statistiques sur l'échouage

salutatous
une requête auprès de ceux qui ont la chance d'avoir un bateau et le bonheur de pouvoir l'échouer.
- quel type de bateau avez-vous ?
- tirant d'eau mini ?
- vous échouez vous souvent ?
- souhaiteriez vous échouer plus souvent ?
- les mésaventures sont telles que l'échouage est à réaliser que dans des conditions qui ne se rencontrent qu'une fois tous les 10 ans ?
- beachage/pas beachage ?
- etc etc ...
lâchez vous sur l'échouage (et je ne parle pas d'échouement ... ).
pourquoi ces statistiques ? pour connaître la vraie vie d'un bateau qui peut échouer
merci par avance pour vos réponses
cordialités maritimes
larent le hareng

L'équipage
28 oct. 2013
28 oct. 2013

Quillard contre un quai, multi tt les jours.

28 oct. 201328 oct. 2013

L'échouage est une possibilité offerte par certains types de bateaux, mais demeure une manoeuvre que j'use avec précautions. En clair pas n'importe où!

En fait, tous ces lieux où les risque de vagues sont quasi nuls (attention aux lieux proche des passages des bateaux à grosses vagues...)

Ensuite, être à sec apporte des plaisirs mais donne quelques soucis. En effet, il est très sympa de se balader autour de son bateau sans contrainte, pour les enfants en particulier; il faut cependant prévoir de quoi se nettoyer les pieds à chaque remontée, penser à positionner l'annexe astucieusement si l'on doit rejoindre son bateau après que la marée soit remontée, être équipé de cuve à eaux noires, sinon, mef......

28 oct. 2013

merci pour ces 2 témoignages
@ clarivoile : "En clair pas n'importe où!"; parfaitement d'accord avec toi; c'est bien là qu'est le problème; est-ce que cela en fait reculer certains, beaucoup ?; j'ai déjà échouer 3 fois un RM donc 1.60m de tirant d'eau; et à chaque fois, je n'étais rassuré que quand il était posé ... avant, je faisais de l'huile

28 oct. 2013

C'est vrai que sur quillard échouable , on est plus regardant que sur un bi-quille avec grand tirant d'eau qui demande également plus d'attention qu'un dériveur lesté, q'un biquille type biloup, puis le dériveur intégral, puis d'un cata à aileron, sans doute le plus facile.....
Le type de sol étant un critère d'importance

28 oct. 2013

Bonjours
Ayant un DI je profite souvent de la possibilité de laisser le bateau s'échouer avec la marée , pour aller à terre sans annexe , pour profiter d'un banc de sable ou pour dormir plus tranquillement etc ... mais je n'ai pratiqué le beachage que 2 fois car je trouve trop cela trop risqué et trop violent pour ma coque .

28 oct. 201328 oct. 2013
  • quel type de bateau avez-vous ? feeling850 DL
  • tirant d'eau mini ? 1 m
  • vous échouez vous souvent ? souvent, un mouillage/port sur deux environ
  • souhaiteriez vous échouer plus souvent ?

  • les mésaventures sont telles que l'échouage est à réaliser que dans des conditions qui ne se rencontrent qu'une fois tous les 10 ans ?
    Non ça se passe bien, heureusement d'ailleurs.

  • beachage/pas beachage ?
    Plutôt rare pour moi. J'échoue plus dans les petits ports de bretagne où endroits spéciaux -> rivière, rias, la chambre au glénan etc.

28 oct. 2013

Mon tri échoue tous les jours avec la marée.

En croisière c'est un des points fort du bateau. Beachage à marée haute (attention au coef descendant) les filles se baignent autour, puis la mer descend, les filles jouent au sable autour du bateau pendant que nous restons à bord à vaquer à nos occupations.

Mon tri na pas d'aileron, mais un semelle renforcée Kevlar. Même si il y a quelques petits cailloux je me pose sans soucis.

Le gros point noir de l'échouage ce sont les vagues, il faut absolument trouver un endroit sans vagues lors de la pose du bateau. Il est donc nécessaire de connaitre les lieux avant d'aller ce poser.

28 oct. 2013

C'est évident que pour s'échouer un repérage avant s'impose et a marée basse, et bien sur un endroit assez abrité pour ne pas avoir ni vagues de mer, ni vagues de gros bateaux (type ferry).
Pour la montée a bord, un seau de nettoyage est a prévoir.
On peu aussi mettre le mouillage pile poil comme on veux.
L'échouage contre un quai, sans béquille et sans autre 'précaution' juste en faisant gité le bateau coté quai, n'est pas à mettre entre toute les mains (risque de chute).

à ce sujet, pour le bout dans le mât qu'il faut détendre quand la mer remonte, voir ici :
hubert.perio.free.fr[...]csf.htm

bonjour
Mon pseudo en d'autres lieux est "le Béquilleur" ...
j'ai usé et abusé de l'échouage avec des bateaux comme le Mousquetaire, le Coronado 25, le Brin de Folie (déjà un peu plus délicat, il faut reculer les béquilles de 1 m par rapport à la position chantier) l'iroquois : le rêve ! cata T. E. 0,45 m. le gib sea 105 DL et maintenant le Hood 38
Avec le Hood j'échoue facilement le long d'un quai mais je n'ai pas encore béquillé réellement, car le bateau fait 14 tonnes et il faut vraiment des conditions parfaites et d plus mes nav récentes ne m'ont pas donné l'occasion.
Le gros avantage d'un échouage au bon endroit est d ne pas s'inquiéter quand on part en randonnée alors qu'au mouillage je suis toujours un oeu inquiet.
Egalement la possibilité de se rentrer dans un endroit très abrité alors que les uillards doivent dégager à cause des vagues (par exemple sur l'île d'Aran en Ecosse où nous avions rentré le cata derrière une langue de sable alors que le coup de vent avait vidé le mouillage)

28 oct. 2013

Avec un DI, j'échoue assez souvent, mais dans un lieu abrité après reconnaissance des fonds (jamais "beaché"). Se mettre face au retour du flot pour pouvoir repartir rapidement en cas de besoin et éviter le clapot sur le safran qui peut être désagréable. Préparer un seau d'eau pour se laver les pieds avant de remonter à bord

28 oct. 2013

Perso mon DI acier permet d'échouer facilement sans trop d'étâts d'âme mais échouer, si cela parait amusant, n'est pas une fin en soi, et demande toujours de la réflexion. Cela répond plus à une opportunité interessante ou utile (inspection de la coque par ex.). Il y a en effet des contraintes certaines à assumer. Par contre le faible tirant d'eau est vraiment un plus pour ceux qui apprécient les charmes d'un littoral ou la remontée en rivière, la capacité à échouer étant la cerise sur le gateau.

28 oct. 2013

Je ne pratique à l'occasion que l'échouage le long d'un quai.
Les béquilles qu'il m'est arrivé d'utiliser sur un terre plein sont dans mon grenier.
Le long d'un quai, il faut faire giter le bateau de quelques degrés et mettre en place une cravate afin de prévenir tout risque de basculement vers l'extérieur. Il faut aussi amarrer le plus long possible et suivre tout au long de la descente comme de la remontée.
Parfois des risques comme cela m'est arrivé à Ostende il y a quelques années sur l'aire d'échouage du Royal North Sea Club (bassin Montgomery à tribord en arrivant).
On se pose sur des tins qui étaient couverts d'algues très glissantes, une vraie patinoire. Après s'être posée, la quille glissait, sans doute à cause du degré de gite de trop au départ. Le galhauban est arrivé sur l'arête du quai et nous n'avons sauvé le gréement qu'en nous y mettant à plusieurs pour redresser le bateau. Je crois que je n'ai jamais été aussi fort sur une manivelle de winch!

28 oct. 2013

quel type de bateau avez-vous ?

Biloup 77

  • tirant d'eau mini ?

.8

  • vous échouez vous souvent ?

Pas trop

  • souhaiteriez vous échouer plus souvent ?

C'est pas un objectif en soi, mais une grande utilité !

  • les mésaventures sont telles que l'échouage est à réaliser que dans des conditions qui ne se rencontrent qu'une fois tous les 10 ans ?

Non, faut éviter de tosser, donc pas de vagues, donc endroit abrité, être attentif à la météo et aussi aux vagues d'origine humaine. Sable, vase, gravier OK.

  • beachage/pas beachage ?

Voir réponse précédente... :langue2:

28 oct. 2013

Bon sujet d'échanges que voilà !
.
En ce qui me concerne, 10 t, quille longue avec différence importante, 1,80 m de TE, béquilles avec semelles amovibles.
J'échoue une ou plusieurs fois par an dans des port ou en mouillage forain, soit pour des travaux, soit lors de rassemblements à l'échouage, soit en croisière. C'est toujours plus ou moins un stress. Le bon côté, c'est que ça pousse à bien préparer l'opération.
En croisière le pb est, outre la météo, la méconnaissance des fonds. Aucun des guides nautiques que je connais ne donne d'infos sur la question, ce qui est bien dommage. Soit on a pu repérer les lieux préalablement (rare), soit on se fie aux renseignements des locaux (parfois hasardeux), soit on fait au pif (risqué). Cela limite la pratique.
Une fois que j'échouais sur un sol non repéré qui était faussement ferme, le bateau s'est couché lentement et complètement au cours de la nuit. Il s'est redressé sans pb au flot, mais nous avons eu une petite voie d'eau liée à une faiblesse de structure dans la quille (réparée depuis).
.
Je suggèrerais volontiers de mutualiser l'expérience des héonautes sur le sujet en faisant une petite base d'infos sur les fonds échouables. Exemple : à Sein en face de la maison jaune.

28 oct. 2013

Bonjour,
Aujourd'hui j'ai un feeling 346 DI et je découvre les plaisirs de l'échouage sur le Bassin d'Arcachon, pendant si longtemps avec un quillard je me suis privé de cet agréement...

28 oct. 2013

Bonjour
pour nous c'est tout récent, mais oui la possibilité d'échouer était un gros plus dans notre choix
Django 75, TE:1,3, biquilles
plusieurs échouages à Sauzon, nous ne connaissons pas bien les autres endroits en Bretagne Sud pour en prendre le risque

par contre sur l'Aven on a bien vu les pièges à marée basse, à moins de repérer parfaitement les lieux avant, il y a de gros risques de tomber dans un trou ou une berge très raide...

je suis également pour un petit répertoir des différentes "mecques" de l'échouage

et pourquoi pas étendre les infos aux cales de carénage à échouage il y a le Pouligen, Brest, Sainte Marine...

28 oct. 2013

Il peut y avoir des échouages surprenants. Une fois à Trentemoult à côté de Nantes, port à échouage vasier,
mon DI de 11T s'est retrouvé en pleine nuit vraiment suspendu aux amarrages d'un ponton complètement tordu,
en haut d'une bute de vase, dominant complètement un voilier plastoc à 1m en dessous. Les amarres ont heureusement tenu jusqu'à la marée haute suivante!

28 oct. 2013

Bonjour. Et pourtant, ils draguent!!!!!!!!mais rejettent tout un peu plus loin dans la Loire.
Bref, le biquille s'est imposé pour plusieurs raisons, on reste à plat, plus besoin de trimballer des béquilles lourdes et c'est le dos qui dit merci, il est possible de tourner autour du bateau à sec mais aussi sur béquilles, tirant d'eau plus faible, accès à des coins ou les quillards(plus de 1,50 m, quilles en sifflet, courtes) ne peuvent aller.

28 oct. 2013

Mon Biloup comme mes précédents bateaux, échoue à chaque marée, mais dans une anse derrière un coude qui casse le clapot donc en eau plate .

Le seul qui n'ait pas apprécié, c'est le RM 800 qui avait perdu une quille à l'échouage .

Après un DL et ses problèmes de béquilles je suis repassé au biquille .

28 oct. 2013

hello,
bon alors pour diaoulig qui est un deriveur lesté avec un lest long d'environ 45 / 50 cm sous la coque c'est echouage bi quotidien dans son port d'atache, (pont l'abbé, port a sec à maree basse).
sinon en croisiere c'est des que l'occasion se presente, que ce soit sur béquilles ou le long d'un quai.
l'avantage du faible tiran d'eau et de la possibilité de poser est tel que je n'envisagerai jamais de passer à autre chose.
en plus avec le dl et la quille longue (semelle d'echouage correspondant au tier de la longueur du bateau et large de 25 30 cm) je n'ai aucune aprehension en posant
au pite il faut aller caler une béquille à pied.....
par contre je beache rarement, non pas que je n'aime pas mais parceque les circonstances font que je n'en ai pas l'occasion.
ceci dit la difference est parfois ténue.
jpierre
echoueur patenté.

28 oct. 2013

mon bateau : gib sea 106 dl tirant d'eau 1.2/2.1 idem gib sea 105
se pose dans la vase dans certains ports (Ryepar ex), remontées de rivières en frottant..., pas de beachage, accés aux ports, passage au dessu de bancs de sable dans de bonnes conditions.. possibilité de mettre au sec plus facilement comme au touquet (inaccessible pour un quillard),
mésaventures : à Keyhaven le bateau au mouillage se plante par l'arrière dans la vase et se soulève par le safran... pas de dégats, a newhaven le bateau se pose, seulement 30 cm d'eau dans ce port à marée basse...assez vaseux pour rester droit

28 oct. 2013

Avec mon fifty hollandais acier, 34', 10 T, j'ai toujours pratiqué l'échouage, dans tous les lieux possibles : quille longue de largeur 50 cm au centre, munie d'une semelle acier d'épaisseur 15 mm, hélice et safran protégés.

aucun souci pour mettre les béquilles en solo

et pour info, "parking" du bateau sur l'estran de la Rance, deux amarres à terre + une ancre arrière : échouage deux fois par jour dans la boue ; aucun problème

Dans les ports à marée (Lampaul à Ouessant, Port Creux à Sark, par exemple), échouage contre le quai avec une cravatte autour du mât

Pouvoir échouer en Bretagne Nord est un plus essentiel ! ça permet des visites dans des endroits moins conventionnels que les marinas

29 oct. 2013

merci à tous pour ces infos très intéressantes
d'autres échoueurs patentés ? (comme dit diaoulig)

29 oct. 201316 juin 2020

sympa

30 oct. 2013

le cata rouge, n'est-ce pas celui de Stéphane F ?

31 oct. 2013

il me semble bien le reconnaître. C'est un de mes compères de Planche Open DII

30 oct. 2013

Je ne me souviens malheureusement jamais des noms

29 oct. 2013

Sauvignon DL. Béquilles en alu légères en navigation et en galva, plus lourdes, pour l'hivernage.
Un autre avantage est la possibilité de l'échouer pour l'hiver lors d'une grande marée dans un coin bien abrité. Pas cher du tout, la coque sèche et possibilité d'un carénage "express" avec un chantier avant la mise à l'eau.

29 oct. 201316 juin 2020

Ma caravelle échoue sur la vase (quand je ne navigue pas avec). La zone est choisie pour qu'elle ne risque pas de se poser sur un caillou.
Il m'arrive d'accoster sur la grève pour embarquer/débarquer, parfois aussi de beacher sur un banc de sable le temps d'aller retourner des cailloux lors des grandes marées...

29 oct. 2013

ha voilà j'ai remis la main sur cette photo

29 oct. 201316 juin 2020

oui, "beacher" c'est bien, mais pas de vagues sinon pb avec le safran, s'échouer face à la mer pour un démarrage plus facile...

29 oct. 201329 oct. 2013

cool les photos
@ clarivoile : on dirait que c'est au glénan entre saint nicolas et bananec, mouillage de la pie, j'ai bon ?

29 oct. 2013

La pie en effet

29 oct. 201329 oct. 2013

Pour moi c'est la plage de Pen Bron entre Le Croisic et La Turballe :)

29 oct. 201329 oct. 2013

@ ALJOUB : cool; c'est côté pen bron et on voit la Turballe au fond, sur la 2eme photo ? et la digue du Croisic sur la 1ere ? super cette zone d'échouage; par contre, c'est très ouvert sur la baie de Quiberon donc a consommer avec modération; mais un soir de pétole molle et de mer d'huile, sympa d'y passer la nuit; tu n'as pas peur pour ton hélice et le Z-drive ?