Voile latine ? Plan de voilure comme Vendredi 13 sur voilier de voyage ?

Alors voilà,

Dans l'idée de gréer un Damien 2 à moindre coût, un internaute de la communauté HEO me conseille d'envisager un plan de voilure monté de deux mats légèrement reculé avec seulement deux grands génois. Inspiré de "Vendredi 13"

Nous appelons ce gréement "Goélette Latine"
(Nous sommes pas très sûr de nous)

Les avantages ?

Les inconvenient ?

manoeuvre?-performance?-prise de ris?-solidité du gréement?-etc...

L'équipage
03 juin 2018
03 juin 201816 juin 2020

Modifier la position des mâts sur un bateau existant est assez compliqué au niveau de la structure. Cela nécessite l'intervention d'un architecte.
Pour info, ce n'est pas du tout cela qu'on appelle une voile latine. Exemple de "goélette latine", la barque du Léman la Savoie :

03 juin 2018

En pied de mat la force rapportée peut être de l'ordre du déplacement du bateau. Selon les allures il faut établir un équilibre vélique/plan antidérive pour que le bateau reste relativement neutre par rapport à cet axe de rotation naturellement influencé par les positions relatives de la voilure par rapport au plan de d'antidérive. A noter qu'avec deux voiles assez décalées se crée au final un foyer de portance entre les deux

03 juin 2018

Est-ce un problême que le foyer de portance se trouve entre deux voiles ?

03 juin 2018

Une voile devrait être vue comme une aile.
C'est une simple remarque à propos des principes mêmes de composition vectorielle des forces aérodynamiques, étudiées depuis plus de 100ans d'abord pour l'aviation et ensuite transposées en marine, avec dans ce cas les même principes transposés aussi en hydrodynamique pour la fonction antidérive, l'association des deux expliquant l'équilibre aéro-hydrodynamique d'un voilier et sa propulsion. Bien comprendre ces forces que l'on peut presque "voir dans sa tête" en action quand on regarde une voilure en action rend beaucoup plus simple le pilotage d'un voilier.
La position particulière du foyer résultant de la combinaison de deux voiles séparées explique une partie de la stabilité vélique de cette disposition (utilisée parfois en aviation (cf Pou du Ciel)).

03 juin 2018

Pour moi ce n'est pas un problème. L'important est la position du centre de voilure par rapport au centre de carène pour obtenir un bon équilibre de route.
Le club de voile local navigue souvent par vent fort sous génois et artimon sur des Mentor.
Jac

03 juin 2018

Dans le Loisirs Nautique de Juillet 99, il y a un article qui parle d'un voilier de 13m avec un grément de côtre mais sans GV. Apparemment, ça à l'air de bien marcher mais il n'y a qu'un mât (17.5m quand même)

03 juin 2018

As-tu la possibilité de nous transmettre une photo ou un lien ?

03 juin 2018

Oui il a dû rester 3 ans à Rochefort, il se remarque !
Il a l'air très bien pensé.
Il est reparti il y a peut-être 2 ou 3 ans.

03 juin 2018
03 juin 2018

Je ne vois pas l'intérêt de mettre un deuxième mât pour le génois AR alors qu'on peut mettre une GV sur le mât avant et avoir un gréement plus efficace et plus facile à gérer.

Inconvénients :
- un mât en plus
- un enrouleur en plus
- renforts et gréements à revoir
- centre de voilure qui se déplace vers l'avant quand on réduit
- quelle voilure au portant ?

Le gréement de Vendredi 13 était aussi dicté par les possibilités de manoeuvre en solo et les technologies disponibles à l'époque. S'il n'y a pas eu d'autres bateaux à reprendre ce principe, il y a sûrement une raison.

03 juin 2018

Allo Allo
Beau poste critique

C'était le but !

REACTIONS ???

03 juin 2018

L'intérêt des voiles latines et auriques est que "le bois descend avec la toile". Autrement dit, le centre de gravité s'abaisse quand on réduit la voilure ou qu'on l'amène.
Ajouter un mât ou mettre un mât double augmente le poids dans les hauts.

03 juin 201816 juin 2020

c'est ce type de gréement dont je parle
Une voile en moins

03 juin 2018

C'est celui qui est sur l'article de Yantho.

03 juin 2018

Bien sûr,

Mais moi je parle d'un gréement adaptable sur un centre vélique calculé par un gréement conventionnel

03 juin 2018

Le post initial parle de gréer à moindre coût. Je ne pense pas qu'ajouter un deuxième mât, déplacer le premier, ajouter des renforts et faire des études de stabilité et de résistance aille dans ce sens, surtout si le bateau doit repasser aux affaires maritimes suite aux modifications.

03 juin 2018

Petite question. Pour ton projet, le Damien 2 est à l'origine, sans gréement ou goélette ou cotre ?
Jac

04 juin 2018

sans gréement

04 juin 2018

Pour répondre à la question du départ "gréer à moindre coût" il y a sans doute la solution du côtre à étudier.
libertairegv.blogspot.com[...]er.html
La solution de goélette à 2 grands génois en plus des coûts d'étude, implique la reconstruction des épontilles, cadènes, plan de pont et winchs ect ....
Jac

03 juin 2018

un prout, le snowgoose catamaran possède un génois énorme et une toute petite grand voile qui ne sert qu'à l 'équilibrer au près ,
c'est génois qui fait tout .
alain

04 juin 201804 juin 2018

Un truc m'échappe :

Pourquoi vouloir réinventer la roue, et ne pas regarder ce que proposent les professionnels du gréement pas cher Beneteau Jeanneau Bavaria :

Un seul mat, barres de flèches poussantes. GV + foc 110%.

La compression sur le mat est directement liée à l'écartement des galhaubans. Donc le plus large possible, sur le bordé. C'est la qu'on aura la compression la plus faible, donc le mat le moins cher.

Barre de flèches poussantes : Une seule cadène bas hauban/galhauban. Moins cher c'est pas possible. Et en plus comme elle est reculée par rapport au mat, on peut encore gagner en écartement.

Un foc à 110%. Ça limite la taille et le cout des winchs (en général, il en faut 2), et ça limite les efforts sur l'enrouleur. Donc son cout. Et en plus c'est compatible avec de grandes barres de flèche.

Une GV un peu plus grande : Le prix du palan de GV, et le prix du rail dans le mat sont pas très dépendant de la surface.

Au niveau cout/efficacité/manœuvre, c'est assez imbattable.

Les deux seules améliorations valables pour ce système seraient une trinquette de gros temps sur étai largable (sans obligation de bastaques). et un spy asym sur petit bout dehors si on veut améliorer par vent faible.

C'est pas pour rien que ça se retrouve sur 99% des voiliers de plaisance récents.

04 juin 201816 juin 2020

Il y a ça en ce moment à La Rochelle !

Phare du monde

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2022