sécurité:sommes nous logique?

le sujet sur les radeaux Sea Safe me pose question .

si l'on en croit le comparatif de voile et voilier le Sea Safe serait le meilleur Rapport Qualité/prix encore que je n'ai pas trouvé la durée de vie de ces radeaux

Mais est-il raisonnable,normal, juste ,de choisir du materiel de sécurité en fonction du rapport Qualité/Prix .
Autant ce critére est acceptable pour tout autre materiel autant il me semble constestable et pas raisonnable lorsque l'on parle de sécurité .Car là il y va de la vie .

Il serait plus sage de ne prendre pour seul critére que celui de la qualité (comme l'on fait d'ailleurs pour les grands bateaux) .

Mon copain qui nous fait des demonstrations chaque année du materiel pyrotechnique montre des degoupillage de fusées impossible ,la goupille reste dans les mains et ensuite pour percuté il faut faire avec les dents .

Dans un premier temps celà peut etre une économie mais un enterrement ça coute bonbon ...

josé

L'équipage
03 déc. 2010
03 déc. 2010

Si la sécurité
n'a pas de prix, je vous propose de naviguer uniquement sur un swan 130, avec un équipage professionel et une passerelle de pétrolier, et suivi par des vedettes tout temps, et quelques hélicos d'évacutation.

Ca améliorera grandement la sécurité.

03 déc. 2010

jusquauboutisme
ton raisonnement qui peut être sécuritaire pour la nav (et encore j'ai des doutes sur le fait que le plus cher soit le plus efficace) peut s'avérer dangereux pour le compte en banque; cette attitude ferait le bonheur des fournisseurs de matos dont les marges sont déjà honteuses en profitaant du caractère obligatoire de l'achat de leur matos.

03 déc. 2010

pas de prix mais un coût!!
dans ce domaine c'est assez irrationnel... je suis le premier à chercher à diminuer les coûts de mon (petit) bateau... et on arrive parfois a des comportements assez bizarre.

La vraie sécurité est elle uniquement liée au matériel de "survie"? (question qu'il faudrait se poser quand on est dans son bib... donc trop tard)
aurait il fallu investir dans tout ce qui a déclenché la chaine de défaillance?

Dans l'industrie on raisonne de façon statistique, on fait des arbres de défaillances (retrouver la chaine des causes)... et un moment on fait des choix dans lesquels le coût (ou le surcoût) intervient forcément.

J'ai travaillé dans les centrales nucléaires, et une des façons de se "protéger" est d'avoir des multiples façons d'assurer la fonction désirée. Par exemple pour "refroidir" on a souvent deux voire trois pompes en parallèle alimentées par des circuits différents... etc etc.., dont une seule suffit à la fonction. La probabilité d'avoir les deux en panne bien sûr est bq plus faible... mais n'atteint jamais zéro.

Et sur les bateaux?
faut il investir dans un? deux? trois? radeau de survie pour être sûr que l'un fonctionne?
faut-il des haubans (ou autres) de deux ? trois fois la résistance voulue pour qu'ils ne cassent jamais? faut il des winches, des écoutes, des boulons, de taille x2 ou x3 ???? on peut pousser le raisonnement loin...
Alors en pratique on fait agir le bon sens!
préparation, vérification, coût acceptable. et on croise les doigts ou on ne fait pas de bateau.

03 déc. 2010

Vaut-il mieux
Se passer d'un radeau Viking (par exemple) à plus de 2000 EUR car trop cher...
ou se permettre un radeau SEA SAFE à 1000 EUR réellement payable ?
Ceci étant, les revues anglaises qui testent régulièrement les différents matériels (souvent en coopération avec le RNLI) n'ont jamais décélé de problèmes grave de qualité sur les radeaux SEA SAFE ou SEA GO. Par contre, il est vrai que certains accessoires d'équipement du radeau sont un peu de la m...de mais ceux-là peuvent aisément se remplacer soit lors d'une vraie révision par une société indépendante soit par du matoss à disposition dans un grab bag.

03 déc. 2010

attention aux test de la presse
souvent, les journalistes demandent qu'on leur mette a disposition du materiel pour les test comparatif. on peut donc se douter que les produits sont prepares et beneficient d'un traitement de faveur pour donner le plus de satisfaction.
on cite le comparatif de voiles et voiliers, avec le meileur rapport qualite/prix pour seasafe, seulement voila, a l'epoque de ce test, ni seasafe ni seago n'etait homologue en france! mais aux yeux du journaliste, cela n'avait pas d'importance.
le seul comparatif valable que j'ai vu jusqu'ici, c'etait un canard allemand qui l'a realise. ca se passait dans une piscine a vagues avec des pros de la mer en tenue de gros temps + gilet. comme les allemands n'avait pas de produit de chez eux qui etait presente, l'essai me semble plutot fiable. bizarement ce ne sont pas les radeaux les moins chers qui sont sortis vainqueur.

premier plastimo, car ils proposaient la premiere revision gratuite
deuxieme avon, alors que son prix est le double du seasafe

04 déc. 2010

Test
J'ai scanné en son temps un test en allemand de quelques radeaux "hauturier" dont le seago à 999 € en 2008.
Je peux l'envoyer en PJ de mail mais c'est lourd.
J'avais commencé à le traduire en partie pour un membre H&O mais celui ci m'a indiqué qu'il comprenait le germain :-D :-D

03 déc. 2010

Le test fait par PBO
était fait dans la piscine à vague du RNLI avec l'équipement gros temps.

03 déc. 2010

anecdote pour radeau
Pas vu ce fil, alors copier coller de l'autre...
un peu hors sujet, mais enfin une info...
le notre est un eurovinyl, de 2007, en prévision de la retraite, c'est un 6 places + de 24h hauturier.
Comme il a + de 3 ans, révision....696€...Comme je suis a Chalon, cout du transport aller retour...+-500€ Total= 1196€
J'aurais mieux fait d'acheter moins cher et le garder que 3 ans.... :-( :-( :-(
navicalement
Michel

03 déc. 2010

et les pigeons
te remercient d'avoir,comme moi et beaucoup d'autres, cotisé pour la sauvegarde de leur espèce.

03 déc. 2010

PBO (practical boat owner)
a classé "SeaGo" en 1ère place :heu:

V&V avait déclaré que "SeaGo" est le moins bon (en le sortant même du classement pour insuffisance !), déclenchant un tollé de l'importateur qui a fait constater par huissier les errements de V&V dans leur méthode d'évaluation. L'importateur "SeaGo" a fait pratiquer par un huissier à un test pour montrer que le journaliste V&V avait un peu foiré son évaluation :heu:

Conclusion : il faut de tout pour faire un monde journalistique :oups:

j'aurai plus confance en pbo qu'en vetv
les anglais sont plus serieux et plus impartiaux dans leurs comparatifs

03 déc. 2010

Comme quoi, on peut tout dire et son contraire
Moi, je trouve stupide de se priver d'un moyen de sauvetage. Je roule dans des voitures avec airbag, même s'ils ne m'ont jamais servis et en espérant qu'ils ne me servent jamais. Si c'était une option, je la choisirais.
Je trouve stupide "d'investir le minimum ou pas du tout". Je recherche avant tout la qualité, indépendamment du prix. Pour cela, il y a les normes, la réputation d'une marque...
Et je veux bien faire partie des "pigeons" qui investissent un peu de leur argent pour faire progresser de tels produits et ouvrir la concurrence.

03 déc. 2010

Je suis le sujet avec plaisir..mes question
Bonjour à Tous

Connaissons nous le nombre de survie utilisé par ans en france par exemple par rapport au nombre de sinistre sans,bref des chiffres pour nous eclairer sur le "risque"...

Le Moko

03 déc. 2010

L'année passée, en remontant sur 35 ans...
L'année passée, en remontant sur 35 ans...nous avions recensé:
En CROISIERE:

-SCHPOUNTZ 44 en bois moulé avec deux convoyeurs à bord entre Gijon et Bordeaux durant l'hiver 2008.

  • Gin Fizz est parti au fond entre les Baléares et la Sardaigne (10 établi, sanci, capots arrachés). Pas de balise, 72h pour être récupéré.

  • Pepperbox : « un adulte avec un enfant sauvé grâce à la survie.
    Suite à un choc, la coque avait un trou d'au moins 60 cm de diamètre et à coulé en quelques secondes ... »

  • Années 70 : Dufour 35 en Corse- incendie à bord - 2 disparus, 2 sauvés

  • Aile Blanche coulé à 2 milles de la côte en Méditerranée

  • Cata Iroquois (9m), flotteur en tête de mat, ca se couche. On a vérifié que la survie marchait et on est monté dedans en restant accroché par un bout au bateau (plus facile à repérer), mais à la nuit ca devenait scabreux. Le vent étant d'ouest entre 7 et 8, à 70 milles de la cote, on pouvait espérer dériver à 2 nds et retrouver la zone des chalutiers en 24 heures. En réalité, la balise a fait qu'on a été récupéré 12 heures après l'avoir activé.

  • 2009 Armagnac dans le Raz Blanchard

Total : 18 personnes sauvées.

03 déc. 2010

L'idéal c'est de ne pas couler

L'idéal c'est de ne pas couler. Un voilier insubmersible est à mon avis la meilleur garantie. On dit bien de ne monter à bord du radeau qu'en dernière extrémité. Je crois que ça veut tout dire sur la confiance et la sécurité apporté par l'objet.

STéphane

PS Le siege éjectable dans la voiture c'est comme en Hélico : ça peut faire mal à la tête.

03 déc. 2010

amusant
Le parallèle entre la survie et la vie. Si on se pose la question sérieusement la réponse dépend du prix qu'on met à sa propre vie. De plus il n'est toujours pas prouvé que toutes les survies fonctionnent comme prévu. On en a eu des exemples déplorables dans le passé.
Entre la survie machin et l'autre le choix de la moins chère peut s'imposer comme ça il reste un peu d'argent pour payer les ports et les différentes bricoles qui vont avec la navigation.
Si quelqu'un tient vraiment à la vie il ne fait pas de bateau.
De toutes façons cette histoire de radeau sent tellement l'arnaque (prix des révisions, prix du transport, garantie de l'efficacité, zone obligatoire stupide) que ça vaut le coût d'investir le minimum ou pas du tout. Une VHF près des côtes est beaucoup plus efficace et au large on ne connaît pas beaucoup d'usagers en ayant eu besoin.
Pourquoi ne pas imposer le siège éjectable sur les voitures, ce serait un peu moins stupide et encore plus rentable...

04 déc. 2010

Airbag et radeau
Sur une voiture, je préfère regarder la qualité de l'habitacle plutôt que celle de l'airbag : un collègue a récemment dévalé 80m de dénivelée en roue libre (~140km en bas) pour s'encastrer dans un talus. Quand je suis arrivé 1 minute plus tard j'ai trouvé la voiture broyée mais lui indemne, l'habitacle non déformé.

Si vous faites tant attention au radeau c'est peut-être par manque de sécurité sur le bateau ?

Un bon bateau bien entretenu n'est pas censé couler... Sauf OFNI important ou incendie, le radeau ne servira jamais. Et dans ces cas il faut pouvoir le larguer et y embarquer en quelques secondes, souvent dans une mer démontée et avec le radeau chaviré poussé par le vent. Combien vous faut-il de temps pour le mettre à l'eau ?

Ensuite, ces radeaux doivent répondre à des normes assez strictes sur la qualité, faisant que même les radeaux "bas de gamme" répondent à leur mission de survie. Ensuite c'est plus une question de "confort" ou de durée d'autonomie qui fait les différences.

Et plutôt que de dire "il faut absolument ceux-là" (qui fait penser à un discours de marchand), laissons chacun libre de choisir selon son programme de navigation (cabotage 3 jours par an ou tour du monde par les caps) le radeau adapté (côtier ou hauturier +24h) et le mode de financement (location, copropriété ou propriété exclusive)

04 déc. 2010

Peut être que
Si tu étais obligé de faire réviser ton airbag à 60% du prix de celle-ci régulièrement, tu ne prendrais pas cette option sur la voiture.

03 déc. 2010

Même avec ce chiffre, cela ne veux pas dire grand chose....
Bien souvent encore, des bateaux sont abandonnés par leur équipage qui se réfugie dans le canot de survie et l'on retrouve par la suite le voilier flottant toujours...
Il ne faudrait réellement compter que les utilisations de survie avec naufrage du voilier!

03 déc. 2010

.
(de passage sur le file)

Oui mais un voilier insubmersible peu aussi bruler ;)

perso même si un jour j'ai un étape j'aurai aussi un radeau a percuter au cas ou.

Sans compter que les secours dans certain cas peuvent te demander de percuter le radeau car c'est plus simple pour eux de te récupérer dedans que sur le bateau.

03 déc. 2010

Participer à la révision
Il y a pas mal d'années, j'avais une Angevinière 8 places et la coopérative d'arcachon était agréée pour la révision. J'ai demandé à y assister, et celà fut accepté sans problème. Très instructif, travail sérieux, plus explication sur comment redresser une survie retournée : mettre son ventre sur la bouteille, sinon on n'y arrive pas ou au pire on se prend la bouteille sur le crane. Je pense que c'est un bon moyen de sécurité d'assister à la révision, et vu le prix, on devrait pouvoir l'obtenir.
PS : Fin de l'histoire, j'ai chaviré 6 mois après et ma survie m'a bien servie. Comme je la connaissais, j'étais un peu moins inquiet (enfin, je l'ai dit après...). Sauf en entendant le sifflement des clapets qui régulaient la pression, le démonstrateur avait oublié de m'en parler.

04 déc. 2010

la meilleure survie : notre propre coque
comme souvent rappelé suite à l'analyse de la catastrophique Fastnet 1979, ou la plupart des bateaux abandonnés par leurs équipages (récupérés par les sauveteurs) ont été retrouvés flottants.

Veiller à préserver l'échantéité et l'intégrité de nos coque semble fondamental, et pourtant ...

Des caissons étanches sont l'idéal, mais seules les constructions à l'unité prévues pour les navs extrèmes en sont pourvues, pourquoi ?
Gascogne, Manche ou Med peuvent ètre tout aussi terribles,

La législation belge n'exigent pas les radeaux ... à chacun de faire son choix, ...
je vais me fabriquer un vrai panneau de sortie étanche, je crois ...

04 déc. 2010

encore un mot
C'est vrai qu'un bateau insubmersible peut aussi brûler mais dans le même ordre d'idée la survie aussi. Exemple stockage à côté du feu, fusée mal dirigée (mode d'emploi stupide ou illisible la nuit)
Bref mettre les bateaux insubmersible au même niveau que les autres montre seulement la volonté des fabricants d'imposer leurs produits grâce à l'aide des autorités.

Je suis sûr que vous êtes surpris. Comment non ?

04 déc. 2010

C'est bien vrai!
Suffit d'ailleurs de demander ce qu'il en pense à Christophe Colomb. En partant de ce principe là on n'aurait toujours pas découvert l'Amérique. Ce qui serait certainement un bien pour les indigènes.
Je le répète, à vouloir la sécurité maximale on reste dans son lit..; Et encore !

05 déc. 2010

Pardon, fausse manip
Je voulais dire que la grande majorité des gens...meurent dans leur lit.

Et qu'il y a beaucoup plus de risque de mourir brutalement en vélo, en bagnole ou à pied en traversant sa rue que sur un voilier !!!

05 déc. 2010

bien pire !!!
au moins 98% des gens meurent dans un lit !

depuis, je dors debout dans un placard ....

:-D :-D :-D

06 déc. 2010

le risque et la sécurité
Ce que Piep est très vrai : plus on pratique une activité à haut risque, plus on apprend à gérer de façon objective et sans états d'âme la sécurité. J'ai fait le même constat en pratiquant le pilotage aérien en loisir, où la sécurité devient une culture permettant de faire beaucoup de chose qui paraissent trop dangereuses à priori.

06 déc. 2010

Bien sûr, Moustic
on ne pratique pas en croisière familiale un sport à haut risque ... heureusement pour la famille ;-)

Le point était de constater que lorsque l'on pratique des activités à haut risque vital, on apprend par la force des choses à gérer sans crainte excessive ni désinvolture excessive le risque de ce qu'on fait.

Donc même en croisière familiale, savoir gérer le risque à son juste niveau (pas très grand) est important. Une traversée Contient-Corse en été produit régulièrement un drame familial car le risque (faible) avait été traité avec une désinvolture excessive.

06 déc. 2010

je me sens
moins seul :-)

06 déc. 2010

Panique
Avant hier, au salon, j'ai assisté à la conférence d'un pilote d'avion de secours en mer. Il est plutôt intéressant de savoir comment ils procèdent pour le repérage, le largage de bib, ce qu'il faut faire ou (surtout) ne pas faire, etc.

Une des choses qui a été dite : "la faim tue en plusieurs jours, la soif en plusieurs heures, la panique en quelques minutes".
A garder dans un coin de la mémoire.

04 déc. 2010

La survie est surtout utile
pour tout ce que vous n'aurez pas prévu.

Un bon marin prend la mer en mesurant les risques mais sans impasse sur la sécurité.
Face aux éléments, face à l'imprévu, on ne fait pas semblant de croire à l'inutile ou au trop cher, ou encore à la manigance des commerçants bénie par les autorités. Les femmes crient, les enfants pleurent, les croyants prient. Trop tard pour les regrets. On est tous conditionné par nos réflexes et notre expérience. Si on pouvait interroger ceux qui se défenestrent devant l'incendie, ils répondraient "parce que c'était la seule solution". Dans le gros stress, notre cerveau adopte la première solution, pas forcément la meilleure. Il y a des études là-dessus.
Tout ce qu'on peut conseiller : mettez vous en situation avant. Faites des exercices. Dans l'urgence, vous aurez peut-être le réflexe qui sauve.

05 déc. 2010

T'es fou Kaj,
en traversant sa rue, en prenant sa voiture ou son vélo... de mourir brutalement

05 déc. 2010

mais bien sûr Kaj
Christophe Colomb... L'ennui, c'est qu'à l'époque, il y avait des pertes. C'est comme les grands voyageurs polynésiens, voguant sur les flots avec la b... et le couteau. Pour une arrivée, on oublie les 100 tentatives qui ont fait leur trou dans l'eau. Ben, libre à toi d'y entrainer ta famille. Plus j'ai pris des risques, comme apponter un avion de nuit sur porte-avions, plus j'ai apprécié la sécurité. C'est même devenu une culture qui m'a permis d'oser bien des choses.

06 déc. 2010

Pratiquer la voile en croisière...
une activité à haut risque ?

Je ne me savais pas aussi audacieuse... franchement vous exagérez !

Que dire alors des skieurs de randonnée pris dans les avalanches qui font malheureusement la une des infos en hiver ?

05 déc. 2010

sans vouloir polémiquer
j'ai fait "péter" un radeau Plastimo dans mon jardin, bilan, toujours pas le moindre signe de faiblesse dans celui-ci et n'a pas perdu d'air du tout au bout de 4 mois. La même chose avec du Bombard, 2 radeaux différents, ils ont tenu gonflé moins de 24 heures.
Bien évidemment ces 3 radeaux avaient dépassé la date limite, ou presque (le Plastimo avait 16 ans et les 2 Bombard 13 et 15). Ils n'étaient donc pas censé bien tenir le coup sans révision. Ceci étant, j'ai trouvé ce petit test édifiant!
Je n'ai pas de part chez Plastimo, et possède d'ailleurs un Sea Safe...

05 déc. 2010

percussion et gonflage...
sans pb pour 1 zodiac et 1 bombard (idem)en sac, largement périmés (presque 8 ans pour un !), resté bien gonflés, ont servi de piscine pour les gamins un bon moment ....
j'avis assisté à une révision pour 1 des 2

alors, chance ???
:-)

05 déc. 2010

surement une question de formatage

ayant travaillé toujours ma vie dans la construction navale jamais je n'ai vu le facteur prix etre pri en compte lorsqu'il s'agisait de sécurité .

Un seul objectif :que la securité soit la plus sûre possible .Il y a assez de drames toute l'année par des causes bien diverses pour en ajouter à travers des radeaux qui ne se gonfflent pas, par des brassiere mal adapté etc etc .

Mais je sui tenté de faire pareil lorsque j'achete des fusées par exemple je regarde le prix je ferai bien mieux de regarder la qualité .

Ne pas oublier que lorsque l'on utilise se materilel c'est l'ultime moyen pour survivre parfois

josé

05 déc. 2010

Test récent
J'ai eu l'occasion de tester 2 canots de survie :
Un Plastimo et un Viking. Il n'y a pas photo !
La tente du plastimo c'est déchirée au premier retournement et par mer formée, statistiquement, un canot se retourne 5 à 7 fois par 24 heure.
Le Viking est beaucoup plus solide. Dommage qu'il manquait la moitié du matériel indiqué à l'inventaire !
N'oublier pas que le plus difficile n'est pas de survivre à un naufrage mais de survivre à la dérive. Embarquer dans un canot c'est embarquer pour l'enfer. Je vous conseille de tester... Ne percutez pas vos vieux canots dans le jardin. Profitez d'un mouillage, simulez l'évacuation et restez dedans quelques heures. Vous aurez une petite idée de ce que c'est. Si vous avez des TPS ou en été... Faites des tests de retournement, sortez du canot retourné, redressez le et remontez à bord... avec vos brassières gonflées, vos longes attaché au canot. Vous apprendrez beaucoup.

05 déc. 2010

donc une balise
Bonjour à tous

Ok avec les commentaires ok aussi ne quitter le bateau seulement si nous sommes sur qu il coule.
A la lecture une confiance tres limiter dans les radeaux, donc je trouve que pour limiter les recherche(le temps à bord du radeau) une balise en plus peu etre tres utile.

Connaissez vous un site ou des rappors qui analyse les nauffrages ou intervention de la SNSM.

Merci

Le Moko

05 déc. 2010

Ok merci
Bonjour Calypso

Merci

Le Moko

05 déc. 2010

Cotiser ET...
prendre l'abonnement à "Sauvetages".
Outre les informations sur la vie de la SNSM et les bénédictions de canot sans grand intérêt, on y trouve le compte rendu des interventions. c'est toujours très instructif.
Par ailleurs, on trouve une information au jour le jour sur le blog du CROSS Jobourg en ce qui concerne la Manche.

05 déc. 2010

Cela n'existe pas
C'est surprenant, mais il est difficile d'obtenir des informations sur l'utilisation de canots de survie.

L'année passé, nous avions eu un fil passionné sur ce sujet et avions réussi à recenser une vingtaine de cas d'utilisation dans le monde en remontant sur 35 années.

En 2010, les interventions du Cross Jobourg, concernent majoritairement des bateaux de pêche en difficulté, des pêcheurs à pied surpris par la marée, des dériveurs ou kite surfeurs en dérive ainsi que quelques bateaux à moteur ou voiliers en avarie de moteur par beau temps.

06 déc. 2010

Un bouquin
traitant des fortunes de mer existe. Il est bien documenté avec de nombreux cas analysés. Le titre est "La mer et ses dangers" de Marcel Oliver chez Vagnon. Il est paru en 2009.

06 déc. 2010

Commerce et sécurité ne vont pas de pair
En effet, toutes les vérités ne sont pas bonnes à écrire... .

Mais le fil de l'année passée m'a mis en évidence des points que je subodoraient et mes suppositions sont devenues des convictions...

Comme ce n'est pas le sujet de ce fil, je ne le polluerais pas.

06 déc. 2010

balise et ....
et VHF portable !!
indispensable....

06 déc. 2010

Tout est question de "dosage"...
En Manche, par exemple, je ne suis pas certain qu'une balise soit vraiment nécessaire, même si ce serait incontestablement un plus en matière de sécurité dans le cas où on devrait abandonner le bateau.
Plusieurs raisons, tout d'abord le fait qu'on n'est jamais bien loin en fait en raison de la taille du bassin de navigation et on est pratiquement toujours à portée de VHF fixe sû pour l'ensemble du bassin et souvent à portée de VHF portable d'un autre navire.
Je crois que la VHF AIS est un apport certain si elle est connectée au GPS. On se trouve alors à portée des navires sur zone avec localisation.
En fait, on se trouve rarement à plus de deux heures d'une intervention possible.
Plus un trafic important.
Mais évidemment, dans une approche ceinture et bretelles, si on en a les moyens, c'est une garantie supplémentaire d'avoir une balise, encore que les cas d'abandon soient en fait très rares.

06 déc. 2010

sans aucune provoque
Bonjour à tous

j' ai perso plus peur de la perte d'un equipier
ou de moi par dessus bord (meme avec harnais)et là je trouve les obligations sur le bateau tres light,que le risque de voir couler le bateau. Sans vouloir interpreter.
je vois que plusieur fois l'hypothese est emise
"dans le cas ou l'on devrait abandonner le bateau".
C'est tous cela qui me fais poser les questions autour du radeau de survie.
completement d' accord avec radio en sup dans le radeau ou autre moyen idem sur l' analyse du bassin de la manche "tien c'est là que je navigue".......

Le Moko

07 déc. 2010

pour nous obligatoire

Sur notre boat
Madame et moi nous nous sommes accordé sur deux point gilet obligatoire et (imposé aux équipiers) et ligne de vie pour les deplacements en dehors de la beignoire.

Le Moko

07 déc. 2010

voici un bon exemple
de mon questionnement : doit-on choisir un harnais et sa longue en fonction du rapport qualité/prix ou seulement en fonction de sa solidité?

josé

07 déc. 2010

durabilié
en principe un harnais et une longue ne travaille jamais ne fait jamais le moindre effort qu'il soit sur toi ou dans un tiroir .il travaille que si tu passes à l'eau .

Et puis tu as des longues avec un seul mousqueton d'autre avec deux m^me trois

josé

05 déc. 2010

oui
il suffit de cotiser à la SNSM et tu as un periodique gratuit avec leur intervention c'est tres instructif.

05 déc. 2010

je pose mal ma question
re bonjour

Y a t'il un rapport ou analyse sur en exemple
le 5 ans d'intervention avec des chiffres sur les causes utilisation ou pas du radeau ect....

Le Moko

05 déc. 2010

De plus en plus surprenant
Bonjour Viking35

Je vois que tu as poussé la demarche, et je suis de plus en plus surppris,ou il n'y a pas d'analyse cela parait peu probable ou les resultats ne sont ils pas en adequation avec les solutions proposées.Non non je suis pas parano!!!

Le Moko

06 déc. 2010

Balise …
Pas « très utile », mais le complément indispensable au bib AMHA, même en côtière.
Embarquer dans un bib quand le bateau coule, c'est bien. Mais encore faut-il encore être secouru ensuite.
Que le bib se gonfle normalement, on va le supposer. Qu'il résiste à une mer agitée avec plusieurs personnes à bord, c'est déjà un peu moins certain. Que certaines personnes embarquées soient assez rapidement en détresse (blessure ou déshydratation, p. ex.), c'est assez probable.
EPIRB ou PLB, c'est la garantie d'être secouru en quelques heures.

07 déc. 2010

Balise, surement mais...
Voir le rapport 2009 du cross med, www.affaires-maritimes.mediterranee.equipement.gouv.fr[...]le.php3
Sur 7 emissions de balises 406 Mhz, 7 fausses alertes !
La VHF est plus sure !

06 déc. 2010

VHF portable
Oui, encore faut-il qu'elle soit étanche et si possible flottante.
Les prix d'une bonne VHF portable et celui d'une PLB sont maintenant assez proches. Personnellement, j'accorderai plutôt la priorité à la balise par rapport à la VHF (si on ne considère que l'utilisation en cas d'abandon du bateau).

J'ai cru comprendre que, quels que soient les secours qui interviennent (avion, hélico ou bateau), la première chose qu'ils font, c'est d'envoyer une VHF portable aux naufragés pour établir une liaison avec eux et permettre une coordination.

06 déc. 2010

Je voulais dire...
Une VHF ASN et non AIS.

06 déc. 2010

D'accord avec toi...
L'homme à la mer est un risque plus présent que le risque de devoir abandonner le bateau, mais la question posée était liée à l'utilisation de la survie.

Au travers de quelques dizaines d'années d'expérience (tiens je commence à parler comme un vieux!!!), je crois effectivement que les "occasions" de passer par dessus bord sont très nombreuses, à commencer par l'évacuation des humeurs liquides masculines, problème que j'ai résolu avec mon écope fixée à bord par un bout de 2m.

Comme skipper, on se doit de veiller à ce que les équipiers respectent les règles de prévention de la chute à la mer, plus faciles à gérer depuis que nous disposons de gilets à gonflement automatique que je porte en permanence.

Lors d'une transat, nous n'étions que 2 sur 6 à nous attacher en permanence pour les quarts de nuit. J'ai vu un d'entre nous debout sur le balcon avant pour réparer l'enrouleur... sans harnais. Lorsque l'on navigue dans les alizés sous génois tangonné ou sous spi et GV saisie avec une retenue de bôme, on peut craindre ce qui se passerait si un équipier tombait à la mer. Notre skipper (professionnel pourtant) se refusait à imposer quoi que ce soit dans ce domaine.

07 déc. 2010

lemoko
on comprend en effet votre crainte de tomber à l'eau si vous passez votre temps sur le canote à vous distribuer des beignes!

07 déc. 2010

A deux
sur une traversée de plusieurs jours, c'est trop contraignant, en particulier avec de bonnes conditions... J'ai essentiellement navigué en couple en grande traversée, le deal c'était : on ne quitte le cockpit pour aller manoeuvrer à l'avant qu'en présence de l'autre... c'est simple ! On fait des quarts de 3h chacun, toujours à la même heure, 24h/24 et on s'arrange pour manoeuvrer au changement de quart, y compris le pipi par dessus bord !
Moi ma hantise c'est me réveiller de mon quart et ne plus voir mon compagnon !

07 déc. 2010

solidité ou durabilité ?
Si le harnais est conforme aux normes, sa solidité doit être suffisante quel que soit le prix.

Ce qui peut faire des différences de prix non contrôlables par une norme, c'est la durabilité.

Selon que l'on fait 3 semaines de mer par année en été ou 365 jours par an en toute saison, le choix d'achat peut être différent (donc le prix différent), sans sacrifier la sécurité.

07 déc. 2010

Mousqueton
1 seul mousqueton c'est exclu. Ca sert pas à grand chose.
Au moins 2.
Avec une petite longe et une autre élastique.

Eglise de Talmont  en Charente France

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