Survie active en kayak HP

Bonjour,

Je suppose que le sujet de la "survie active" a déjà été abordé sur ce forum.

Résumé : plutôt que d'attendre passivement dans un radeau de sauvetage qu'on vienne nous récupérer, préférer de prendre les choses en main activement en ayant, entre autres, la possibilité de se déplacer (cerf-volant, voile, etc).

...
Dans les radeaux de survie (ou plutôt radeau de sauvetage) il existe toutes marques, des bas de gamme et haut de gamme, différents niveaux d'homologation (côtier, hauturier...) , et différents niveaux de certification (ISAF, ISO, etc).
Il y a le coût d'achat, les coûts de révisions, la fiabilité (combien d'entre nous avons lu que untel avait remarqué que son radeau n'avait pas tenu lontemps gonflé), et la notion de passivité (au-delà de 48h du déclenchement de la balise de détresse les choses seront (seraient) bien plus problématiques).

...
Dans le monde des kayaks, il existe différentes catégories dont les "gonflables". Et dans la catégorie des gonflables, comme dans tous les sujets, il y a les hauts de gammes et bas de gamme. Parmi les hauts de gamme, il existe ceux qui sont gonflés haute pression (6.5 psi) et qui sont très marins même par mer formée au "large".

Dessus on peut y mettre une voile (c'est prévu), fixer un cerf volant (comme sur un radeau me diriez-vous), ça navigue mieux qu'un radeau, on peut y bricoler une tente, etc.
Le coût à l'achat est similaire à un bon radeau de survie, pas de coûts de révisions (il faut régulièrement le faire soi-même).
Le point noir c'est de bricoler un système de pré-gonflage automatique.

...
Je cherche des retours d'expérience (in situ ou simulées), ou des retours de reflexions, sur le fait de se servir d'un kayak marin gonflable haute-pression à la place d'un radeau classique, pour une survie active.

..
(l'idée est peut-être trop farfelue, ne soyez pas trop agressifs ;-) )

Merci pour vos lumières

L'équipage
08 mai 2016
08 mai 2016

N'est-ce point là une solution restrictive solo?

08 mai 2016

Bonne remarque, j'aurai dû préciser : kayak homologué 4 personnes, 250 Kg de charge maxi (ou 280Kg, j'ai un doute).

08 mai 2016

Un point très négatif, stabilité difficile si TOUS les participants ne sont pas des sportifs confirmés et en état de "combattre" et si mer très agités...
Je ne le sens pas trop ton truc.
Par contre survie active, je suis pour ce principe, mais à moins d'avoir la place pour une annexe spécialement conçu, voir le site de "Banik", je n'ai pas de solution réellement valable...
De toute façon la survie se prépare déjà à terre, autrement il faut s'en remettre aux autres, et cela, perso, je n'aime pas.

08 mai 2016

Nous sommes DEUX, et relativement en bonne forme physique.
Ces kayaks sont réputés "stable" (pour des kayak ;-) ).

Il parait que les radeaux de survie classiques ont tendance à facilement se retourner par mer formée. Qui a un point de vue sur ce point ?

08 mai 2016

Bricolage (préparé à terre) d'une tente sur le kayak ?

08 mai 2016

Deux ou Quatre, cela à une influence sur la donne.
Ayant jouer avec les deux, entre autres "bassines", si cela turbule correctement rien n'est garantie de toutes façons...
Si plus de 24h, le kayak, bonjour pour dormir ou s'abriter (soleil, vent, pluie)...
Je cherche aussi une solution, donc je vais suivre ce fils, qui sait une solution poindra peut être le bout de son nez, le brainstorming est toujours bon, même les blagues idiotes ou douteuses ont quelques fois un effet déclencheur positif...
;-)

08 mai 2016

J'ai eu à bord un groupe de bretons fans de kayak de mer. Ils partaient à 4 ou 5 bateaux en randonnée de plusieurs jours de Saint Malo par exemple, direction Cap Fréhel, les Chausey et même l'ile maitresse des Minquiers. A 1 ou 2 par kayak, avec des hommes et des femmes.

Ce coin est un des plus difficiles que je connaisse. Et ils faisaient plein de trucs que je n'aurais jamais osé ou pu faire avec mon voilier.

Sportifs, je ne sais pas, âges de 30 à 50 ans, mais grands pêcheurs et apneistes.

Je peux te communiquer leurs coordonnées si ça t'intéresse.

CaptainRV

08 mai 2016

Intéressante piste. OUI leurs coordonnées m'intéressent, via Messagerie Privée. Merci.

08 mai 2016

Les vrais kayaks de mers sont effectivement surprenant de maniabilité et passage dans la houle, si on sait esquimauter c'est vraiment génial. Mais passer plus de 24h dedans je ne le sens pas si bien...

08 mai 2016

N'y a t'il pas une notion spécifique au radeau de survie qui implique qu'il doit rester au plus près du lieu de déclenchement de la balise, mis à part la dérive par les vents (fardage) et courants pour limiter la zone de recherche ?

La balise, tu la prends avec toi dans le kayak.
Et de toute façon, elle envoie ta position à intervalle régulier (pour les modèles avec GPS).

08 mai 2016

Pas implicitement à ma connaissance, les balises émettent en continu, et suite à différentes "affaires" on sait aujourd'hui notre totale ignorance sur la plupart des courants en pleine mer et donc la dérive associée...

08 mai 2016

Y a t il eu des cas récents où une balise (modèle avec GPS) n'a pas suffit pour retrouver les personnes dans les 48 heures ?

Il me semble que oui, et ça n'a malheureusement pas été si rare.
Inférieur à 48h, certes on peut "attendre". Mais passé 48h je pense qu'il faut sérieusement être actif et pouvoir se déplacer.

08 mai 2016

Je me souviens de kayakistes qui ont utilisés des voiles en mer.
Mais sur des kayak PE ou Fibre de verre on peut plus facilement bricoler des points d'attaches...
Si à 2 dans un 4 places HP, l'équation devient plus raisonnable...
Mais rester sec y est difficile, et le danger premier, même dans mon coin sous les tropiques, est l'hypothermie.
Avec un PE ou Fibre de verre et une bonne jupe on reste relativement sec par contre, même en esquimautant...

Oui, on peut esquimauter à deux.
Faut seulement être syncro.

08 mai 2016

"ET AUSSI une "combinaison étanche"" => Voir TPS.
hisse-et-oh.com[...]vie-tps

08 mai 2016

C'est possible d'esquimauter à deux ??

Pour "rester au sec", une piste pourrait être ailleurs : ne plus avoir de ciré classique mais une "veste + salopette goretex windstopper" (suffisant pour de nombreuses situations) ET AUSSI une "combinaison étanche" (pour les passage très pluvieux et les quarts et au moment d'embarquer dans la survie). Musto fait ces vêtements, mais alors les prix ... aie aie aie ...

08 mai 2016

il y a un système de voile adaptable sur les différents kayaks maintenant:

freestyle-fishing.com[...]pic.php

08 mai 2016

Un kayak gonflable de bonne qualité est assez très stable. J'en utilise un pour faire du snorkeling et monte à bord latéralement, parfois à deux ensemble avec mon fils (ensemble du même coté). Il bouge à peine. Si je fais la même chose avec une annexe rigide c'est le retournement direct assuré. Par contre c'est relativement bas sur l'eau.

08 mai 2016

Je songeais au kayak BIC NOMAD HP3 (ou le hp1 vu que nous sommes que 2).

08 mai 2016

Hannes Lindemann fit deux traversées transatlantiques en solitaire, la première dans une pirogue monoxyle et, la seconde dans un kayak. Son livre Alone at Sea détaille ses périples, qui furent accomplis sans aucune aide extérieure. Il était motivé par son intérêt de savoir comment le corps et l'esprit humains répondent au stress.

Il pagaya à bord de son embarcation des Îles Canaries vers les Caraïbes. Il emportait 70 kg d'équipements, la plupart étant de la nourriture : 60 boîtes de nourriture, 96 de lait, 72 de bière et 3 litres d'eau. Il perdit sa poêle dès le premier jour (elle prit feu et il la jeta par-dessus bord), et dut attraper du poisson pour survivre, car la nourriture emportée ne suffisait pas pour son expédition. En complément des pagaies, il utilisa une voile fabriquée à la main. Le périple de 4 827 kilomètres jusqu'à Saint-Martin lui prit 72 jours. En cours de route, il subit un ouragan, mais son embarcation ne se retourna qu'à deux reprises.

08 mai 2016

J ai fais pas mal de kayak mais pour ma survie j'ai choisi un tinker traveller.
Gonflage automatique. Boudins intérieur de secours. Voiles. Tente gonflable antiretournement. Annexe pour tous les jours.

08 mai 2016

Tu connais une société sui le fabrique encore?
Je tourne en rond avec des réponses historiques ou sans rapport...

08 mai 201608 mai 2016

Non c'est fini mais il y a encore de très bonnes occasions sur le marché. La balise à tué cette niche. Mon espoir . Que système se développe à nouveau. N'y pense.

08 mai 2016

J'y pense. Pas n'y pense

08 mai 2016

Il y a un inconvénient à ces kayaks gonflables : la longueur.
5 mètres de long tout de même.

Il y a le boudin à gonfler sous le plancher (long 500cm, diam peut-être 10 ou 15cm, et 6.5psi), le plancher (6.5psi également), et les deux boudins latéraux (3.5psi).

Tout ça, ça fait un certain volume d'air.
* L'idée de la super-pompe manuelle et de gonfler ça tranquillou sur le pont : on oublie.
* L'idée d'avoir un truc automatique qui gonfle (ou prégonfle) sur le pont : c'est encombrant 5 mètres
* Reste à le balancer par dessus bord et le percuter comme on ferait avec un radeau de survie et à avoir confiance totale en son bricolage de (pré-)gonflage.

Ou alors récupérer le système de percussion + bouteille sur un plastimo. Elle fait quelle taille la bouteille sur les plastimo et elle est gonflée à quelle pression ?

09 mai 2016

Diamètre de la moitié environ d'une bouteille de plongée, à peu près même longueur. Assez lourd.

CaptainRV

09 mai 2016

Pagayer implique deux bras, mains, dos, etc., non cassés dans le chavirement ou dématage du bateau mère. Si, dans un radeau de sauvetage, on n'a qu'a attendre deux jours au maxi (selon qqn plus haut ici), mieux vaut apporter un bon bouquin et attendre sans se rendre fourbu.

09 mai 2016
  • Les kayaks d'aujourd'hui peuvent être équipé d'une voile cuillère.

  • Un cerf-volant à tuyère peut être une excellente chose pour être visible de loin

  • le problème n'est pas les premières 48 heures, mais au-delà des 48 premières heures (il faut envisager ce scénario car ça arrive)

Les Eclaireurs près d'Ushuaia, Argentine.

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2022