Une question pour PYM

Bonjour,

Je suis nouveau sur le forum mais je le consulte souvent depuis quelques mois.
Si j'ai bien compris, Monsieur PYM, vous avez navigué sur un FIRST 25,en solo, sans enrouleur et sans pilote. J'ai quelques questions à vous poser.

1) si j'ai bien compris, il suffit de régler la barre pour naviguer au près, et le bateau gardera son cap une fois le foc affalé.

2) si ma mémoire est bonne, la drisse de foc revient au cockpit sur le First 25 :cela doit vous obliger à faire des allées et retours entre le cockpit et la plage avant (si on endraille d'abord le nouveau foc) : en larguant la drisse du cockpit, le foc ne risque-t'il pas de tomber à l'eau ?

3) j'ai entendu parler du "hale-bas de foc" qui permet d'affaler sans quitter le cockpit (une astuce que j'ai souvent retrouvé sur les sites américains) :qu'en pensez vous ?

Merci d'avance ... et bon vent !

L'équipage
17 nov. 2009
17 nov. 2009

bonsoir tiama, sans vouloir prendre
la place de pym, je puis dire que ce système est employé par une connaissance qui navigue en solo sur un flirt et qui à laissé ses 20 ans trés loin derrière et qui plus est à des problèmes de hanches. Celà lui permet d'affaler tranquillement le foc et de s'occuper ensuite de la GV du cokpit. Prudent, il rentre au moteur et une fois ammarré, il ne lui reste plus qu'à tout rentrer sans se presser.

en conclusion, bon système.

18 nov. 2009

oui en effet
avant l'enrouleur j'ai utilisé le hâle bas de voile d'AV, c'est cool :pouce:
souquer l'écoute, mettre bout a vent et affaler rapide avec le hale bas puis tt bloquer, hale bas puis drisse.
avec le génois, il vaut mieux avoir des filets ds les filières, ça évite qu'il ne passe à l'eau.
s'il y a du vent, il faut qd même aller mettre 1 ou 2 élastiques pour que ça reste ranger

18 nov. 2009

Halebas de foc
Sur les grand voiliers où les foc et voiles d'étai descendent pas tout seuls (les étais sont très inclinés), il y a des halebas dont le principe me paraît transposable à nos petits bateaux :

Le halebas est maillé au pont d'écoute, passe dans une poulie au point de drisse, puis revient dans une poulie au point d'amure. Lorsqu'on largue la drisse et l'écoute et qu'on embraque le halebas, les 3 coins du foc se réunissent au point d'amure et la voile se trouve pratiquement ferlée.

Le jour où je mettrai un halebas sur ma trinquette, j'envisage de le faire ainsi.

18 nov. 2009

Question
Simbad, peux-tu préciser un peu le circuit du hale-bas ? Poulie au niveau du point d'amure de la voile d'avant ? C'est intéressant, en course au large certains font cela avec un système spécifique et dédié mais si on peut s'en approcher...
Merci

18 nov. 2009

A propos du hale-bas
A vrai dire, j'ai surtout entendu parler du hale-bas dans la littérature américaine, mais je sais que son principe remonte à la glorieuse époque de la marine à voile !
Il semble que Slocum l'utilisait sur son Spray, et Larry et Lin Pardey ne tarissent pas d'éloge à son sujet.
Seul bémol que j'ai lu dans un site anglais : il peut arriver que le hale-bas se coince.

Merci à tous pour vos réponses.

Bon vent

Tiama

19 nov. 2009

oui Floflo
moi je n'avais qu'une simple poulie au croc d'amure de la voile d'avant, et une drosse qui revinait au cockpitt (encore une !!!)
pour que ça coince, il faut qu'il y ait du vent mais avec les mosquetons, on y arrive.
en course, avec des voiles en étai creux je suppose, ça doit être plus compliqué car de tte façon la voile n'est plus maintenue que par le point d'amure et pour affaler, il faut tirer par le bas, pas par le haut. là je n'ai pas d'expérience mais subodore le pb
peut-être en cousant un sandow tt le long du guindant !!! et finir avec la dosse
en tt cas, avec mon sangria, je prenais ma boule tt seul à la voile, pas par F6 bien sûr, mais c'était bien agréable à l'époque ou les enrouleurs n'étaient pas légion.
JL.C

20 nov. 2009

Merci Simbad,
J'ai un petit faible pour les voiles d'avant à endrailler et je ne pense pas changer compte-tenu de la taille relativement modeste de mon génois (28m2)
Ce qui m'embête le plus c'est parfois de me faire secouer longuement à l'avant lorsque le vent monte subitement mais finalement c'est la phase de pliage (approximatif) de la voile qui prend du temps avant de renvoyer mon solent.
Je pense donc investir dans un sac banane pour la laisser sur le pont et y passer moins de temps...
En course, j'avais vu Thomas Coville utiliser un système d'affalage frappé au point de drisse.
Mais sa voile était probalement sur emmagasinneur.
Ce sera pour plus tard... ;-)

Québec, le cap Gaspé

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