qualités et comportement d'un dériveur [intégral]

Bonjour,
Je voudrais en apprendre un peu plus sur le comportement d'un voilier dériveur.
Je pensais qu'on ne relevait la dérive qu'au mouillage. Mais j'ai lu récemment qu'un dériveur (dérive relevée) était intéressant en cas de fuite d'une zone dépressionnaire.
Est-ce à dire qu'on peut naviguer sans risque de chavirage avec la quille relevée ?
Mais est-ce au moteur ou à la voile ? Vent arrière évidemment je suppose ?
Merci de m'éclairer.

Autre question : quelle différence (comportement, performance,...) entre dériveur intégral et dériveur lesté ?

Michel

L'équipage
02 avr. 2014
02 avr. 2014

oui, et .... (après un préambule il y a une suite normalement)

02 avr. 2014

Personnellement j'ai été convaincu du bien fondé du dériveur dans le gros temps après avoir lu le bouquin de Patrick Van God, Trismus II.
L'évolution avec le Trismus était tout ce qu'il y a de plus clair, et l'absence d'appendice par mer déferlante y est beaucoup.

02 avr. 201402 avr. 2014

Dériveur intégral:
Le lest est dans la coque. Dérive basse ou autre ne change pas le centre de gravité du bateau.
Au portant, la dérive relevée, le comportement du bateau est très, vraiment très confortable. Pour avoir traversé l'atlantique avec un quillard en quille longue et un quillard en quille sabre, les deux avaient un roulis prononcé que je ne retrouve absolument pas sur le dériveur dérive haute.
Au près, il est évident que le quillard fait un cap sur le fond meilleur qu'un dériveur.
Entre un dériveur intégral et un dériveur lesté, pas vraiment beaucoup de différence au près, voire selon les cas un avantage coté dériveur intégral.
Dans du gros mauvais temps en fuite, comme Lorenzo, je confirme que je me sens beaucoup mieux sur le dériveur intégral.

03 avr. 2014

La stabilité se partage entre lest et forme. Pour limiter le lest un DI est plus large qu'un quillard. Cela influe donc sur tous les paramètres d'une coque dont le rouli. Le plan qu'il soit porte lest du quillard ou du DL ou sans lest du DI a une fonction antidérive et amortisseur de rouli. La période de rouli est fonction du CG du lest.

03 avr. 2014

Tout à fait d'accord, mais on le paye obligatoirement en surlest.
sur mon DI, 10m à la flotttaison, 3,95m de large, avec coque style DI +1T par rapport à la version quillard avec la mème coque.

03 avr. 2014

A ceci près qu'il y a pas mal de bateaux sur le marché qui pour une même coque proposent 3 ou 4 versions : quillard PTE, GTE, DL, DI (biquille?). La stabilité de forme est donc invariante dans ce cas

03 avr. 2014

c'est bien un des paramétres que tu as évoqué :
Lest et forme; je complète en disant Lest et/ou forme

03 avr. 2014

a non outremer la periode de roulis est fonction du CDG general pas du lest

05 déc. 2019

Bonjour, je suis très intéressé par ton avis,en terme de gite y a t’il une difference pour toi ?entre le deriveur et le quillard ?

02 avr. 2014

Ok, merci.
Est-ce pareil si le bateau est en alu ?
J'envisage des navigations dans le grand nord, pour ces régions vaut-il mieux dériveur intégral ou deriveur lesté ?

02 avr. 2014

Oui, le matériaux de construction n'y change rien.
Pour le grand Nord, les deux ont été utilisé, le quillard comme le dériveur intégral.
C'est une question de choix personnel. Donne tu priorité a faire du près efficace (quillard) qui peut te sortir d'un mauvais pas ou a un portant plus doux, plus sécu, l'accés à des abris plus "profondement" dans la côte (dériveur integral)?
Question de choix, de lieu fréquenté également.

02 avr. 201402 avr. 2014

Euh... quand on s'appelle "Ventampoupe", c'est qu'on préfère le portant, non ?
:mdr:
Et qu'on a l'accent marseillais, sinon on s'appelerait "Ventenpoupe"...
:tesur:

02 avr. 2014

Euh...
en me relisant, je vois que je ne me suis pas bien exprimé:
Si un dériveur fait un moins bon cap au prés, ce n'est pas dû au fait d'avoir son lest dans les fonds, mais à la dérive qui est souvent de piètre qualité hydrodynamique. Certains dériveur intégraux sont spécialement étudiés pour avoir le même près qu'un quillard (Metapassion) grâce à une dérive (sabre) profilée.
D'autres ont également un "canard", mini dérive en avant du mât qui peut même présenter un angle d'environ 5/10° de l'axe du bateau, redoutable d'éfficacité (certains Montaubin il me semble).
C'est comme tout, certains sont très bon, d'autres moins...
.
Enfin, les deriveurs présentent tous des pièces mobiles (dérive relevable, sabre, safran(s)) source de problèmes par rapport au quillard.

pour les performances au pres je choisirai plutot un biderive :-)

02 avr. 2014

tu as aussi pas mal d'info sur les D.I. dans ce post:
www.hisse-et-oh.com[...]3-pieds

02 avr. 2014

Tout à fait Pierre, mais l'offre est limitée.

02 avr. 201416 juin 2020

Dans le grand Nord, peut importe que le dériveur soit intégral ou lesté, il y a une chose de sûre, c'est qu'avec un faible tirant d'eau, baie de la Madeleine, dans 90 cm d'eau, les gros growlers qui t'arrivent dessus sont bloqués par le fond avant de te toucher, seuls les "petits" passent sont plus impressionnants que dangereux.

a mon grand etonnement j'ai decouvert que michel joubert avait fait un kitmarine 10m50 en cp avec une version biderive ,je l'ai rencontré au mouillage a porquerolles

02 avr. 2014

Pierre, je pense plutôt que c'est une modif du propriétaire...

02 avr. 2014

Intéressant. Et quel type de lest ??

02 avr. 2014

y'a pas une tôle pour protéger le CP des fonds à l'échouage ???

non j'ai discuté avec son proprio et il y en a eu deux de construit c'est michel joubert qui a signé la moddif :-)

lest en plomb dans les fonds et deux derives de 200 kg :-)

c'est vrai ça ,j'ai oublié de lui demander :-)

02 avr. 2014

Je rajouterai une chose sur le débat des différents posts qu'on a pu avoir sur ce sujet.
Dans certains, on parle de DI qui se retourneraient plus facilement et qui auraient plus de mal à se redresser.
Ce qui compte réellement, c'est: combien de DI se sont retrouvés "sur le toit" et combien d'entre eux le sont restés?
A ma connaissance, le dernier Ovni qui s'est retrouvé à l'envers est un 365 norvégien, qui s'est aussitôt redressé...quasiment sans dégâts.

03 avr. 2014

Combien de DI se sont retrouvés "sur le toit" :
Je m'en remémore 4 . Deux Méridiens, un Garcia, un OVNI

Combien d'entre eux le sont restés ( à l'envers) ?
Tous se sont retournés, après un "certain temps" pour trois d'entre eux.

02 avr. 2014

Il est très difficile de généraliser mais souvent un DI fera un moins bon cap au près mais sera plus "doux" et aura moins de trainée donc sera un peu plus rapide par vent arrière dérive relevée ( c'est pas du simple au double non plus ) .
Certains DI ont le poids , le lest dans les fonds mais pas tous , le mien par exemple a un lest de 150 kg et la dérive pèse 380 kg donc centre de gravité plus bas dérive basse mais surement que si une vague vient à me coucher un jour , elle le fera surement plus facilement qu'avec un quillard et qui lui se redressera plus vite qu'un DI .
D'ailleurs le seul danger avec un DI à mon avis , c'est si le bateau se fait retourner et que la dérive n'est pas verrouillée/bloquée position basse , elle risque basculer à toute vitesse dans l'autre sens et tout exploser à l'intérieur du bateau mais bon ça reste minime comme risque .
J'ai souvent lu que la dérive enfin le système de relevage et l'axe de rotation posaient souvent problèmes , alors là aussi on ne peut pas généraliser certains système ont peut-etre été mal pensé mais personnellement et dans mon entourage ( beaucoup de DI ) pas plus de problèmes que ça si des inspections sont faites de temps en temps .
Toujours sans vouloir généraliser , un talonnage avec un DI n'occasionnera pas de dégâts et si le bateau est échoué , il suffit de remonter la dérive et le safran pour repartir .

02 avr. 201402 avr. 2014

Vantampoupe :
.
Je réponds à un point assez complexe de tes questions :
"Mais j'ai lu récemment qu'un dériveur (dérive relevée) était intéressant en cas de fuite d'une zone dépressionnaire. "
.
Oui et non... Ce n'est pas si simple.
.
Relever la dérive pour déraper sur un dériveur intégral engendre que la force antidérive se reporte sur le safran, qui peut devenir intenable, au risque de casser pilotes et régulateurs.
.
En cas de déferlante et de gros "dérapage", il encaisse tout, et la mèche en prend plein la gueule.
.
C'est le cas sur le Maracuja, dont la barre devient impossible à maîtriser. Il faut descendre complètement la dérive arrière pour le soulager...
Bilan : on a un plan antidérive important complètement sur l'arrière et le bateau ne peut plus être dirigé, car il est impossible de remettre l'étrave dans le vent.
.
On est donc dans un cas de fuite avec vraiment une mer grosse et de l'eau à courir sous le vent, ce qui n'est pas toujours le cas lorsqu'on explore une cote dans les hautes latitudes.
.
Ensuite, il reste à prouver que le dérapage repousse le chavirage.
j'ai quelques doutes !
Car à 90 degrés de gite, les passavants immergés d'un dériveur opposent le même plan antidérive qu'un quillard.
Bien malin qui prédira la suite lorsque la déferlante de 4 m poussera sur les bordés de l'un ou de l'autre !
.
je conclus donc en disant que cette "caractéristique" des dériveurs ne doit pas être le critère de choix principal.
C'est d'avantage, comme dit plus haut, la possibilité d'accéder à des abris peu profonds.

03 avr. 2014

tellement joli en anglais

angle of vanishing stability

sailskills.co.uk[...]VS.html

03 avr. 2014

Report du plan anti-dérive sur le safran :
Je le teste tous les jours sur mon dériveur, certes un peu particulier.
J'aimerai bien, à certaines allures, remonter un peu la dérive sous le vent, sur les bords de largue venteux; mais si je remonte qq cm (10, même 5cm sur une dérive de 1m20), je le ressens direct à la barre qui devient très dure.
Je ne pensais que la réduction de moins de 10% de portance sur la dérive pouvait avoir un tel effet.
Bref, maintenant c'est dérive à fond. Dommage pour un dériveur....

02 avr. 201402 avr. 2014

mouais... un peu partial Guillemot sur ce coup...

Relever la dérive pour déraper sur un dériveur intégral engendre que la force antidérive se reporte sur le safran [...]
.
Oui, ca c'est très juste. C'est pour cela qu'un "bon" DI devrait avoir des (une) dérive AR qui diminue les efforts sur le(s) safrans.

Au minimum (ce que font bien souvent les chantiers) ils ont un aileron le plus profond possible (en fonction de l'echouage).

Bilan : on a un plan antidérive important complètement sur l'arrière et le bateau ne peut plus être dirigé, car il est impossible de remettre l'étrave dans le vent.
.
Là tu exagères. Si tu veux loffer, il suffit de descendre la dérive, tout comme de border les écoutes... c'est juste une manoeuvre de plus dans la chronologie.

D'ailleurs, on parle du tout descendu/tout remonté. Mais avec un dériveur (certains du moins en fonction du type de dérive) tu peut fonctionner partielement descendu/remonté. Et là, tu équilibres ton bateau et surtout les efforts sur son appareil a gouverner.

Ensuite, il reste à prouver que le dérapage repousse le chavirage.
j'ai quelques doutes !
.
Si, dans un cadre restreint, certes, mais c'est le cas. Au portant, avec du vent et de la mer, tout bateau accélère en decendant la vague: la manifestation la plus extrême en est le surf bien connu, tant apprécié. Si, au cours de cette accéleration, le bateau reste sur une trajectoire rectiligne, la quille du quillard a ses filets d'eau "de face" et le profil ne crée pas de portance, juste de la trainée. Mais si la barre ou la vague au cours de cette descente modifie la trajectoire, le profil de quille passé un certain angle va "brusquement" accorcher et creer une portance qui n'aura de cesse d'augmenter jusqu'au décrochement des filets, la portance chutera mais sera remplacé par une trainée monstre puisque le profil aura alors un angle important face aux filets d'eau.
C'est "l'effet croche-pieds" des profils a grande vitesse lorsqu'ils sont non porteurs (juste en trainée) et le deviennent. Et dans ce cas, les efforts sur le safran sont aussi considérables, car tu ne peut faire autrement que de contrer le bateau qui ne demande qu'a se mettre de travers.
Et comme la portance augmente au carré de la vitesse, plus on va vite en descendant la vague, plus l'effet est important.
la gîte qu'il prends dans ce cas participe aussi a son départ au lof (le C.de voilure se décale sous le vent, le moment de force au C.de gravité augmente).

C'est en cela que le dériveur est intéressant. Sans cet effet "croche pied" les angles de gîte restent faibles (ce que l'on nomme plus doux), même en sur-vitesse.

Car à 90 degrés de gite, les passavants immergés d'un dériveur opposent le même plan anti-dérive qu'un quillard.
.
Ca c'est en statique, 90°, avec une poussée perpendiculaire aux passavants.
En dynamique, j'en suis moins sûr.
Mais il est vrai qu' alors qu'il se rapproche de son angle de chavirage (90° et plus) le deriveur perds son avantage et le quillard résiste mieux.

03 avr. 201416 juin 2020

Je pense que Guillemot a raison.

La stabilité minimum d'un voilier de croisière devrait être au moins 110°.

Que se passe t il si le voilier gite simplement jusqu'à la moitié : 55°:

Le haut de la quille n'est plus dans l'eau :
diminution de la surface par le plus mauvais procédé : diminution de l'allongement.
perte d'efficacité du à la ventilation.

Le bas de la quille est proche de la surface :
perte d'efficacité due à la proximité de la surface de l'eau.
perte d'efficacité due aux turbulences de la coque.

Donc quand un voilier gite au delà de 50-60°, il n'y a pratiquement plus aucun effort hydrodynamique sur la quille. Et il lui reste encore la moitié de sa courbe de stabilité.

04 avr. 2014

tout ces chiffres n'ont aucune credibilité ,c'est du n'importe quoi ..

comment voulez vous avoir connaitre l'angle de redresssement si l'architecte ce plante de 1t sur un bateau de 5 ou 6t et si son devis de poids est faut ça veut dire aussi que son cdg est faut que son assiette c'est du n'importe quoi et donc tout a faut fait à la louche ..

et chacun ici constate qu'il y a de tres gros ecart entre le poids annoncé et le poids sous une grue

19 fév. 2016

Il n'y pas que les dériveurs intégraux a être insuffisants sur ce point.
Un Océanis 430 n'a que 108° et le M.A.I.B (BEA anglais) a souligné ce point comme la cause principale d'un chavirage dans le Golfe de Gascogne.

Après consultation,(2011) le chantier ALUBAT ne dispose pas de l'angle de chavirage pour tous les Ovni mais pour le 385, ils m'ont indiqué 106° et le 39: 112,6°. Cet angle est CALCULE et non mesuré. Il ne tient pas compte des poids rajoutés dans les hauts (Radar, portique..)

03 avr. 201403 avr. 2014

Mais le "plouf" ne se produit pas QUE quand on oublie de remonter la dérive au portant. Le "plouf" est plutôt du au manque de stabilité générale.

Quand à la réserve de stabilité, bien sur qu'elle est propre à chaque bateau. Mais la stabilité mini positive devrait être AU MOINS de 110°, pour un bateau de croisière. Le lien de jean littlewing indique 140° mini, pour un bateau de moins de 12m.

Sinon, belle vidéo qui montre jusqu'où on peut aller sans danger en terme de gite : la quille (et le safran) arrête d'avoir un effet hydrodynamique bien avant que la gite soit dangereuse (chavirage ou envahissement).

NB : Je ne sais pas ce qu'aurait donné un dériveur, avec la même voilure et le même équipage.

03 avr. 2014

Mais le "plouf" ne se produit pas QUE quand on oublie de remonter la dérive au portant. Le "plouf" est plutôt du au manque de stabilité générale.

Cette phrase me montre que tu n'a jamais régaté en deriveur de sport. Si a la bouée au vent, alors que tu l'enroule, avant même d'envoyer le spi, juste dans le choqué de GV, tu ne remonte pas, c'est le plouf OBLIGATOIRE, sans même pouvoir le contrer par le déplacement des poids (sauf si pétole bien sur). C'est invariable.

03 avr. 2014

François. Intéressante vidéo d'un empannage pourtant rapide et bien engagé. Je penche pour une faute de barre...
Tu écrit: "Je ne sais pas ce qu'aurait donné un dériveur, avec la même voilure et le même équipage." Tant qu'un dériveur intégral ne dépasse pas 90/95 ° ( avec le poids de l'équipage) il ne se serait rien passé. Dérive relevée, il aurait surement "glissé" plus facilement mais serait sans doute parti à l'abattée aussi du fait de la dissymétrie de la carène, généralement plus large.

03 avr. 2014

"à 90 degrés de gite, les passavants immergés d'un dériveur opposent le même plan antidérive qu'un quillard."
D'autant plus que sur de nombreux dériveurs intégraux, l'angle de redressement est inférieur à 110 °, généralement entre 104 et 108° pour les plus connus.

04 avr. 2014

Et les archis et constructeurs sont des amateurs inconscients qui ne prennent aucune marge.... Y a qu'à voir le nombre de voiliers qui se couchent et ne se redressent jamais.... Allô, Viking? Le monsieur te demande....

03 avr. 201403 avr. 2014

Ce que tu dis est juste... sauf que 50°/60° de gite, tu est déjà dans l'exagération de gîte que prendra moins facilement le dériveur.
Quant a la réserve de stabilité restante, elle est propre a chaque système/bateau.
.
D'ailleurs, pour qui a pratiqué le dériveur sportif, de la dérive descendue au portant et c'est la sanction "plouf" immédiate. Le principe hydro est le même.

03 avr. 2014

Ah ouais....
Je comprends mieux. Car si pour toi, c'est une gite un tant soit peu exeptionelle, tout en restant sans danger, pour moi c'est une gite "normale", maintes fois vécue, tant en quillard, qu'en dériveur (lesté ou intégral) et même en biquille.
On est effectivement proche des 50° dont tu fais part plus haut. Et comme tu le dis, il n'y a plus d'effet hydrodynamique.
Mais ce n'est pas là que se produit l'effet "croche pieds" il se fait à 5°/10° de gîte et t'amène a ces 50°/60° alors qu'en dériveur, ne se produisant pas, il ne t'amène pas aux 50°/60°.
Autre chose, une fois à ces 50°60°, plus besoin d'effet hydrodynamique sur la quille/dérive: le décalage du C.de Voilure est tel que c'est le mécanisme de depart au lof/abatée qui prends le dessus (même déjà avant les 50° suivant la voilure portée et le vent).
.
Dans ta vidéo, c'est d'ailleurs le cas: ouverture du bras sur le tangon alors que le bateau est sur la fausse panne, le spi se décale sous le vent: départ à l'abatée; effet croche pied, safran qui ratrappe et re-décallage du spi au vent; effet croche pied dans l'autre sens et départ au lof, puis blocage dans cette situation du fait qu'il ne plus de vitesse et que le safran est inopérent.
Les deux effets "croche pieds" ne viennent qu'en début de chaque session de départ a l'abatée, puis au lof. Ces deux mécanismes sont préponderents dans ce cas. un DI dérive haute n'aurait pas fait mieux ni moins bien, par contre il aurait pu bien plus facilement ratrapper la figure pour peu qu'il ait un safran efficace, ce qui est plutot rare avec ce type de bateau car ils sont peu profonds pour pouvoir echouer.

02 avr. 201402 avr. 2014

Pourquoi faut-il que tu me qualifies de partial alors je j'avance des arguments tout en les nuançant dès l'introduction, car c'est très complexe ? :-(
Préfères que que j'affirme ? :langue2:
.
Je parle de mon expérience sur le Maracuja, qui a bien une dérive arrière, "comme ton bon DI" :-D
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Et je te garantie que manœuvre ou pas, si la dérive est remontée à plus de 50 % dans une mer formée, la barre à fond sous le vent n'y changera rien car la dérive inclinée sur l'arrière recule trop le CD et présente surtout une surface d'accroche dérisoire par rapport à la poussée des vagues qui viennent s'écraser sur le bordé au vent.
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Comme il faut la laisser descendue à 70 ou 80 % pour faire route, je ne vois plus trop l’intérêt.
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Là ou je veux en venir, mais je me suis peut être mal exprimé, c'est que je nuance l'avantage supposé et souvent avancé par les pro-dériveurs, du dérapage, qui fais perdre de façon certaine en manœuvrabilité et en possibilité de se maintenir dans le vent.
.
Et quand vous saurez que j'ai eu 4 dériveurs, dont deux de voyages de plus de 10 mètres, vous aurez compris que ce n'est pas procès antidériveur !
.
l'effet croche pied du quillard.
Bon, Ok, tout ce que tu écris est vrai, mais je vais encore te casser les pieds à nuancer..
.
sur un bateau léger et rapide, avec une quille profonde, donc un grand bras de levier, c'est ok, ça se passe comme tu dis.
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Mais tellement moins vrai sur un bateau de voyage chargé avec 1.70 de TE qui plafonne à 10 noeuds en bas de la vague !

  • la vitesse est faible et pour prendre le contre pied, la force décroit comme le carré de la vitesse !!!
  • le lest est court et le bras de levier à partir de 30 degrés... bof bof bof
  • le bateau est lourd avec un important moment d'inertie. ça se retourne pas comme un first class 8. Il faut l'accélérer le pèpère... et le temps qu'il comprenne qu'il doit chavirer, la vague est passée !!! ( je vous épargne la seconde loi de Newton !)
02 avr. 2014

Mais tellement moins vrai sur un bateau de voyage chargé avec 1.70 de TE qui plafonne à 10 noeuds en bas de la vague !

Moi je l'ai vécu sur tous les quillards sur lesquels j'ai navigué, ou presque, dont 90% étaient de croisière. Pas besoin d'aller si vite, soit une vague, soit même sous spi pour peu qu'il y ait de l'air...
D'ailleurs, le principe reste le même avec un dériveur, pour peu qu'elle soit descendue...

02 avr. 2014

Tout est donc affaire de compromis.
Les qualités des uns sont les défauts des autres.
Il suffit de le savoir... et c'est déjà bien !

02 avr. 2014

Ah, ouai, tiens !
Une précision technique qui pourra intéresser notre interlocuteur.
.
Sur le Maracuja 42 (13 m, 12 tonnes), le plan antidérive accroche à exactement 4,5 noeuds sur mer plate, d'avantage sur mer agitée.
.
Si la vitesse critique n'est pas atteinte, c'est décrochage et le bateau dérape lamentablement.
.
Il faut le savoir et veiller à garder de la vitesse. Pas évident dans toutes les conditions ...

02 avr. 2014

pouhhh, ça me paraît bien compliqué tout ça !
Je me demande si je vais pas opter pour un trawler finalement !
Merci pour tout, je vais prendre 2 aspirines et relire vos contributions !

02 avr. 2014

Te casses pas.
Pour se prendre la tête, il y a les architectes !!
Si t'achètes un bateau de bonne réputation, il ira bien.
Bois un Whisky, plutôt...

02 avr. 2014

Ah ben bravo, Guillemot (Et Oliv) ! Vous nous l'avez dégoûté de la navigation! Tout au moins en dériveur :-D

02 avr. 2014

Non non, je ne suis pas dégouté !
Mais l'idée de naviguer sous les hautes latitudes, si elle est séduisante, elle fout quand même les jetons

02 avr. 2014

Je me doute que tu ne vas pas arrêter là ton projet; ma remarque n'avait pour but que d'énerver Guillemot :-D

Pour commenter ta dernière phrase, mon avis : un bon marin doit savoir composer avec les qualités (et les défauts) de son bateau, quelqu'il soit.

02 avr. 2014

Hep, les modos !!
.
Vous faites quoi, du harcèlement moral dont je suis victime, ce la part de ce navigateur d'outre-tombe aux trois cercueils ?

02 avr. 2014

L'étoile de Tribal, c'est pour la seconde phrase. La première ... c'est pas bien! Mais il n'y a pas de 1/2 étoile!

02 avr. 201402 avr. 2014

et moi, j'ai pas droit à l'étoile ?
Je viens de dire a même chose (en mieux, c'est pas difficile : il est aussi mort que Chateaubriand, mais il n'écrit pas aussi bien) !

02 avr. 2014

Fait.

02 avr. 2014

c'est cool, je t'en colle une en retour !

il n'y a pas de raisons rationnelles pour choisir un deriveur ,c'est juste pour se faire plaisir et pour le reve :-)

02 avr. 2014

Il y en a une que vous n'abordez pas: on trouve plus facilement de place dans une marina ou un port bondé car toutes les places peuvent convenir, même celles ou il ne reste qu'un mètre de fond. Combien de fois il m'est arrivé d'être tranquillement à l'abri et avec un ponton pour débarquer pendant que des amis attendaient à l'ancre qu'une place se libère...

02 avr. 2014

Apporte des arguments rationnels, s'il te plais ! :heu:

ben ,honnetement a part de s'approcher du bord :y'en a pas ;-)

02 avr. 2014

Et s'approcher du bord, pour un truc qu'est censé aller au loin, tu trouves ça rationnel, toi ?
.
Décidément... :non:
.
Bon, j'arrête de vous em..., je vais me coucher.

02 avr. 2014

@pierre2 : et échouer sur les plages

02 avr. 2014

s'approcher du bord pour donner de la chair aux nonos....

02 avr. 2014

ce qui est irrationnel, c'est de passer l'hiver et le printemps à gratter, poncer, peindre etc... pour aller ensuite se faire rincer en sécurité, alors que derrière son ordi on peut voir un verre à la main les images de ceux qui se font rincer, sans s'inquiéter de l'usure du ciré, et ce en toute sécurité, sans risquer l'accident de voiture en se rendant sur son bateau !

03 avr. 201403 avr. 2014

Cette histoire de dérapage, c'est de l'enfumage sémantique

L'effet croche-pieds : certains disent que c'est un fantasme.
Okay.
D'autres, des pratiquants de dériveurs ont constaté la différence de comportement.
Ajouté à cela la possibilité d'accéder à des mouillages, rivières, à faible profondeur.

Voilà deux avantages de tailles.

Un bon compromis, c'est le biquille.
D'ailleurs beaucoup d'archi s'y sont mis fin des années 80 début 90.
Je pense à J.P Brouns, un ardent défenseur du dériveur, dont la production, depuis s'est axée sur les biquilles.
Tirant d'eau très raisonnable, simplicité, pose facilité.

03 avr. 2014

Le bon compromis actuel, c'est la quille pivotante, sous la coque.
Avec bisafran.

Bon compromis stabilité, cout, solidité, aménagement.

Les petits First qui existent toujours, suivis par les Pogo, et maintenant So 349.

La quille sous coque augmente certes le tirant d'eau, mais ça n'impacte que très peu sur les aménagements (puits uniquement pour la tête, pas pour la quille complète). Et ça laisse de l'eau pour les safrans (non rétractables donc simples, solides et pas cher) et l'hélice.

03 avr. 2014

Les effets de mode et le marketing chantier ont aussi participé au glissement du DI au Biquille . Un architecte ne peut voir ses idées concrétisées que par un constructeur qui a ses propres objectifs et doit trouver des clients pour survivre.
Tout étant affaire de compromis pour décider d'un DI ou d'un DL d'un monoquille (relevableou pas ) ou d'un biquille ou d'un cata il faut d'abord savoir quel type de navigation on veut pratiquer, et ensuite très très bien comprendre les principes et les conséquences à assumer de chaque formule.

03 avr. 2014

J'avais posé une question à JP Brouns : pourquoi le bidérive asymétrique, pourtant très intéressant de part l'amélioration de performance, ne s'est pas développé ?

Avant tout le manque de demande.

Le bidérive fait compliqué, et le biquile fait plus simple.
Il y a du vrai dans cela.

03 avr. 201403 avr. 2014

Francois, j'aurais plutôt dit : un (autre) bon compromis.
je ne crois pas que la solution quille pivotante soit à placer au dessus des biquilles.
À ce niveau, c'est plutôt affaire de goût me semble t'il.
De mise en avant de certains avantages., de l'un par rapport à l'autre.

03 avr. 2014

Le biquille, c'est un quille fixe, pas un truc mobile style dériveur ou quille relevable.

Pour moi, un biquille, c'est un TPTE de même tirant d'eau qui n'a pas besoin de béquilles, au prix d'une légère pénalité en performances.

Niveau stabilité, c'est strictement identique TPTE. il n'y a que le centre de gravité du lest qui compte.

Niveau perf, la quille sous le vent travaille mieux, mais elle a moins de surface qu'une quille de TPTE. Et si elle a la même surface, il y aura à ce moment une pénalité en surface mouillée.

ON peut bien sur faire des optimisation hydrodynamiques = profil asymétrique etc etc. Mais strictement rien n'empêche de faire les mêmes optimisations sur un TPTE avec une quille à ailettes. Dans tous ces cas, ça sera complexe et cher, pour un résultat ????

03 avr. 2014

Très Petit Tirant d'Eau

03 avr. 2014

TPTE ?

03 avr. 2014

Dans cette idée de quille pivotante avec bisafran, existe-t-il un voilier en alu ou en métal adapté aux hautes lattitudes (groenland) ?

03 avr. 2014

Salut, nous avons eu : dériveur lesté mono safran fixe, "dériveur intégral" avec pour partie lest dans les fond et dans la quille relevable.Pour finalement arriver à un trawler ...avec deux dérives latérales asymétriques et fond plat .
Si nous avions à refaire un voilier ou fifty il serait : fond plat, deux dérives assy (avantage de pouvoir entretenir facilement les puits lors des carénages et en les "bridant" super comme béquilles) pas de changement du CG (ou infime) lors de la remonté des dérives, lest dans les fonds et une timonerie d'un volume suffisant pour être (à peu près !!) sur d'avoir une stabilité positive dans le pire des cas (cela se payerait par un peu plus de fardage , mais si on ne mets pas des tauds ,des cagnards , des .. cela reviendrais à peu près à un voilier de "croisière" ), mono safran au tableau pour etre "escamotable " (tu parle de glace voir pire ...) une derive ou deux à l'arrière pour pouvoir "jouer". peut etre une partie du gourvernail coulissant dans la partie fixe (avec tout ces "réglages possibles, il faudrait livrer la boite d'aspirine avec le bateau !!.)
Moins d'un mètre de tirant d'eau (nous avons actuellement 1,30 m et nous regrettons de ne pas avoir limiter notre tirant d'eau maxi à celui de la coque . 1,015 m.
Hélice(s) en tunnel, refroidissement par réservoirs de coque (pas de glaçons dans les filtres ...

03 avr. 201403 avr. 2014

Un voilier alu que je trouve absolument épatant de part toutes les idées atypiques mais pertinentes, dont il fourmille, c'est l'Integral 43 de Peter Gallinelli
www.sailworks.net[...]tegral/
Un voilier à saumon +biderives, taillé pour le grand nord.

03 avr. 2014

J'aurais du ajouter " à un prix abordable !"

03 avr. 2014

En neuf et 43 pieds alu, tu connais un voilier au prix abordable ?

03 avr. 2014

A mon avis ce n'est guère plus cher qu'un Ovni tout neuf de taille identique, qui lui est nettement moins bien pensé (pour le grand nord).

c'est le systeme qui me plait le plus :un embrion de quille et deux derives laterales

03 avr. 2014

et sur de l'occase à moins de 100000€, on trouve de l'alu en 10 mètres ?

03 avr. 2014

Of course !

03 avr. 2014

j'en ai vu un de près à Arzal.
L'Integral 43 est bourré de concepts intéressants, très bien vus.
Ce qui m'avait épaté d'emblée (car j'étais dans cette préoccupation) ce sont les safrans relevables très bien conçus, il y a plein d'autres excellentes idées dans ce voilier, par exemple un rangement spécial pour l'annexe.

03 avr. 2014

J'aime aussi beaucoup se bateau, mais le système mis en avant pour l'utilisation des dérives pour stabiliser l'echouage (qui est aussi le créneau de ce type de bateau) ne m'a jamais convaincu: poser sur des plans aussi fin et pointus, sur du sable gorgé ou de la vase molle me parait un peu "marqueting"

03 avr. 2014

L'Intégral 43 a aussi des patins arrières facilitant la pose.
Mais tu as raison quand même, Olivier.

03 avr. 2014

Des patins? Sur l'AR de quille? comme des ailettes ou c'est des béquilles additionnelles?

03 avr. 2014

Des ailettes comme sur le kelt 850.

03 avr. 201416 juin 2020

pour oliv44 :un biderives avec amorce de quille posé sur ses deux ailerons :-)

03 avr. 201403 avr. 2014

Pierre, ne te meprends pas, je ne dis pas que ce n'est pas faisable... mais qui ne s'est jamais retrouvé couché en equillibre instable alors que le patin de quille, voir la seconde quille d'un biquille affouille dans une molle? Pourtant la surface de pose d'une bé(i)quille est bien plus importante que le profil NACA d'une dérive.
Si le sol de posée est bien dur et homogène, no problèmes
.
Autre problème potentiel pour ce type de béquille/dérive: l'obligation d'être a bord au désechouage. Tout habitué de ce type de pratique sait que c'est le moment le plus critique: A l'echouage on a choisi le lieu, la situation météo, l'etat de la mer... Quand arrive le déséchouage, les conditions sont subies, un tout petit clapot, quelques vaguelettes et le bateau va tosser. Avec ce système, on peut imaginer qu'une portée avec un peu d'angle sur la dérive, le bateau tirant sur son mouillage AR pourrait avoir des conséquences soit sur la dérive, soit sur son puit.
Mais on s'éloigne du sujet initial.

03 avr. 201403 avr. 2014

Erraré humanum es.
Il n'y a pas d'ailettes arrières sur L'Intégral.
Une vue de mon esprit embrumé…
Il est clair que l'échouage avec l'Intégral devra se faire avec de très bonnes conditions.
Ou alors adjoindre deux béquilles.

03 avr. 2014

plus je lis ce fils plus je me dis que la solution c'est vraiment le biquille avec en plus les avantages pour les mise à terre et l'absence de pièces mobiles. j'ai pu observer un OVNI à sec récemment, c'est rare en med, et j'ai trouvé les appendices le safran de technologie très agricole.

03 avr. 2014

Nous le coté "agricole nous va comme un gant " Nous ne sommes pas des "régatier aux long et fins esquifs " qui naviguons pour le tape à l’œil et le plaisir d'en remontrer aux autres.
Mais quand on aperçois une petite plage sympathique, une petite crique, un port à échouage et bien là on se dit que l'on à fait le bon choix et le safran se relève. Il n'est pas beau et son profil n'est pas ajusté au critères de courses, la dérive n'a pas le super profil naca, eh bien non c'est un profil " y'a cas, il faut" on touche, eh bien elle se lève, c'est tout.

Je voudrais, simplement par curiosité savoir combien coute votre bateau idéal? Avec dérive automatique et tri ou quadruple safrans électriques raccordés aux sondeurs longue portée et radar à impulsions qui détecte les haut fonds, qui met le chauffage en route dès que la porte est ouverte, qui adapte les voilures au force des vents qui évite les forces 9 et tout le toutime.
Je sais, je me suis volontairement éloigné du sujet, mais une question est posée sur un budget et une direction " le grand Nord " mais non comme souvent on dévie, pour arrivé avec des budgets que ne possède certainement aucun sur ce blog. Alors pourquoi pas proposer TARA il y a fait le Grand Nord il est peut être a louer une journée pour 10000€.

03 avr. 2014

Oui, mais il laboure bien la mer!
Si vraiment c'était de mauvais voiliers il ne s'en serait pas autant vendu car leur prix était vraiment disuasif!
Simple et robuste ( agricole!) c'est souvent le mieux!

03 avr. 2014

@legend
Beaucoup d’agressivité inutile !

Avec son nouveau moteur mon bateau vaudra de quoi louer TARA une journée soit 5 à 10 fois moins qu'un Ovni d'occasion. et sur l'atlantique nord avec nos 8,80 il n'y avait pas beaucoup de spectateurs à qui on souhaitait en remonter
bonne journée quand même

plutôt qu'agricole j'aurais du employer rustique

03 avr. 2014

L'integral 43 ça coute entre 135000 et 315000€ ! Y a rien à moins de 10000?

03 avr. 2014

Un biquille dans les glaces, bonjour les dégâts!!! Si pour une raison quelconque, il se retrouve un peu bloqué entre deux glaçons avec un tant soit peu de compression, le biquille devient un monoquille en pâte feuilletée!

03 avr. 2014

il est vrai que vantapoupe a mentionné ce souhait, mais hors "glaces" pour le grand voyage ça présente quelque intéret. il y a quand même un truc qui me chiffone, en cas d'échouement (involontaire c'est ça ?) on ne peut pas dégager en gitant, hors ça m'a aidé à me dérocher 2 fois dans les dernières années ..

03 avr. 2014

Si on regarde les voiliers qui ont été CONCU, reflechis, pensés pour une utilisation dans les hautes latitudes, tous sont des dériveurs (lesté ou intégrals). Il doit y avoir une raison.
- Antartica (Tara, j'ai jamais aimé ce nom)
- Arctic
- Integral43
- Périple 50
- Makoré IV
Et tous en Alu, sauf Makoré en CP/Kevlar...

03 avr. 2014

@Vend-ta-poupe :-)
Regarde du coté des Dalu 36 et 40, des Legende 36, des najad et autres plan Caroff, des ovnis etc... c'est pas les deriveurs en alu qui manquent sur le marché...
www.bateauxentreparticuliers.com[...]136.htm
www.meta-chantier-naval.fr[...]u-36-2/
etc...

03 avr. 2014

ah oui ok merci, dans les 70000€ ça me va déjà mieux !

03 avr. 2014

Quelle longueur cherche-tu? combien à bord hors invités occasionnels?

03 avr. 201403 avr. 2014

Réponse à jeanlittlewing
Après mes quatre dériveurs, j'ai acheté un biquille "pour voir".
Après 5 ans de recul, je trouve que c'est la synthèse parfaite pour de la croisière côtière avec posées quotidiennes.
.
Le prochain bateau sera biquille, c'est sûr... mais pas pour un grand voyage.
La formule me semble présenter plus d’inconvénients que d'avantages.
- tirant d'eau supérieur au dériveur, ce qui empêche d'aller se planquer dans les mangroves.
- impossibilité de faire gîter le bateau posé pour le dégager.
- deux quilles pour s’emmêler dans un bout, un filet, de la végétation pour pour talonner.
- mais je garde le pire pour la fin : une grande fragilité au talonnage, bien plus qu'un mono-quille ou qu'un dériveur.
j'ai pu constater (car ça m'est arrivé) que le talonnage avec vagues de travers est destructeur, même pour un bateau très solide, là ou un DL ne subit aucun dommage.

un autre tres gros inconveniant du biquille c'est les bouts,les sacs plastiques et les morceaux de filet qui viennent se prendre dans l'helice :-)

03 avr. 2014

Tiens, j'avais oublié les bouts dans l'hélice !!!
.
il faut croire que je suis amnésique, car la plaisanterie m'a coûté 4000 euros il y a deux ans, avec un morceau de filet dans l'hélice ...
.
Chaise d'arbre arrachée, arbre tordu, silent blocks déchirés, hélice endommagée.
.
J'ai eu beaucoup de chance de ne pas exploser l'inverseur, car le moteur s'est arrêté net.

03 avr. 2014

j'ai pu constater (car ça m'est arrivé) que le talonnage avec vagues de travers est destructeur, même pour un bateau très solide, là ou un DL ne subit aucun dommage.

Faut quand même dire qu'une ou deux quilles ont l'avantage de taper sur les cailloux, mais d'en maintenir la coque éloignée, alors que en dériveur la dérive remontant (manuellement ou par le choc) permet à la coque de se rapprocher du danger...
.
Talonner en Biquille? en escadre, alors que l'on faisait les tests sur les trois premiers RM900 qui ont été construit, mon collègue a fait une figure de style: les deux quilles sont passé de chaque coté d'un cailloux juste dans le N du phare de la Croix... mais pas le safran. Il a pas aimé, le chantier non plus.

03 avr. 2014

Rectificatif sur quille relevable :

"Le bon compromis actuel, c'est la quille pivotante, sous la coque. Avec bisafran.

Bon compromis stabilité, cout, solidité, aménagement.

Les petits First qui existent toujours, suivis par les Pogo, et maintenant So 349.

La quille sous coque augmente certes le tirant d'eau, mais ça n'impacte que très peu sur les aménagements (puits uniquement pour la tête, pas pour la quille complète). Et ça laisse de l'eau pour les safrans (non rétractables donc simples, solides et pas cher) et l'hélice. "

C'est effectivement bien sur pour les "petits" bateaux avec peu de creux.

Car des l'instant ou le creux augmente, il peut y avoir suffisamment de creux pour "effacer" l'hélice et les safrans. Il commence à y avoir suffisamment de place dans le bateau pour y loger un puits de quille complet. Par contre, le tirant d'eau mini = creux + corde quille devient important.

Donc "petits" voiliers : quille pivotante SOUS coque.
Voiliers plus "creux" : quille pivotante DANS puits.

Ensuite, les contraintes mécaniques augmentent avec la taille du voilier. Mais son poids aussi.

Donc un petit voilier a besoin d'une quille "lourde" pour sa stabilité. Mécaniquement, ce n'est pas trop compliqué, car globalement les forces restent faibles.

Un voilier plus gros n'a pas besoin d'une quille aussi lourde pour sa stabilité. Et de toute façon, une quille bien lourde créerait des problèmes mécaniques difficiles à résoudre.

En resumé :
un Pogo de 2t8, on ne peut pas le faire dériveur pour cause de stabilité, c'est forcement une quille relevable sous coque, parce que pas trop de place pour un puits.
Un OVNI de 10 tonnes, c'est difficile de faire une quille relevable, cause mécanique. Mais ça peut être un dériveur, car il a suffisamment de masse pour avoir de la stabilité. Et il assez d'espace pour loger un puits de dérive.

Et entre les 2, ça dépend...

03 avr. 201403 avr. 2014

Un OVNI de 10 tonnes, c'est difficile de faire une quille relevable, cause mécanique.

Faut mettre tes tablettes architecturales à jour.
Je connais très bien ce voilier, ainsi que leurs proprietaires, et ce depuis sa conception, bien avant qu'il ne touche l'eau. Hors c'est un 14m pour un poids de 13tonnes lège dont 2 tonnes de quille relevable, façon "petit bateau".
Ca fonctionne très bien (remontée hydraulique, descente par gravité freinée hydraulique).
ayc.fr[...]dre-282

03 avr. 201403 avr. 2014

Lecture à deux faces. Une passionnante, quand je rencontre une ou deux fois l'expression centr ed e carène puis centre de voilure et aussi dérapage, angle de gîte..
L'autre face , quand je relis des comparaisons avec GTE, TGTE, Biquille...
Je suis dérivolâtre. Et partial. Avec quelques arguments quand même. Qui n'ont pas grand chose à voir avec l'usage normal actuel du plus grand nombre des plaisanciers, qui sont surtout des locataires occasionnels. Il faut être fondu pour être propriétaire!!
J'ai testé le beachage dynamique sur la plage de Sables d'or côté ouest(connue puis choisie) par F6, portant, vagues de 1m, marée descendante coef 100. Pente un peu supérieure à celle de la semelle de mon DL Trisbal 36. Voiles ferlées, moteur à fond, 5nds.
Que s'est-il passé? à ma surprise, le bateau s'est freiné plus tôt que prévu et est venu en travers à 45°. Droit sur sa semelle disons trente secondes puis les claques l'ont couché. Il n'a tossé que trois ou quatre fois. Il s'est reposé sur sa semelle.
J'ai porté le mouillage à pied sec sur 60m et enfoui ma pioche. Pour repartir, nous étions trois, moi à la barre, deux potes au winch à ravaler l'aussière.Tossé deux fois.
Pour conclure:
Cockpit plein de sable. Quatre winches à démonter et nettoyer. Explications houleuse avec la gendarmerie alertée par de badauds de bonne volonté qui croyaient vivre en direct le naufrage de leurs vacances.
Je crains qu'une carène non lisse avec des appendices souffrirait. Ou alors il y faudrait une structure d'une solidité et d'un coût exceptionnels.
Est-ce bien nécessaire maintenant qu'il y a des marinas partout?
Le biquille me semble , comme les bisafrans, multiplier les risques d'accroche par trois (+hélice).

Pour finir, il y a cette histoire de dérapage. Perso, je pense qu'il ne faut se fier aux courbes de stabilité. C'est du statique, et j'ai un vécu "dynamique" avec un vent lourd et des vagues qui poussent fort, plus vite que ma barque de croisière. Toujours perso,dérive effacée, safran ou dérive arrière baissée et GV ferlée, elle est tirée par le nez, et ne se met pas en travers. Avec Yankee ou trinquette, et ça file bien. Inutile de s'exciter sur le safran.
C'est d'ailleurs dangereux, dans cette configuration il est impossible de partir au lof. Et sous spi, on explose la bulle.
Quille relevable? Je ne pense pas qu'on puisse naviguer quille relevée par mauvais temps. Et il faut une structure solide pour supporter et lever le lest, non?

03 avr. 2014

euh juste pour bien comprendre, c'était involontaire l'arrivée sur la plage ou une sorte de test ?

03 avr. 2014

beachage dynamique:
Depuis hier, je recherche une vidéo de G. Meffre sur Metapassion qui prends de l'élan pour se creer une vague d'etrave pour monter sur une plage de galets au Chili. Très impressionnant.
Mais je ne la retrouve pas...

03 avr. 2014

c'est quoi l’intérêt, sauf fuite vitale à colmater !!!!

je beache assez souvent avec le mien ,mais par tres beau temps et a vitesse reduite car il faut se meffier meme en med il y a des petites mareés de 40 cm et ça suffit pour rester echoué :-)

03 avr. 201403 avr. 2014
03 avr. 201403 avr. 2014

@ jeanlitlewing
Alors là, aucun !!!
.
Mais j'en ai déjà parlé sur un autre fil, j'ai toujours adoré le faire !
Rein que pour faire hurler mon épouse et voir la tronche sidérée des voisins de mouillage.
.
Avec un gros DL, à 5 nœuds, c'est fendard !
Le bateau ralenti par effet de sol quand il arrive près du bord, en faisant une grosse vague d'étrave, puis il se cabre en montant d'un bon mètre.
Plus si je pousse les gaz à 5,5 noeuds (j'ai pas essayé plus, parce déjà là, madame me fait la gueule toute la soirée).
.
Avantages :
-descendre à pied par l'étrave sans se mouiller les chevilles.
- nettoyer la semelle de quille.
- caler le bateau moins penché que s'il pose doucement.
- et surtout bien se marrer !
.
Ma grande désolation : avoir eu l'interdiction absolue de le pratiquer sur le Maracuja sur lequel je navigue depuis près de 10 ans (je ne suis pas le propriétaire).
Mon pote a quelques bons arguments, car son bateau est un DI.

03 avr. 2014

On peut faire un beachage moteur avec un DI mais quel intérèt pratique, le DI échoué étant stable.

04 avr. 2014

@outremer
si; un intérêt majeur, lorsque je naviguais toute l'année et allais poser à Chausey ou St Aubin en plein hiver par grand frais (je ne suis pas seul, il y avait toujours les même habitués).
.
Ca clapote toujours dur et l'échouage. Ca tosse et même à mi marée c'est désagréable.
Donc arriver très vite, monter sur le sable... et c'est le calme absolu immédiat.
Mais surtout, le bateau reste en ligne, sans se foutre en travers, ce qui est la cata
.
Au flot : mouillage arrière qui tient, mouillage avant remonté.
Câblot au winch blindé à mort, et dès les premières secousses, le bateau se barre. Il faut être là avec le moteur au point mort, accompagner au winch quelques mètres et déraper tout de suite.

04 avr. 2014

@Petite-aile: Volontaire, pour voir. Je connais bien les lieux et étais ami avec un coquilleur d'Erquy pour me retirer au cas où.
Quand on rate une marée descendante, quelle option? repartir pour un tour ou forcer l'échouage?
J'ai précisé clapot de un mètre, ça fait un peu plus au bord.
Je suis convaincu maintenant qu'une carène sans appendice et avec une hélice "encagée" dans l'étambot peut se tirer d'affaire avec des moyens limités, peu de dégâts, et bien sûr la chance qui suit le bon marin, mais ceci est un autre débat....
Je parle de bateau de croisière pas de course,n et capable de continuer sa route même avec d'approximatifs réglages.

04 avr. 2014

Pour les navigateurs du dimanche un deriveur fait ce qu'un quillard peut faire , mais l'inverse n'est pas vrai .

c'est ma conclusion

04 avr. 2014

Se poser ponctuellement dans 50 cm de marée (il faut toutefois être sûr de repartir) sur un bout de sable permet de changer les anodes "à pied" comme nous l'avons fait en Norvège car ça suffit pour les avoir à portée de main sans enfiler la combinaison. Là, DI ou DL, peu importe, ça fonctionne pour les deux. Il faut une eau bien calme car on se met l'arrière côté plage donc on met une ancre devant, une amarre portée à terre et on attend que la mer baisse. Il faut que l'arrière pose environ à 3 heures de la basse mer, ça donne largement le temps de changer les anodes, suffisamment d'accès à celles-ci tout en ayant aucun risque de rester échoué. Et on gagne quelques centaines d'euros par rapport au coût d'un plongeur si on n'est pas équipé pour ça.

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