Une survie dynamique et rigide

Le site :

www.portlandpudgy.com[...]/

présente une survie dynamiquequi qui sert aussi d'annexe (et réciproquement).

Cela semble très intéressant et ca donne des idées ; mon opinion est qu'une survie dynamique rigide, associée à un bateau aussi incoulable que possible (cloisons, insubmersibilisation...) est le meilleur gage de sécurité et d'autonomie.

Je pense réaliser une survie dynamique par mes propres moyens, probablement en CP stratifié...

Quels sont pour vous les éléments qui doivent rentrer dans le cahier des charges d'une telle annexe/survie ?

  • taille minimale
  • pourcentage de mousses d'insumersibilisation
  • mode de propulsion (voiles, cerf-volant...)
  • compartiments pour le stockage permanent des éléments de survie...
  • épaisseur/résistance des bordés
  • poids maxi pour être utilisable rapidement

  • Vaut il mieux la stocker sur la plage avant, sous la bome, la trainer derrière ? Est-elle un complément ou un remplacement d'une survie classque ? (qu'en est-il en cad d'incendie à bord, de returnement, de déferlante sur le pont...)

Les idées bonnes et moins bonnes sont les bienvenues !!

L'équipage
12 oct. 2005
12 oct. 2005

trouvé sur le web !
;-)

12 oct. 2005

sujet très interressant
et c'est certainement l'avenir pour la grande croisière.

Je n'ai pas d'idée sur le matériau.
mais la voile me semble comme élement d'évolution.

quant à la tirer derrière le boat?
j'ai déjà retourné une annexe ainsi et le moteur avec.
Dan

13 oct. 2005

c'est quoi ton projet ?
perso, je me passe de la survie réglemantaire parce qu'elle me semble inadaptée et trop chère pour les services qu'elle pourrait me rendre (inutile de me faire la morale et des tirades sur la responsabilité du plaisancier etc, le premier qui m'expliquera comment extraire une survie de 80 kg du seul endroit où je peux la ranger sur mon ship de 6m60 m'aura convaincu)
mais tout ce qui concerne la survie dynamique m'intéresse (surtout s'il peut s'agir d'une annexe à convertir en survie dynamaique si besoin

12 oct. 2005

séduisant
mais:
1- est ce bien réglementaire ? une survie doit répondre à des critères bien précis
2- vu la taille de l'engin , il doit être difficile de stocker ça sur un bateau de moins de 12m:Length: 92.4", Width: 53.2", Height: 26.2"
3- les prix sont pas cochons surtout avac les options mais c'est vrai qu'en additionant le prix d'une annexe plus un radeau on fait déjà un bout du chemin.

Dans le même registre on voit bien quelques voileux qui utilisent une coque d'optimist comme annexe mais pas tant que ça , donc je me demande si les inconvénients de l'annexe rigide ne dépassent pas ses avantages

12 oct. 2005

Survie dynamique et poids
Sur le site BANIK.ORG, bien connu des voileux
la conception et fabrication d'une survie
dynamique ont été très longuement développées.
Personnellement j'ai renoncé à cette option
car il faut pouvoir au quotidien manier
une annexe sans risque lié à sa forme ou
son poids. Tout est fonction des idées
et des possibilités de chacun.
La plus belle navigation de tous les temps
est dans ce domaine celle du Cpt Bleigh
de la Bounty, avec une chaloupe.

12 oct. 2005

Une annexe gonflabe à voile
est ce que nous sommes entrain de préparer.
dès que c'est fait nous vous le ferons savoir.
la base est une annexe normale optimisée avec une partie d'un radeau de sauvetage.
je vous dis pas le travail...

par-contre nous ne pourrons la tester qu'en juin 2006.
Dan

04 déc. 2006

Pour relancer ...
Bonjour,

Je ne sais pas si "VOILES" est encore à bord mais je serais intéressé par les résultats de ses recherches et essais sur une annexe gonflable à voile.
J'ai aperçu une petite annonce sur ce thème sur un autre site. Si qqu'un a des infos je suis preneur de plans ou idées. Merci.
Y.

12 oct. 2005

Depuis

35 ans toutes mes barques sont équipées de survies dynamiques
Avant, y avait à peine la place pour ramper dans le trou (c'était un requin) et j'avais ma bonne étoile... :-)
mais bon, Patrick et moi avons usé nos fonds de culotte sur les mêmes bancs d'école alors ceci explique peut-être cela... :alavotre:

pfffzzzz

12 oct. 2005

Oui mais

pas dans la même classe, il est un peu plus âgé...

Ca ne l'a pas empêché de me flanquer un virus incurable... et son père y est aussi pour quelque chose...

pfffzzzz

13 oct. 2005

vetement ou embarcation de survie?
Est il illusoire de compter sur une combinaison de survie avec balise et un bidon etanche , plutot qu une embarcation quand le probleme de place et l absence d equipier rendent aleatoires l utilisation d une embarcation de sauvetage, d une stabilite limitee en plus?Bien entendu si on a la place , l' argent etc pour les deux..

14 oct. 2005

utile mais illusoire
si tu as les moyens, une combinaison de survie est toujouts la bienvenue ne cas de naufrage
mais ça ne remplace en rien l'embarcation, à moins que tu ne sois en vue d'un port : tu feras quoi dans ta combinaison au milieu de l'atlantique ?

14 oct. 2005

la réglementation a changé
et je pensais que, maintenant, on pouvait justement utiliser des annexes dynamiques
non ?

13 oct. 2005

Balidar
Un tel choix dépend évidemment beaucoup du bateau que tu auras et de l'encombrement de la survie.
Le canot que tu indiques ne dépasse guère 2m 30, ce qui est beaucoup sur certaines plages avant, et toujours peu en mer où une coque de moins de 4m reste en général bien lente (les turbulences de la vague d'avant interréagissent avec celles de la vague d'arrière) et vouée à enfourner dans les creux et à bouchonner.
Pourtant, il est difficile de plier une coque de dériveur sur un croiseur de taille modeste.
Une survie dynamique présente bien sûr l'intérêt de ne pas manquer le cas échéant la possibilité de rejoindre une côte qui s'il dérivait passivement échapperait au naufragé, et d'abréger sa galère.

Un grément marconi permet de remonter au près, mais il a l'inconvénient de gîter. La voile du canot que tu références semble un bon compromis de ce point de vue.
Le cerf-volant semble plus délicat à diriger et pose problème au près.

Les réserves de flottabilité entrant en jeu en cas de retournement seulement, il y a intérêt à les placer haut dans le canot à l'endroit, afin qu'une fois renversé il flotte plus haut et se remplisse moins facilement.
Si elles sont faites de mousse on n'aura pas à les gonfler lors du naufrage, mais elles porteront moins.
L'avantage des survies passives où le poids du naufragé sert de quille est perdu pour les survies dynamiques, conçues nécessairement plus plates pour aller plus vite.
L'avantage certain du canot pneumatique est que ces réserves sont comprises dans la structure, mais il lui faut un dispositif de gonflage accéléré sous peine d'être interminable en cas d'urgence.
Comme ont dit les autres il faut au grément un pied dans l'eau et un dispositif de gouverne pour ne pas dériver trop dangereusement.
On peut coller des éléments rigides à la peau caoutchoutée d'un canot pneumatique, ce qui résout le problème sur une embarcation comme la Tinker qui est essentiellement un zodiac gréé d'une voile et au fond percé d'un puits de dérive.
C'est sans doute un bon compromis.

Rien n'empêche pourtant l'amateur entreprenant de se tourner plutôt vers le canot pliant. Inspirées par Marcel Bardiaux, qui fut avant-guerre l'employé de Maurice Aper, importateur puis constructeur sous licence de kayacs pliants LFB de Leipzig, les annexes pliantes Nautiraid peuvent servir de modèle voire de base à un tel projet.
La même exigence de célérité s'impose quant au montage, nécessitant des longerons ou serre-bauquières convergeant vers l'avant et réunis aux extrémités par une charnière. Puis on insère deux traverses faisant office de bancs, et un tableau.
Les deux longerons inférieurs sont fixes et encadrent le puits de dérive.
Les longerons sont lamellés, une moitié sur la peau, une moitié dessous. Ainsi ils sont fixés à demeure sur la peau sans nécessité d'enfiler laborieusement le squelette dans la peau.
Proche du coracle, une telle coque serait un peu plus rapide qu'un zodiac à voile.
Il faut rajouter des flotteurs internes.

12 avr. 2008

Up
Ca semble progresser car ils ont maintenant un revendeur en Europe.

A suivre...

Phare du monde

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2022