Rénovation Pointu en bois - Part. 2

Bonjour à tous chers passionnés,

Je m'étais déjà présenté à vous, et vous écris ce deuxième post car vos conseils sont très constructifs et bienveillants, et c'est toujours un réel plaisir de lire vos expériences et recommandations avisées.

Après avoir mis ma coque à nue, revisser l'ensemble de mes bordés (prêt de 800 vis Inox A4 tout de même), démonter le plat bord, la cabine, le pont de mon bateau, l'étambot, me voilà à démonter les bordés des oeuvres mortes.

Et là .. Bien des mauvaises surprises, qui m'ont mis un sacré coup au moral, tant le mal que je m'étais donné jusque là me laissait espérer avoir une coque parfaitement saine.

En effet, le pont de mon bateau à pris l'eau de toute part, les bordés anciennement cloués avec des clous en acier sont pour 70% rouillés. Ils se cassent d'une facilité déconcertante, et c'est un exploit si j'arrive à en déchausser un entièrement sans que la partie dans le bois ne se casse.

Je vous publie les photos de mes membrures et barreaux pourris, jambette abimées également :(

J'ai encore besoin de vos avis camarades..

J'ai pour projet avec ce bateau de proposer de la restauration privative, sur la Seine, à Paris, en alliant l'aspect historique et original de ce canot avec le cadre idyllique que confère la Seine. Seulement, le budget que je m'étais fixé est de 20 000 euros ( sans le moteur ). J'ai un pont à refaire, un roof, et un aménagement intérieur. Et après les mauvaises découvertes que je viens de faire j'hésite à

  • Rénover intégralement le bateau en le démontant pièce par pièce, ce qui me demandera encore bien deux ans, et doubler le budget. C'est une aventure bien solitaire, étant seul à travailler dessus, et seul à devoir payer les frais de Charpentier..

  • Soit, réparer ce que je peux réparer avec mon travail et le budget fixé, mais en laissant des pièces pourries sur ce bateau ..

J'aurais tant aimé le mettre à l'eau cet été, mais mon rêve s'éloigne toujours un peu plus quand je découvre ces saloperies de champignons. Et pourtant j'aime la nature messieurs, je vous assure, mais maintenant j'en fais des cauchemars de cette pourriture sèche et autres microbes destructeurs.

Que me conseillez vous ? De prendre mon mal en patience, et de repousser encore à deux mon projet professionnel et mon envie de naviguer ? Ou faire l'impasse sur certaines réparations, pourtant importantes, en attendant que j'ai les moyens de les faire ?

L'équipage
17 avr. 2020
17 avr. 202016 juin 2020

Et pourtant, je pensais plutôt sain quand j'ai commencé à décaper ...

17 avr. 2020

Aucune hésitation : changer à terme tout ce qui est pourri.

En plusieurs phases fonctionnelles éventuellement (structure, bordés, pont, superstructures, emménagements, gréement, moteur, électricité, par exemple) et en fonction des urgences ; mais ça conduit souvent à défaire une partie de ce qu’on a déjà fait.

Phare de la pointe de Vénus Tahiti

Phare du monde

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2022