Tour atlantique : quel moteur ? Arbre ou sail ?

Bonjour à tous,

j'ai parcouru un peu le forum (et d'autres) pour voir un peu les avantages et inconvénients du sail drive face au shaft drive (ou ligne d'arbre).

J'ai d'abord cru comprendre (avec étonnement) qu'il n'y avait pas d'alternateur sur les sail drive... que j'ai du coup de suite rejeté pour un "voyage au long cours". Mais en fouillant un peu ça ne me semble pas correct (du tout)... Qu'en dites-vous ?

Ensuite ce que je retiens, c'est que l'arbre est plus robuste, plus bruyant, plus répandu donc plus "facile" à réparer, qu'une plus grande partie de l'entretien peut se faire à flot, ...

Le sail drive a un meilleur rendement et pas de presse-étoupe.

Au niveau manœuvrabilité, j'ai lu tout et son contraire... ne rouvrons pas ce débat qui ne mènera à mon avis à rien...

Au niveau des problème de fils de pêche, bouts ou filets de pêche pris dans l'hélice, cela semble être quand même plus problématique avec le sail drive (qu'on doit sortir de l'eau)... Oui - non ?

Et pour un tour de l'atlantique en un an, est-ce qu'il y a d'autres points à prendre en compte ?

Seb

L'équipage
01 nov. 2019
01 nov. 2019

Bonsoir, bon le tour de l'atlantique je préfère la fermer je laisse ceux qui l'ont fait donner leur point de vue et parler de leur expériences

Sinon pour répondre à quelques questions :
1) je ne sais pas qui a dit qu'il n'y avait pas d'alternateur sur un sail dirve, il faudrait surement qu'il ouvre sa cale moteur une fois dans sa vie, c'est faux tout simplement car l'alternateur est sur le moteur et non pas sur son embase ou sa ligne d'arbre
2) il y a des inconvénients au deux systèmes, un arbre il faut l'aligner, ça se désaligne aussi, ça peut se vriller, ça prend de la place, ca peut être bruyant, bref il suffit d'ouvrir les forums pour se rendre compte que ce n'est pas la solution utlime/parfaite non plus a moin d'y adjoindre des cardans sur butée ou autre matos hors de prix
3) Oui le sail est beaucoup plus sensible et sujet à attraper ce qui pourra trainer dans l'eau type fil de pêche et autre bout ou filet (l'helice en bout d'arbre n'en est pas exsangue mais les conséquence sont moindre), oui en cas de dégât il faudra sortir le bateau (c'est pareil avec une bague hydrolube sur ligne d'arbre) mais il a l'avantage de ne pas encombré les cales d'une ligne d'arbre et de ne pas nécessiter d'alignement, par contre on a une flange/joint et un plus gros trou dans le bateau donc plus sensible en terme de voie d'eau

Tout est affaire de compromis, certain plébisciterons plus l'un que l'autre mais les deux système ont déjà fait avec succès le tour de l'atlantique..

01 nov. 2019

Pour l'alternateur je pense qu'il y a confusion avec un alternateur sur ligne d'arbre (qui peut fournir de l'électricité moteur éteint avec l'hélice qui tourne), un alternateur classique bien-sûr qu'il y a sur les 2

Le principal soucis du sail drive, hormis le joint qui peut fuir de temps en temps, c'est qu'en cas d'arrachage (bon ok c'est hyper rare) il y a de fortes chances de couler très vite (genre une baleine qui sort pile sous le bateau)
A priori, le presse étoupe est plus fiable, mais pour des raisons de facilité de mise en place le sail drive est maintenant partout

02 nov. 2019

Bonsoir;
pour moi, selon mon expérience, la ligne d'arbre l'emporte largement pour un voyage au long cours.
Pour une boucle atlantique, pas de problème pour le sail drive, on trouve des techniciens compétents sur le trajet. Et tant que ça marche, on ne s'en préoccupe pas.
Dans le Pacifique ou l'Indien, quand ça commence à foirer, c'est déjà plus difficile, alors qu'une ligne d'arbre, même alignée plus ou moins correctement, ça fonctionne toujours et on trouve toujours un mécano compétent dans les ports de pêche pour remédier au problème.
Et les problèmes sur des sail drive, j'en ai connu pas mal sur les bateaux sur lesquels j'ai navigué. Jamais avec des lignes d'arbre.
Maintenant, certain voiliers modernes à carène plate ne peuvent avoir que des sail drive, à moins de monter un renvoi d'angle sur l'arbre.

02 nov. 2019

Pas la peine de faire un tour de l'atlantique mon voisin de panne a gravement endommagé son sail drive en se prenant la pendille dans l'hélice avec une voie d'eau et il est en réparation pour un moment. J'ai déjà pris des bouts dans l'hélice avec un arbre, j'ai toujours pu me dégager en plongeant et continuer ma route au moins jusqu'au port pour réparer.
Maintenant c'est pas interchangeable et on choisit quand même pas un voilier pour cette seule raison pour faire un boucle dans l'atlantique ou à priori on va faire que de la voile pour traverser. De toute façon depuis plusieurs années la plupart des voiliers ont un sail drive.

02 nov. 2019

Oui pour l'arbre d'hélice à condition qu'il soit caréné, avec 2 pièces d'étanchéité (peu importe leur nom) une à la sortie de la carène, l'autre juste avant l'hélice.
Peu de bateaux aujourd'hui sont livrés de la sorte mais je ne saurais trop recommander d'envisager un carénage stratifié de l'arbre avant une traversée.
Sans cela, si un bout s'y accroche, il a le temps de fausser l'arbre avant qu'on s'en rende compte et bonjour les dégâts !

Vécu : Je ne suis pris l'énorme bout d'un piège à poissons à la dérive au beau milieu du Pacifique, alors que j'avançais à la voile et dormais. Quand j'ai réalisé, le bateau avait beaucoup ralenti et je traînais un vivier derrière moi...
Rien à faire sinon rouler et affaler, et m'harnacher comme un cheval de cirque en attendant le lever du jour.

Une fois dans l'eau, on devinait tout juste l'hélice prise dans un magma de fibres et de torons entortillés. J'ai commencé par couper le bout, puis ai dégagé l'hélice en apnée avec ma machette et un coutelas.
Un travail long et pénible pour un vieux schnoque comme moi.
Ceci fait, je suis remonté, un peu inquiet, ai inspecté la cale et lancé le moteur pour voir, en avant lente. Pas une goutte d'eau n'est rentrée.
J'imagine ce qui se serait passé avec un arbre libre...
Avec un sail drive, je n'aurais même pas eu le temps d'imaginer !

02 nov. 2019

Viktor bis, je ne comprends pas ta solution pour les 2 pièces d’étanchéité sur le tube d’étambot.
A ma connaissance que ce soit par presse étoupe, par joints tournant ou autres, ces systèmes se lubrifient avec l’eau sous peine d’échauffement. Si tu mets un système d’étanchéité en bas du tube et un autre en haut, il n’y a pas de lubrification pour ce dernier .....

03 nov. 2019

Faux(pour la dernière phrase), dans la pétole au milieux de l'Atlantique je me suis englué dans un filet qui a fait caler le moteur. En bouteille il m'a fallu une vingtaine de minutes pour couper les bouts et dégager la toile d'araignée. Aucun soucis avec le saildrive, j'ai pu reprendre ma route au moteur vers les Açores en attendant le vent.
Quand j'étais dans l'eau je voyais les coryphènes qui se régalaient avec les dizaines de petits crabes qui s'échappaient du filet!! Et pas une seule n'avait voulue mordre à mes leurres!!! S.....s
Cela m'est arrivé plusieurs fois de prendre des bouts dans l'hélice sans problème pour le saildrive. Le seul soucis peut venir des fils de pêche qui peuvent endommager la bague d'étanchéité si l'on a pas mis une bague de protection.
Bonne journée

02 nov. 201916 juin 2020

Le joint de coque n'est jamais tout à fait sec puisqu'il faut le pincer après remise à l'eau, et le joint d'hélice doit permettre d'équilibrer la pression dans le tunnel sinon le tube chaufferait. Un petit plan sera plus clair.

05 nov. 2019

je ne comprends pas ton propos.
J'ai cette config sur mon bateau, tube d'étambot entre deux brides, mais à l'arrière c'est le palier (la bague laiton dzr-élastomère) donc pas étanche, le PE étant côté intérieur.
J'ai en plus un pot à graisse avec piston et vis pour mettre de la graisse dans l'interstice.
Mais si c'est étanche à l'extérieur, comment est lubrifié ton palier?

02 nov. 2019

L'hélice repliable est une bonne alternative pour limiter (supprimer) le risque d'attraper n'importe quoi en navigation sous voiles.

02 nov. 2019

Le mieux pour réduire le risque de prendre quelque chose dans l'hélice est d'avoir une quille longue avec une hélice en cage.

05 nov. 2019

ou quille longue avec coupe orin

05 nov. 2019

C coupe un bout de 10 mm qu on peut couper sans mais dans le lourd ça sert à rien

02 nov. 2019

Dans le petit monde des tourdumondistes, les hélices pliantes ont une réputation de fragilité surtout pour des navs intensives dans des pays où le concessionnaire n'est pas à côté.
Et pour remonter un courant de 6 à 8 kts, sans pousser le moteur à fond, dans une passe ou pour remonter un fleuve,ont dit que l'hélice pliante dépliée n'a pas la même puissance qu'une bonne tripale fixe.
Mais peut-être y-a-t-il eu des progrès que j'ignore dans ce domaine ?

02 nov. 2019

Non une bic de qualité comme une flexofold à la meme poussée que les meilleurs fixes, quand aux hélices à mise en drapeau à mon avis c à cuire, cher fragile, entretien graisser etc

J ai essayé sur un 411 avec une maxprop vu aucun avantage flagrant dans les manœuvres en marche Ar

02 nov. 2019

La quille longue et l'hélice en cage, c'est une bonne solution, mais en voit-on encore beaucoup ? Comme l'hélice au bord de fuite de la quille chez Amel, pratique sauf quand il faut intervenir sur la transmission.
Le tout c'est de ne pas laisser l'arbre sans défense contre tout ce qui traîne entre 2 eaux.

02 nov. 2019

ERIC BILLOT l'a fait avec un dufour 385 sans souci majeur à part le joint de coque à recoller. voir vidéo

02 nov. 2019

C'est pas parce qu'il l'a fait qu'il etait serein.
Il explique dans une video qu'il aurait largement préféré un arbre, mais que en gros un bateau de la taille qu'il voulait, dans ses criteres d'habitabilité, etc... n'existait que en sail drive à l'heure actuelle (donc qu'il n'a pas eu le choix)

02 nov. 2019

c'est pour aller aux canaries?
alain

02 nov. 2019

Chacun est libre de ses choix, si le sail drive en traversée ne l'empêche pas de dormir, j'envie son optimisme !

02 nov. 201902 nov. 2019

du même avis beaucoup plus sécurisant avec un bon arbre traditionnel . ou un sail placé derrière la quille !! mais alors propulseur d'étrave obligatoire

02 nov. 2019

dans les deux cas une hélice repliable est préférable à une à mise en drapeau qui,si un axe de pale est tordu elle ne fonctionne plus .
on peut mettre une protection devant un sail si on a la trouille , c'est une peu de strat qui peut en plus donner de la stabilité de route .
si avec une ligne d'arbre et une hélice de 17" trois pales on monte un alternateur à exitation anticipée on peut fournir 5A mini à partir de 4/5nds .j'ai eu ça sur un hood 38 on avait toujours les batteries pleines avec tout en route ,pilote frigo ext ...
voir le montage sur les via le sail ne risque rien .
alain

02 nov. 2019

Ce que j'ai constaté avec une hélice tournante (tripale fixe) car entrainée par la vitesse est que cela devient extrêmement bruyant dès qu'on dépasse sous voile la vitesse au moteur, sans compter les éventuelles vibrations.
par ailleurs le presse-étoupe, ou ce qui en fait office, est constamment sollicité, donc vieillissement accéléré.

Même si cela freinerait (ce n'est pas démontré), je préfère donc bloquer la rotation, donc pas de production électrique possible.

06 nov. 2019

Le prix du presse étoupe sur mon 43 pieds environ 180€, l'anode à 7€, à mettre en concurrence avec un joint de saildrive, ses anodes et je ne prends pas en compte le coût de la main-d'oeuvre....

02 nov. 2019

Je n’ai jamais vu de saildrive arraché en navigation
Les seules grosses avaries sur le saildrive lui même, c’est sur des bateaux « jetés «  à la côte ... mais dans ce cas le saildrive n’est pas le souci majeur.
Quand on regarde comment c’est et comment c’est construit c’est au moins aussi (si pas plus) résistant qu’une ligne d’arbre libre (un ligne complètement carénée est évidemment autre chose)

02 nov. 2019

Notre ami Tkipatba perdu son cata suite à l arrachage du sd

03 nov. 2019

@brufan,

tu devrais demander à Arrafura40 qui a perdu son Catana40 ce qu' il en pense!

Gorlann

02 nov. 2019

Dans quelles circonstances ?

02 nov. 2019

Il l a expliqué plusieurs fois, faut suivre au fond de la classe :litjournal:

Arraché par un filet dans le détroit de torres

02 nov. 2019

Je suis parti en boucle atlantique solo sur mon Dehler 31 équipé d'une hélice bec de canard .( et sur arbre et chaise) .. qui malheureusement avait pris du jeu que j'avais un peu négligé dans ma préparation. Arrivé aux Canaries, elle cognait trop, sortie de l'eau et remplacement par une fixe tripale y compris avec les conseils d'un ami pro à la retraite récente (" bah, mets donc une bonne tripale fixe, tu verras tu seras plus emmerdé")
Heuuu ... coté manoeuvrabilité au moteur, certes c'est un "petit" 31 pieds mais rien de flagrant, vitesse de croisière au moteur, sans doute un peu mieux mais !
en navigation quelle plaie !!!
bloquée en dessous de 5 ou 6 nds pour éviter le ronron de l'arbre qui tourne, ou libérée au-dessus de 6 nds mais ça siffle..ou divers essais, toujours déplaisant de toute manière.
Et finies les belles accélérations dans les surfs au portant ... l'impression de trainer quelque chose. bateau un peu moins véloce.
Au passage, ramassage de bout à l'arrivée sur St Barth, par exemple, avec arbre arraché du tourteau et toute la suite de galère en approche de côte sans moteur en solo... Ah merci la tripale !!

Au retour j'ai fait réusiner la bec de canard chez France Hélice (pour 290€ comme neuve) et remise en place. Et j'ai retrouvé la vélocité de mon bateau; et côté performances au moteur par rapport à la tripale fixe ... bof c'est pas flagrant, vraiment pas.
Et côté emmerdes d'accrochage de bout et autres saletés, pas la même chose !!
( et quand on est solo, bonjour la galère ...)

Moralité, je vote hélice bec de canard sur arbre pour mon prochain départ.

03 nov. 2019

Si il y avait auparavant une bipale bec de canard passer à une tripale ( fixe ou repliable) est inadapté à cause du rapport de l’inverseur calculé pour la bipale. D’ou la déconvenue.

03 nov. 2019

Bdc bipale ou tripale le calcul essaye d utiliser la puissance c tout

03 nov. 2019

?? Je suis d'accord, mais je cherchais les raisons de la mauvaise adaptation de la tripale de Domnomade : je voulais juste souligner que le rapport d'inverseur peut être défini d'origine pour optimiser une bipale par exemple en 2,1 et que le fait de passer à une tripale nécessiterait - c'est une hypothèse - de passer par exemple en 2,4, sinon l'hélice tournera trop vite par rapport au couple du moteur et ce dernier prendra pas tous ses tours et la consommation va augmenter, il est possible de diminuer le pas de la tripale mais cette variation a ses limites et l'hélice tripale ne sera optimum.
En l'occurrence j'ai un copain qui a eu ce problème, il avait heureusement acheté une tripale à pas variable.

03 nov. 2019

Quand on commande un petit yanmar personne ne demande quel est le rapport qu on souhaite?

03 nov. 2019

On peut très bien passer d'une bipale à une tripale et inversement, il faut juste diminuer ou augmenter le pas en fonction. A calculer par le fabricant de l'hélice.

03 nov. 2019

heu, Domde,

t' es la première personne que je vois qui choisisse un bateau ou un moteur en fonction d' une hélice!!!

En général, on adapte l' hélice au moteur ET au bateau.

Gorlann

02 nov. 201902 nov. 2019

@ Brufan,

si si, un héonaute bien connu a perdu son catamaran comme ça, saildrive arraché par un filet, de (mauvaise) mémoire...

Et si notre ami belge en est à se demander s'il doit acheter un bateau avec saildrive ou arbre d'hélice plus les "envies" énumérées dans d'autres fils, il n'est pas prêt de trouver ce qui lui conviendra.

@ en même temps que Jean...

02 nov. 2019

@Phil o zof
En fait si on commence à mieux savoir où l'on va ! ;-)
Si je n'ai pas répondu ce WE c'est d'ailleurs parce que nous sommes allé visiter un Voyage 12.50 en Hollande !

En fait, la question n'est pas de savoir si je dois chercher un sail drive ou arbre d'hélice mais plutôt si je dois rejeter le sail drive, comme j'en ai intuitivement l'envie.
Du coup, je fais appel à vos lumière.

Ma compagne était intéressée par un 390 Caribic qui avait un sail drive du coup je me suis un peu intéressé à ce mode de transmission (que je n'avais jamais envisagé à vrai dire).

D'après toutes les réponses, je pense que je vais rester sur mon idée de l'arbre d'hélice !

03 nov. 2019

Sur un cata, la transmission est très exposées (sauf lorsqu'elle est carénée ou abritée derrière des ailerons).
Toujours est-il qu'un cas ne fait pas une généralité. Si on devait prendre en compte les avaries d'arbres en tout genre, on devrait tous passer au SD. Or, les deux technologies se valent en termes de fiabilité.

02 nov. 2019

La vitesse n'est pas tout, 1 jour de plus ou de moins en traversée quelle importance ? Pour ma part, à la voile j'ai toujours laissé la «marche arrière» enclenchée sans souci d'inverseur ou autre.
Après on pourra peut-être parler des coupe-orins, qui ont sans doute fait des progrès eux aussi ?

02 nov. 201902 nov. 2019

Comme tout le monde je suis content de ce que j'ai : arbre caréné, transmission Aquadrive, et alternateur d'arbre qui me donne de l'énergie à revendre en longues traversées, donc du coup hélice fixe.
C'est vrai que je me sens assez serein avec ça.

02 nov. 2019

Pareil, je suis très content de ce que j'ai : une tripale flexofold sur arbre. Tripale pour une bonne manoeuvrabilité, repliable pour ne pas traîner de l'eau pendant des jours et des jours. Et pour l'énergie, vive les panneaux solaire.
:-)

02 nov. 2019

Merci pour toutes vos réponses !

Grâce à vous, me voici encore un peu moins ignare ! :-p

02 nov. 2019

Sur un cata les saildrive n'ont rien devant pour les protéger (sauf catas sportifs avec dérives). Sur un monocoque le saildrive est juste derrière la quille. Perso, je suis tout à fait serein avec mon saildrive et hélice flexofold. Je ne vois pas trop ce qui pourrait venir choquer sur le saildrive et si jamais je prends un filet il y a peu de chances qu'il s'accroche à l'hélice repliée. A la base je cherchais moi aussi plutôt un voilier équipé d'un arbre d'hélice mais je ne regrette pas d'avoir fait ce compromis.

03 nov. 2019

certains catas on le sail derrière le safran
alain

03 nov. 2019

Tout dépend en effet des projets de navigation.
Si on se retrouve pour un certain temps dans une zone où le moteur sera utilisé fréquemment, une bonne tripale fixe sera sans doute plus adaptée qu'une repliable dans une gamme de prix abordable.
Maintenant, la question étant sail drive ou arbre pour un tour de l'atlantique, je me demande si c'est déterminant et pour quel type de bateau ?
Parce que je connais peu de constructeurs actuellement qui proposent l'option Sail ou Arbre... Si le choix du bateau est dépendant du système de transmission, ça limite quand même pas mal les possibilités.
C'est un peu comme choisir une voiture pour le tour de France. Quel type de pneu ?

03 nov. 2019

En fait la question pour le tour de l'atlantique, c'était juste au cas où il y aurait des aspects auxquels je ne pense pas et qui auraient pu avoir une importance.

En clair, dans les bateaux que je regarde (pour l'achat) je ne vois jamais que des arbres d'hélice et puis on est tombé sur un sail drive, du coup je me suis posé des questions sur cette transmission.

Là je regarde un 39 pieds (Oceanis) avec arbre d'hélice et Max-prop tripale. Je ne sais pas si l'arbre est caréné ou pas.
Mais l'idée de l'alternateur qui fonctionne quand on est sous voile me tente quand même bien. Mais du coup il faudra une hélice fixe.

Donc si j'ai bien compris, soit on se traine mais on recharge les batteries, soit on trace et il faut des panneaux solaires (je schématise).

03 nov. 201903 nov. 2019

Bon à savoir ! ;-)
Reste à me renseigner sur le prix de l'installation de cet alternateur pour voir sa "rentabilité" comme le disait Phil o zof.

Et l'alternateur d'arbre ne fait pas trop souffrir la bague hydrolube, le presse-étoupe, ... ?
(du fait que l'hélice tourne tout le temps)

03 nov. 2019

A cause du prix ?

03 nov. 2019

... ou un hydrogénérateur fait pour cet usage et qui ne risque pas d'endommager quoique ce soit

03 nov. 2019

je crois que sur le 39 il n'y a pas de chaise le tube d'étambot sort sur un bustle
alain

03 nov. 2019

La maxprop est une hélice qui peut se bloquer ouverte et entrainer un alternateur d'arbre.

03 nov. 2019

Mets plutôt des panneaux solaires ! L alternateur d arbre s bien pour le Vendée globe

03 nov. 2019

Non les pannes travaillent tous les jours, l hydro alternateur un mois sur 6

03 nov. 2019

Un peu hors sujet, mais pas tout à fait. Si j'avais à choisir un bateau de voyage, pour les œuvres vives, je prendrais une quille longue, avec le safran articulé sur la quille et l'hélice en cage.
Il ne faut pas toujours céder aux sirènes du marketing et réfléchir par soi-même à ce qui est le plus robuste.

03 nov. 2019

;-) aucune crainte avec un SD sur mon bateau, tour de la Méd, de l'Atlantique (via Brésil) sans aucun souci majeur, si ce n'est un fil de pêche qui a bouffé les joints spi, mais avec un arbre c'est la bague hydrolube qui aurait été bouffée...

Mais l'installation d'un alternateur d'arbre, pour un tour Atlantique, mérite que l'on compte le nombre de jours de navigation réelle sur une année pour voir si c'est "rentable" ?

03 nov. 2019

sur le hood 38 avec un alternateur d'arbre et 150w de panneaux solaires ,nous n'avons jamais eu besoin de recharger les batteries .
en navigation la conso est plus importante qu'au mouillage ,et l'alternateur y pourvoit ,au mouillage les 150w de panneaux suffisent pour alimenter le bord frigo y compris .
économie de g;o d'heures moteur ,comme l'hélice est freinée par l'alternateur pratiquement pas de vibrations ,pourtant je couchais dans la cabine arrière tb la tête pas loin et je l'entendais tourner
mais le ron ron n'etait pas génant .
alain

03 nov. 2019

en ce qui concerne le rendement ,je ne pense pas que la différence soit significative la surface du sail est importante .et les rendements d'hélice doivent être voisins .
le facteur sécurité avec une ligne d'arbre et hélice repliable est quand même à prendre en compte .
alain

03 nov. 2019

Mon histoire c est du passé , j ai pris un gros filet dérivant dans le Sdrive au nord de l Australie en arrivant en Indonésie , le joint a pété , pourquoi je ne sais pas , l erreur fut quand j ai fait le refit de ce cata d avoir passé des tuyaux a travers la cloison et sous la flotaison , donc compartiment pas étanche ( comme beaucoup de bateau ) bref , l eau a du coup envahit la coque .... My day , un cargo est venu , fin de l histoire ... Le cata que je construis aura sur ... le compartiment moteur étanche et je remet un Sdrive , bien plus souple , facile a installer plus performant ( hélice bien horizontal ) Tropicat c est finit Tikipat se construit

03 nov. 2019

Si je suis bien les propos de certains, HR, Y yacht, Najad et autres nordiques se fourvoient tous et ne font pas des bateaux de voyage...
Ils sont tous équipés de SD.

03 nov. 2019

Non, les SD présentent beaucoup d'avantages, notamment un flux horizontal.
Simplement, dans le cadre d'un voyage au long cours, trouver des mécanos compétents pour les réparer s'avère plus difficile que pour une ligne d'arbre.
Vécu au Mexique et au Brésil.
Dans le cadre d'une boucle atlantique, pas de problème.
Mais une ligne d'arbre, c'est quand même plus simple.
HR et Najad se modernisent quant au plan de carène et les carènes modernes très plates à l'arrière imposent souvent d'utiliser un SD.
C'est tout et sans agressivité.

04 nov. 2019

C’est de loin l’argumeNt le plus pertinent ou sur ce fil par rapport à tout les fantasmes catastrophistes
Amitiés

03 nov. 2019

Pfff,
Ligne d'arbre ou sail drive...
Le mieux, c'est un hb diesel en puit !
Bon, soit disant, c'est plus cher...

Sinon, je dirais que ca dépend de la construction, et de l'assurance
Au tiers, sur des constructions minimales, vaut mieux une ligne d'arbre
Sur des constructions blindées, je préférais un sd (derrière quille + cage)

04 nov. 201916 juin 2020

ici la question est résolue !
flux horizontal
absence de chaise
arbre tres court (50cms)
helice protégée


04 nov. 201916 juin 2020

Pareil sur mon bateau, j'en suis content.

04 nov. 2019

on peut réaliser soi même un alternateur à exitation anticipée
j'en ai fait un en partant d'un alternateur de renaul 4l.
j'ai tout récupéré à la casse le support ,le tendeur et le regul électromécanique que j'ai remplacé par un régul électronique .
il suffit de rebobiner le rotor avec un fil trois fois plus fin donc 3 fois plus long et de faire deux point de soudure sur les bagues .
si on récupère un alternateur avec triolet il faut le supprimer .
alain

05 nov. 2019

Hello,
Un sail drive, c'est du costaud...j'ai talonné l'année dernière aux Aves, ça a fait un bruit terrible.
Le sail drive avait bougé dans les deux sens, surtout décalé vers l'arrière d'au moins 10°... idem pour tout le moteur, bien sûr, mais sur l'avant...on a pensé avec un copain que les silent blocs étaient morts, écrasés.
Une fois revenu à St Martin, un autre copain très bon bricoleur, s'est rendu compte que les 2 grosses pattes de fixation du moteur étaient tordues.
Ces pattes métalliques font 1cm d'épaisseur, tout de même...
Le joint, changé il y a 7 ans, n'a pas bougé, il n'y a pas eu une goutte d'eau à entrer, et pas une fissure dans l'assise moteur...et je n'ai finalement pas eu à sortir le bateau.
Une fois les pattes remises d'équerre, tout est rentré dans l'ordre. :lavache:

05 nov. 201916 juin 2020

Concernant le freinage hélice tournante ou bloquée, voici un diagramme intéressant

Il indique la perte de vitesse due à l'hélice en ordonnée, la vitesse en abcisse

1A: hélice "normale" bloquée
1B hélice "normale" laissée libre

2: hélice à pas variable en drapeau
3: hélice repliable

Ce n'est pas le propos exact, mais puisque quelqu'un parlait de ça...

05 nov. 2019

merci, l'helice normale est une bipale ou tripale ?

05 nov. 2019

l'histoire ne le dit pas.

mais il est vrai qu'une bipale peut se mettre à la verticale dans le prolongement de la quille, ça doit améliorer.

05 nov. 2019

Très instructif !

Et laisser l'hélice libre ne fait pas trop souffrir l'arbre, le presse-étoupe, la bague hydrolube, ... ?

05 nov. 2019

:pouce:

05 nov. 2019

m'en fous j'ai un faux voilier...

05 nov. 2019

Au contraire Yanmar préconise de laisser tourner l'arbre, et de toute façon sur le mien on ne peut pas manoeuvrer l'inverseur moteur arrêté.

05 nov. 2019

Au temps pour moi, chez Volvo aussi, sauf en cas d'hélice repliable.
Ca n'empêche que je ne comprends pas pour autant.

05 nov. 2019

Yanmar le préconise parce que la seule manière de bloquer l'arbre sans forcer la commande de l'inverseur (et encore ...) est de d'arrêter le moteur en prise et de le redémarrer en prise, ce qui a bien sûr d'autres inconvénients. Enfin c'est mon interprétation après essais de ce qui est écrit dans le manuel de mon 3JH4E.

05 nov. 2019

Laissez enfin tomber vos hélices freins qui n ont pas leur place sur un vrai voilier
:mdr:

05 nov. 2019

La vitesse de rotation est beaucoup plus faible que quand le moteur est en marche, perso je n'ai rien noté de particulier.

05 nov. 2019

surtout l'inverseur, certains ne sont pas faits pour ça (c'est indiqué dans leurs notices).
Sur le Borg Warner, pas de soucis.

Mais oui, ça fait indéniablement une usure supplémentaire.

05 nov. 2019

pourquoi "préconiser"?

Autoriser je comprends, mais pourquoi préconiser? L'ensemble est peinard quand il est totalement à l'arrêt non?

je suis presque sûr que sur le volvo il disaient de le bloquer en marche arrière.

05 nov. 2019

si on a une hélice repliable ou à mise en drapeau si on stoppe le moteur
débrayé voilier en route ,elle peut rester ouverte par la force centrifuge
donc en mettant la marche arrière on bloque l'arbre et soit elle se replie ou bien se referme .
alain

06 nov. 2019

????????
Moteur au ralenti 5 mns pour éviter points chauds éventuels, on éteint et on met la bdc en marche AR

06 nov. 2019

Non, puisque il n'y pas de force opposée.....

05 nov. 2019

petite reflexion matinale
attention à la dimension et de l'arbre tant en longueur qu'en diamètre et au poids de l'hélice ,à son équilibrage ,à la dimension de la clavette qui doit rentrer sans forcer surtout vers le haut ce qui empêche le cône de bien plaquer et après ça vibre .
pour ça la kiwi a un avantage elle est légère à contrario de l'autoprop.
tous ces soucis que l'on ne rencontre pas sur le sail drive ,mais il a ses problèmes aussi ,corrosion galvanique ,fuite du joint spi de sortie ,complexité mécanique ,difficulté de faire la vidange sauf hors d'eau
denoyautage de l'hélice ,ext..
le mieux c'est la godille finalement et chinoise encore mieux ...
alain
:reflechi: :bravo:

05 nov. 2019

Très juste!

Sur mon précédent bateau, arbre et moteurs neufs, hélice neuve montée par un pro et elle n'était pas plaquée contre le cône.

06 nov. 2019

Au point de vue maintenance y a pas photo, arbre court et hélice tripale fixe, et ce qui compte en navigation c'est la fiabilité et la solidité face à des bouts dans l'helice et de plus pour l'entretien c'est le moindre coût en joint,anode....etc, j'ai choisis mon bateau en partie sur ce critère....le choix des constructeurs pour le saildrive se justifie par des économies au niveau de la structure et d'une espèce de standardisation permettant de réduire le coût ..c'est tout!

06 nov. 2019

Une Bdc ne demande aucun entretien ni consommables et elle n attarape pas les bouts !

Québec, le cap Gaspé

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