traversée de l'Atlantique

et pourquoi pas
pour avoir eu le même genre de rêves je ne saurais que trop t'encourager. Mais à mon avis le problème ne se pose pas comme cela. Il y a ceux qui ont des projets et ils passent des années à réfléchir à comment e réaliser pour faire le constat que ce n'était pas raisonable ou que sis je encore.
Ce qui m'a le plus frappé lorsque j'ai fait la mini, c'est que tous ceux qui étaient là avaient en commun de ne pas raisoner en projet mais en action. Le choix du bateau, de l'armement de la logistique tout çà viens en faisant. Navigues sur un 6m50 peu importe lequel, fait des miles et des miles, les solutions viendront de l'expérience. Tout trouvera sa place, y compris la nécessaire foi en ton projet sans laquelle rien ne se passe. et un matin tu sera de l'autre coté de la mare sans vraimment avoir compris comment tout s'était mis en place.
Nobreux sont ceux qui y pense, qui préparent leur projets. Ceux qui l'on fait ou qui la feront sont sur l'eau le long des quais et ils naviguent sur tout ce qui flotte, pourvu que cela ai des voiles.

derive...
Salut
Moi je retraite depuis peu (a force de deriver doucement...)et j'ai le meme projet; mais si j'avais un 6m du temps de mon activite avec lequel je comptais bien faire beaucoup de chemin en med me voila maintenant l'heureux possesseur d'un a peine plus de 10m qui me parait plus apte a faire la traversee de l'atlantique, encore que je regrette la facilite de maitrise de mon 6m; humide par gros temps certe, mais tres marin et tenant bien la mer comme une vraie chaloupe de sauvetage du siecle passe. Un 6.50 c'est tout de suite plus grand et si on ne craint pas trop la position surbaissee pendant des semaines pourquoi pas ..? Ce qui m'aurait arrete c'est le materiel a transporter en prevision d'avarie(s)possible(s) du materiel ou du bonhomme...et les tour de reins. J'ai le meme probleme que toi sur le plan administratif(L'age sans doute..?): que prevoir pour eviter les problemes suivant l'endroit ou on peut etre amene a aterrir de l'autre cote? Alors si tu as des tuyaux je suis preneur. Il y a un vague projet de mon cote pour partir en octobre ou novembre 2005 avec d'autres bateaux de retraites solitaires qui ont la meme envie voyant l'echeance physique de plus en plus proche, mais tous les bateaux ont au moins 10 metres. Je pense que si tu le sents et que tu as eu le temps de bien choisir preparer et experimenter ton bateau il faut le faire. Cela evitera les regrets et les moments difficiles font ensuite les bons souvenirs. Il est temps de les accumuler !
Bonne navigation.

Pas glop !

L'expérience de cette traversée me manque, mais il serait plus logique et rassurant de s'entraîner dans ses eaux sur un 6,5 m voire moins, puis de construire le bateau ad hoc, disons neuf mètres ou approchant, qui étalera mieux à la lame, emportera assez de conserves et d'avitaillement, ainsi que des pièces de rechange, safran, voiles, etc.
Certains ont voulu traverser sur des mini-voiliers, voire de trois ou quatre mètres; ils n'en sont pas tous revenus, loin de là.
Il y a en mer plus que par le passé d'objets flottants non identifiés susceptibles de trouer la coques, et que le pilote automatique ne signalera pas.
Une coque époxydée, moulée à froid trois épaisseurs, renforcée de cloisons et de caissons d'insubmersibilité, serait un choix à explorer dans le rapport poids-résistance (l'acier est une autre affaire).
Grément facile à réduire, simple ou divisé. Retours d'écoutes et drisses à l'hiloire aux montants hauts.
Apprendre son cap et sa cape.
Laisser une ligne de traîne pour le supplément poisson.

petit ou grand le tout c'est de sauter dans la mare
tout est possible il suffit de le vouloir, eh bien je prépare, mon superdorade est en vente, j'ai même une touche au bout de ma lign. Je vais donc très rapidement me mettre en quête du vaisseau amiral pour la conquête des Amériques, grand, petit ce sera un peu l'opprtunité, j'ai retenu que 6.50m c'est sans assurances et donc un brin risqué quand tu as une famille à terre mais après tout il y a des risques calculés, le budget n'étant pas le même avec une unité de plus de 10 m, bon peut-être entre les 2, en tout cas je préfère un petit bateau bien équipé et marin de surcroit qu'une unité plus grande où il faudra faire des économies faute de moyens et bien souvent les dites économies sont sur le poste sécu..
Par contre l'idée émise par Petre de partir groupir en voyage troisième age est assez séduisante.... mais mon créneau serait plutot avril, mai 2006 cause retraite mais aussi golfe de Gascogne en novembre pas glop...
A fouiller
je paes faire les annonces de bateau

a+ Sino

love love
Changement de bateau (adieu super dorade, vive le Love Love), changement de bassin de la Brétagne Nord à Fécamp il n'y a qu'un pas et une place de port en plus... tenter une traversée de la mare au canard? Trop de réflexions et beaucoup d'hésitations... Prochain galop: rejoindre la Bretagene Nord avec le love love en faisant certes du saute moutons histoire de se faire la main et après nous verrons bien... Fécamp--Paimpol par les anglo normandes c'est certes pas la quête du Graal mais enfin c'est déjà l'aventure... je vieillis trop vite ou alors je viellis mal, je vas bientot envisager de faire la traversée sur un transat en voyage très organisé avec tous les vieux rhumatisants de mon espèce... Oh lala c'est la déprime peut-être à cause du force 7 qui m'a cloué à la maison et m'a frustré des brèves de pontons.
Je vais me jeter sur mon whyski pour oublier...ou pour me donner le courage de refaire le monde Allez a +

Merci Sinoué

Jolie ligne!

PS: Je crois que ta déprime est plutôt dûe au mauvais temps (grr) aggravé par la classique dépression post-achat.

(On fantasme sur le boite de ses rêves mais quand on n'en fait rien d'extraordinaire tout de suite, la mélancolie survient.)

Tu crois t'éloigner du but alors que tu t'en rapproches inexorablement, étape par étape:

Tu as le bateau idoine.
Tu vas acquérir l'expérience préalable nécessaire à une longue traversée.
Tu vas choisir le bon moment pour une météo favorable et ensoleillée.

Tu aimais le whisky (pas fameux pour les jointures), tu adoreras le champagne de la victoire, à boire aux Caraïbes ou à Belle-Ile!

traversée de l'Atlantique
A faire au moins une fois dans sa vie.

Mais pas n'importe comment...

J'ai rencontré aux Canaries un Belge sympa qui avait fait le projet. Il a commencé par travailler 18 ans comme ouvrier dans une usine, c'était son travail, et il a mis de côté l'argent pour acheter un bateau correspondant à ses moyens: une "Super dorade" biquille de 6,50 m. Pendant ses congés, pendant plus de 10 ans, il est allé fidèlement et régulièrement apprendre la navigation théorique et pratique, et la mer, au Centre des Glénans. Ensuite, il a navigué seul entre la Belgique, l'Angleterre et la France (pas la Hollande,il y a une sorte de froid entre les Belges et les Hollandais; c'est bizarre, parce que je n'ai jamais connu de Hollandaises froides). Puis, quand tout a été rassemblé, ses compétences, des fonds pour vivre au cours du voyage, des provisions, des cartes , des documents et des tables de navigation , une montre protégée par du coton dans une boîte en bois, un sextant d'occasion vérifié par l'"Institut royal de navigation", il a embarqué 90 litres d'eau, et a quitté la Belgique, à 3 noeuds de moyenne. L'eau et les provisions embarquées, il n'y avait plus de place pour un canot pneumatique à son bord.
Nous avons quitté Las Palmas de conserve, pour faire ensemble les au-revoir - les adieux? - aux amis communs du mois d'escale que nous y avions passé, entre tâches d'intendance, d'entretien, et fêtes.
Nous nous sommes rapidement perdus de vue, mon bateau allait plus de deux fois plus vite que le
sien. Bonne chance Léo!
Quelques mois après un retour semé d'escales et de tâches diverses aux Etats-Unis, Canada, Irlande, Angleterre , Hollande, je rencontrai à Toulon une navigateur venu des Açores en convoyant un voilier ( rapatriant par la même occasion deux jeunes Français fort sympathiques qui, à la suite d'un différent avec le propriétaire du bateau sur lequel ils étaient embarqués, avaient été jetés sur le quai sans même avoir les moyens de prendre un billet de retour - mais ceci est une autre histoire -). Ce skipper, au cours de nos conversations et échanges d'informations de "radio-cocotier" m'apprit entre autres que Léo était arrivé aux Antilles, s'était refait une santé, et était reparti pour continuer son tour du monde. J'aurais misé sans hésiter sur lui si cela s'était présenté , car avec sa préparation méthodique et poussée, sa navigation calme et sérieuse, qui ne laissait rien au hasard ni à l'improvisation, il avait des chances de réussir. J'ai sû ensuite qu'il était passé dans le Pacifique, puis, plus rien. J'espère qu'il a trouvé son île, qu'il s'y est senti bien, que c'est la raison de son silence, et non autre chose.

On peut toujours partir "bille en tête" et sans connaissances, en infraction en regard de la loi française , en touchant du bois pour ne pas croiser la route d'un navire "officiel" -Douane, Affaires Maritimes, Gendarmerie, Marine militaire, efficacement secondés par les avions de la Douane, ni d'en avoir besoin ...(on peut toujours devenir Anglais ou Belge si on veut avoir la conscience tranquille).

D'aucuns l'ont fait. Certains ont réussi. On n'a jamais su ce que sont devenus les autres.

L'un de mes "cap'tain" -une sacrée tête de lard d'ancien mousse breton répétait "la mer n'est belle que pour celui qui la connaît"... et encore pas toujours!