était plus ou moins astucieux ou plus ou moins bien pensé.

Feu sur l'épi Dellon, à l'est de l'ancien Lazaret à Sète

Phare du monde

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Feu sur l'épi Dellon, à l'est de l'ancien Lazaret à Sète

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