Tri repliables ou pas?

Difficile de faire un choix.

Tout d'abord entre les deux systèmes de repliage: farrier et Dragonfly

Sur les F le bateau replié par vent fort ne doit pas être trop stable, et particulièrement fragile, vulnérable. D' autre part, il est malaisé d' y monter et redescendre. Enfin, les salissures se mettent rapidement sur le flanc des flotteurs
Par contre, la longueur reste la même que bateau déplié

Sur les D, la longueur varie fortement, sur l'extrême c'est plus de 11m!
Mais pas de souci de salissures, stabilité sans problême, facile à enjamber.

Et le fixe: solidité, simplicité, fabrication simplifiée et donc moins chère, par contre place au port.....

Par exemple, à La Rochelle, entre 9 et 10 m c'est 2000 E pour un mono, 3000 pour un multi et même chose pour 11m (D 920 E replié)

L'équipage
27 nov. 2009
27 nov. 2009

Conception
sur le plan du concept mécanique, le système Farrier semble plus logique, la mécanique transférant bien les forces. Mais celà limite le volume des flotteurs.

27 nov. 2009

il faut aussi
considérer, pour un bateau replié :
-la commodité d'embarquement
-la stabilité

27 nov. 2009

Autres inconvenients
J'ajoute pour les F l'impossibilite d'acces aux coffres des flotteurs quand ils sont replies!

Par contre le pliage et depliage est vraiment tres facile pour les F et sans avoir a forcer... si on n'est pas en apuis biensur. Je ne sais pas pour les D
Pour monter et descendre seul les F avec cabine arriere pose probleme non?

A plus

Em

27 nov. 2009

salissures ?
Yo matelot, peux-tu expliciter le pb "des salissures qui se mettent rapidement sur le flanc des flotteurs" STP ?

Le repliable permet aussi de passer dans un chenal étroit, un canal ou une rivière (au moteur).

27 nov. 2009

Simple
les flotteurs des F se replient en se mettant sur la tranche (ou presque), sous le redan de la coque centrale.

Ainsi, le flanc des flotteurs se trouvant dans l'eau et est soumis au problème des algues et autres salissures

27 nov. 2009

drop 26
avec le même type de repliage il y a le challenge 30 (ex drop 26) de chez NF3 qui me semble interressant.Mais il parait ( à vérifier) qu'il n'est pas très stable replié.Il me semble qu'il y en a un à vendre près de chez toi d'ailleurs

27 nov. 200916 juin 2020

Le souci
n'est pas dans la stabilité des multi Corsair car on plie ou déplie dans un eau calme. Je pliais le mien dans le chenal des minimes sans problème. Le seul inconvénient était les bus de mer qui faisait une vague et m'obligeaient à redéplier un flotteur. Mais dans tous les cas même replier ils ne sont pas bloqués et donc facilite à redéployer. Le souci pour moi était l'obligation de remettre les 4 vis de fixation à chaque départ et retendre les galhaubans. Pour le reste le système est fiable car l'effort des flotteurs en mer est en compression sur la coque donc aucun risque de pliage intempestif. La manoeuvrabilité au moteur est peut être plus facile avec les F mais cela reste à rérifier

27 nov. 2009

Je pense que c'est comme toujours un problème de programme
Pour un personne qui ne vise que les performances, les bras fixes stratés s'imposent.

Pour une personne qui souhaitent facilement sortir sont bateau de l'eau et le transporter (mon cas) le repliage Farier s'impose (ce que je n'ai pas).

Entre les deux, tous les cas de figure peuvent se présenter mais essayons d'être concret.

Dans le cas d'un place de port à largeur limitée sans transport prévu, le système Dragonfly semble (je n'ai pas pratiqué les deux) mieux supporter les rafales mais malgré cela pas de miracle c'est parfois limite (surtout sur le DF28 qui n'a une largeur replié de 2.55m, ce qui diminue le bras de levier donc le coulpe de redressement). De plus l'accés au coffre dans les flotteurs est facilité. Avec l'aides winch le depliage repliage c'est assez facile. Pour le transport il faut démonter le bateau

Pour les personnes qui souhaitent avoir leurs bateaux dans un port ou la largeur est limitée mais également changé de plan d'eau via leur remorque, le système est tout indiqué. Il est rapide de mise en place, mais n'est pas très stable en version replié (surtout pour les gros modèles qui gardent la largeur replié à 2.55 malgré la hauteur du mat qui augmente).

Pour qui peut avoir une place de port sans limite de largeur, les bras fixe apportent légèreté, facilité, économie, gain de temps avant de naviguer. Si le coup de la place de port est supérieur, il est rentabilisé par le coup d'achat moindre. Permet les double safrans.

RESUME

En premier, définir son programme (et non pas son rêve)
- bateau transportable :
- oui souvent
- oui pas souvent
- non

Déjà pour certains le choix du type de repliage ou no peut être fait, mais ensuite, il faut trouver un pklace de port pour définir
- largeur place limité, trimaran refusé
- oui
- non

Si au deux questions la réponse est non alors s'orienter vers des bras fixe

Sinon c'est du cas par cas.

Malheureusement, il y a aussi l'affectif qui rendre en ligne de compte et les coups de coeur, mais c'est un autre débat.

Alex

28 nov. 2009

et là
on remet tout en question!

Tu es manifestement favorable au bras fixes, et pourquoi alors ne pas aller voir du coté des catas?

28 nov. 2009

Repliable - transportable
le tout est de savoir si on cherche du repliable pour une économie de place au port (à La Rochelle: 2000 E contre 3000 E), ou du transportable.

Pour du transportable, comme tu le dis, il y a une limite à la taille! (véhicule tracteur, et manutention).

Pour moi le coté transportable est à considérer exceptionnellement, pour un changement de bassin de nav pour un été. L'intérêt principal du repliable est le coût de la place

28 nov. 2009

J'oublié
mon tri est démontable (pour le transport) mais non repliable, c'est ce que je voulais.

28 nov. 2009

Accessoirement
avec un tri non repliable, essaie de te pointer dans un port corse, voire mediterranéen, par temps qui incite à se mettre à l'abri sérieusement plutôt qu'à rester au mouillage, tu te feras jeter sans ménagement. Avec du repliable, pas plus de problème qu'avec un monocoque, voire moins vu le tirant d'eau.

28 nov. 2009

Déformation professionnel peut être (technicien SAV)
Mais j'aime les choses fiables sans maintenance. Un DF a cassé ses bras de liaison en navigation suite à une mauvaise maintenance...

Pour les bras fixes, ca me poserait pas de problème sur mon bassin de navigation au niveau des places de port, mais il n'est pas impossible de je passe à un F25C pour de raisons de facilité de transport.

C'est un choix bien difficile car dans tous les cas on se prive de quelque chose.

Les repliables offrent bien des avantages en termes de port et de transport, les bras fixes apportent des flotteurs plus volumineux, des coques centrales souvent plus larges, plus facile à construire, plus légres.

Bref, si l'on peut s'en passer le repliage n'est pas la panacée. Il faut donc commencer par établir son VRAI programme de navigation avant de réfléchir au bateau à acheter.

30 nov. 2009

et
comment ça se passe dans les endroits où il faut se mettre à couple?

30 nov. 2009

ça ne pose pas de problème
pour un monocoque d'accueillir un DF, plié ou pas, à couple; par contre, j'ai constaté que les arrivants évitent de se mettre à couple de mon bateau.

30 nov. 2009

c'est ce que
je n'avais pas osé dire...

30 nov. 2009

par contre ...
je trouve qu 'au prix où sont les places au port , ne pas avoir de flotteurs repliables , c' est se priver d' un des principaux atout du tri !

dejà , le tri a contre lui son habitabilité et son coût de production , alors si on lui enleve la possibilité de se "garer" facilement , il ne lui reste vraiment plus que la vitesse . mais sur ce point , le cata est excellent egalement !

mais je comprends le choix des flotteurs fixes lorsqu'on est sur un mouillage par exemple .

Les tris fixes sont certainement excellent dans des conditions difficiles , mais il faut pouvoir se passer des infrastructures portuaires ...pas si facile que ça !!!

30 nov. 2009

L'aspect psychologique....
...Vaste sujet...

Je ne me sens pas toujours à l'aise sur mon trimaran avec des flotteurs peu volumineux :-D, surtout au reaching quand le vent monte !!!

J'envisage d'ailleurs de surélever un jour de 15 bons centimètres le niveau de fixation du système de repliage des poutres, non pas pour que Winnie prenne plus d'angle de gîte au vent de travers( actuellement les deux flotteurs d'origine lèchent l'eau au mouillage =&gt très confortable à l'ancre), mais pour remplacer "les stabilisateurs de vélo d'enfant" actuels par de bons gros flotteurs de catas de raid genre Nacra ou Dart 18 ( voire 20 pieds...), munis de dérives sabre pour améliorer l'angle de remontée au près, pendant qu'on y sera !

Pour ce qui est de l'aspect psychologique de se dire que le trimaran est repliable...Là, je n'ai pas trop de crainte qu'un autre bateau ( petit de préférence...) vienne se mettre à couple de Winnie déplié, si les parre-batt' sont positionnés suffisamment bas.

J'ai réalisé le système de repliage en inox ! Les tubes alu entre les articulations inox côté coque centrale et les articulations inox côté flotteurs sont en épaisseur 5mm....Pour les plier, il faudrait que ça tape un peu fort...

Par contre , je n'ai pas encore optimisé le repliage à flot...et je ne l'ai donc jamais pratiqué...

L'interdiction progressive du beachage ( en particulier l'été, à grand renfort de mises en place de grappes de bouées jaunes par nos chères municipalités...)sur toutes les plages de France et de Navarre va peut-être bientôt me contraindre à devoir fréquenter des ports pour les étapes de nuit lors de mes prochaines randos méditerranéennes :-( :-(

Sans possibilité de replier à flot, la note s'annoncerait particulièrement salée !

PHIL

30 nov. 2009

oui
se mettre à couple ne doit pas poser de souci, je suis plus inquiet pour ceux qui veulent se mettre à couple et qui ne connaissent pas grand chose, comme on en voit ...parfois :-(

30 nov. 2009

Volume des flotteurs
&gtEt le fixe: solidité, simplicité, fabrication simplifiée et donc moins chère, par contre place au port....

Et surtout seul des bras fixes permettent d'avoir des flotteurs volumineux. Sur mon ancien pulsar 26 j'étais bien content d'avoir de si fort volume quand je sortais par bonne brise.

Je ne me sentirais vraiment pas a l'aise sur un trimaran avec des flotteurs peu volumineux ... sans compter l'aspect psychologique de se dire qu'ils sont repliables.

03 jan. 2010

flotteur dans l'eau
une fois replié, sans antifouling, trace blanche sur le gelcoat du plus mauvais aspect visuel. Pour la sorie de l'eau, sur la charente, il y a un port a sec (Port-des-barques), qui sort des multis, jusqu'a 7.60 de large et surement 10 a 15 t et en plus très sympa (port a sec des fontaines), donc pas obligé d'aller a al rochelle...

04 jan. 2010

et
quand voit on le nouveau naviguer dans le coin?

08 jan. 201016 juin 2020

Armement après mise à l'eau
Illustration de la situation sur Pegasus juste après la mise à l'eau.
On est content d'avoir un floteur déplié pour poser le matos !

12 jan. 201016 juin 2020

L'intéret du repliable : Accès aux canaux !
Bonjour,

Les tri repliables peuvent également accéder aux canaux contrairement aux non-repliables.

En septembre nous avons fait : Sète-Bordeaux pour rentrer de méditerranée.

Thomas.

07 fév. 2010

Pas de près dans le baston
Tu as raison, aucun pb pour la fuite vent arrière. Faut juste ne point aller trop vite et donc réduire.

Dans un précédent post (bateau idéal - mono ou multi), j'ai évoqué un beau BMS pris entre la pointe St Mathieu et Belle Île, à 40-45 n pendant 12 h, N-NE.
Vers 17.00 h, le vent se renforce franchement, et pour ne pas passer la nuit en mer (fin novembre, équipage trempé...), je décide de remonter vers la pointe des Poulains, au petit largue. Là, j'ai trouvé mon bateau extraordinaire, et j'ai commencé à comprendre comment ça marche un tri dans les rouleaux (je n'ai toujours pas trouvé de manuel la dessus !). Les 3 coques sont au charbon :
- la déferlante se forme au vent du flotteur, et celui-ci "monte" dessus, dégageant ainsi la coque centrale
- la coque centrale se trouve donc à porter le bateau "sur" la déferlante (au lieu de la prendre dans la gueule direct)
- le flotteur sous le vent encaisse le rouleau qui lui passe en partie "dessus", le recouvrant entièrement

Par contre au près, je résume en deux situations :
- creux &lt 1 m : ça passe encore très bien, tu file à 10 n grâce à la puissance fantastique qui s'exprime sans être brimée par la mer
- creux &gt 1 m ça cartonne beaucoup trop, et soit tu mets la casquette de comptet (et le ciré), soit tu abats de 20°

Pegasus (Drop 26) n'a pas des flotteurs très volumineux, mais très espectables tout de même.
Donc s'il faut forcer pour passer au vent d'une côte ou d'un danger, ça peut le faire, mais ça tape trop.
A mon sens, un peu plus de volume me plairait bien.
Mais faire du près dans le baston, non. J'évite. C'est le domaine réservé des monos (et c'est beau un mono au près dans la brise !).

Il y a deux inconvénients majeurs pour un petit tri (et idem cata je pense) dans la piaule au près :
- tu as 3 coques qui tapent en même temps quand tu plante dans la vague
- tu n'as pas assez de masse pour lutter contre les paquets de mer (1,4 t à vide, et docn 2 t en charge sur Pegasus - Drop 26)

Tu dois d'ailleurs bien le savoir avec ton expérience de tri.

13 jan. 2010

pliage du Drop 26
peux-tu me dire si un pliage à chaque rentrée au port est envisageable sur le drop 26 / challenge 30 ?
Ma place est une place de mono donc pas le choix de laisser la bête dépliée.

Merci

30 jan. 2010

2 BTR !!!
il faut donc sortir la boite à outils à chaque repliage ?

C'est pas un peu contraignant ?

As-tu des photos de cet assemblage ?

08 fév. 2010

merci pour la photo et les explications
Autre chose : j'hésite entre un challenge 30 et un Dragonfly 920.
A ton avis, le challenge 30 est-il plus véloce que le DF 920 ? Il parait que la barre est un peu lourde : est-ce vrai ?

08 fév. 2010

Mais comment est ..
.. haubané le mat sur ton drop ? Lorsque tu plies les flotteurs le mat il tient comment? C'est peut être bête comme question !!
Autre question as tu un système de matage en autonomie sur ton drop, Si oui comment tu t-y prend
?
Merci pour tes propos fort intéressant.

A+ Diamba

14 fév. 2010

Merci ..
Pour votre réponse j'y vois plus clair maintenant.
A+ Diamba

08 jan. 201016 juin 2020

5 saisons d'expérience sur DROP 26 repliable
:-) :-) :-)
Que de bonheur sur l'onde pure en compagnie de PEGASUS, ce Drop 26 (Challenge 30 depuis), avec de grosses tempêtes, deux fois 55 n en Méditerannée et plein de fois 40-45 en Atlantique, durant lesquelles volume des floteurs et système de repliage de m'ont absolument jamais mis en danger.

Au contraire, pour un marin de 47 ans qui sort d'une culture mono, je peux vous dire que lors de ma première grosse tempête, Marseille Ajaccio, 200 M, et 55 n établits pendant la nuit, ... je n'en menait pas large avec mon adorable femme dans le cockpit, deux jeunes enfants dans la cabine arrière, une nuit d'encre, et le bateau dans la mousse des déferlante, à 12 n et à sec de toile.

Rebelotte en 2008 au retour de Minorque, avec une mer plus grosse, plus déferlante, c'est la première fois que s'attacher devient autre chose qu'une précaution de bon père de famille...

He bien mes amis, ce bateau, et sans doute d'autre tri, est tout simplement exceptionnel. On se sens, et on vit, particulièrement en sécurité dans le gros temps. J'aimerais parler avec d'autres pour trouver des explications.

Aussi, je ne comprends pas très bien la question, pour de la croisière même "engagées" comme les miennes, d'hésiter sur un tri repliable.
Certes, la compet où la prise de risque (il faut savoir réduire tout de même - 1er ris à 30 n sur Pegasus) peut amener à vouloir plus d'envergure, mais là oui, c'est un autre programme.

Et devant le plaisir de pouvoir parcourir en 5 années tous les basins de France avec un repliage particulièrement efficace et fiable, ça devrait tenter du monde (2005 Manche, 2006 Pays Basque, 2007 Corse, 2008 Minorque, 2009 Scilly) !

Alors il y a tout de même quelques bémols :
- mon Pegasus est de 1996, et il m'a fallu faire un peu d'entretien sur le système de repliage, en changeant des axes au niveau des bras.
- cette année, c'est un des 4 biellettes (pièce inox qui reprend l'effort de l'arrachement sur la coque) qu'il faut reprendre pour éviter un jeu de 0,4 mm donc le petit "clic" quand le floteur rentre dans la vague me dérange.
- le repliage plus de 15 j. pose un pb d'algues qui s'accrochent très vite sur le gelcoat non protégé. Là, il faut envisager de poser un antifoulling blanc sur cette partie extérieure du flotteur. Je ne l'ai pas fait, car cette situation est très rare (en vacance, on est mieux au mouillage déplié).

A chaque réparation, j'amène Pegasus chez sa maman, le chantier Naval Force 3 à La Rochelle, dont l'attention et la qualité de service sont exemplaire. Pratique non !

Sur le point de la stabilité replié, ... peu d'expérience. Je reprends ce qui a été dit ci avant : on replit par temps calme, pour grutter le bateau, ou, très rarement, pour prendre la place dune barque de 2,50 de large, certes super pratique quand tout est plein. Mais je ne l'ai fait que deux fois en 5 saisons. Il faut que le Drop avec 1 flotteur replié fait 3,90 environ, et donc on rentre dans n'importe quelle place de mono standard, parfois avec un petit supplément (le comportement des ports est très différent sur la question de facturation d'un tri "à moitié" déplié).

Voilà j'espère vous donner un peu de matière.
Ajoutons que par les temps qui courrent sur la problématique des places au port, je ne me suis jamais fait de souci : mon port d'attache et d'amarrage l'hiver est à Pechbusque, à 12 km au sud de Toulouse, sur un coteau à 280 m d'altitude.
Vivement cet été, où le bateau sera sans doute amené dans l'archipel de Stockolm, ... par cargo sans doute ! (je déconnecterai le MerVeille !).

Sur la photo avec le semi ... il faut aussi dire que rouler à 90 kmh et 2,5 t aux fesses avec la remorque et le matos, on n'est pas trop fier quand les 33 t vous doublent !

Bons rêves, bon vent, et bonne route aux aficionnados du nomadisme et de la liberté comme moi !

12 jan. 2010

Pour Bus
A ce que je lis j'ai l'impression que les tempêtes que tu as eu tu le a pris au portant, en fuite. Dans ce cas c'est plus la longueur des coques qui jouent que leur volume.

Quand je parlais de gros temps avec des flotteurs volumineux, je parlais d'allure de près, et cela sans avoir a réduire de bcp les voiles.

Un dériveur peu lesté peut tres bien, bien se comporter dans une tempete s'il réduit de bcp sa voilure au portant et aura surement du mal a continuer a remonter au vent ... alors qu'un quillard a fort tirant d'eau et bien lesté pourra garder la toile plus longtemps, moins subir et surtout continuer a remonter au vent.

Pour les forts volumes des flotteurs de cata c'est pareil.

08 fév. 2010

Vent apparent ou réel?
"un beau BMS pris entre la pointe St Mathieu et Belle Île, à 40-45 n pendant 12 h, N-NE."

Etonnant, le Drop 26!

Car un Cité D'Aleth, pourtant un bon cata de 9.50m, mené par un convoyeur expérimenté dans les mêmes parages et les mêmes conditions ( 40 nds de vent réel )a préféré se mettre en cape sèche avec bonheur à cause de la mer.

29 jan. 201016 juin 2020

Repliage sans hésitation
Je replie Pegasus (Drop 26) très rapidement pour le premier flotteur. Je n'ai jamais chronométré. Environ 1 à 2 min à deux, et 2 à 3 min seul. Il faut bien étudier (ou se faire briffer). J'ai tout appris seul (occase à un écossais oblige), et j'au compris qu'il fallait dévisser les deux écrous BTR à fonds, puis ensuite larguer la bastaque, et le flotteur monte instantannément.

Le plus spectaculaire, c'est le déploiement. Tu écrase les bras vers le bas. Tu passe de 3.9 m (1 flotteur) je crois, à 6.5 m, tu boulonne les 2 BTR, sur souque la bastaque, et c'est parti !

PS : pour un amarage prolongé et replié, il faut étudier la pose en élipse d'une anti foulling sur la partie immergée du flotteur. Je ne l'ai pas fait car Pegasus étant transportable si facilement (sans démonter), je change de plan d'eau dès la croisière terminée. Mais j'y ai pensé.

05 fév. 2010

Clef pour flotteurs
Demain je dois monter sur le pont de Pegasus, dans mon jardin !
Je fais la photo et je te la mets en ligne.

07 fév. 201016 juin 2020

manipulation de fixation des bras sur Drop 26 - Challenge 30
Cher First300, comme convenu je suis monté sur le pont de Pegasus dans le jardin et j'ai fais les photos. Désolé de ne pouvoir te faire un petit film sur l'eau !

Sur la photo, le bras et replié (Pegasus est sur sa remorque, en position de transport), et j'ai mis la clef en place.
- pour replier : un a deux tours complet, puis l'axe avec la grosse vis btr se libère et peut pivoter vers le bordé de la coque
&gt tu fais donc ça sur les 2 bras
&gt puis tu vas sur le floteur choquer la bastaque, et hop, le flotteur glisse sur l'eau et tu l'amène sans effort contre la coque
- pour déplier, c'est mieux à deux pour appuyer sur les 2 bras
&gt là c'est un peu plus technique
&gt je crochette la vis btr du bras arrière, je visse quelques tours
&gt puis le bras avant
&gt puis je borde la bastaque ce qui permet d'appuyer le flotteur
&gt je serre sans trop forcer

07 fév. 201016 juin 2020

Repliage drop 26 - suite
Photo de la tête de bras : on voit bien l'encoche arrondie sur laquelle sera amenée la "tête de vis btr".

Donc on ne sort pas la "caisse à outil", mais sur Pegasus, on a 3 pelles à winch, ... et 1 clef BTR !

PS : le brevet de repliage "Farrier" serait tombé dans le domaine public, mais le chantier Naval Force 3 qui construit le Drop 26 / Challenge 30 ne l'a pas adopté. Sans doute parceque les moules seraient à refaire.
Je ne l'ai cependant pas essayé. Le mécanisme du Drop est satisfaisant et surtout parfaitement sûr en mer (vécu avec pas mal de gros temps"). Il ne faut pas que cette "clef" de plus à bord t'empêche de venir au tri version Drop !

14 fév. 2010

Vélocité du D_CH 30
Sur Pegasus, mon Drop 26, la barre est particulièrement douce, fine et équilibrée. Pour un ancien compétiteur sur dériveur comme moi, c'est un régal.
Conséquence aussi, le pilote ne cramme pas trop d'Ah !
Par contre, j'ai essayé un CH30 par 40-45 n en baie de Quiberon, et ... on avait d'autres soucis que la douceur de la barre (mais il parait effectivement qu'elle est moins douce que celle du Drop).

Côté vélocité, ... le DropCH30 manque de puissance dans le petit temps si tu n'as que le solent autovireur au près. Avec mon genak de 38 m² triradial, que je borde sur poulie volante par moins de 15 n, c'est un régal : plus de trou de puissance.
Je n'ai jamais régaté avec les F ou Dragon... J'ai l'impression que ces bateaux sont plus rapides à lire ce que disent certains... Le D
CH30 est un super bateau de croisière, et, pour ma part, j'ai pas mal écris sur HEO à propos de mes expériences de bastons, un point me semble t-il négligé par les "passionnés de multi" et donc de vitesse.

Pegasus est exceptionnel dans le gros temps, et là pas de pb de vitesse - il faut ralentir même car la coque est courte.
Si ce bateau t'intéresse, je te conseille de mettre le paquet sur de très belles voiles pour le PETIT TEMPS.
Tu n'auras jamais de pb de perf dès 15-20 n, même si d'autres multi seront peut-être bien plus rapide, mais, sauf à ambitionner grave, naviguer à 10-15 n en moyenne (10 au près et 15 au largue) est déjà super, et plus si tu ne réduit pas !

Comme tous les tri, le Drop-CH30 est TRES sensible au poids. Donc comme je veux emporter du vin à bord, la recherche de puissance par petits airs est essentiel. Avec un premier jeu en laminé sur 5 saisons, je vais changer ma garde-robe cette année, et je m'oriente résolument vers :
- GV à corne de 38 m²
- tissus TRILAM (proposé par All Purpose à la Trinité) pour gaine de poids et de perf.

Il me semble en effet que le D_CH30 est plus cossus, donc plus lourd qu'un F... de même taille (cf bras crossé "montant" vers un rouf plus volumineux), mais plus orienté croisière - habitabilité incomparable.
Il faut donc faire un effort sur la puissance vélique !

Pour terminer, je pense rajouter une petite jupe de 50-70 cm pour gagner de la vitesse par petit temps, car, en deça de 9 n de vitesse, la poupe trempe un peu dans l'eau, mais au-delà, l'eau est "expulsée" !

N'oublies pas que le D920 en version "extrême" est plus large + mât carbonne, et donc suporte plus de toile ! Mais sa cabine principale est à l'avant !...

Ce qui est très agréable sur le D_CH30, ce sont les bras hauts sur l'eau (fortement crossés) : entre 12 et 17 n, tu es forcément très toilé et le floteur sous le vent ploge régulièrement sous l'eau, le bras se rapproche de la surface de l'eau et des vagues donc, mais justement, sur mon Pegasus, "ça ne mouille pas" grâce à cette hauteur. Ceci est plus qu'appréciable en croisière.
Sur ce point de la vague qui éclate régulièrement sur le bras sous le vent, j'ai eu vent des Farriers qui muoillent visiblement beaucoup (on peu aimer !). Mais je n'ai pas d'échos sur les Dragon.

Sur Pegasus, au près, ça commence à mouiller dans le cockpit à partir de 30 n.

14 fév. 2010

Haubanage Drop 26 - CH30
(dia, ... c'est du boulot ce forum - mais quel plaisir de communiquer sur ces bateau si méconnus !).

Oui, pour replier, tu enlève la bastaque.
Ensuite, le mat tien par deux bas-haubans.
Ces derniers ont leurs points d'attache sur le pont au niveau de la fixation du bras avant, très légèrement en arrière du mât.

Sur Pegasus, ces bas-haubans ne servent justement qu'à tenir le mât lors du mâtage et lors du repliage. Il ne faut pas les souquer en navigation.

Côté matage en autonomie, ... oui c'est équipé pour, mais ... je n'ai jamais eu envie de l'expérimenter.
- points de fixation renforcés sur deux petits balcons de part et d'autre du mât
- mât posé sur une platine fixée au pnt par un "axe" horizontal.
Donc en théorie, pour mater, tu fais coulisser le mât à l'horizontale, tu fixe la plaque de pied du mât au pont, du monte la bôme que tu attache au pont, et tu mouline au winch pour dresser le mât.
Avec les 80 kg (env) du mât, faut pas se rater !).

05 fév. 2010

CLARIVOILE
Ouf, j'ai pas fait de faute.
Départ prévu fin février (le 24), sous réserve météo.
J'avais mis un fil, pour un mal voyant, qui partait en solitaire pour les Antilles. Tout compte fait, il est arrivé au nord de l'Espagne, étant trop en retard sur son planing, a fait demi-tour. A 15 milles de Marseille, démâtage de nuit, la SNSM est arrivé, a couper les câbles, pris en remorque. En face de Martigues, un plongeur a vérifié que l'hélice était claire, il est revenu au moteur... Toutes ces infos sont a vérifier, mais le bateau est a quai sans mat, haubans coupés. Ce serait la poulie de pataras qui aurait explosée....

06 fév. 2010

euh
j'ai un peu perdu le fil!

Tu pars d'où le 24, pour aller où?

08 fév. 2010

Départ
de l'étang de Berre pour les Pertuis, via Gibraltar. Avec escale auwx Canaries pour travaux et run de retour par les Accores.

08 fév. 2010

Ah!
En effet!

Bon, on patientera jusqu'à l'été, pour voir la bête

10 fév. 2010

Le printemps serait mieux............
Pour venir naviguer dans les pertuis, mais avec Eole...

10 fév. 2010

PDM est toujours disponible
donc, ce sera quand tu seras là :-)

05 sept. 2010

Bon
Puisque Tangnard se pose la question, je reprends ce fil!

Je n'ai toujours pas essayé de replié, et n'ai pas l'intention de le laisser replié au port. Sortant assez souvent, je n'ai pas envie de perdre de temps...J'ai pu lire que des D avaient eu des soucis dus à des vagues ou des amarrages en couple. Les Corsairs ou autres tris au système de repliage comparable sont encore plus handicapés.

J'avais beaucoup pensé à la revente lorsque j'avais commencé à réfléchir à la construction et n'imaginais pas un tri à bras fixes. L'accès à certains ports surchargés, ou des écluses ou passages trop étroits, sont en effet autant de bonnes raisons pour choisir des bras repliables.

Aujourd'hui, si je devais faire construire, je ferais des bras fixes, et utiliserais la différence de coût pour payer un matériaux particulier, de très belles voiles, un accastillage de grande qualité....

05 sept. 2010

Merci Clarivoile de relancer le fil
Nous on se pose la question du repliable pour les raisons suivantes :

Changement de plan d'eau, car nous avons 3 plans d'eau privilégiés :
- Merville Franceville(14) (20 min de la maison) c'est ou se trouve le bateau la plus part du temps.
- Denneville(50) Maison de vacances de mes parents avec un mouillage fixe sur la plage.
- Perros Guirec(35) port ou se trouve le bateau de mes beaux parents (ils y passent une partie de leur vacances)
Entre ces 3 plans d'eau nous pouvons nous déplacer par la mer, mais la route est plus rapide. Selon le temps de mise en œuvre du bateau, cela peut valoir le coup de prendre le bateau même pour un week end.

Repliage au port,mieux accepter, moins cher. Ayant des filles assez jeunes, le port apporte quelques avantages les jours de pluies ou de mauvais temps. On trouve plus facilement à occuper ses enfants dans un port que sur une île déserte les jours de pluie.

La rance, Perros Guirec ... certaines destinations ne sont accessibles que on tri repliables pour des raisons de largeur d'écluses.

Pour une construction semi amateur, un tri repliable ou pas n'a pas une grosse incidence sur le prix final, en revanche il aura une incidence énorme le jour de la revente.

Occasion ou semi-amateur, si l'on a le temps et que l'on aime construire et bricoler, le neuf peut être intéressant, mais si l'on compte son temps il faudra alors faire un choix entre naviguer et construire pendant 2-3 ans. Au final, à long terme, les couts se rejoignent (achat, maintenance, entretien, revente ...)

Alex

05 sept. 2010

On a visité un Dash avec ma femme ce week end
Elle trouvé l'espace un peu limité (similaire au DF800).

Il me plait pas mal mais est horriblement cher pour mon budget. 75K€ pour un bateau équipé motorisé sur remorque

05 sept. 2010

Dommage
que le Drop ait été vendu.

C'est vrai que tes 3 lieux et en particulier Merville sont assez éloignés. C'est vrai aussi que pour participer à des régates, il vaut mieux pouvoir facilement et rapidement déplacer le bateau. Personnellement, j'ai privilégié le volume intérieur (je ne voulais pas descendre en dessous de 9m et aurais souhaité trouvé plus proche de 10m. Pour participer à des courses, je serai limité, et compte déplacer le bateau en avance par la mer, puis le rejoindre en temps utiles, mais resterai sans doute au Sud de Ouessant.

Pour les écluses elles doivent être bien petites, car en général elle font plus de 7m, non? A Perros tu peux toujours passer au dessus du seuil, mais tu connais mieux que moi.

Le système de repliage des corsairs rend l'embarquement et le débarquement un peu difficile à cause du filet. Bien sûr, il y a toujours aussi cette histoire d'antifouling sur le coté des flotteurs.
Mais ils sont sans doute ceux qui donnent le meilleur rapport vitesse/prix. Sinon, les D800 semblent assez rapides également.??

06 sept. 2010

Salut ;-)
75000 € ??

Tu as des D 28 SWING RING d'occase a moins chèr que ça

Exemple ( faire dérouler la page ):

www.dragonfly-trimarans.org[...]les.htm

Ca me tente également, mais pas sur d'être apte a faire tourner un de ces machins là ;-p

06 sept. 2010

Hello, pour Bus
@ Bus:
je ne connais pas le Drop/CH30, d'ailleurs je ne vois pas leurs différences, ou passe le mètre en plus ?

à un moment tu dis que quand tu relâches la bastaque le flotteur vient tout seul vers la coque centrale, et plus loin qu'il est mieux d être à 2 pour ré-écarter le flotteur quand tu le déplie;
quel force faut il déployer pour baisser le/les bras d'un flotteur ?

merci d'avance, Hervé.

06 sept. 2010

Les différences entre Dropt26 et CH30 sont expliqué dans un fil
Tout est expliqué par son papa Samuel Boudon, patron de NAval force 3

www.hisse-et-oh.com[...]dex.php

Bonne lecture

Alex

06 sept. 2010

merci !
je vais lire tout ça. :-)

06 sept. 2010

en effet
quand tu lâches la bastaque, le flotteur vient de lui même vers la coque, il faut juste l'aider un peu vers la fin.

Pour le déplier, il faut l'aider au départ, mais la force est faible. Seul, lors du dépliage, la difficulté est de devoir être en 2 endroits diffférents

06 sept. 2010

ayant un Corsair F27 depuis 2008,
je suis avec intérêt tous les fils ayant trait à ces fabuleux bateaux que sont nos tris...

Pour moi, l'intérêt d'un repliable c'est :

  1. Acheté dans les Alpes (le proprio précédent habitait près de Briançon), je l'ai mis à l'eau à Arzal après un (gros) demi-tour de France (par le Sud pour éviter les routes de montagnes :-)

  2. pas de place de port coûteuse : quand je ne m'en sers pas, il attend sagement sur sa remorque, chez un agriculteur à la retraite.

  3. quand j'aurai trouvé où le mettre, je le ramènerai près de chez moi (Région Parisienne) pour pouvoir y bricoler l'hiver.

  4. Partir d'un point A pour aller à un point B et ne pas être obligé de revenir en sens inverse par la mer : on revient par la route.

  5. Un de ces jours, j'irai naviguer plus loin que la Bretagne Sud (ma zone de navigation actuelle) : les Baléares, la Baltique entre Stockholm et Helsinki...

Amicalement,
Éric

A l'interieur du phare Amédée Nouvelle Calédonie

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