Sein / Cherbourg

Bonjour à toutes et tous,

Ce message à pour but de m'aider à me conforter dans mon choix, et de "profiter" de la connaissance du coin de ceux qui le pratique.
Afin de montrer que je n'attend pas que d'autres fassent mon travail, je vais commencer par détailler le "plan de route", mais aussi pour qu'une éventuelle erreur soit relevée.
Passage de sein 6h avant pleine mer brest (abrégé 6h AV BR ensuite) à 2h AV BR.
Passage ouessant 7h AV BR à 1h AV BR.
Ouessant vers raz blanchard : courant favorable 7h AV CH à 1 AV CH
Passage raz blanchard 4h AV CH à 3h AP CH
Nav entre le 1/7 et le 10/7 : coef de marée entre 70 et 40. Marée descendante jusqu'au 6/7.


La situation :
Bateau : catamaran 38 pied, 1m de tirant d'eau.
1er bateau "à moi", 1 ère fois que seul à bord, pas encore le modèle en main.
Les alarmes du bord seront regroupée sur une sirène puissante, mais pas fait lors de ce trajet pour ramener le bateau à son port d'attache.
Le bateau est "nicquel", le seul point "faible" est le mouillage : ancre un peu rouillée, ancre et barbotin de guindeau rouillés.


2 routes possibles :
1) "cabotage" en prenant sein / ouessant / blanchard :
Avantage : Permet de mieux gérer la fatigue en se reposant toutes les nuits, rester "proche" d'un endroit ou se poser en cas de début de mal de mer ou autre ...
Inconvénients : ressemble à du "raz cailloux", pas une entière confiance dans le mouillage si le vent se lève, entre ouessant et cherbourg je n'ai trouvé aucun abris du vent général venant de nord ouest à nord est, pas de connaissance du coin en ce qui concerne les fonds des mouillages (Considérer les ports comme situation de replis en début de saison me semble déraisonnable avec un cata ...).
Durée 3 à 7 jours
100% à la navigation, voile réglée "pas au taquet".
2) "convoyage" :
Contourner les raz en les prenant "au large" sans s'approcher du rail.
Avantage : ne pas subir le risque des raz, ne pas angoisser pour le mouillage, durée plus courte.
Inconvénient : alarme du bord certainement trop faible d'un point de vue sonore, fatigue à gérer avec précision.
Durée 3 à 4 jours.
Forcément pas 100% à la navigation, lors de sommeil ou d'occupation "autre", voile à 2 ris mini (tant pis pour la vitesse).
Radar et AIS à bord.


En résumé :
Inquiétude :
1) cabotage :
Sans vos "petits coins" tranquile de mouillage, c'est le point qui m'inquiète. Un orin serait grée.
2) "convoyage" :
inquiétude sur ma capacité à me réveiller sur les "faibles" alarmes du bord à partir du 2eme jour.


Voilà, tout conseils, critiques, bons coins de mouillage entre ouessant et la baie du mont saint michel seront les bienvenus.
Je vous remercie de m'avoir lu et d'avance pour vos contributions.

L'équipage
24 juin 2010
24 juin 2010

Et
De quel type de bateau s'agit-il?

Le guindeau fonctionne-t-il? Parce que même rouillé il peut fonctionner parfaitement.

Ce serait bien dommage de faire toute cette route sans escale, il y en a tellement et magnifiques en plus! Si tu as le temps, il faut justement en profiter pour bien prendre le bateau en main, et ...jouir.... simplement!

Tu parles d'alarmes, de quoi s'agit-il?

24 juin 2010

Athéna 38
Le bateau est un athéna 38.

Le guindeau fonctionne normalement.

Alarme : du radar, ais et gps moyuillage surtout ... Donc principalement les alarmes "anti collision".
Pour la route sans escale, je prévois pas plus de 20mn de "sommeil" le jour, et 1h la nuit.

Il est vrai que sans escale serait dommage, je partage le ressenti. Mais allant vivre à bord dans 20 jours, j'aurais tout le temps d'en profiter "après". Et ma "jouissance" va être amputée par 2 inquiétude :
1) vent régulier poussant à la cote de ouessant à cherbourg.
2) Confiance moyenne dans le mouillage si vent et vague toujours sur cette cote de ouessan à cherbourg.

24 juin 2010

Oui certes,
Mais, car il y a souvent des "mais" ...

Comme dit plus haut, se sera mon 1er bateau, et 1ere fois seul sans personne pour corriger une éventuelle boulette ... Toujours "impressionnant les 1ères fois".

Donc en stage, avec d'autre on va toujours mouiller dans un endroit connu par le skipper, le mouillage est donc fortement simplifié ...

Enfin pour les 10 aines de mouillages, pour ceux qui connaissent peut être ... mais en regardant les cartes ça ne semble pas si "évident" que ça ...

Voilà ceux que j'ai cru voir comme possible :

en face de porz guen
en face de carentec si pas d'autres solutions
anse de brehec
pointe du roselier
ile des rimains

Pendant leur recherche, l'idée était accès pas trop compliqué, fond de sable.

Mais ces abris semble très peu abrités des vents de nord.

13 mars 2011

bravo
pour avoir eu l'honnêteté de raconter tes déboires :pouce:

14 mars 2011

édifianr en effet!
comment as-tu recruté ton "Skipper pro moniteur de voile?" Quelles références t'a-t-il donné?

13 mars 2011

bon courage pour la suite
si je passe à Carentan je m'arrête. Si tu cherches un 'amateur' pour t'aider à faire un convoyage, je peux me rendre dispo. Je connais un peu les catas.

14 mars 2011

incroyable
ton histoire!

Bon courage.

J'aurais aimé être là pour te donner un coup de main

14 mars 2011

Les précisions demandées
Concernant le nom du skipper "indélicat", je vais éviter le nominatif à cause des "risques" diffamation etc ...

Le lien vers l'article de presse du telegramme :

www.letelegramme.com[...]535.php

minilien.fr[...]/a0kove


"comment as-tu recruté ton "Skipper pro moniteur de voile?" Quelles références t'a-t-il donné?"
Pour éviter les plans "foireux", j'ai préféré essayer de faire jouer les connaissances ... Un copain d'un copain d'un copain avec bppv et diplôme de monitorat voile ...
Peut être à cause de cela qu'il s'est cru tout permis ...

"si je passe à Carentan je m'arrête. Si tu cherches un 'amateur' pour t'aider à faire un convoyage, je peux me rendre dispo. Je connais un peu les catas."
Merci pour la proposition et si tu passes sur carentan que j'ai quitté le parking (le bateau sera alors plus présentable, encore en plein "refit", tout est démonté à bord ou presque ...), n'hésites pas à toquer, tu sera le bienvenu à bord pour un café ou l'apéro ;)

"Au fait, quel est ton cata?"
Un athéna 38

"J'aurais aimé être là pour te donner un coup de main"
Merci ;)

14 mars 201116 juin 2020

Merci pour ce recit tres instructif !
Le seul point un peu etonnant, mais probablement lié au stress,à la fatigue, et peut etre la non connaissance des lieux, est le besoin de remorquage pour rentrer dans l'anse du Diben ( Plougasnou ).
On y rentre en effet au portant par les vents de NO à NE que vous subissiez, et ensuite c'est mouillage ou corps mort. A marée haute le plan d'eau est assez vaste pour pouvoir manoeuvrer à la voile.
Puis direction le chantier du coin en annexe.

Evidemment c'est toujours plus facile à dire qu'a faire.

14 mars 2011

Le danger, c'est la côte
"l'anémomètre affiche allègrement 22 nœuds lors des rafales." et "Le vent est alors nord ouest "

Ce que je comprends mal, est de ne pas avoir choisi de faire route au largue durant la nuit. A 10 nds de moyenne, sans problème (pour un cata normal) le lendemain matin vous auriez été au pire à Guernesey et probablement vers Aurigny ou Cherbourg.

Le vent pouvait alors passer au nord-est...

Avec des moteurs douteux, on ne vient pas mouiller dans un cul de sac.

Cela dit, je suis sur que tu auras retenu la leçon. Cela s'appelle l'expérience.

24 juin 2010

Mouillages ?
"[b][u]Et contrairement à ce que tu dis[/u] il y a des dizaines de mouillages superbes et suffisamment abrités sur ce trajet[/b]"

Je ne dis "rien", je parle seulement de mon ressenti à la lecture des cartes, mais me doute qu'il y a de bons mouillage entre ouessan et mont st michel, c'est le pourquoi de ce topic entre autres choses :)

Donc si tu avais ne serais ce que 1 ou 2 mouillage "simple d'accès" à fond de sable et pas mal protégé, je suis preneur et t'en remercie par avance ;)

24 juin 2010

rencontres ...
ferries au départ de Roscoff, de St Malo, cargos de St Brieuc, chalutiers partout,
vaut mieux ouvrir l'oeil, et le bon !!

24 juin 2010

De mes constats
Peut être faux.

Je vois mieux la nuit que le jour en ce qui concerne un objet illuminé.

Souvent les personnes sont plus inquiète la nuit que le jour.

Or je suis certains de voir un bateau illuminé de beaucoup plus loin la nuit que le jour ... D'ou les 20mn en journée et 1h de nuit.

Bien entendu de jour comme de nuit si je vois quelque chose, je reste dessus jusqu'à l'avoir paré.

25 juin 2010

Il est sur
et certains que grâce à une intervention aussi construite et argumentée, j'ai une chance de "comprendre", ou me remettre en cause ...

24 juin 2010

Mais
vivre à bord et voyager n'a rien à voir.

C'est justement de découvrir chaque soir de nouveaux lieux, réfléchir et installer correctement son mouillage, puis, de se réveiller chaque jour dans un mouillage différent qui rend la croisière à la voile merveilleux.

Il n'y a pas besoin d'alarme pour tout ça. Et contrairement à ce que tu dis il y a des dizaines de mouillages superbes et suffisamment abrités sur ce trajet

13 mars 201116 juin 2020

L'épilogue
Je dois être masochiste, ou aimer me faire descendre en flamme ...
Mais je vais donner des nouvelles et raconter ce trajet afin que chacun en retire ce qu'il a envie si tant est que quelque chose en soit retirable ...

Le bateau m'avait semblé être un bateau de propriétaire consciencieux et presque méticuleux.
L'expertise n'ayant en rien contredit cette impression ...

Les points faibles du bateau étaient donc le mouillage (pour moi tout au moins) et les moteurs fonctionnant mais qui nécessitaient un gros entretien une fois arrivé à Carentan.

Voilà pour la "base".

Malgré les avis et conseils de ce topic, je décide de tenter ce trajet seul.

Le jour du départ arrive, j'essaye de démarrer le moteur tribord, position ON ok (alarme entendu et voyant) et en tournant sur démarrage rien ...
2 tentatives sans résultat, je démarre le moteur bâbord qui part au quart de tour ...
Je reviens donc sur le tribord, 1 tentative ...
1 bruit "suspect" peut être, l'instinct ... Je ne sais pas ... Je rentre dans le carré inquiet pour y voir une fumée et sentir le "cramé", je file dans la coque bâbord pour y voir l'origine de la fumée ... Je remonte en vitesse et coupe le moteur ...

Ca commence bien ...
Le lendemain je vais à un chantier, efficace semble-t-il qui m’envoie un mécano à bord le lendemain.
Bilan le démarreur est resté en position "poussée" et ne s'étant pas libéré du volant moteur au démarrage il a grillé ...
Il était temps d’arrêter le moteur d'après le mécano.
Avec sa présence à bord, le moteur tribord pris de panique démarre au quart de tour à chaque tentatives ...

Départ remis de 48h donc, après avoir changé le démarreur incriminé ...
D'après l'homme de l'art les moteurs ont besoin d'un gros entretien mais devraient tenir jusqu'à carentan, le démarreur monté est d'occasion, car il a trouvé de l'huile dans le démarreur cramé, et d'après lui un neuf risque de cramer dans le trajet lorient / carentan.

48h plus tard donc, le départ ...
Ayant eu confiance dans l'ancien propriétaire, j'ai vérifier le bateau mais pas de façon exhaustive ...
Le vent monte d'un cran, je me dis que prudemment je vais prendre le ris de fond. Arrivé au pied de mat, je m'aperçoit que le bloqueur du 2eme ris est bloqué. Donc il ne me reste que le 1er ris et le 3eme ... Commence mal, je me dis que je suis un con de trop souvent me faire avoir par la confiance que j'accorde aux gens. Et aussi parque si parfaitement conscient que la mer ne pardonne pas, ayant confiance, je n'ai pas "revérifier" alors que cela ne m'aurait rien couté ...
Devant cette impossibilité à prendre le 2eme ris, je positive et me dit qu'au pire j'ai toujours le 3eme et peut rouler le génois, ce que je m'empresse d'essayer de faire ...
La drosse de génois ne m'a pourtant pas échappée des mains lors du déroulage, malgré tout l'enrouleur a surpaté ...
Je me dis que ma 1ere commence a être "gatée" ...
Je dégré donc la drosse d'enrouleur et la recapelle proprement ....
Bonjour les bord entre lorien et l'ile de groix ...
une fois recapellée, je retente l'enroulement du génois ...
La drosse ne bouge pas et semble bloquée ... Erreurs de débutant, pensant être "séché" musculairement parlant par les différents efforts produits, je m'aide du winch sans "forcer dessus" seulement pour avoir une force normale ayant l'impression d'être tout d'un coup très faible. Le génois s'enroule tant bien que mal ...
Je constaterais une fois au port que lors du "réarment" la drosse n'a pas été passée dans la dernière poulie, et que donc le drosse est venue se coincer sous un hublot ...
J'appel le port d'attache et leur demande s'il peuvent me conserver la place, leur expliquant mes déboires et le fait que je suis un peu sur les genoux ... Ce qui ne leur pose pas de problème, donc demi tour et je rentre "la queue entre les jambes" ...
Pour ceux qui voudraient emmètre des commentaires saignants, je vous remercie je me suis déjà très largement remis en cause sur cette 1ere fois ...
Une fois revenu au port, les conseils de ce topic prennent toutes leurs importance.

Décision prise donc de "constituer un équipage".
1 équipier qui est un ami de longue date mais qui ne connais rien à la voile, mais surtout un skipper pro moniteur de voile.
le motif de l'engagement est "convoyage du bateau jusqu'à carentan", avec cours de perf sur "mon" bateau pendant le trajet.
La situation du bateau et ces points faibles sont clairement indiqués dés le coup de fil ...
A l'arrivée du skipper l'expertise est tenue à sa disposition et je m'attend à faire un tour complet du bateau avec lui ...
Mais rien, à peine à bord il ne veux que "décoller" ...
au départ, je lui indique ne pas avoir le plein ni de gasoil pour le bateau ni de super pour l'annexe et suggère donc une perte de temps de 5mn afin de remédier au problème, mais il préfère partir directement ...
Tous les soirs, mouillage ... Donc moteur pour aller sur le lieu, guindeau, puis pour repartir, moteur, guindeau ...
J'ai indiqué au skipper la procédure d'extinction des moteurs : ne pas couper l'arrivée électrique à la clef, mais tirer l'étouffoir et seulement une fois l'alarme moteur déclenchée, éteindre à la clef.
Mon ami à bord une fois a terre m'indiquera avoir vue le skipper couper l’électricité souvent, puis constatant que le moteur de stoppe pas, actionner l'étouffoir ...
Sur le tronçon Brest / cherbourg, il boit plus que d'habitude ... et va faire une sieste dans la cabine pendant plus de 4h alors que l'anémomètre affiche allègrement 22 nœuds lors des rafales. Lorsqu'il se "réveil" ou émerge ... il décide qu'il est temps de prendre le 2eme ris. Pourtant de bonne composition à priori, plusieurs faits, commentaires etc commence à me mettre sous tension ... la prise de ris "dans l'urgence" ne se passe pas au top, et je ne reprend pas assez vite la 3eme bosse de ris qui se prend dans l’éolienne (elle est sur tribord, et pour la prise de ris il a incliner la baume sur tribord [l'ami à bord me dira plus tard avoir vue "cette corde aller vers l'éolienne, vue le skipper se retourner pour regarder et n'avoir rien dit] ). Ce qui devait arriver arriva ... La bosse s'entortille dans l’éolienne. La mer est formée, la valeur max des vagues est à plus de 3m50 la crête des vagues disparait cachée par le haut du bimini du cata. C'est un bimini souple, mais renforcé en son centre afin de pouvoir aller ferler la GV confortablement, me voilà à 4 pattes sur ce bimini, bien sur avec harnais et assuré en train de démêler l'éolienne ... Après y être enfin arrivé dans ces conditions, j'avoue être un peu "fatigué" et demande qu'on se relai sur les manœuvres afin que je récupère un peu durant l'heure qui vient.
Ça décision est nette et sans appel, si je ne suis plus en mesure de manœuvrer, on va "tanker" au plus près. Il repart en arrière et vise la pointe des chateaux près de plougasnou. En approchant, il boit 75cl de la bouteille de 1l de rhum 55° ...
Il me demande de le guider sur le pc portable avec opencpn, et vient de temps en temps vérifier.
Au moment d'approcher du mouillage (environ 2nm), aucun des 2 moteurs ne démarre, il persiste et décide d'y aller à la voile.
Il décide d'émettre un pan/pan pour avertir le cross.
La vue des rochers affleurant vues sur la carte ne me donne vraiment pas confiance, mais conscient du fait que le plus compétent pour manœuvrer c'est lui c'est donc lui le skipper d'un point de vue juridique, je m'en remets à son jugement.
La snsm est envisagé par lui, mais il affirme que 30 à 50% du prix du bateau pour un pan/pan ou mayday (d'après lui il s'agit d'un mayday ...) ne vaut pas le coup et serait trop cher payé ...
L'arrivée est "propre" et la manœuvre bien faite malgré l'absence de guindeau (puisque une sécurité empêche son fonctionnement sans moteur allumé ...).
Le vent est alors nord ouest et il s'agit donc d'un bon abris pour la nuit, par contre le lendemain le vent doit basculer Nord Est en fin d'après midi ...
Je fais un quart de mouillage durant toute la nuit afin de m'assurer que l'ancre ne dérape pas, et que la chaine tiens ...
Les cailloux nous protègent du vent et de la houle, mais le bruit parvient jusqu'à moi une bonne partie de la nuit ... Le vent et les vagues qui brisent sur les rochers m'aident à ne pas m'endormir ...
Le jour se lève et malgré plusieurs tentative pour trouver une aide extérieure ou un mécano restée infructueuse et devant la prévision confirmé de vent qui va tourner il faut se décider. Informations prises, il est donc décidé d’appeler la snsm pour rallier le port de plougasnou ...
Il débarque le lendemain matin après avoir appelé sa copine pour qu'elle vienne le chercher. Celle ci ne sachant pas étant venue avec sa copine qui est aussi l'amante du skipper ... Les uns ou les autres me laisseront une "trace" sur le matelas de la couchette ou il a fait embarquer dans la nuit son harem ...
La prestation "négociée" à 200€/j au départ, arrivé le lundi matin vers 12h, repartis le vendredi avant 12h n'ayant rien dépensé pour la caisse de bord, ayant vidé 2 bouteilles de rhum, 1 bouteilles de "bon whisky" et autres bouteilles de vins, il me réclamera 1000€ ...
Bien entendu j'ai des tords, énormes pour certains ... Mais malgré la remise en cause amenée par cette "aventure", si je devais reprendre un skipper pro, je ne le prendrais pas lui et serais aussi beaucoup plus carré et m'efforcerait de ne "pas faire confiance" tout au moins autant ...

Cette longue anecdote n'à que vocation à montrer les conneries qu'on peut faire lors des 1eres sorties, mais aussi et surtout que le "pro" n'est pas forcément une solution ultime.
Le chantier m'ayant conseiller un convoyeur, qui est venu avec moi à plougasnou pour poursuivre, le bateau est arrivé à Carentan dans un meilleurs état que lors de son départ. Cela m'a réconcilié avec certains pro ... :)
En cours de refit depuis "trop longtemps" j'ai hâte de faire mes 1ers bords "dans de bonne conditions" car je n'ai pas encore profité du bateau :(

13 mars 2011

alors là, chapeau ...
bien ton histoire, édifiant au possible ...
merci en tous cas, faut avoir le cran de raconter un tel vécu ...
tu n'oublieras pas de me laisser les coordonnées de ton pro (du goulot ...) !

14 mars 2011

Qu'est ce qu'un pro?
Instructif ton récit qui ne m'étonne guère.

Encore faut il savoir ce que l'on appelle un "pro". S'il s'agit d'être titulaire d'un diplôme PPV, il y en a des dizaines sur le marché. Mais le diplôme ne fait pas le marin.

Pour ma part, je suis un pur amateur et notre ami Tangnard se rappelle, à coup sur, du convoyage d'un catamaran de Lorient à Cherbourg qui ne nous a pas du tout laissé le même souvenir.

Au fait, quel est ton cata?

14 mars 2011

Bon et effectivement aves un cata de 38 pieds
qu'on ne connait pas trop, c'est encore plus BEAUCOUP plus facile a dire qu'a faire.

Merci encore pour ce recit

14 mars 2011

Pourquoi le remorquage
"Le seul point un peu etonnant, mais probablement lié au stress,à la fatigue, et peut etre la non connaissance des lieux, est le besoin de remorquage pour rentrer dans l'anse du Diben ( Plougasnou ). "

Avec 2 moteurs et de jours en connaissant, oui.
Mais avec 2 moteurs en panne (voile seule donc), avec un cata de 75m² et avec un vent qui empêcherait de ressortir du port puisque pile dans l'axe ... L'arrivée s'étant faite de nuit, pas de moyen de joindre le port à la vhf pour demander si place ou pas ou une aide à l'arrivée. Le skipper de fait n'a pas pris cette décision, et au moment de la prendre je partageais son avis (peut être à tord).

Enfin le besoin de remorquage vient du faite qu'on a mouillé pour se protéger du nord ouest, qui virait nord est le lendemain ... Donc repartir au près avec un cata sans moteur (donc aussi sans guindeau avec 50m de chaine de 10 étalée) du mouillage en étant assez près des cailloux n'a semblé à personne une éventualité à envisager ;)

14 mars 2011

100% ok
Je partage à 100% cet avis, le cata marchait à 12/13 noueds gps donc si j'avais eu "mon mot à dire", c'est l'option que j'aurais suggérée.
D'autant que attendu à Carentan un zodiac avec moteur de 50cv pouvait venir apporter mécano, pièces et en dernier recours remorquer. Ou alors sur cherbourg d'accès beaucoup plus soft ...

24 juin 2010

Naviguer en aveugle
Veille :
"je prévois pas plus de 20mn de "sommeil" le jour, et 1h la nuit."

1h de sommeil à 8/10 nds la nuit on fait des milles et il faut avoir une confiance aveugle dans ses alarmes électroniques!

Et même 20 mn dans la journée... Qui ne s'est jamais trouvé avec un pécheur plus proche qu'on ne l'imaginais?

25 juin 2010

ben oui
a naviguer sur des cartes et dans sa tete on evite tout ce qu'on veut...
eric

24 juin 2010

avec 2 grandes pattes...
la route devrait pas être trop longue !

profiter bien sûr pour se faire 2 ou 3 escales sympatoches !

et puis à lire :
www.hisse-et-oh.com[...]dex.php

24 juin 2010

Merci
Pour le lien que j'avais déjà lu.

Ensuite depuis 15 ans sauf 1 exception, je n'ai fais que du cata. Donc la patte d'oie, je "connaissais".

2/3 escale sympatoche, je n'ai rien contre ;) Aurais tu des suggestions ?

24 juin 2010

Le trajet exacte
est lorient / carentan

24 juin 2010

Oui
lorient sein n'est pas la partie qui me pose problème ;)

La partie lorient / sein et cherbourg / Carentan n'est venue qu'après demande de précisions ;)

Mes 2 questions du départ concernaient sein / cherbourg.

24 juin 2010

Batz
Les images que j'ai vue me semblent magnifique et ont réveillées de vielles senteur de chocolat au lait avec tartine au beurre demi/sel :)

Mais la navigation et le mouillage ne me semble pas simple pour une première ...
Donc en cours d'étude, mais certainement réservé à une situation exceptionnelle.

Par contre j'irais plus tard en ayant un peu plus confiance dans le couple moi / bateau ;)

24 juin 2010

je n'ai pas dit sorcier
mais pas forcément simple pour 1 première.
Entre toutes les marques à surveiller, les roches sous marines, l'éventuel trafic (vedette et plaisance) puisque en "saison", plus après trouver un endroit ou on échoue ou pas mais claire de roche en dessous ...

Disons que je ressens l'endroit comme un terrain de jeu exceptionnel pour "gens du cru", mais pas simple à appréhender pour quelqu'un qui vient pour la première fois.

Ou dit autrement, on se rapproche plus du vrai "raz cailloux" que de la navigation "prudente" qui pare les dangers.

Ce qui semble "simple" pour un "natif", ne l'est pas forcément pour quelqu'un qui découvre le coin ...
Surtout en fonction des vents, heure de marée ...
Se tromper dans l'échouage et c'est 10 jours potentiel bloqué sur place la marée étant "descendante" en coef en cette période ...

Bref, faisable mais pas de façon "simple" et "rassurante"

24 juin 2010

mais
d'oùpars tu exactement?

24 juin 2010

ppffffff ....
y'a le choix !!

lorient-sein 69M env, soit à 5N de moy 14h, en partant au petit matin, café-casse croute en traversant les Glénan, tu es pour l'apéro du soir à Sein !
(bon, faut voir un peu les marées, les vents..)

24 juin 2010

suite...
Sein - Batz
Batz - Guernsey
Guernsey - Cherbourg ou Barfleur ou StVaast

24 juin 2010

chenal de Batz
rien de compliqué, suivre le balisage un peu en zizag mais pas sorcier ...

24 juin 2010

Je prefère la
petite nav tranquille en extérieur

Pour un départ de Lorient le 1/7/2010, si la météo est correcte, perso je lâche les amarres vers 8h ça me fera moins de 50h à 6 noeuds pour arriver à devant Carentant donc loin en deçà de mon besoin de sommeil...
Bon, y faudra poiroter au moins jusque 13h pour avoir de l'eau et rentrer tranquille ça laisse quelques heure de marge.

Si vous pouvez tenir 7 nœuds en route directe, ça vous fera +/- 42h mais inutile de partir avant 10h et de toute façon, vous n'entrerez pas plus vite à Carentant...

Si vous êtes crevé, ou que les conditions se dégrade, vous pouvez toujours faire une étape à Jersey. Mais je ne vois aucun interet à ne pas faire marcher la barque au max de ses possibilités.
C'est plus amusant, et ça tient éveillé... :alavotre:

pfffzzzz

24 juin 2010

Pour cette éventualitée
Je surveille la météo ... Qui ne prévois pour l'instant "que" les jours autour du 7 à 10 noeuds (f2/3) qui seront trop léger pour que je tienne une moyenne à 7 noeud ou même 6 noeud (à mon avis).

Je préfère donc partir dans cette hypothèse là avec une prévision "pire" de 60h qui semble tenir compte de vent faible, des courants et des vents dans le pif.

Mais cette option là est autant "ouverte" que celle du cabotage.

24 juin 2010

Chapeau bas
Sincèrement, je serais heureux lorsque j'envisagerais ce trajet en 28h.
Pour l'instant n'ayant pas encore d'expérience ni en solo totalement, ni du athena 38 je préfère faire profile bas et prévoir beaucoup plus.

La météo de zone tourne plus autour de 10 noeud de vent depuis plus de 7 jours et encore pour le 1/7.
J'ai connu 35 / 40 noeud dans les canaux antillais, de jour comme de nuit avec la mer des canaux. mais en groupe on s'ait qu'on peut compter sur quelqu'un en cas de besoin. Donc pour mes 1ers bords seul à bord je préfère y aller tranquilou ;)

Quand au guide, c'est ce que je finirais par faire ... Même si ce n'est que pour 1 mouillage.
Mais bon j'avais espéré que ce type d'info puisse se partager sans nécessiter l'achat d'un guide ;)

24 juin 2010

Lorient - Honfleur sur un 38 pieds= 32 h
Il y a quelques années, sur un 38 pieds de croisière, j'ai fait 24 h de Lorient à Cherbourg + 8 h jusqu'à Honfleur. Pour Carentan, il aurait fallu compter 27 à 28 h.

Conditions météo: 10 à 30 nds. Louvoyage jusqu'à Sein, au portant ensuite.

En croisière, les mouillages, s'ils ne sont pas toujours faciles et connus, sont nombreux.

Pour les connaitre, il suffit d'acheter les guides qui les recensent...

24 juin 2010

Autre solution
Tu invites quelqu'un pour t'aider à faire le périple.
J'étais avec Daniel (vinking35) sur l'hélios38, c'est franchement plus cool à plusieurs. Ce que ne dit pas Daniel, pour le timing serré (24H), le vent était juste ce qu'il faut et l'Helios marche mieux que l'Athéna38 (pointe à plus de 16nds lors de ce convoyage avec l'edel).
Pour info, j'ai navigué sur les deux. 48 heures non stop me semble plus en adéquation avec un skipper ne connaissant pas son Athéna38.

24 juin 2010

Prudence...
Je n'avais pas compris que Shamane voulait effectuer ce périple en solitaire.

Compte tenu des questions posées, il n'est pas raisonnable de faire ce parcours en solitaire.

Quand aux alarmes, il est illusoire de leur faire confiance. Dans des zones aussi fréquentées, elles n'arrêteront pas de sonner!

24 juin 2010

moniteur agrée catamaran croisière...
Qu'est ce qu'un moniteur agréé catamaran croisière ?.

24 juin 2010

précisions
"[b]Compte tenu des questions posées, il n'est pas raisonnable de faire ce parcours en solitaire.[/b]"

Voilà une conclusion qui me semble bien "tranchée" et sans "argumentation", bine qu'ayant conscience que personne ne me doit rien en soit.
Le dernier stage sur catamaran de croisière encadré par un moniteur agrée catamaran croisière, ayant aboutis à la conclusion que je pouvais faire en solitaire en évitant &gt30 noeud pour le moment, me font penser que peut être tu te trompe.

Peut être est ce le moniteur de voile qui m'a vue à l'oeuvre pendant 7 jours.

Seul l'avenir le dira, donc si vous lisez dans la 1ere quinzaine de juillet qu'un athena s'est retourné ou a été drossé à la cote, il ne faudra pas conclure que c'est la faute du bateau ou du constructeur, mais bel et bien de l'incompétence du marin à bord.

Disons que je suis quelqu'un qui manque "cruellement" de confiance en lui et qui a besoin de s'appuyer sur des aspect "technique" maitrisé pour se rassurer tant que loin de l'action.
Une fois "dedans" en général je gère ...
Et je suis convaincu que dans 15 jours je rigolerais contre moi même devant mon attitude et mes questions candides ...
Convaincu aussi qu'au moment de mouiller je "lirais" le plan d'eau et sentirais ou pas, mais qu'au final j'arriverais sans encombre à carentan.

"[b]Quand aux alarmes, il est illusoire de leur faire confiance. Dans des zones aussi fréquentées, elles n'arrêteront pas de sonner![/b]"

Voilà par contre info qu'elle est bonne et qui tendrait à opter plus pour le cabotage quitte à se promener un peu vers le large pour estimer le trafic avant de "choisir" la route "convoyage".

25 juin 2010

Sans être expert ffv
Moniteur BEES 1, Entraineur et arbitre

Formation/Enseignement et Compétition en Habitable/Dériveur/Planche à Voile/ Catamaran tous publique.

Donc un formateur catamran (en spécialité dans son bees) avec spécialité croisière :

www.ffvoile.fr[...]ere.pdf

Mais on peut tous se tromper.

24 juin 2010

Je suis athypique ...
Là ou certains (qui ont très certainement raison) loue leur premier bateau, moi je ne pourrais louer que lorsque je maitriserais "mon" bateau ...

Remonter l'athena à plusieurs serait certes plus confortable sans aucun doute ...

Mais voilà n'étant pas totalement sur de moi, si je dois prendre un risque je veux être le seul à payer ...

Ensuite avec de l'expérience on est pas à l'abris d'un risque mais au moins il "n'était pas prévisible".

Motard loisir pendant de nombreuses années je conseillais systématiquement aux "jeunes permis" de ne pas prendre en passager copine/copain le temps de prendre en main leur moto et de fignoler leur apprentissage.

24 juin 2010

+1 pour toi
Oui mais les choses n'étant pas "simple", le fait que le risque soit différent n'est pas faux non plus ...

D'autre part, s'il s'agit d'un manque de confiance "maladif" et qu'on prend l'équipier on risque de ne jamais pouvoir s'en séparer alors que le bateau est pris avec des objectifs en solitaire.

Voir pour précision la réponse à viking35 plus haut.

moto bateau
la grosse différence entre bateau et moto, c'est que le passager de la moto est totalement passif alors que le "passager" du voilier peut assurer un quart de veille le temps de te reposer un peu, surtout avec un pilote automatique, le boulot de l'aquipier est juste de regarder autour et de prévenir en cas de besoin.
Hubert, de Cherbourg

24 juin 2010

Merci général
à toutes et tous pour vos contributions et remarques.

24 juin 2010

Escales embouchure rivère de Morlaix
Bonsoir,

Si l'escale à Batz est vraiment redouté (dommage c'est magnifique), je vous suggère un mouillage un peu plus loin à Terenez (48°40'N 3°52'W) juste à la l'embouchure de la rivière de Morlaix, c'est un coin très bien abrité et avec un cata vous pouvez échouer sans problème sur fond de sable presque sous le Carn de Barnenez (sacrifiez quelques heures pour une visite ;-) )

Si vous ne voulez pas entrer dans la rivière, visez le port du Diben (48°42'37"N 3°49'42"W), (ou plutôt la pointe de Primel avant d'aller mouiller au Diben) très sympathique et accessible. Dites bonjour de ma part au copains de la "Notre Dame du Trégor", la V2 de la Station SNSM de Plougasnou. Ils sont formidables de gentillesse et d'accueil.

24 juin 2010

Merci
L'embouchure de morlaix est noté et waypointer grace à vous.

Je vais waypointer le port au cas ou et ne manquerais pas de transmettre votre bonjour, mais j'avoue qu'en saison avec un cata je vais essayer d'éviter les ports autre que celui d'attache.

25 juin 2010

un peu plus loin...
la magnifique côte de granit rose :
Ploumanac'h (maréee) ou les mouillages sur sable autour du chateau de Costaeres

24 juin 2010

inquietude et manque de confiance
ne veullent pas dire incompétence!!

Comme toi, je fais parti des gens qui ont tendance à sous-estimer leurs capacités.

Contrairement à toi, embarquer un équipier est TRES sécurisant pour soi et pour le bateau.
Combien de manoeuvres passent tranquille sans stress à 2 alors que alone sur un bateau que l'on ne connait pas...

Dans tous les cas je te recommande vivement l'acquisition d'un guide d'escale type pilote côtier ou autre Imray. tu auras toutes les réponses sur les mouillages et leurs eventuelles difficultés d'accés. Tu sauras au moins précisement vers quoi tu t'avances, et cela n'empeche pas de continuer a échanger ici sur tel ou tel moullage justement.

J'espère faire Quiberon Gernsey cet été (A/R) et les 2 premiers investissements relatifs à cette nav ont été les pilotes côtier et le guide Imray des Anglos. Ca répond vraiment à beaucoup de question, et du coup la navigation envisagée devient automatiquement plus claire

Je te souhaite bon vent.

PeeBee.

25 juin 2010

region parisienne : pas en VPC mais boutique !
j'ai l'adresse du magasin qu'il te faut sur paris. tu trouveras tout ce que tu veux. j'y ai acheté mes guides et mes cartes. aussitôt rentré dans le magasin, ça y est, t'es déjà plus à Paris.
Le vendeur trés sympa en plus, à chaque fois j'ai du rester au moins 1h pour discuter le bout de gras avec lui.

Le magasin est "pages oceanes" rue brunel 17eme.

Bon Vent.

24 juin 2010

Merci
Etant en région parisienne pour le moment, j'ai cherché une boutique ou aller sur place (inquiet au niveau des délais de livraisons), et j'ai trouvé :

www.librairienautique.com[...]ete.cfm

Que je donne non par "pub" n'ayant aucune action chez eux ...
Mais visiblement ils ont tous les guides/cartes d'après leur présentation et donc cette info peut être utile à certains en région parisienne ayant besoin d'ouvrage/carte.

25 juin 2010

Je note :)
Merci je vais y faire un saut ;)

25 juin 2010

Le trajet...
Sein Cherbourg ne présente pas de difficultés particulières. Je l'ai fait plusieurs fois en solitaire avec mon 36 pieds.
Au portant le trajet peu se faire en moins de 36 heures. Sein Carentan en 36 heures en mai 2009 à la moyenne de 6,5 nds, mais c'est exceptionnel.
Partir de Sein à marée basse, c'est s'assurer de passer le Four avant la renverse. Ensuite on vise le passage entre Aurigny et Guernesey. Entre le Four et le Nord de Guernesey, c'est un grand vide de bateaux qui permet de se reposer et de dormir un peu avec quand-même une alarme radar ou un compte minute réglé sur une demi-heure.
Si on est crevé et qu'on se prend la renverse au nord de Guernesey, il est bon de mouiller dans l abaie de l'Ancresse et dormir six heures si c'est de jour. De nuit, impossible d'y entrer ni d'en sortir. Il faut parfois attendre 18 heures.
Si on a du nord pas trop fort en Iroise, il vaut mieux passer le Four au moteur et établir les voiles ensuite.
Si c'est du Nord-Est, il faudra tirer des bords pas trop longs. Ils seront plats avec le courant contraire et maintiennent juste la route gagnée avec la marée précédente. Si la renverse contraire a lieu sur la côte Ouest de Guernesey, il vaut mieux tirer un bord pour passer au sud de Guernesey et au sud de Serq. On pourra aller jusqu'à la côte Ouest du Cotentin mouiller dans 10 mètres d'eau dans l'anse de Sciotot sous le cap de Flamanville et se reposer en attendant le courant favorable pour passer le raz Blanchard sur l'autre bord (viser le milieu du raz pour éviter le dur clapot près de la Hague. Ensuite viser Cherbourg. On peut mouiller en rade à droite derrière la passe de l'Ouest et dormir avant de repartir (pour Carentan?)On peut s'arrèter aussi à Omonville la Rogue, mouillage sur bouée, mais ça clapote par Nord Est.
Si tu as du vent contraire faible, il faut compter quatre jours pour faire le trajet.
Bon vent,
Régis

25 juin 2010

Merci
Pour ces infos que je vais étudier avec grande attention ;)

25 juin 2010

En ce qui concerne un éventuel équipier
Si je prenais cette option là ça serait un moniteur de voile qui aurait pour consigne de venir en "surveillance" en me laissant me démerder au maximum.

25 juin 2010

Bienvenue à Carentan...
... c'est là que j'ai mon bateau. Depuis les premières bouées du chenal de Carentan, il faut deux heures pour arriver à l'écluse. L'été il y a une vigie jour et nuit qui ouvre l'écluse. Si tu veut arriver au plus tôt devant l'écluse, il te faut partir des premières bouées deux heures avant PM à Carentan. Avant il n'y a pas assez d'eau. On peut mouiller en attendant d'entrer dans la baie des Veys dans peu de profondeur et on est à l'abri de tout clapot de secteur Ouest.
Si tu veux embouquer le chenal de nuit, tu prends l'alignement de deux feux au 210°, chenal balisé mais parfois avec quelques bouées éteintes. Puis un canal bordé de perches non éclairées. Se tenir au mileu du canal car y a des bouquets d'arbres qui peuvent tromper avec leur ombre et sembler partager le chenal en deux. Si un doute survient, c'est à droite qu'il faut aller, car il faut savoir qu'il n'y a pas de bouquets d'arbres sur le côté droit du canal (tribord), c'est un polder.
En dernier conseil, je ne suis pas pour contourner les raz, pour la bonne raison que tu vas te trouver sur les rails de cargos qui passent à Ouessant et au Casquets et il te faudra veiller en permanence.
Bon, si tu veux d'autres conseils, je suis présent jusqu'a demain soir. Ensuite, je vais à Carentan pour prendre mon bateau et filer vers Ouessant une petite quinzaine de jours si le vent veux bien. Sinon, tu peux passer au ponton N, tu sera bien accuell, si je suis à bord. Jaoul est facile à reconnaitre avec son oeil sur le nez.?
Amitiés,
Régis

25 juin 2010

Merci pour les conseils ;)
Idem pour le bienvenu à bord, normalement je serais au quai.

le chenal de nuit je vais attendre de l'avoir passé quelques fois pour me familiariser, au besoin j'attendrais marée et/ou jour nuit baie des veys.

Je ne suis venu qu'une fois dans ce port mais en suit tombé "amoureux".

J'avais cru voir un fier destrier alu là bas, et maintenant que tu me le dit, l'oeil me reviens en mémoire (mais c'est 'loin').

le chenal on l'avait remonté avec un 9m biquille à la voile en tirant des bords, et si ma mémoire ne me trahit pas, on avait frotté 1 seule fois coté bâbord du chenal qui a une pente plus "douce".

Amitiés,

25 juin 2010

J'ai peut être manqué de clareté
Je n'ai aucun délai à respecter, j'ai tout mon temps ...

Le mot "convoyage" n'a été utilisé que pour définir le type de route en opposition à "cabotage".

Aucun impératif à respecter, en dehors de celui d'arriver entier et avec le bateau en bonne état afin de montrer que je ne suis pas forcément l'incapable que certains semblent penser.

Lorsque l'on m'a parlé de 28h pour faire lorient / carentan je n'ai pas revue mon timing mini vers le bas et ai maintenu une "prévision" qui me semble plus réaliste de 60h très loin d'un temps convoyage.

25 juin 2010

Un peu comme daniel ( Vicking35)
"1er bateau "à moi", 1 ère fois que seul à bord, pas encore le modèle en main"

J'aurai tendance à dire que la sagesse, serai de prendre d'abord le bateau en main, avant de passer à l'étape 2 gestion du solo et de la fatigue, notamment dans un coin que tu connais pas particulièrement. Avec un objectif de convoyage à tenir.

Mais chacun construit sa courbe d'expérience comme il l'entend.

Une paire d'yeux et de bras en plus pourrait être une solution.........

25 juin 2010

Beaucoup de passage de bateaux
pour une première en solo sans sommeil (ou presque).

Je te conseille donc le côtier.

Ton formateur a t il dit que tu pouvais prendre le raz blanchard et Barfleur sans soucis sur un bateau que tu ne connaissais pas (aussi bien sur les manœuvres que sur la fiabilité du bateau) ?

Ne vois la aucune moquerie ou tentative de terreur, je en remets pas des compétences en doutes mais ce sont deux endroits mal pavé et quelques équipages pro on perdu leur navire dans ces coins.

Pour le mouillage, je ne peux que te conseiller de changer d'ancre tout de suite, tu en auras besoin d'une fiable dans tous les cas un jour ou l'autre alors pourquoi attendre.

25 juin 2010

En solo, tout est plus compliqué...
La confiance absolue dans ses instruments est une erreur capitale commune à trop de "nouveaux" navigateurs.

Que fais tu si à proximité de Burhou ou des Casquets, le GPS t'indique une position erronée?
Ce n'est pas possible?

Et bien c'est arrivé lors de la même nuit parfaitement claire une nuit d'avril dernier à deux concurrents (trés) expérimentés de la même régate entre Granville et Cherbourg.

Pendant un moment, leur position était erronée de 3 milles dans le sud pour les deux voiliers alors qu'ils étaient à proximité immédiate de Pointe Quénard.

Je sais, ce n'est pas possible. C'est ce que je pensais et pourtant.

"dés lors l'option de passer à 3 / 4 mile de ces îles pour éviter le plus gros de ces 2 raz peut se poser. "

Il y a une dizaine d'années, par une nuit très boucailleuse, lors d'un Cowes Dinard, je suis "tombé" au nord d'Aurigny sur deux chalutiers non éclairés et péchant en boeuf ( pêche illégale à cette époque ). La même nuit, GITANA s'est pris dans le cable reliant deux autres chalutiers...

Il est aussi possible que tu déboule à 10 nds dans un bouchon de brume (visibilité 15 à 20 m!), fréquente à cette époque de l'année et l'interprétation des données du radar n'est pas toujours évidente... et pendant que tu as l'oeil sur le radar tu ne l'as pas dehors, et encore moins si tu es à la manoeuvre.

Et si pour une raison X, tu es privé d'électronique de nuit par un temps orageux, que fais tu? Ou privé de pilote dans la brise?

25 juin 2010

Ah!
Tellement d'accord

25 juin 2010

Merci
ça fait plaisir que les questions que je me pose ne semblent pas une hérésie à tous, et que d'autres puisent se poser les mêmes questions ...

D'après les cartes toujours ... 9 mile en gros autour de ouessant et alderney avant le rail, dés lors l'option de passer à 3 / 4 mile de ces îles pour éviter le plus gros de ces 2 raz peut se poser.

Seul une observation régulière de beaucoup de bateau commerciaux coupant cette courbe et donc sortant du rail pouvant amener à déconseiller cette "stratégie".

25 juin 2010

Je dirais plutôt
Je dirais plutôt qu'en solo, tout est beaucoup plus simple.
Car sur une barque, les seuls soucis proviennent essentiellement de l'état d'âme des boulets embarqués.

Pour le trip dont il est question, le plus simple est l'extérieur, à peine un peu plus de 300 milles, mais le plus chouette sera la ballade d'une quinzaine avec des mouillage dans tous les coins sympa(s) (qui ne manquent pas...) :alavotre:

pfffzzzz

25 juin 2010

Pardonnez moi,
mais j'avais oublié de préciser un détail important au sujet des boulets embarqués... voici donc l'oubli " Quelle que soit leurs compétences!" :alavotre:

pfffzzzz

25 juin 2010

blanchard
On a surtout parlé du principe avec le formateur qui dés le début du stage a demandé les intentions futur et le but du stage pour chaque stagiaire.
Je lui ai clairement indiqué mon intention d'acheter un cata en vue de tdm par les alisé en solo.
On a parlé au cours de ce stage de stagiaire qu'il a eu, qui ont acheter leur cata au bout d'1 seul stage de croisière en méditéranée (un lagon 440), qui se sont fait peur et qui ont faillit revendre leur bateau.
On a pas mal discuté et il m'a fait "des mises en situations".
J'ai navigué en med, aux antilles et en bretagne.
1 stagiaire qui était là et qui a faillit finir drossé à la cote plusieurs fois avec femme, enfants et amis à bord, le formateur n'a pas hésité à lui conseiller de faire quelques autres stage avant de relouer un catamaran. Alors que visiblement il aurait préféré entendre l'inverse.
Si je raconte cela, ce n'est que pour montrer que le formateur lors de ce stage semble avoir dit ce qu'il pense et ne pas avoir tenu compte d'éventuelle "pression commerciale" faussant le jugement.

Pour blanchard.
En passant mon permis moto on m'a tellement dit que l'eau ça glisse et que des pneus neufs pris dans une résine ont une mauvaise adhérence, que même après 15 ans d'expérience journalière, lorsque je changeais mes pneus ces conseils remontaient en surface.
J'ai bien noté que blanchard est un endroit qui se "respecte" particulièrement.

Si pas le courant dans le bon sens et vent idem, on attend une prochaine marée ou on fait le tour par le large.
N'étant pas pressé bien entendu se serait la solution d'attendre qui serait prise.

J'ai pris blanchard avec un "petit" 9m60 biquille par forcément super marin et [b]si vent + courant dans le bon sens[/b], la puissance du courant semble impressionnante mais pas de difficultés particulière.

Je ne pense pas être un inconscient du danger ... sinon je ne me poserais pas de question et n'aurais pas pris le risque de remarque plus ou moins acerbe sur ce fil ...

Concernant l'ancre.
Le propriétaire actuel utilisait son bateau quasiment tous les we (sauf coup de vent ou pluie annoncée), bref tout sauf un bateau ventouse.
Or de son port d'attache que du mouillage forain et lui pense que le mouillage peut tenir encore longtemps.
Donc en tenant compte de son avis, le choix à priori a été pris de changer l'ancre / barbotin / chaine à carentan pour privilégier les commerces environnants.

25 juin 2010

le bon sens ...
est en marche !

;-)

25 juin 2010

pour ma part

bateau nouveau donc à decouvrir (probleme de moteur de greement l'électricité ,la liste est longue.).,parcours nouveau donc à decouvrir aussi, etc

et bien pour ce periple je le ferai à deux ou trois m^me avec un novice.

Ne pas oublier que dans cette zone tu a tres frequement de la brume et pour faire des atterissage sans connaitre le coin vaut mieux etre à plusieurs

Ensuite des sortie en solo à la journée puis plus.

mais le tout par étape ,graduellement.

josé

25 juin 2010

Mon avis
Il est tout à fait raisonnable pour un navigateur connaissant bien son bateau et la région d'effectuer ce parcours en solitaire sur 2/3 jours avec une ou deux escales sans s'occuper de route au large ou côtière ni trop se préoccuper des raz.

Pour ma part, depuis St Evette ou Sein, je ferais route selon la météo vers L'Aber Wrach, Perros ou Guernesey /Serk puis Cherbourg ou St Vaast afin attendre l'entrée du chenal de Carentan.

Quand au Raz Blanchard, sur un cata de 38 pieds, jusqu'à 35 nds de secteur ouest, je me contenterais de ne pas passer trop près de la Foraine et d'éviter certains hauts fonds au sud d'Aurigny.

Et sur un cata de cette taille, il est même tout à fait possible de naviguer par vent fort contre courant en passant près d'Aurigny.

Par contre, on sous estime souvent le Raz de Barfleur, qui peut être brutal, à proximité de Gatteville.

Et lors du convoyage que j'ai relaté précédemment sur un Hélios, c'est par seulement 15 nds de vent dans le raz de Sein à l'étale que nous avons rencontré des vagues étonnantes, dangereuses pour un petit voilier.

Je suis sur que Tangnard s'en souvient bien!

25 juin 2010

Houle aprés forte dépression
Effectivement, nous passions le raz de Sein par beau temps mais après une forte dépression atlantique et c'était surement l'effet d'une houle résiduelle qui levait des lames pyramidales anarchiques à hauteur de la Plate.

Un voilier type Mousquetaire (6.5 m ) ou un mauvais voilier actuel avec un petit tirant d'eau pouvait chavirer.

25 juin 2010

une raison a cette agitation dans le raz?
malgré le vent faible et l'absence de courant ?
houle résiduelle du large après quelques jours agités ? qu'appelles tu petit voilier ?

25 juin 2010

je ne pense pas
rentrer la la catégorie des petits ou mauvais voilier alors...
le brin de folie ayant déjà fait ses preuves depuis quelques décénies...

25 juin 2010

rien à voir
nous, on navigue pour le plaisir! Enfin normalement, et c'est pour ça qu'on parle de plaisance.

Dans convoyage, il y a voyage, et lorsqu'on navigue sur son propre bateau, je ne vois pas la différence entre convoyage et croisière

26 juin 2010

mais
ce ne sont pas des "gars" mais des professionnels.

Là, il s'agit d'amateurs, de rêveurs, et ici d'un tout nouveau propriétaire, donc vraiment rien à voir :-)

A l'interieur du phare Amédée Nouvelle Calédonie

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