Remise en cause d'un compromis de vente par l'acheteur

Bonjour à tous,
Au mois de juin, un compromis de vente sous seing privé a été signé pour la vente de mon bateau. Un chèque d' acompte de 4500€ soit 10% du prix de vente m'est remis au nom et par son amie . Il a été convenu avec l'acheteur (en recherche de prêt) que cet acompte ne serait posé en banque qu'à la date butoir du compromis. Aujourd'hui, à quelques jours de la date, je reçois de sa part une lettre avec A/R me disant qu'il renonce à l'achat du bateau et qu'il a fait opposition sur le chèque d'acompte. Est-ce légal et quelles sont mes recours?
Merci
Eric

L'équipage
08 déc. 2012
08 déc. 2012

Je ne suis pas juriste, mais dans le compromis était-il fait mention d'arrhes ou d'acompte ? Par ailleurs, était-il fait mention de conditions suspensives qui pouvaient dégager l'acheteur de son engagement ?
Dans tous les cas, à moins d'un arrangement amiable, je ne vois guère d'autre solution que de laisser tomber ou d'aller en justice.

08 déc. 2012

Pour faire opposition sur un chèque, il faut une sacré bonne raison; et sa banque va lui demander tout un tas de justificatifs ;

à ta place, j'encaisserais le chèque immédiatement à la date butoir ; dans une discussion d'affaires ou un procès, celui qui a les sous dans sa poche a toujours un avantage.

Sur la condition suspensive, à supposer qu'elle existe bien par écrit, genre non obtention de crédit :
il faut que l'acheteur produise des refus écrits de crédit, et pas un seul, mais plusieurs, datés d'avant la date butoir.

J'ai eu le même cas sur une vente d'auto ; l'acheteur avait même tenté de clore son compte pour, croyait-il, évité d'être débité ; sa banque l'a débité quand même et l'a obligé à rembourser, faute de quoi elle menaçait de le ficher à la BDF (interdiction bancaire) ; dans cette affaire, j'ai gardé l'acompte et l'intéressé ne l'a pas ramené.

Les affaires sont les affaires, et doivent être traitées avec honnêteté, mais sans sentiment.

08 déc. 2012

J'espère pour toi que le chèque n'est pas antidaté. Si ce n'est pas le cas, il est réputé valable : dépêche toi de le remettre en banque !
Mais il faudrait plus de précision pour donner d'autres conseils.

08 déc. 2012

faire opposition sur un chèque qui n'a pas été volé est illégal

08 déc. 2012

Dommage qu'Eolia ait été caché dans son premier post car il donne là, la clef de la négociation.

Un acompte, contrairement aux arrhes, oblige l'acheteur à conclure la vente. S'il refuse, des compensations fixées par le tribunal ou directement négociées par un avocat seront versées.

A moins d'une clause très particulière, l'acheteur est "bai.é". Le chèque d'acompte a bien sûr fait l'objet d'un écrit signé des deux parties.

De toutes façons, si la somme est conséquente, il est préférable d'utiliser les compétences d'un avocat.

08 déc. 201208 déc. 2012

Il y a tant de choses pas claire dans l'exposé des faits qu'affirmer quoique ce soit ici risque fort d'être une co...erie. A commencer par cette sombre histoire de chèque au nom "de son amie". Un compromis de vente digne de ce nom, c'est une vente sous conditions suspensive, mais il y a tant de torcheballes affublés du terme "compromis de vente" qu''il est largement permis de douter que le document que vous avez signé réponde à cette définition succinte...

Fonce chez l'avocat, c'est ton seul salut. Et tu seras refait pour ses honoraires, mais ce sera probablement un moindre mal...

08 déc. 2012

@Eolia
Dans l'affaire Eolia qui est interressante il est ecrit

:En plus, il n'y avait même pas de document d'établi comme promesse de vente.
Si tu peux revenir et expliquer ça en détail ce serait instructif pour tous car je ne comprend pas très bien qu'on puisse ainsi toucher de l'argent sur acompte sans compromis de vente

:mais en plus il est OBLIGE de payer le solde
Finalement la vente a donc ete annulée semble t il bien qu'il soit précisé

:la vente DOIT être menée jusqu'au bout.
Un peu d'éclaircissement Merci d'avance

08 déc. 2012

Lorsque l'acheteur est venu visiter le voilier, il m'a dit vouloir l'acheter et m'a fait un virement bancaire quelques jours plus tard. Nous ne nous sommes pas revus pour établir un quelconque compromis.

Pour le terme 'Acompte" souvent mal utilisé, comme aucun document n'avait été fait, c'est moi-même qui ais accepté, au TGI, qu'il soit considéré comme "arrhes" libérant ainsi cet acheteur pourri de poursuivre l'achat. Sachant que par ailleurs, j'avais d'autres clients (la vente s'est faite ensuite en 3 jours !)

08 déc. 2012

Merci
Roland

08 déc. 2012

un peu hors sujet mais j aimerais savoir en quoi le message d eolia mérite les foudres de la censure qui me parait bien rapide ces derniers temps

08 déc. 2012

je suis de ton avis
dans ses dires il n y avait aucune raison de censurer car il disait la veritee rien d autre

08 déc. 2012

Paraît que la mère Boutin fait du bénévolat chez H&H.

Je suppose que c'est la requalification du métier d'expert par Eolia qui pose problème.
Ceci qui m'ennuie car j'ai bien l'intention de m'établir prochainement.

08 déc. 2012

Pourquoi avoir supprimé le mail de Eolia ????
Pourquoi l'instigateur du fils ne répons pas aux
questions ???

08 déc. 201208 déc. 2012

Et si l'instigateur du fil était celui qui avait fait le chèque avec le chéquier de son amie, et que celle-ci lui fait un pataquès ?
Il pourrait poser des questions sur ce fil pour savoir comment s'en sortir.
Non ?

08 déc. 2012

si l'acheteur renonce par ecrit à l'achat du bateau avant la date butoir , c'est il me semble tout de m^me son droit , non ?

on peut comprendre la deception du vendeur mais il peut y avoir un tas d'aléa dans la vie qui contraignent a renoncer à cet achat .. et je ne voie pas non pourquoi il devrait se justifier .

de plus si j'ai bien compris aucun document n'as été fait ...

alors tu n'as plus qu'à trouver un autre acheteur et faire les choses dans les regles..

josé

08 déc. 2012

oh là du calme !!!

premierement s'agit-il d'un acompte , c'est écrit ou que c'est un accompte ? dans ta tête parce que ça t'arrange
deuxiement , il y a une date butoir , tu es prevenu avant qu'il renonce à son achat par ecrit de plus ..

donc je ne sais pour ma mentalité mais il me semble que la tienne est assez speciale ...

maintenant pour moi c'est bon , je passe mon chemin

08 déc. 201208 déc. 2012

Effectivement, la situation est d'une simplicité biblique :
Le futur ex acheteur n'a en effet pas à se justifier.
Sa décision de "non acheter" lui coûtera a minima son avance voire plus si il s'agit d'un acompte.

Je ne vois pas bien où est le souci. :reflechi:

08 déc. 2012

Il suffit de lire le post de départ !

08 déc. 2012

Non, calypso. Un compromis de vente est un engagement bilatéral, chacune des parties est définitivement engagée, sauf application d'une condition suspensive. S'il n'y a pas de condition suspensive, la vente est faite, le prix doit être versé et l'objet de la vente livré.

Non, "dans le règles" le chèque ne doit pas être certifié.
Il peut l'être si le destinataire du chèque souhaite se sécuriser.

Le chèque de l'amie est un chèque comme un autre.

Effectivement il peut y avoir des conditions suspensives.

En cas de décès de l'acquéreur, si il s'agit d'arrhes ils sont acquis au vendeur au titre du désistement si les successeurs ne souhaitent pas acheter, si il s'agit d'un acompte, la succession devra régler le solde puisque le bien est acheté.

08 déc. 2012

vous etes marrant le type n'as m^me pas versé 1 sou c'est son "amie" qui a fait le cheque au nom de son amie , lui l'acheteur il ne s'est engagé en rien du tout ... dans les regles le cheque doit etre certifié par la banque ...

pour une somme pareil on fait les choses dans les regles pas sur un coin de table ...

a mon avis il a perdu la vente de son bateau et le cheque de "l'amie" ..

et dans un compromis de vente il y a toujours des conditions suspensives de part et d'autre , le bateau peut etre volé par exemple, il peut etre hypothequé que sais je encore , le pret de la banque peut etre refusé il peut m^me entre y avoir mort d'une personne

11 déc. 201211 déc. 2012

Hi : "Un compromis de vente est un engagement bilatéral, chacune des parties est définitivement engagée, sauf application d'une condition suspensive"

Il faudrait le claironner !

Pourtant il traîne sur hisse et Ho un curieux modèle bien improprement appelé "compromis" où il est stipulé que "les deux parties pourront se délier si aucun accord n'a pu intervenir sur le prix suite à l'estimation de l'expert". Bref, dans ce modèle, aucune des parties n'étaient définitivement engagée puisque si le prix fixé par l'expert ne convenait pas, chacune des parties pouvaient se délier....mais de quoi au juste, puisque le modèle prévoyait en cette hypothèse le remboursement de l'acompte ?!?!

Au mieux, ce modèle se plaçait dans la phase d'une négociation à valeur non obligatoire et réglait le seul sort des frais liés à l’expertise.

Intentionnellement je ne remets pas le lien de ce modèle, histoire de ne pas ajouter davantage de confusion dans un débat qui réclame pourtant de la clarté.

08 déc. 2012

Il n'est pas acceptable sur ce Forum de jeter le discrédit systématique sur une profession :
faire grief de quelquechose à un individu peut se comprendre, à une catégorie ou un groupe dans son ensemble (sans motif ni preuve particuliers) est stupide et dangereux.

08 déc. 2012

Sauf qu'expert maritime n'est pas une profession ! Mais un état que s'arrogent certains individus qui veulent le faire croire ! Pour un médecin, il y a l'Ordre des Médecins, la même chose pour les Experts Comptables, etc... etc...

11 déc. 2012

erreur courante : tu confonds profession et activité protégée. L'une est libre et n'importe qui peut se prétendre de cette profession ; l'autre est encadrée par la Loi avec des conditions d'accès et/ou d'exercice. certaines sont encadrées par des ordres professionnels.

Mais les deux sont des "professions". Si tel n'était pas le cas, 80 % des gens seraient "sans profession" alors qu'ils bossent à plein temps.

08 déc. 2012

Juste une petite précision : lorsqu'il n'y a pas de protocole, promesse de vente ou autre de signé entre les parties, c'est la COUTUME qui s'applique. Quelle autre raison y aurait-il à virer ou établir un chèque ? Pour acheter des cacahuètes ? Ca ne peut être qu'un acompte ou des arrhes !

Encore plus simplement :
Un individu A fait un chèque à un individu B.
Sauf démonstration du contraire par l'individu A, il n'y a aucune raison pour que l'individu B lui doive quoique ce soit.

Si A accepte de faire un chèque sans contrat en retour, c'est pour ses pieds. Rien n'impose à B de lui vendre quoique ce soit.

Dans le cas décrit B pourrait juste, par correction, lui dire "merci".

08 déc. 201208 déc. 2012

:pouce: :pouce: :pouce:
C'est même du bénévolat !
C'est un bienfaiteur !

08 déc. 2012

sauf que, effectivement, il y a document support, un "compromis de vente" ; mais quels que soient les termes de ce compromis, le chèque est tout à fait valable, et ElRio ne doit rien ; libre à lui d'en rembourser une partie ou rien, comme bon lui semble.

le seul litige pourrait provenir du fait que l'acheteur exige la livraison de la chose, auquel cas le vendeur serait mal, car il a déjà vendu à un autre acheteur ; mais semble-t'i, ça ne risque pas d'arriver puisque le signataire du supposé acompte ne peut pas disposer des fonds pour exiger la livraison !

12 déc. 201212 déc. 2012

Bonjour, juste en aparté je ne suis pas sur que l'on puisse accepter de l'argent d'une personne sans contrepartie, tu le justifies comment aux impôts ??? D'autant plus que c'est un chèque, si c'est du liquide c'est du blanchiment d'argent.
Gilles

11 déc. 2012

Eolia,
Tu te places dans la position de celui qui interprète les faits d'une cause à son avantage. Dis-toi que de l'autre côté, l'interprétation ne sera pas la même.
Sans écrit, il est difficile voire impossible, de prouver les termes d'un contrat ; en l'espèce un contrat de vente qui porte sur une chose et son prix.
Ici, le co-contractant se débine dans le cadre d'une vente sans formalisation de l'accord par écrit. En principe, la vente est valable... mais il faut pouvoir la prouver.

Plaçons-nous deux minutes de "l'autre côté". L'acheteur achète finalement le bateau mais le bateau est atteint de vices cachés. Or, à défaut d'écrit et d'accord sur la chose, le vendeur est tenu à garantie alors que s'il y avait eu un écrit, le vendeur (particulier) aurait pu s'exonérer de cette garantie.

D'où l'importance de faire cela "dans les règles et non sur un coin de table" comme déjà écrit ci-dessus.

08 déc. 2012

Merci pour vos réponses pas toutes très claires, je livre ici les termes du compromis :
"L'acheteur verse à ce jour la somme de quatre mille cinq cent euros à titre d'acompte, que le vendeur s'engage à restituer si la vente ne devait pas se réaliser au motif de l'une ou l'autre des réserves ci-dessous mentionnées. La vente devra se réaliser et le solde du prix total soit : quarante cinq mille euros sera versé au plus tard le 10 décembre 2012, jour de la signature de l'acte définitif. Passé ce terme et quinze jours après mise en demeure par lettre recommandée avec A/R demeurée infructueuse, la somme présentement versée sera acquise de plein droit au vendeur. Cette clause s'applique également si la vente est annulée pour des raisons autres que les réserves indiquées ci-dessous."
J'ajoute qu'il n'y a eu aucune clause mentionnée, d'autre part, je sais (je pense) le chèque en bois.
Pour répondre à Calypso, il peut y avoir des tas de raisons dans la vie pour renoncer à l'achat d'un bateau et je suis le premier à le comprendre, seulement quand le personne jure pendant des mois qu'elle est en recherche de prêt, que le bateau l'intéresse toujours (c'est une personne qui gagne bien sa vie avec un statut d'expatrié)et que les dernières semaines ne répond plus au tél ni aux mails, je trouve que c'est manquer de courage que d'envoyer un recommandé plutôt que de l'annoncer de vive voix. De plus, je sais avoir probablement manqué une vente, même si mon bateau est resté en annonce sur le Bon Coin, H et H et Barbachante.
Ouf ! allez bonne soirée à tous

Quelles sont les "les réserves indiquées ci-dessous"?
A-t-il dénoncé au motif de l'une d'entre elles?

08 déc. 2012

mais voyons pourquoi te faire du souci dans 13jours c'est la fin du monde alors

:alavotre:

08 déc. 2012

Il manque une chose dans l'extrait du compromis : les clauses ou réserves que l'on ne voit pas !
Par contre à trop vouloir bien faire, quelquefois on fait mal :
Préciser dans un compromis qu'en cas de défection, la somme reste acquise au vendeur n'est pas nécessaire puisque c'est la raison d'être d'un acompte. Il y a aussi confusion entre acompte et arrhes. Mais tu est un professionnel et à ta place, je demanderais à un avocat ou à un conseil (par exemple ton expert comptable) de te rédiger un acte type.
Mais ce que j'en dit !
Un autre détail au vu de l'extrait qui dit qu'il te verse la somme, etc... : Encaisse le chèque même s'il est sans provisions. Ce sera un motif de poursuite pénale supplémentaire.

08 déc. 2012

vous avez mal lu : ElRio a pourtant écrit :
"Cette clause s'applique également si la vente est annulée pour des raisons autres que les réserves indiquées ci-dessous."
J'ajoute qu'il n'y a eu aucune clause mentionnée"
Alors les 4500 € sont dus...
bonne soirée
frederic

08 déc. 2012

Ça sent l'arnaque africaine. Le mec, il reçoit un chèque en bois de 4500 €, et finalement, c'est lui qui doit rembourser la somme.
je me trompe ?

08 déc. 2012

OUI tu te trompes grave !

09 déc. 2012

Un acompte est considéré comme un premier versement sur un achat, quel que soit l'achat et on ne peut pas revenir en arrière, la négociation doit être menée à son terme
Des arrhes peuvent être récupérées si dans l'acte de vente il y a des clauses précises de rupture de négociation
Il est formellement interdit à quiconque de faire un chèque et ensuite faire une opposition sur ce chèque.
D'ailleurs c'est impossible car le banquier va vous demander si ce chèque a été volé et si c'est pas le cas il va et doit refuser de toute façon

09 déc. 2012

Il ne peut pas y avoir de clauses de négociation dans un acte de vente. Les négociations précèdent la vente, et sont terminées avant même de procéder à la signature du compromis ou de la promesse de vente.

09 déc. 2012

Hi, faut arrêter de pinailler et de jouer sur les mots :
SI, il peut y avoir des clauses suspensives (de négociation pour Sergio06) dans un acte de vente : La première, toujours mentionnée, est l'annulation de la vente en cas de refus de visa des AFF MAR ! Et on peut en ajouter d'autres si l'on veut : Par exemple mentionner qu'en cas de chèque sans provision, l'acte de vente est annulé !
D'autre part Sergio06 parle de compromis de vente lorsqu'il écrit "acte de vente".

09 déc. 2012

Eolia, le droit, c'est du pinaillage, et les avocats et les juges, au tribunal, ne font que "jouer sur les mots" pour tenter d'interpréter les accords passés par des personne n'ayant pas de notion précise de ce que les lois, la pratique et la jurisprudence prévoient en matière de vente. Une condition suspensive dans un acte de vente, ça n'existe pas. On ne peut suspendre quelque chose devenu définitif (et un acte de vente est la transcription d'un accord définitif), on ne peut que l'annuler (et encore : seulement par un tribunal si la vente est opposable aux tiers). Ce sont donc des clauses résolutoires, et non suspensives.

Il y a fort à parier que si ElRio et son co-contractant s'étaient fait assister par un professionnel, ils auraient moins d'argent dans le portefeuille, certes, mais ils ne seraient pas dans l'impasse.

11 déc. 201211 déc. 2012

... On recommence...

Une condition suspensive ne peut exister que dans un avant-contrat : compromis de vente (synonyme de vente sous conditions suspensives) ou une promesse de vente. Ces deux avant-contrats doivent être réitérés, pour constater la levée des conditions suspensives, le paiement du prix et la livraison de l'objet. Cette réitération, c'est la vente proprement dite.
Dans la vente définitive, peuvent figurer, non pas des clauses suspensives (qui, comme leur nom l'indique, suspendent la vente, laquelle n'est donc pas encore réalisée, le prix n'est donc pas payé et l'objet n'est pas livré), mais des clauses résolutoires, qui prévoient dans quels cas la vente est annulée (par exemple, si la vente définitive prévoit une livraison différée de l'objet, la vente est résolue si la livraison n'a pas lieu à la date prévue...)
Après, pour les Hypothèques, c'est la publication de la vente pour la rendre opposable aux tiers. On utilise effectivement le terme transcription dans ce cas, donc tu peux me reprocher un abus de langage, j'avoue ne pas avoir cherché d'autre terme... Ce n'est toutefois pas dans cette acception que j'utilisais le mot, mais dans son sens général...

Putaing, les jargons professionnels, ça fout bien la merde ! Ca rend d'autant plus indispensable l'intervention de ceux qui maîtrisent ce langage (qu'ils ont eux-même créé, et p'têt bien rendu sciemment compliqué pour qu'on fasse appel à eux, mais ça c'est un autre débat...)

11 déc. 2012

Au risque d'emmerder encore la plupart des héonautes (mais y z'ont qu'à pas lire), je crois que tu confonds compromis de vente et vente. Ce sont deux actes différents d'une même transaction :
- le compromis constate l'accord des parties sur le prix et sur le bien, et organise la situation du bien et des parties en attendant la survenue (ou pas) des conditions suspensives (financement en général) qui, une fois levées, permettent la vente définitive.
- la vente confirme définitivement la transaction, en constatant le paiement du prix et la livraison du bien. Ce sont deux actes différents. Seule la vente définitive est opposable aux tiers, c'est elle qui est enregistrée par les Aff Mar.

11 déc. 2012

Ah bon...
Et la condition de vente sous condition d'obtention d'un financement bancaire (tel qu'on la retrouve dans la quasi totalité des contrat de vente d'habitation)...
Ce ne serait pas une condition suspensive ????
Une condition suspensive lie les deux parties à la condition que l'évènement défini comme condition survienne.

Quant à l'annulation d'un contrat... (via la théorie des nullités dont notamment les vices de consentements), ce n'est pas sa résolution qui peut intervenir typiquement en cas d'inexécution par l'une des partie ou en cas de survenance d'une condition résolutoire convenue.

Quant au terme "transcription", il fait référence à la transcription d'acte acte authentique par le Conservateur des Hypothèques ; ce qui rend ledit acte opposable au tiers.

11 déc. 2012

On va faire simple et je ne veux pas polémiquer...
Je dois très mal connaître les articles 1181 et 1182 Cc français.

C'est peut être qu'en droit belge (que je connais mieux) les mêmes textes (ils datent du Code Napoléon de 1804) n'ont pas la même portée...

Pour moi, une vente sous condition suspensive est une vente conditionnée. Puisque c'est "L'obligation contractée sous une condition suspensive est celle qui dépend ou d'un événement futur et incertain, ou d'un événement actuellement arrivé, mais encore inconnu des parties."

Bon, je retourne au boulot, traire les vaches...

09 déc. 2012

Pour Rantanplan, j'ai pris ses commentaires au 2e degré ! C'est le digne toutou à son maître, Lucky Luke ?

09 déc. 2012

:pouce:
Mais des deux, qui est le maître Lucky ou Rantanmplan ?

09 déc. 201209 déc. 2012

Et bien moi, je laisserai tomber tout cela et je chercherai un autre acheteur sérieux....
Un procès, ça coûte à tout le monde, sauf aux avocats.
Les tribunaux? Ils sont assez encombrés...
Quand au chèque, je l'encaisserais si je vois que l'acheteur est de mauvaise foi, sinon je lui restituerai...
Il a pu avoir de gros problèmes lui aussi...
Kénavo.

09 déc. 2012

Si le montant avait été inférieur à 4000 euros, le Tribunal de proximité aurait pu être saisi sans avoir besoin de prendre un avocat. En plus c'est rapide.
Malheureusement, l'acompte reçu est supérieur dans le cas présent : 4500 Euros.
Pour l'encombrement des Tribunaux, il est principalement provoqué par les juges et les avocats qui n'arrêtent pas de demander des reports, etc... Il faut assister à une séance pour s'en rendre compte. C'est très instructif !

09 déc. 201209 déc. 2012

Il n'empêche que les délais sont ahurissants quelque soit le tribunal (Instance, Grande Instance, etc...).
Et en attendant toutes ces belles dates d'audiences, le bateau reste à quai et n'est pas vendu, ni vendable à quelqu'un d'autre...
Faites vos comptes. :tesur:

09 déc. 2012

Exactement,la vie est courte...faut avancer! :alavotre:

09 déc. 2012

Le vendeur peut répondre à l'acheteur qu'il veut bien considérer son "acompte" comme étant des "arrhes" et le libérer ainsi de son obligation de mener l'achat à son terme (car essayer de faire payer 45000 euros à quelqu'un qui avait demandé un prêt est de l'utopie).
Par contre il indique aussi à l'acheteur encaisser le chèque à titre de dédommagement et poursuivre l'acheteur si il est sans provisions.
Il pourra ainsi vendre le bateau à quelqu'un d'autre sans risque. Ce n'est pas l'acheteur qui le lui réclamera !

Mais ce n'est que mon avis !

09 déc. 2012

Surtout que je ne trouve pas le vendeur de très bonne foi non plus.

Sérieusement, vendre son bien à un type qui vous dit qu'il n'a pas un sou (c'est son amie qui est obligée d'avancer l'acompte) et qu'il n'a pas encore obtenu de prêt....

Disons que les deux parties se sont un peu fourvoyées, l'un aveuglé par son achat, l'une par son amour sans doute, et l'autre par la vente rapide.

Je serais à ta place, je chercherais un accord avec la femme qui t'a fait le chèque, notamment pour te dédommager les ventes ratées. Et passerais à autre chose.
Après tout, ils n'ont pas joui de ton bien.

Bon, ça c'est dans le pays des Bisounours. Si c'est des gros C.. qui ne veulent rien savoir, encaisse le chèque.
Et tu peux toujours demander conseil à ton assistance juridique que tu payes via ta carte bleue.

09 déc. 2012

Pardon aux "spécialistes" (hi et Eolia) je me suis trompé lourdement en mélangeant compromis, acte de vente et négociations, je leur en demande pardon très humblement.
J'espère que ne suis pas cause d'insomnies pour les Héo nautes.

09 déc. 2012

Ouarfff !!!

Je viens de relire une grande parti de ce fil et bien que le recours à un conseil juridique ait été évoqué à plusieurs reprises, chacun y va de son avis qu'il estime exact, ou pense avoir entendu que... ou qu'il se pourrait que... qu'éventuellement et à condition que... et je te mélange arrhes, acompte, compromis, document, négociations...pufff !
Et Jaco de terminer avec : "Et tu peux toujours demander conseil à ton assistance juridique que tu payes via ta carte bleue. "

Dis-donc ElRio! Si tu avais commencé par là au lieu d'attendre une réponse toute cuite à travers ce site, tu aurais déjà résolu ton problème, Eolia n'aurait pas été grisé et le fil ne serait pas à dévier sur la couleur du slip de la juge ou des fixes-chaussettes du procureur.
De plus tu n'aurais pas réveillé LA CENSURE tapie derrière son HTML, enfouie sous son CSS et autre JAVA.

Bref, ça nous aurait fait des vacances.

09 déc. 2012

Qu'est ce qu'ils disent dans les tontons flingueurs à propos des marins ? :mdr: :acheval:

09 déc. 2012

Pour avoir des vacances, tu n'étais pas obligé de tout relire........ :heu:

09 déc. 2012

Désolé...lire : une grande partie

09 déc. 2012

Pour faire simple

lorsque l'on vends son bateau il suffit d'aller au Af mar et de demander un" acte de vente d'un navire de plaisance"
suivant
cf.la circulaire n°84ID-80 NM.2 du 15.02.80

tout est écrit il suffit de remplir les cases vides et on est couvert on est en regle ...et vous avez les clauses suspensives tout et tout...

et le cheque d'accompte doit etre certifié par la banque

tout le reste c'est du vent..

josé

09 déc. 2012

et bien pour moi 4500€ c'est il DOIT

dejà si tu as entre tes mains un acompte de 4500 € certifié par la banque là ça commence à etre du serieux sinon.....

09 déc. 2012

Un chèque de banque est plus sécurisant.
DT

Re non :
Le chèque d'acompte ne DOIT pas être certifié. Il PEUT être certifié si le vendeur souhaite sécuriser son encaissement.

S'agissant d'un acompte ou d'arrhes rien de matériel n'est donné par le vendeur en échange du chèque, ce qui donne largement le temps de vérifier sa validité si il n'est pas certifié.

09 déc. 2012

Vu la facilité de faire de faux chèques certifiés, je serai méfiant.
J'ai été témoin de la chose pour un achat de voiture.

Pour toi, absolument. Quoique, s'il n'est pas certifié, quel est le problème?

Tu le portes à l'encaissement, il est en bois, le contrat, validé par le versement, devient caduque.

Tu ne perds rien puisque tu n'as rien livré.

09 déc. 2012

bon, on va jusqu'en 2017 avec vos histoires ?..... :jelaferme:

09 déc. 2012

Hola BIL ... moi je parie pour 18 :tesur:

09 déc. 2012

pour avoir déjà subit le cas d'un acheteur indélicat, je me suis sorti de l'embrouille par l’intermédiaire du conseil juridique de ma compagnie d'assurance qui à rédigé un courrier à l'acheteur qui s'est trouvé dans l'obligation de perdre son acompte ou de réaliser l'achat .
j'ai encaissé et vendu à un autre acheteur normal
penser à votre assistance juridique qui est gratuite dans beaucoup de contrat d'assurance
bon vent

09 déc. 2012

C'est du simple bon sens. Les questions juridiques sont toujours particulières et complexes, et ne peuvent pas être résolues sur un forum, qui va fournir autant d'avis que de participants, et dont la plupart seront à côté de la plaque. Faut faire un dossier complet, le mettre sous le bras et aller voir un spécialiste. Ou alors se mettre d'accord avec l'autre partie pour partager équitablement les conséquences d'un désaccord. Mais ça, c'est beaucoup plus compliqué que d'aller chez l'avocat...

L'idéal ? Aller tous les 2 chez un avocat (ou un notaire, ceux du littoral ont souvent l'expérience des ventes de navire) AVANT de formaliser un accord.

09 déc. 2012

Je ne suis pas juriste mais ce qui me chagrine dans cette histoire, c'est que le chèque remis (peut-être sans provision) soit à un nom différent de celui ayant signé le compromis de vente. Si le nom de l'"amie" n'apparaît pas sur le compromis comme l'ayant émis, comment peut-on prouver que c'était LE chèque d'acompte ou d'arrhes accompagnant le compromis?

Dans ce cas, le renvoyer ne résoudra rien, l'acheteur pourra toujours prétendre avoir versé 4500 € en espèces, et ne pas connaître cette "amie" et encore moins l'existence de ce chèque.... et continuer d'exiger le remboursement.

09 déc. 2012

Le fait d'être en possession d'un chèque provenant d'une personne tierce à la vente risque de rendre la chose complexe. En effet, celle-ci pourrait invoquer l'usage frauduleux du chèque car vous n'avez aucun document l'engageant elle dans la vente, A MOINS QUE vous ne l'ayez mentionné explicitement sur l'acte de vente (n° du chèque, banque émettrice, identité de l'émetteur, idéalement une copie de sa CNI). En dehors de ce cas, vous risquez même en arguant du L163-1 du CMF, de vous retrouver débouté, voire faire l'objet de poursuites, si cette personne prétend que le chèque lui a été dérobé par exemple.

Concernant l'acte de vente, vous pouvez toujours poursuivre au civil pour obtenir la résolution (la réalisation) de la vente mais si la personne (acheteur) en question ne réside pas sur le sol français, dans 10 ans vous risquez d'être encore en procédure.

Bref, pour faire simple :
- vous avez pris le risque d'accepter le chèque d'un tiers extérieur à la vente,
- vous n'avez pas encaissé votre acompte immédiatement,
- ce n'est pas un chèque certifié
- l'acte de vente semble particulièrement mal rédigé (ne vous en déplaise) : il y est fait mention de clauses suspensive, mais ces clauses n'existent pas d'après vous ! Sauf que si l'acheteur produit de telles clauses (même contrefaites) vous risquez encore d'y passer du temps et de l'argent.
- le seing privé présente une part de risque supplémentaire par rapport à l'acte authentique...
En synthèse une accumulation de risques pour un montant global non négligeable

Il me semble illusoire de tenter d'ester, mais vous pouvez toujours l'envisager, dans cette situation, prendre conseil auprès d'un avocat avant de vous lancer ne peut être qu'une bonne chose. Sinon renoncez et passez à autre chose ...
Si vous renoncez, n'oubliez pas de le signifier à l'acheteur par écrit en lui donnant un délais de grâce (au cas où), sinon il pourrait revenir à la charge et vous obliger (à lui vendre)...

10 déc. 201210 déc. 2012

Juste pour info :
le résolution d'une vente N'EST PAS sa réalisation comme tu le dis mais, AU CONTRAIRE, son annulation. :policier:

L'histoire du chèque tiré sur le compte d'un tiers risque effectivement de poser problème mais seulement à l'acquéreur qui aura, de fait, du mal à prouver que cet acompte a été versé.

Si le compromis/contrat/... disons le palimpseste a été signé par les deux parties et si chacune d'elle en détient un original, je vois mal comment des clauses suspensives pourraient apparaitre sur l'un deux.

Sur le fait d'ester, c'est effectivement de la perte de temps, il suffit de garder l'acompte versé et de rédiger un simple avenant, contresigné des deux parties, entérinant l'abandon d'un commun accord de l'affaire à la date du.

10 déc. 2012

Merci pour la correction nemo1, d'une omission involontaire mais malvenue :-/

Précisions : je n'ai pas écrit que de telles options se produiront mais qu'elles le pourraient (malheureusement déjà vu), sans pour autant remettre en cause l'issue finale, elles en retardent l'échéance et impliquent souvent un stress supplémentaire.

Et je le répète, le conseil d'un professionnel (donc avocat) est la meilleure option dans tous les cas. Pour ma part je n'en suis pas un, uniquement un usager (usagé ? :p)

10 déc. 2012

A mon humble avis d'un gars qui connait rien : laisse tomber !
C'est un peu chien de poursuivre ton acheteur potentiel .
Il a change d'avis, peut etre pour une raison personelle ou financiere, va pas en rajouter a sa ( possible ) misere ...
Et puis, t'as perdu quoi, au final ? Tu as refuse combien d'offres d'achat de ton bateau ?

Dechire le cheque, sers toi un whisky et passe a autre chose...

:alavotre:

10 déc. 2012

:pouce:

10 déc. 201210 déc. 2012

La météo n'était pas bonne ce dimanche pour se masturber l'esprit à ce point ?
Heureusement que je ne suis pas venu demander conseil sur ce forum quand il m'est arrivé la même histoire ! L'acompte encaissé m'a un peu dédommagé ! Dommage, je n'avais demandé que 10% ! La prochaine vente, je demande 30 ou 40% ! :goodbye:

10 déc. 2012

Eolia, c'est pas parce que toi, tu a vécu une situation donnée, que ç'est la même pour tout le monde. Chaque cas est spécifique, et on ne peut ni ne doit se prononcer tant qu'on n'a pas la totalité des données en main.
Et la preuve est faite un peu plus haut que sur un forum beaucoup de gens se présentent comme des spécialistes alors qu'ils font des contresens complets sur des termes juridiques de base. Donc, méfiance, méfiance, et recours à des professionnels, qui sont loin d'être tous des voleurs incompétents (quel que soit le domaine).

10 déc. 2012

Dans cette affaire, je ne suis pas rentré dans les détails, mais juste décrit les faits dans les grandes lignes. Ce que l'on attends d'un forum tel que celui-ci, sont des renseignements et conseils de gens avisés, malheureusement beaucoup d'ironie de la part de certains qui devraient s'abstenir de répondre. Merci à ceux qui savaient de quoi ils parlaient, ils se reconnaitront. Au risque de me faire insulter par les autres, je ferme ce débat qui a créé suffisamment de polémiques, où alors il se poursuivra sans moi.
Merci quand même à tous.

10 déc. 2012

Curieux, curieux, ce fil

Un Allemand ou un Anglais, et je ne parle même pas d'un Américain, aurait immédiatement contacté son avocat, pour avoir l'avis d'un professionnel ; en France, NON : on préfère recueillir tous les commentaires de café du commerce, dont la plupart ne contiennent pas une once de bon sens.

Et après les gens s'étonnent d'avoir été roulés !

Une vente de bateau est un acte juridique qui ne souffre pas l'amateurisme.

10 déc. 2012

Non, bien au contraire ! Grâce à ce forum, on peut faire la part des choses entre ce qu'on peut faire soi-même et ce qu'il vaut mieux confier à un pro. Ca évite de se lancer dans des trucs dont on n'arrivera pas à se sortir, ou au contraire de claquer tout son fric en confiant à des pros ce qu'on peut faire tout seul...

10 déc. 2012

Ce qui est anormal, c'est pas que quelqu'un donne un avis sans être un professionnel, c'est que l'avis en question soit donné sans avoir toutes les données du problème sous les yeux...

peut-être qu'en France on est les rois des étiquettes :

les avocats sont pourris
les profs sont des feignants
les commerçants sont des voleurs
les vieux sont des cons
les jeunes aussi d'ailleurs !

on est alors dans le "je fais tout seul"

Hubert, de Cherbourg

10 déc. 2012

Cher Daniellouis
Si ceci est vrai pour le droit c'est aussi valable pour la mecanique l'electricité l'electronique la cuisine la santé etc.. et J'arrete la liste
Il faudrait donc alors fermer ce forum :non:

10 déc. 2012

Hello Hi
Relis certains et nombreux posts qui concernent eventuellement ton ou tes domaines de compétence et tu seras surpris de constater qu'en general les premières contributions a un post sont hors sujet et commencent souvent en gros par c'est pas mon truc mais a ta place Etc...

10 déc. 2012

Trés juste

10 déc. 201210 déc. 2012

Cher ElRio, votre question portait sur la LEGALITE de la chose et sur vos RECOURS, donc ce n'était pas vraiment une question pour un "forum tel que celui-ci", en fait ?
Bien cordialement
Isabelle, de Skol

10 déc. 2012

Oui Daniellouis, c'est curieux et malheureusement redondant avec d'autres fils.
:pouce:

Il est également étonnant de constater le nombre d'ignorants qui deviennent instantanément savants après un copier/coller de Wiki.
On se demande pourquoi le code du commerce fait 3500 pages !

10 déc. 2012

C'est probablement parce qu'il fait 3500 pages qu'il y a un problème...
:jelaferme:

10 déc. 2012

Hubert, ca mérite une étoile ;)

10 déc. 201210 déc. 2012

Je ne sais pas d'où vous sortez ces infos, mais le Code du Commerce (qui n'a d'ailleurs strictement rien à voir avec cette histoire) fait 648 articles, qui rentrent, dans l'éditions Litec commentée que j'ai à la main, dans 507 pages, commentaires inclus.

Sérieusement, vous ne trouverez pas un juriste qui donnera son avis sur un dossier sans même avoir communication du contrat.

Comme toujours, celui qui sait en vit de son métier, celui qui croit savoir écrit un livre.

Jacques

10 déc. 2012

Pour les codes Civil, Pénal, du Travail, du Commerce ou autre, la référence c'est le Dalloz. C'est ce que tout juge ou avocat a sur son bureau.

Toutes les transactions commerciales sont régies par le code du commerce (sauf peut-être les échanges de billes entre galopins)

Code du Commerce

Date de parution : 22/08/12
Editeur : Dalloz-Sirey
ISBN : 978-2-247-11678-2
EAN : 9782247116782
Présentation : Broché
Nb. de pages : 3592 pages
Poids : 1,4 Kg
Dimensions : 14,5 cm × 20,0 cm × 7,5 cm

10 déc. 2012

Laissons a un professionnel du droit le soin de te répondre (et il y a matière), mais là on devient carrément HS...

10 déc. 2012

Exact, mais moi je n'attends aucune de réponse, et pour rester dans le sujet, et comme suggéré c-dessus, il aurait été préférable qu'ElRio commence par consulter un professionnel du droit

10 déc. 201210 déc. 2012

Oh tu sais,cette bataille entre Litec bleu et Dalloz rouge nous amusait déja sur les bancs de la fac il y a trente ans, alors tu comprends bien qu'aujourd'hui, j'ai passé l'age.

Pour voir, je viens de le télécharger en entier sur Legifrance. Partie législative, 877 pages. Partie réglementaire, 1.029 pages. Ecrites énormes, genre police de 12, avec des triples sauts de lignes...

Mais je comprends aussi l'écart. Mon Litec, que je n'achète plus depuis que Legifrance existe, date d'avant la renumérotation, qui a entrainé donc la codification d'une montagne de texte qui étaient avant annexés. D'où plus d'article et plus de page....

Allez, je suis prêt à parier mon Litec 99 qu'il y a moins de la moitié de ton Dalloz concerné par le Code du Commerce...

Mais cela vaut la peine de le lire.

Tu apprendras, en lisant l'article 1, oui, le premier, celui du tout début, "sont commerçants ceux qui exercent des actes de commerce et en font leur profession habituelle". Ainsi donc, l'acheteur ou le vendeur occasionnel d'un bateau ou d'un sac de bille n'est pas commerçant.

Et si tu as le temps, tu pourra lire le livre 7, à la fin, et tu apprendras que les Tribunaux de Commerce, ont, tient donc, une compétence limitée. Ben oui, tiens, c'est ballot, mais ils ne peuvent juger que des actes de commerce.

Je te rassure tout de suite, ne va pas croire que vendre occasionnellement un bateau, c'est un acte de commerce. Non, c'est encore ballot, mais un acte de commerce, c'est entre deux commerçants (où même plusieurs, si c'est leur envie :-)).

Mais, cela dit, aucun problème. Tu as exposé ta position, moi la mienne, que je rappelle souvent : "rien ne sert de parler sans avoir le dossier, ou, au minimum, le contrat à la main".

Jacques

10 déc. 2012

J'avoue avoir été vérifier sur cette page car ce que tu as écris m'a intrigué :
vosdroits.service-public.fr[...]9.xhtml

C'est un peu contradictoire avec le fait que seuls les commerçants peuvent utiliser le tribunal de commerce sous prétexte qu'ils sont les seuls à créer des actes de commerce, non ?

Ou alors je n'ai pas tout compris ce que tu as écrit, c'est bien possible ;-)

Par contre je trouve ça un peu révélateur de l'organisation de la justice que l'on ne sache pas à qui s'adresser à coup sûr pour une bête vente de bateau.

10 déc. 2012

A coup sûr : le tribunal d'instance si le litige est inférieur à 10.000 euros, le tribunal de grande instance pour le reste.

Mais le mieux, c'est de ne pas y aller, et d'aller chez l'avocat ou le notaire avant...

11 déc. 2012

Jaco, comme toujours, le diable est dans les détails, mais la formule utilisée par Service Public me semble un peu hazardeuse.

Si tu es non commerçant, parce que tu achètes, par exemple, occasionnellement, un bateau, le tribunal du recours est le tribunal civil (TI ou TGI). Mais, et uniquement si tu es demandeur et si ton vendeurs est bien un commerçant, c'est à dire qu'il vit d'actes de commerce qui sont son activité habituelle, alors toi, particulier, tu peux l'assigner devant le Tribunal de Commerce pour résoudre un litige lié à ton achat.

Dans notre cas, ElRio ne peut donc pas aller devant le TC, puisqu'il est vendeur, et son acheteur ne peux pas non plus y aller, parce que son vendeur, ElRio, n'est pas commerçant.

Jacques

10 déc. 2012

Et j'ajoute que, au final, c'est un juge a le dernier mot. Faux ou pas, fondé ou infodé juridiquement, c'est bien un jugement qui ferme une affaire.

Et donc que celui qu'il faut convaincre, ne n'est ni soit ni l'adversaire, mais le juge.

Et c'est encore une autre histoire.

Jacques

10 déc. 2012

C'est quand même fort de café qu'à la fin de l'envoi, il faille convaincre le juge.

11 déc. 201211 déc. 2012

HS, mais dans ce mm esprit,
prévoyant de divorcer, je prends conseil auprès d'un avocat, sa conclusion : aucun avocat ne pourra vous garantir que le juge prendra parti (ou/et décision) pour votre argumentation ou celle de votre ex, faites un contrat amiable si possible (et mettez-y ce que VOUS (deux) voulez),
j'ai divorcé à l'amiable, et nous sommes restés ami, mon ex et moi, pour le bonheur de tous (surtout les gamins),

transposable en toute relation, commerciale ou pas ...
pragmatisme et sérénité qd c'est possible !

11 déc. 2012

ce qui se resume :
si notre ami va devant le tribunal il lui faudra un avocat qui se paie , attendre plusieurs mois avant que l'affaire soit jugé ,donc en corrolaire ne pas pouvoir mettre en vente son bateau .
et perdre tres certaine les 4500€ ...

resultat des courses ...perdant perdant...

la sagesse serait de dechirer le cheque , d'envoyer à l'acheteur une lettre recommandé et de remettre son bateau en vente

et cette fois ci aller prendre aux Aff mar les document officiel correctement établissement d'un compromis de vente et de vente deux documents. et lors de l'accompte reclamer un chéque certifié ou cheque de banque .

en un mot faire les choses dans les regles m^me si l'acheteur est super sympa (surtout s'il est super sympa) .

josé

13 déc. 2012

bonjour

¨Pour illustrer les propos d'Erendil

Il y a très longtemps, dans les années 70 au moment d'entrer dans le tribunal , pour une affaire suite à une action syndicale; l'avocat ,par ailleurs un ami m'a dit .

"-on va argumenter de telle façon; ça n'a rien à voir avec le fond de l'affaire , mais l'essentiel , c'est que notre adversaire perde.

-je pense que tu seras d'accord

  • En procédant ainsi, je ne vois pas comment on peut perdre

-Remarque , je vais peut être voir."

On a gagné

Notre adversaire est allé en appel. Il est fou a dit le pote avocat.

On lui a refait un chèque pour l'appel

On a gagné de nouveau.

On avait des principes à défendre et tant pis pour l'argent

Depuis ce très bon avocat a fait du chemin et je le revois parfois avec plaisir à la télé où il plaide devant des juridictions internationales ou pour des affaires médiatiques.

De toute cette période j'en ai gardé la conviction

qu'on n'est jamais sur de gagner , quelle que soit la qualité de sa cause , et la qualité de l'avocat.

on est sur que ça coute cher.

accessoirement lorsque je te lis erendil

"Dans une bonne moitié des cas, le magistrat n'a rien compris à l'affaire."

j'avais eu exactement le même discours de la part de ton confrère, et pour avoir siégé dans des commissions présidées par un magistrat , j'avais aussi fait la même constatation.

ça ne tient d'ailleurs pas aux qualités intellectuelles des magistrats , mais à la diversité et la complexité des situations.

Dans l'histoire qui nous intéresse avec un chèque de 4500 euro qui n'émane pas de l'acheteur , mais d'une amie , chèque qui par ailleurs serait sans provision ,je suis sur que je laisserais tomber , mais c'est un problème de personnalité sans doute.

11 déc. 2012

Et tu as eu raison.

C'est le juge qui tranche, mais cela ne veut pas dire qu'il a raison.

Une analyse rapide des quelques centaines de proçés dans lesquels je suis intervenu m'a enseigné :

  • Dans une bonne moitié des cas, le magistrat n'a rien compris à l'affaire.
  • Dans tous les cas, que je gagne ou que je perde, ce n'est jamais pour le motif premier de l'affaire.

Il y a, finalement et malgré tout, une part de hasard considérable, ce qui relativise beaucoup tout le baratin juridique. Encore une fois, il ne s'agit pas de convaincre l'un ou l'autre qu'il a raison ou tord, mais d'obtenir du juge une décision favorable, peu en importe le motif.

Si une possibilité d'accord existe, je conseille toujours de la saisir.

Jacques

10 déc. 201210 déc. 2012

Bon je quitte mon service, il faut dire que j’ai eu pas mal de courses ces derniers temps vers la Porte de Versailles... J'arrive donc un peu après la bataille pour vous donner mon petit point de vue (pas pire que les autres) sur le cas exposé…

Je vais faire bref, histoire de ne pas embrouiller davantage !

Mais au préalable rappelons que la vente d’un navire exige un contrat écrit (un seing privé suffit), c’est une question de validité, et en autant d’exemplaires que de parties (pour une question de preuve). Rappelons aussi qu’en cas de vente d’un navire dépendant de la communauté pouvant exister entre deux époux, l’intervention du conjoint sera nécessaire.

Ceci étant dit, examinons maintenant le cas particulier de notre ami Elrio.

Bien que la question du chèque et du contrat soit intimement liée, il convient de leur apporter une réponse juridique distincte.

Tout d’abord le contrat :

Notre amis nous indique que son contrat stipule que « L'acheteur verse à ce jour la somme de quatre mille cinq cent euros à titre d'acompte, que le vendeur s'engage à restituer si la vente ne devait pas se réaliser au motif de l'une ou l'autre des réserves ci-dessous mentionnées »

L'indication du paiement d'un acompte dans une vente sous condition est à proscrire. En effet le versement d'un acompte s’analyse comme un premier versement imputable sur le prix d’une vente ferme et définitive. Le versement d'un acompte est donc un commencement d'exécution incompatible avec la nature même d'une vente conditionnelle dont les effets sont justement suspendus à la réalisation des conditions qui l'affectent. C'est la raison pourquoi il est préférable de parler d'un dépôts dont la nature prendra tantôt la qualification d'acomptes si la vente se réalise, ou d'indemnités d’immobilisation si la condition ne sa réalise pas au tords exclusifs de l’acquéreur. Bien entendu ce dépôt sera restitué à l’acquéreur en cas de non réalisations des conditions suspensives hors sa responsabilité (cette rédaction est assez usuelle chez les notaires, n’est-ce pas Hi ?)

Donc, indépendamment du terme maladroit d’acompte, la question que doit se poser notre ami se résout assez simplement : les « réserves mentionnées » par le contrat (notre ami Elrio ne nous dit rien sur ces réserves, mais il peut s’agir par exemple de l’obtention d’un prêt, d’un résultat d’expertise ne faisant apparaître aucun défaut majeur, etc) ont-elles empêché la réalisation définitive de la vente ? Si la réponse est « non » alors notre ami pourrait à coup sûr prétendre à l’indemnité prévue au contrat et, le cas échéant, poursuivre la réalisation forcée de la vente.

Pour ce qui est du chèque et de son encaissement, on ne le répétera jamais assez : la pratique pourtant très fréquente du chèque dit « de garantie » dont l’encaissement est suspendu ne repose sur aucune base légale. Le chèque est un moyen de paiement immédiat, et seulement ça !

Son efficacité est assurée par des dispositions très spécifiques pour en permettre le paiement. Par conséquent, aucune disposition légale n’empêche notre ami de présenter à l’encaissement ce chèque, peut importe le pourquoi et par qui il a été émis.

Si le chèque revient impayé faute de provision, il existe une procédure rapide qui consiste à obtenir un titre exécutoire qui sera dressé par un huissier de justice qu’il conviendra alors de consulter.

En cas de rejet suite à une opposition du tireur pour un prétendu motif, il existe une disposition légale particulièrement efficace qui permet en cas d’opposition pour d’autres causes que celles autorisées par la loi, de saisir le juge des référés pour ordonner la mainlevée de l’opposition, mêmes dans le cas ou une instance au principal serait déjà saisie pour trancher une contestations. Redoutable, non ?

Bon allez je vous laisse, y a Julien COURBET qui passe à la télé…

11 déc. 2012

selon tes dires , il pourrait l encaisser avant le délai légal de rétractations soit: 7 jours me semble t il ? :reflechi:

11 déc. 2012

Heu...

Délai légal de rétractation de 7 jours ?

Cela vient faire quoi ici ?

C'est une disposition en cas de vente à distance ou de démarchage téléphonique ou à domicile, sans parler des prêts. De ce que j'ai compris, ce n'est pas le cas ici. Ils se sont vu, ont signés un contrat.

Jacques

11 déc. 2012

Non, pas de délai de rétractation dans les cas de ventes en magasin, de vente directe, de vente entre particulier.

Il est de 7 jours en cas de démarchage à domicile ou si tu es venu dans le magasin parce que le vendeur t'as cherché chez toi (cas typique : les vendeurs de canapés qui t'invitent à chercher un lot au magasin) et dans toutes les ventes à distance.

Tu fais probablement référence au délai de rétractation suivant l'acceptation d'un offre de crédit. Parce que sinon, quand tu as signé ton contrat de vente et donné ton chèque de banque au notaire, c'est terminé, plus de rétractation possible.

Jacques

11 déc. 2012

Ok alors, mais rien à voir avec la situation décrite.

Jacques

11 déc. 2012

Droit de rétractation ?

le législateur a aménagé un certains nombre d'hypothèses où il lui est apparu que le consommateur, supposé ne pas être en mesure d'apprécier la porté de son engagement dans l'immédiat, devait bénéficier d'une certaine protection vis à vis du professionnel et de la possibilité de se rétracter après un certain délai de réflexion (on parle aussi de délai d'acceptation lorsque le délai de réflexion prévu par la loi est un délai pour prendre partie)....

Ainsi la protection aménagée par le législateur qui vise certains engagement entre consommateurs et professionnels demeure étrangère à la situation exposée par notre ami Elrio.

12 déc. 2012

Mwahahahaha !
Je vais rapporter son poisson à mon poissonier au bout de 6 jours ?
" Quoi ? Il est pas frais mon poisson ? "

11 déc. 201211 déc. 2012

Oui. Si le droit de rétractation est exercé dans le délai légal, le vendeur a l'obligation, non pas de restituer le chèque, mais la somme versée et encaissée. Le fait est que, chez un notaire, ce qui est appelé à tort ici un acompte, mais une indemnité d'immobilisation (dans les promesses de vente, engagement unilatéral) ou un "versement à titre de clause pénale" (dans les compromis, mais là encore l'appellation fait débat) est encaissé par le notaire et placé sur un compte séquestre, d'où elle ne pourra sortir que dans les cas suivant :
- réalisation de la vente aux conditions prévues
- accord des parties sur le sort de la vente et de cette somme
- décision d'un juge.

Toujours HS, mais qui peut tout de même inspirer : la coutume à Paris est de signer des promesses de vente, plus que des compromis. L'avantage est que la promesse de vente, qui n'engage que le vendeur, organise clairement un cas comme celui d'Elrio : elle permet à l'acheteur de bénéficier (outre les conditions suspensives classiques) d'une faculté d'option, aux termes de laquelle soit il poursuit l'affaire, soit il se retire, en perdant la somme fixée au départ et appelée "indemnité d'immobilisation".
Ce type de contrat est bien sûr parfaitement valable pour une vente de navire.

11 déc. 2012

Le délai de rétractation existe pour toute vente, me semble-t-il, mais je peux me tromper... En tout cas, en matière de vente immobilière, il est bel et bien formalisé.

11 déc. 2012

Je parle du délai de rétractation après avant-contrat, bien sûr. Evidemment, une fois que la vente est faite, pas de rétractation possible, sauf les cas que tu cites...

11 déc. 2012

Non, je répondais juste à la question d'IDF.

11 déc. 2012

Fil intéressant où l'on s'aperçoit que 91,32% de la population ne comprend rien aux textes, mélange allégrement tout et n'importe quoi, ignore ses droits et ses devoirs.
C'est peut être pour ça qu'il y a des gens dont c'est le métier.
Je vais donner bien évidement mon avis comme tout le monde : "sans le contrat on ne peut rien dire". Le juge aura effectivement le dernier mot si ça va jusque là.
Et je me souviens d'une gravure du XIXeme : on voit 2 hommes sortir du tribunal en caleçon. Sous l'un d'eux est écrit le perdant, sous l'autre le gagnant.

STéphane

11 déc. 2012

Bon, on est le 11, le 10 vient de passer. Comme dit Calypso2
"vous etes marrant le type n'as m^me pas versé 1 sou c'est son "amie" qui a fait le chèque sur son propre compte (c'est ce que j'ai compris) , lui l'acheteur il ne s'est engagé en rien du tout "
Qu'est-ce qu'on fait du chèque ?

11 déc. 2012

Prés de 50 posts sur le sujet avec si j'ai bien compris tout un tas de fins juristes qui interviennent!
Et ça n'est pas la première fois!
Pourquoi ne pas nous préparer un compromis de vente ( ou d'achat) bien fini et téléchargeable en pdf sur HeO?

Mais que de sujets en moins sur notre beau forum!!!!!

:heu:

11 déc. 2012

Il en existe des tas, des modèles de compromis... Mais chaque cas est ou risque d'être particulier, donc il vaut mieux recourir à un professionnel, qui posera les bonnes questions, et saura à l'avance dire ce qui va se passer en fonction des réponses qu'on lui donnera.
Quand le prix est de 45000 euros, ça vaut largement le coup d'aller lui lâcher 1 ou 2 % de ce prix.

11 déc. 2012

je l'ai dejà indiqué :

il suffit de se rendre aux Aff mar et de retirer un exemplaire de compromis de vente et d'acte de vente

c'est ce qu'avait fait le propriétaire de mon bateau

11 déc. 2012

bonjour

et 1 post de plus, 1 ! :-)

juste pour partager mon étonnement de voir aussi que 91,32% n'y connaissent rien de rien mais donnent allègrement leur conseils.

et c'est pas la première fois que je vois ca sur H&O, dès que ca concerne les conseils juridiques.
et certaines, enrobés dans de belles citations: "versement à titre de clause pénale" ????????

mais je m'interroge: si c'est la meme chose pour les conseils de nav, ben alors ???
j'arrive plus ou - à détecter les conn.... juridiques. mais pas du tout les faux conseils moteurs/électricité/bon mouillages.

ca me fait peur :-(

11 déc. 2012

"mais je m'interroge: si c'est la meme chose pour les conseils de nav, ben alors ???
j'arrive plus ou - à détecter les conn.... juridiques. mais pas du tout les faux conseils moteurs/électricité/bon mouillages."

Heu, moi c'est l'inverse !

Parcontre ce que j'ai du mal à comprendre , c'est ces histoire de compromis/promesse de vente !

pourquoi toutes ces complications ?

Le contrat, l'acte de francisation contre la monnaie, et basta.

Non ?

11 déc. 201211 déc. 2012

Bon, nous sommes tous d'accord!!
Un forum c'est 90% de conneries ( et je suis gentil), quelque soit le sujet, mais il reste les 10% valables.
Le seul problème, finalement, c'est qu'il faut s'y connaître en tout pour les distinguer ces 10% !
Cela revient à dire que si l'on peut distinguer la bonne réponse c'est que l'on avait pas besoin de poser la question!!!!!!

:oups: :jelaferme:

11 déc. 201216 juin 2020

Comme je trouve ce fil un peu... court et pour être constructif, ci-joint un exemple de compromis que chacun pourra faire évoluer à sa sauce !


11 déc. 201211 déc. 2012

Oui c'est une base.

Sauf que de faire de la capacité du vendeur une condition suspensive c'est un peu fort non ? La capacité relève de la formation même du contrat....

Bon moi je dis ça parce que je suis chauffeur de taxi....

11 déc. 201211 déc. 2012

Pour info, pour établir ce compromis, je suis simplement parti d'un bête compromis de vente de bien immobilier ! Il s'en signe des centaines tous les jours avec un max de garanties pour le vendeur et l'acheteur !
Et comme je l'ai dit, mais sur ce forum il faut vraiment mettre les points sur les i, chacun peut le faire évoluer comme il le souhaite en rajoutant ou supprimant ce qu'il veut.

11 déc. 2012

Bien sûr, c'est une base. Les emmerdes commenceront quand on y ajoutera des clauses à sa sauce perso...

11 déc. 201211 déc. 2012

Eolia, il ne s'agit pas de rajouter ou de supprimer ce que l'on veut. Simplement la clause figurant sur ton modèle est inutile, c'est du remplissage qui ne sert à rien et ce n'est surtout pas une condition suspensive....c'est une condition de formation du contrat.

Je dis ça simplement pour souligner qu'on ne s'improvise pas juriste comme on ne s'improvise pas chauffeur de taxi... ;-)

Bon je vous laisse j'ai plein de clients à amener Porte de Versailles

11 déc. 2012

Si la clause te plait pas : tu la retire à tes risques et périls !
Toujours pour info, elle a été mise par un cabinet de juristes qui en connaissent certainement moins qu'un chauffeur de taxi (Troll?).
Mais il vaut mieux critiquer que d'être constructif. Si quelqu'un d'autre souhaite mettre un autre compromis de vente en ligne, ce serait plus intelligent.

11 déc. 2012

Non pas un troll, ni chauffeur de taxi bien que je partage un point commun avec cette profession... ;-)

Mais finalement je crois qu'il a été répondu à l'essentiel des préoccupations de notre ami Elrio.

11 déc. 2012

On peut considerer qu'il y a 2 sortes de compromis possible
1 celui du vendeur
2 celui de l'acheteur
Un juriste devra en tenir compte pour l'établir selon son interlocuteur

11 déc. 2012

Un compromis est un document qui formalise un accord entre le vendeur et l'acheteur donc avec l'accord des deux et pas au détriment de l'un ou de l'autre.

11 déc. 2012

d'accord avec 10000
:alavotre: :alavotre: :topla:

11 déc. 201211 déc. 2012

En fait, faut un con promis mais on sait pas à qui au départ ? :tesur: :mdr:

12 déc. 2012

compromis, chose due !

11 déc. 201211 déc. 2012

Compromis de vente : avant-contrat qui constate un accord définitif et bilatéral sur la chose et sur le prix, mais qui conditionne le transfert de propriété et le paiement à un ou des événements. Le vendeur peut contraindre l'acheteur àacheter, et l'acheteur peut obliger le vendeur à vendre.

Promesse de vente : avant-contrat qui constate l'engagement définitif du promettant à vendre au bénéficiaire, au prix convenu, le bien promis, et réservant au bénéficiaire un délai aux termes duquel il peut décider de ne pas acheter, quelle que soit la raison (mais moyennant une indemnité à verser au promettant s'il renonce à l'achat).

Les deux avant-contrats peuvent être assortis de conditions suspensives, pour l'obtention d'un prêt par exemple, mais pas que.

Quel que soit l'avant-contrat choisi, il devra être suivi par l'acte de vente, qui deviendra le titre de propriété de l'acheteur.

Donc le modèle proposé par Eolia ne suffit pas à mener une transaction à son terme, mais un acte de vente est beaucoup plus simple à rédiger qu'un avant contrat, et là le modèle des Aff Mar est probablement suffisant.

11 déc. 201211 déc. 2012

Bonsoir,

Les compromis, ou "avant-contrat" de toutes sortes :

Ce que je n'arrive pas à comprendre, c'est le pourquoi de toutes ces tergiversations, et ne pas faire le contrat directement.

ça apporte quoi de plus, si ce n'est des complications? le bateau plait à l'acheteur, il y va franco; il ne lui plait pas il en achète un autre.

On signe et c'est fini. :topla: :goodbye:

Non ?

11 déc. 2012

Encore un virtuose du copier coller ?

Si on établi un compromis, c'est qu'il n'est pas possible ou souhaitable d'établir un acte de vente immédiat ! Sinon bien sûr qu'un acte de vente est plus simple !

11 déc. 2012

Copiér coller : non, les définitions sont de moi, mais on doit les retrouver partout, puisque c'est ce qu'on apprend dans les facs de droit... :reflechi:

Pour le reste, je ne dis rien d'autre, mais tu sembles avoir lu à l'envers... :doc:

11 déc. 2012

Ben moi, à la fac, en Théorie Générale des Obligations, on apprenait qu'en croit civil, il y avait les obligations contractuelles (art 1101 à 1369), les obligations extra-contractuelles (art 132 à 1386) et très accessoirement les quasi-contrats (art 1371 à 1381) et les promesses unilatérales.

Et donc, un avant-contrat, une promesse de contrat, ou autre truc du genre entre deux parties ... c'est toujours un contrat.

Point d' "avant contrat" en droit sauf si on envisage les conventions "contrahendo" encadrant des négociations mais qui sont quand même des contrats mais qui évoquent un tout autre sujet que ce qui nous occupe.

Bon, je retourne, non pas à mon taxe, mais à mes vaches.

11 déc. 2012

:heu:

12 déc. 2012

Dans ce cas, pas de document intitulé "compromis de vente", mais un acte dit "vente sous conditions suspensives", prévoyant que les conditions suspensives seront levées par la mise en annexe des docs constatant cette levée : accord de prêt définitif, etc...

12 déc. 2012

Evidemment, que le titre n'a pas d'importance... :scie:

Si tu veux pinailler, on peut même dire qu'une offre d'achat au prix et conditions demandées par le vendeur est une vente.

On peut même affirmer que la vente est faite dès que l'acheteur a pris sa décision d'acheter aux prix et conditions du vendeur.

Tout le reste n'est qu'organisation de délais, de mode de paiement, de publicité, bref des formalités.

Mais c'est justement dans ce "reste" que les emmerdes sont embusquées...

Un détail : les navires sont effectivement des meubles par la loi, mais avec certaines caractéristiques qui les apparentent à des immeubles, notamment au niveau des privilèges, des garanties, et de la publicité des mutations de propriété.

12 déc. 201212 déc. 2012

Un contrat ? Deux contrats ?

A plusieurs reprises, Hi, tu estimes que le compromis (ou la promesse synallagmatique sous conditions, j'écarte intentionnellement la promesse unilatérale de vente avec option d'achat) doit être réitéré, qu'il ne se suffit pas en lui-même et qu'il doit être suivi d'un second acte venant confirmer définitivement la vente.

Cette affirmation, résulte d'une pratique notariale qui, loin de clarifier la situation, exige de réitérer la vente une fois les conditions suspensive réalisées. Ce n'est évidement pas par plaisir que les notaires compliquent les ventes en exigeant une réitération, mais simplement parce que cette réitération en la forme authentique est faite pour les besoins de la publication au service des hypothèques afin d'assurer l'opposabilité de la vente et seulement ça ! Depuis des décennies les juges ne cessent pourtant de se casser la tête pour savoir comment interpréter cette réitération lorsque l'une des parties refuse de se présenter chez le notaire.

Si l'on considère que la réitération est une obligation de faire, elle se résoudra par l'allocation de dommages et intérêts ; si elle est un élément de formation, alors la promesse acquiert une véritable autonomie par rapport à la vente et aucun jugement ne pourra se substituer à la défaillance d'une partie car on sera en présence d'un projet non obligatoire ou d'un contrat avec une double faculté de dédit ; enfin, si elle est considérée comme une simple modalité obligatoire de la vente, un jugement pourra palier à la défaillance de la partie récalcitrante.

Le plus souvent, dès le compromis, les parties auront entendu s'engager définitivement, sauf bien entendu la non réalisation des conditions suspensives convenues, de sorte que la réitération n'apparaîtra que comme une simple modalité obligatoire de la vente.

Qu'en est-il pour la vente de nos canotes ?

J'estime, pour ma part, que la réitération est inutile si l'on considère que les exigences des affaires maritimes sont bien moindres que celles tendant à assurer la publicité foncière. Le compromis étant l'acte de vente définitif, il suffira de le présenter aux Affaires Maritimes dès la réalisation des conditions suspensives et d'en justifier, le cas échéant, en annexant au compromis l'accord de la banque pour l'obtention d'un prêt s'il a été fait de cet accord une condition de la vente.

Si les parties souhaitent néanmoins réitérer la vente pour l'enregistrement auprès des Affaires Maritimes, il devra être apporté le plus grand soin quant à la rédaction de la clause compte tenu des incertitudes jurisprudentielles citées plus haut. Ainsi il ne sera pas inutile de préciser que les parties n'entendent pas affecter leur consentement définitivement exprimé dans la promesse par cette réitération, mais qu'ils entendent réitérer la vente pour les seuls besoins de l'enregistrement auprès des affaires maritimes.

Sauf erreur de ma part, deux exemplaires doivent être déposés aux Affaires Maritimes.

12 déc. 2012

Y pas besoin d'intitulé à un contrat.
Pour la qualification, c'est le contenu qui compte ; pas le titre. Le titre ne sert que de manière marginale à confirmer la qualification du contrat telle qu'elle découle des clauses et conditions qui y sont reprises.

Un compromis est une vente.

Une vente sous condition(s) suspensive(s) est une vente aussi.

Dans le modèle proposé par Eolia (et qui devrait être franchement et profondément complété), il s'agit d'un contrat de vente. Les parties se sont en effet mis d'accord sur la chose et son prix ; donc il y a vente. Après, le transfert de propriété (comprendre principalement : trasnfert des risques) est différé au moment du paiement du prix.

Par contre, ce modèle implique une super confusion entre lui-même et "l'acte de vente". En effet, il est par lui-même une acte de vente.
La confusion vient du fait que le modèle a été modifié à partir d'un contrat prévu pour un immeuble pour lequel "l'acte de vente" est entendu, en langage courant, comme l'acte authentique de vente passé devant Notaire et présenté au conservateur des hypothèques pour être rendu opposable au tiers. Or, rien de tel en matière de meubles (donc de bateaux de plaisance). pas d'acte authentique de vente ; d'où la confusion.

Bon, ceci étant écrit, je retourne voir mes vaches.

12 déc. 2012

bah, compromis et promesse synallagmatiques sont la même chose : c'est l'accord définitif des parties sur la chose et le prix, c'est donc une vente....les deux peuvent être sous conditions suspensives.

Le code civil ne connait que la promesse synallagmatique, chez le notaire on lui préfère le terme moins barbare de compromis.

12 déc. 2012

Bah, compromis et promesse synallagmatique sont la même chose : c'est l'accord définitif des parties sur la chose et le prix. c'est donc tout simplement une vente dont on peut néanmoins subordonner les effets à la survenance d'une condition, comme l'obtention d'un prêt.

le code civil ne connait que la promesse synallagmatique, les notaires lui préfèrent le terme moins barbare de compromis.

12 déc. 2012

Je ne pensais pas que mon message ferait couler autant d'encre. Je ne vais pas relire tout ce qui a été écrit, mais même si je ne suis pas d'une intelligence supérieure, je ne suis pas plus con que la moyenne et qu'en même temps que je lançais le débat, un RDV avec un juriste était pris. Ma demande sur le forum était juste le fait que, ne dérogeant pas du commun des mortels, je voulais profiter des connaissances et surtout des méconnaissances de certains pour avoir quelques avis. Il est dans la nature humaine de vouloir les réponses avant de poser les questions à l'homme de l'art.
Donc, pour conclure, voici dans les grandes lignes ce qui est ressortit de mon RDV ;
Il ne peut y avoir d'opposition sur un chèque que pour 3 motifs : le vol, la perte et le redressement judiciaire d'une entreprise. toute autre opposition est frauduleuse et le contrevenant s'expose à (peines maximales) 375 000€ d'amende, interdiction d'émettre des ch durant 5 ans et retrait des droits civiques durant 5 ans. avec saisi par huissier.
D'autre part, le compromis de vente ayant était signé par les 2 parties, il fait foi. Sur le mien, aucune close substantive n'ayant était noté, l'acheteur après lettre recommandée avec A/R, a quinze jours pour payer le bateau sinon l'acompte est perdu pour lui. A partir de là, c'est le tribunal qui statut au vue du compromis.
Le reste me regarde. Bonne journée à tous et merci pour votre mobilisation

12 déc. 2012

donc son amie peut tres simplement faire opposition à son chéque en declarant la perte de son chéquier ...qui pourra prouver le contraire ???

12 déc. 2012

Outre les sanctions pénales évoquées par le conseil de notre ami Elrio, en cas de rejet suite à une opposition du tireur pour un prétendu motif, il existe une disposition légale particulièrement efficace qui permet en cas d’opposition pour d’autres causes que celles autorisées par la loi, de saisir le juge des référés pour ordonner la mainlevée de l’opposition, et ce, mêmes dans le cas ou une instance au principal serait déjà saisie pour trancher une contestations ( l'article L.131-35 du code monétaire et financier).

12 déc. 2012

Et avec une signature authentique,quel zazard !

12 déc. 201212 déc. 2012

Non Calypso, cela ne marche pas. Le chèque est signé par la titulaire du compte. Le seul cas d'opposition qui fonctionne dans cette situation, c'esr si le chèque est perdu par le destinataire. Mais si c'est bien le destinataire (celui à l'ordre de qui le chèque est établi) qui l'encaisse, pas d'opposition possible.

12 déc. 2012

Ben depuis le mois de juin, elle à pu en faire d'autres. je pencherais plutôt pour pour un éventuel vol de chèque dont elle ne se serait pas aperçue.

12 déc. 2012

Pour te répondre Calypso, c'est pas si simple. Il suffira de prouver que celle qui a signé le chèque est bien la copine de l'acheteur.

Quel hasard il faudrait pour "trouver" un chèque et qui appartienne comme par hasard à la nana du mec avec lequel tu as signé le compromis de vente.

Faut pas prendre les magistrats pour des imbéciles ! :tesur:

12 déc. 2012

Je trouve qu'en France on "comprend" trop les gens qui ne respectent pas leurs engagements. Les gens sont déresponsabilisés. On doit réfléchir avant de s'engager et assumer, et ne pas prendre les autres pour des girouettes.

Si l'acheteur est honnête et sérieux, avant d'envoyer une lettre recommandée et de faire opposition au chèque, il appelle ou rencontre le vendeur, et lui explique son problème, on est pas des bêtes.

Je me comporte envers mon prochain tel qu'il se comporte envers moi. Dans un cas comme celui-ci je ne ferais pas de cadeau. Si je suis dans mon bon droit, je dépose le chèque en banque et s'il y a vraiment opposition je l'assigne devant un tribunal.

Il n'a eu aucun courage et s'est comporté comme un lâche abrité derrière sa lettre recommandée et opposition en douce, sans savoir si l'acheteur pouvait avoir loupé une vente entre temps. S'il n'a pas eu son crédit ou un problème grave, il aurait dû en faire part.

12 déc. 2012

Je discutais avec un notaire il y a quelques années, et la quantité de gens qui signent un compromis (nous parlions d'immobilier, mais le problème est le même) sans même s'être entretenu avec un banquier défie tout entendement !

12 déc. 201212 déc. 2012

C'est justement à ca que sert un broker ou un agent immobilier (ou un notaire), à vérifier que l'acheteur potentiel a la surface financière suffisante pour qu'une banque le suive dans son projet et éviter le tourisme immobilier.
Par contre de pap, en tant que vendeur, je trouve que la période de rétractation de 7 jours génère un stress intense, enfin pour moi qui ai vendu un bateau et 2 maisons par le passé.

12 déc. 2012

Donc, si je comprend bien, tout ce binnz de pré-contrat est lié au fait que l'acheteur à besoin de délais pour obtenir un prêt bancaire !

Je vais sûrement choquer, mais pour moi ça veut dire que l'on a à faire à quelqu'un qui veut acheter un bateau au delà de ses moyens !

Quand on achète quelque chose, on pose les ronds sur la table et :topla:

12 déc. 2012

tout à fait d'accord avec toi 10000

12 déc. 2012

10000, non, cela ne marche pas comme ça. Si tu ne comptes que sur ceux ont le cash dispo pour acheter un bateau pas trop ancien, tu ne risques pas d'avoir d'acheteurs.

Même si tu as parlé avec ton banquier et qu'il t'a dit qu'il n'y aurait pas de problème pour le prêt, ce n'est pas lui qui décide, mais un comité d'engagement.

Qui décidera sur le dossier présenté, comprenant nécessairement la désignation du bien à acheter.

Tu es donc bien obligé de signer quelque chose pour réserver le bateau, et ce quelque chose doit bien prévoir le cas où, finalement, la banque dit non.

Jacques

12 déc. 2012

Je maintient, acheter à crédit, c'est tout simplement acheter au delà de ces moyens.

Maintenant, que se soit une habitude bien ancrée dans notre société ne change rien à la réalité, même si vous ne voulez pas la voir en face.

Pour ma part je n'ai jamais rien demandé à un banquier, je n'ai un compte que parce que la loi m'y oblige professionnellement.

12 déc. 2012

Ben, un truc comme ça, ça me foutait la honte, pour gagner de l'argent, on bosse, ça c'est de la magouille.

12 déc. 2012

Houlà là, vous vivez dans un monde bien compliqué cher Monsieur, très peu pour moi.

Mais tout ceci n'est que mon avis, qui bien qu'a contre-sens de la pratique actuelle et de la pensée unique à tout de même le droit d'exister et de s'exprimer :heu:

Merci.

12 déc. 2012

Judéo-chrétien : tu gagneras ton pain à la sueur de ton front.

non croyant mais assumant cet héritage, j'ai des rapports très difficile avec l'argent et je ne suis sûrement pas le seul dans ce cas, je ressent comme pas moral (bien que tout à fait légal je n'en disconvient pas) cette histoire d'emprunt à un taux plus faible que celui auquel on te prête... et tout ça pour gaggner 0,1 %.

Je n'ai jamais pu emprunter, pas plus que je n'ai jamais pu placer quel que somme que ce soit, ça n'entre pas dans ma ligne de conduite.
Et je ne suis sans doute pas le seul.

Peu importe que ce soit moi qui l'exprime, ça veut juste dire qu'il y a au moins quelqu'un pour penser cela.

Comme je ressent qu'acheter à crédit un voilier de 9 m avec 2 barres à roues c'est vouloir péter plus haut que son cul.
Tout comme (je l'ai déjà dit) j'ai du mal avec le "tout, tout de suite".

Inadapté social si tu veux?

proto-néanderthalien pourquoi pas , ses qualificatifs ne me dérange nullement.

Et je me fiche que l'on dise que je porte des jugements de valeur.

Voila c'était mon billet d'humeur suite à la lecture oh combien instructive de ce fil, mon ressenti même si il est totalement hors-sujet. :alavotre:

Cordialement,

Laurent.

12 déc. 201212 déc. 2012

Pas du tout, si tes moyens te permettent de rembourser le crédit.

Et encore moins si le bien financé à crédit te permet de générer des revenus ou un économie :

Je fais un emprunt pour acheter ma maison pour arrêter de louer à perte mon logement

Je fais un emprunt pour acheter une voiture pour pouvoir me rendre à un travail à 30 km de chez moi

Je fais un emprunt pour acheter une deuxième machine pour produire deux fois plus et embaucher un gars

Jacques

12 déc. 2012

Autre exemple : on emprunte pour préserver un placement qui rapporte 4 % alors qu'un prêt coûte 3,9 %...

Oui mais, cher ami, pour "bosser" dans notre monde moderne si différent de ce que vous avez connu dans votre milieu néandertalien il est nécessaire de disposer de matériel, plus onéreux qu'un tibia de mammouth, dont l'acquisition ne peut se faire au moyen de ses fonds propres.
Ah, mais oui, suis-je bête... :
afin de pouvoir échanger entre nous de manière pratique les produits de notre travail nous avons inventé l'argent.
C'est ce que nous appelons les fonds.

Pour en revenir à notre sujet, dans le cas où je vous ai loué les sommes nécessaires pour "bosser", sommes dont vous ne disposez nécessairement pas avant d'avoir "bossé" et gagné de l'argent pour un loyer de 4% justifié et honnête à l'époque de la transaction et que, aujourd'hui, le cours de l'argent a baissé, je trouve plus judicieux d'emprunter à ce nouveau taux moins cher plutôt que de vous confisquer l'argent prêté et vous interdire de pouvoir travailler.

Voili voilu, camarde.

12 déc. 201212 déc. 2012

Je partage l'avis de 10.000, j'ai fait comme lui pour tout, malgré mon petit salaire d'employé. Mais je ne sais pas si ce serait possible maintenant. J'avais la chance de vivre étant jeune dans un simple studio sans aucun confort. Maintenant, il y a la soit-disant lutte contre l'habitat indigne (terme qui a succédé à l'habitat insalubre, ces derniers étant tous détruits).

Donc l'habitat insalubre ayant été rasé, le nouveau leitmotiv du pouvoir est l'habitat indigne, entendez par là pas de salle de bain, pas de chauffage central, pas d’ascenseur, pas d'interphone, pas de parking...

Résultat, un jeune qui quitte ses parents débourse 500 € mini en région parisienne. Si ce n'est pas une manière de tenir les jeunes par les cou**** à vie avec crédit sur le dos etc...

mais Hi a raison aussi. Il vaut mieux emprunter si on a un bon placement pour ses économies (c'est devenu rare voir inexistant)

12 déc. 201212 déc. 2012

@10 000: je ne vois pas en quoi c'est de la magouille, ni en quoi ça exclue de bosser. C'est du calcul, machivaélque si tu veux (mais y a pire, comme machiavélisme), amoral pourquoi pas (mais la morale et l'argent, hein... ), mais certainement pas illégal, et sûrement malin...

12 déc. 2012

:pouce:
Si seulement on étaient plus nombreux !
Et si on faisaient un peu attention à ce qu'on vote et pour qui !

12 déc. 2012

N'oublie pas que l'argent placé, on l'a bien souvent gagné à la sueur de son front !

Et ta maison, que tu as payée cash, c'est un placement, parce que pendant que tu habites dedans, elle ne te coûte pas de loyer ni d'intérêts d'emprunt, et quand toi ou tes héritiers la revendront, il est plus que probable qu'ils réaliseront une plus-value.

Quoiqu'on fasse, et à son corps défendant, on est tous plus ou moins des salauds de capitalistes...

Mais j'aime bien qu'il y en ai des comme toi qui résistent encore et toujours, ils nous rappellent régulièrement qu'on ne peut pas faire n'importe quoi...

12 déc. 2012

Dans cette histoire, il y a quand même quelque chose que je trouve bizarre.
l'acheteur A fait verser par un tiers B un acompte au vendeur V puis l'acheteur A se désiste prétextant qu'il n'a pu obtenir un prêt de sa banque L.e vendeur V vends alors son bien à un autre acheteur, et garde par devers lui le chèque émis par le tiers B (qui n'est pas l'acheteur).
Que fait le tiers B ? Il me semble qu'il attends patiemment que le chèque soit mis en paiement pour réagir.
Que va faire l'acheteur A ?
Que va faire le vendeur V ?

A suivre......
C'est pas "Dallas" mais on y est presque.

12 déc. 2012

Non "10 000", ça veut pas dire cà ! C'est peut-être aussi qu'on veut garder ses ronds et étaler son paiement.

Et si on suit ton raisonnement, y'aurait quasiment pas de proriétaires de maisons, ni de bateaux, peu de voitures neuves, et autres, donc une économie en rade, pratiquement pas d'activité, 20 millions de chômeurs, et 50 millons de sans abris puisqu'on trouverait même pas de logement vu que personne ne pourrait en construire pour y habiter ou en mettre en location.

Avec ton raisonnement on en serait à l'âge de pierre ! :langue2:

12 déc. 2012

L'age de pierre, certainement pas, mais ce serait plus sain que d'acheter avec l'argent des autres.

12 déc. 2012

Mauvais raisonnement ! Chacun travaillerait et achèterait en fonction de ses moyens. On éviterait aussi de financer les faignants, les politiques et les donneurs de leçon comme certains artistes qui manifestent pour les sans abris et qui retournent vite en Suisse après la manif !
On peut rêver non ?

12 déc. 201212 déc. 2012

Kako, c'est avec le merveilleux système actuel qu'on y retourne, à l'âge de pierre !
Au vu des stats actuelles, je dois faire partie des pauvres ! Et pourtant, je suis propriétaire de mon bateau et de ma maison à 100% !
Pour donner mon humble avis, j'ai juste acheté et vendu 18 bateaux et 5 maisons ! Les ventes se sont toujours bien passées sauf une ou il m'a fallu recourir aux tribunaux qui m'ont donné raison.
Mais je dois être de la vieille école et à lire certains posts, cela me conforte dans l'établissement d'un document signé pour pouvoir assigner les cons.

12 déc. 2012

Et tu les as toujours payés sans crédit ?

12 déc. 2012

Pareil, mais maintenant j'ai un plus grand voilier, et pour étaler les dépenses, je l'ai construit. Quand j'avais des sous ça avançait, quand j'en avait moins je temporisais.
ça a pris 10 ans, mais j'ai rien demandé à personne.

Un des problèmes de notre société, c'est le "tout, tout de suite".

ça fait le bonheur des banquiers, et du travail pour les commissions de sur-endettement, les "rachats de crédits"et autre bricolage de financiers. :jelaferme:

12 déc. 201212 déc. 2012

Au départ j'avais un tout petit petit voilier et maintenant j'ais un petit voilier.
Pour les maisons, au départ j'ais acheté une ruine que j'ais refaite comme maison de campagne et maintenant j'ais une maison pour ma retraite et même si ce n'est pas un château, il y a tout le confort et je ne dois rien à personne !
Nota : j'emm.... les banques ! Et si il y avait plus de gens qui faisaient comme moi, on ne serait pas dans la m... crise !!!

12 déc. 2012

D'accord avec toi Eolia pour un document pour pouvoir assigner les cons...et les faire casquer ! :scie:

12 déc. 2012

La seule personne que je plaindrais dans cette histoire est la pauvre nana qui a accepté ( par amour) de faire le chèque pour que son petit copain puisse réaliser son caprice du moment. ( Qui semble ne plus l'avoir intéressé quelquejours après, à moins qu'il soit passé à l'achat d'une voiture de sport d'occase avec nouveau chèque de la dite nana. )
A cette heure ci, elle est probablement interdite bancaire avec les emmerdes que cela suppose....
Les machos diront que les nanas sont bien connes de se laisser faire , et c'est vrai que les cas inverses ou c'est le mec qui casque sont rarissimes. Mais profiter des sentiments de sa nana pour la plonger dans la merde n'a rien de bien glorieux!
J' ai même vu une nana ( il y déjà longtemps) prendre un crédit à son nom en banque ( (elle était seule à travailler, bien sûr) pour la voiture neuve du copain ( carte grise au nom du copain et ca c'est scandaleux qu'une Banque le permette!)
Et se retrouver larguée, sans la voiture bien sûr et un crédit à rembourser.
Beaucoup de mâles ont encore une mentalité de mac...

12 déc. 2012

Oui, mais là tu fais de la fiction, on ne sait rien de rien sur cette affaire...

12 déc. 201212 déc. 2012

Tu as tout a fait raison Hi. On ne sait rien sur cette affaire. Et la majorité des intervenant (depuis 4 jours) s'en moque, obnubilée par le fameux papier qui irait bien.
En fait, il y a un type qui a un chèque en poche qu'il voudrait bien mettre en paiement, mais qui est géné quelque part pour pouvoir le faire, et qui ne sait pas comment s'en sortir.

MDR

12 déc. 201212 déc. 2012

Uchafu !
vient vivre en Asie du sud est ,pour remettre ta pendule interne a L heure! Ici tu peux être un vrai matcho avec tout au nom de ta femme!
tu ne peux pas trop faire autrement souvent et si tu débarques avec de telles idées toutes faites !
tu pars en slip au bout de 15 jours ! :tesur: :heu: :lavache: :jelaferme:
:langue2:

Ha , pas fait attention, ce fil n est pas en taverne, désolé, c est le décalage horaire surement !

12 déc. 2012

Que 'est-ce que c'est que ces élucubrations dans ce fil ?
Décidément certains ne manquent pas d'imagination !

12 déc. 201212 déc. 2012

Ouai, on sait rien. Si ça se trouve c'est la nana qui a poussé le mec à acheter un bateau ?! Faux pas faire d'hypothèques :whaou: et s'en tenir aux faits !

12 déc. 2012

Sérieusement EIRio a toujours son bateau à vendre, le chéque a été libellé pour stopper la vente, le temps de la durée du compromis, ou est le probléme, il a qu'à rendre le chéque pour quelle raison il l'encaisserait.

12 déc. 201212 déc. 2012

Faut pas regarder les choses que dans un sens. L'autre se comporte mal, pourquoi lui se comporterait comme un gentleman.

Et si on laisse tout passer faut pas s'étonner qu'après les gens fassent n'importe quoi et ne respectent rien ni personne.

S'il ne s'en tire pas à bon compte, la prochaine fois il réfléchira à 2 fois avant de faire le kéké et de se comporter comme quelqu'un d'incivilisé !

12 déc. 2012

A propos d'un achat à tempérament:
Acheter à crédit était contraire à toute ma culture et mon éducation..
Le banquier m'a tenu le raisonnement suivant: s'il vous arrive malheur, le crédit étant assuré sur la vie, votre veuve conservera le bien et le capital, et au taux actuel, la somme avec laquelle vous comptiez payer comptant votre achat, vous rapportera presque le coût du crédit.

Tout le monde peut donc y trouver son intérêt.

12 déc. 2012

C'est amusant toutes ces élucubrations ou chacun se construit son petit film, sans même connaitre la totalité du scénario, car je ne suis pas rentré dans les détails, je n'ai énoncé que les grandes lignes de cette affaire. Il n'a jamais été question d'une nana qui a fait cela par amour pour son mec (qui n'est d'ailleurs pas) mais à mon sens plus grave, elle l'a fait car elle avait une confiance totale en son bon ami (et je gage qu'il ne sera plus...) je lui ai d'ailleurs demandé si elle savait ce qu'elle faisait en s'engageant de la sorte. Malgré toutes mes tentatives afin de trouver une solution un mois avant l'échéance, je n'ai eu aucun retour à mes mels, mes SMS et mes messages sur répondeur (et ils furent nombreux). Seul le silence m'a répondu. Ce n'était pourtant pas faute d'essayer de trouver une solution. La seule réponse a été cette lettre recommandée. C'était vraiment me prendre pour un con et aujourd'hui, à chacun de prendre ses responsabilités.

12 déc. 2012

100% d'accord avec toi ElRio, te laisse pas faire, sinon ce comique mal élevé va pas comprendre ce qu'est la vie.

Il t'a pris pour un con, alors comme on dit: à con > con et demi !

12 déc. 2012

Confirme-nous ton entretien avec le juriste :
1- Tu encaisse le chèque et si il est en bois tu porte plainte pour le chèque en bois.
2 - Pour la lettre reçue tu ne répond pas, tu attend la suite. ou tu répond qu'il doit le solde ?

12 déc. 2012

Scénario 2

1- Tu encaisses le chèque et si il est en bois tu porte plainte pour le chèque en bois.
2- La nana porte plainte contre toi pour faux en écriture (elle conteste la signature) et tentative d'escroquerie.
3- Tu perds (elle a réussi a convaincre le juge)et tu paie 4500 € et les dépends. En plus t'es condamé à six mois de prison.

13 déc. 201213 déc. 2012

scénario 2 bis

  1. tu encaisses le cheque
  2. la nana porte plainte contre toi pour faux en écriture et tentative escroquerie
  3. H&O t'assigne pour diffamation, l'acheteur pour abus de confiance, la Cour Pénale Internationale pour crime de guerre
  4. tu perds, t'es condamné a 6 mois de prison et tu paies 4500.
  5. tu es enlevé durant ton transfert a la prison par des touristes extra terrestres venus assister a la fin du monde
13 déc. 2012

Bon ben apres tout le foin que fait ton affaire, si ton bateau n'est pas vendu dans la semaine, hein , tu le vendra jamais !...

13 déc. 2012

De 1, j'ai des preuves que le ch a été fait par cette femme.
De 2, il est navrant que certains par voyeurisme ou connerie n'ont rien d'autre à faire que d'encombrer le forum avec des inepties dignes d'un gamin de 10 ans.
A bon entendeur, salut...

13 déc. 2012

Pour en remettre une couche ..mdr

" Il a été convenu avec l'acheteur (en recherche de prêt) que cet acompte ne serait posé en banque qu'à la date butoir du compromis. Aujourd'hui, à quelques jours de la date, je reçois de sa part une lettre avec A/R me disant qu'il renonce à l'achat du bateau et qu'il a fait opposition sur le chèque d'acompte. "

ça me parait on ne peut plus clair et en plus il renonce à son achat par ecrit c'est à dire d'une maniere formelle .

pour moi il a respecté ce qui était convenu ,ou bien il achete en donnant les 90% de la somme restant ou bien avant la date butoir convenu il renonce c'est ce qu'il a fait non ?

pour le cheque d'acompte il a fait opposition ce qui t'évite de lui le renvoyer pour à ton tour rspecter ton engagement .

Pour moi il y a en un qui ne veut pas respecter les engagements :c'est toi ne t'en deplaise

josé

13 déc. 2012

Démasqué, il part en claquant la porte. De la nana du mec (qui n'est peut-être plus avec le mec) il en a rien a cirer. Il veut ses sous, et bien qu'il les prennent.
Bon vent.

13 déc. 2012

C'est du vendeur que je parlais

13 déc. 2012

Je ne m'adressé pas à toi Hi quand je disais t'as rien compris, laisses tomber

13 déc. 2012

d'accord avec toi

13 déc. 201213 déc. 2012

80 posts!!! Les juristes wikipédia se sont déchainés.

13 déc. 201213 déc. 2012
13 déc. 201213 déc. 2012

mais il ne claque aucune porte : il ne peut acheter ce bateau sans doute faute de pret donc il renonce par ecrit ,point à la ligne ...quoi faire d'autre ???

pour les 4500€ sans doute n'ayant pas trop confiance il a fait opposition , et dans la mesure ou l'opposition est faite et bien le vendeur ne touchera jamais ces 4500€ .

l'affaire est close à moins que le vendeur veuille depenser des milles et des cents en frait d'avocat ..et perdre

13 déc. 2012

C'est complètement délirant ! On ne sait quasiment rien du contenu de leurs accords, les 3/4 des gens ne voient même pas les contradictions que portent les quelques infos lâchées par ElRio, qui font au minimum planer un doute sur la cohérence desdits accords, et qui rendent donc toute conclusion largelent hasardeuse, et chacun y va de son petit scénario de roman de gare, accompagné de jugements de valeur désobligeants...

Franchement, il y a eu un débat intéressant et instructif, d'une portée pratique pas négligeable (dont on peut conclure que, dès que des sommes d'argents conséquentes sont en jeu, vaut mieux laisser un professionnel - qui en plus apporte sa garantie - agir), et le tout est copieusement gâché par des ragots et des supputations de caniveau...

13 déc. 2012

Mais ce n'est pas non plus à toi que je m'adresse :reflechi:,

Mon post répond à Calypso et Rantanplan, mais ils ne sont pas les seuls...

13 déc. 2012

Je reprends tes termes, Hi :"C'est complètement délirant ! On ne sait quasiment rien du contenu de leurs accords"

Exact ! El Rio ne dit pas tout, car il aurait pu nous faire une copie du contrat (en biffant le nom de l'acheteur, car il suffit de regarder sa fiche pour connaître le sien), et ça aurait été certainement moins délirant.

"les 3/4 des gens ne voient même pas les contradictions que portent les quelques infos lâchées par ElRio, qui font au minimum planer un doute sur la cohérence desdits accords, et qui rendent donc toute conclusion largement hasardeuse,"

Exact ! ils ont déliré sur les contenus d'une promesse d'achat, sur un contrat de vente, alors qu'il suffisait de prendre conseil auprès d'un homme de loi pour prendre les garanties nécessaires à cette transaction.

J'aimerais qu El Rio nous informe pourquoi il a signé un contrat de vente au mois de juin pour le conclure au mois de décembre alors qu'une obtention de prêt de la somme demandée se traite dans le mois quand tout va bien, dans les deux mois quand ça va moins bien.
S'est-il engagé par ailleurs sur l'achat d'un bateau neuf, et que c'est lui qui est coincé maintenant ?

C'est délirant cette histoire. Oui ! Alors, ne nous reproche pas de délirer. Plus de 80 post sur cette affaire, tu vois ? Ça occupe quand on ne peux pas naviguer.

:-)

13 déc. 2012

t'as rien compris, laisse tomber !!!

13 déc. 2012

Ici IDF c'est pas le bistrot.

13 déc. 201213 déc. 2012

c est très trollesque comme fil ! :heu:
a savoir si Elrio qui s appelle beauvilain ferait un bon voisin ?
:tesur: :whaou: :-D :-p

13 déc. 2012

Je trouve que ce sujet fait couler beaucoup d' ANCRE !!
:-D
Mais comme disait Coluche, puisque c'est une nana:
con promis...chose due !
:goodbye:

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