sale temps pour les pirates

Well, cela ne concerne pas la plaisance masi cé st instructif qd meme, me semble t il

Sale temps pour les pirates ! Selon le Bureau maritime international (BMI), créé en 1981 par la Chambre de commerce internationale pour lutter contre la criminalité sur les mers, les descendants des flibustiers qui infestaient les Caraïbes il y a trois siècles n'ont attaqué que 239 navires l'an dernier, contre 276 en 2005 et 329 en 2004.

Cette amélioration spectaculaire tient largement, selon le BMI, à la création, en 1991 à Kuala Lumpur, de son département des statistiques, le Centre d'études sur la piraterie. Ses publications détaillées ont aidé à la prise de conscience du phénomène par des Etats limitrophes des zones maritimes les plus concernées (Indonésie, détroit de Malacca), lesquels ont fini par déployer leurs marines nationales. Au demeurant, la sécurisation des mers asiatiques explique pour l'essentiel l'amélioration. En Indonésie, par exemple, le nombre d'attaques est tombé de 79 en 2005 à 50 en 2006, même si la zone reste la plus dangereuse de la planète pour les navires marchands.

L'encouragement constant du BMI en faveur d'une meilleure prévention (surveillance aérienne, suivi du navire par satellite couplé à une alarme reliée aux autorités en cas de tentative de piratage, clôtures électrifiées sur le pont envoyant une décharge de 9.000 volts à l'assaillant...) a également joué. Au total, « il y a désormais des signes que la guerre contre la piraterie peut être gagnée », se réjouit Pottengal Mukundan, directeur du bureau.

Bengladesh, Nigeria, Brésil, Somalie...
Ce conflit a causé officiellement la mort de 15 marins l'an dernier, 188 autres ayant été pris en otage. Le BMI pointe cependant du doigt des régions où la situation se dégrade. Au Bangladesh, le nombre d'attaques (47 en 2006) a doublé en un an. Au large de la ville de Chittagong, une zone côtière très pauvre faisant des navires qui passent au large une proie tentante, les rapporteurs notent que les pirates se contentent de peu, volant ce qu'ils peuvent avant de quitter le bateau, ce qui n'a rien à voir avec le piratage très organisé tel qu'on le pratique en Indonésie, mais ils peuvent être armés.

Au Nigeria (12 attaques et 49 personnes enlevées l'an dernier), l'urgence est de mettre fin aux offensives contre les personnes travaillant pour l'industrie pétrolière offshore. Au Brésil, le port de Santos devient un point chaud avec sept pirateries recensées l'an dernier sur des navires porte-conteneurs, contre aucune en 2005, la police locale fermant les yeux quand les assaillants reviennent à terre avec leur butin pris dans les conteneurs. Enfin, le Bureau maritine international s'inquiète de la situation en Somalie depuis la chute du régime islamiste, qui luttait avec une certaine efficacité contre la piraterie. :-)

L'équipage
26 jan. 2007
26 jan. 2007

Interessant mais ...
en fait pas tres utile à la plaisance .

A Santos (Brésil) par exemple je ne pense pas que les pirates vu leur équipement et investissements lourds (vedettes rapides, armement sophistiqué, "équipage" professionnel...) ne s'intéressent pas trop aux "petits" plaisanciers et attaquent les portes containers suite à des renseignements précis sur la cargaison (par ex balancent tous les containers à la mer pour ouvrir le ou les containers avec haute valeur marchande, connue à l'avance !!).

Ceci dit on commence depuis qq années à voir des pirates spécialisés ex-plaisance car nos voiliers sont très équipés (i.e. électronique) et nous sommes bcp plus argentés que nos prédécesseurs voyageurs de seulement 20-30 ans en arrière. Par ex qq zones comme Mer Rouge, Venezuela... mais dans ce cas des sites comme noonsite ou onsa devraient donner ce genre de renseignements, sans parler des réseaux VHF, BLU notamment anglo-saxon ex : Carribean Safety Network ...

Phare du monde

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2022