Quel est votre niveau d'anglais ?

Sur le thème "personne à la passerelle", je me demandais quel était votre niveau d'anglais ? Qu'estimez-vous "normal" comme niveau d'anglais pour naviguer autre part qu'en côtier français ?
J'ai déja remarqué que les opérateurs asiatiques étaient plus compréhensibles que les coastguards anglais et c'est normal, on articule plus et on va plus doucement quand on ne maitrise pas la langue.

Perso, j'ai l'anglais "scolaire" qui me permet de demander l'entrée d'un port, les intentions d'un cargo, le pub le plus proche et l'heure idéale de départ. Est-ce suffisant ?

Question subsidiaire : y a-t-il de l'anglais pour le permis hauturier ?

L'équipage
13 fév. 2013
13 fév. 2013

la phonie anglaise est assez basique ,il y a un petit lexique utilisé par les guetteurs sémaphoriques .que l'on doit trouver en librairie maritime qui est bien suffisant pour communiquer avec les rosbifs
alain

13 fév. 2013

Oui, d'accord, mais perso, je n'ai pas de problème. La question était de savoir ce que les Héossiens trouvaient "normal" comme compétence en anglais pour naviguer en sécurité.
Après, un lexique, c'est bien, mais si on n'a pas quelques notions de construction de phrases, ça peut être dur de se faire comprendre.

Are you Big Moustache ? Merde alors ! Comment ça merde alors ? But you are french ? :mdr:

13 fév. 201313 fév. 2013

Pour la question subsidiaire :
Pas d'anglais au programme de l'extension hauturière en France, sauf pour les symboles et abréviations des cartes marines R pour red, G pour green, Md pour mud etc.
Pour le CRR il faut connaitre quelques termes et expressions, mais un minimum.

Pour la principale, je me débrouille en pratiquant à chaque occasion mais j'ai quand même du mal a comprendre les anglophones qui parlent entre eux et ne font pas d'effort pour ne pas bouffer la moitié des mots. "Speak more slowly please"

13 fév. 201313 fév. 2013

il y a une publication de l'OMI "SMCP" Standard Maritime Communication Phrases" (en fouillant un peu on la trouve dans le net), elle recueille les phrases qui sont utilisées pour la communication maritime en anglais dans la navigation commerciale, donc c'est un peu le texte de référence de tous les marins
Même en le lisant seulement on comprend comment est structurée la communication, c'est pas mal.

Pour de la pratique de l'anglais-anglais, on peut ouvrir ce lien et essayer de comprendre

www.ship-tracking.co.uk[...]sh.html

13 fév. 2013

une copie du SMCP est ici:

aflopez.webs.ull.es[...]ses.pdf

13 fév. 2013

Bonjour, mon niveau est malheureusement nul et encore moins que cela à l'oral ..... à l'écrit je m'en sort pas mal mais très difficile de parler .... Je le regrette énormément.
Gilles

13 fév. 2013

Correct, voir plus. MAIS, ... j'ai autant de mal à prendre les infos météo à la radio brittish que sur le canal 16 français, les opérateurs croyant tous que j'ai fait dactylo Bac+20. Comme d'ailleurs quand ils annoncent un Avurnav ou un pan pan : prendre le Phi et G du truc est carrément impossible.

13 fév. 2013

Je pense que c'est effectivement un problème important. J'ai eu à contacter plusieurs cargos cet été pour m'assurer qu'ils m'avaient bien aperçu, et une nuit j'ai été incapable de comprendre la réponse (fort accent) du radio. Tout ce que j'ai pigé, c'est "....our roads are crossing...". J'ai lancé le moteur pour m'éloigner rapidement. Je crois aussi que ma nouvelle vhf Ais a une qualité sonore inférieure à mon antique vhf 'Président'. Inquiétant...

13 fév. 2013

Je me suis fait appeler en fin d'été dernier en coupant le rail de Ouessant la nuit par un cargo. Je générais une alarme sur son AIS avec mon transpondeur et il voulait connaître mes intentions. Il à fait ce qu'il fallait pour parler lentement et se faire comprendre, pourtant il avait un superbe accent British et n’était certainement pas Chinois.

D'une manière générale, je n'ai aucun problème avec l'Anglais, mais avant de pouvoir l'utiliser à la VHF en anglais il faut tout de même un assez bon niveau. J'ai navigué avec pas mal d'équipiers qui n'ont aucun problème pour commander à boire au pub ou demander leur route à des piétons, mais qui sont incapables de discuter en anglais à la VHF.

Sinon je ne trouve pas que les pakistanais, les indiens ou les asiatiques soient plus facile à comprendre que les anglais en VHF. Par contre il est vrai que les services portuaires anglais ne font pas toujours les efforts qu'ils devraient. C'est trop souvent le cas, notamment avec les saisonniers qui utilisent des VHF portables.

Pour les personnes qui sont un peu faible en Anglais, ma recommandation est de préparer des questions fermées simples avec une réponse est du type: oui/non, un chiffre, une heure ou toute autre chose facile à comprendre. Pour les ports il est souvent plus simple de téléphoner, la liaison phonique est souvent moins perturbée qu'un liaison VHF.

Au final on pose toujours les même questions:
- "Morning I have a 70 foot boat with 3m draft; would you have room for us for this night ?" La réponse: Yes/No
- "Hello we have have 1.9m draft at what time can we enter/exit the harbour ?" Reponse: from hh:mm until hh:mm"

Préparer les questions à l'avance n'est pas bien difficile. Par contre il faut faire attention à bien les fermer pour être certain de bien comprendre la réponse. Si je pose la question "ou est le ponton visiteur ?". La réponse risque d'est une description du port, et il faut déjà avoir un bon niveau pour comprendre. Par contre si je pose une question du type: "Je fais 11m, j'ai 1.5m de tirant d'eau, je reste 3 nuits. A quel place voulez que je m'installe ?" alors la réponse devrait être du type "A6" ce qui est beaucoup plus simple à comprendre.

Enfin pour le hauturier, j'ai pas souvenir qu'il y avait de l'anglais. Pour le CRR par contre oui (même si le niveau demandé reste plus que basique)

13 fév. 2013

eh bien fulup tu devrais lire le pdf correspondant au lien de roberto.
J'ai moi même été surpris d'apprendre qu'il est déconseillé d'utiliser les can I, may , might, could, should, ils sont la cause de beaucoup d'incompréhension qui ont occasionné des incidents( en anglais dans le texte).
Autrement dit ce sont des pros de l'autre côté et pas la minette dans la rue à qui on demande son chemin.
J'ai écouté un peu le lien radio en direct et il est vrai qu'ils ont toujours faim il bouffent toute la journée leur langue.
:alavotre:

13 fév. 2013

Quand on demande une place au port le risque d'accident reste très faible, et ce même avec un 70 pied qui à 3 mètre de tirant d'eau (que je n'ai évidement pas) :langue2:

Je n'ai aucun soucis avec les formules de politesses anglaises. Mon propos était juste de montrer qu'il est possible en préparant à l'avance ces questions de faire en sorte que les réponses soient simples à comprendre. Pour ma part quand je demande une place au port, je ne le fait pas en style télégraphique mais à chacun son style, n'est il pas ?

Pour le coté accent, c'est une question d'habitude mais c'est vrai que la conjonction langue étrangère, accent, mauvaise qualité de la liaison radio, stress, fatigue, etc ... peut vite rendre la situation difficile.

13 fév. 2013

Voir : Phraséologie.

13 fév. 2013

Salut,
personnellement j'ai commencé avec [url=]. Au moins on apprend quelque chose.

13 fév. 2013

Si ça peut être utile à quelqu'un (c'est gratuit)
www.netprof.fr[...],0.aspx

13 fév. 2013

Bonjour,

Réponse à la question : j'ai un niveau qui me permet de lire facilement une doc en anglais et communiquer à peu près avec des amis grands bretons. Mon équipière et compagne le parle couramment. Mais ça n'a, à mon avis qu'un lointain rapport avec la possibilité de communiquer rapidement et clairement avec un marin de n'importe où dans le monde qui se trouve à un moment donné à la passerelle du bateau qui croise votre route.

Je n'ai jamais navigué en Angleterre mais je rentre d'une boucle atlantique sur deux ans : il me semble que la "niveau de compétence linguistique" en anglais et la compétence pour communiquer avec un port ou surtout un cargo sont deux choses très différentes. Il y a des phrases standardisées très simples qui sont utilisées par tout ce qui navigue dans le monde, y compris par des gens qui sont incapables de comprendre 3 mots en anglais dès que ça s'écarte de la routine professionnelle. Réciproquement on voit ou on plutôt on entend des navigateurs français qui posent plusieurs fois la même question à un port sur le 16 dans un anglais à peu près correct et qui à la réponse sèche "ouanziro" ne réagissent visiblement pas et reformulent leur question jusqu'à ce qu'un plaisancier francophone compatissant leur dise de passer sur le 10...
J'ai au bateau un petit manuel de radio communication qui donne justement les phrases standard internationales à utiliser. (je ne me souviens plus du titre exact). C'est à la fois très simple et très spécifique, rien à voir avec du Shakespeare... Rien que la façon de donner les angles et les distances, ça ne s'invente pas. Enfin moi ça m'a beaucoup appris et ça me semble un doc indispensable à étudier dès qu'on s'écarte des côtes françaises, même si par ailleurs on se débrouille pour commander une bière...

17 fév. 2013

@Betta : peut etre parle tu de ce doc.
IMO STANDARD MARINE COMMUNICATION PHRASES
(a chercher sur le web - en téléchargement libre)
donne les phrases type...

13 fév. 2013

Pour avoir essayé de discuter avec des british en VHF, je peux dira que, malgré mon niveau correct, laphrase qui revenait le plus souvent était bien (speak slowly, please!)...
Du coup, j'emmène comme matelot un sujet britannique dans mes ballades, au moins, lui comprend! :langue2:

13 fév. 2013

Le SMCP conseil même en cas de gros doute sur comment formuler la question sous la formule suivante: exemple:
"question; intentions?" (en anglais bien sûr) pour demander l'intention du navire interroger. Par contre j’admets que ce type de question reste ouverte donc la réponse de la personne ne sera pas forcément simple à comprendre.

13 fév. 2013

niveau d'anglais ?
- injures : perfect ! (WTF)
- à nous les petites anglaises : no problem !
- bières anglaises : so good !!
- pavillon anglais : à l'abordage !! :scie:

parler anglais en naviguant autour de Marseille est absolument obligatoire ... c'est bien connu.
Plus sérieusement, de par mon job, le pire est l'anglais parlé par les asiatiques et indous car leurs accents natifs mangent les mots et les accentuations. Les US sont également très difficiles car trop rapides et pleins de raccourcis linguistiques : il faut habituer l'oreille au moins pendant quelques jours consécutifs.
Les anglais, écossais et irlandais sont faciles à suivre : cela dépend de la complexité du vocabulaire employé.
Pour les autres européens (allemands, suedois, italiens, etc), pas de soucis en règle générale car ils sont très soucieux de leur anglais et leur accent prononcé permet une bonne oreille.
Mais bon difficile de bien parler anglais en situation de stress avec brume au large + détection partielle du navire à proximité + non réponse du bateau contacté ....

13 fév. 2013

@ melody34: Si ça n'est pas indiscret quel ton boulot? Car j'utilise également tous les jours l'anglais maritime et je préfère nettement avoir un philippin ou un turc au bout de la ligne qu'un anglais ou un néerlandais ne faisant pas forcément d'effort!!

13 fév. 2013

C'est un avis personnel pour ma part car je suis très loin de me considérer comme bilingue car une fois sortie de l'anglais maritime je commence à patauger sérieusement. Tant que je reste dans un cadre maritime je maîtrise mais je ne me sens pas de tenir une conversation en VHF ou tél en anglais courant.

13 fév. 2013

Informatique, je tourne entre plusieurs pays européens + canada. Quand je parles des asiatiques, je pense plutôt aux chinois ... sans faire de caricatures, l'accent employé dans la langue maternelle influence bcp l'usage de l'anglais et la prononciation des mots en anglais.
Dans le maritime, je n'ai pas la pratique d'un pro mais d'un plaisancier donc situation peu courante.
Ce que tu dis est intéressant, car je n'ai pas le même sentiment que toi dans mon secteur d'activité.

13 fév. 2013

A la VHF, j'ai même parfois du mal à comprendre le français ... alors l'anglais... si ça reste du vocabulaire technique que je connais ça peut aller mais tout juste.
J'aime bien écouter les messages des "jerseycoastguard" ne serait-ce que pour entrainer mon oreille...

13 fév. 2013

Niveau faible,sur anglaisfacile.com,il y a une leçon sur la météo et autres termes marins.
Je vais m y mettre .

13 fév. 2013

N'y aurait-il pas, sur Internet, des diffusions en grand breton de traffic radio ? (sémaphores, etc)

13 fév. 2013

le lien mis par roberto (4ème post) est déjà pas mal

13 fév. 2013

Pircarre, tu as posé une très bonne question ...
la com est la base de tout,

mais c'est aussi pour cela qu'existent les colregs (ripam), pour ne pas avoir besoin de se parler dans les situations de rencontres "classiques",

cela dit, j'ai appris 5 langues au fil du boulot avec les étrangers et à l'étranger en nav et c'est évidemment une force colossale qui facilite tout !

à noter d'ailleurs que c'est aussi un problème interne à bord des gros qd les armateurs se mettent à nous envoyer des gars de certaines nationnalités pour lesquels l'english est un vrai problème),

à noter également qu'en am du sud, personne ne parle english, mieux vaut le savoir avant (ou apprendre sur place ce que j'ai fait avec celle qui devint ... mon épouse)

13 fév. 2013

Pour la prononciation des lettres et nombres en code international
www.egmdss.com[...]iew.php

13 fév. 2013

Avant d'aller naviguer dans les eaux britanniques, je me suis entraîné à écouter les bulletins météos de la BBC : il suffit de connaître le rituel et les principaux termes météos de langues anglaises.

Par contre, comprendre les messages à la VHF, là c'est une autre paire de manche.

13 fév. 201313 fév. 2013

Bonjour,
le fait d'être obligé de parler anglais à l'étranger ( même au Vietnam, pourtant on aurait pu penser... ) m'a toujours profondément gonflé.
Alors en eaux territoriales françaises, le mec qui veille à la passerelle d'un navire étranger n'a qu'à faire comme moi: parler français, et on se comprendra. Bon, ça, c'est fait. Autrement, je pratique un anglais basique avec lequel je peux discuter à peu près avec un Turc, un peu moins bien avec un asiatique ( ils ont un accent à couper au couteau ... ) et très peu avec un anglais ou un citoyen US, là, c'est le mien, d'accent qui est à chier. Le lire et l'écrire, ça va encore.
Quand j'ai passé le hauturier, c'était dans une salle des Affaires Maritimes à Sète, et là, le français suffisait. Mais bon, cela fait longtemps, alors...

13 fév. 2013

Euh... hoolof, pas tellement d'accord avec toi pour imposer la langue territoriale dans les communications. T'imagines le tourdumondiste qui doit apprendre les rudiments des langues de tous les pays visités ?
Il me semble que l'anglais est international en navigation aérienne et maritime et que quand on ne connait pas la langue du pays visité, il est normal de parler anglais.
Evidemment, c'est encore une question de savoir vivre (comme dans les fils "personne à la passerelle ou au cockpit") et si chacun y met du sien dans la langue (pas nécessairement la sienne) qu'il maitrise le mieux, tout ira bien dans le meilleur des mondes.

13 fév. 2013

Malheureusement, il faut accepter qu'aujourd'hui l'anglais est La langue "internationale".
C'est une grande chance qu'on ait enfin un moyen de communication utilisable dans le monde entier, ou presque

14 fév. 2013

ah ouais, t'es sans doute du genre à aimer te ballader au dela de l'hexagone mais ça te gonfle qu'à l'étranger y ai pas assez de Français?
Alors en effet, reste dans les eaux territoriales, tu y seras bien mieux et les étrangers n'auront pas à te supporter
:pouce:

14 fév. 2013

A défaut d'avoir réussi à diffuser largement l'esperanto, l'anglais est un paliatif. Dire que le chinois et l'indi sont plus pratiqués que l'Anglais fausse à mon avis le débat car ceci est dû à la population de deux pays et non à une répartition à la surface du globe de la pratique de ces langues. Autrement dit, pour un Français, parler un peu d'anglais et un peu d'Espagnol permet d'envisager sereinement toutes les destinations.

Tous les jugements de valeurs sur "l'empire où le soleil ne se couche jamais" sont à mon avis d'une autre époque. Je pense qu'il est temps de tourner la page de Trafalgar.

15 fév. 2013

Pircarre, intéressant ! merci

Ce que veut, peut être, dire hoolof, c'est que ce qui le gonfle c'est que ce soit l'anglais que l'on soit "obligé" de parler a priori.

Ce qui est effectivement gonflant, c'est le déséquilibre induit par la faveur accordée à la minorité anglophone (l'anglais est nettement moins employé au monde que les chinois, l'indi ou l'espagnol) au détriment des langues locales, plus courantes et/ou de la notre.

Je trouve aussi choquant que l'on donne ainsi un avantage économique et culturel de fait à une engeance qui se garde bien, elle, de nous accorder quoique ce soit en retour.

La formule que, personnellement, j'emploie, consiste à échanger à l'étranger dans un dialecte commun avec les non anglophones jusqu'à ce que ce soit eux qui se trouvent en situation de passer pour "l'abruti qui ne comprend pas" et que l'usage de l'anglais soit destiné à les dépanner dans leur insuffisance plutôt qu'à entériner leur suprématie a priori.

14 fév. 201314 fév. 2013

A lire (intelligemment bien sûr) sans en faire une vérité :

populationsdumonde.com[...]e-monde

J'aime bien le classement de G. Weber : il classe suivant plusieurs critères de poids différents, notamment "le nombre de domaines majeurs de l’activité humaine dans lesquels la langue est importante" . Ca me semble assez réaliste.

13 fév. 2013

A Martigues en fin d'après-midi, avec ma femme, cet automne, on écoutait le sémaphore de La Couronne trafiquer avec les bateaux de commerce : très utile pour se mettre dans l'oreille les accents et prononciations les plus improbables. Avec aussi des crises de fou-rire, à cause de la prononciation à la one againe des gars du sémaphore, dont une fille, Mle One one elevene... et la compréhension très approximative de certains radios...

13 fév. 201313 fév. 2013

Pour info [i]sinking[/i] = je coule et [i]thinking about[/i] = penser à quelque chose...

13 fév. 2013

Je croise de temps en temps dans le Pas de Calais (Dover Strait pour les non français). L'anglais des Dover Coastguards est à prendre en exemple. Je conseillerai même aux profs d'anglais de les enregistrer. C'est (évidemment) impeccable au niveau de la procédure mais la prononciation est presque livresque à la limite de la caricature de ce que l'on enseigne.

Question procédure, j'ai eu droit à un exemple d'application l'été dernier. Devant traverser 100 miles avec un départ à minuit, j'écoute la météo qui annonce du brouillard se dissipant au lever du soleil. Je suis un peu étonné car depuis Douvres, je ne constate pas de brouillard (je vois clairement le Château). J'appelle donc les CG pour m'en assurer.
Ils prennent mon appel avec le plus grand sérieux. Du coup, je suis invité à donner le nom du bateau, son indicatif, le type de bateau, la composition de l'équipage, ma destination, mon ETA, ... Ensuite, l'opératrice écoute ma question et me répond qu'elle a une visibilité de 3 miles aux instruments mais qu'elle va (une nouvelle et Xième fois sur la nuit) vérifier auprès des navires. Elle appelle ainsi cinq cargos qui se trouvent à divers endroit du rail (merci l'AIS) en demandant à chacun d'estimer leur visibilité les réponses, (essentiellement en anglais accent philippin), variaient de 'one mile, madam' à 'No visibility. I can't see nothing' ou encore, plus inquiétant 'I can't see my bow nor middleship'.
Ensuite, elle me rappelle (procédure, indicatif et toute la procédure) pour répondre très officiellement que la visibilité est rapportée comme très mauvaise dans le détroit. Je lui annonce alors que je renonce à traverser durant cette marée et que je reste au port. Elle me conseille d'aviser les CG lorsque je partirai effectivement pour les avertir de mon départ.

Le seul hic, c'est que chez eux c'est anglais et rien qu'anglais. Pas de problème pour moi mais avec des voisins si proches, il pourrait peut être avoir au moins quelqu'un d'un peu bilingue.

Par contre (je ne vais pas faire des amis), la prononciation anglaise de la plupart des opérateurs de 'Griz Nez Traffic' me fait mourir de rire. Un accent français à couper au couteau, parfois pire à comprendre que des chinois.
En anglais la procédure est bien respectée. En français, ils prennent beaucoup plus de libertés (sauf pour les appels de détresse, d'urgence et de sécurité où leur professionnalisme est irréprochable).

Pour compléter, les opérateurs Néerlandais et belges sont bilingues NL/UK parfois aussi en allemand. Rarement en français (du moins pour les hollandais ; les belges ne faisant l'effort de parler français que si leur interlocuteur n'est pas belge ou en cas de stricte nécessité). Parfois l'opérateur de 'Den Helder Rescue' (= le central équivalent au CROSS) arrive à dialoguer en français même si c'est un peu laborieux.
La météo est diffusée par les gardes-côtes NL en anglais puis en néerlandais.

En Allemagne, c'est un peu plus dur pour l'anglais sauf avec les gardes côtes. Le français, faut le garder pour soi.

En Scandinavie, l'anglais est assez généralisé comme seconde langue.

Tout ceci pour conclure qu'en dehors de la France, il me semble impératif de maîtriser les bases nautiques de l'anglais. Sans cela, on se prive de communication avec la plupart des autres navires. Déjà, rien que pour la sécurité.
Dans les ports, il est alors impossible de demander au bateau d'à côté si tu peux venir à couple ou s'il peut prendre ton amarre.
En tous cas, dans mon coin où anglais, néerlandais, allemand et francophones se croisent, c'est quasiment indispensable.

13 fév. 2013

Merci à Bruno et à tous pour vos avis.

13 fév. 2013

Pour répondre à la question, mon niveau est correct, à part la prononciation qui reste très frenchie.
Pour me perfectionner et notamment enrichir mon vocabulaire maritime et m'obliger à faire du thème, je me suis inscrit il y a quelques années à ce qui doit être le plus important forum nautique au monde et qui est, bien sûr, en anglais :
www.cruisersforum.com[...]forums/
Pour info :
- quand on est inscrit, la plupart des pubs disparaissent du site et ne restent que l'équivalent de ce qu'il y a sur Googoo...
- il y a un très grand nombre de rubriques (de subdivisions par thèmes).

13 fév. 2013

anecdote : il y a deux ans à Malte , msida marina, on cherchait , un peu au pif , une laverie ...J'aborde ( j'étais le seul qui avait quelques notions d'anglais ) une passante qui avait un certain age et un délicieux air ''british'' , et je lui demande où l'on peut trouver ''a laundry''
Des yeux surpris me répondent : '' a laundry , ... what's a laundry ?'' ou quelque chose d'approchant .
Là c'est moi le ????????? Je réitère et de guère lasse je lui parle de ''shop whith washing machine clothes ect ... '' et là tout s'éclaire !
''Ah ! a laundry !'' et elle m'explique le chemin !
Toujours pas compris la différence ..... :oups:

17 fév. 2013

normal laundry pour un particulier c'est faire la lessive "to do the laundry" la 2 éme phrase est la bonne

13 fév. 2013

viens de passer une semaine en écosse ,pour une formation; et là, je me suis senti nul...Passés trois jours ça allait mieux. Pour le coup, je comprends mieux les étrangers qui parlent français et qui ont du mal à nous comprendre!

13 fév. 2013

Salut, perso je parle plus l'anglais que le francais vu que cela fait plus de vingt ans que j'habite en GB ou dans des pays anglophones, que je ne parle qu'anglais quand je suis a l'etranger... mais l'anglais de radio est bien different. Ma femme qui est anglaise ne comprend rien a ce que dit un ecossais ou un irlandais... alors un phillipin ou un quatari, n'en parlons pas, et pourtant elle est litteraire et parle deux langues courament...
Lorsque je dois me remettre a la radio (j'ai une QRI internationale passee dans l'ALAT en 1975 mais avant un examen ou un vol (VFR pourtant) je me rehabitue a l'anglais aeronautique en ecoutant peu avant, pendant des heures le site ci-dessous

www.liveatc.net[...]/

et j'ecoute le traffic radio de partout dans le monde... il suffit de choisir un aeroport... Moscou, Tokio, Paris, Londres il y a des centaines de possibilites et apres un certain temps, l'oreille s'habitue et a ma plus grande surprise on comprend tout. Pour ce qui est de repondre et traffiquer, on peut repondre a haute voix mais c'est sur on n'a pas de "retour"...
Sinon, on peut telecharger "ATC anglais free" (je l'ai sur mon autre ordi mais n'ai pas le lien en tete) et pratiquer comme a l'ecole.

ou on peut se tester sur www.liveatc.net[...]/ et apprendre si on a le temps...

L'anglais maritime etant pratiquement le meme en bien plus simple car on a pas les niveaux/altitudes etc..., c'est le fait que ce soit de la radio qui est important...
Cheers.

13 fév. 201313 fév. 2013

2047hrs/13/02/13

www.liveatc.net[...]eds.php

en ce moment a la tour de Warsaw Poland...l'anglais de cette controleuse polonaise est a "craquer"

13 fév. 2013

Vu que l'anglais est la langue fonctiionnelle a la maison, je suis quasi complet bilingue.
Ayant eu beaucoup l'occasion de pratiquer la procédure radio OTAN, celle des opérateurs de navires ou des coast guards est très proche.

Par contre, ce qui me rend dingue, c'est les types qui encombrent les ondes avec leurs discussions en russe ou en chinois.... Il m'est déjà arrivé d'interrompre sèchement et autoritairement leur bla bla, même sur le canal 77... Qu'ils monopolisaient à grand coups de 25 watts ou plus. Dans ces cas là, c'est un ferme : " to all stations on Channel ... , please free this frequency for essential radio communication and limit your transmission to the strict necessary" en general, s'ensuit un silence qui permet de faire passer mon message

14 fév. 201316 juin 2020

si ça peut aider...

14 fév. 2013

Il y a des association qui font des choses bien: le comité de jumelage de Langueux (22) jumelé avec un village de Cornouailles, (ils se reçoivent alternativement tous les ans) donne des cours d'anglais, non académique, à leur membres pour une somme modique, é2 soirées par semaine. Le sujet des cours ne porte que sur la vie courante, diverses situations....le but étant de faire parler les gens, de les désinhiber, et le reste vient [i]tout seul[/i]. C'est semble t-il efficace.
Je suis persuadé qu'il doit y en avoir un peu partout, même en dehors de comité de jumelage.

14 fév. 2013

Bonjour,
La connaissance de l'Anglais, mais aussi de l'Espagnol (pour l'Am du Sud, comme déjà dit) est un "plus" appréciable en voyage, pas forcément indispensable, mais en cas de problème, ça aide sérieusement.
Je parle couramment les deux depuis mes études, j'ai travaillé en Espagne, en Angleterre et en Allemagne.

15 fév. 2013

Bonjour,
Tout comme NN31 je perle et lit couramment l'Anglais et L'Espagnol.
Mais, car il y en a un: j'ai appris l'Anglais aux USA, il y a 40 ans, où j'ai compris que je ne pourrais jamais assimiler la disparité des accents. Alors, je parle le plus "neutre" possible, et en 5mn tout le monde comprend mon accent.
Par contre, j'ai dû, la semaine dernière commander un truc en Angleterre, et là, pitain, quel accent ces British, j'ai vraiment eu du mal.
Sinon, mon tailleur est riche, mais pas grâce à moi, les Antilles...

15 fév. 2013

Le truc, c'est que les Britishs perlent le British, les Ricains, le Ricain, les Australiens... etc. Et les autres parlent un sabir international à géométrie variable, une langue véhiculaire comme le Shavili (pas sur de l'orthographe) de l'Afrique de l'est, qui permet de plus ou moins se comprendre dans la plupart des circonstances de la vie, mais certainement pas de faire de la philo. Perso, j'ai appris l'anglais aux US, il y a 40 ans et des brouettes, ma femme a appris l'anglais à Londre à la même époque. Ben, pour se comprendre à la maison, on parle Français !! :mdr:

17 fév. 2013

à quoi il sert le w dans wagon tu ne dis pas un vhisky, un vatt, du vhite siprit

15 fév. 2013

En français aussi, il y a de fortes différences d'accents et même de vocabulaire entre français, suisses, belges, québequois ou africains.
Rien que les nombres 70, 80, 90 font appel à des vocabulaires différents. Certains font la "file" alors que d'autres font la "queue" pour aller acheter un pain "tranché" ou "coupé" et quand ils prennent le train les français montent dans un Vagon alors que d'autres montent dans un "ouagon".
Je connais moins le vocabulaire québequois mais pour y avoir été 'confronté' c'est assez dépaysant.

17 fév. 2013

D'autant plus que le wagon n'est que de marchandises, les voyageurs montent dans une "voiture".

15 fév. 2013

"Shavili (pas sur de l'orthographe) de l'Afrique de l'est"

Swahili, ou kiSwahili, une période je pratiquais un peu

mimi nilisema kiswahili kidogo, maneno machache, lakini nimefahamu sasa

ça ne reste pas grande chose qu'est-ce qu'on oublie si on ne pratique pas

15 fév. 2013

Un truc à faire aussi, c'est s'astreindre à regarder les films, séries, en VO sous titrée....

15 fév. 2013

Titanic par exemple ? :mdr:

15 fév. 2013

Merci pour le manuel OMI phrases en Anglais! il et archivé!

17 fév. 2013

Salut à tous,

moi, je parles très souvent aux yachtmen britanniques, en général fort sympathiques et enclins à parler technique bateau.

Seulement, si mon vocabulaire courant ne pose pas problème, mon vocabulaire technique laisse à désirer.

Dès qu'on veut rentrer dans les détails, moteur, gréement, structure du bateau, etc. la discussion bloque.

Donc, auriez vous une adresse d'un site de dictionnaire anglais/français de vocabulaire technique bateau ?

Tiens, celui-là, appris après l'avoir cassé à Jersey : P bracket...

merci

17 fév. 2013

Un peu plus haut j'avais répondu :
"Pour me perfectionner et notamment enrichir mon vocabulaire maritime et m'obliger à faire du thème, je me suis inscrit il y a quelques années à ce qui doit être le plus important forum nautique au monde et qui est, bien sûr, en anglais :
www.cruisersforum.com[...]forums/
Pour info :
- quand on est inscrit, la plupart des pubs disparaissent du site et ne restent que l'équivalent de ce qu'il y a sur Googoo...
- il y a un très grand nombre de rubriques (de subdivisions par thèmes)."

18 fév. 2013

Voir ce site et imprimer chaque page.
www.mandragore2.net[...]te1.php

17 fév. 2013

merci Metis,

En fait, je cherche une version téléchargeable (même moyennant finance) de dictionnaire pour avoir un document papier dans la table à carte.

17 fév. 2013

t'imagine ,un belge qui est marier a une ch'ti et qui vit dans le sud de la france ,alors quand je parle anglais mon dieu sa doit etre un language de vache espagnole
sinon je le parle un peu ,le comprend et pour le lire ,reverso sur le net sa aide ou gogol qui me traduit
sur se double apero se midi sa le fera peut etre

pour apprendre l'anglais nautique abonnez vous aux exelentes revues anglaises et americaines (pbo,ym et cruising world !)c'est ce que j'ai fait a l'age de 17 ans et depuis je lis l'anglais couramment ,par contre je le parle comme une vache espagnole :-D

17 fév. 201317 fév. 2013

Mon niveau d'anglais est moyen. Je le parle couramment , je lis mais un peu plus lentement et j'écris avec de nombreuses fautes.

Ceci dit, ça m'agace un peu de devoir parler anglais dans des pays non anglophones. Pour cette raison j'ai appris l'espagnol que je maitrise mieux que l'anglais. Enfin! pour parler et lire c'est pareil mais je peux l'écrire sans problème.

L'anglais reste pour moi une langue très utile parce que c'est une langue internationale mais j'ai beaucoup plus de plaisir à voyager dans les pays hispanophone depuis que je parle espagnol.

Chez moi, on avait l'habitude de parler anglais dès qu'il y avait un anglo. Imaginez une réunion (ou une fête) avec une vingtaine de francophones et un anglo, tout se déroulait en anglais. Cette époque est révolue, de plus en plus d'anglos ont appris le français.

17 fév. 2013

Pour repondre à la question de Guillemot

www.cs.stir.ac.uk[...]ng.html

et

www.cs.stir.ac.uk[...]fr.html

pas complet bien sûr, mais un bon début...

17 fév. 2013

merci beaucoup Colyande

C'est exactement ce que je cherchais !!

:pouce:

17 fév. 2013

Je ne voudrais pas vous vexer mais pour mon cas quand j'ai commencé l'école ne parlant que le breton de l'intérieur, il a fallu que j'apprenne le français(1ère langue étrangère) et un peu d'anglais et d'espagnol, ensuite avec le taf j'ai été en Suisse alémanique et là obliger d'apprendre un peu d'allemand et d'italien( y en a beaucoup là-bas). En ayant travaillé un peu en Germanie j'ai progressé un peu.
Pour continuer Je m'étais marié une première fois avec une ch'ti(ça pour ghost11) donc j'ai appris un peu de ch'ti ça m'a beaucoup servi dans le boulot.
En plus ayant divorcé je me suis remarié avec une grecque né en Turquie que j'ai connue à Istanbul, donc j'ai du apprendre un peu de grec.
Et avec tous mes chantiers à l'étranger il a bien fallu que j'utilise l'anglais, même en Espagne les réunions de chantier se faisaient en anglais du fait de l'internationalisation.
Maintenant j'ai une copine russe que certains ont vu au Nautic que dois-je faire?
Je n'arrive plus à emmagasiner parce que j'avais oublié entre temps j'ai travaillé au Mozambique donc j'ai du apprendre un peu de portugues.
J'étais passionné par les langues étrangères mais là je fais de la macédoine avec tout ça.
Tout ça pour dire que je suis plus à l'aise, maintenant que l'espéranto n'ayant pas marché, beaucoup ont adopté l'anglais. J'aurais préféré le français qui n'est pas si mal représenté dans le monde.
Maintenant vous connaissez une petite facette supplémentaire de mon profil.

:alavotre:

18 fév. 2013

okilebo, parcours tellement incroyable qu'on pourait croire à une blague ... mais comme ce parcours est proche du mien ... j'ai tendance à y croire ! quel enrichissement, n'est-ce pas ?

18 fév. 2013

"J'étais passionné par les langues étrangères " :cheri: :-D

17 fév. 2013

Une bien belle facette en effet, merci de nous l'avoir dévoilée.

Quant à moi, je suis bilingue, et je travaille en Anglais au quotidien. Mais c'est un peu comme toi. Comme je bosse avec une dizaine de pays, j'aime bien saisir quelques rudiments, par respect pour le pays que je peux être amené à visiter (de moins en moins, l'informatique faisant son oeuvre). Du coup, je finissais par m'emmêler les crayons, et il a bien fallu faire des choix.

  • Français, ça va de soi
  • Anglais, incontournable
  • Allemand, pour certains aspects de mon boulot
  • Espagnol, parce que j'aime bien
  • Italien, mais seulement quand je chante
  • Polonais et bulgare, pour des raisons uniquement personnelles :-)

Pour en revenir au sujet initial, je pense qu'on est tous sur la même longueur d'onde. Ce n'est pas de comprendre l'anglais qui est foncièrement compliqué, c'est plutôt de comprendre ceux qui le parlent...

Après vous avoir moi aussi dévoilé quelques aspects pas trop connus de mon profil, permettez-moi d'ajouter ma modeste contribution, histoire de rassurer ce qui pensent ne plus rien comprendre à la langue de j'expire :

  • un londonien doit franchement tendre l'oreille pour comprendre un anglois du nord
  • les contrôleurs aériens espagnols sont probablement les pires de l'hémisphère nord, et pourtant ils sont parfaitement bilingues...
  • les indiens qui n'ont pas fait d'études à Oxford sont pourtant parfaitement bilingues... Ouaip, mais faut quand même salement tendre l'oreille...
  • l'anglais des gens de l'Est est rugueux, mais au final très compréhensible.
  • l'anglais des pays scandinaves, du Bénélux et de l'Allemagne est très bon, comme dit dans une précédente contribution, ils y attachent énormément d'importance.

Tout ça pour dire : ne désespérez pas, c'est pas une maladie, gardez l'esprit ouvert, soyez curieux, bien sûr travaillez quand même un peu si vous avez quelques lacunes et les choses viendront naturellement.

Bon dimanche à tous

17 fév. 2013

Pour moi ça s'arrête à : "How do you do yau d'poil" Mes profs d'anglais n'apprécaient pas mais vraiment pas du tout.

17 fév. 2013

et la réponse adaptée :

"What about toil à mat'las"

ou :my sailor is rich :-)

17 fév. 2013

Saint-cloud ménilmuche

17 fév. 2013

ou

saint -clou darry cowl

18 fév. 2013

Ah ! je suis heureux de voir que je ne suis pas le seul ! Ouf ! Merci les amis... :doc:

18 fév. 2013

Saint-Coud Paris Match !
Hou vieille conne !

18 fév. 2013

Assez éxcédé par les diverses prononciations de l'anglais en Middelsea,je me suis fait un lexique en Latin...... résultats: le correspondant est TRES surpris et s'exprime avec une articulation scolaire. Et tout va bien.
J-P

18 fév. 2013

Eh bé nous en méditerranée, l'angliche on s'en fout un peu tant qu'on a le pastis con.
Ca délit les langues, et sans les connaitre on a les mains con
JP

19 fév. 2013

Je suis nul de chez nul. En navigation, je me repose essentiellement sur mon épouse quand elle est là, sinon les copains embarqués sont du même gabarit que moi. Au point que c'est décidé, en fin d'année je me dégage du temps et m'impose de suivre quelques cours, histoire de ne pas attraper de sueur froide lorsqu'il faut appeler en vhf, d'autant que j'aimerai naviguer un peu plus au nord. Et puis 62 ans ce n'est pas si vieux que ça pour apprendre. Je regarde pour mettre sur notre site de l'asso le document de Roberto, mais écrit en français "PHRASES NORMALISÉES DE L'OMI POUR LES COMMUNICATIONS
MARITIMES". Il est en pdf et pour celui que celà intéresse ne pas hésiter.

19 fév. 2013

Ok je te l'envoi. Peux-tu me mettre ton email en MP.

19 fév. 2013

bonjour
cela m’intéresse , je le plastifierai et le mettrai sur la table a cartes
merci salut LECELTE

19 fév. 2013

J'ai résolu le problème. J'ai une co skipper qui manie très bien l'anglais.
Donc pas besoin de me fatiguer.

Derrière chez moi il y a un couple. Lui allemand, elle anglaise. Ils parlent un français plus qu’impec.
La bonne est espagnole.

Et c'est un réel plaisir d'entendre les enfants dans le jardin se disputer en changeant de langue presque comme un jeu.
Et la petite dernière (4 ans) n'est pas en retard et a la langue bien pendue...

A l'époque il y avait une méthode audio-visuelle efficace : j'ai appris le français à coup de règle sur les doigts... .

dans le même registre, Ici le CROSSAG station de Pic paradis, toutes les heures en cas de BMS, et uniquement en français.
Quand on sait que c'est la seule station qui donne de bonnes météo et qu'ici, à peine un bateau sur 27 est français, c'est ce qu'on appelle rater un virage,

ou pas?
:alavotre:

Phare du monde

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2022