Quete sur un trident 80

Quels sont les symptômes qui te font penser que le mât n'a pas la bonne quête ?
Il est toujours possible de tester différents réglages.
Un bon objectif de départ: obtenir l'équilibre et la douceur de barre.

met le droit avec un etai raide

Sur mon First 26 QR , préparé pour les régates , j'envisage le réglage suivant :
Mat droit ( il s'agit d'un gréement à barres de flèches droites ) sans quête .
Tension de l'étai maximum pour une attaque de génois la plus plate possible . Ces bateaux ont de très grand génois et donc dés qu'ils se remplissent , ils donnent énormément de puissance .
Le ridoir de pataras commence à se souquer assez vite pour déverser l'excès de puissance de la GV dans les hauts .
Les galhaubans sont très tendus pour garder le mât droit sous charge ( c'est pas pour rien qu'ils ont mis un bas etai ) .
Question : comment le bateau peut être mou au virement de bord ?

La règle pour ce type de greement est un pied de quête pour un 30 pieds mesurė au vit de mulet, facile tu mets une Manille au bout de la drisse

Fait sur notre bateau qui a été méconnaissable ensuite alors qu il avait les mêmes symptômes que toi

Conseil d un Greeur qui avait préparé des bateaux pour la coupe de l america

Lorsqu'un mât repose sur une embase plate, il n'y a en théorie pas lieu de modifier sa quête. En effet, la semelle du pied de mât est très importante pour passer les efforts de compression vers la coque. Le profil du mât s'appuie sur une surface uniforme, sur le pourtour régulier du profil. Dès qu'on incline le mât, on vient concentrer le passage des efforts sur une zone plus petite, vers l'arrière et les charges par unité de surface augmentent. Surtout si on règle la tension du gréement en vue de courir en régate.

Rien n'interdit de le faire quand même et on voit ensuite des questions sur la corrosion du pied de mât ou la façon de raccourcir ou manchonner. Ou bien sur un affaissement du pont sous le mât.

Historiquement, les mâts dont la quête est réglable sont pourvus de cales d'étambrai et plus récemment sur des mâts traversants ou qui ont un pied de mât articulé comme les dériveurs de plage. Encore plus facilement pour les mâts dont l'embase est équipée d'un système de matage articulé.

Le Trident 80 n'est pas pourvu d'origine d'un gréement à caractère régatier mais ce que dit Safioran plus haut a du sens. ppc peut profiter du bas étai pour cintrer le mât mais ça ne couche pas avec des barres de flèche dans l'axe, et il faudrait blinder le pataras. Tout ça se fait au détriment de la longévité du mât. Mais peut-être que tout simplement ce mât n'est pas bien réglé et a une quête vers l'avant. C'est une suggestion.

Pour retrouver la position correcte du mât, le bateau à terre doit être calé de sorte que l'épontille ou la cloison sous le mât soit bien verticale au niveau à bulle ou laser. Même chose en transversal, d'habitude c'est le rail d'écoute de GV qui sert de repère. Une fois la position de la coque assurée, il suffit d'aller voir si le mât est lui aussi bien vertical dans les deux sens.

Enfin, le Trident a un arrière étroit et mieux vaut ne pas être nombreux dans le cockpit au moment de virer.

1 pied est 30,48 cms