Question aux specialistes du DI alu

Bonjour,

Avez-vous deja entendu parler du voilier Archim.ede 36 ? Il s'agit d'un deriveur integral. Si oui, qu'en pensez-vous ? Reputation, confort, electrolyse etc...

MErci beaucoup pour votre aide !

L'équipage
12 mai 2010
12 mai 2010

j'ai failli en acheter un ...
... il y a 13 ans ! Souvenir lointain, et peut-être encore une "doc" sous une immense pile de papier :tesur:

12 mai 2010

veau
j'avais voulu acheter le proto.
En ai rencontré un recemment : costaud mais un veau , une vache sur l'eau. ça ne tire pas......

12 mai 2010

élément de comparaison ?
Un veau peut-être ...

... mais si tu le mets dans le contexte de son époque ("1970-80") + le contexte des dériveurs intégraux en alu de cette époque + les objectifs affichés pour le bateau ("grand voyage"), le qualificatif de "veau" est moins évident :heu:

12 mai 2010

Derive
A priori il a une derive sabre, connaissez-vous les avantages et inconvenients par rapport a une derive pivotante type ovni ?

13 mai 2010

Avis
D'autres avis de connaisseurs ?

13 mai 2010

Dérive sabre
En cas de "touché" sur un haut fond, la dérive sabre ne peut pas s'effacer devant l'obstacle et présente donc les mêmes inconvénients qu'une quille classique si on ne la remonte pas. Une dérive pivotante s'efface devant l'obstacle qu'elle touche.

La fragilité de la dérive sabre peut éventuellement être pire que celle d'une quille, cela dépendra du puits dans lequel elle se trouve.

13 mai 2010

bien sûr !
Tout est question de compromis ...

Les inconvénients du puits pivotant sont faciles à rectifier avec 2 lèvres d'élastomère.

Les inconvénients du puits sabre sont impossibles à rectifier à postériori s'il est fragile de conception à la sortie d'usine.

L'avantage du puits sabre est évident sur des bateaux rapides avec de bonnes performances au près et auxquels on veut permettre l'accès occasionnel à des zones de faible profondeur. Ce n'est certes pas le style du bateau dont il est question dans ce fil, qui n'est ni rapide ni excellent au près :heu:

J'ai eu pendant quelques années un bateau de régate avec un puits sabre. De très bons souvenirs ! mais je n'en voudrais pas pour un bateau de voyage qui n'est pas taillé pour la vitesse.

13 mai 2010

sabre
donc c'est le seul defaut de la derive sabre ? le fait qu'elle ne s'efface pas devant un obstacle ?
En dehors de ce probleme, sur ce voilier, elle est a priori remontee avec un systeme de vis sans fin et un cable, donc aussi facile a utiliser qu'une pivotante.

merci bcp pour vos commentaires

13 mai 2010

pour moi
le principal intérêt est de pouvoir sortir la dérive par le haut, à flot ... si non, je ne vois que des risques (l'effet ouvre-boite en cas de talonnage) sauf pour une machine de course. :-)

13 mai 2010

mais
pas de tourbillon et déplacement d'eau crée par le puits de dérive peu ou mal obturé ... ;-)

13 mai 2010

tout à fait d'accord ...
:topla:

13 mai 2010

seul défaut ?
Ce n'est pas le seul ;-)

Un autre, c'est le mécanisme de remontée, forcément un peu plus compliqué que la dérive pivotante, donc sujet à pannes.

Enfin, un troisième, en cas de panne du système de montée en position haute, la dérive peut tomber de tout son poids dans le puits, et ça peut faire de sérieux dégâts.

Si la dérive est lourde cela peut être tragique : www.hisse-et-oh.com[...]cle.php

13 mai 2010

la dérive verticale
sur le neptune 99 c'est le cas elle pese 130kgs
et se remonte avec un palan 6brins sans efforts
comme elle est creuse elle se casse en cas de choc violent frontal ou lateral ce qui ne pénalise pas le bato au point de vue stabilité
pour l'entretient on la sort par le pont avec la drisse de genoa ou de spi.
son rendement est exellent profil naca supérieur a une tole pivotante .
je ne vois que des avantages par rapport à une derive tole qui si elle est tordue ne peut plus rentrer dans le puit et rend le voilier inmanoeuvrable .
alain

13 mai 2010

"profil naca supérieur a une tole pivotante "
Tout à fait ... c'est pour ça qu'on disait que le sabre bien pour un voilier rapide et affûté, mais sans intérêt s'il n'est ni rapide ni affuté.

Note qu'une dérive pivotante peut aussi avoir un profil Naca, j'en ai eu une dans le temps sur un "truc" de régate.

Mais on s'éloigne de la question de départ: un Archimède 36, en l'état "normal".

14 mai 2010

aussi un neptune 99
pour l'entretien, problème : il faut dévisser le capot, et comme sur le mien le berceau du bib est aussi vissé au même endroit, un peu de boulot...
Par contre la dérive creuse a tendance à se remplir. Phénomène bien connu. Aussi la mienne est haute le plus souvent possible, par exemple au ponton ou en mouillage. Ainsi, la partie creuse est plutôt hors d'eau, et de plus beaucoup moins de salissures.

Lionel

13 mai 2010

je continue
sur ce type de voilier alu rien n'empeche de confectionner une derive en composite identique à celle en alu qui peut servir de fusible en cas de choc violent .sur certains deriveurs metaliques des proprietaires ont remplacé la tole par une derive en CP stratifié et lesté
justement ils preferent qu'elle casse que de se
tordre
alain

14 mai 201016 juin 2020

J'ai une dérive sabre
sur mon bateau. Elle est en bois stratifié et équipée d'une crash box sur l'arrière du puit de dérive.
L'été dernier j'ai touché dérive basse à 5/6 noeuds et le bateau c'est arrête net. Le bateau est solide et seul la dérive, la crash box et mon amour propre ont soufferts. J'ai sortie la dérive par le pont avec la drisse de grand voile et 3 jours plus tard tous les dégâts étaient réparés par mes propres moyens.
Le système de remonté est des plus simples, le bout de manœuvre est amarré en haut du puit, descend, passe à travers la dérive dans un réa, remonte sur l'autre coté du puit et via une poulie file sur le winch de remonté. une butée arrête la dérive en position basse et un bout de sécurité fixé sur le haut de la dérive empêche celle ci de descendre plus bas en cas de rupture des butées, ce qui est peu probable. Je pense que le système qui équipe mon bateau est bien conçu, simple et fiable. Je sort la dérive en 5 minute pour passer l'antifouling et peu de chance de blocage avec un cailloux à l'échouage Le gros défaut, à mes yeux , est le puit de dérive qui coupe le bateau en deux et prend pas mal de place. C'est sur qu'une dérive pivotante serait remonté toute seule.

13 mai 2010

Les Meffres
Sur le Métapassion (logique de mer 40 (Joubert/Méta) avec une vie marine impressionnante et souvent aventureuse il y avait une dérive sabre plastoc (possibilité de fusible) dans un puit de dérive super costaud.

14 mai 2010

Via
J'ai eu un Via 42, équipé de 2 dérives pivotantes. Il y avait un système hydraulique de sécurité et surtout un palier lisse qui laissait la dérive tourner en cas de choc. Bon fonctionnement, mais problèmes récurrents de choc latéraux, les patins de calage latéraux s'usant. Difficile à régler. Sur le plan hydrodynamique, c'était assez nul, mais les DI en alu, en général c'est plutôt des veaux, surtout au près où il faut compter sur le moteur au delà de 25 kn. Evidemment, impossible à antifoulinguer.
Sur le plan hydro, c'est sûr que la dérive verticale, c'est bien mieux, en plus on peut la nettoyer et mettre de l'antifouling.
Sur le plan structurel, la pivotante est plus sécurisante, c'est clair, mais si on compare à un quillard, je pense que la dérive verticale, c'est beaucoup plus sure. D'abord, elle est reprise dans un puits qui va jusqu'au rouf, difficile de faire mieux structurellement, et en plus, elle peut être conçu pour casser avant le puits.
Question : les Kelt 39 DI ne sont ils pas aussi équipés d'une dérive verticale ?

Québec, le cap Gaspé

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