Question sur la solidite du mat et des haubans dans un typhon au port

Bonjour,

J'en suis a mon 5eme typhon a Taiwan et jusqu'a present j'ai toujours reussi a preserve mon bateau, Sun Odyssey 47, intact.

Dans ces cas la je l'ammarre a un gros quai en beton par 25 amarres. Le bateau gite et craque dans tous les sens mais le mat a jusqu'a present tenu sans probleme jusqu'a 90-100 nds de vent dans les rafales.

Je ne crains pas pour l'amarrage que je verifie constamment mais plus pour le mat.

Je me dis que les efforts dans le greement ne doivent pas etre finalement si important car au port il n' y pas les efforts supplementaires de l'inertie du mat dans les vagues. Et le bateau gite normalement comme au pres.

Est ce que quelqu' un est capable de me dire si je me trompe et qu'un jour je vair finir par me prendre le mat sur la tete !!

Merci d'avance

L'équipage
03 oct. 2005
03 oct. 2005

le souffle
je vais dans le meme sens qu'Eric pour illustrer sa demonstration il faut se souvenir des degats de guerre sous les bombardements, les grues en structure treillis dans les port restées debout. Les faible prise au souffle leur a sauvée la vie. Il en est de meme pour le mat,la prise au vent est faible C.Q.F.D. Bon courage sous les coléres de la nature.

paradoxalement...
de'une part, bien sur, un mat qui doit résister à la poussée d'une voile (même arisée) dans 35 noeuds de vent, paut résister sans problème à 100+ noeuds.

d'autre part, la probabilité qu'un mât chargé (voile du temps ou même un peu au dessus) tombe est bien moindre que celle qu'un mat non chargé dans le mauvais temps ne tombe.

Par exemple, sur les Star Clippers, on n'utilise les bastaques que quand on navigue à sec de toile dans le mauvais temps.

tout ça est question d'accélérations. Tout le monde aura compris que dans ces conditions, le mât à fort module a beaucoup plus de chance que le bêton d'alumette à 15 étages de barres de flèche
;o)

03 oct. 2005

j'ai connu
un mat qui avait plié dans la tempête mais c'était dû à une plaque de toit d'hangar qui volait et qui s'est arrêtée dans les haubans (pas de pot...)

03 oct. 2005

a priori ça tien

Et je ne me mouille pas car celà à tenu 5 fois n'est pas :-D
En effet la prise au vent est faible.Pour force 11/12 l'on prend 54kg au m2 alors fait la surface de prise au vent de ton mat celà n'est pas enorme même en multipliant par 2 avec un typhon.

Par contre le jour ou les vagues deferleront sur la mature alors là ça cassera.

J'ai vu un chalutier d'une cinquantaine de metre venir au chantier pour reparation apres avoir été pris dans la queue d'un cyclone , c'était à faire peur.Les rambardes étaient couchées sur le pont , le mat sur la timonerie plié en deux, la facade avant enfoncée de 10 à 15 cm tout les meubles derriere arrachés, les radeaux de survies disparus.Le commandant avait demandé que l'on laisse l'emprunte d'une chaussure sur une cloison de coursive à 1m du sol ,le gars avait marché sue la cloison.

josé

03 oct. 2005

et ton mat branle pas dans le manche ?
comme le mien ? au dessus de quelques dizaines de noeuds (j ai pas d anemo), le mien se met en branle, il vibre , rien a faire !!!
J ai vu le cas sur un gros canote style Oceanis, aussi...
Ca vous arrive jamais ?

03 oct. 2005

si je peux me permettre...
après avoir subi qq ouragans.
soit je pars soit je reste et lorsque je reste je démâte.
Bien cordialement
Dan

04 oct. 2005

Merci a tous....
Merci a tous pour vos commentaires et notamment les 54 kg/m2 de Jose. Je vais me mettre aux calculs !! Bon vent a tous et a bientot.

14 jan. 2016

Ce fil (de 2005) me rassure un peu... Mais on prévoit du force 11 en mer du nord. Un mât en bon état, en principe, ne craint rien? si l'amarrage est suffisant, il n'y a pas de raison de stresser?
Merci d'avance!

14 jan. 2016

Non, pas de stress. Si ton mât tombe sans toile par F11 (sûrement moins au port, le vent se freine à terre), il tombera par F5 sous voile!

14 jan. 2016

ok! merci!!

pour les voiliers avec enrouleur, en particulier si le génois est déposé, il faut tout faire pour éviter que les tubes ne rentrent en vibration.
J'ai vu un 8m de régate démâter comme cela au mouillage : son étai creux vibrait comme un malade, au bout d'une dizaine d'heures le mât est tombé, rupture d'étai.
on peut monter l'émerillon à mi-hauteur et le brider avec une écoute ou mieux, faire un tout petit "foc" (trnte cm d guindant) et prendre l'écoute (ou la balancine de tangon dessus) après l'avoir hissé à mi-hauteur, l'esffort est mieux réparti qu'en tirant directement sur l'émerillon.

14 jan. 2016

Oh là là!
Le génois est bien à enrouleur, toujours sur l'étai (avec un bout autour pour éviter qu'il ne se déroule avec le vent)... On va prier pour que ça tienne d'ici à ce que j'aille au port...

15 jan. 2016

il ne faut jamais laisser le genoa à poste quand on est loin du bateau, un genoa déroulé par 35 nœuds de vent c'est une horreur, vécu une fois sur un bateau voisin, on s'est mis à 4 ou 5 pour le saucissonner, et c'était dangereux

je fais confiance à HUbert mais c'est vraiment la première fois que j'entends une histoire pareille, devait y avoir une faiblesse

15 jan. 2016

je te crois, j'ai régaté sur un monotype de Dublin en bois il y a une vingtaine d'année ? c'était pas cela !

l'entrée en vibration c'est terrible c'est sur, mébon ce n'est pas courant de démâter comme cela ?

C'était à Dublin, un petit bateau genre solent sur corps mort.
L'étai creux faisait un bruit formidable en vibrant.

15 jan. 2016

Avec la corde que j'ai enroulée autour, qui m'a semblé solidement attachée, tu penses que c'est possible qu'il se déroule tout de même? Bien à toi Jean!
Pierre

15 jan. 2016

si tu as fait cela c'est mieux , c'est la drisse de spi ?

mais ce n'est pas suffisant le genoa peut se découper entre les enroulements s'il n'est pas tout neuf et très solide

ça m'est arrivé l'année dernière mais un genoa mylar léger et quasi foutu

il fait de très jolis poufs ...

15 jan. 201615 jan. 2016

Personnellement l'hiver, bien que naviguant toute l'année, je dégrée le génois systématiquement et regrée à chaque sortie, ça me prends 15 min, d'une ça évite qu'il verdisse, et ça fatigue l'étai lors des coups de vent.
amha c'est mieux mais je n'ai qu'un 31 pieds.
je suis bien conscient que sur des bateaux de 40 pieds c'est moins facile à faire

15 jan. 2016

Je reviens sur le coup du génois. Il est évident que je ne laisse jamais mes voiles à poste en hivernage.

Le phare du Creac'h à Ouessant, un soir d'automne (1985, image argentique, ce qui explique le grain)

Phare du monde

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Le phare du Creac'h à Ouessant, un soir d'automne (1985, image argentique, ce qui explique le grain)

2022