Voile gonflable: qu'en penser?
Oui, qu'en penser?
Moche, génial, peu pratique, efficace, dangereux...
Moche ça c'est sûr ...
J'en appelle a votre aide car j'ai actuellement un fil à couper le beurre qui ne me donne pas satisfaction:il ne coupe que le beurre, le foie gras et les buches de chèvre.
Je me dit qu'avec une résistance il pourrait aussi couper les cordages,
Avec une led je pourrais l'utiliser la nuit,
Avec une batterie au lithium il aurait une totale autonomie,
Avec une puce gps je pourrait le retrouver partout dans le monde,
Avec lebluetooth je pourrais le piloter par smartphone...
Mais comment relier tout ça en nmea2000?
Quand à ma voile gonflable c'est une super idée! En effet, mes voiles classiques ne suffisent pas pour faire avancer mon bateau, et je ne prend aucun plaisir à les régler.
Ça me conviendrait car mon seul vrai plaisir c'est de ne rien faire d'autre que de contrôler mes appareils sur un écran et signer des chèques à des techniciens.
Ah et je prend aussi énormément de plaisir à attendre mes pièces de rechanges, car je peut les suivre sur le tracking grâce à l'écran 4k de mon fil à couper le beurre! :)
Bonjour
On dirait que, sur Hisse et oh, Michelin et Desjoyaux volent la vedette aux autres candidat du profil épais automatisé.
Il y a désormais pas mal de candidats pour la future soi-disante décarbonisation via une aide à la propulsion.
On les retrouve ici:
www.windforgoods.fr[...]posants
www.wind-ship.fr[...]es-nous
Parmi ceux là, certains visent également une utilisation pour la plaisance.
Face à Michelin, l'ACCWING par exemple me parait un très bon candidat.
Voilà une aile souple, fruit d'une longue expérimentation avec des évolutions permanentes. Un projet solide qui s'appuie encore sur du tissu à voile.
Ce qui m’embête avec cette voile, c’est que malgré des tests en réel sur un croiseur de grande série de +/-12m, je n’arrive à trouver nulle part de comparaison chiffrée entre gréement classique et ce nouveau système.
Dans la vidéo ci-dessous l’argumentaire porte plutôt sur l’automatisation.
En gros le système géré l’aile en fonction du vent et de la direction décidée par le barreur au point qu’on peut naviguer à l’intérieur d’un port et quitter le ponton a la voile.
Michelin se cherche...
La solution existe déjà. Voir l'alcyone : 6 à 7 noeuds avec vent de 14 noeuds.
Plus de voile... problème réglé... (surtout aujourd'hui ya moyen d'optimiser encore le systeme)
Sinon le cerf-volant/ kite-wing, au portant. qui serait peut être même moins dangereux pour les cats (empannage) et permettrait d'aller chercher le vent plus haut...
Sinon wharram plus efficace / lenticular sails - voile lenticulaire... avec une structure en arete de poisson.
Qui en fait est un foil vertical... donc possible de hisser sans se mettre face au vent...
et qui peut se faire avec n'importe quoi... même une vieille bâche...
Perso je trouve le design Michelin horrible.
on a bien la signature bibendum... c'est sûr elle flotte.
elle est garantie anti-bigorneau aussi?
bonjour
cette vidéo date de 5 ans
J'avais mis un mot il y a 4 ans et personne n'a plus rien mis en commentaire !
le projet a du les gonfler et ils se sont dégonflés !
warf warf warf !
euh désolé
la question que je me pose c'est si la voile peut se dégonfler en mer, et si oui il se passe quoi ?
et accessoirement:
- comment embarquer une telle voile en rechange ?
- solidité du "mât" télescopique ....
Belle invention mais....
Par gros temps cela donne quoi?
Enregistré combien ça consomme ?
En cas de pb électrique si c'est une alternative au moteur on fait comment?
Combien ça coûte ?
Durée de vie ?
Poids?
Etc.....
Le progrès... c'est un peu comme l'évolution des espèces de Darwin. Il y a les espèces qui s'imposent sur tous les continents et il y a celles qui disparaissent car elles ne tirent pas un avantage sur leurs congénères.
AMHA, c'est mignon cette voile gonflable mais ça restera une curiosité.
Le sujet esthétisme me parait totalement secondaire.
Combien ont été horrifiés par les premières locomotives ?
Le sujet fiabilité tout autant.
On sait faire du durable avec des composants de qualité.
je trouve, une fois de plus, qu'on fait ici une fixation sur l'aile Michelin alors qu'il existe d'autres ailes très prometteuses,
et surtout,
il existe déjà des ailes qui ont fait leur preuve, je pense évidemment à l'aile mis au point par Guy Beaup, pour son voilier Matin Bleu, pour Beneteau, et pour d'autres.
Avec qui j'ai pris contact pour connaitre leur retour d'expérience.
L'aile mis au point par Guy est une des plus simples et ça fonctionne. J'ai particulièrement échangé avec l'un de ces rares utilisateurs. Pour rien au monde il ne voudrait faire marche arrière, pour de multiples raisons qui ne tiennent pas à la performance.
Mais c'est une aile qui demande de savoir naviguer à la voile, or tous ces concepteurs actuels semblent ne rêver que d'une chose: créer la voile autonome qu'on pourra mettre entre les mains d'un quasi-néophyte. Ce ne seront pas des voiliers mais des navires à propulsion hybride: moteur ou voile. Dans les deux cas, on appuie sur des boutons.
J'essaie depuis plusieurs années de mettre au point une aile: je suis passé par de nombreux concepts et et celui de l'aile finale n'est toujours pas adopté.
C'est extrêmement ardu de faire au plus simple tout en maintenant une fiabilité et un résultat à la hauteur des ambitions. Elle devra être assez rapide et simple à fabriquer, la partie voilerie entrant aussi dans cette optique. Puisque je fabriquerai tout moi même.
Le plus grand des caps à franchir pour espérer voir les ailes se propager, c'est celui du scepticisme des plaisanciers.
Ils le resteront tant que le discours se concentrera sur la performance.
Si on tente une comparaison avec le vol libre, le premiers deltaplanes avaient une voile à simple surface. Puis sont apparus les deltas à double surface et transversale intégrée qui sont devenus la norme. Enfin, il y a eu les ailes rigides, encore plus performantes, mais plus lourdes, plus chères et moins pratique à utiliser.
Et puis, il ya eu les parapentes, voiles sans armature uniquement gonflées par le vent. Ils étaient peu performants au début, mais ils ont été rapidement perfectionnés au point d’atteindre les performances des deltas à double surface dans la majorité du domaine de vol. Ils sont bien plus pratiques que les deltas, puisqu’ils rentrent dans un sac.
Et que voit-on sur les pentes et en l’air ? Il n’y plus de deltas, mais que des parapentes.
Comparaison n’est certes pas raison, mais les voiles épaisses et gonflées vont peut-être supplanter nos voiles à simple surface tendues sur un mât, comme les parapentes ont supplanté les deltas.
voila le foil en PJ. C'est la même chose, mais différent, mais la même chose... mais différent.
Pourquoi un seul système s'imposerait ?
La comparaison avec le vol libre a ses limites.
Aile gonflable, aile à structure interne + enveloppe en tissu à voile, les deux peuvent coexister sans problème.
Perso, je ne ferais pas un tour du monde avec l'aile Wisamo/Michelin, d'autres ailes sont bien plus adaptées.
Et puis il y a les systèmes tel celui développé par le Crain qui est très très prometteur. est ce adaptable au voilier. L'avenir le dira.
La question de la fiabilité d'une aile revient souvent: elle a tendance à m'agacer.
Une aile, cela reste de la technologie totalement maitrisable à l'ère du spatiale.
Le frein réel n'est pas là mais dans un certain conservatisme du milieu de la plaisance et une pruderie qui ne dit pas son nom.
Jusqu'ici, les ailes était le résultat de travaux d'amateurs éclairés. Le passage au mode industriel avec des grands groupes va peut être permettre d'aller enfin de l'avant.
Pour ma part, dans une optique de voyage éco responsable, ça m’intéresse beaucoup. Ma femme n’est pas une grande navigatrice et quand le moment viendra je n’aurai peut-être plus la forme de manier les voiles d’un 43-46 pieds (ma définition toute personnelle du confort). Alors quitte à avoir des winch électriques, autant que tout soit automatisé.
Je ne crois pas qu’on prenne un plaisir fou à barrer un voilier chargé pour le long voyage de toutes façons alors l’essentiel, c’est de se propulser avec un bilan carbone presque nul.
Vous croyez encore au bilan carbone presque nul ? !
Un certain nombre d’avis exprimés ci-avant mettent en avant la complexité technique du dispositif : ventilateur, actionneurs électriques, capteurs, ordinateur, écran tactile, etc. Ce n’est guère étonnant puisqu’il a été développé par des ingénieurs qui ont mis en œuvre les techniques qu’ils maîtrisaient. Et aussi en raison du marketing qui a spécifié un produit facile à utiliser par des néophytes.
On peut avoir un point de vue un peu différent si on regarde les éléments un à un.
- le mât télescopique est une bonne idée ; il pourrait être actionné manuellement comme quand on hisse une voile ou par un dispositif pneumatique comme quand on gonfle l’annexe ;
- le balestron pourrait être actionné par une écoute ;
- la voile pourrait être gonflée par le vent plutôt que par un ventilateur.
Bref, on a là un produit d’ingénieurs et de marketeurs, et non par des gens qui ont des idées simples et pratiques.