Projet transatlantique retour

Bonjour

Que sous entendez vous ? Pourquoi ce sarcasme ? Mieux vaut se renseigner, tout caler et se former ? Y a t-il des questions stupides ?

Je n'ai ni le temps, ni l'energie pour de telle réponse qui n'apporte rien d'interessant

Je pense que mes réponses seront plus courtes, questions précises, c est sympa. Mes réponses sont basées sur mon expérience, deux transats en solo vers l est depuis les Caraïbes via les Açores, après je suis allé en Algarve pour l une et a Porto Santo pour l autre. Et une autre depuis le sud du Brésil vers l Afrique de l ouest.

Q 1 - le choix de la période pour partir
J étais parti le 1er juillet pour la première, il y avait pas mal de sable dans les alizés donc cela ne m inquiétait pas trop. Route presque directe vers les Açores, ce n était pas le meilleur choix car l anticyclone était bien installé, donc pas mal de pétole. Pour la deuxième j étais parti fin mai, route un peu moins directe, anticyclone bien installé donc pas mal de pétole. Dans les deux cas le manque de vent ne m a pas gêné, j aime bien être en mer.

Q 2 - Quel logiciel conseillez-vous?
J utilise OpenCPN pour préparer la nav. J ai une préférence pour le papier, la carte 100 de chez Imray est très bien. Au large je reçois la météo soit par fax avec une petite radio a bande latérale unique, et cela décode sur le smartphone, il y a un plugin sur opencpn pour décoder les fax aussi. On peut aussi écouter la météo marine américaine, voir les fréquences sur le site de la météo américaine, il y a deux emeteurs sur l atlantique nord un a la Nlle Orleans, et l autre dans la Chesapeake. Donc pour moi pas de Grib, mais des fax et je me tiens loin du mauvais temps.

Q 3 - Conseillez-vous d'avoir une personne à terre pour aider au routage ?
Il faudrait un système de communication, donc si on en a un pourquoi pas.

Q 4 - Concernant la communication et réseau en hauturier. Question simple : comment fait-on pour avoir de la connexion de façon simple et fiable?
Un ami a traversé en utilisant Starlink, il en était très content.

Q 5 - Concernant la position GPS du navire. Je suppose que le bateau soit être équipé, mais que pensez vous du système SpotX ou encore d'acheter une antenne GPS à brancher sur un ordinateur ?
Spot X est un petit terminal pour envoyer et recevoir des messages. J ai utilisé un spot tracker pour le suivi avec messages pre-determinés, ca marche plutôt bien, très bonne couverture. Pour les antennes gps a brancher en port usb, on en trouve a pas cher, chercher souris gps, c est facile a connecter et configurer sous OpenCPN.

Q 6 - Concernant la gestion de l'énergie à bord. Pilote automatique, électricité à bord (lampe, feux de nav, frigo, four...) consomment de l'énergie. Pour la produire il faut utiliser le moteur, mais comment connaître "l'énergie encore disponible" ? Le niveau de rechargement ? Quand mettre le moteur en marche et à quelle fréquence... (a priori bateau sans éolienne, panneaux solaires ou autre...)
J ai des panneaux solaires, je n ai pas de frigo, j ai un régulateur d allure. Je ne pense pas pouvoir répondre a cette question.

Q 7 - Comment recharger les ordinateurs ou téléphones à bord ? Quelle prise utiliser (prise allume cigare, autre ?)
Sur prise allume cigare, avec prise usb. J ai un petit panneau solaire pliable, vraiment sympa, on en trouve a decathlon.

Q 8 - J'ai lu aussi qu'il est conseillé de renseigner et transmettre une fiche de suivi médical et de l'envoyer au CCMM de Toulouse avant de partir.
J avais laissé mon sailing plan a une personne de confiance, qui me suivait avec le spot tracker. Cela rassurait la famille.

Q 10 - Concernant la gestion de quarts
A 6 je ferais des quarts de 2 heures, a démarrage a deux heures de décalage, comme ça on a 8hrs de repos, et on passe les deux premières heures avec une personne et les deux heures qui suivent avec une autre personne. Après on s adapte, au large il ne se passe pas grand chose.

Q 11 - Gestion gros temps / tempête. Que feriez vous si vous rencontrez une tempête sans avoir pu anticiper ou s'écarter à temps ?
La cape ça marche bien sur mon bateau, un chatam en acier... Je met le tourmentin sur l étai largable et la barre a contre, et ça marche bien. A essayer par beau temps pour voir quelle configuration marche le mieux.

Je n ai pas répondu a tout.

Bonne nav.

En esperant que cela ne serve à rien
www.cross-grisnez.mer.gouv.fr[...]51.html
Un minimum pour la pharmacie
www.medidistance.com[...]urs.pdf

Une formation "Survie World Sailing" peut aider à appréhender/gérer les situations non désirées.
Mais elle peut aussi faire peur.

Pour la consommation d’énergie, un tableau électrique digne de ce nom devrait être muni d’un contrôleur.

...

Enfin, si c’est un voilier mis à disposition par un professionnel, il devrait être correctement equipé pour la navigation envisagée

On devrait répondre chapitre par chapitre, on en aura bien pour tout l'hiver...

• concernant la meilleure période, oui en principe c'est départ la 2e quinzaine de mai, mais les Açores méritent bien mieux que 2 ou 3 jours d'escale ! Sinon, la meilleure escale pour continuer sur La Rochelle, c'est Horta sur Faïal, après on fait du Nord pour attraper le vent d'ouest qui te ramène en Bretagne, puis tu redescends sur La Rochelle.

Hello,
Vous avez l'air déjà très bien préparé...certains se lancent(et arrivent sans encombre) en solo, avec open cpn , un baromètre, un moteur central HB, et un bon pilote.
Concernant ce dernier point, j'imagine que le bateau loué aura un pilote performant.
Pourquoi prévoir des quarts en solitaire à la barre plutôt que des quarts à deux, confortablement installés dans le cockpit, mais sous pilote?
Après, on peut toujours décider de couper le pilote et de prendre la barre, â condition de ne pas faire demi tour, bien sûr!
C'est arrivé à un copain, un de ses équipiers avait trouvé ainsi l'allure bien plus confortable...😁

Vous allez passer au moins 3 semaines en mer avec 5 amis, être rigoureux est une bonne chose, mais un peu d’humour ne nuira pas au bon déroulement de votre voyage, tout en vous permettant de conserver votre intégrité physique. La tension monte vite dans un endroit réduit.
C’était pas dans vos questions, mais certainement pas hors sujet.

Perso traverser à 6 sur un 12m cela fait beaucoup.
Au niveau cambuse et eau à embarquer il faut beaucoup de place et cela représente un poids conséquent à trainer.
Un équipage de 4 me parait plus adapté.
J'ai fait cette traversée l'année dernière sur un Bongo 9.60, nous somme partis à 3 le 15 mai de Fort de France et sommes arrivés 15 jours plus tard à Horta.
Nous avons pu suivre une route proche de l'orthodromie en prenant chaque jour les fichiers météo avec un irridium.
Nous sommes repartis après 4 jours d'escale direction Le Havre que nous avons atteint 9 jours plus tard.
En prenant les fichiers météo avec l'irridium nous avons également suivi une route proche de l'orthodromie.
La météo a été clémente un peu de près au départ de chaque étape mais de la pétole aussi et un coup de vent pour entrer en Manche jusqu'au Cotentin.
Pour les quarts nous faisions des quarts fixes de 3 heures, étant en permanence sous pilote c'était surtout de la surveillance.

Complètement moderne cette approche!! Quelle aventure quelle déprime. Ça me passerait l'envie de naviguer.
Quand on en sait aussi peu mieux vaut s'abstenir.
Si j'ai bien compris ce garçon est moniteur de voile légère puisque son ex de nav au large est nulle. Quand on pose des questions sur les quarts ou le gros temps il vaut mieux choisir un autre programme.
Par ailleurs je note électronique GRIB iridium à gogo , mais pas d'outils ( ou presque), pas de médicaments (ignorance totale du sujet) pas de sextant, pas de dispositif opérationnel MOB, pas non plus au point sur l'énergie. etc...
.
Je conseille donc amicalement de commencer par un programme hauturier autre genre aller retour acores ou Grèce par ex et plutôt en équipage réduit (solo deux ou trois max) c'est plus simple à gérer et beaucoup plus sûr à mon sens que de se marcher dessus à 6.
Les réponses correctes à ce fil serait un cours total sur la navigation transocéanique. Non seulement ce n'est pas le but du site mais le plaisir de la voile hauturière est la découverte et l'acquisition de l'expérience pas le bachotage .

La seconde quinzaine de mai comme déjà évoquée et pour éviter la pétole remontée jusqu’à St George /Bermuda, surveiller la météo (perso - Weather 4D), selon la météo choisir entre le 38°N et le 42°N et + de temps pour les Açores vous ne le regretterez pas.Mais je ne fait que relater mon expérience basée sur les recommandations de Jimmy Cornell …

Bonjour, le permis hauturier que je possède ne sert pas à grand chose dans cette transat retour, à part si vous naviguez au sextant. Je pense que faire une transat retour sans trop d'expérience en hauturier est possible si on connaît bien le bateau sur lequel on va naviguer. Faire une transat retour dans votre cas, sur un bateau de location est très risqué.Seul un skippeur expérimenté pourra faire une transat retour sur un bateau qu'il ne connaît pas. Déjà quand on connaît son bateau sur du gros temps c'est compliqué alors si peut expérience et non connaissance fu comportement fu bateau ça peut être tres très compliqué à gérer. Un capitaine à la responsabilité du bateau et de son équipage, qui des fois peu être difficile. J'ai fait une année en tour de l'atlantique.

je me demande si un Pogo est bien indiqué pour une premiere en nav transoceanique, a mon avis vraiment pas , trop veloce trop nerveux et meme fragile pour les ofni en particulier..
Par a mon avis le plus important n'est ni l'equipement electronique ni comment avoir une meteo..
Pour mon TDM on n'avis juste un sondeur et receteur BLU. aucune meteo mais un greement de gros temps eprouvé.
l'important est dans l'etat reel du bateau et de ce point de vue il faut se mefier les loueurs surtout avec des bateau assez neufs; l'entretient c'est dire connaitre un minimum de ficelles de bricolo qui peuvent sauver la mise en cas d'embrouille et donc avoir une caisse a outil digne de ce nom avec fournitures ce qui represente pas mal de bordel..avoir un pilote qui marche par tous les temps car barrer en permanence( meme a 6) c'est un handicap, un foc /trinquette de gros temps a endrailler autre que le tourmentin , et bien sur savoir naviguer avec rien c'est a dire un compas et une montre. Il n'est arrivé de prendre un orangan (80nds) au retour des acores, eau embarquée , toute l'electricité HS , une carte sauvee in extremis a 200 miles du point d'arrivée. l'electronique c'est le confort pas la securité.
Remarque : ne pas oublier les combin de plongée ou de survie
Et de nouveau 6 c'est trop : trop de poids et de place en eau nourriture effets personnels surtout sur un deplacement leger.
l'electricité , il est peu probable qu'un bateau loué ait des panneaux un hyfrogenerateur ou une eolienne , donc etre sur du moteur et des batteries (AGM ou GEL ou Lithium obligatoirement et en etat)
Un autre point tout doit etre amaré correctement, pour qu'en cas de chavirage ou coup de gite extreme on se prenne pas tout sur la gueule en particulier les batteries.
Il y aurait tellement a dire que je me demande ou va aller ce fil

j'ai fait une transat retour l'an dernier depuis le marin, ce que je peux apporter comme réponses à tes questions :

Question 1 - le choix de la période pour partir
nous sommes partis le 10 juin, ce qui commençait à être un peu limite, il y a eu le premier cyclone de la saison 6 jours plus tard et il était très costaud

Concernant la navigation et la météo

Quel logiciel conseillez-vous ?
pour la nav on avait un starlink et on utilisait windy, pas de logiciel de routage. si tu n'es pas expert en navigation et routage je déconseille de se fier aveuglément à un logiciel de routage qui peut t'envoyer sur une route très technique qui te laisse dans une dépression ou pétole si tu loupes une transition ou si la météo ne correspond pas à la réalité. les prévisions au milieu de l'atlantique sont moins précises que près des côtes et les scénarios météo peuvent beaucoup changer, donc il faut être prudent dans ses choix de route

Conseillez-vous d'avoir une personne à terre pour aider au routage ?
nous faisions la navigation à bord et ça m'aurait beaucoup frustré d'avoir un routeur à terre qui le fasse à ma place, ça enlève quand même pas mal à l'aventure. Après c'est toi qui évalues tes capacités de navigateur

Concernant le choix de la navigation, je lis que certains privilégient de remonter plein nord depuis les Antilles vers les Bermudes pour prendre les vents portants et dominants Ouest (au risque de dépressions importantes...), d'autres préfères une route plus sur avec un cap plus orthodromique (au risque d'être plus souvent au près) : des avis ? (même si le choix est surtout dicté par la météo...)
la route nord c'est pas des risques de dépression, c'est des certitudes. Il faut un équipage aguerri et bien connaître son bateau pour prendre cette route. Nous avons fait route directe, comme la plupart des gens ces dernieres années je crois. Avoir accès aux données météo en haute mer permet d'éviter de se retrouver dans des scénarios défavorables, après on a quand même fait pas mal de près et pas mal de moteur, mais jamais dans de grosses conditions, et c'était au final plutot confortable, ce qui est préférable à se retrouver 3 jours dans 30 noeuds si tu ne connais pas bien le bateau et l'équipage. C'était notre cas, le bateau avait été acheté au marin, et on ne voulait pas trop tirer dessus et la moitié de l'équipage n'avait jamais fait de bateau avant de partir, donc je referais ce choix si je devais retraverser dans les mêmes conditions.

Concernant la communication et réseau en hauturier

Question simple : comment fait-on pour avoir de la connexion de façon simple et fiable ? Il faut que je demande au loueur s'il a un système comme Iridium ?
Et en tant que locataire, je dois souscrire un abonnement pour X données/mois ? X temps de communication ?
Comment faire le lien entre un ordinateur (ou un smartphone) autrement dit comment il trouve la connexion ?
starlink est de loin le meilleur système, tu as du haut débit en permanence

Concernant la position GPS du navire

Je suppose que le bateau soit être équipé, mais que pensez vous du système SpotX ou encore d'acheter une antenne GPS à brancher sur un ordinateur ?

Concernant la gestion de l'énergie à bord

Pilote automatique, électricité à bord (lampe, feux de nav, frigo, four...) consomment de l'énergie. Pour la produire il faut utiliser le moteur, mais comment connaître "l'énergie encore disponible" ? Le niveau de rechargement ? Quand mettre le moteur en marche et à quelle fréquence... (a priori bateau sans éolienne, panneaux solaires ou autre...)
question centrale, la gestion du gasoil. Je te conseille avant de partir de faire des tests précis de consommation de gasoil (réservoir plein, partir faire 3 heures de moteur, remplir le réservoir, constater la consommation, faire pareil en laissant le moteur tourner débrayé en mode générateur). la plupart des bateaux qui traversent partent avec pas mal de bidons sur le pont pour avancer au moteur dans la pétole, sinon tu peux te retrouver à bouchonner un bout de temps. partir aussi avec pas mal de gaz.

Comment recharger les ordinateurs ou téléphones à bord ? Quelle prise utiliser (prise allume cigare, autre ?)

Concernant la trousse de secours

Que pensez-vous de demander avis et conseil auprès du médecin traitant et voir avec un pharmacien s'il accepte de reprendre (rembourser) les produits non utilisés ?
absolument prendre conseil auprès d'un médecin, pour le pharmacien qui reprend les produits non utilisés rarement leur philosophie mais tu pourra peut être revendre ton pack médicaments à un autre équipage qui part en traversée

Concernant compétences électriques et mécaniques sur un bateau de plaisance

Connaissez vous des organismes de formation pour une formation de base ?

Concernant la gestion de quarts

Que pensez-vous de cette organisation pour un équipage de 6 personnes (Cf. image jointe) ?
L'idée étant en début de nuit de mettre un équipier seul de 21H à 00h pour la gestion de la veille (barre) et travail sur carte/meteo, puis après faire des 1/4 roulants : Equipier 1 à la barre, Equipier 2 se lève et va à la carte/météo puis équipier 1 se couche pendant que équipier 2 passe à la barre et que équipier 3 se lève pour la carte/Météo etc...

nous étions en quart 24/24, on était 6 aussi et on faisait des quarts roulants de 3 heures, c'est à dire que tu te lèves, tu rejoins un équipier qui est sur le pont depuis 1h30, tu restes 1h30 avec lui, puis il se fait remplacer par le suivant qui reste 1h30 avec toi. C'était pas mal. je conseille de rester constamment en quart car l'heure ne fait plus beaucoup de sens après quelques jours, vous allez vite vous retrouver avec plusieurs heures de décalage avec le fuseau horaire .On a fait le choix de ne pas changer l'heure du bateau entre le marin et horta, donc quand on est arrivés le soleil se couchait vers 17h et se levait vers 2h du matin pour l'heure du bord. En tout cas c'est important de rester vigilant, même au milieu de l'atlantique, il y a plus de monde que ce qu'on peut croire.

Gestion gros temps / tempête

Que feriez vous si vous rencontrez une tempête sans avoir pu anticiper ou s'écarter à temps ?
De ce que j'ai lu la mise à la cap courante semble intéressante (soit sur Génois semi enroulée ou trinquette + GV affalée, soit seulement GV 3 ris...)
j'ai jamais eu à mettre à la cape pour cause de gros temps, dans les plus grosses conditions que j'ai connu on était plutot en fuite, grand largue gv 3 ris et tourmentin, voire gv 3 ris seule.

tu n'as pas parlé d'avitaillement mais l'avitaillement est très important, ne lésinez pas sur les quantités et prenez des choses qui vous font plaisir en quantité suffisante pour pouvoir manger sans avoir peur de manquer. il fait très chaud les premiers jours donc vous allez boire de grosses quantités d'eau, ce qui peut être inquiétant pour la gestion du stock mais passé la moitié de l'étape ça se rafraichit et on boit beaucoup moins. nous on avait pris je crois pas loin de 300 litres d'eau pour 6, et on avait un dessal pour la cuisine et les douches.

l'autre question centrale c'est la gestion du moral de l'équipage. Passé l'excitation des premiers jours une longue traversée peut devenir monotone, donc je vous conseille de soigner la nourriture, d'essayer d'avoir un repas d'équipage par jour, prenez des jeux, des instruments etc.

je rajoute que c'est une bonne idée de faire une étape avant la grande traversée, nous on avait fait le marin / sait-barth puis départ vers horta. Ça permet de tester le bateau, calculer la consommation, rectifier des imprévus et refaire les pleins.

Bonjour,

Un grand merci pour les retours dont je m'inspire grandement pour avancer sur le projet

J'ai contacté le loueur qui me confirme qu'une transat retour est pas plus difficile que aller (qui a les Alizés certes porteur mais avec de gros grains aussi, météo plus compliquée à anticiper, houle plus courte..) alors que le retour la houle est plus longue, météo plus fiable à anticiper même si en effet risque de gros temps plus courant surtout pour une route nord en allant chercher les vents W dominants à la latitude des Bermudes.

Pour le reste, pour un équipage de 5 ou 6 il conseille un Pogo44 (plutôt stable bien que véloce).

Le bateau sera équipé de Starlink et bonne chose l'abonnement est déjà compris pour les datas illimitées, tracker pour permettre aux proches de suivre le tracé etc.. après à chacun de voir quel logiciel de navigation utilisé (de mon côté assez séduit par OpenCPN car open source, après j'espère que le téléchargement des GRIB en haute mer se fait bien..)

La préparation imposera une petite nav sur le bateau pour le connaître, le tester jour comme nuit et avec l'équipage.

Pour la gestion des 1/4 (en laissant aussi s'exprimer la part humaine, les préférences de chacun, leur rythme biologique) pas simple de les anticiper, chacun a l'air d'avoir sa propre recette au regard de son expérience :)

Et pour répondre à certains commentaires, certes ce n'est pas un VG, mais pour autant je pense pas être à côté de la plaque en questionnant les voileux qui ont l'expérience d'une transat, le projet n'est pas à faire avec légereté et inconscience... je préfère être armé du mieux possible pour laisser ensuite le plus de place à la sérénité, confiance et plaisir de l'aventure

Tu peux partir en mars ou en mai: quand est-ce que tu pars? Sinon, une fois j ai joue au casino et j ai gagne, j y retourne :) (Non, jamais joue).

Si je résume tu loues un bateau qui coûte un bras voir 2, le loueur te laisse faire une transat avec le CV que tu nous a présenté avec 5 potes ... Et tu viens nous poser quelques questions histoire de te rassurer. Il y a un truc qui m'échappe ?

Bonjour
Pour ce qui est du logiciel, regardez qtVlm (gratuit sur PC, et multiplateformes). Plusieurs de mes clients l’ont utilisé sur des transats A ou R, et les outils intégrés, notamment météo ont été très appréciés.
N’hésitez pas à m’appeler si vous avez des questions (coordonnées sur le profil).

Bonjour,

Encore une fois merci pour vos conseils et observations qui sont autant de témoignages et d'analyses importantes
Après discussion avec le loueur (OpeSail comme certains le demandent puisque je connais bien l'un des gérant et en qui j'ai pleine confiance ayant déjà navigué avec lui, bcp discuté etc...), il me reconfirme que pour lui une transat retour fin mars n'est pas plus difficile qu'une transat aller avec comme arguments une météo plus facilement anticipable, une houle plus longue etc..

Après j'entends aussi vos arguments de dire qu'un Pogo44 (on serait 5 ou 6) est une bête plutôt véloce et sportive (le louur me dit en revanche que c'est un bateau bien stable) et que sans véritable expérience hauturière au préalable ça ne semble pas conseillé...
Si je pense avoir de bonnes bases théoriques et des navigations semi hauturière (quarts, nav de nuit et ayant eu des conditions parfois musclées notamment vers Santorin), il est cependant vrai que cette expérience hauturière me manque (et je pourrai pas l'avoir avant le projet...) et je n'ai jamais eu à affronter une houle de plus de 5 mètres et des vents de plus de 30/35 nœuds.

Si je regarde les fichiers météo 5 ans en arrière, j'ai l'impression que les grosses dep de nord atlantiques se calmes en dessous d'une certaine latitude laissant une fenêtre de tir pour rejoindre les Açores en évitant la baston... Le routage prend alors son importance. Encore une fois est-ce la réalité et l'affrontement de conditions dures sont-elles une certitudes en cette période... ?

Chose certaine, la différence de prix entre louer un bateau sans skipper pro et avec est substantielle...

_ il me reconfirme que pour lui une transat retour fin mars n'est pas plus difficile qu'une transat aller avec comme arguments une météo plus facilement anticipable, une houle plus longue_

Factuellement, non. A part le fait que du point de vue meteo l aller n a absolument rien a voir avec le retour, regardes numeriquement les vents pendant les retours fin mars par rapport a ceux fin mai: du point de vue climatique ce n est pas une opinion, c est un fait que les vents moyens n ont rien a voir, ce sont des chiffres relevees ; a toi de verifier si tu en as envie je t ai indique un moyen de te faire une opinion basee sur des numeros reels, si tu preferes croire les opinions des autres libre a toi.

@"Encore une fois est-ce la réalité et l'affrontement de conditions dures sont-elles une certitudes en cette période... ?"

J'ai appris qu'en mer il n'y a jamais de certitudes... celà dit il est certain que le risque d'avoir à subir du mauvais temps est plus élevé en janvier qu'en mai, mars étant entre les deux tu en conclues ce que tu veux 😏...

Perso je l'ai fait en avril en navigant au baro, et globalement ça s'est plutôt bien passé.

Hello,

Tu loue le bateau fin Mars, tu traîne un peut le temps de le tester et d'attendre une bonne météo et tu est déjà mi/fin avril, toujours ça de gagné sur la saison.

Je dis ça je dit rien j'ai jamais fait, mais je sais lire et certains avis sur ce fil sont bien éclairé par des gens qui savent et qui ont fait (même plusieurs fois pour certains)

Bonne traversée a toi, c'est un beau projet.

C est moins significatif que les 30 routages avec les Reanalysis (stats sur plus court) mais bon, deux images avec les moyennes de vent (releves satellitaires) fin mars et fin mai, en haut a droite les Acores.
cioss.ceoas.oregonstate.edu[...]ex.html
Deja de l image avec vision globale il est evident que ce n est pas la meme chose.
Les stats de vent d un point en approche des Acores pour mars et mai. Pour comparaison j ai rajoute le mistral en decembre (le pire mois), si tu compares Atlantique mars et Mistral decembre tu verras que les extremites noir fonce font environ la meme taille globale, l atlantique est plus disperse mais au total la vitesse du vent n est pas si differente.
Aussi, ce sont des vents moyens: j ai traverse trois fois fin mai/debut juin et a chaque fois a Horta il y avait plein de bateaux arrives tranquillement mais il y avait aussi des bateaux demates, des voiles cassees, des missions de sauvetage pour des bateaux abandonnes ou coules. En cette periode on se dit ''il est probable que tout aille bien, il se peut qu on se prenne un gros truc'' en moyenne c est ce qui se passe et ce qui est bien represente (statistiquement) dans le graphique, regarde les petites extremites noires SW / WSW) --> Apres cela, compare avec le graphique de mars et fais toi une idee en proportion des vitesses de vent.
Apres, desole expression americaine, Climate is what you expect, weather is what you get: le climat est ce qu on s attend, le temps est celui qu on se chope, donc cela peut tres bien se passer en mars et tres mal en mai, cela n empeche que le risque statistique est la ou les donnees le montrent.

Le pire du pire , que ca soit dans une nav à la journée, encore plus pour traverser un océan c’est d’être pressé par le temps , les obligations, les impératifs. C’est le meilleur moyen pour que ça se passe mal. Il faut quand même prévoir un minimum de flexibilité pour les cas où tout ne se passe pas bien, et pour partir avec une bonne fenêtre météo.
Partir avec une mauvaise météo, c’est pas imprudent c’est complètement idiot

Si ça t'intéresse j'ai la météo pour 2028....,😁😁😁

Essaye si cette carte (fichier .kap en pj) peut te convenir. Perso en traversee je tiens la cartographie electronique eteinte cela ne sert a rien, a part voir le petit triangle perdu dans le neant qui bouge d un chouia chaque jour; par contre en plus de la carte papier pleine echelle j imprime/plastifie sur une feuille A4 la portion qui m interesse en y rajoutant toutes les informations qui m interessent, ex dans la video

OpenCPN ne semble pas reconnaître le fichier .kap

En traversée vers le Brésil (et au retour) j'avais un routier au format .kap sur l'ordi et exactement la même que j'avais fait imprimer au format A1 à Praia pour quelques euros. Ça facilitait grandement le report de la position sur la carte papier !

Souvenir j’ai manqué quelques points journaliers…
Salut.

Haddock

Le fichier carte 12.kap indique dans le msg precedent ouvert avec OpenCpn, a priori il le lit correctement. (Les zones meteo sont en couche superposition, pas dans la carte)

Pour les cartes il y a aussi un moyen sympa (en plus des cartes en .kap à ouvrir par ex sous OpenCPN) d'en trouver des open source (sans prétendre à la précision style SHOM ou navionics) c'est en passant par le site www.sasgis.org[...]wnload/ (prendre le 1er lien en téléchargement "dernière version stable" (site en russe à la base donc traduire en français la page) + une fois le logiciel installé instller le plug in "Geojamal" à la racine du répertoire du logiciel "maps" (permettant d'accéder à de nombreuses cartes)

Vous aurez en ouvrant ensuite le logiciel SASplanet et en cliquant sur "Cartes" > "Google Maps" puis en cliquant sur "Couches" > "Water maps"> "OSM Open Sea Maps" l'exemple que je vous mets en image

Bonne journée

un peu comme aller dans un pub et annoncer à tout le monde: "vous savez, si on allume la télé on peut voir le match" 😉

Attention Haddock, car à force de creuser comme tu dis, et de te border de tous les côtés en voulant supprimer tout ce qui fait le charme de la navigation, à savoir l'aléatoire, tu risques d'en rester à une nav sur le net...

Y'a un moment où il faut simplifier les choses; pour ça il suffit juste de consulter les pilots charts, bien consulter la météo, les tendances pour les 15 jours à venir (j'ai bien dit les tendances...),et basta. Par contre il convient évidemment de contrôler de A à Z l'état du bateau, ce qui me parait plus important que de se prendre le chou en ergotant sur ce qu'il te faut comme logiciel de nav ou de se préoccuper d'un caillou au milieu de l'océan.

Bref, je suis souvent étonné des milles et une questions que se posent beaucoup de postulants à une première traversée et qui attendent une espèce de mode d'emploi détaillé...

Haddock

As-tu eu d autres echanges avec le loueur, suite a ce fil ?

En lisant Haddock avec son obsession de la préparation et de la sécurisation de sa future navigation je me dis parfois que si, grâce aux outils modernes, on pouvait supprimer quasiment 100% des risques inhérents à toute navigation hauturière, celle-ci deviendrait d'un chiant...l'aléatoire, c'est ce qui fait le sel de la navigation maritime, ainsi que le risque calculé, calculé mais pas supprimé, sinon tout deviendrait fade au possible.

Si tant est qu'on ait un minimum d'expérience voilistique, ce qui semble être le cas de Haddock, la préparation d'une traversée comme celle qui fait l'objet de ce fil se limite à très peu de choses, avoir un bateau dans lequel on a confiance, ce qui implique de le connaître un minimum, et qu'il soit en parfait état. Le reste c'est rien du tout, posséder les documents nautiques nécessaires, qu'ils soient numériques ou papiers, être capable d'analyser basiquement une situation météo. Donc, un GPS traceur ou une tablette, un AIS, une carte routière papier épicétou, nul besoin de logiciels particuliers pour une navigation qui est beaucoup plus simple que de faire le tour de la Bretagne.

Je trouve que ça critique beaucoup haddock17 sur sa préparation alors qu’il a mentionné plusieurs fois que pour lui ça fait partie de son plaisir.
Chacun prend du plaisir comme il l’entend. Perso je ne prépare pas mes nav comme lui, mais chacun son truc.
Ça me rappelle un copain matheux qui prenait un plaisir fou à étudier les statistiques de son first enregistré sur raspberry , angle de gîte, vmg, et pleins d’autres données qu’il étudiait avec plaisir et dont il se servait pour planifier ses navs.
Pas du tout mon delire, mais néanmoins c’est intéressant d’écouter des approches différentes, parfois on en retire quelque chose d’utile à soi.

Ou ceci, on y tombe parfois dessus en cherchant bien dans internet..