Quelle route en fonction du courant ?

Bonjour,

Ce week end je me suis trouvé encalminé dans une pétole pas prévue au sud du raz de sein. J'ai du faire 10 Nm au moteur, un peu moins de 5 noeuds surface.
Il y avait des dauphins et j'avais du rangement à faire à bord donc pas la mort mais chiant quand même.

J'ai mis un point sur ma destination (début du chenal oriental de Sein) et j'ai laissé le pilote gérer en mode NAV. Tracé rose.

Tout en faisant ma vaisselle j'ai évidemment constaté qu'en approchant du raz le courant vers le nord augmentait et donc mon pilote tournait petit à petit vers l'ouest pour compenser.
Il aurait donc peut être été plus intelligent/efficace de prendre d'abord de l'ouest, puis de remonter nord ouest pour moins lutter contre le courant. Si j'avais eu un moteur moins puissant il aurait même pu être impossible de finir la route rose de l'image ci-dessous.
Mais évidemment ça rallonge.

Comment faire pour déterminer la courbe verte optimale ?
La réponse serait QtVLM + polaire "moteur" + grib de courant.
Mais comment faire à l'ancienne ? Au doigt mouillé ?
Je me dis qu'on pourrait approximer la courbe verte avec trois segments rectilignes, mettre une valeur de courant unique par segment, mais ensuite ?

C'est un exercice théorique vain mais qu'en pensent les matheux/geeks du forum ?

A++

L'équipage
4j

Il suffit de faire une construction vectorielle graphique heure par heure


Lulu2:Ça donne le cap à tenir. C’est plus simple que définir la route.·le 18 août 12:22
Calypso2:c'est ce que l'on appelle faire sa navigation ..donc anticipé et non subir , surtout dans ces eaux ·le 18 août 12:27
Candide29:Merci Calypso2 pour cette pensée profonde et méprisante :-) Tu peux répondre à la question sinon ? Parce qu'en y réflechissant de nouveau je ne suis plus si sûr qu'une route verte soit plus efficace que la route "directe" rose (sous réserve que la rose soit faisable, courant max vs vitesse max du moteur).·le 18 août 13:53
Candide29:tiktak : ah ben si ça suffit alors on est sauvés. Donc la route verte ce serait quoi ?·le 18 août 13:58
ecumeur:Matériel nécessaire : une carte, l'atlas des courants du SHOM pour la zone, une table des marées et une règle Cras. Si cela semble obscur, un cours des Glénans aidera à comprendre, cela doit se trouver dans les bouquins d'occasion.Une construction vectorielle comme recommandé par Tiktak. C'est basique et accessible sans connaissances de polytechnicien.Il me semble indispensable de comprendre ce milieu mouvant sur lequel nous naviguons avant d'allumer les accessoires électroniques. ·le 18 août 14:08
ecumeur:Matériel nécessaire : une carte, l'atlas des courants du SHOM pour la zone, une table des marées et une règle Cras. Si cela semble obscur, un cours des Glénans aidera à comprendre, cela doit se trouver dans les bouquins d'occasion.Une construction vectorielle comme recommandé par Tiktak. C'est basique et accessible sans connaissances de polytechnicien.Il me semble indispensable de comprendre ce milieu mouvant sur lequel nous naviguons avant d'allumer les accessoires électroniques. ·le 18 août 14:08
Calypso2:il n'y a aucune pensée méprisante dans ma pensée ..·le 18 août 14:26
tiktak:Et ma réponse ne comportait aucune once de mépris ni d’agressivité contrairement à celle de Candide29·le 18 août 14:44
Polmar:Un compas à pointes sèches aussi?·le 18 août 14:46
4j

Comme dit par Tiktak il faut faire la résultante des vecteurs de courants heure par heure en utilisant les cartes de courants données par l'almanach du marin breton. Ensuite on corrige le cap direct du vecteur résultante et on ne se préoccupe pas trop des écart en cours de nav par rapport à la route 'directe'. Il faut tout de même vérifier que cela ne fait pas passer sur une zone de dangers. Pour le vérifier facilement il faut avoir défini avant le départ quelques 'relevements de garde'.
C'est la base de la préparation de sa navigation


Candide29:Ca c'est pour calculer les caps à suivre pour suivre une route donnée. Pas pour trouver la route la plus efficace pour rejoindre la destination finale.·le 18 août 13:54
csb:He bien si justement ·le 18 août 14:07
tiktak:Si.·le 18 août 14:44

quand on est à la vitesse limite de caréne ,la vitesse surface ne varie pratiquement pas qu'il y ait du courant ou pas ,donc c'est celle du fond qui est intéressante ,après il y a d'autres paramètres dont la force et la direction du vent ,ce dont le pilote n'est pas informé ,évidement si on compte sur l'IA pour réfléchir à la place du navigateur on n'est pas sortis de l'auberge .


Candide29:Je ne vois pas le lien entre vitesse de carène et courant, ni ce que vient faire l'IA ici. Quant au vent il n'y en a pas dans le cas d'école (simplifié) exposé ici. S'il y en avait eu j'aurais continué ma route initialement prévue au lieu de m'affairer à ranger mon spi dans son sac.·le 18 août 13:57
fritz the cat:je vois que tu n'as pas compris ,désolé j'ai dû mal m'exprimer .·le 18 août 18:19
mosc:Voyons si j'ai compris, 'quand on est à la vitesse limite de caréne ', donc à moins d'avoir un moteur monstrueux on ne peut pas aller plus vite, du coup la vitesse surface est une donnée fixe.'Seule la vitesse du fond est intéressante' donc la composante courant. Plus le vent ... mais ce n'est pas le sujet. Après l'IA c'est pour dire le navigateur vs l'électronique.·le 19 août 07:15

Si il n'y a pas de vent et que tu ne mets pas au moteur il n'y a plus que le courant pour te déplacer.

Plus sérieusement , la méthode du permis hauturier :
www.reussir-permis-bateau.fr[...]ex.html


Candide29:Une fois encore ça ne correspond pas au problème posé.·le 18 août 14:44

Candice29
J’ai pris le temps de te répondre gentiment.

Je suis surpris et blessé de ta réponse agressive et injuste.

Tu as demandé aux matheux du forum une explication, si lorsqu’on te la donne poliment en choisissant le moyen le plus simple tu prends la mouche, la prochaine fois abstiens-toi.

NB: j’ai dit « il suffit » non pour dire que c’était évident, rien n’est évident en mathématiques, mais parce que c’est le terme mathématique adapté. Cette méthode est suffisante pour répondre à ton problème. Il y en a d’autres notamment par le calcul.

Pour résumer mon propos n’appelait qu’un mot pour commencer ton propos: « merci ».


Candide29:Merci alors :-)Mais ta "réponse" ne décrit aucunement comment tracer la route verte optimisant globalement le temps de parcours pour rejoindre la destination.·le 18 août 14:45
libenter:Ben si.mais par segments.·le 18 août 14:51
tiktak:Et bien en suivant le cap que tu auras ainsi préalablement calculé tu suivras cette courbe verte (peu ou prou car le courant varie en continu alors que tu ne l’auras approché que heure par heure mais c’est bien suffisant comme précision)·le 18 août 14:53

Ok merci pour vos retours instructifs.

Vous savez tous (et moi aussi) calculer les caps à suivre pour suivre une route fond donnée, ou inversement calculer quelle sera la route fond suivie si on maintient tel cap.

Pour calculer la meilleure route fond à suivre pour atteindre sa destination c'est nettement plus compliqué.
Avec un bateau fictif dans QtVLM et un GRIB de courant j'ai pu faire quelques simulations instructives.
A 5noeuds surface l'écart latéral de la route optimale calculée par QtVLM est de 700m par rapport à COG constant, ce qui n'est pas négligeable. Mais je ne sais pas (encore) calculer le gain de temps.
Si le moteur plafonne à 2noeuds évidemment la route "verte" calculée par QtVLM est beaucoup plus "bananée" qu'avec 5noeuds.

Ceux qui n'ont pas compris l'énoncé du problème peuvent retourner à leurs certitudes.


Calypso2:donc je retourne à mes certitudes ,bonne journée ..·le 18 août 14:49
libenter:Tout dépend de ce que tu entends par "meilleure route fond".Je crois que l'incompréhension vient de là.·le 18 août 14:49
tiktak:L’addition vectorielle est commutative donc ce que tu dit n’as pas de sens.Plus exactement calculer le cap à suivre pour suivre une route fond donnée est exactement ce que tu demandes.Et oui cela donne une trajectoire courbe et non rectiligne C’est un comportement spécial que de donner la leçon à ceux qui cherchent gentiment à t’aider.·le 18 août 14:58
libenter:Je me demande si la demande concernerait la route surface qui premettrait de rester sur la route fond.·le 18 août 15:10
tiktak:C’est la même choseEn suivant la courbe verte on suit le cap fond choisi à peu près.·le 18 août 15:15
Candide29:Mais .. ok je suis peut être pas clair.Je voudrais savoir quelle route fond suivre pour arriver le plus vite possible à destination.Comment suivre cette route fond ensuite c'est "facile" en ajoutant les vecteurs vitesse j'suis pas con.@tiktak: la route fond n'est pas donnée, c'est elle que je voudrais trouver. L'algo théorique consiste à calculer une isochrone, sur cette isochrone prendre un certain nombre de points et calculer une isochrone pour chacun etc etc. Ca fabrique un arbre plus ou moins énorme parmi lequel un parcours est "optimal". Moi de tête je sais pas faire. D'où ma question. Comment faire "à l'ancienne".·le 18 août 15:15
tiktak:Comme je te l’ai indiqué Et la route fond suivi sera ta ligne droite entre ton point de départ et d’arrivée.·le 18 août 16:09
Candide29:Mais je ne veux pas suivre la ligne droite .. justement .. je veux suivre la route verte qui est certes plus longue en forme de banane mais qui utilise au mieux la composante courant et la composante Volvo pour arriver au bistrot avant le concurrent qui suit la ligne droite.·le 18 août 16:21
tiktak:Non.Tu te trompes.Essaie de faire un petit dessin. ·le 18 août 16:25

Si tu cherches l’équation de la courbe verte il suffit d’utiliser des courbes parametriques (ou polaires) et de résoudre des équations différentielles liées au champs vectoriel constitué par le courant et dont ton point de départ et d’arrivée donnent les conditions initiales.

Dans les faits le champs n’est connue que de manière discrètes c’est pourquoi une construction pas à pa est bien plus adaptée au probleme que tu poses et suffit largement à y répondre.

C’est d’ailleurs ce que font les logiciel de routages qui fonctionnent par exploration incrementales en y ajoutant la rapidité de calcul de la machine.


Candide29:Dans mon message initial:"La réponse serait QtVLM + polaire "moteur" + grib de" courant.Mais comment faire à l'ancienne ? Au doigt mouillé ?"Donc je voulais savoir s'il y avait une règle au doigt mouillé, comme on en a plein d'autres à bord (pour calculer une longueur de chaine, une tension de hauban, le meilleur moment pour virer, le sens du premier bord de près, la quantité d'eau pour cuire le riz ..)Dans mon exemple de 10Nm on ne doit pas gagner 3 heures mais peut être de quoi arriver au port avant la fermeture du bar.·le 18 août 15:25
tiktak:Non il n’y en a pas d’autres que celle que je t’ai indiqué au début et qui t’a conduit à mal me parler.Pour faire mieux, il faut faire des maths.Les mathématiques ce n’est pas le doigts mouillé. Je t’indique ici une méthode simplifiée à la main dans l’esprit de ce que tu demandes et tu te fiches encore de moi?Tu es un personnage peu respectueux.Vu la vitesse de nos bateaux, s’éloigner de la lignes droites sur le fond est peu payant.·le 20 août 11:35

C'est vraiment de cela dont on parle ? Laissons les logiciels et les polaires de côtés pour 2 secondes. Les fondamentaux d'après le cours des Glénans et le RYA Day Skipper. Evidemment ca se complique un peu mais l'idée est là. Au "doigt mouillé" je pense que ça se fait pour ceux qui connaissent leur bassin de nav' comme leur poche.
A plus !


Candide29:Mais non justement c'est pas du tout de ça que je parle. Ca c'est que fait très bien mon pilote et que je fais "à peu près" bien, suivre une route donnée en tenant compte du courant et de ses variations. Moi je voulais calculer la route à suivre... Et quand je parle de polaire "moteur" c'est pour dire une polaire ronde qui va à 5 noeuds dans toutes les directions.·le 18 août 15:49
SailorAlex:Désolé alors je dois être lent, je comprends rien :DLa route à suivre t'es donné par le calcul vectoriel heure par heure après estimation de la durée de ton trajet, tu fera pas mieux. Tu cherches quoi d'autres ? ·le 18 août 15:54
tiktak:Il ne faut pas confondre route suivie et cap à suivre.Le bateau ne va pas vers où il regarde.·le 18 août 16:10

La foire aux cancres: au moins on se marre . J'ai lu par curiosité la question , j'en ai pas cru " mes oreilles ) !


tiktak:Ce n’est pas bien de se moquer.En effet le poseur de question candide ne comprends pas les explications données mais ce n’est pas avec ton mépris qu’il comprendra davantage.·le 18 août 16:13
tiktak:Le mieux pour comprendre c’est de faire pas à pas la construction vectorielle que j’ai décrite.Cela permettra peut être à Candide que sont voilier ne suit pas la route verte.·le 18 août 16:22
Candide29:Les répondeurs de question ne comprennent pas la question posée.Enfin si, toi tu as dit plus haut "Si tu cherches l’équation de la courbe verte" et oui c'est ce que je cherche. La route fond la plus rapide, qui n'est pas la ligne droite.J'adore ce forum c'est fun. Je voudrais déterminer la route verte, une fois ceci fait je saurai la suivre.·le 18 août 16:26
SailorAlex:Suis les consignes de tiktak. Il t'a donné la réponse et personne ici ne parle de "ligne droite" ou autres. Dans un problème mathématique on peut parfois approcher de deux manières : tenter de résoudre l'équation où, parfois plus simple et pas moins bien, procéder "à taton" ou par dichotomie. C'est en gros ce qu'on te propose de faire. Bref si tu veux vraiment avoir ta réponse, joue le jeux et prends 5 minutes pour faire ce que tiktak t'a expliqué :)·le 18 août 16:45
tiktak:Le poseur de question devrait se demander ce qu’est cette fameuse courbe verteLe poseur de question ne confondrait ainsi plus route surface route fond et cap.·le 18 août 16:52
Candide29:Vous êtes chelou les gars. Encore une fois, je viens de faire l'exercice avec QtVLM, en suivant une ROUTE FOND bananée du style de ma courbe verte on arrive 17minutes plus tôt à destination. La question n'est pas "quel succession de CAPS suivre pour suivre cette ROUTE FOND" mais bien "comment calculer/tracer cette ROUTE FOND" sans recourir à un ordi.·le 18 août 16:53
Candide29:@tiktak : mais c'est fou tu pense toujours que je dis n'imp .. la courbe verte dessinée à l'arrache ci dessus est bien une route fond, alternative plus rapide que l'autre route fond rose suivie par mon fidèle pilote. Je ne parle pas de caps, je sais suivre une route fond en ajustant les caps j'suis pas un Parisien ni un Marseillais !·le 18 août 16:56
SailorAlex:Le problème c'est que tu ne comprends rien. Le calcul initial sert justement à ne suivre qu'un seul cap, sûrement pas une succession de cap... Par exemple en traversant la manche depuis Brighton jusqu'à Cherbourg, j'avais fais mais calculs vectorielles, qui m'ont donné UN cap, que j'ai suivi sans chercher à corriger en voyant que pendant 6h je partais à l'est ou à l'ouest de ma cible, en fonction. Je crois que tu ne nous comprends pas bien Candide. Et je suis en partie Parisien :)·le 18 août 17:00
tiktak:Tu n’es ni parisien ni marseillais mais tu confonds route fond et route surface et tu devrais laisser QTVLm de coté pour un crayon et un papier.·le 18 août 17:06
iclo420:Pour la traversée de la Manche, à la grosse louche avec un vent moyen et bateau honnête la traversée va souvent se faire sur "presque" un cycle de marée : dans ce cas là, il n'y a en effet pas de correction importante à prévoir car l'action du courant va s'annuler fortement. Essayer de le compenser en calculant un cap de compensation sur une heure à venir par exemple serait contreproductif.·le 19 août 13:43

Connaître le cap à suivre, c’est généralement suffisant pour naviguer. Mais il n’est pas inutile d’avoir une idée de la route fond au cas où elle passerait sur des zones dangereuses ou interdites, voire près d’amers pour se recaler.


tiktak:Le cap et la route fond ce n’est pas la même choseUn bateau ne va pas là où il regarde·le 18 août 16:27
Lulu2:Cela ne m’avait pas échappé. 😊·le 18 août 16:33
tiktak:Oui mais cela a échappé au poseur de question·le 18 août 16:52
Candide29:C'est dingue de lire ça .. ·le 18 août 16:58

J'ai finalement réussi à estimer le gain de temps réalisé en utilisant la route calculée par QtVLM.
Ce n'est évidemment que de la théorie mais dans le cas "moteur à 5noeuds" on gagnerait 17 minutes sur deux heures.


Elpeyo, le poisson rouge:Le bistro serait il encore ouvert ?·le 18 août 16:52
Candide29:Excuse moi mais la question est d'importance en ces temps de canicule.·le 18 août 16:57
Panoramix_bzh:La route de QtVLM est certainement très proche de celle à cap constant si l'algorithme est bon car c'est la route la plus rapide qui comme indiqué par d'autres se calcule simplement en dessinant des vecteurs sur la carte.·le 18 août 22:51
Candide29:Dans le calcul de QtVLM le cap varie de 15 degrés donc c'est tout de même assez différent. Je n'ai pas réussi à calculer le gain de temps entre l'option "cap constant" et cap "variable", seulement le gain entre route fond "tout droit" (et je sais que la route fond "tout droit" est forcément moins rapide que la route "cap constant") et route fond "optimale" calculée avec le grib. Le gain semble plus important encore si la vitesse volvo est plus faible que 5 noeuds.·le 19 août 09:28
Panoramix_bzh:Ça me paraît très suspect de la part de QtVLM, il faudrait dessiner les vecteurs toutes les 15 minutes et voir quelle solution est la plus rapide entre la solution permis hauturier et la solution QtVLM.Le seul truc est que quand tu as une veine de courant étroite et rapide tu as intérêt à la traverser d'équerre.·le 19 août 15:17
tonioinparis:La route la plus rapide n'est pas forcément à cap constant, en particulier lors que les courants ne sont pas uniformes sur la zone de navigation. ·le 19 août 15:27
4j

Candide, je crois que ta question ‘comment suivre la route verte ? a bien été comprise par les intervenants et tu as eu la réponse mais peut être de manière trop lapidaire pour que tu la comprennes. Voici un mode d’emploi plus détaillé.
Supposons une route de 3h entre deux points. Dans ton cas au moteur la vitesse est constante et il n’y a pas de dérive due au vent cela simplifie donc la méthode.
1 tu regardes ou tu es sur la carte, avec la carte des courants tu regardes quel est le courant, dans quelle direction il porte et à quelle vitesse
2 sur une feuille de papier quadrillée (un cahier d’écolier est parfait), en partant du milieu de la page, tu traces un vecteur correspondant au cap et à la vitesse de ce courant (la règle Cras peut servir à tracer ce vecteur)
3 tu estimes ou tu seras sur la carte dans 1/2h. Tu regardes la vitesse et la direction du courant que tu auras à ce moment.
4 tu traces sur ton cahier d’écolier un nouveau vecteur au bout du premier que tu avais tracé précédemment
5 Tu refais la même opération 5 fois encore. Tu as donc 6 vecteurs aboutés les uns aux autres
6 tu trace la résultante de tous ces vecteurs et tu obtiens un vecteur unique
7 tu corrige le cap théorique de la route directe entre les deux points de la dérive due à cette résultante et tu donnes ce cap à ton pilote et tu ne changes rien durant 3 heure
8 si tu as fait ton travail correctement, tu verras que ton bateau va suivre la route verte que tu demandes et arrivera au point demandé sans avoir à contrer en permanence le courant du lieu.
Il faut tout de même vérifier, comme je le disais plus haut que cette route ne te fera pas passer sur des dangers. C’est pourquoi je préconisais de prévoir des relèvements de garde lors de la préparation de la navigation
J’espère avoir été plus clair


Van de Boot:Tu peux faire ce tracé directement sur la carte papier ( si ça existe encore ) avec un crayon 2B.C'est ce que l'on apprend quand on prépare l'examen du Permis Hauturier...
VdB·le 18 août 17:32
Candide29:Je suis tombé dans la quatrième dimension, je ne veux pas savoir comment suivre la route fond verte.·le 18 août 17:32
Van de Boot:Ce que Csb t'explique, ainsi que Tiktak, c'est comment calculer un cap constant dès le départ qui t'amènera là où tu veux aller sans te soucier des changements de direction dûs au courant, ce qui ne te fera pas forcément suivre ta route verte. Ou peut-être que si... VdB·le 18 août 17:39
tiktak:Je t’ai expliqué mathématiquement comment on peut déterminer la courbe verte de façon théorique Mais cela n’a pas de sens car le champs vectoriel courant n’est connu qu’heure par heure.·le 18 août 17:38
Calypso2:Pourquoi prendre le courant sur 1/2h puisque l'on ne le connais pas, vaut mieux prendre 1h ce qui est donné sur les atlas du courant ·le 18 août 18:29
tiktak:Calypso c’est vrai. Je lui ai dit mais il ne veut pas l’entendre.·le 18 août 19:27
csb:Oui en temps ordinaire je prends une fois l'heure car c'est ce que donne l'almanach. Mais dans le raz le courant peut changer assez sensiblement de direction en deux endroits séparés de 2 milles seulement. C'est pourquoi je proposais de faire toutes les demi heures pour plus de précisions. Dans d'autres zones, ou le courant est plus régulier, je me contente d'un vecteur par heure.·le 18 août 19:40
Calypso2:et bien non toutes les 1/2h tu auras au contraire moins de precision car dans l'heure le courant n'est pas constant en force et en direction ..a moins de tracer la "rose des courants" en un lie pour avoir la courbe de l'évolution ..mais là ça devient compliqué .. pour moi la 1/2h est bonne dans une zone libre mais justement pas dans le raz qui en l'espace d'une demi heure tu aura un gros changement ...·le 18 août 19:55
iclo420:Si ta source de données sur les courants te donne une indication toutes les demi-heures, et que ces données sont correctement calculées je ne vois pas trop comment prendre les données toutes les heures seraient plus précis.·le 19 août 13:50
Calypso2:les sources de données donnent les courants sur une heure et ma connaissance pas sur 1/2h·le 19 août 14:38

En fait dans un cas comme celui là je ne m'embête pas à calculer : route en laissant la sud des Chats à une main sur babord , correction à la barre.
Très pratique d'avoir un amer presque sur la route.
En revanche je ne suis jamais entré à Sein par là , je suis toujours passé soit par la passe orientale soit par le chenal d'An Ezodi.


la route la plus courte est toujours celle entre 2 points.
Par contre la plus rapide dépend de la résultante sur le durée estimée du trajet.
Avec de l'expérience, on la calcul au pif, mais certains pilotes sont beaucoup plus efficace que nous en demandant à suivre la route fond.


Calypso2:Sûrement pas... la route la plus courte est la ligne droite SUR l'eau pas sur le fond car les bateaux naviguent sur l'eau et pas au fond ·le 18 août 18:52
red sky:si vous avez une dérive, vous n'atteindrez jamais le point d'arrivée, et la route surface sera sans fin·le 18 août 19:13
Calypso2:la route fond droite n'est pas le plus court chemin , ça parait bizarre mais c'est ainsi ·le 18 août 19:57
ecumeur:La traversée de la Manche à partir de Cherbourg est un exemple clair d'une route fond sinusoïdale par opposition à, une route fond rectiligne dont l'adepte arrive de l'autre côté longtemps après celui ayany accepté cette route fond sinusoïdale. Cet exemple est développé dans le cours des Glénans et vécue par tous ceux qui effectuent cette traversée qui se fait sur une marée. Pour faire simple, on est confronté à un courant latéral alternatif, d'où cette dérive sinusoïdale. Si on tente de corriger la route, on fait finalement plus de distance pour arriver après la fermeture des pubs.·le 18 août 21:53
ecumeur:La traversée de la Manche à partir de Cherbourg est un exemple clair d'une route fond sinusoïdale par opposition à, une route fond rectiligne dont l'adepte arrive de l'autre côté longtemps après celui ayany accepté cette route fond sinusoïdale. Cet exemple est développé dans le cours des Glénans et vécue par tous ceux qui effectuent cette traversée qui se fait sur une marée. Pour faire simple, on est confronté à un courant latéral alternatif, d'où cette dérive sinusoïdale. Si on tente de corriger la route, on fait finalement plus de distance pour arriver après la fermeture des pubs.·le 18 août 21:53
tonioinparis:Bonjour. La route la rapide est une droite sur l'eau, mais il faut des conditions supplémentaires pour que tenir cette droite se fasse à cap constant. Dans le cas où le courant est uniforme sur l'ensemble de la zone de navigation, ce qui est en gros le cas lorsque l'on traverse la Manche (le courant depend de l'heure mais pas du lieu) alors oui le cap est constant. ·le 19 août 12:57

Si tu veux faire un routage courant à la main, le principe et le même
Tu décides d’un pas temporel. Disons 15min par exemple
Tu regardes les points que tu peux atteindre à deux noeuds (par exemple) en tenant compte du courant
Parmi ces points tu choisis celui qui minimise la distance au but (c’est celui pour lequel tu as la meilleure VMG) puis tu recommences

C’est une méthode mais elle n’est pas optimale.

Je ne suis pas spécialistes de ces algorithmes


iclo420:Le problème c'est que direction et intensité du courant vont varié en fonction du lieu, donc il faudrait pour chaque segment de vecteur courant, prédire avec précision la position atteinte pour en récupérer la vitesse et la direction du courant. Dans la pratique, un voilier de plaisance ayant des polaires de vitesse dont l'écart avec la réalité (début de saison vs fin de saison sans avoir été caréné, niveau de fatique de l'équipage, etc, etc), il ne faut pas trop espéré faire un calcul de cap digne d'un lancement de fusée.Travailler avec quelques segments de temps dont la durée ne descent pas sous l'heure permet d'arriver à proximité du point visé, puis on corrigera sur la fin au nez.·le 19 août 13:57
tiktak:Oui.C’est tout à fait vrai·le 19 août 15:15
tiktak:Ce que je décris est une variante simplifiée de l’algorithme Disjkra A* qui lui fait le callcul sur tous les chemins pour s’assurer d’avoir une VMG finale la plus élevée possible.Alors que dans mon système la VMG n’est optimale que sur chaque pas temporel, la Somme des VMG peut donc ne pas être optimale.Dans les applications de routage, le vent les vagues et les polaires sont pris en compte.·le 19 août 20:27

Le plus rapide gauche ou droite?


C'est vieux


tuperware:J'ai mon vieux classeur. Veux tu une copie?·le 18 août 22:52

sans vouloir remettre une pièce dans la machine, j'ai quand même l'impression qu'il y a une/des incompréhension, ou c'est moi seulement.
Les explications de tiktak, csb sont très claires pour construire par segments en connaissant les courants et au final donner 1 cap au pilote, le bateau allant parfois plus d'un côté ou de l'autre pour arriver au but.
La question telle que je l'ai comprise, je peux me tromper,
je suis prêt à changer de cap autant que nécessaire et je sais/vois que j'ai un courant très fort dans le nez et peut être plus sur l'arrivée, je ne lutte pas pour aller droit au but, je prends plus à l'ouest et ne remonte nord ouest qu'à la fin et en subissant moins le courant.

La question n'est plus comment faire le cap en fonction de la dérive provenant du courant, mais comment moins subir le courant pour aller plus vite. Gain 17 minutes...


red sky:Dans ce cas il faut naviguer en fonction du VMG.·le 19 août 07:58
mosc:je ne sais même pas, moi je comprend la question comme à la bouée au vent il y a une adonne de 10° donc je veux y arriver par la droite et une molle au milieu que je doit éviter ·le 19 août 08:02
red sky:En navigation sous voile, il faut se mettre en tête que le courant peut changer considérablement le vent apparent. Avec le courant dans le cul, on peut se retrouver à faire du près avec un spi asymétrique. Au contraire, avec le courant dans le nez, on peut reculer en ouvrant de 5 degrés.·le 19 août 08:23
mosc:c'était une image en vent (que je comprends mieux que les courants)parce qu'au final la solution est simple, naviguer en med ;)·le 19 août 08:28
Candide29:@mosc: c'était bien ma question. Cap constant on va dans un premier temps "sur compenser" le courant puis "sous compenser" et arriver au but avec une route fond légèrement "bananée". Mais existe t il une route fond plus longue, plus bananée, où je vais encore accentuer cette "sur compensation" initiale pour maximiser l'apport du courant favorable prévu à la fin. D'après les calculs théoriques de QtVLM c'est pertinent, la route "optimale" proposée induit une variation de cap d'une quinzaine de degrés entre le début et la fin. Schématiquement on répartit la lutte contre le courant traversier en compensant ++ au début et un poil moins à la fin.·le 19 août 09:13
red sky:si votre bateau ne perd pas de vitesse surface aux changements de cap, c'est juste une addition de vecteurs plus ou moins longs, ça ne change rien au final. Mon pilote auto est plus concentré que moi, il donne un cap constant pour compenser la dérive, qui ne varie qu'au fil des heures. Par contre, il est parfois intéressant de se laisser porter par le courant pour en attraper un plus favorable, à fortiori si ça avantage le vent apparent. Bref, la route la plus courte n'est pas toujours la plus rapide, mais si la plupart des fois ça dégrossit le problème.·le 19 août 10:14
tiktak:J’ai donné une méthode pour maximiser la vmg pas à pas.Dans les faits le faire à la main est idiotLes algorithmes d’optimisation pour ce genre de probleme existent et sont parfois fort complexes.C’est un métier.·le 19 août 13:14
tonioinparis:Bonjour. La méthode optimale est en effet un peu plus compliquée, et coûteuse en calcul. Plutôt que de pas à pas chercher à avoir la meilleure vmg, il faut pas à pas et pour chaque position possible et heure possible (lorsque le courant depend du temps) minimiser le temps restant pour atteindre le but. Mathématiquement jil me semble que c'est une equation de hamilton jacobi bellman en 3 dimensions (2 pour la position et 1 pour le temps). Il me semble que les applications de routage utilisent une autre méthode, qui ne donne pas forcément le résultat optimal mais qui est moins coûteuse en calculs.·le 19 août 13:50
red sky:Certains lecteurs de cap donnent ce vecteur, pour peu que le loch soit bien étalonné, c'est précis ·le 19 août 14:00
tiktak:Toniparis.Oui tu as raison mais dans la réalité des applications, on utilise plutôt la méthode que j’ai décrite dans ce fil qui après recherches s’appelle l’algorithme de Dijkstra A*.A la main cela n’a pas trop de sens car pour trouver la route optimale il faut parcourir tous les chemins.·le 19 août 15:24

Malgré tous les calculs pointus, il y a des destinations qui restent inatteignables à cause du vent et du courant.
Il faut soit changer de destination, soit accepter de passer des heures à tirer des bords en reculant, au milieu des bouées de casiers.


Un soir que je traînais dans un rade de Palais à Belle Île, j'ai engagé une conversation avec un "vieux" du coin.

Je voulais mouiller au Béniguet. On sait l'importance des courants par là, alors je lui demande comment il s'y prendrait.

Il me demande si j'ai un voilier(oui) à quelle heure je pars (9h) si il y a du courant (il voulait connaître le coef). L'heure de la marée il savait.

Il pense quelques secondes, et il me dit en sortant du port, tu visés juste à droite du clocher et tu ne bouges plus

Ca a marché pile poil, sans carte, sans GPS sans logiciel de routage


Polmar:Mais en gardant la droite du clocher dans ta ligne de mire, tu as fait une belle courbe du chien, pas forcement le trajet le plus rapide.·le 19 août 11:32

Bonjour,
j'ai l'impression aussi qu'il y a pas mal d’incompréhensions sur ce fil, tout le monde ne parle pas de la même chose (pas les mêmes dénominations, pas les mêmes référentiels...)

@Candide29, tu pourrais illustrer ta méthode sur une traversée de la Manche qui est (comme indiqué par plusieurs contributeurs) l'exemple type de calcul route/courant?


3j3j

Tant qu’on en est à parler de courant et de choix de navigation, n’oublions pas que lorsqu’on est au près avec un courant traversier, il y a un bord favorable et un autre non, en raison de la composante du vent apparent liée au courant.
« Leebowing the tide » disent nos voisins d’outre Manche.


A noter mais je ne vous apprends rien, que le courant génère du vent par effet "tapis roulant". Le vent du grib est du vent sur la terre (GWD/GWS) et il faut calculer TWS/TWD à partir de ça et du courant. L'effet peut être assez significatif.


Sinon j'ai publié un article avec entre autre calcul de route dans le courant , constant ou de marée avec un calculatrice casio à 20 balles (occasion)ça simplifie l'affaire mais peut être pas la compréhension.
Mais tout de même le calcul vectoriel se fait tout connement graphiquement même si mon calcul repose purement sur des formules trigonométriques .


tiktak:Ce n’est rien d’autre que le calcul graphique que j’ai proposé dès le début du fil et que tu as pris de haut.Sinon j’ai proposé une méthode de routage à la main mais le poseur de question s’en fiche.·le 19 août 12:57
Candide29:Tu confonds VMG et VMC, et ce n'est pas parce que le premier segment est optimisé que la somme des segments le sera. Le poseur de question a trouvé des réponses très claires tout seul avec son ordi. Et je t'assure qu'il ne confond pas le cap et la route, après quelques années de pilotage d'avions et de navigation en mer d'Iroise. Cordialement.·le 19 août 13:57
tiktak:Tu prends les gens pour des cons et c’est désagréable.Specialement pour moi qui ai pris du temps pour t’expliquer.« Mais comment faire à l'ancienne ? Au doigt mouillé ? » c’est bien toi qui a écrit cela?Et maintenant tu te ventes d’utiliser Qtvlm (sans comprendre bouché que tu es que ce que fait le logiciel est exactement ce que je t’ai décrit mais sur tous les chemins possibles ce que l’on ne peut pas faire à la main).J’ai indiqué que mon algorithme simplifié n’était pas optimal et pourquoi. Me le reprocher pour faire le malin te fait passer pour un prétentieux qui ne l’est pas (malin)Tu as trouvé ta réponse avec l’algorithme A* et un PC. Super.Ce n’était pas la question que tu voulais a posé.Tu ne comprends rien aux réponses que l’on te donne. Tu les prends de haut et ne cesse de changer tes questions parce que tu ne supportes pas que ton ignorance se voit: c’est idiot comme attitude.Finir par cordialement ne veut pas dire que tu sois cordial.Ras le bol.·le 20 août 11:46

Ce fil est succulent.


Imarra:Un peu comme celui sur le calcul du vent réel.·le 20 août 09:12

Cette bonne vieille légende urbaine qui consiste à faire croire qu'il suffit de garder un cap compas constant pour traverser la Manche.
Ce n'est vrai qu'à condition :
De partir de Cherbourg
D'avoir une vitesse de 5 ou 10 NDS
De partir à la bonne heure.
De ne pas tirer de bord
Si vous approchez trop près de Lévi ou Omonville, c'est foutu, de même si vous déviéz vers Portland ou Cowes.
Bon courage si vous partez de St Vaast ou tout autre port de la Manche Est.
Ce fameux courant sinusoïdale n'existe qu'en un seul endroit à certaines conditions.
Quiconque faisant régulièrement la traversée avec un équipement électronique bien étalonné se rend compte qu'il est illusoire d'espérer arriver pile où on le souhaite un suivant un cap compas.😏


Calypso2:ce que tu dit est ce que l'on appelle une "Lapalissade" ·le 19 août 14:48
iclo420:Personne n'a dit le contraire, juste qu'à cet endroit précis ça donne un parfait exemple.Et cet exemple permet d'indiquer pourquoi, dans nombres d'autres traversées, il ne faut pas chercher à tout prix à compenser totalement le courant mais bien à estimer son impact global sur la durée du trajet.Car soyons honnête sur la majorité des traversées cotières qu'on fait, un calcul aproximatif suivit d'un ajustement au pif en cours de route fait largement l'affaire.·le 19 août 15:03
Calypso2:et celà grace au GPS mais à l'estime ...c'était autre chose·le 19 août 15:09

Votre question m’a intéressé :
En résumé, si j’ai bien compris, la question est : existe-t-il une route plus rapide que la ligne droite si on est au moteur avec un courant qui n’est pas dans la direction où l’on souhaite aller et dans la pétole.
Mais avant de chercher une éventuelle route courbe (verte) comme sur votre schéma, je me suis demandé si cette route courbe plus rapide pouvait exister.
J’ai donc tracé une route courbe « idéale » qui bénéficierait d’un courant toujours favorable. La ligne droite correspondante étant facile à faire en reproduisant les courants rencontrés (voir schéma).
On peut constater sur le schéma que la route la plus rapide est la route droite et cela malgré le fait que j’ai crée une trajectoire courbe qui bénéficiait d’un courant toujours favorable si le courant ne l’avait pas été l’écart de vitesse aurait été encore plus grand.
J’en conclu qu’avec vos configurations (moteur, pétole et courant) la ligne droite est toujours la plus rapide.


tiktak:Non la question posée (de façon peu claire) consiste à aller chercher des courants plus forts.C’est une question de routage est elle n’est pas décemment résoluble à la main.·le 19 août 17:37
captain :J'ai bien compris.Ce que je veux montrer par ce graphique c'est que dans la configuration de Candide 29, et quelques soit le courant favorable trouvé grâce à un détour, la route la plus rapide est toujours la ligne droite. ·le 19 août 18:57
Calypso2:non ,plutot "peut etre " la plus rapide , elle ne l'est pas toujours .Et c'est justement là qu'est le "sel" de faire sa navigation heure par heure et de construire des simulations ...l'exemple de la traversée de la Manche est significatif ·le 19 août 19:22
tiktak:Captain. On est d’accords.·le 19 août 20:23
matelot@17523:Parfois un détour pour aller chercher un contrecourant sera plus rapide qu une route surface droite...·le 19 août 20:28
captain :Ce n'est pas la route surface qui doit être droite, c'est la route fond qui étant droite sera la plus rapide, je rappelle les paramètres de départ, navigation au moteur et pétole. A la voile et avec du vent cela ne serait pas comparable.·le 19 août 20:43
Lulu2:Quand je lis que la route la plus rapide est la ligne droite, j’ai vraiment un doute. Pour avoir fait un certain nombre de fois les trajet Guernesey-Cherbourg dans les deux sens avec un bateau lent, j’ai constaté presque systématiquement que j’arrivais à destination avant des bateaux plus rapides qui faisaient la route droite alors je faisais une route plus sinueuse pour profiter des courants et des contre-courants. J’ajoute par ailleurs que tenir compte des courants, c’est bien ; mais tenir compte de l’état de la mer selon les différentes zones est aussi un facteur d’optimisation.·le 19 août 20:46
Panoramix_bzh:Le graphique de captain ne démontre pas grand chose car la route surface n'est pas à cap constant ce qui est généralement ce que font ceux qui anticipent les courants sur une distance un peu grande.·le 19 août 21:05

Oui, panoramix, bien sûr. On prépare la nav avec les vecteurs heure par heure, et on s'en tient au cap qui en résulte. Route à cap constant, qu'on contrôle avec le "go to" du GPS calé sur l'objectif pour un éventuel ajustement. Quelques bons résultats en régate en Manche m'ont conforté dans l'efficacité de cette façon de faire.


Comme souvent sur ce forum, les intervenants ne savent pas lire ce qui est écrit et ne répondent pas aux questions posées.
Candide29 s’interrogeait sur une route à suivre au moteur et dans un calme plat. J’ai répondu suivant ses paramètres. Il est étonnant que l’on réponde à sa question en se basant sur des navigations à la voile et avec du vent : cela n’a rien à voir.
Si quelqu’un estime que mon analyse graphique est erronée et ne démontre pas que la route la plus rapide est la ligne droite (avec les hypothèses de Candide 29) qu’il nous fasse un schéma du même type démontrant le contraire.


tonioinparis:Votre analyse ne répond pas à la question de candide29. Votre graphique compare deux routes: une route fond rectiligne, et une route fond qui à tout instant suit la direction du courant. Bien évidement la 2eme est la.plus lente. Si vous l'appliquiez par exemple à un courant alternant en direction vous reviendriez au point de départ. La question initiale était de comment se servir au mieux des courants pour construire la route la plus rapide. Comme le dit tiktak, ce problème n'est pas résoluble par une simple construction à la main. Les logiciels de routage utilisent un algorithme qui choisit la meilleure route parmis un ensemble fini de routes qui permettent d'atteindre le but, et cet algorithme est lui même une approximation d'un problème d'optimisation.·le 20 août 05:07
tonioinparis:A.noter egalement que dans votre schéma vous ne faites pas de détour pour aller chercher un courant, puisque il ne dépend que du temps, pas de la position. ·le 20 août 05:08
tonioinparis:A noter aussi que lorsque le courant ne dépend que du temps et pas de la position la route la plus rapide est à cap constant, et dans ce cas se construit facilement par les méthodes classiques qui font la somme des courants sur le trajet.·le 20 août 06:28
tiktak:Merci toniparis pour cette synthèse très claire.Comme souvent ici, la question était mal posée et lorsque des réponses pertinentes sont apportées par des gens qui savent elles sont moquées ou noyées dans le flot de ceux qui ne savent pas.·le 20 août 11:27
captain :Candide 29 ne parle pas d’une traversée de la manche mais d’un trajet de seulement 10Nm (au moteur dans la pétole) qui va durer 2 heures : rien à voir avec les récits de régatiers hors pair évoqués ci-dessus.Sur un trajet court au moteur comme celui-ci, faire un détour pour aller chercher un courant favorable ne peut être qu’une perte de temps. Faites moi une démonstration graphique démontrant le contraire et je suis prêt à reconnaitre mon erreur·le 20 août 12:13
tonioinparis:Bonjour. La route la plus rapide est necessairement une droite sur l'eau, et lorsque il y a du courant une droite sur le fond n'est pas une droite sur l'eau. La route fond rectiligne ne peut donc pas être la route optimale. Pour comprendre pourquoi il peut être intéressant d'aller "chercher un courant favorable", voici un exemple simple même si peu réaliste: un triangle ABC rectangle en C. Aucun courant surnla zone sauf une veine de courant constant qui va de C vers B. On veut aller de A à B. La route optimale consistera à d'abord rejoindre un point qui se situe entre B et C (d'autant plus proche de C que le courant est fort) puis à se diriger vers B. ·le 20 août 12:39
red sky:La route la plus rapide n'est malheureusement pas la plus courte, j'ai des tas d'exemples en Manche Ouest.😉·le 20 août 13:58
viking35:Et pas seulement en Manche !A St Tropez aussi. karibario.blogspot.com[...]ez.html ·le 20 août 14:46

Sans que cela ait valeur de demonstration, basé sur mon expérience du bateau à voile « lent », mon intuition est de minimiser generalement les ecarts à la route directe et de maximiser le vmg. Les detours sont rarement payants car les differentiels de vitesse sont trop reduits pour rattraper les allongements. On est pas sur SVR lazartigue… donc en gros se limiter à 10% grand maxi d’ecart de route lateral par rapport à la longueur du segment direct en ligne droite visé me semble raisonnable, au dela c’est très incertain.
L’intervention de Captain plus haut me semble correcte.


tiktak:Tout à faitD’où la méthode expliquée des la seconde réponse de ce fil. Mais qui a fait glousser le poseur de question.·le 20 août 11:49

La question est « comment faire à l'ancienne ? Au doigt mouillé ? » pour une route au moteur de quelques heures vers Sein.

Certaines des réponses, celles qui proposent de tracer des vecteurs chaque heure et de déterminer un cap constant sont pertinentes, mais il aurait été préférable de connaître la force et la direction du courant chaque heure.

Par contre, ceux qui affirment qu’il faut suivre le cap constant ainsi calculé auront des déconvenues s’ils appliquent ce principe dans leurs traversées dans des zones de courant complexes. (Anglo normandes et certaines traversées de la Manche).
Ceux qui imaginent qu’un logiciel de routage est la solution se trompent. Ils ne sont pas encore assez performants.

Sur mon blog, vous trouverez les récits de trois régates par petit temps dont une course de 70 milles en Manche où un croiseur ordinaire a été plus performant, avec des vents inférieurs à 8 nœuds, face à une flotte de Figaro 2, J 111, J 88, J 35, Sun Fast 3600, X 332.

karibario.blogspot.com[...]10.html


tiktak:Un logiciel pas assez performant?Par rapport à quoi ?·le 20 août 11:28
viking35:Par rapport à la navigation basée sur la réflexion et l'expérience. ·le 20 août 11:41
tiktak:Si c’est par rapport à l’expérience d’un type qui a pratiqué des milliers de routes dans le même coin, c’est possible, sinon c’est peu probable.Un marin expérimenté connaît mieux les courants et les contre courants que les gribs. Et ils connaît mieux les polaires réelles de son voiliers.·le 20 août 11:51

Récit d'une autre course entre Wight et Guernesey ou 95 % des voiliers suivaient aveuglément leurs routages.

karibario.blogspot.com[...]20.html


tiktak:Tres intéressant.Dans les bancs de flandres, j’observe que les gribs courants ne sont pas vérité d’évangile. Partant de là les routages ne peuvent pas être bons.·le 20 août 12:24
viking35:Tout à fait. Et ils comportent parfois des erreurs grossières. Ils n'en demeure pas moins que la grande majorité des coureurs les suivent aveuglément. Sauf les tout meilleurs qui savent les interpréter. ·le 20 août 12:30

Un peu HS
Quel plaisir et tranquilité que naviguer avec un navigateur qui sait déterminer la route à suivre dès le départ, sans multiples modifications de cap à suivre par le barreur avec les nécessaires réglages induits de la voilure (hors variation méteo bien sûr).


Calypso2:c'est bien vrai et quel plaisir de faire sa nav avant le depart ..·le 20 août 14:20
Maindo:Anticiper oui, vouloir tout prevoir non. Jamais compris les navigateurs qui programment des routes avec 22 waypoints pour faire 20 milles - a part si truffé de cailloux -. Heureusement qu’il y a des imprevus sinon on s’ennuierait non ? Jamais trop compris l’utilité des la fonction « route de waypoints programmés » sur le pilote auto : ça ma parait meme plutot dangereux :-)·le 20 août 18:35
Calypso2:beaucoup naviguent en pressant les boutons et devant un ecrans sans rien comprendre à leur environnement ni chercher à comprendre d'ailleurs ...et avec l IA alors là ....tristesse ·le 20 août 19:19
Imarra:100% d’accord avec toi Calypso 😀·le 20 août 20:34

Pour tonioinparis
Si je reprends graphiquement votre exemple, vous pouvez constater que même avec cette configuration peu réaliste la route courbe n’est pas forcement la meilleure, j’ai pourtant pris un courant égal à 25% de la vitesse du bateau ; il faudrait un courant bien plus important pour que la trajectoire courbe soit plus rapide (ce qui rends cette configuration encore plus improbable).
Rappelons que nous sommes au moteur et que l’augmentation du vent apparent n’aura pas d’influence sur le voilier.


tiktak:Le routage n’est intéressant que si le champ de courant n’est pas géographiquement ou temporellement uniforme.Dans le cas où le champs de courant est uniforme alors par commutativité de l’addition vectorielle la construction vectorielle classique que j’ai exposée en réponse no 1 sur cette discussion montre que la ligne droite sur le fond est la plus courte.Ce n’est pas le cas lorsque le champs n’est pas uniforme.Dit en terme simple, il peut être rentable de faire plus de distance pour toucher plus de courant plus tard.Vu la vitesse de déplacement de nos navires, vous avez raison le choix de la distance supplémentaire n’est presque surement pas rentable.·le 20 août 20:19
Calypso2:desolé mais la plus courte n'est pas l'addition vectoriel heure par heure ..en changeant a chaque heure ...il faut faire la solution dite "globale" additionné tous les courants les uns avec les autres puis tracé le dernier vecteur qui donne le cap du bateau ..et ainsi on ne suit pas une droite fond mais on a le plsu court chemin surface et on ne change pas de cap ..en principe sauf vitesse differente de celle estimé au depart ·le 20 août 20:30
tiktak:Calypso, tu ne comprend pas ce que je dis. Les deux manière de faire sont identiques. Strictement. C'est le principe d'un espace vectoriel.·le 20 août 21:19
Calypso2:et bien non dans un cas heure apres heure la route fond sera differente de celle dite globale et donc plus longue sur l'eau ..·le 20 août 21:32
tiktak:Non.·le 20 août 21:54
Polmar:Vu le début du bord (route à l’ouest) le courant du nord devait être du même ordre de grandeur que la vitesse bateau (5 nds).·le 21 août 11:02

Alors on va demander (pour le fun bien sur) à une IA d'analiser ce fil. Ca dit ca, d'abord la question à l'IA

Analyser ce fil et donnez votre opinion sur le calcul de la navigation avec du courant www.hisse-et-oh.com[...]courant

Réponse:
Résumé des principaux enseignements

Route sur l’eau vs route sur le fond
Dans des zones à courant changeant (comme la Manche), suivre une route rectiligne entre deux points GPS (route fond) n’est pas toujours la plus courte ni la plus rapide en réalité. Par exemple, naviguer avec un cap compas constant, malgré le courant, produit souvent une sinusoïde sur le fond mais une ligne droite sur l’eau, ce qui est plus efficace
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Importance des vecteurs horaires de courant
Il est conseillé de prévoir la dérive du courant heure par heure, en construisant les vecteurs représentant force et direction du courant. Cela permet de déterminer un cap compas constant optimisé, en anticipant les évolutions des courants (flot, jusant, giratoires…)
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Calcul vectoriel indispensable pour la moyenne du courant
En naviguant, la moyenne des vecteurs (direction + vitesse) est nécessaire pour éviter d’importantes erreurs liées à la simple moyenne séparée des directions et vitesses

Anticipation et ajustement en route

Il ne s’agit pas seulement de remettre un cap au départ, mais aussi d’ajuster en cours de route selon la vitesse réelle du bateau et les conditions observées
GPS utile, mais ne remplace pas la réflexion
Le GPS affiche la position et la route sur le fond (COG), mais il ne compense pas la dérive automatiquement. Utiliser le GPS sans compensation du courant conduit souvent à suivre la fameuse "courbe du chien" — décalages et perte de temps

Sensibilité aux variations du vent et du courant
Les courants variables et le vent, notamment au louvoyage, exigent davantage d’attention : la dérive est plus forte et les corrections plus fréquentes
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Appréciation et estimation en navigation traditionnelle
Des techniques comme la “ligne de mouillage” ou l’estime vent/courant sont complétées par des approches plus empiriques : relèvements réguliers, observation, etc. Cela reste complémentaire au raisonnement vectoriel
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Mon avis

Le fil illustre parfaitement une approche pédagogique et technique riche, où la compréhension du milieu marin — plus que la dépendance aux boutons du GPS — est mise en avant. On y retrouve des éléments essentiels de navigation à la voile dans des courants forts :

La conscience des limites du GPS, un outil qui ne sait pas compenser la dérive sans travail en amont.

La maîtrise de la navigation vectorielle, qui est à la fois un outil et une gratification : élaborer soi-même la stratégie, suivre un cap constant, se laisser “porter” intelligemment.

L’anticipation : réfléchir avant le départ, ajuster ensuite, calculer en fonction du courant, mesurer la dérive — et ajuster encore.

Le réalisme : chaque cas est spécifique — traversée de la Manche, détroit de Gibraltar, zones giratoires… — et exige adaptation, voire instinct marin.

C’est une excellente invitation à pratiquer la navigation technique et réfléchie, plutôt que d’appuyer aveuglément sur “goto”. Cette approche favorise l’apprentissage, le plaisir de la mer, la satisfaction d’une arrivée maîtrisée et sereine.

En résumé

Oui, je suis convaincu que la stratégie de cap constant anticipé par vecteur de courant est plus performante que suivre la route fond fournie par le GPS.

Oui, cette méthode demande du travail intellectuel — mais c’est justement ce qui fait le sel et la beauté de la navigation.

Oui, ces échanges illustrent intelligemment la différence entre navigation réfléchie et navigation automatisée, avec une vraie profondeur technique.

Souhaitez-vous que je vous accompagne pour mettre en pratique ces méthodes sur une route donnée ou vous proposer des outils / modèles pour les appliquer ?

Perso: Non merci :)


Calypso2:👍super ·le 20 août 20:34
Van de Boot:Le plus simple, c'est de venir naviguer en Med. On n'a pas ces problèmes, hormis pour passer le permis hauturier... 😂VdB ·le 20 août 20:37
libenter:Histoire de rajouter un peu de bordel.J'ai un GPS avec traceur (dans un carton)Une carte S sur laquelle j'ai les cartes du monde entier mais qui a dix ans.Quid de la déclinaison si je l'utilise?Si je lui rentre des way points est ce que la variation de la déclinaison sera prise en compte?·le 20 août 20:47
Calypso2:alors là !! tu fais fort mdr ... ·le 20 août 20:57
libenter:On rigole mais si ce n'est pas le cas ça pourrait expliquer quelques échouements inexplicables.·le 20 août 22:41
Imarra:Quel est le lien entre les way points et la déclinaison magnétique ?·le 21 août 09:02
Imarra:Peut être le coefficient de marée ?·le 21 août 10:31
libenter:--> calcul de Cap de gauche à droite, signe (+): exemple: Cv= Cc+ d + D<--- calcul de Cap de droite à gauche, signe (-): exemple: Cc= Cv - d - DSi on trace sa route sur le GPS et qu'on suit le cap donné sans corrections de déviation et déclinaison le cap compas sera faut.Aux Antilles la déclinaison est de 15°Si on ajoue une déviation du compas de qualques degrés il paut y avoir un écart de 20° entre la route tracée et le cap compas.De quoi finir au milieu d'un champ de patates.·le 21 août 10:33
Polmar:Ce n’est qu’une compilation résumée du fil de discussion. Ne mérite pas la moyenne car aucune suggestion de réflexion complémentaire ou piste nouvelle.·le 21 août 11:13
libenter:Non , ça n'a rien à voir avec le courrant.Donc tu peux garder ta notation...Par contre , si on tient compte du courrant mais pas des deux données que sont la déclinaison magnétique et la courbe de déviation du compas le calcul ne sert plus à rien.J'ignore si un GPS ou un logiciel de routage tient compte de ces éléments (et si c'est le cas ,encore faut il que la courbe de déviation ait été rentrée dans le machin.Si ce n'est pas le cas le résultat donné sera un résultat brut qu'il faudra corriger à la main.Si on ne le fait pas les cap compas sera erroné.Faire une correction de courrant sans prendre en compte D et d , ça ne sert à rien.·le 21 août 11:26
Polmar:La déclinaison magénétique sur la zone est actuellement quasi nulle. Je doute que ton barreur ou PA soit capable de prendre cette déclinaison en compte.·le 21 août 13:10
libenter:Et la déviation du compas?On ne prend pas non plus en compte?Alors pourquoi prendre l'effet du courant?Quand à la précision du barreur ou du pilote?Il y a des barreurs qui écrivent Simone avec le sillage , des pilotes règlés à 10° près.mais si on pert d'une ou plusieurs erreurs volontairement ou pas dès le début , pas besoin de préparer la nav'.Cap sur l'étrave et en avant , vent.·le 21 août 14:25
Calypso2:je pensais que la question de la declinaison et du GPS était une boutade ..et bien non ...·le 21 août 21:05
libenter:A moitié seulement.En fait je n'ai pas de réponse , la notice de mon GPS n'en parle pas.Pas plus que de la déviation.·le 21 août 22:22
Imarra:Je pensais aussi que ton intervention sur la déclinaison magnétique était de l’humour mais il semble que non….
C’est bien surprenant quand même ce manque de connaissance nautique …·le 22 août 07:41
libenter:Pourquoi manque de connaissance?Je n'utilise pas de GPS traceur avec carto , une carte papier me suffit vu mon programme d navigations.J'en ai un dans un carton , j'ai la notice , mais je ne trouve rien sur ces deux sujets ; déclinaison , déviation.Donc j'ignore.Si quelqu'un a la réponse·le 22 août 08:40
Calypso2:Le GPS est référencé sur le nord géométrique, par contre le compas de route lui donne le nord magnétique,deux choses bien différentes.. c'est tout de même la base de la navigation Le gts pas de déclinaison ni de déviation c'est direct ce que l'on lis sur la carte papier ·le 22 août 08:46
Calypso2:erreur il faut lire "nord geographique "et non geometrique ...c'est à dire le nord des cartes marines·le 22 août 08:57
Imarra:Tout à fait, le cap à suivre pour rejoindre un way point est géographique.Si on utilise un GPS ,comme 99,9% des plaisanciers , celui ci indique la route fond du bateau (géographique) il suffit de faire coïncider cette route fond avec le cap géographique du way point.Il n’y a rien de magnétique la dedans 😀·le 22 août 09:28

Bonsoir captain

Avec les conventions de ton graphique (route surface en bleu, courant en rouge, vitesse du courant 25% de la vitesse surface du bateau) et sur l'exemple que je donnais en illustration, cela donnerait cela. Comme tu peux le constater le routage 2 conduit à une route surface plus courte que le routage 1, il est donc plus rapide.


captain :Je ne peux qu'être d'accord avec toi sur ce schéma purement théorique. Mais tu dois avouer que dans la réalité cette configuration où le courant fait l'épaisseur du trait (ou de la largeur du bateau) est impossible. Dans la réalité, le trajet direct AB fini également par bénéficier de la veine de courant qui a forcement une largeur non négligeable, je te rappelle que le trajet dans les données de Candide 29 est de seulement 10Mn·le 20 août 23:26
tonioinparis:Bonjour. J'ai proposé cet exemple car il est simple et ne nécessite pas de calculs. De manière générale des lors que la vitesse surface du bateau est constante (au moteur et dans la petole par exemple) et sauf cas particulier de courant constant en vitesse et direction, la route fond rectiligne n'est pas la plus rapide. C'est une simple conséquence de ce que le chemin le plus court entre deux points est une ligne droite, et de ce que le bateau avance à vitesse constante sur l'eau. La route la plus rapide est donc rectiligne sur l'eau, et sauf cas du courant constant en vitesse et direction, ne peut pas être rectiligne sur le fond.·le 21 août 07:51

Incroyable, j'en reviens pas!!!
C'est fou comme une simple question peut faire couler autant d'ancre (encre pardon).
J'ai l'impression en parcourant ce post d'être en train d'écouter l'émission de radio "on refait le match".
Chacun y va de sa petite chanssonette, et va y que je t'en remets une couche...
Bon, ben au final on en conclut quoi: faut lever le doigt? faut pronostiquer sa route avant de larguer les amarres? faut pianoter sur toutes les consoles à bord? faut demander à Mmme soleil?
Bravo, vos avez tous la bonne réponse, "y a qu'à'.
Pour ma part faire de la voile c'est pas me prendre la tête mais prendre du plaisir sur une surface où tu choisis non pas de prendre l'autoroute mais plutôt les nationales ou les départementales et arriver à bon port.
Chez moi pour mettre tout le monde d'accord on se met tous autour d'une table avec un bon pastaga et des olives. C'est plus convivial et ça met tout le monde d'accord.
Quand même quand je vous lis j'ai l'impression d'être à Aubagne dans une Pagnolade.
Alors c'est quoi la bonne réponse à la question?


Imarra:Entièrement d’accord avec toi mais le débat est quand même distrayant 😂😂·le 21 août 09:12
jacco:Effectivement, j'y au trouvé beaucoup d'intérêt, et c'est plus sur les conjectures qu'il suscite que j'en sourie, ça par dans tous les sens (du courant)·le 21 août 09:26
libenter:On peut ausi faire un réferendum pour savoir quel cap suivre.Le cap qui a obtenu le plus de voies sera suivi , même si il envoie sur un caillou , mais dans le respect des règles démocratiques.·le 21 août 10:36
tiktak:Ce n’est pas une histoire d’opinion. C’est des mathématiques La bonne réponse c’est d’utiliser un algorithme d’optimisation sous contrainte dans le cas d’un champs de courants non spatialement uniforme Et d’utiliser la resultante des courants pour un champs de courant spatialement uniforme mais non temporellement uniforme.Cela c’est pour la théorie. Dans la pratique avec un navire qui fait du 5 à 6 noeuds la route optimale n’est pas loin de la ligne droite sur le fond car la vitesse faible compense difficilement la distance supplémentaire.·le 21 août 11:15
Panoramix_bzh:Je ne suis pas trop d'accord sur la route fond à peu près rectiligne. Dans la pratique en Bretagne Nord, dès que tu fais des routes Nord Sud à cap constant (ce que je fais systématiquement), tu fais des routes fonds courbes même en marchant à 6-7 noeuds. Je suis étonné que dans le cas initial proche du raz de Sein le cap constant ne sois pas proche de l'optimal, j'aurais imaginé qu'il fallait y aller direct sans finaliser. ça m'arrive d'aller chercher où de fuir le courant (donc cap non constant) mais je le fais dans des cas plus extrêmes (par exemple chercher le fond de la baie pour s'abriter du courant essayer de trouver une veine de courant dans les anglos ..).Comme quoi même à 50 ans il y a plein de trucs à apprendre !·le 21 août 22:39

On remplace le vent par le courant et on refait le calcul quand ce dernier change de manière significative. Je n'ai pas vérifié les équations. blog.360aeroclub.org[...]tesses/


Bientôt avec les bateaux volants il faudra aussi tenir compte des ascendances et "dégueulantes"...
Ca promet des discussions ;)


Permettez moi de penser qu'un telle discussion n'aurait pas pu se tenir il y a trente ans.A l'époque, tout le monde savait tracer une route et donner un cap au barreur apres avoir lu le Cours des Glénan ou l'excellent Au large d'A.Gliksman. D'autant que les atterrages sur l'Aber Wrac'h ou Aurigny demandaient de la concentration pour ne pas se louper. A l'apparition du GPS (signal dégradé, en plus), je me souviens qu'on se disait que c'était top pour confirmer travail à la table à carte. Ce n'était pas censé remplacer le cerveau. Et puis comme dit plus haut, faire la nav, c'est (c'était ?) aussi une satisfaction intellectuelle. L'électronique a quand même sérieusement émoussé le sens marin, je trouve.


tiktak:Désolé mais cela n'a rien à voir.·le 21 août 12:00
Imarra:Le progrès de l’électronique a émoussé le sens marin mais aussi probablement évité bien des naufrages…·le 21 août 12:02
carpe diem:Avant le Gps les skippers que j'ai rencontrés choisissaient d'atterrir de nuit en Corse ou en Espagne pour affiner ou corriger leur route grâce aux feux des phares. J'éprouvais une "satisfaction intellectuelle" en sortant d'une nappe de brouillard à l'endroit prévu mais aussi du soulagement...·le 21 août 12:50
Calypso2:mille étoile ..·le 21 août 21:08
iclo420:On ne peut qu'être d'accord avec toi : assurer une navigation comme en considérant l'éléctronique comme un outil parmis d'autres fait partie du fait de naviguer, ceux qui font l'impasse sur ce point ont tord.·le 21 août 22:17

Combien de "skippers" ( ou qui s'autoproclament ainsi ) seraient capables aujourd'hui de naviguer sans électronique?
J'ai tout ce qu'il faut à bord pour suivre sans réfléchir, mais j'ai toujours mes cartes papiers, mon livre des feux, mon sextant, ma règle Cras et mon compas à pointes sèches et aussi celui à mine graphite pour tracer les arcs capables et je m'amuse bien à plotter sur le routier au crayon 2B mes positions successives heure par heure, ce qui fait que quand Poutine, Trump et Macron vont supprimer les signaux Gps, Glonass et Galiléo avant de se taper sur la gueule et de préférence la nuit avec de la brume, ça ne m'empêchera pas d'arriver là où j'en aurai envie...
VdB


Polmar:Il existe maintenant des équipements permettant de faire le point à partir des étoiles, même de jour. Alors ils peuvent éteindre leurs satellites·le 22 août 09:33
13h

Il est clair que certaine personne n'ont pas apprit la voile en Bretagne nord.
Comparé le courant de belle ile et du raz de sein, je pouf à peine. C'est comme le passage de la teignouse 1 à 2 kns max. On entend aussi les meds qui ce mêle. C'est assez drôle.
Je pense que la question est très intéressante. Il m'arrive d'ailleurs de faire des routages avec VTQLM en simulant l'absence de voile (moteur régler à 7 kns) pour voir l'effet seul du courant sur la route.
Je pense qu'il doit être possible de faire des simulations sur les logiciel de routage et de comparer cela avec la méthode traditionnelle de l'estime qui doit être pas très loin de la vérité au moteur. Je pense effectivement que l'on devrai tous connaitre l'estime, et on peut même la faire sur l'ordi, déjà essayer, on peut en effet tracer des caps et des points et des routes sur les softs. C'est du vécu en fin de transat panne de GPS, à l'arrivé sur l'Aber Wrac'h.
J'ai d'ailleurs un compas de relèvement, je fais juste mes tracers numériquement.
Enfin, je ne sais pas pour vous, mais dans tout les cas ça ne se passe jamais comme prévu. le vent n'est jamais le grib et les polaires sont jamais respectées. Dans tout les cas, une grande part de feeling reste la clé et surtout en BZH Nord, la clé c'est de partir à l'heure.


iclo420:C'est le problème de l'électronique : la précision supposée qu'elle offre à tendant à faire baisser la garde: on déboule à 100m du zone non franche et on est surpris d'avoir taper un point, là où une navigation sur carte papier aurait laisser suffisament de doute surl a position supposée pour garder la marge nécessaire pour ne pas se payer un truc.·le 21 août 22:20

Houla c'est bien compliqué tout ça, soit on laisse le pilote gérer la chose et on se rallonge la route en faisant une belle cuillère (au mieux) soit on fait une nav prédictive en estimant le courant et la durée de la navigation, par beau temps ça se fait au doigt mouillé, pour les amateurs de belles choses il n'y a pas d'autres solutions que de sortir une carte et de construire une route par segment.
Le minimum étant de posséder un atlas de courants, sinon aller vérifier en regardant les bouées de casier, ça donne une idée de la direction du courant mais pour sa vitesse c'est très pifometrique.
Avec un traceur on voit rapidement l'effet du courant et l'écart par rapport à la route prévu il suffit de corriger le cap du pilote et d'affiner pour rester sur la route, ce n'est n'est pas bien sorcier !!!


L'ile aux marins, Saint Pierre et Miquelon

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