Taux de retour en métropole des voiliers initialement partis .....

a mon avis la majorité de ceux qui partent pour "le tour du monde" , n'ont pas le niveau ou se font peur pour rein ou pas de sous ou en ont assez chier comme ca, pour preuve comme tu dis le nombre de bateau ventouse aux antilles , ceux qui le vendent la bas apres quelque années de zone, ceux qui ont des sous et rentre en cargo etc....bien sur il y a aussi les probleme familiaux et de santé.
dans l'ensemble ces gens ne se sont pas preparés..ou pas reellemnt motivés.
personnellement j'ai voulu faire ce periple a partir de 17 ans et suis parti a 34 pour 5 ans ( le bateau avait 21 ans , il en a 51); en partant j'avais deja fait deux transats ( dans le bon sens seulement) et j'avais beaucoup navigué en bretagne et med..malgré tout je n'etais pas completement competent pour le gros temps ( au depart) et surtout pratiquement pas pour l'entretien...
l'entretien est un facteur de renoncement qui doit etre important car si l'on ne sait pas tout faire, tout ca veux dire tout sauf confectionner une voile: donc moteur, electricité, plomberie , electronique, peinture et traitements primaires, voilerie ( a la main), menuiserie , surveillance et entretien du greement,..finalement la nav et la manoeuvre apres quelques temps sont des automatismes, mais certain ont de gros ennui apres plusieurs mois ou années , dans le gros temps principalement ou aux abords de cotés merdiques...dans les endroit "tendu" et inconnu il arrive que l'erreur soit fatale.
il ne faut pas non plu oublier la capacité a faire de grandes traversées ( ca peut aller jusqu'a 3- 4 sem si manque de bol) sans se fatiguer , sans s'engueuler, en se nourrissant correctement..donc gerer la bouf , l'eau l'electricité, le carburant....et prevoir les appro en tout ca et en piece detachées le cas echeant.
avec internet ( pres des cotes pour moi aujourd'hui, mais que dalle a l'epoque) ca doit faciliter les chose..
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pour conclure cette diarrhée verbale "de mon temps" j'estime que moins de 1% de ceux qui partaient d'europe faisaient le tour..mais tous ceux que j'ai rencontré n'avaient pas l'intention de le faire..ainsi au moins 500 bateaux sur les canaries ou madere , et seulement un en meme temps qu nous a suez ( + 1 coincé a Aden pour cause de piraterie). on a aussi eu les pirates mais ils ne nous ont pas tous tué ( les details sont un autre sujet)
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j'aurais encore beaucoup a dire mais ca commence a etre long, et puis faire le tour du monde n'est pas une obligation pour etre un homme ( ou une femme), chacun fait "l'exploit" qu'il veut.
bonne chance a toi
philippe

L'autre jour, je suis tombé sur les stats de Jimmy Cornell concernant les voyages océaniques et les lieux de passage.
Le "gros" de la troupe, c'est tour atlantique. Moyenne de 1300 aux Canaries, 1200 aux Açores.
Le canal de Panama tourne aux alentours de 800 par an 1/3 vers l'Est, 2/3 vers l'ouest.
Après, ça baisse : Dans les 400 en Polynésie, 120 pour Capetown et 30 sur Djibouti.
Tous ces chiffres, c'est nombre de passage par an.
C'est quand même très peu.
Ce qu'on a pu voir, c'est qu'après les Antilles, il y aune baisse drastique, de nouveau en Polynésie et Nouméa.
Ensuite, on ne voit vraiment plus grand monde.

@ Vannina
J'avais bien en tête l'idée que tu exprimes parfaitement : le deuxième tour du monde, il fait moins rêver (et pourtant !).
On est vraiment loin de la maison, le bateau et l'équipage peuvent être usés, et la route est très très longue.
Par contre, je ne regarde plus les marchés kiwi et et Aussie depuis 10 ans (depuis que j'ai abandonné l'idée d'acheter le prochain bateau là bas). A l'époque, je ne voyais pas de bateaux français sur le marché. Ca a peut être changé.

Je sous estime probablement le nombre de bateaux passant sur la côte Ouest de Madagascar, s'il en passe 120 par an au Cap (je ne compte pas les bateaux qui rentrent par Suez. Ils ne descendent pas dans l'Indien Sud).
Mais à l'époque où je naviguais sur la côte Ouest, à la période de transit qui permet de rejoindre le Cap, je croisais maximum trois voiliers par an. D'où une estimation "à la louche " d'une dizaine.

Une chose est quasi certaine : les voyageurs qui arrivent jusqu'à l'Indien Ouest (Réunion, Mada, Mayotte), bouclent la boucle. Il n'y a quasiment aucune unité de voyage sur le marché de l'occase dans cette zone. Les quelques dizaines de voiliers qui naviguent sur zone sont des voiliers convoyés pour rester, ou des bateaux comme le mien, piégés pour diverses raisons.
Il est à noter que les plus beaux (comme le Maracuja 42 que j'ai renfloué et reconstruit), repartent aux mains de nouveaux propriétaires.

Quant au marché Sudaf, il est embryonnaire et il n'y a que des voiliers résidents. Normal. Une fois arrivé à ce point, on tourne à droite et on rentre à la maison !

Bonjour

je fais parti de ceux qui annoncent qu'ils vont faire un tour du monde.

J'en parle sans fanfaronner, et assez peu, la distance entre le projet et le départ peut s'avérer importante.
C'est plus facile à dire qu'à faire, comme on dit.

Je parti de ceux qui auront un tout tout petit budget. Autant dire que l'obligation de travailler sera de la parti dès le début.

Pour certains candidats au voyage, une grande part de rêve entre en jeu. Le monde du voyage est alors trop idéalisé. La réalité peut décevoir.
Une traversée de l’atlantique suffit à souffler la flamme. On vend le bateau en territoire français.
Pour ce qui me concerne je ne me fais aucune illusion sur ce qui m'attend: ce ne sera pas évident ne serait ce déjà par le manque de moyen financier. Mais c’est là que l’aventure peut commencer.

Comme cela a déjà été dit ici, ceux qui passent un grand cap ou canal, se sont aguerris et sont déterminés.
Je compte effectuer un tour du monde est-ouest. Tant que je serais en méditerranée, il est clair qu'il sera toujours possible de faire demi-tour. Passé le canal de Suez et entré en océan indien, il faut assumer la coupure du cordon occidental.

Ce qui m'interroge en arrière plan, c'est le danger de la pente glissante vers une forme de déshérence à force d'être limité et de se cantonner dans son petit monde à soi. Cela touche avant tout les voyageurs en solo.

Pas de TDM prévu, mais un passage du canal, puis la Polynésie pour sûr...ensuite, je verrais bien!
Mais à ce moment, je n'aurais plus de maison ici en France, donc, à part squatter chez les potes ou chez ma fille(qui vit en Bretagne, et qui a du caractère!), pas de solution viable financièrement.
Pas de petits enfants de prévus dans l'immédiat non plus, bref, la liberté d'aller où je voudrai!
La solution de vendre le bateau sera toujours possible, le tout est d'avoir un projet sympa par la suite.
Malgré tous mes voyages, je n'ai pas vraiment trouvé de coin à terre où j'aimerais m'installer, à part près d'un joli lac tout au Nord de la Roumanie, qui m'avait tapé dans l'oeil, en 2018.
Je prends la vie comme elle vient, je m'adapterai!

Le voyage coûte tj beaucoup plus que prévu ,ça freine l envie d aller plus loin

2500 € tu as un bon budget voyage

je suis passé en NZ(ile nord surtout) puis par le sud de l'australie ( mois de mars vent favorable portant au sud de l'australie). pas ete en nouvelle caledonie

Des chiffres pour 2023 sur les transits en Afrique du Sud (source OCC et OSASA Ocean Sailing Association of S.Afr.)
220 bateaux, la grande majorité en transit Indien - Atlantique
164 monocoques et 56 catamarans; 28 solo, 58 couples, + le reste en >équipage.
Pavillons: France 46, Aus+NZL 44, US+Can 31, UK 34, SZA 34, +autres (Pologne, Allemagne, Suède, Norvège etc).