Salona 46 propulsion électrique
Bonjour à tous,
Comme les moteurs diesel à bord des bateaux vont prochainement être interdits (cf ce ) , voici le nouveau salona 46 électrique !
Un point intéressant, il est équipé de deux moteurs oceanvolt sur sail drive disposés sous les couchettes arrières. Il peut donc être manoeuvré comme un cata.
Ces moteurs permettent aussi de recharger les batteries sous voile. 2kW pendant l'essai !
La question qui se pose: les bornes des ports vont-elles suivre?
Car le panneau solaire, c'est bien mais lent. Mais l'option mixte d'oceanvolt est intéressante, en faisant aussi hydrogenerateur.
Pour ma part je prolonge tant que je peux mon vieux ysm12, le prochain sera certainement électrique.
5h d'autonomie me suffiraient largement, pour l'instant les coûts sont encore élevés. Echéance 5 ans...
400 watts, quelques pointes au dessus c’est pas fou vu la surface d’une hélice de 17 à 18 pouces.
Un hydrogenerateur c’est 400w à 7,8 nds ... avec une hélice de 11 pouces !!!
Maintenant, avec deux SD10, effectivement c’est intéressant car cela permet de récupérer assez vite de l’énergie, probablement 4h de voile pour 1h de moteur à allure raisonnable.
Un poil juste pour la med en été si pas de solides batteries, sans doute top pour les régions avec moins de molles.
quand on fait de la voile on sait quand on part ,mais jamais quand on arrive ,cette formule me convient bien ,mais évidemment les usagers vont devoir réapprendre à naviguer ,autrement que :si je descends en dessous de 3nds je met le moteur...
par contre le voilier bien que fonctionnel ne me plait pas du tout ,les angles vifs ,les assemblages
c'est de l'ikéa ,tout est synthétique ,aucune âme dans cet intérieur .
la carène a l'air efficace ,par contre j'aime bien le système de varanguage .
quel poids fait'il ? aura t'il de la puissance pour remonter le clapot méditerranéen ?
Alain
Moi se sont les carrés que je ne comprends pas dans ces nouveaux bateaux. Pour faire des festins à dix au port ok mais quelle place perdue ! Au prix d'une cabine avec banettes superposées et d'une table à carte.
Pour la puissance, chaque moteur fait 10kW, donc 26 cv au total. Vraiment pas énorme pour un 46 pieds. 10 heures d'autonomie à 6,5 nds et 3 heures à la vitesse max de 8,5 nds.
30kWh de batteries, soit l'équivalent de 2500 Ah de capacité sous 12V. Les moteurs sont capables de recharger les batteries de 0 à 100% en 20h de nav à 5nds. Soit théoriquement une production de 1,5kW à 5nds (2kW à 9nds pendant l'essai de la vidéo).
ne pas comparer les percherons au chevaux légers
le couple maxi d'un moteur électrique ,c'est au démarrage,ce sont de voiliers de loisirs pour vivre au port ou au mouillage abrité ,pas fait pour de longues traversées que l'on ne peut pas charger ,mais tout est possible 🙆
Alain
Là-dessus le débat a déjà eu lieu au sujet des hors-bord torqeedo et je n'ai toujours pas compris la différence que l'on doit faire entre les "chevaux électriques" et les "chevaux thermiques".
Tiré de cet , voici en vert les courbes de couple de trois hélices de pas différents, en fonction de la vitesse de rotation. Courbe de couple moteur électrique en rouge et diesel en bleu. A bas régime, il n'y a pas ou peu de couple résistant s'opposant à la rotation de l'hélice. Je ne comprends pas pourquoi le fait que le moteur électrique ait une courbe de couple plate le rendrait supérieur à un thermique sur un bateau (sur une voiture par contre évidemment c'est un énorme avantage de l'électrique).
Je trouve la technologie très intéressante si on s'arrange des limitations d'autonomie (et d'écologie/ressources en terres rares/...) mais je reste un peu dubitatif en voyant ce 46 pieds équipé de "seulement" 26cv.
Le couple c'est le couple.
Avec du couple tu peux avoir une hélice plus "puissante" mais tu iras moins vite. Les avions qui ont des hélices à pas variable font pareil, petit pas pour le décollage, grand pas pour le vol.
En auto c'est pareil, avec un moteur uniquement coupleux tu grimperas de belles pentes sans fatiguer mais tu ne monteras pas en régime et n'iras pas à 200km/h
C'est pour ça que beaucoup tiraient à une époque des bateaux avec des 504 ou BX diesel de 65/70cv...
Mais ils n'allaient pas très vite ;-)
En électrique c'est pareil, si tu veux utiliser le couple moteur très élevé du moteur électrique, tu prendras une hélice adaptée...
Qui ne te permettras pas d'aller vite même en augmentant beaucoup le régime moteur, tu ne feras que consommer de l'énergie inutilement car hélice inadaptée à cet usage.
A l utilisation un cheval électrique apportée plus qu un cheval thermique, je ne saurai pas l expliquer n étant pas ingénieur
Mon vieux 46 livres de poussée américain donne des accélérations vigoureuses et grâce aussi sûrement à cette grand helice on a remonté du mistral et clapot au mouillage et le souci était que l ax 2 ne se retourne pas
26 chevaux électriques ne me choquent pas sur ce 46 pieds, si il fait 6,5 en croisière et 8,5 à fond, un 26 chevaux thermique ne le ferait pas
Sur les autos , notre modeste Peugeot ion et désormais un poil moins modeste Skoda Citigo on s enfoncé dans le dossier à l accélération
26 ch... c'est à peu près ce que délivre un diesel marin d'une cinquantaine de chevaux à 2000 t/min (régime de croisière).
ce n'est donc pas si aberrant.
D'après la longueur à la flottaison de 12,23m, les 8,5nds de vitesse max au moteur correspondent à la vitesse de carène du salona 46.
Qu'est-ce qui te fait dire que ça ne serait pas atteignable sur mer plate avec un diesel de 26cv ?
Si quelqu'un est capable d'estimer la traînée du bateau à cette allure, je me charge de la dernière multiplication pour avoir la puissance !
Je pense plutôt qu'ils ont dimensionné les moteurs pile poil pour pouvoir atteindre la vitesse de carène en conditions idéales. Et pas mis davantage de puissance comme c'est le cas avec un diesel qui pourra aller contre le vent et la mer.
@fbien tu as sûrement raison sur mer plate pas de vent 26 chevaux ça doit suffire
Mais quand on goûte à l électrique il n y a pas de retour en ar, 2 ans sans aller à la pompe c cool et faire 38 000 kms pendant cette période pour moins d un euro pour cent kilomètres. Mais il faut la philosophie électrique
Aujourd’hui si je re motorisais Little Wing, mis 1 gm 10 en 2014, aujourd’hui à prix égal je mettrai un électrique avec une autonomie limitée qui correspond à mon utilisation de retraité côtier avec du temps et ça m empêcherait pas d aller en corse
Je suis un inconditionnel de l'électrique (j'ai mon annexe et ma voiture en électrique) je trouve que c'est un moyen de propulsion supérieur au thermique à bien des égards et je rêverais d'une motorisation électrique pour mon 36 pieds ... MAIS, il faut bien reconnaitre que, pour le moment, il y a des freins pour une motorisation principale d'un voilier de croisière en électrique et pas des moindres.
Le budget déjà, qui est nettement supérieur au thermique.
Puis l'autonomie. C'est vrai qu'un voilier est fait pour marcher à la voile, mais par ici, les périodes de calmes ne sont pas rares en été et on a beau être bien toilé sur un voilier performant, quand y'a pas de vent ... on avance pas. Alors bien sur on peut attendre le vent, mais c'est bon pour les retraités qui n'ont que ça à faire et encore, je connais pas mal de retraités qui sont bien occupés et qui ne peuvent se permettre de rallonger indéfiniment leurs croisières. Alors quand on a des vacances limitées, et bien on mets le moteur parfois pour une traversé de 20h, même si on aime pas trop ça ...
Il faut être réaliste, dans quelques années peut être mais pour le moment c'est difficile pour de la croisière autre que des sorties à la journée, même si il commence à y avoir des exemples intéressants. (il y avait eu un F30 avec une belle installation)
Pour un programme de sortie à la journée, oui ,c'est faisable en électrique, même pour une petite embarcation moteur pour aller pique-niquer dans une baie proche.
Pour les annexes par contre, on a déjà eu le débat, et je reste persuadé que l'électrique est largement supérieur au thermique.
👍
Now c une question de philosophie, l été dernier je n ai jamais fait plus de deux heures de moteur de suite
Pareil avec la ion pour faire Seillans cannes on mettait pas le chauffage
4 heures à 4 noeuds par petole me suffiraient parfaitement
Et à 4 noeuds j ai pas besoin de beaucoup de puissance, genre 1500 tours sur le 1 GM 10
Je supporte de moins en moins le diesel , son entretien déplaisant , bruit vibrations fumée etc
Pour l'instant le bilan d'une voiture électrique est vraiment pas terrible : voir cet article dans une revue écologique:
reporterre.net[...]logique
Selon l'usage ce peut être pire que la voiture thermique (plus de CO2 pour fabriquer les batteries d'origine Chine avec de l'énergie en grande partie fossile), au total environ deux fois plus de CO2 qu'une thermique à fabriquer qu'il va falloir amortir à l'usage. Si on se sert peu de la voiture électrique le bilan CO2 sera toujours supérieur à celui d'une thermique.
Pour l'alimenter : dans la plupart des pays l'électricité est d'origine fossile et pour une moindre part fabriquée par des énergies renouvelables sauf dans les pays développés qui ont eu un parc nucléaire qui n'émet pas de CO2 mais des déchets.
Acheminer électricité émet aussi du CO2 indirectement à cause des pertes en ligne comparativement à une thermique qui utilise directement le carburant avec beaucoup moins de pertes.
Dernier point le recyclage de l'électrique qui émet plus de polluants et de CO2 qu'une thermique à cause des batteries.
Au global il faut parcourir un paquet de km pour commencer à avoir un bilan positif entre 40.000 et 150.000 selon les configurations
Notons si on est amené à renouveler le parc de batteries au bout de huit ans durée de garantie chez Renault par exemple, c'est la catastrophe sur le plan émission de CO2.
Enfin c'est vrai que à l'usage pour de petits parcours l'électrique est bien agréable. Les bobos aisés des grandes villes achètent d'ailleurs une deuxième voiture électrique pour faire leurs petits trajets y compris jusqu'à la résidence secondaire si elle n'est pas trop loin, et laisse le 4x4 hybride rechargeable qui peut coûter entre 60 et 100 K€ au garage.
Actuellement la voiture électrique est envisageable pour un consommateur grâce au prime de l'état.
Le bilan des voitures hybrides personne n'ose trop mettre le doigt sur le sujet mais rien que le poids des batteries à balader ça consomme forcément encore plus d'énergie qu'une version thermique et le bilan doit pas être bien fameux quand on prend en compte le cout de fabrication et le coût du recyclage.
Au final concernant nos chers voiliers passer à la propulsion électrique est pour l'instant une bêtise écologique. Le mieux est de n'utiliser le moteur thermique (qui est déjà installé) qu'avec parcimonie de bien l'entretenir pour qu'il dure le plus longtemps possible quitte à attendre qu'il y ait du vent et aller la ou le vent veut bien nous pousser, la planète nous dira merci et c'est sans conteste le meilleur choix écologique en matière d'émission de CO2 que l'on puisse faire actuellement en tout cas sur des tailles de voiliers hauturiers.
A terme 10 ans? à conditions que l'hydrogène soit produite avec une électricité décarboné et que la technologie soit au point et moins coûteuse ce sera la seule solution qui permettra de se déplacer sans réchauffer la planète et sans polluer.
Quand aux bateaux à moteurs c'est sur qu'à moins d'une législation restrictive il ne passeront pas à l'électrique ou marginalement.
Bonne lecture
IMPRIMER
Bilan énergétique défavorable, batteries impossibles à recycler, conditions d'extraction déplorables du lithium et du cobalt… tant chez les médias que sur les réseaux sociaux, de nombreuses informations cherchent à faire croire que la voiture électrique n'est pas aussi écologique qu'on le prétend. C'est en partant de ce constat que l'ingénieur Marc Muller et le journaliste Jonas Schneiter ont eu l'idée de lancer un vaste travail d'enquête. Durant deux ans, ils sont partis sur le terrain pour vérifier une à une les informations diffusées dans les médias. Une investigation dont les conclusions sont résumées dans le film documentaire « A Contresens », diffusé en avant-première a eu lieu le 4 novembre dernier.
« Alors que la voiture électrique est au coeur d'une guerre de l'information, ce documentaire cherche à distinguer, en allant sur le terrain, le vrai du fake » souligne le site internet du film.
Cobalt et lithium
Pointées du doigt dans un rapport d'Amnesty International datant de 2016, les conditions d'extraction du Cobalt en République Démocratique du Congo ont poussé les deux réalisateurs à se rendre sur place. En premier lieu pour vérifier si le travail des enfants évoqué par l'ONG était bien une réalité. Le constat : aucun enfant dans les mines désormais exploitées par des grands groupes industriels où les solutions d'extraction sont entièrement mécanisées.
Au final, seules les mines illégales dans lesquelles des familles creusent la terre pour trouver du minerai à revendre sont susceptibles d'employer des enfants. Des exploitations qui ne sont pas utilisées par les fabricants de batteries.
En Amérique du Sud, au Chili, Marc Muller et Jonas Schneiter ont également pu vérifier les conditions d'extraction du lithium où le pompage de la saumure et son traitement entraineraient sont présentés comme la source d'importants problèmes de ravitaillement en eau potable pour la population. Sur place, les deux enquêteurs ont pu échanger avec industriels, habitants et ONG. « Aucune étude sérieuse ne prouve la nocivité du pompage sur l'environnement mais aucune ne prouve le contraire non plus » soulignent les deux auteurs.
La question des terres rares
Régulièrement pointés du doigt, les besoins en terres rares de la voiture électrique ont été vérifiés. Sans avoir à traverser la planète, Marc Muller a décidé de démonter une Renault ZOE et une Fiat Punto thermique. Une fois encore, le résultat va en faveur de l'électrique. Alors que la ZOE est dépourvue de terres rares, la Punto en contient dans son pot catalytique.
Quid du recyclage ?
Régulièrement évoquée par les détracteurs de la voiture électrique, le recyclage des batteries a lui aussi fait l'objet d'une enquête approfondie. Une fois encore, Marc Muller s'est rendu sur place. Cette fois en Europe en allant visiter l'usine d'Umicore en Belgique. Le constat est sans appel : 95 % des composants des batteries peuvent être recyclés, Cobalt compris. Une réalité qui va bien au-delà du seuil minimal de 50 % exigé par la Commission européenne.
Comment voir le film ?
Le film était disponible sur le site acontresens-lefilm.fr[...]/ ... jusqu'au 14 novembre. "Nous sommes actuellement en discussion avec des diffuseurs pour continuer de montrer ce film à toutes celles et ceux qui s'y intéressent..." peut-on lire sur le site.
D'une durée de 96 minutes dans sa version d'origine, le documentaire pourrait être ramené à un format raccourci à 52 minutes pour être plus facilement diffusé à la télévision. « Des tractations sont en cours avec des chaînes TV finlandaise et britannique » font savoir les auteurs qui invitent les spectateurs à se rendre sur l'application « Prove it » pour retrouver l'intégralité des sources qui ont permis de construire l'enquête.
Enfin le progrès technologique existe mais le moteur à essence est au bout de son évolution sans parler de ces ridicules diesel devenus des usines à gaz souvent sujet à des pannes coûteuses, je lis auto plus toutes les semaines
Par contre ma ion, technologie 2008 avait 400 kilos de batteries,pour 125 kms d autonomie, la Skoda Citigo a 300 kms avec chauffage ou Clim pour le meme poids de batterie
Donc dans quelques années on aura 600 ou 1000 kms d autonomie et de profundis les fumantes
Par ailleurs sur notre groupe dès ion et Citroën C zéro de 300 proprios, les plus anciennes ont 12 ans 150 000 kms et l autonomie quasi d origine sans compter que sur ces voitures on change les pneus et les balais d essuie glace rien d autre
On peut toujours rêver..où sont mes 50 heures d'autonomie moteur,que j'estime être le minimum au point de sécurité, 50 heures et pas à 2 nœuds.. que ce soit pour l'automobile ou le bateau, on a le même type d'afficionados de l'électrique à tout prix, complètement hors sols des contraintes techniques.. Le prix, le poids des batteries est tout simplement rédhibitoires..pour du cabotage sur du lac comme sur des véhicules strictement urbains, pourquoi pas mais pour le reste revenez dans vingt ans, qui sait..
Tu n’as pas eu le temps de lire ce que j ai joint, c clair que ce n est pas pour tout le monde de toutes manières et tant mieux car il faudrait construire des centrales nucléaires 🤓👍👍👍
Pour en revenir à la discussion du début sur les chevaux électriques et thermiques :
le Salona 46 a un déplacement de 9 tonnes.
Pour une carène classique, la vitesse limite de carène est atteinte en eau plate avec 4 HP (pas les chevaux-fiscaux !) à la tonne, soit 36 HP = 26 kW.
Pas de magie noire la dedans, les chevaux-vapeur électriques et thermiques sont équivalents !
le reste, c'est du bla-bla !
Merci bien Fregoli !
Ça confirme qu. Oceanvolt a installé la puissance juste nécessaire pour atteindre la vitesse de carène en conditions parfaites.
D'ailleurs pour ecosailing project,c'est encore la même rengaine : "deux moteurs de 10kW chacun couplés pour donner une puissance équivalente d'environ 45 chevaux".
Leur projet est très bien mais ça c'est encore du blabla certainement vendu par la boîte qui leur a fait l'installation électrique.
20kW=26cv
Que ce soit un moteur thermique, électrique ou des types qui pédalent, c'est pareil !
Pour détailler davantage, tu indiques donc qu'à la vitesse de carène de 8,5nds, la puissance nécessaire à l'avancement est de 26kW.
8,5nds = 15,7km/h = 4,36m/s
Donc la force de propulsion/la traînée à cette vitesse est de 5963N (=26kW / 4,36m/s).
La puissance de propulsion est égale à la traînée en Newton multipliée par la vitesse de déplacement en m/s.
Je ne suis pas anti-électrique, au contraire le côté pratique m'intéresse beaucoup, régénération sous voile et plus de pleins coûteux à faire, mais qu'ils arrêtent avec les arguments fallacieux.
A la lecture de tout ceci, je me suis demandé : mais combien ça coûte et où peut-on trouver ces moteurs ?
J'ai supposé que fritz the cat parlait d'AliExpress donc je suis allé voir, et j'ai trouvé:
- : ou : entre 200€ et 700€ (plus le port 100€-150€) . Il y en a ... mais je suppose que ça doit plutôt être pour une toute petite annexe.
- des (genre propulseurs d'étrave) : 266€ et 357€ (port compris)
- un moteur avec une hélice : 78€ (port compris) pour la version 500W (?!?)
Puis je suis allé voir chez des européens : cité par EcoSailing ne donne pas d'infos. Mais grâce à eux j'ai trouvé, l' qui a une (électrique) de voiliers avec plein de références. Sur cette page, j'ai retrouvé la motorisation de Uma (le voilier de la vidéo): les moteurs de OceanVolt. Pour un petit bateau (30 pieds max), il propose le ShaftDrive 5 en 2 versions : 5930€ (3kW) / 6315€ (5kw). Prix hors taxes et sans port, installation et configuration. Mais aussi sans batteries, chargeur et hélice ... bref, au final, on ne sait pas combien coûte le systèmes complet ! :(
Bien sûr, la motorisation électrique n'est pas viable pour ceux qui naviguent en voilier tout le temps au moteur.
Ils feraient mieux d'acheter un bateau à moteur, cela leur épargnera de se prendre les pieds dans toutes les ficelles et accessoires inutiles sur le pont.
Aucun kéké qui fait des départs arrêtés à chaque feux rouge et ne respecte aucune limitations de vitesses n'a intérêt à passer à la voiture électrique, ce n'est pas la philosophie de ce mode de propulsion.
(il n'y a que les Tesla ou autre électrique très haut de gamme qui permettent cela mais c'est une hérésie comme les 4x4 hybrides)
J'ai appris à naviguer en Bretagne (il y a longtemps avant les années 70!) sur des voiliers canots en bois voiles en coton de 10/11m non pontés quille longue peu profonde gréés au tiers non motorisé avec tout de même des avirons pour les cas de pétole (3 nœuds/heure max avec une douzaine de forçats sur les bancs de nage). On débarquait l'équipage sur la plage et seul ou à deux équipiers on allait mouiller à 200/300m du bord à la godille ou à 2 avirons puis retour à la nage; même punition dans l'autre sens le lendemain matin, en avril c'était vivifiant.
C'était une vraie solution écologique zéro émission, matériaux recyclables et un bon apprentissage de la voile mais un très gros danger sur le plan sécurité comme plusieurs accidents mortels l'ont montré hélas par la suite.
Maintenant, j'ai un diesel et navigue en méditerranée sur un 38 pieds, je pourrais me passer du diesel et passer à l'électrique nonobstant le budget complétement délirant actuellement et l'utiliser juste pour les entrées/sorties de port et le silence (ma femme déteste le bruit du moteur). En côtier avec les brises thermiques on finit toujours par avancer et on peut presque se passer de moteur mais ça demeure un risque de sécurité.
Les traversées de deux trois jours pendant lesquelles bien souvent on se retrouve encalminé sans un poil de vent deviendraient pénibles avec le gros risque de prendre un bon coup de vent avec la mer qui va avec, sans compter le poids des batteries et les moyens de recharge très aléatoires nécessitant de fréquents séjours au port...
Mon moteur diesel étant récent j'essaie de minimiser son utilisation et de faire de la voile dès que c'est possible même parfois à 1 ou 2 nœuds en ayant investi dans une garde robe performante ça reste du plaisir.
Je comprends mieux sur un voilier plus petit ou très performant sous voile que l'on soit tenté avec un HB type Torquedo ça peut être un bon choix. Un dériveur ou un cata permet d'ailleurs de naviguer depuis longtemps sur un plan d'eau en prenant quelques précautions sans besoin d'aucun moteur.
Ne pas oublier et encore plus sur un voilier, l’absence de bruit de vibrations de fumées d entretien et de MAINTENANCE sale et penible
c'est une coquille ou un oxymore le boudin c'est le bouzin
j'ai l'expérience de 7 ans de scooter électrique .
22000km 2jeux de plaquettes et 2 pneux
100km d'autonomie avec 3kw de batteries lfp .
la recharge à la maison me coûte 30cts et sur la borne du port rien du tout assurance tout risques 140€ par an
c'est dans le forfait de la place , évidement c'est un deux roues avec tous les problèmes et les risques que cela comporte
mais de pâques à novembre se déplacer dans le var c'est la galère en voiture 🚙 .
mais pour rien au monde je prendrais un thermique .
alain