Un 37 pieds pour du solo
Bonjour,
J'envisage, l'achat d'un 37 pieds environ pour le confort et la sécurité en famille.
Mais voilà, il va servir aussi en solo.
Pour l'essentiel de la nav ça ne me fait pas peur, mais je redoute les arrivées au port.
Et vous les manœuvres de port en solo sur un gros, ça vous arrête, ou même pas peur ?
Vous autorisez vous à vous appuyer en douceur sur un pare bat d'étrave ?
La question est de savoir si, à avoir trop gros je ne risque pas de rester au port paralysé par peur d'abîmer quelque chose.
Des astuces, des conseils?
Merci.
Toutes les manœuvres se font en solo. Tu t'habituera à ton bateau quelle que soit sa taille et après quelques temps, ça te paraitra simple. 2 points importants :
1) avoir un bout à un taquet au milieu du bateau. C'est celui là que tu passes en premier et ensuite, tu fais le reste de amarrage (amarrage d'Embelle).
2) Prendre son temps, réfléchir avant, évaluer le vent, le courant et choisir sa place
Pas de panique😀
Cela prend un peu la tete c’est vrai,perso sur mon 40 pieds je flippais pas mal j’y pensais durant la sortie autour de mon port d’attache.
Sun fizz dériveur je me suis loupé pas mal Et je me manque encore il faut s’entraîner par temps calme ,pour ma part en marche arrière cause pendille...
Des qu il y a du vent il faut mettre plus de gaz...Avoir de la place rassure au début ne pas se pointer à Bonifacio le 15 août si j’y étais.....
Rien d’infaisable pas a pas tu comprendras les spécificités de ton canot et tu t’adapteras..
Bonne chance et quel plaisir de réussir une belle manœuvre en solo en anticipant le maximum..
Hello,
Je suis passé d'un 29 pieds ou j'étais très à l'aise en solo, à un 36 pieds.
Alors, en mer pas de soucis, c'est que du bonheur, ça se manœuvre tout seul sans soucis et c'est même plus facile qu'un plus petit, mais les manœuvres de port, je n'aime pas ça du tout.
Mais bon, on prend son temps, on s'y reprends à plusieurs fois si besoin, et c'est pas ça qui va t'empêcher de sortir !
Ce qui m'a un peu gêné au début, mais je m'y suis habitué, c'est le tirant d'eau (passé de 0,9 à 2,2m) qui fait que avec les pendilles, je ne peux pas raser le nez du bateau d'a coté pour entrer ou sortir sous peine de me prendre la quille dedans (et ça m'est arrivé deux fois au début) ce qui, dans les ports bien encombré peut être chaud
Par contre, dés les jetés passées, c'est que du bonheur, un bateau qui marche, qui remonte le vent et qui tient la mer ! Et puis en escale on est mieux au mouillage qu'au port, surtout avec un 36 pieds, c'est le palace.
J'en connais par contre qui rentrent des bateaux comme le miens et même bien plus gros, dans un mouchoir de poche, tout seul et en douceur. Tu sera peut être de ceux la.
Bref, même si les manœuvres de port te font flipper, ça ne doit pas de freiner, on s'y fait même quand on est pas très doué comme moi, et c'est pas ça qui t'empêchera de profiter du bateau.
Saluut!!
je te conseille de t'entrainer d'abord a 2 (pour les arrivés au port je parle)
T'aura fait sa 3 fois et tu pourras le faire en solitaire
Bon vent a toi
CDT
JP
J'ai convoyé un nombre incalculable de fois mon Sun Fast 37 , arrivant souvent de nuit d'un week end de régate . Je pense que le SF 37 était vraiment fait pour ça , et je pense que le SO 37 idem , grand safran efficace , hélice max prop et une bonne connaissance des réactions et jamais eu de problème .
S'entraîner à faire les manœuvres sur une bouée de corps-mort bien dégagée. Ça craint rien ni pour la bouée ni surtout le bateau.
Avec un peu de vent c'est formateur. De plus tu peux varier les directions.
Quand tu as pris confiance en toi et dans ton bateau, rien ne t'empêche d'essayer les mêmes choses... à la voile ! 🙂
Salut
Perso je navigue en solo sur mon First 375 sans aucun soucis y compris lors des manoeuvres de port.
Il faut bien sûr anticiper les manoeuvres de voilure en mer et ne pas hésiter à faire un tour ou deux le temps de bien appréhender courants, vent, place disponible et déterminer LA manoeuvre appropriée en fonction des capacités d'évolutivité de ton bateau.
Je cale 2m, hélice bec de canard sur un 28cv... Et jusque là tout va bien :)
Ne pas hésiter à tourner un peu et y aller que quand tu es sûr de ce que tu vas faire.
Fañch
J'ai navigué en solo sur mon Class 12 (40 pieds) sans soucis... tant que le bateau et le plan de voilure correspondent, c'est pas un problème. J'ai maintenant un 33 pieds, plus léger et bi-safrans. Au niveau manoeuvres de port, le relativement "gros" mono safran, lourd et bas sur l'eau, était plus simple à gérer en solo. Le bi-safran, léger et au franc bord assez haut, demande des manœuvres plus toniques et il a fallu m'y habituer... par contre en mer, la carène du bi-safran est un modèle de stabilité et il y a peu de manoeuvres à faire dans l'urgence. Un départ au fof sous spi sur un 40 pieds, cela reste une expérience disons, intéressante...)
Comme on se le dit pour se rassurer, la taille n'est pas tout ;+) , mais ce qui compte c'est l'équilibre général et l'anticipation...
C'est quoi ton 37 pieds ? Un sélection ? un First ?
Merci à tous c'est encourageant.
Je réfléchis, je souhaite un 36 à 38 pieds vieillissant bien,3 cabines, étai largable, monosafran, avec un portique pour l'annexe et panneaux solaires , rassurant dans les conditions météo imprévu, capable d'aller loin (même si ce n'est pas au programme pour l'instant) et tout ça autour de 70k. Une première main sans location et ce serait parfait.
Le Sun Oddydey semble jouir ici d'une bonne réputation...
J'ai eu un Hanse 370 que je manœuvrais souvent en solo. Seules les manœuvres de port peuvent poser problème et il m'est arrivé de me prendre la quille dans les pendilles vu le peu de place que j'avais : moins de la longueur du bateau entre les 2 rangées de bateaux sur des pannes contiguës, avec du vent traversier c'est parfois traître. Le propulseur d'étrave aidait vraiment bien.
J'avais un voisin italien qui faisait des créneaux avec son bateau, en place du premier coup, un virtuose incroyable de la marche arrière. Il y en a qui sont doués...
j ai un hanse 375 souvent en solo aussi, en navigation le foc aurovireur est un régal et si il ya peu de vent le code 1 sur emmagasineur donne des chevaux. pour les arrivées au quai TOUJOURS en marche arriere, une amarre en boucle coté au vent, moteur marche avant et barre au lof le bateau reste droit tu as le temps d attraper la pendille pour l emmener a l'avant.
Meme avec un pare battage sur l etrave il est dur d apprécier la distance quand on s amarre par devant.
j ai pas de propulseur et je pense que c est un plus.
si il y du vent choisir quand c est possible une place avec un bateau pour s appuyer ou entre deux c ets encore mieux.
effectivement le taquet au milieux est indispensable pour s amarrer le long d un quai.
Perso, je fais toute mes manœuvres délicates en marche arrière. Le mien recule bien droit (tripale repliable). Il y a quelques astuces à connaître : le coup de fouet pour décaler l’arrière, l’amarre à l’avant et marche avant barre d’un côté pour déhaler d’un quai, marche arrière lente cul au vent pour immobiliser le bateau. Avoir en tête son rayon de giration, ne pas hésiter à faire plusieurs tentatives sur une manœuvre. En général quand tu ne le sens pas, faut pas y aller !
Ne pas hésiter à héler des plaisanciers sur le quai pour un coup de main, personne ne me l’a jamais refusé et ça permet de rencontrer du monde aux escales.
J'ai pas précisé, ce sera Atlantique donc plutôt catway & ponton...
De ma modeste expérience, c'est souvent la spécificité des catways qui fait que l'on s'y amarre en marche avant et dans mon club, il était même interdit de se mettre "cul à quai". c'est en arrivant en Martinique que pour la première fois, on m'a demandé de me mettre à quai en marche arrière (pendille à l'avant), mais j'y ai pris goût et sur le bisafran, j'ai l'impression que cela marche bien mieux, et ne parle même pas en solo avec des bateau à haut franc bord et des arrières ouverts.. Une autre technique qui marche bien, c'est celle utilisée par les mariniers hollandais, un amarre avec un crochet et une poulie au maitre bau du bateau. L'amarre revient à un winch. Avec une gaffe (avec un embout spécial), on la frappe à un taquet sur le catway et on reprend le mou.. C'est simple et très efficace, tout en douceur.
D'où l'idée de poser en douceur sur le pare bat d'étrave...
Pour moi, une facilité pour bien manoeuvrer en marche arrière:
Démarrer la marche arrière dans un large espace libre du port.
Ainsi, c'est facile de corriger ou de recommencer si le bateau souhaite n'en faire qu'à sa tête.
Attention à bien tenir la barre, car en arrière il est très possible que les filets d'eau mettent le safran en butée; et le bateau va suivre la nouvelle direction.
Le mieux, barrer en regardant vers l'arrière, le bateau va aller dans la direction donnée au safran.
J'ai fait le manœuvre de port à la macif à Lorient, très intéressant mais pas solo effectivement. J'ai aussi fait solo à la Rochelle, très intéressant aussi, mais le mono n'était pas trop chaud pour faire des enchaînements de manœuvre de port. Il y a aussi l'aspect psychologique qu'y fait que quand on est sécurisé par la présence d'une personne compétante, ça va déjà mieux...
Merci pour votre participation, il me reste plus qu'à trouver le voilier... Et pour me securiser un peu au départ, je pense me faire assister lors des premières fois d'un skipper pro, ça coûte moins chère que des bobos.
Les manoeuvres de port on s'en fait une montagne parce qu'on en fait pas assez. Maximum un départ et une arrivée à chaque sortie.
Ça vaut le coup de prendre un "prof" pendant 3 heures sur ton bateau pour maitriser la marche arrière avant de prendre toutes les places libres pendant une matinée pour varier vent et courant par rapport à la panne.
En solo le plus important est de savoir quelle amarre maintiendra seule le bateau en place pendant qu'on passe les autres (souvent l'embelle mais pas que...). La aussi s'entrainer a regarder son bateau vivre sa vie avec une seule amarre pour se rendre compte qu'une fois passée le risque est minime.
Le plus dandereux c'est le franc bord et sauter dans la précipitation pour se rétamer sur le ponton.
Le deuxième plus dangereux c'est accepter l'aide d'un quidam en pensant qu'il sait ce qu'il fait...
Enfin le meilleur 37 pieds du marché à mon avis c'est un X-37 ;-)
Oui pour le x 37 mais encore dans les 130 000€ ....et si l'équipage familiale supporte la gite....
Le parebat d étrave c est juste parfait pour le départ et de l arrive en solitaire sur catway. Tu peux même aller voir un café en laissant ton bateau en marche avant appuyé sur le ponton.
Si t as ta propre place tu peux y ajouter une aussiere, frappee du ponton au catway et qui forcera l étrave du bateau a se placer au centre de ta place (si c est pas clair je reformule).
Sur le 41 pieds, aucun soucis. J ai pas de propulseur d étrave et je pense que c est mieux d apprendre sans pour apprivoiser son bateau (je ne dis pas que ça sert à rien)
Fait bien maîtriser l aire de ton bateau en cas d arrivée ventée de travers et .... bien sûre, la capacité de ton moteur a arrêter le bateau.
Pour les manoeuvres solo il n'y a pas que la longueur de coque qui compte, mais le fardage et la masse du canot :-)
Les manœuvres de port en solo ça s’apprend malgré de nombreuses années de pratiques j’ai énormément progressé le jour où j’ai pris deux fois une demi journée de cours intensif de prise de places de port sur un 47 pieds sans propulseur. A l’époque je louai des voiliers et en tant que skipper il m’était arrivé d’avoir à réaliser une manœuvre en solo sortie et entrée de port devant le loueur pour éviter d’avoir un skipper imposé à bord (sur des voiliers de 50 pieds c’était systématique à l’époque).
Depuis j’ai un 37 pieds que je manœuvre souvent en solo depuis 15 ans sans souci. Mais j’ai noté que de plus en plus la taille moyenne des bateaux augmente dans les marinas mais pas les pannes surtout en Méditerranée et avec du vent fort cela rend les manœuvres en solo parfois impossibles sans risque de casse dans des pannes trop étroites avec les pendilles qui dépassent Dans ce cas il faut se faire aider en sollicitant la capitainerie ou ...monter un propulseur,ce que j’ai fini par faire malgré quelques centaines de manœuvres de port sans casse tout au long de ma carrière de plaisancier. Cela me permet de sortir et entrer dans un recoin de n’importe quel port par vent fort en sécurité.
Nez au vent, en marche avant, ce sont des vieux réflexes de la marine à voile sans moteur, quand il fallait arriver sur son air et que le bateau finisse par s'arrêter!
Maintenant on s'en fiche de tout cela...je dirais même plus:pendant une manoeuvre dans un port, sans vitesse face au vent, c'est la pire des positions.
Une règle d'or: le plus au vent possible quand on vire pour faire demi tour ou approcher une place, aborder un catway comme un ponton sur l’extérieur du virage.
Quand à l'amarre d'embelle comme garde avant, cela marche très bien mais des fois, sur un quai, vaut mieux mettre une pointe arrière en premier avec certains bateaux au cul très large.
Méfiance, quand le vent plaque au quai avec un bateau qui ressemble en plan à un carré surmonté d'un triangle, avec nos défenses qui vont nous faire rebondir, le vent qui va faire pivoter la pointe contre le quai et la garde avant avec un peu de moteur qui va aussi nous faire tourner dans le mauvais sens contrairement à ce que l'on pensait! le rebond peut être très puissant et imprimer l'écartement du cul contre notre grès, renforcé parle vent.
Situation, si on a la place, ou la bonne idée c'est de mettre la pointe arrière en premier et s'appuyer au moteur en suite.
Désolé d'intervenir encore, mais quand je relis le sujet et que je vois "paralysé par la peur" (!) je me demande quand même si vous ne devriez pas vous contenter d'un petit bateau.
Mettez-vous à la place de votre famille qui verra que le capitaine n'a pas confiance en lui. Pas de quoi être rassuré !
Faut pas être trop radical, nous ne sommes pas tous pareil, c'est comme le permis de conduire certains le repasse 5 fois et d'autres l'ont du premier coup, les créneaux en voiture sont encore la hantise de conducteurs!
Faut prendre son temps et s'entraîner dès que l'on peut.
Bonjour
Je navigue sur un Bavaria 37 Cruiser depuis 2007, avec un moteur Volvo D40 au lieu d'un 28 d'origine, les drisses et sont ramenées sous la capote de rouf, je navigue souvent en solitaire et je n'ai aucun soucis pour naviguer, faire les manœuvres de port, et je n'ai pas de propulseurs.
Bon vent
La peur d'abimer quelque chose, et surtout les voisins, elle est toujours présente. Faut être inconscient pour affirmer qu'il n'y a aucun risque : une panne moteur, un bout dans l'hélice, un courant mal perçu, une survente pas prévue, un bateau qui sort sans précaution... il y a des tas de choses qui peuvent compliquer une situation déjà pas très simple.
Mais pour apprendre la technique, tu loues les services d'un prof durant 3 heures pour une prise en main du bateau.
C'est moins cher qu'un stage dans une école, et bien plus adapté à ce que tu cherches. Et en 3 heures, on est 2 à apprendre les manoeuvres de port.
Pour les manoeuvres de port, avec un "gros voilier" l'équipage (réduit à 1 équipière) ne sert à rien : on ne peut pas le retenir avec les mains, donc on prépare le bateau avant la manoeuvre.
L'équipier(e) ne sert à rien sauf à une chose : les yeux. Quand on est à la barre on ne voit pas ce qui se passe au delà du maître bau.
En long-side, je prends mon angle et mon équipière m'annonce la distance : 5, 4, 3, 2... à 1, je bats arrière, et ça marche, on ouvre le passage au maître bau, on installe la bouée marche pied (fantastique!), l'équipière descend sans aucune mise en danger et installe l'embelle.
En catway, c'est plus facile encore. En fait, il y a 2 méthodes : la première concerne les obtus qui ont appris à entrer nez au ponton et n'imaginent même pas qu'on puisse faire autrement. Avec des yeux c'est pas un souci ; je stoppe mon 13 tonnes à 30 cm du quai, sans le toucher : je n'ai jamais touché, je n'ai pas de pare chocs.
Sans les yeux, c'est impossible, faut une caméra ou un pare-chocs. Ou alors on réfléchit, on adapte sa méthode, et on entre en marche arrière... et là, plus de problème.
faby9 sur le principe je suis d'accord, dans la réalité je rentre toujours étrave en avant parce que je ne veux absolument pas être "au balcon" à regarder les autres passer sur le ponton. je préfère de loin, regarder les canards, poules d'eau, cygnes et autres volants et naviguants. ça n'empêche pas d'être social, mais seulement quand je le souhaite ;)
Jusqu'à présent je n'ai fait que de la location. On découvre tous les ans un nouveau bateau, et sa marche arrière que l'on ne commence à maîtriser un peu qu'à la fin du séjour.
C'est sur qu'au début on rentre en marche avant ou on reste au mouillage....
A mon avis c'est plus facile pour un propriétaire qui a plus d'entraînement sur son bateau, et qui peut au départ faire des sessions intensives de manœuvre seul ou avec des conseils avisés.
Et comme cela a été dit plus haut bateau et place de port bien équipée en pare-battages.
(Enfin j'espère, j'ai sauté le pas pour un 38...)
AMHA, un propulseur d'étrave ça aide aussi. Même si sur cette taille de bateau ce n'est pas indispensable.
Je navigue en Atlantique et donc je n'ai guère l'habitude de rentrer cul à quai. J'ai loué un Elan 36 en Croatie et il a fallu que de temps à autre je m'y mette. La solution qui m'a le mieux convenu, c'est non pas de faire AR en tournant la tête depuis la barre à roue, mais carrément d'en faire le tour et de m'installer "à l'envers". Je me suis entrainé pendant une demi heure dans un endroit où il y avait de la place et puis tout est devenu beaucoup plus facile.
Evidément avec les doubles barres aujourd'hui, je ne sais pas ce que ca donnerait..