Savez-vous qu’il est UTILE de suivre les « fils » sur HEO ……………

beau témoignage
:reflechi: merci , cette info , je l avais oublié !!

:pouce:

La classe,
la vraie. Bravo !
:bravo:

bravo, tu as prouvé que la rotation du bateau
pouvait enrouler le génois

toute loi physique étant généralement réversible, on peut dire que dérouler le génois peut faire tourner le bateau, ce qui est rassurant en cas d'avarie de barre :-D
amicalement

Bravo, et...
Si ça casse en bas, quelle solution?!!!
Le casque?

J'ai honte
J'ai honte car moi aussi j'ai pu utiliser cette astuce après avoir bloqué mon enrouleur (drisse de spi et sa poulie bloquant en tête de mât) et j'ai oublié d'en remercier l'inventeur... que je remercie encore.

Est-ce qu'on peut...
...utiliser la même méthode pour ferler la GV sur la bôme? Un ptit tour le mât dans l'eau, hop... :heu:

Egalement avec le spi...
J'ai utilisé cette technique une fois, il y a...hum...beaucoup d'années, avec le spi qui s'était enroulé autout de l'étai (je ne me souviens plus si nous avions un enrouleur à cette époque sur ce bateau) en faisant un magnifique coquetier.
Le déventage par la GV avait échoué et il m'est veu cette idée. En quelques tours de piste, le problème a été réglé.

Oui!
Extrait Journal de Bord (intime)!
"Je fais route sud vers le cap Palos. Il fait beau, mais arrivé à la pointe, de l'autre côté, il y avait bien sûr du SW et la mer n'était qu'un troupeau de moutons. Je mouille, bien à l'abri dans la baie N du cap, décidé à attendre un jour meilleur.
Après déjeuner, , je me suis mis à faire du rangement car il y avait beaucoup de choses qui n'avaient pas encore trouvé leur place ou qui se situaient à des endroits indéterminés...
A 16 h 30, je passe la tête dehors et au NE, j'aperçois un gigantesque cumulo-nimbus avec son enclume par dessus. Je ne me suis pas posé des questions longtemps. Le rangement est achevé en 1 minute 34 secondes et quelques centièmes, le ciré enfilé dare-dare, les bottes idem et quand je ressort dans le cokpit, le bateau avait viré de 180° et j'avais 40 nds venant du large!
Moteur. Arrive le moment où l'ancre se trouve à pic. Malgré le guindeau (manuel), ça ne vient plus : l'ancre est bloquée. Je pense que la chaine a pu enrouler un rocher car il m'en manque beaucoup. Je commence à être inquiet car les creux deviennent très méchants. Ajoutés le tonnerre et les éclairs. Je me vois bientôt obligé de larguer tout mon mouillage.
Heureusement, j'ai pu appréhender comment le bateau avait viré. Avec toute la puissance du Volvo, j'ai fait un grand tour après avoir relaché toute ma chaîne. Et je commence à relever.
Je brise là le suspense. Tout est venu. J'étais épuisé, au bout du rouleau. J'ai mis le cap face au vent pour sortir mètre par mètre de ce piège intenable et 15 minutes plus tard j'ai pu abattre en grand pour franchir le cap, sous GV arrisée, au milieu des éclairs, dans la nuit qui tombait très vite et sous un déluge. Il y avait des orages partout, devant derrière et sur les côtés. Ce soir là, je suis arrivé à Cathagène. Et le trou de Carthagène , par une nuit d'octobre, sous la pluie et les rafales, c'est pas de la tortilla!"
Souvenirs, souvenirs...
Le sentiment de pouvoir tout perdre en peu de temps!