Projet fou ou réalisable ?

Bonjour à tous,

Nous allons être licencié tous les deux (économique) d'ici la fin de l'année, ce qui nous rend libre :)

Notre niveau de connaissance et de compétence de la voile est proche du zéro absolu.

Mais nous souhaiterions faire un tour de méditerranée en voilier.

Pour nous, l'argent n'est pas un problème, le temps si.

Aussi vous parait il crédible d'acheter un voilier (en se faisant aider quitte à payer pour) en 1er, ensuite salarier un skipper à bord pendant 1,5mois pour nous apprendre a naviguer sur notre bateau. Voir qu'il nous accompagne le temps que l'on se juge "autonome"

Nous avons l'habitude des changements de vie et de vivre en confort minimum (1an dans un 4x4 notamment).

Je suis conscient que la démarche va à l'inverse de ce qui est recommandé habituellement, mais les cours macif ou glénan qui s'étalle sur X mois voir année ne nous sont pas possible.

Nous aurons d'ici septembre prochain 3 fois 3jours de cours sur le bateau d'un skipper ami (que nous 2)

Le choix du bateau ne me semble pas compliqué dans la mesure ou internet regorge de conseil de choix puis nous payerions pour une expertise complète avant achat, si nous partons c'est pour voyager, pas pour avoir le bateau le meilleur du monde.

Tel que je le voit aujourd'hui, un 40 à 45 pieds monocoque semble correspondre a notre besoin.

Niveau budget on peut y consacrer jusqu'a 300k tout compris mais ce n'est pas le but, il me semble qu'avec 120k à 150k on trouve déjà de bonnes choses d'occasion de moins de 10ans.

Le programme serait assez simple, la cote nord de la méditerranée pendant 8 à 10mois puis revente du bateau.

Plus tard et si le coeur nous en dit toujours autant, un tour d'atlantique puis peut être un vieux rêve, aller en Australie par mes propres moyens, mais ça c'est beaucoup plus tard.

Pour finir nous envisageons des formations classiques en amont, typiquement les permis côtiers et hauturiers, la VHF, la météo et l'entretien.

Voilà, est ce fou ? est ce possible ? a vous de nous dire :)

L'équipage
19 mars 2018
19 mars 2018

Cela me paraît un peu fou (dans le bon sens du terme) et tout-à-fait réalisable.
Attention toutefois au temps nécessaire pour préparer et fiabiliser le bateau aprés son achat.

19 mars 2018

Peut-être avec un bateau un peu moins grand...surtout si il doit être revendu.
Pour deux, un 11 mètres serait bien suffisant et plus facile à mener...surtout lorsqu'on débute.

19 mars 2018

EN fait c'est 2,5 pour ce voyage :), nous avons un petit bonhomme qui aura 3,5ans lors du départ et qui bien sûr viendra avec nous

19 mars 201819 mars 2018

bjr,
avant tout
école de croisière hauturière .
sur la med ce n'est pas ce qui manque ,même les vrais glands ...
après vous saurez si ça vous convient ou pas ..
faire deux stages un en été et un en hiver ...
pour le voilier ce n'est pas un problème il y en a des tas à vendre
sur le forum il y a des membres prêts à vous aider dans votre choix
et la on passe de l'ombre à la lumière ,mais c'est intéressant ..
pour votre projet en med ne pas prendre trop grand surtout si vous allez
vers la grèce et la turquie ,il y a plein de petits ports inacessibles à + de 12m et 2m de te
alain

19 mars 2018

Les stages de navigation ne répondent pas du tout à notre besoin, c'est long, loin, et on va dire que je ne suis pas fan des "gens" en général. Donc me retrouver sur 30m² avec 5 gusses que je ne connais pas, pendant une semaine, c'est limite insurmontable pour moi.

Il y a un "risque" que ça ne nous plaise pas, c'est certain. Mais ce risque nous sommes prêt à l'assumer, quitte à arrêter le voyage en cours de route. Au pire nous aurons essayé :)

19 mars 2018

il ne faut pas exagérer : ici il est question de limiter les présences extérieures à des amis ou de la famille.
dans un stage, on côtoie des gens non choisis, c'est différent.

j'ai renoncé aux locations car désormais sur mon bassin de nav' il n'y a plus que de gros bateaux, chers, à louer, ce qui oblige à se mettre à minimum 6. et je suis de l'avis de Brassens : à plus de 4 on est une bande de c... www.paroles.net[...]pluriel

19 mars 2018

Je suis avec ma femme depuis 19ans maintenant :), on c'est fait un paquet de voyage y compris vivre dans les 4m² d'un 4x4 pendant 1an.

Heureusement que ce n'est pas une inquiétude de vouloir passer 1an seul avec sa femme et son fils sur un bateau. Je parlais bien sûr des gens que tu ne choisi pas en formation et que tu es obligé de supporter (et réciproquement) pendant une semaine, là je pourrais avoir grave du mal.

19 mars 2018

là tu as la reponse sur ton projet .

si tu pense ne pouvoir supporter la presence de personnes à bord il ne faut surtout pas t'embarquer là dedans . que ce soit ta compagne ou ton fils c'est pareil ..

l'une des choses primordiale pour faire du bateau c'est bien de pouvoir supporter l'autre sinon c'est tres tres vite l'enfers à bord . A bord d'un bateau on se cotoie 24//24 et il n'y a pas d'échappatoire possible . Ce sont de sacré moment de verité et là pas faut semblant

Sur les stages, ou j'ai un peu plus d'expérience, je dirais qu'avec 80-90 % des équipiers ça se passe sans problèmes, il y a c'est vrais le 10-20 % qui peuvent être un peu, voire bien "relou"..
La différence ce fait aussi selon la mentalité de l'organisme et l'image qu'il se donne pour le public. Et un point essentiel c'est l'instructeur, la c'est aussi la grande loterie.
Si c'est un point trop sensible, effectivement il suffit d'éviter, sinon si c'est juste une petite crainte, ça peut se tenter sur un WE prolongé. Attention surtout avec le choix de l'organisme de formation.

19 mars 2018

lorsque quelqu'un evoque ce genre de sujet ,on parle toujours formation, bateau ,technique mais on oublie le coté vie à bord ..

on peut tres tres bien cohabité durant de nombreuses années avec une personne et ne pas du tout s'entendre à bord d'un bateau ...il y mainte et mainte histoire dans ce sens .. le couple part de France et arrivé aux Canaries la dame reviens en avion ce n'est pas rare

20 mars 2018

bonjour; perso je comprends tout à fait cet etat d'esprit; si naviguer avec ma femme et mon fils a toujours ete un plaisir(maintenant mon fils a son propre bateau et ma femme avec l'age aime autant son jardin)par contre naviguer avec d'autres =niet ! sans du tout etre misanthrope j'aime avoir la paix à bord et n'ai pas du tout envi de faire du "public relation" j'aime me retrouver avec moi meme et mes bouquins et si j'ai envi de me ballader à poil je ne gene personne! ce qui n'empeche pas courtoisie et bon relationnel avec mes voisins de ponton mais à l'anglaise! familiaritè,grande beuveries et refaire le monde à bord je ne suis pas client! meme en solo la taille du bateau jusque15/20 m ne m'a jamais posè de probleme = on est plus à l'aise , on est moins secouè et on encaisse beaucoup mieux, le tout est d'anticiper et eventuellement demander un coup de main pour l'amarrage par vhf aux capitaineries avant d'arriver! perso je vous encourage à faire le trip, au debut faites vous aider par un pro quelques temps, allez y par etapes mais si vous etes degourdis bricoleurs et avez du sang froid ça le fera! si vous demandez trop d'avis vous ne ferez rien!

19 mars 2018

Oui d’où le 8 à 10mois :). L'idée serait de ne pas dépasser 1an tout compris pour ce projet, la revente s'effectuant en dehors de ce temps bien sûr

19 mars 201819 mars 2018

Pour moi pas si fou que cela et parfaitement réalisable tel que imaginé.

Je rejoints Koala-5 quant à la taille du bateau 12m c'est déjà grand, 11 va le faire. A deux, je ne vois pas l'utilité d'un 14 ou 15 mètres (même à 2.5!).

19 mars 2018

Merci :)

Effectivement 12m semble être le bon compromis, après nous ne sommes pas encore à faire des choix.

La taille sera défini par notre besoin, basiquement 2 cabines doubles + une cabine simple nous semble le minimum (avec notre petiot + amis/famille de passage), 3 cabines doubles serait un plus, au delà c'est du bonus pas forcément utile.
Nous seront par contre beaucoup plus regardant sur la taille de l'espace de vie intérieur/extérieur.

19 mars 2018

un mois et demi avec un skipper pour être autonome? il vous faut trouver un excellent pédagogue.
et vous mettre en situation d'apprentissage permanent sur la période. car c'est court.
en fait vous avez le budget, et il y a deux obstacles à lever : trouver l'excellent skipper et trouver le bateau.
vous pouvez peut-être trouver l'excellent pédagogue qui ferait aussi un excellent assistant pour la recherche de bateau (excellent aussi, cela va de soi)?

19 mars 201819 mars 2018

Oui tu à parfaitement ciblé nos craintes.

Le bateau sincèrement ça ne m'inquiète pas, il y a sur le marché des pros reconnus qui certes se payent bien sûr, mais dont la compétence est réelle.

Concernant le skipper, c'est effectivement pas quelque chose de solvable par l'argent, le salaire ne présagera en rien du feeling que l'on aura avec lui ni même de sa pédagogie. La chance que l'on pourrait avoir est que notre besoin sera probablement en février/mars l'année prochaine, période creuse pour les skippers qui restent en France, donc potentiellement plus de candidats dispo . . .

19 mars 2018

Concernant notre humilité sur notre niveau de compétence, nous n'aurons pas le choix, nous ne partons pas seul et il est strictement exclu que notre petiot monte a bord sans que nous soyons sûr de pouvoir le faire voyager dans des conditions décentes de sécurité (et donc aussi et principalement de compétences).

Concernant le recrutement, c'est toujours un pari jamais gagné d'avance, ma femme comme moi recrutons entre 5 à 40 personnes tout les ans et on se plante encore souvent.

Je te rejoins complétement sur l'obligation du "test" sur quelques jours pour valider les choses.

Il y a aussi l'autre option de faire 3 fois 2 semaines avec 3 skipper différents, option pour laquelle je pencherais si c'était aujourd'hui. Cela limite le risque d'échec et surtout permet une formation probablement plus complète que par un seul skipper.

19 mars 2018

la chance de commencer en fin d'hiver ou de printemps, c'est d'avoir quelques bons coups de vent qui font accélérer le process de formation :)
ça va être intensif, si c'est sérieux, votre apprentissage.
à un mouillage, vous ferez plus 5 prises de coffre d'affilée qu'une seule, histoire que ça rentre!
et au bout de la période prévue, il faut aussi avoir l'humilité de se dire : encore 2 semaines, on n'est pas prêts si c'est le cas.
peut-être la dernière semaine naviguer sous la supervision silencieuse du skipper, pour valider votre autonomie?

et pour trouver l'oiseau rare, c'est pas simple.
on peut être un excellent skipper et un exécrable pédagogue. et il faut faut un pédagogue qui vous assure sur les fondamentaux. qui vous fait travailler pour apprendre, pas qui fait à votre place. un ancien moniteur?

bref c'est le process de recrutement qui est à penser ici.
sélection sur CV, entretien, voire test.

pour l'entretien peut-être lui demander de vous exposer comment il compte
construire le cursus de formation / d'apprentissage.

peut-être test d'un jour avec les deux trois candidats qui vous semblent les plus pertinents? ça vous fait dépenser plus, mais c'est le point fondamental du projet.

(et puis il faut aussi que vous plaisiez au skipper, on a quand même plus de facilité à transmettre à des gens que l'on apprécie).

je vous souhaite plein succès dans votre joli projet.

19 mars 2018

pour l'aspect complet de la formation, c'est aussi le programme qui fait que l'on voit des choses différentes. si on fait des sorties à journées, on n'a pas la même expérience que quand on fait de la traversée avec nav de nuit, quarts, etc.
et puis ça va dépendre du temps, tout simplement.

le premier skipper aura comme mission de donner les fondamentaux. là il faudrait un temps plutôt clément.
le deuxième vous perfectionne, avec si possible un temps un peu dur.
le troisième perfectionne encore et vérifie les aptitudes.
pourquoi pas, c'est une idée à travailler.

ce qui serait fou ce serait d'attendre d'être à la retraite pour réaliser votre projet
si vous savez bien vous entourer, foncez .
pour la préparation technique vous pouvez faire appel à un préparateur professionnel pour vous aider ( les préparateurs de bateaux de régate vous feront gagner un temps précieux et vous éviteront de faire de mauvais choix )
naviguez le plus possible sur des petits bateaux, BDA ou location, club de dériveur ou croiseur
Il faut forger pour devenir forgeron
ce que vous n'avez pas appris avant de partir vous l'apprendrez en route, les bases il faut les apprendre, l'expérience il faut la vivre soi-même, elle ne se transmet pas .
Bon vent à vous.

19 mars 2018

Merci pour l'encouragement :)

Nous voyons régulièrement les dommages du temps sur les gens de notre entourage, passer un certain cap et sauf exceptions il est beaucoup plus difficile de tenter de nouvelles aventures, l’apprentissage de nouvelles choses devient difficile, hors je ne me vois absolument pas passer la retraite à entretenir mon jardin et à jouer à la belote.

EN apprenant a naviguer tôt c'est une option de plus possible pour le futur

19 mars 2018

En atlantique, on trouve pas mal de skipper qui font école sur leur bateau. Il suffit de leur "acheter" une formation et vous naviguer seul avec lui pour apprendre et sans avoir acheté le bateau. Il doit y avoir ça aussi en méditerrané
Ça vous laisse du temps pour le choix du navire.
Ça vous fait une première expérience pour voir si ça vous convient.
Par contre, naviguer avec un skipper sur votre bateau sera un bon complément.
Donc je conseillerai plutôt une première semaine de stage avant l'achat et la suite de la formation avec un skipper sur votre bateau.

19 mars 2018

Nous avons déjà planifié 3 fois 3 jours sur le bateau d'un skipper copain d'ici septembre, l'achat du bateau n'interviendra pas avant décembre.

D'ici là nous devons trouver le temps de faire les permis (cotier/hauturier) que l'on tient a passer, la formation VHF et la météo. Ces formations ne sont pas obligatoire pour notre projet mais nous paraissent incontournables.

Après le choix du bateau en lui même, je sais d'expérience sur d'autres type d'achats, que la compétence d'utilisation peut être contre productive. Plus on maitrise l'utilisation, plus on se renseigne sur le choix à faire, plus on cherche le mouton a 5 pattes, moins on le trouve . . . et plus on retarde le départ.

Il faut un minimum oui, mais après sur les bateaux de 12m, et en se concentrant sur les 5 modèles les plus reconnus, puis sur un expertise d'un pro, on gagne du temps et surtout on part plus vite.

19 mars 2018

Ce serait fou de ne pas le faire... !
:topla:

19 mars 2018

Bonjour,
J'ai un ami qui a fait ton programme en oceanis 41, il s'est fait aider par Argo Voile à Palavas qui fait cours sur ton bateau.
6 mois plus tard, il partait avec ses filles et sa femme aux Baléares.
Amitiès
Pascal

19 mars 2018

De base je suis pas fan de passer par une entreprise pour la formation, j'aimerais autant salarier moi même le skipper, il y a moins d'intermédiaire le skipper gagne donc plus, puis cela offre beaucoup plus de souplesse a tout les niveaux.

Sinon ca fait plaisir de voir que c'est possible :) Bravo à ton ami

Il y a eu des témoignages de couples de néo-navigateurs partis en bateau et qui ont opté pour une formation à la carte sur leur propre support, et cela fonctionne bien. On retrouve aussi sur les site des skippers des offres de "prise en main de bateau" , ce qui confirme qu'il y a bien un marché pour cette voie. De plus le fait que la formation soit 100 % dédiée pour le demandeur la rend beaucoup plus efficace, en fait le secret est de tomber avec le bon skipper, c'est à dire celui qui convient bien en caractère, explications et pédagogie..
Le plus simple serait de louer hors saison avec skipper en demandant à l'agence un skipper formateur. Les agences de loc ont un carnet d'adresse bien fourni, et après 2 séries de 2 semaines , je pense que cela devrait éclaircir pour la suite.

20 mars 2018

Bonjour,

Je pense qu'il est à son compte.

19 mars 2018

Nous allons être licencié tous les deux (économique) d'ici la fin de l'année, ce qui nous rend libre :)

Mais nous souhaiterions faire un tour de méditerranée en voilier.

Pour nous, l'argent n'est pas un problème, le temps si.

On dis merci a pole emploi ! quel exemple pour votre fils !

19 mars 2018

licenciement économique = indemnité de départ. ça ne veut pas dire qu'ils arnaquent.
ça veut dire : on a assez d'argent pour vivre un truc différent, on veut le faire, on n'a pas l'attache du boulot. je trouve ça très pertinent.

19 mars 201819 mars 2018

Si tu savais :)

Pole emploi ne nous a jamais vu en 18ans de travail avec quelques mois de chômage par ci par là (en cumulé pour moi 9mois) pour ma femme un peu moins (entre 6 et 8 mois).

J'ai jamais compter sur les autres pour m'en sortir et j'en attends autant d'eux (sauf accident/grave problème).

Pour t'en dire encore plus je ne cotise même pas à la retraite, et on n'a pas fait de demande caf pour le petiot.

Le chômage ma femme le prendra au retour si difficultés pour trouver un nouveau taf, moi je n'y aurais pas le droit et ne le souhaite d'ailleurs pas.

Et notre budget est le fruit unique de notre travail, ni héritage ni gains non mérités. Ils ne tiennent d'ailleurs pas compte d'éventuelles indemnités de licenciement, c'est le budget que l'on ai prêt a mettre pour ce projet

Voilà je ne vais pas m'étendre mais ce genre de remarques malsaines n’ont rien a faire ici.

19 mars 2018

N écoute pas ces donneurs de leçons vis à vis du chômage, la plupart payent l entretien de leur bateau en faisant du black. C est un ramassis d aigris et de rouille-me..

19 mars 2018

ah ah....je viens de comprendre...je pensais qu'ils parlaient d'une licence en économie....je me disais "bon, ben, voilà des étudiants (fortunés) qui partent en année de césure avant de rejoindre le monde du travail".... :mdr: :mdr: :oups: :jelaferme: :acheval:

19 mars 2018

Où ont-ils dit qu'ils profiteraient d'allocations quelconques ?
Quand on ne sait pas, on :jelaferme:

20 mars 2018

Difficile de juger sans savoir... Jusqu'ici il n'y avais que des avis encourageants.

19 mars 2018

ils ne sont pas responsables de leur licenciement; autant mettre un licenciement à profit e t après tout profiter après tant d'années de labeur. non?

19 mars 2018

Hello !
Je trouve le projet super.
Il y a des tas de gens qui ont appris par eux-même, mais clairement, ca coûte plus cher.
Pour apprendre la voile sérieusement, je pense qu'il faut quand même faire un stage... Si 7jours c'est trop long, il y en a de 2 jours.
Si les glénans, c'est trop l'armée, alors il y a l'UCPA...
Il y a aussi des annonces de recherche d'équipiers, mais l'ambiance à bord est moins simple, si c'est un soucis.
Et puis, les glénans, l'UCPA, ou autre, il y a toujours moyen de débarquer.
 
Ca reste vraiment important, parce que l'on y apprends des choses assez fondamentales.
 
Il faut aussi savoir que la voile, cela reste une activité qui tue bien. Là encore, un peu de formation préalable, ca peut aider.

19 mars 2018

La formation est cruciale c'est certain, après et c'est aussi une de mes interrogations, un stage en école de voile apporterait il vraiment une plus value certaine par rapport à une formation sur notre bateau par un (bon) skipper professionnel ?

20 mars 2018

Outre les glenans et l'ucpa tu as aussi la MACIF qui a des écoles de voile un peu partout et organise des navigations qui peuvent aller jusqu'à la Grèce !

19 mars 2018

Avez vous pensé à fréquenter une ou des associations de plaisanciers? On y trouve plein de gens qui aimeraient naviguer en faisant partager leur savoir. Je pense plus judicieux de d'abord bien se former, puis partir en famille. Avoir plusieurs formateurs est une bonne idée, d'où les assoces comme source de "recrutement". D'ailleurs, il y a des tas de retraités qui navigueraient volontiers pour rien ou presque.

19 mars 2018

Bonjour,

passer par une formation sur son propre bateau avec de skippers différent est une excellente solution, qui plus est à la carte.

Par contre, dans les associations de plaisanciers, il y a certes des gens très compétents, mais il y a aussi énormément de gens très sympas et volontaire au demeurant, mais possédant eux-même d' énormes lacunes et aucune "notion" d' encadrement.

Quand on est "un peu du métier", on repère au premier coup d' oeil les plaisanciers qui sont passés par une "vraie" formation (école de voile sérieuse ou skipper pro), et ceux qui ont appris par des copains "sensés" savoir.

Et j' ai franchement l' impression que dans les associations de plaisanciers, on a plutôt affaire à la deuxième catégorie, alors qu' il me semble indispensable avec un petiot à bord, d' acquérir les fondamentaux et bases de sécurité avec des gens "du métiers" ou ex.

Gorlann

19 mars 2018

Sans connaitre le monde de la plaisance (mais en connaissant d'autre milieu tout aussi passionné) je pense effectivement partir sur une formation de professionnel, qui sera complété par la suite par les trucs et astuces divers glanés ça et là.

C'est beaucoup plus rassurant et surtout je pense qu'en moyenne les skipper pro sont probablement plus pédagogue que la moyenne des plaisanciers puisque c'est leur métier

19 mars 2018

Il est exclu que nous larguions seuls les amarres sans être objectivement aussi sûr que l'on puisse l'être de nos capacités a naviguer. Si il est nécessaire de payer le skipper 3mois pour ça, ce sera fait bien que pénalisant pour notre projet

19 mars 2018

Bizarre idée que de penser qu'il faut des mois pour acquérir l'aptitude à barrer un voilier de 12 m... La mer est un espace de liberté et d’humilité qui aura vite fait d'indiquer au novice ses limites. Quelques stages aux Glénans, Macif ou UCPA, oui (2 ou 3 jours, pas 6 mois !), des sorties avec des plaisanciers aguerris, certainement, ensuite on se lance. On traverse le port, puis la baie, puis vers l'île en face, puis la méditerranée, puis l'océan. Avec la soif d’apprendre qu'on lit de l'auteur de ce post, je n'ai guère d’inquiétude sur sa motivation à apprendre rapidement sur le tas.
J'ai eu le plaisir d'accueillir à mon bord des débutants d'âges divers : certains ont ouvert les yeux et se sont tournés vers d'autres projets, d'autres ont gardé et même accentué ce brillant du regard qu'on a quand on est à la barre. Après, il est toujours temps de se frotter aux emm... qui viendront aussi, aucun doute là-dessus !

19 mars 2018

@Shrubb, d' accord avec ta proposition de formation pour des personnes majeures et responsables, mais pas avec un enfant de 3ans et demi à bord!

Gorlann

19 mars 2018

L'échec ou le désintérêt pour la navigation à la voile est effectivement une fin possible de ce projet, nous sommes prêt a prendre le risque.

Sinon sur la durée de formation nécessaire, les 6 semaines dont je parle sont issues des planning de formation de la macif, nous concernant cela sera peut plus ou moins :)

19 mars 2018

Un gamin de 4 ans, au port c est brassières gonflables et en mer petit harnais et filets dans les filières. Le vrai danger c est la descente et la baie à mouillage ouverte.

19 mars 2018

Salut a tous, Moi je dis super projet ! Pour la formation je me casserais pas trop la tete. Le tour de la med, si vous le faites en cotier, les connaissances a avoir ne sont pas trés grandes. Bon si vous décidez de traverser la med en long et en large en une nav c'est une autre histoire...

Beaucoup de gens qui louent pour quelques semaines en med on juste le niveau minimum genéralement requis par les loueurs a savoir le RYA day skipper ou equivalent. C'est sufisant pour commencer, au debut il faudra faire attention et au fur et a mesure de votre aventure, quand vous vous sentirez plus en confiance, vous pousserez un peu plus loin.

Le DS ca se torche en 14 jours pratique et écris, ca coute moins de 1500€ hebergement compris. Vous faites ca en angleterre, du coup vous connaitrez un peu d'anglais de base pour naviguer, les anglais sont sympas et de toutes facons ils vous parleront pas trop et le soir tu auras les pubs pour oublier !

Good luck et tenez nous au courant

19 mars 2018

Sur l'anglais nous sommes quasi bilingue, mais effectivement je me retrouve devant des textes en russes sur chaque forum technique de voile pourtant en français :)

Là encore selon toi que nous apportera de play le day skipper par rapport à une formation par skipper pro sur notre bateau ?

19 mars 2018

N'y connaissant rien en navigation a la voile et encore moins dans la formation, je ne peux que te faire confiance.

Toutefois je suis plongeur niveau 4 dans la FFESSM et Rescue divers chez Padi. Les querelles de clochers entre ces 2 écoles sont nombreux et les partisans de l'une ou de l'autre développe tous des argumentaires précis et détaillé en faveur de l'une ou de l'autre. Le fait est que n'importe laquelle permet de plongée en sécurité ce qui est l'objectif.

Certe, FFESSM est bien plus complet et technique, mais face à une panique ou autre grave problème seul sa propre expérience et celle de sa palanquée permet de limiter la casse. Le diplôme ne le permet pas.

J'ai de loin l'impression que c'est très similaire a la navigation voile sur ce point.

20 mars 2018

Pas grand chose a rajouter si ce n'est l'aspect cout. Un skipper ca doit chercher dans les 300€ / jour.
Des versions fast track en 14 jours tu peux en trouver ici :

www.sunsail.co.uk[...]skipper

la :

www.commodore-yachting.com[...]course/

ici :

www.hamble.co.uk[...]actical

Plusieurs de mes amis l'ont fait, c'est dense mais sans plus, ca se fait tres bien.

Le cursus RYA est supérieur au cursus FFV pour la formation de plaisancier autonome. Ceci car il est conçu surtout pour cet objectif et moins pour mener un équipage en régate. Ensuite il est basé sur la longue expérience accumulée de la navigation anglaise avec une composante de sécurité permanente.
C'est ainsi que le Day Skipper est considéré comme le niveau d'entrée pour louer un bateau et faire sa sortie journalière.
En comparaison d'un trainning avec un skipper pro sur son propre bateau, je n'aurai pas d'éléments factuels pour comparer, il y aura du + et du -, mais les deux voies associées devraient donner une bonne formule.
Le Day Skipper theory peut se passer on line :
www.navathome.com[...]/
Pour le practical, en partant de zéro, faudrait quand même tabler sur 3 semaines. Il y a des centres aussi en France maintenant.

C'est fort possible, et nous avons eu sur HEO, des voileux qui comparaient la situation de l'enseignement pour la plongée (certains sont diplômés BE en plongée) avec le cas des écoles et associations françaises de voile.
En tous cas, si tu as l'avantage de pouvoir assimiler un enseignement in english, c'est une chance dont tu peux profiter, au moins déjà la partie théorique qui est accessible on line. Cela se rapproche assez du théorique du permis hauturier avec un accent mis sur le voilier, la navigation a visu réduite, la sécurité sur les voiliers et pas seulement les bateaux moteurs..
(Si tu es intéresse, je peux te donner des détails pratiques en mp)

19 mars 2018

Chacun fait ce qu'il veut dans les limites de ce que les conditions générales du moment peuvent lui accorder.
Même si on en a les moyens, dépenser beaucoup sans un minimum de réflexions structurées, n'est pas toujours de bonne politique.
De mémoire, un bel exemple d'un projet sur un an, remarquablement mené par un jeune couple, était décrit sur le site antoinehélène.net maintenant disparu. Ce couple, niveau commercial sup, après avoir acquis le minimum de connaissances nautiques indispensables, avait acheté un Trismus 37 d'occase (voir ) 11m à l'époque de bonne réputation et réalisé le tour Atlantique rêvé et très programmé. Il l'avait parfaitement réalisé et le bateau était déjà revendu avant la fin du voyage, au prix d'achat un an avant.

C'était un bon exemple de ce qu'on peut vraiment faire quand on suit une démarche bien logique et bien structurée.
La navigation maritime reste, au delà de son côté vacances, une affaire sérieuse. Prenez le temps minimum qu'il faut pour être vraiment en mesure d'assurer votre propre sécurité en mer. La mer en général et la Méditerranée, mer par moment très difficile, ne pardonne pas tout.

19 mars 2018

Concernant la sécurité c'est LA condition sina qua none pour la tenue de ce projet. Bien sur celle ci passe par notre niveau de compétence a la nav' objet de toutes nos interrogations du jour :)

19 mars 2018

Bonjour Tourmed,

Pour l'apprentissage de la voile, je partage l'avis de Shrubb : si tu es motivé, tu apprendras vite. Ne néglige surtout pas l'apprentissage des manœuvres de port ! Il y a trop de merveilleux régatiers, doués pour régler des voiles au quart de poil, qui se retrouvent sur les cailloux par défaut de maîtrise du moteur... Dans les environnements restreints, tu rencontreras beaucoup de problèmes.

Pour la préparation ou le choix de ton embarcation, jette un œil à l'ouvrage de Jimmy Cornell 'Objectif Grande Croisière'. Tu y trouveras beaucoup d'éléments intéressants sur la préparation de ton projet, qui me paraît très faisable. Le bouquin te sensibilisera aux avantages et inconvénients de la taille du bateau, tirant d'eau, équipements de base, taille du gréement, puissance moteur, génération et consommation énergétique...
C'est d'autant plus intéressant que ca ne te décrit pas le bateau idéal, mais ça te donne les pistes pour comprendre le bateau dont tu as besoin pour ton projet.

Après, si tu n'es pas limité financièrement (encore qu'on a tous nos limites à ce niveau, et on les trouve vite), ce sera plus simple. Mais cela ne résoudra pas tout, car tu devras quand même faire des choix, notamment entre luxe et vitesse.

Bonne chance à toi

19 mars 2018

Le luxe pour nous c'est avoir des lits, un chiotte, une douche, un minimum d'autonomie mais surtout de voyager en sécurité :)

Les selleries cuirs ou TV 42 pouces ne nous intérresse pas, mais alors pas du tout.

Merci pour la rèf de bouquin, il est commandé :)

Concernant l'apprentissage qui est l'objet de toute mes questions, je ferais dans l'immédiat confiance au skipper. Ensuite on peut travailler le format pour répondre à nos attentes, genre 4 semaines temps plein, puis si on le sent on part tous les 2 quelques jours voir une semaine, puis 1 autre semaine de formation pour voir/revoir les points qui nous on fait défaut, puis redépart solo et de nouveau une semaine de formation.

Bref tout est libre et reste à définir.

20 mars 201820 mars 2018

Le choix de la personne pour nous enseigner est crucial bien sûr.

Après et en enlevant le facteur temps de l'équation 4 solutions s'offre a nous :

Les stages de nav' :
On ne choisi ni le programme, ni le bateau, ni l'enseignant, ni les coéquipiers. Le but étant d'emmener tout le monde vers un niveau de connaissances identiques, on peut subir soit les passages rapides sur des notions qui pour nous nécessiteraient plus de temps soi l'inverse.
AU niveau tarif ca tourne dans les 650€ la semaine par personne soit 1300€ pour nous.

L'apprentissage au long court en nav' avec des amateurs (éclairés ou non)
Je ne choisirais pas uniquement ce mode, pour la nav' comme pour plein d'autres discipline je suppose qu'il y a des bases théoriques et pratiques a acquérir et probablement rébarbatives a transmettre, quand on est amateur on navigue pour le plaisir et même si transmettre peut en faire parti c'est vraiment au petit bonheur la chance.
Niveau de prix très faible

Prendre des cours particuliers avec un skipper sur son bateau :
Probablement l'option que j'aurais retenu si nous avions le temps et la dispo pour nous rendre sur la cote autant que nécessaire. On a le choix (limité) du skipper et on peut en changer, ce qui réduit les risques d'une pédagogie pas adaptée ou d'un mauvais feeling. On apprend par contre sur un bateau autre que celui sur lequel on naviguera mais cela nous laisse le temps de choisir le bateau une fois raisonnablement formé

Prix de 800 à 1000€ la semaine pour 2, moins si l'on accepte la présence d'autres élèves

Acheter le bateau et salarier un formateur/skipper a son bord le temps nécessaire :
Gros gain de temps, nous sommes sur notre bateau, nous apprenons a le manœuvrer en configuration voyage (à nous 2), nous choisissons le formateur/skipper et pouvons en changer. La formule est plus souple puisque le skipper n'a bien souvent que peu d'autres choses a faire entre janvier et mars. La formule est aussi la plus rapide, avec un enseignement adapté à nous et sur notre bateau.
Niveau de prix pour que le formateur/skipper soit bien impliqué et motivé de 700 à 900€ la semaine, dans les 600 pour ceux qui acceptent de regarder du coté obscur, ce ne sera pas notre cas notamment pour les assurances.

Il n'y a pas de solutions parfaites, ce ne sont que des compromis. En rajoutant le facteur temps a l'équation notre choix s'oriente logiquement vers la dernière solution :)

20 mars 201820 mars 2018

Dans notre cas le skipper recherché ne possède pas (encore) de finances ou d'envie de posséder son propre bateau suffisant pour faire des cours ou de la croisières. Et il est prêt si il ne l'a pas déjà fait à créer une autoentreprise (démarche dans laquelle je pourrais largement l'aider) pour la facturation (et au moins pour la durée de notre formation).

Comme dans tous métiers avant d'ouvrir sa boite il faut mettre des ronds de cotés.
Ce que nous attendons de la part du skipper est une pédagogie adaptées a nos besoins, un bon niveau de compétences, et une sensibilité forte à la sécurité. Ça tombe bien je pense, hormis pour les compétences cela ne nécessite pas 30ans de nav' sur toutes les mers. Et même pour la partie compétences nous ne voulons pas être formés a la nav au milieu des icebergs ou à la regatte, notre seul et unique besoin est de pouvoir faire avancer le navire (et le stopper) ou l'on souhaite (en med') et en sécurité maitrisée. Je pense donc que même un paquet d'amateur qui ont quelques milliers de miles derrières eux seraient apte à y répondre point de vue compétences.

Concernant le fait de le trouver, plusieurs choix possible dont le plus productif reste LBC (mais pas le plus qualitatif), les forums, le fait d'aller se promener sur les pontons et les ports aussi, bref c'est comme pour tout recrutement, nous ne sommes limités que par notre imagination.

En fait peut importe le prix à la journée, déjà les tarifs sont fortement dépendant de bcp de paramètres, dont la durée de l'engagement, la saison, les besoins du skipper, nos possibilités, etc. D'autre part nous serons moins regardant sur le montant du salaire que sur le compétences ou le feeling que nous pourront avoir avec lui. Bref ce débat aura uniquement lieu entre le skipper et nous même.

20 mars 201820 mars 2018

"Concernant l'apprentissage qui est l'objet de toute mes questions, je ferais dans l'immédiat confiance au skipper. "

moi, pas.
Désolé, mais le rôle d'un skipper est de mener le bateau en sécurité, généralement le plus vite possible, il n'est pas de transmettre son savoir aux autres, ni de permettre à des débutants de progresser en pleine sécurité. Il n'en a ni la formation, ni l'expérience... et donc ni les diplômes.
Il y a une différence entre la technique maîtrisée du N4 de plongée, et la pédagogie employée par un moniteur breveté avec un élève, qu'il soit baptème ou N2 en stage N4...
Or c'est bien cela que tu recherches : apprendre les bonnes techniques de façon efficace.

4 semaines temps plein d'un vrai moniteur (évidement qu'il est skipper aussi, comme un moniteur est évidemment aussi un plongeur N4...) sur un bon bateau, équivalent au tien, ça vaut très très largement des tas de semaines de stages.
D'autant qu'en stage, tu apprends à naviguer en équipage (1 à la barre, 1 au compas de relèvement, 1 à la table à carte, 1 à la GV, et le dernier au réglage du foc), or toi tu ne navigueras jamais dans ces conditions : à 2 plus en enfant, t'es quasi en solitaire, avec un potentiel plus important d'emmerdements.
D'autre part, tu cherches à apprendre le grand voyage, pas la régate. Or les techniques et les bases n'ont rien à voir : on te parle de sentir le vent et gratter les 40 pieds avec un 14... en voyage, on s'en fout royalement : tu gères l'eau, l'électricité,et tu sens plutôt le mouillage ou tu vas trouver des fruits frais...;-)

Un moniteur sur ton bateau, pendant plusieurs jours ou semaine, il n'y a à mon avis pas mieux pour apprendre à naviguer en couple.
Trouver un moniteur qui a été voyageur en solitaire serait la bonne pioche...

Cela dit, le faire en été, ou au mois de mars, ça ne te fera pas apprendre les mêmes choses... et il faut avoir l'expérience d'un coup de chien en mer.

Moi, j'ai utilisé les services d'un moniteur-skipper durant quelques jours, pour la prise en main de mon bateau. Aucun regret : aucun stage ne m'aurait apporté ce que j'ai reçu là.

Reste tout le reste : moteur, électricité, météo, médical... les stages de formation ne manquent pas... Je fréquente ceux de STW.

et puis, aussi : CRR, permis côtier et hauturier,...

20 mars 2018

Employer un moniteur salarié ? Je ne l'avais pas envisagé.
Comment le trouver ?

Je répète : je ne ferais pas confiance à un simple skipper (Cap200), et encore moins à des estampillés "chef de bord" ou "assistantmoniteur" fussent-ils de "lameilleureécoledumonde". :non:

Les vrais pros, ceux qui ont l'expérience, travaillent dans le milieu et ont leur structure : free lance, ils se louent à la journée, selon un contrat établit.
Ils ont aussi une assurance qui les couvre. Ce qui reste toujours à vérifier. Tu as eau être le propriétaire, en cas de pépin, c'est le plus compétent à bord qui est considéré comme responsable devant le tribunal...
Enfin, l'expérience leur permet de connaitre pas mal de bateaux et de matériel différents. Un avis avant-achat qui peut être à prendre en compte, même s'il n'est pas celui d'un expert (toujours contestable...).
Et détrompe toi : celui que je connais n'a que peu de temps libre, la mer est ronde et il fait toujours beau quelque part...

Le prix d'un moniteur pro à la journée tourne autour de 200 euros. Auxquels il faut rajouter transport et nourriture.
En couple, c'est effectivement rentable par rapport aux prix des stages avec, je le répète, l'avantage d'être dans les conditions d'équipage réduit qui seront celles du voyage (ce que l'on n'apprend pas en stage, sauf chez feu Barbanson ou avec Jean-Marie ), et avec votre objectif : voyage en famille, pas la régate du club le dimanche...

19 mars 2018

joli projet . Je pense que tu t'emmerde pour rien avec ton idée de skipper pour la formation . Tu as d'ici a septembre pour apprendre .Colle toi sur des sites de co-navigation et navigue autan que tu peux avec ton épouse en co-navigation ,tu en apprendras assez pour savoir ce qu'il faut et ne faut pas faire sur un voilier.Rien que sur ce site il y a souvent des gens qui cherchent des coéquipiers pour des petites traversées comme la Corse ou les Baléares .Pour la taille du bateau j'ai un 37 et c'est largement suffisant pour deux ou deux et demi . Rares seront dans tes amis ceux qui auront l'esprit assez aventureux pour prendre un billet d'avion et te retrouver en Sicile ou en Grèce. Et si c'est pour une fois une semaine vous pourrez vous serrer un peu. L’avantage d'un bateau pas trop gros c'est que tu pourras faire les manœuvres seul .

19 mars 2018

qu'un voilier soit "gros" ou "petit" avec l'accastillage moderne ,ça se manoeuvre seul ,en mer il est toujours trop petit et dans les ports toujours trop gros surtout quand on carène ..
j'ai eu 14m maintenant je suis à 9 et si pensais repartir c'est celui que je prendrais surtout pour la med en dehors de la france il y a plein de petits ports de pêche on on peut rentrer s'abriter alors qu'avec un gros ce n'est pas possible .
on peut faire le tour en 5eme catégorie à 6mn des côtes le plus en direct d'est 200mn soit au max une quarantaine d'heures de nav .
pour faire avancer un voilier ,ça n'a rien de compliqué ,pour gagner des régates ,c'est autre chose mais dans votre cas ce n'est pas let but ,donc la formation avec un" tom tom go "marine et un bon pilote cela peut être très court ..
alain

19 mars 2018

Je trouve quand même que c'est dommage d'aller trop vite dans l'apprentissage sans apprendre à "sentir" le vent (par exemple pouvoir barrer en regardant derrière ou seulement les voiles sans la girouette) et cela peut prendre du temps à intégrer. Après ce n'est apparement pas le but ici et ça viendra pendant le voyage.
Cela me rappelle le malin plaisir que j'avais à louvoyer deux fois plus efficacement que certains 40 pieds quand j'avais mon petit dériveur de 14 pieds... ils finissaient parfois par remettre le moteur.
Le tout c'est quand même de pas finir tout le temps au moteur par manque de connaissance de l'optimisation du flux laminaire par petit temps (ou par peur de ne pas gérer les voiles par gros temps) car sinon ça devient bruyant et pas intéressant (et on en voit plein sur l'eau comme ça)!
A part ça: à vos rêves, prêt, partez!

19 mars 2018

Ce serait effectivement le plus facile si nous n'habitions pas à 3h des côtes :/. Avec en plus la contrainte du petiot a faire garder :/. A partir de septembre il ira à l'école et les grands parents pourront le récupérer le soir pendant notre formation.

Concernant la taille et/ou le nb de cabine, 3 cabines pour un couple avec un enfant permet d'aménager une cabine en salle de jeu/Bureau/salle de lecture/etc. Une petite pièce pour s'isoler un peu quand le besoin s'en fait sentir et que le budget le permet. A l’occasion accueillir famille/amis

19 mars 2018

en 1er: avez vous le crr ??? sinon c'est déjà foutu !

19 mars 2018

Il fait parti des choses que nous devons obtenir avant la fin de cette année avec une formation météo et les permis côtiers/hauturier

19 mars 2018

35" à 40" c'est aussi une question de physique, un 40" pour débuter c'est technique et ça ne pardonne pas les erreurs, un 35 37" tricabine est bien plus facile. De moins de 5 tonnes à plus de 8 tonnes !
Se lancer tout de suite, faire des week-ends en tant qu'équipier.
la lecture du guide des Glénans anticipe l'apprentissage et permet de se désintoxiquer de la télé progressivement...

20 mars 2018

" = Pouce = inch
' = pied = Foot
:non:

19 mars 201816 juin 2020

Bonjour,
voici une personne qui en parlera beaucoup mieux que moi...

19 mars 2018

Bonjour,
pour l'autonomie, avez vous des bonnes bases techniques, car l'entretien et pannes sur un bateau peuvent devenir cauchemardesques. pour info des stages mécanique, entretien chez les cousins d'en face, car en med le moteur est une précieuse aide.

19 mars 2018

Niveau bricolage on va dire que je me débrouille, j'ai auto construis absolument seul et complétement (y compris donc dimensionnement/plans/permis) 6 maisons pour un total de presque 800m² habitables.
Niveau moteur j'ai la théorie (je suis ingé de base) et un peu de pratique sur les véhicule de chantiers et les voitures.

19 mars 2018

Ça me paraît réalisable. Effectivement, les notions de bricolage sont très importantes mais avec ton expérience, ça devrait le faire.
L'idée de prendre un skipper pendant plusieurs semaines me semble également bonne; par rapport aux stages, ça permettra d'apprendre sur TON bateau et de travailler avec lui en permanence. Connaître le pas de l'hélice et optimiser ses manœuvres, améliorer l'accastillage si besoin, apprendre le comportement de son bateau sera plus rapide avec une personne expérimentée.
Le seul risque dans cette solution est de se laisser promener en toute sécurité par le skipper et de ne pas s'impliquer suffisamment.
Mais il semble que ce ne soit pas le problème.
Beau projet.
Attention, un an ça passe très vite.

19 mars 2018

Merci pour les encouragements

Effectivement 1an de voyage c'est court :), d'ou le fait de ce concentrer sur le nord de la méditerannée, ce qui permettra tout de même de prendre son temps pour visiter. D'autre part la mediterrannée a ceci de rassurant que nous ne serons jamais loin des côtes (sauf si l'on se sent capable de s'en éloigné)

De base notre projet était plutôt de partir d'ici 4 ou 5ans pour un voyage plus long, mais les conditions dont on disposera d'ici la fin de l'année semblent trop belle pour ne pas en profiter.

19 mars 2018

Hello,

Super projet et une bonne idée que de voir les choses très positivement après un licenciement économique ! Chapeau...

Pour la formation, je conçois tout à fait tes réticences, j'ai le même à la maison, pas fan des inconnus... Nous nous sommes formés à deux sur des petits monos de régate (genre J80) avec un moniteur par demi-journée, c'était très chouette mais on habitait près de la mer. Ca peut être sur ton bateau mais ça nécessite de l'avoir acheté avant, ce qui t'enlève un peu d'expérience pour ton achat.
Après cela même si c'est pénible sans doute pour toi, un petit stage "3 voiles intensif"aux glénans permet quand même de se mettre dans le bain. Nous les avons fait à tour de rôle en hiver, à Paimpol, en gardant chacun notre tour les gamins. Ca permet de tester un peu nos limites et c'est très très formateur. Après le rase-cailloux en manche et la gestion des courants, la méditérannée te paraitra un paradis.
Potasser aussi très sérieusement les bibles, la bible "Glénans et "Météo et Stratégie" et les bouquins de "Barbanson", après ça en théorie tu n'apprends plus grand chose dans les stages mais la pratique c'est autre chose...
Se former à toute la partie navigation pour la croisière, savoir quel outils de navigation utiliser (ipad, pc, etc.), maitriser la récup des fichiers grib, faire ses navs, etc. Aux glénans, tu n'apprendras pas ça, tout est encore sur papier.
Une petite journée de maneuvres de port avec un skipper quand vous aurez le bateau, ça destresse.
CRR bien-sur, permis cotier et hauturier ça donne des objectifs et tu peux faire ça tout seul ! ;)
Question santé, le PSC1 permet quand même de savoir un minimum et si vous pouvez faire un stage de "santé en milieu isolé, ça aide à préparer la pharmacie et à avoir les bons reflexes.

Pour le choix du bateau, c'est question de gout et de couleur. Je pense aussi qu'un 40 pieds à 2,5 pour 18 mois c'est largement suffisant (c'est ce que nous avons eu pour 2 ans et à 4 et c'était vraiment bien). Peut-être pas neuf, même si vous avez le budget, ça vous évitera trop de tension pour les manoeuvres de port. Question sécurité, tu ne pars pas au Cap Horn donc pas de soucis avec un bateau récent mais il faut juste se renseigner un minimum mais tu verras ici, il y a des réponses à toutes les questions.

Bons préparatifs, le programme va être chargé mais tu verras c'est passionnant!

19 mars 2018

Merci pour tes conseils et le partage de ton expérience :)

Le CRR, le côtier, le hauturier sont au programme avec en plus une formation de quelques jours sur la météo.
Une formation santé intéresserait aussi (et pas que pour la voile) j'ai déjà eu quelques légères base avec le SST

19 mars 2018

Pour le stage de santé en milieu isolé, (ATMSI quand je l'ai fait, il s'appelle maintenant "grande croisière"), voici un lien.

C'est super, les formateurs sont des urgentistes, on apprend beaucoup... bon ça m'empêche que j'ai pas osé recoudre mon fiston moi-même malgré tout, il a trouvé une gentille infirmière en Dominique qui lui a fait ses 10 points.

19 mars 201819 mars 2018

Une dernière petite chose, éviter peut-être d'avoir le petit avec vous lors des premières formations avec le skipper, un gamin en bateau ça nécessite vraiment beaucoup d'attention, ce sera aussi un critère à prendre en compte pour votre organisation.

19 mars 2018

Ah mais si quelque chose est certain c'est bien que le petiot mettra son premier pied sur le pont le jour ou nous nous sentirons apte a voguer seuls.

Il est bien sûr complétement exclu de l'avoir durant la phase de formation

19 mars 2018

Non, et même si c'est difficile

Le petiot dans les pattes fera sérieusement baisser notre capacité d'apprentissage, quand le skipper sera là ce sera 100% apprentissage, le plaisir de la nav' à 3 et l'amarinage du petiot viendront dans un second temps, quand nous nous sentiront suffisamment en confiance (et que nous seront nous même amariné).

19 mars 201819 mars 2018

A calypso: Je ne suis pas vraiment d'accord, pour avoir eu deux garçons très turbulents petits, dès qu'ils étaient à bord, c'était très difficile pour moi de faire autre chose que de les gérer... Alors apprendre à partir de zero la voile, écouter les instructions d'un mono, essayer de répéter les gestes avec toujours un oeil sur ton gamin, c'est vraiment très très épuisant...ça peut vraiment te décourager. Après si le gamin est sage comme une image... peut-être... Il peut arriver quelques jours plus tard, quand les parents sont plus à l'aise, ça éviterait trop de stress à mon avis.

19 mars 2018

alors là je ne comprends pas , si tu prends un skipper ,un moniteur à bord pour vous former , faire venir le gamin serait un sacré plus pour vous et pour lui ..c'est tout de m^me bougrement important de voir ses reactions et de le mariner .

19 mars 2018

peut etre , mais un skipper peut aussi avec un enfant à bord donner quelque conseils et l'apprentissage de la voile ou du bateau ce n'est pas tout de m^me une concentration continue , c'est pas un cours de math

19 mars 2018

on evoque toujours le coté technique de nav ou technique du voilier ...c'est important certe mais pas que ...

il y a bien plus ,comment dire ,essentiel ou qui n'est pas instinctif ..c'est les pannes . L'été dernier à 2h du mat ,au milieu de la Manche j'ai eu une panne electrique totale ..il nous restait la lampe frontale...c'est un moment de grande solitude ...plus de positionnement du bateau ,plus de feux de nav ,plus de moteur,plus de VHF ....

et là il faut se demerder ,et pas question d'appeler l'assurance depannage ...

il faut tout de m^me avoir quelque notion en électricité , en mécanique et en "medecine" ,une jambe cassée, une grosse coupure .. il faut etre bricoleur tout de m^me

19 mars 2018

Niveau démerde et bricolage ça devrait aller (bien que l'on puisse toujours s'améliorer), comme dit plus haut j'ai fais seul et entièrement 6 maisons, j'ai donc des notions sérieuses d’électricité, de plomberie, de chauffe eau, de VMC, de PAC, de poêle etc. . .

Je suis beaucoup plus léger sur la partie moteur ou je connais la théorie, et l'entretien courant mais trouver la cause d'une panne (hors les cas simples) j'ai du mal.

J'ai possédé une minipelle de 5Tonnes il y a 3ans, et devinez quoi, son moteur était un Yanhmar (probablement strictement identique à celui que l'on trouve sur certains voiliers)

19 mars 201819 mars 2018

Si ca ne te dérange pas, j'aime autant le tutoiement sur un forum :).

Et sur les 6 maisons toutes n'ont pas été en parpaings. Etant curieux de nature j'ai testé bcp de choses, le parpaing, la brique a joint mince, le bloc a bancher, le bloc a bancher isolant et l'ossature bois, pour ne parler que de la structure porteuse. J'ai fait de même pour la charpente tradi/tradi avec rampant/fermettes, pour les plancher prédalles/poutrelle-hourdis/plancher coffré/dalles flottantes/plancher bois, pour les toitures tuiles/ardoises/toit terrasse non praticable/toit terrasse praticable, etc, etc.
J'ai dû tester et faire à peu prêt 70% des solutions techniques possibles en France pour la maison individuelle sur tout les postes (y compris systèmes de chauffages/puits canadiens eau glycolé et air/ VMC 2F thermodynamique, VMC2F standard/vmc hydro, PAC air-eau Co², PAC air-eau tradi, Pac air_air, poèle à bois et à pellets, murs chauffants hydro, plafond chauffant elec, planchers chauffants elec et hydro, etc, etc). J'ai poussé le vis jusqu'a faire les 2 escaliers (2 quarts tournants) des 2 dernières maisons l'un en mecano soudé (TIG et MIG) l'autre en bois.

Le vent je déteste ça jusqu'a présent, sur 6 maisons, 4 garages et une 10aine de terrasses, je n'es pas eu droit à un seul jour sans vent pour tirer le polyanne sous dalle . . . La pétole comme on dit chez les marins est fortement souhaitable a certaines phases du chantier :). Les rafales de vent de fin décembre (>140kmh) m'ont même couché 2 murs en parpaings de garages de 5mx3m de haut dont je n'avais pas eu le temps de couler les poteaux :( . On va dire que le vent et moi on part sur de mauvaises bases . . . : )

La voile pour moi c'est le moyen le plus abouti aujourd'hui de vivre de manière autonome. C'est loin d'être parfait et cela nécessite encore de s’arrêter souvent dans les ports pour refaire les niveaux.

Au dela de l'envie de voyager et de voir la nature du monde, et a titre 100% personnel, je suis à 300% convaincu que l'avenir passe par l'autonomie de chacun. Les marins sont les plus expérimentés dans ce domaine, certe à prix stratosphérique aujourd'hui pour une coque avec un mat et un moteur, 4 équipements électroménagers et 6 ou 7 cloisons bas de gamme .

J'ai envie de prendre les compétences dans ce domaine pour les appliquer a terme à la vie au sol. Faire des maisons déconnectées a 100% des réseaux, autonome en énergie et possiblement en nourriture. C'est un projet pro qui me botte bien qu'a contre pensée de ce qui ce fait aujourd'hui, tant réglementairement qu'au niveau de la volontés des négociants du BTP (Sur les 2 dernières maisons j'ai été chercher du matériel au Danemark et en Finlande en camion car introuvable a prix convenable en France)

Enfin au delà de ce projet plus ou moins utopique et professionnel, nous sommes là statistiquement pour environ 80 ballets, si l'on y soustrait les 20 premières et les 10 dernières ou nous sommes dépendants reste 50 années pour faire ce que l'on veut, nous en avons déjà passé 20 . . .. Le compteur de nos vies frole la moitié statistique (38 ans), il est grand temps de se bouger le c*l.

Les humains sont une chose la nature une autre. Arriver au bout du décompte sans voir la terre et les différentes merveilles de la nature qui étaient là bien avant les humains et qui leurs survivront, me paraitrait pour le moins regrettable. J'ai déjà eu la chance de voyager en Amérique du sud, du nord, en Australie et en Afrique, mais toujours en 4x4 et par la terre. J'aimerais adopter une autre approche

Pour finir sur la partie rêve, je voudrais vraiment me rendre à un pole magnétique un jour, voir de mes yeux ce qui se passe sur la boussole ^^, vieux rêve d'enfant :)

19 mars 2018

Merci pour ces infos et sources j'y jetterais un oeil :)

Après je suis pas fan des pensées prémâchées de ceux qui les crient sur les toits pour que les autres y adhèrent. Chacun fait son chemin dans le sens de son choix, tant qu'il n'empiète pas sur ceux des autres.

Lire les expériences des autres peut être bien dans une certaine mesure, les vivres par procuration et s'en faire le prophète peut être au contraire très mauvais. Je suis conscient de ma petitesse (au sens passage rapide) et peut m'importe les voies suivies par d'autres, je veux juste tracer la mienne sans aucune prétention ni volonté d'en faire école.

Je n'ai aucun besoin de m’identifier à tel ou tel groupe de pensée.

Il n'empèche que j'irais tout de même voir de quoi ils causent ^^

19 mars 2018

voilà une bonne chose ,c'est un vrai sacré plus tout de m^me que l'on n'aborde que tres rarement

19 mars 2018

6 maisons ça fait lourd en parpaings à poser!
Plus sérieusement votre parcours semble très intéressant et intriguant. Vous avez l'air debrouilleur comme un loup de mer doit l'être !
Et vous aimez le vent aussi? (Par exemple dans l'aviation, kyte surf...). Qu'est-ce qui vous attire dans la voile en faite à part le voyage? Est-ce que votre vision de la voile colle à sa réalité ? (Même si il y a une et mille façons d'approcher la voile)

Tu viens de résumer la manière de penser des "bluewater sailors" comme disent les anglo-saxons, c'est les navigateurs grande traversée et tourdumondistes.
Tu trouveras pas mal de d'ouvrages techniques d'occasion sur les essentiels de cette façon de vivre en voilier :
www.paracay.com[...]on.html
www.paracay.com[...]d..html
www.keepturningleft.co.uk[...]budget/
www.amazon.fr[...]d_olp_0
Ce n'est qu'un échantillon, il y a aussi des bons forums indépendants comme HEO
forums.sailinganarchy.com[...]dex.php

Des cours aussi gratuits :
dans google taper "yachtmaster syllabus henton jaaback"
ainsi on obtient des liens de pdf libres de droits qui donnent déjà une bonne idée du pavé de notions à assimiler..

20 mars 2018

Et en plus iconoclaste, il va finir par avoir toutes les qualités!
Un bon niveau à la base, une super expérience manuelle une approche des plus logiques ...

19 mars 2018

(je prends le fil en route)
Envie de dire que oui, c'est fou de se retrouver avec peu d'expérience sur la demoiselle Méditerranée qui comme nous sommes nombreux à l'avoir vécu, est capricieuse et violente, loin des cartes postales disponible à l'escale.
Envie de donner un seul conseil : avoir un bateau rapide pour pouvoir se dégager des situations délicates et se planquer rapidement.
Donc : soit un trimaran (que j'affectionne), soit un autre bateau mais très bien motorisé.
Sinon, oui, il faut partir, avoir confiance, ne pas croire la météo (si souvent fausse en Med) et rester sur ses garde, soigner sa relation avec ses anges gardiens, et ... ne surtout pas se priver de cette chance que vous avez entre les mains et à portée de portefeuille ce qui aide !

19 mars 2018

Bonjour,
La difficulté, ça sera de trouver le skipper avec qui le feeling passe, et qui avec vous déterminera votre cahier des charges, fera des recherches et des visites de bateau avec vous, et qui vous aiguillera vers le modèle qui colle le plus à votre savoir actuel ( forme physique, capacité de débrouillardise, connaissances techniques, etc... )
Ensuite ça sera ce meme skipper qui vous fera faire vos premiers bords et vous rendra autonome assez rapidement.
Exercice pas simple, mais tout à fait réalisable.
Évidemment, se rapprocher de professionnels expérimentés simplifiera les choses ( BEES ou BPJEPS voile spécialisé, C200 ou anciennement BPPV, bien que ces derniers ne soient pas forme pour la pédagogie )
Ne pas hésiter à prendre plusieurs contacts, c est la première marche qui sera la plus importante.

19 mars 2018

Bonjour tourdemed,
S'il y a l'envie, la motivation et les moyens financiers alors comme le dit Flora, et serait fou de ne pas le faire.
12 m semblent largement suffisant pour votre projet. Et si possible un tout petit peu en dessous de 12 m de long et moins de 4 m de large car ça fait souvent la différence dans les ports question budget.

19 mars 2018

Et l'aventure ça existe , il faut toujours une part d'aventure dans tous projets si non tu te fais exploiter et tu attents la paie , la retraite ,
la mort

19 mars 2018

Très beau projet et très raisonnable, le cahier des charges est dans le post de départ, rien à ajouter.
Le choix d’un skipper/moniteur particulier est une bonne solution, reste à trouver le bon.
Mes bémols : Petit bateau, petits soucis..
Bossez les manœuvres de port, une fois dehors on a de la place.

19 mars 2018

Si mes docteurs arrêtent de me faire peur, j'irai faire un petit "refresh" là:
skipper-fabricevauclair.com[...]gorised

A vous lire vous avez déjà le principal: la conscience de l'ampleur du job mais tout à fait réalisable, heureusement !

En ce qui concerne les enfants à bord les meilleurs conseils que vous pourrez trouver seront entre-autres avec les libertaires, je suis sur qu'ils répondront à vos questions.Ils sont médecins et naviguent avec des tous petits.
libertairegv.blogspot.fr[...]/
Tous mes encouragements vous accompagnent dans ce beau projet.

19 mars 2018

Bonjour, je n'ai pas tout lu... Je n'ai pas envie de critiquer ton projet qui me semble super. Mais (il y a un mais...), vivre sur un bateau avec un enfant c'est du sport, enfin sauf si tu n'es pas stressé comme moi..????. Je ne sais pas pour les autres, mais même en partant avec de bonnes bases (et là je pense que tu as bon pour être encadré par un skipper au début ), quand tu apprends en te retrouvant seul avec ta famille à prendre des décisions, tu te feras peur (je crois qu'on apprend sans cesse de ses expériences ). Et je te le redis tu auras à gérer des situations difficiles. Si tu n'as pas peur d'exposer ta famille à ce genre de situation, alors fonce... Mon fils à le même âge, nous avons naviguer avec lui quelques nuits en mer quand il était bébé, maintenant c'est simplement ingérable de naviguer plus d'une heure. Je me suis résigné à naviguer seul pour le moment en attendant des jours meilleurs. Je pense que ce n'est pas le bon âge. As tu déjà essayé avec lui? Si tu trouves la solution je suis preneur. .. Je penserais que un peu plus vieux serait mieux. .. Je n'arrive pas à exposer ma famille à ce genre de risque que je trouve trop élevé. Passion ou raison je crois qu'il faudrait choisir. ..

20 mars 201820 mars 2018

Je dissocie simplement les choses en 2 parties, la sécurité et la gestion du quotidien avec un enfant.

Concernant la sécurité, rien à dire ce n'est pas négociable. Nous concernant c'est l'objet de toutes nos questions concernant la formation, mais cela passe aussi par l'achat du bon bateau et de l'équipement associé, pour cela nous nous reposerons sur des expertises pro.
Il existe aussi aujourd'hui des systèmes qui hurlent dès qu'une puce RFID quitte le périmètre du bateau, ce genre de système permet de se sentir plus en sécurité concernant les enfants (et probablement aussi les parents en nav compliqué), et probablement encore plein d'autre chose que je ne connais pas.

Après la gestion du quotidien, si je devais faire un pari, je dirais que notre fils vivra très mal la 1ère semaine, l’amarinage, la perte d'espace, le nb réduit de jouets, il n'y a plus les mamies ni la nounou, etc. Que de changements pour lui. Sauf que si l'on résiste aux nombreuses crises probables de ce début de voyage, j'espère bien l’émerveiller par les différents animaux qui nous rencontrerons et par la beauté et la diversité des paysages.

Un enfant est 10x plus adaptable qu'un adulte et saura s'adapter et recréer une vie a bord beaucoup plus facilement qu'un adulte, je n'ai aucun doute sur le sujet. Par contre le changement, comme pour les adultes, est souvent difficile et compliqué, un enfant aime aussi la sécurité d'un environnement connu . . .

20 mars 2018

De l'expérience que j'en ai, jusqu'à l'adolescence, un enfant unique en voyage en bateau est très heureux, dans la mesure où il a ses deux parents en permanence avec lui et qu'il leur fait confiance.
Plus il est jeune au départ, mieux c'est. Mon fils jouait seul et lisait beaucoup dès qu'il a su. Mais il manquait parfois de relations avec des enfants de son âge. Chaque fois qu'on rencontrait un autre bateau avec un ou des enfants de son âge, on s'arrangeait pour rester ensemble ou se retrouver régulièrement.
On restait aussi parfois plus longtemps que prévu dans des endroits où on pouvait l'inscrire à une "activité" à terre dont il avait envie.

20 mars 2018

Allons, allons les rayons de bibliothèques se remplissent de circum nav's avec des tous petits.
Un exemple E. Brossier et A. Pincson Du Sel une des deux petites aurait pu naître à bord mais le gouverneur du Svalbard interdit les naissances et oblige d'aller en Norvège.
Je dirais que l'on fait moins de conneries et commet moins d'oublis quand on a les petits à bord.
De toute façon ces gens là sauront déjà bien naviguer avant de partir.

Mais chacun ne développe pas le même taux de stress vis a vis de sa famille et je comprend Benji85 car j'ai le même mode de fonctionnement, je stresse quand je suis dans une situation mal maîtrisée avec ma famille. Tout seul je reste zen, à plusieurs ça commence a se compliquer..
Et j'ai vu des parents rester très cool en retrouvant leur enfants de 6 et 8 ans qu'ils les avaient perdu de vue pendant 1 heure lors d'une promenade à Crozon ! Les 2 petites filles (bien dégourdies) ont demandé si elle pouvaient à rester avec mon épouse pour retrouver leur maman, bien vu et belle autonomie !. Mais quand elles ont retrouvé leurs mère, je lui ai fait la remarque qu'il ne faut pas laisser ses enfants sans surveillance, et la mère me répond qu'il faut savoir leur faire confiance..
Elle a effectivement 2 gamines bien éveillées, donc est-ce moi qui psychote ? Très probablement, et je l'explique par une enfance à Paris, mais pour autant est-ce que cette maman a 100 % raison , je ne le pense pas non plus.
Donc en voilier, on retrouvera cet écart de positionnement du chef de bord, les sensibles au stress forceront la dose de training, les moins sensibles qui pourront assumer forceront l'apprentissage par l'expérience. Le tout étant de bien se connaitre soi-même.

20 mars 2018

La grand voyage apporte tellement aux enfants (et à leurs parents) selon tous les blogs que j'ai pu lire qu'il serait dommage (pour moi) de reporter ce genre de projet par une peur quelconque (j'entends une fois la sécurité du voyage raisonnablement établie).

Il y a toujours des risques pour toutes actions, le seul moyen de s'en prémunir à 100% c'est l'inaction.

Personnellement j'accepterais de prendre le risque d'emmener notre petit bonhomme, même si au début nous devrons lutter contre sa résistance au changement.

Avoir des parents qui osent, qui savent travailler pour profiter de la vie, rencontrer d'autres personnes de manière nettement plus forte qu'a terre, voir le monde (ou une partie), découvrir d'autres cultures, découvrir la faune et la flore, se sentir petit face à la nature, apprendre l'autonomie, enfin je sais pas, ça me parait immensément plus riche en enseignement que de rester le cul sur une chaise a faire de la peinture (dans le cas du notre qui sera en maternelle).

Pour faire ça et comme pour beaucoup de choses il faut accepter le risque tout en cherchant à le minimiser de manière à le rendre acceptable pour soi.

20 mars 2018

Il fera de la peinture a bord :)

Je ne sais pas ce qu'il en ai de la transmission génétique à ce sujet mais on va dire qu'il serait surprenant qu'il devienne le futur Picasso :)

20 mars 201820 mars 2018

les enfants sont bien moins resistant au changement que les adultes , tout simplement parce que pour eux tout est neuf et n'ont donc aucun changement a vivre ...ils sont infiniment plus adaptable que nous les "vieux"

seulement s'il ne fait pas de la peinture en maternel il ne sera peut etre pas le futur Picasso du siecle ...la hiérarchie des connaissances est subjective

20 mars 2018

Pour mon cas particulier, plus la pression et le stress sont élevé moins j'agis dans l'urgence et la précipitation (à l'inverse de ma femme), j'ai même besoin du stress pour avancer et agir. J'irais jusqu'a dire que là que plus le niveau de stress est élevé (dans des mesures acceptables) plus je suis performant, et à contrario c'est quand je n'ai pas de stress ou que je suis trop "sûr" de moi que je vais faire les plus grosses conneries.

Connaitre ses modes de fonctionnement est très aidant pour dépasser ses craintes et les relativiser, je te rejoins a 100% sur ce point.

20 mars 2018

Juste un petit bémol : tu ne connaîtras vraiment ton "mode de fonctionnement" en bateau dans la durée qu'en le vivant jour après jour.
Quelquefois, l'idée qu'on s'en fait est bien différente de la réalité.
Dans les deux sens d'ailleurs.

:-)

20 mars 2018

Tu dis "nous", mais quelquefois, l'un (ou l'une...) découvre que c'est ça la vraie vie... tandis que l'autre ne s'y habitue pas !
Ce n'est pas rare.

20 mars 2018

Bien sûr et heureusement qu'il est impossible de savoir à l'avance.
Cela fait partie du risque, c'est tout ce que je soulignais.

:-)

20 mars 2018

Tout à fait, le seul moyen de le savoir est de le faire.

L’échec ou l'abandon du voyage parce que nous n'y sommes pas adapté est une possibilité sérieuse. Si c'est le cas je passerais mon permis poids lourd et nous envisagerons le prochain grand voyage par la route :)

20 mars 2018

Que veux tu que je réponde à ça . . .

Si on squizze la partie sécurité déjà mentionnée a de maintes reprises.

Nous aurions pu choisir de rester dans notre environnement connu et relativement maitrisé, nous aurions eu une vie que certains qualifieraient d'heureuse. Mais a mes yeux quel désastre de gaspiller son temps au service et selon les lois dictées par la société du moment.

Comme déjà dit sur ce type de projet comme sur bien d'autres les risques sont nombreux, tant au niveau du couple, que de la réussite du voyage. Après si l'on est tout les 2 partants pour l'aventure (le petiot n'ayant encore pas trop son mot à dire) je ne nous vois absolument pas abonner l'idée a cause de risques de l'ordre de ceux que j'ai cité auparavant.

Ensuite et pour finir, après 19ans de vie commune, quelques aventures (dont 1an dans un 4x4 dans des zones peu accueillantes) on se sent près.

Et puis advienne que pourra . . .

20 mars 2018

A propos du stress, vous êtes comme tout le monde sur cette terre. Cette réaction universelle de survie provoque une décharge d'adrénaline et booste les performances avec accélération cardiaque et même masquage des infos douloureuses. C'est fait pour répondre à une situation dangereuse, à un prédateur en particulier. Le gros inconvénient de cette décharge d'adrénaline à action immédiate est que l'action possible est courte (environ 10mn) avec une forte dépense d'énergie suivie d'une grande fatigue dépressive ensuite.

20 mars 2018

Il existe des tonnes de réactions possibles face au stress. ET ce tant pour le monde animal que pour les hommes. Sur la chimie du corps et le déclenchement de celle ci vous avez raison à 100%, mais chacun aura une réponse différente face à ce bouillonnement, et heureusement. Cette réponse est fonction de nos expériences passées, de notre "caractère", de notre habitude, de notre culture et de pleins d'autres choses encore.

Certains vont se prostrer empêchant toute action, d'autres vont agir dans la précipitation ne faisant pas forcément les bons choix, d'autre vont encore agir différemment.

Un exemple simple est qu'en cas de danger imminent pour un groupe de personnes (je prendrais bien un exemple récent de danger terroriste mais cela est détestable et n'a rien a faire sur ce forum), certains vont chercher a fuir, d'autre se prostrer et se protéger tant bien que mal, d'autres encore peuvent aller jusqu'a risquer leur vie pour tenter de supprimer le danger. Certains auront une attitude protectrice pour eux même exclusivement, d'autre pour les leurs (y compris eux même) d'autres encore pour les leurs (au détriment d'eux même)

Après dans ce cas précis de danger mortel et imminent, je pense que bien peu savent de quelle manière ils réagiraient, en tout les cas et pour ma part je n'en ai pas la moindre idée.

Qu'en j'évoquais la réaction au stress, je parle bien du stress généré par la survenu d'un danger potentiel situation probablement beaucoup plus courante que le péril imminent.

20 mars 2018

Soi sûr que nous ne sous estimons pas la sécurité, c'est la principale raison qui nous ferait lâcher le projet.

Après et pour relativiser, est-on jamais près a prendre la mer ? Quand nous aurons acquis la confiance en nos propre capacités de navigation nous partirons, pas avant.

Je pense avoir une chance supplémentaire, c'est que l'envie de naviguer est pour le moment commune, la volonté d'apprendre également, nous n’envisageons pas de formation que pour l'un ou pour l'autre, vu notre niveau de complet débutant, il est impératif pour notre propre sécurité que l'un comme l'autre est le même niveau de compétence et se sente capable de naviguer. A défaut d'une grande compétence pour l'un de nous nous aurons au moins 2 compétences faibles, reste a voir si nous saurons les additionner.

Edit : il est toutefois possible que je passe le CRR seul pour des raisons de disponibilités, le reste sera fait ensemble

20 mars 2018

Cette mesure de sauvegarde est de nature réflexe, mais le cerveau peut arriver à moduler par apprentissage. Les astronautes retenus pour aller sur la lune avaient ce self contrôle. Neil Armstrong en particulier faisait un très faible écart de fréquence cardiaque face à un évènement soudain.
La transposition mécanique de cette réponse de sauvegarde se trouvait sur les chasseur à hélice anglais surclassés en vitesse par le Messerschmit 262 à réaction. Ils disposaient en extrème urgence d'une injection de nitrométhane, je crois, pour s'échapper , mais le moteur ne durait pas longtemps.

Il ne faut pas sous estimer ce qui peut arriver vraiment en navigation.
A côté de la décharge aigue d'Adrénaline, il y a l'épuisement physiologique vrai.
Perso lors d'une traversée plus que musclée du Gascogne (et la Méditerranée peut être pire), pour la première fois de ma vie, je me suis retrouvé en pleine nuit, complètement vidé, au point d'être obligé de passer la barre à mon épouse (qui n'aime pas du tout le bateau de mer, mais par amour, fait avec), sanglée à poste, pour assurer courageusement la relève, et avant d'arriver à ma couchette pour m'y affaler, je me suis fait catapulter grand format sur la gazinière!
En navigation, pouvoir compter vraiment sur son autre soi même vous change la vie! (et dans ce shaker fatigant, un enfant qui va sans doute continuer à dormir, doit être sérieusement sécurisé).

20 mars 2018

Je me suis régalé à lire ce fil et à partager ton rêve qui j'espère va se concrétiser.
Si tu prévois de partir l'an prochain, comptes tu acheter ton bateau cette année et mettre à profit les mois qui restent pour l'équiper et te faire la main avec l'aide d'un pro. Il est nécessaire à mon avis de bien connaître son bateau et tous ses équipements et ne pas découvrir cela au fur et à mesure d'éventuelles pannes.
Pour l'habitabilité, pars tu sur un mono ou un cata ?
Loin de vouloir lançer une polémique, c'est un point important. Moi, ma femme ne supporte pas un bateau qui gîte au prés donc il a fallu prendre un cata.
Avec femme et enfant, c'est une option à envisager d'autant plus que l'aspect financier ne semble pas être un problème.

20 mars 201820 mars 2018

Bonjour Ver2sable,

Nous pourrions effectivement partir sur un cata, c’était notre souhait pour le projet originel avec un départ dans 5 à 7ans pour une durée . . . inconnue (de l'ordre de 3ans).

Mais les événements font que l'on a une bonne fenêtre de tir en fin d'année du coup on part sur un projet plus modeste d'une durée nettement inférieure (ce qui ne nous empêche pas de conserver l'autre projet en stock).

Du coup l'idée majeure est de ne pas trop puiser dans nos réserves financière pour en garder sous le coude pour le prochain gros projet.

De base si on pouvait rester dans les 60k€ tout compris sur ce projet ce serait parfait (~20k€ de décote/entretien/équipement du bateau sur 1an + ~30k€ pour le voyage sur 8 mois +10k de formations et de trucs que j'ai oublié) . Un élément majeur du choix du bateau seront donc sa facilité à la revente.
Pour ça un monocoque d'un coût "raisonnable" (~100k) me semble aujourd'hui bien plus facile a revendre qu'un cata à 200k. Surtout dans nos contrées j'ai l'impression. En fait sur ce point précis nous écouterons de nos 2 oreilles les professionnels, voir même peut être certains proposent ils des contrats d'achat avec rachat un an après ? En fait la mise de départ pour l'achat est libre, nous pouvons monter bcp plus haut mais à la condition d'une revente rapide et d'une décote maitrisée.

Puis j'aime bien le coté graduel des choses, partir demain sur un mono aux alentours de 11M nous fera encore plus apprécier un gros cata >11m après demain :)

Enfin voilà on reste ouvert, mais vu d'aujourd'hui un mono dans les 11 à 12m me semble le bon choix

Niveau timing on se donne jusqu'a octobre pour faire les permis côtiers et hauturier, le truc radio, une formation météo, et 3 fois 3 jours de formations sur le monocoque d'un skipper pro que l'on connais (et qui part pour la grande boucle en octobre).

Ensuite et vu d'aujourd'hui (ça peut bien sûr évoluer) de octobre à janvier choix et achat du bateau. de Janvier à Mars formation intensive dont la durée n'est pas établie par un skipper sur notre bateau, pour un départ courant mars et un retour vers novembre.

20 mars 2018

Bonjour,
Puisqu'il ne s'agit pas de garder le bateau, pourquoi ne pas s'adresser à une boite de location avec et sans skipper? En prévoyant, par contrat, une période avec, puis en autonomie: ça simplifie bcp de choses (achat, vente, formation, assistance,...) et permettrait de vous consacrer au cœur de votre projet, non? Je crois qu'il y a quelques grosses boites avec de nombreuses bases en Méditerranée, même pas besoin de penser au retour!

20 mars 201820 mars 2018

C'est une idée sur laquelle je me suis renseigné.

Des renseignements acquis j'en ai déduit que financièrement la loc pour 10mois n'étais pas intéressante d'une part, et secondement les bateaux de locs en méditerranée sont équipés pour des croisière de l'ordre de la journée ou de quelques jours, rarement plus.

Pour finir et pour avoir louer de nombreuses voitures à l'étranger, sur 25 locations environs 13 se sont mal terminée, dans le sens ou le loueur nous impute des frais non justifiés, que ce soit sur des défauts présent avant la loc et non vu, que ce soit sur des surfacturations colossales sur des défauts que nous avions effectivement fait, ou que ce soit par l'ajout de taxes diverses et variées au moment de rendre la voiture (mention spéciale à Alamo rent a car de San Fransisco qui nous ajoute 100 dollars de traitement pour un PV de 60dollars car nous avions garé notre véhicule sans tourner les roues vers le trottoir dans une rue en pente légère, le traitement consistant en l'impression d'un mail des flics et le fait de nous faire payer par CB :/)

Bref la location à un coté flippant qui peut potentiellement diminuer le fun du voyage. On ne tire pas un trait définitif dessus mais de base on est pas fan.

20 mars 2018

Et c'est tellement plus grisant de choisir son propre bateau ! Il reste en plus toujours l'idée, et les rêves qui vont avec, qu'on va le garder tant qu'on ne l'a pas renvendu...

20 mars 2018

A Tourdemed444:
Ne le prends pas mal, mais à te lire, j'ai l'impression que tu veux " tout, tout de suite "....
Entendons-nous bien, tu n'as jamais passé une nuit en mer? Une semaine?
Ta femme?

T'acheterai une maison en faisant "pouf -pouf" les yeux bandés sur la carte de France? Sans savoir si ça te plaît?

" Je n'ai pas le temps mais j'ai l'argent ".
Bien pour toi ( pour l'argent).
Ça fait un peu " génération zapping ". On passe d'un truc à l'autre vite fait parce il y a trop à faire, et au final, on fait rien à fond...

Voilà, je dis ça, c'est pour toi, juste que ça serait con que tu parte le 5, et que le bateau soit à vendre le 15, raison " bébé malade ", " peur du vent fort ", " pas ce que j'avais imaginé ", etc....

L'humilité est importante, en mer. Plus que le portefeuille....

Bon apprentissage, en attendant, et reviens nous faire part de tes aventures, bonnes et mauvaises, ça sert toujours pour les prochains.

:alavotre:

20 mars 201820 mars 2018

Ça peut effectivement donner cette impression je le conçois.

Niveau nuit en mer, nous avons passé 3 nuits . . . sur une plateforme avec 1 seul membre d'équipage à 50m a la nage de la grande barrière de corail :), la plateforme faisant 300m² ça bougeait moins que sur un voilier :)

Plus sérieusement nous avons passé 2 nuits plutôt calme sur voilier, nous prévoyons 3fois 3 jours (et donc 3 nuits) d'ici septembre sur le 12M d'un copain skipper.

Après sur le génération zapping, peut être en fais-je parti je n'en sais rien et je n'y verrais pas de mal particulier. Après tout, tant que nous assumons nos choix, que nous sommes responsable et sérieux sur la sécurité (la notre et celle de ceux croisant notre chemin) qui cela dérange t'il ?

Ensuite le coté faire "à fond" est utopique, nous avons passé 1an en Australie a faire le grand huit en visitant des tonnes d'endroit, je ne dirais pourtant jamais que j'ai fais l'Australie "A fond", de la même manière mes parents sont fan des Pyrénées il y passent toutes leurs vacances depuis 30ans, quand je leurs parle de changer d'endroit, il me disent avoir encore de nouvelles choses à y faire.
Du coup vaut’il mieux se concentrer 30ans sur un pays/zone pour pouvoir le faire "A fond" ou gouter à différentes expériences/pays/zone en essayant d'en voir le meilleur ? C'est à chacun de répondre pour soi a cette question.

Concernant la navigation à la voile et le bateau en particulier, je n'y ai aucune passion, c'est pour moi un mode de transport qui se rapproche de l'idéal (tout en n'en étant loin), et si aujourd'hui des bateaux à propulsion électrique solaire/éolien/ ou autre existaient (autres qu'a titre expérimental) à prix convenable, j'aurais probablement opté pour ce choix a la place de la voile pour la simplicité, le faible coût d'entretien (pas de pièces en mouvement et la techno du moteur elec brushless est plus que maitrisé) et la non-dépendance au vent par une capacité de stockage de l'énergie verte.

La navigation à la voile est pour moi un moyen pas un but. Un moyen d'être autonome (pour partie), de découvrir des territoires par un angle que je ne connais pas (la mer), tout en bénéficiant d'un confort certain, bien que relatif. ET le fait d'avoir son chez soi (même minuscule) en voyage est un confort immense.

20 mars 2018

Pour vivre sur un voilier je pense que malgré tout il faut aimer le bateau et plus particulièrement son bateau. Ce n'est pas comme un 4*4 où quand tu tombes en panne, tu te garres sur le coté, tu peux rejoindre un village, camper à proximité, etc. en attendant de te dépanner ou d'être dépanné. Sur un bateau, tu lui confies ta vie, celle de tes enfants... C'est assez irrationnel comme relation et difficile à expliquer tant que tu ne l'as pas vécu.

21 mars 2018

surtout si tu pars à un seul 4x4 et si tu n'as pas de téléphone satellite, ce qui est suicidaire dans les régions extrêmes que tu décris.

20 mars 2018

Cela dépend de ta pratique du 4x4, nous l'avons certe utilisé sur des routes lambda, mais aussi pour la traversé de déserts sur des pistes assez terrible pour la mécanique ou circule un 4x4 en moyenne toutes les 3 semaines et sans aucun moyen de communication. Dans ce cas précis tu es livré tout autant à la faveur des éléments et au bon vouloir de ton 4x4 qu'au milieu de l'atlantique. Les vents à 45°C et supérieur à 80km/h et plus (on à vécu du 52°C rafale à 110km/h sans clim)peuvent être aussi mortel qu'une grosse tempête en pleine mer si ton matériel et toi n'y êtes pas préparés. A ceci près que la mort peut y être plus lente.

20 mars 2018

Dans ce cas, abandonne et achète plutôt un bon bateau à moteur avec 2 moteurs de 250 cv, 2 cabines. Ainsi tu seras toujours à moins de quelques heures de navigation de la côte ... pour faire de la voile pendant des mois, avancer à 6 noeuds pendant plusieurs jours dans de la mer formée etc..., il faut un peu de passion et toi tu ne l'as pas. C'est en tout cas ce qui ressort de tes messages . Excuses ma franchise mais ça m'a fait bondir ta remarque "je n'y ai aucune passion" d'autant que tous les participants Héo à ton sujet sont de vrais passionnés. Ceci dit sans aucune animosité bien sûr.
Cordialement
Alain

20 mars 2018

Je ne l'aurais pas dit aussi abruptement, mais bon...
pour la Méditerranée, ce qui correspond mieux à ton approche, ce serait un bon vieux trawler, style Grand Banks.
AMHA

20 mars 201820 mars 2018

Je n'ai aucun problèmes avec ça. La passion est quelque chose d'assez pernicieux d'un coté elle favorise un apprentissage rapide (et parfois aussi biaisé) de l'autre elle favorise des choix de cœur parfois au détriment du bon sens.

Je suis sur le bouquin de Riguidel a peu près au milieu en ce moment, de ce que j'en ressors pour le moment c'est que le bonhomme est passionné de pleins de truc, l'autonomie, la nature et l’écologie, la recherche du dépassement de soi, etc, etc, mais de son bateau et de la navigation à la voile cela transpire très peu. Tel que je le vois et étant encore au milieu de son bouquin, la navigation est pour lui le moyen d'accomplir d'autres objectifs. Cela transpire encore plus quand il parle des merdes qui lui arrive à bord et par le plaisir décris quand pendant une journée il peut se consacrer à autre chose qu'au réglage des voiles ou de son cap. Ce qui rejoint tout à fait ce que je dis sur le fait que la nav' est un moyen pas un but. Cela n'empêche en rien le fait d'être passionné par le moyen, je respecte tout autant 3 agents sncf a la retraite de mes connaissances qui passent une bonne partie de leur temps à rénover une vieille loco vapeur mais sans envie particulière de voyager.

Quand à utiliser un bateau moteur, nous perdrions les intérêts majeures de la navigation voile qui offre possiblement un sacré apport concernant l'autonomie, en silence et avec un impact moindre sur la faune et la flore.

Après je ne jette la pierre à personne soyons clairs, la question première était de savoir si la formation telle que nous l’envisageons aujourd'hui paraissait crédible et j'ai eu de multiple réponses rapidement, parceque en particulier ce forum est un forum de passionnés, aussi merci ne serait ce que pour ça.

Pour le reste, laissez nous le temps d’appréhender la nav' a la voile et de savoir un peu de quoi on parle avant qu'on l'on puisse sentir naitre une passion.

20 mars 2018

salut,
8/9 mois en méditerranée nord ça veux dire quasiment que du côtier.
Tout dépends de ta sensibilité avec la mer et de ta faculté d'apprentissage, mais à mon avis c'est pas la peine de se former pendant 10 ans pour faire ça.
Déjà tes 3x3 jours avec un skipper te donnera les bonnes bases.
Tu rajoutes deux ou trois sorties avec ton bateau et un skipper pour la prise en main et ça suffit.
Après il te suffira de prendre la méteo avant de partir, d'étudier la zone de navigation et les abris possibles et tout ira bien.

Je suis parti aux baléares seul avec mon fils de 13 ans 6 mois après l'achat de mon 12m sans avoir jamais fait de voilier avant (juste de la planche à voile et du promène-couillon).

La difficulté dans ton cas c'est :
1/ que ta compagne ait aussi un certain sens marin pour t'aider
2/ que tu aies un bon pilote auto pour les moments où ta compagne sera occupée par le petit

Il te faut surtout t'entrainer aux manoeuvres de port et de mouillage pour être à l'aise avec ton bateau en toutes circonstances.

Pour le bateau, entre 11 et 12 m ça suffit, surtout pour 9 mois, prendre le meilleur rapport état d'entretien/ équipement / prix dans la gamme basse serait peut-être un atout pour la revente.
Par contre pense qu'au retour tant que le bateau ne sera pas revendu il faudra trouver un endroit où le mettre et ce n'est pas gratuit.

20 mars 201820 mars 2018

Il est possible que peu de jours de formation soit suffisant pour nous comme l'inverse. Tu avais déjà des notions du vent grâce a ta pratique précédente de la planche a voile ce qui n'est pas notre cas.

En tout état de cause nous préférons prévoir "large" pour partir peut être plus tôt que l'inverse.

Ton expérience est intéressante, sur quels critères à tu fais ton choix de bateau ? Avec de l'aide ? Qu'est ce qui t'a motivé a acheter un bateau ?

Puis pour l'achat du bateau et son stockage, je recréerais un nouveau sujet le moment venu, car entre les achats HT ou TTC, les LOA transférables, les places de ports "transmissibles", le pavillon du bateau et autres j'ai un peu beaucoup de mal à tout comprendre

20 mars 2018

Ceci est du vécu vrai:
Bien prendre en compte que la Méditerranée est une mer assez particulière. La météo y est naturellement primordiale mais les prévisions parait-il meilleures qu'autrefois (?) peuvent être encore décalées.
Le vent marche souvent en tout ou rien, ce qui fait que l'on utilise beaucoup plus le moteur qu'en Atlantique, par exemple.
Et malheureusement le moteur reste la partie la moins fiable d'un voilier, et tombe toujours en panne quand on en a vraiment besoin
(hélas vécu trop de fois).
Comme le premier moteur d'un voilier reste la voile, ce dont il faut être absolument convaincu, et la encore c'est vital, on garde des possibilités au prix d'un louvoiement qui va vraiment faire appel au savoir faire du skipper.
Comme en Med le vent change et monte très rapidement dans la 1/2h il est très important de savoir anticiper et de maitriser parfaitement les réductions de voilures, de jour comme de nuit.
Il est impératif d'exiger de nuit que soient prises toutes les mesures de sécurité sur le pont.

La navigation de nuit n'est pas spécifique. Il faut bien apprendre la signalisation, savoir identifier les marques sans erreur, et les règles vitales de barre, être très méfiant, organiser les quarts.
Un point très important également vital est l'art du mouillage,
en se rappelant qu'on peut espérer, en dernier recourt, un bateau qui fait côte en mouillant.
Toutes ces connaissances ne peuvent pas être maitrisées en 3 jours.
Il faut les digérer progressivement, du très local journalier de prise en main, puis de port en port, puis en étendant ses ambitions si on se pense au point.
La gestion propre du bateau n'est pas non plus toujours facile.l
Pour ce qui est du positionnement, il faut absolument être capable de mener une navigation classique, sans aide électronique (même si c'est pratique) et tenir rigoureusement son livre de bord (obligatoire) annoté régulièrement.
Pour l'anecdote pour ma première traversée vers la Corse, j'avais fait tenir rigoureusement les caps décidés, à ma famille, pour tester le bateau et l'équipage (dont moi: un seul chef de bord sur un bateau).

21 mars 2018

mon critère pour le choix du bateau était entre 11 et 12 m, avec cabine arrière si possible pour que mon fils ait un espace à lui. J'avais moins de 50000 euros de budget pour un bateau navigable. J'ai payé le miens 39000, j'ai fait environ 1000 euros de préparation pour qu'il puisse partir et dans les deux ans j'ai eu 2000 euros de frais (batteries, guindeau, frigo). Le moteur avait été changé, ça a été un critère de choix.
Par contre je fais tous les bricolages et entretien moi même.

20 mars 201820 mars 2018

quelques proverbe piqué au hazard

"si vous pensez que l'aventure est dangereuse ,je vous propose d'essayer la routine...elle est mortelle " Paulo Coelho

" Celui qui voyage sans rencontrer l'autre ne voyage pas il se deplace" Alexandra David Need

le deuxieme proverbe s'applique souvent aux plaisanciers voyageurs qui vont de ports en ports sans "rencontrer l'autre "

20 mars 2018

100% d'accord avec le premier, beaucoup moins avec le 2Nd.

Nos meilleurs souvenir de voyages sont probablement la traversé du désert de Simpson et le tour du lac Eyre, seul à 200km à la ronde, le matin 40minutes après le levé du soleil (avant c'est ENVAHI d'insectes, mais vraiment) tu sors du 4x4, a poil, tu prends ta douche avec 3l de flotte les fesses au soleil dans un décors de rêve. Si tu reste 2 jours au même endroit tu verra un espèce de lichen verdire le sol à l'emplacement de la douche de la vieille :), et pourtant ce fut 2 semaines complètes sans croiser personne, sans aucun moyen de communication. 2 semaines par 40° et bcp plus sans clim, on sert les fesses a chaque démarrage du 4x4, à chaque pneu crevé on compte combien il nous en reste, bref on se sent minuscule et fragile. Ce fut juste inoubliable.

A deux adultes et deux gosses un dix metres suffit largement pour la mediterranee,je l'ai fait avec mes deux filles et on a jamais manqué de place ,bon c'est vrai qu'apres tout si on a du pognon autant le depenser ;-)

20 mars 2018

Un conseil en attendant : buchez en couple le vocabulaire courant des organes et manoeuvres sur un voilier car l'absence de vocabulaire précis peut être source de problèmes et de conflits, et puis ca vous fera gagner un peu de temps dans votre formation avec le skipper.
Après dis-toi bien qu'en un mois et demi tu seras capable de manoeuvrer ton bateau dans les grandes lignes mais il te faudra vraiment faire attention avec la météo pour ne pas te retrouver dans une situation qui te dépasse.

Pour la taille, nous avons visité pas mal de bateaux (d'occasion), notamment au salon du cap d'agde pour nous faire une idée avant d'acheter. Nous voulions également un grand confort (pour 2 + 2 invités) et nous étions arrêté sur la taille 35-36 pieds en 2 cabines et assez large.

Dans votre cas, avec 3 cabines, 40 pieds me semble un compromis raisonnable car au delà ça devient nettement plus physique à la voile et plus compliqué dans les manoeuvres au port, sans pour autant offrir beaucoup plus d'espace utile à l'intérieur.

20 mars 2018

Ce n’est pas compliqué de naviguer à la voile, une fois que t’as pigé comment ça marche, c’est parti, les nuances tu les apprendras en route, si tu veux.
T’es branché nature et aventures, tu sais te servir de tes mains, donc aucun problème. Lire le bouquin des Glenans t’apportera une bonne base théorique. Tes 3x3 jours permettront de mettre ça en pratique. Après, à toi de jouer...
Pour le bateau, comme ce n’est pas une passion, tu le revendras vite, alors choisis en un qui se vende bien: un RM par exemple. N’achètes pas neuf, tu perdras trop d’argent. Idéalement, un bateau qui revient d’un grand voyage.

Mais si tu as le temps, pourquoi rester en Méditerranée ?

20 mars 2018

@ Tourdemed. Un point que je n'ai pas vu soulevé dans les post précédents. Je ne sais pas quel âge ont tes enfants, mais s'ils sont ados ou préados, ça peut devenir une galère pour eux de vivre continûment avec leurs parents dans le milieu clos d'un bateau.

21 mars 2018

@Tourdemed :
Nous ne sommes pas tous pareils.
Un voisin de ponton avait une démarche similaire pour un grand voyage en couple, en voilier sans aucune connaissances nautiques.

Prudents, ils ont acheté un voilier de 11m à petit budget pour se faire la main, apprendre en partant de 0, pendant un an. Cela leur a permis de s'assurer que leur projet était réaliste (mal de mer, inconfort, lenteur, etc) et adapté, et de gagner en autonomie avant le grand saut. Ils ont alors revendu rapidement leur 1er bateau, avec une faible décôte, pour acheter un bateau plus grand et plus récent, pour leur grand voyage.

Je préfère la continuité rassurante : capitaliser en expérience pratique : manoeuvres, méd, connaissance de son bateau, les risques, anticiper mieux, connaissance du bassin, ... intégrer pour avoir du recul et pour mieux réagir.
Safety first.
Je pense qu'il faut aimer le bateau, la voile, et bricoler pour partir longtemps en autonomie sur un voilier. Ce n'est pas la même chose que de partir une semaine...

Une belle aventure en perspective.

Québec, le cap Gaspé

Phare du monde

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2022