voile solo sans moteur

Bonjour !
avez-vous connaissance de témoignages, récits etc. de navigation à la voile en solo sans moteur (en ayant déposé le moteur) pour des bateaux "gérables" et habitables (8-10 mètres) ?

L'équipage
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Ça dépend du programme et de la zone de nav., la multiplication des bateaux : plaisance, pêche, tourisme, commerce et les ports encombrés, un h.b. semble un minimum aujourd'hui.


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Voir ce qui se pratique lors de la course Race to Alaska : avancer par pédalage et hélice...godille comme Yann Quenet ..mais sur des gros voilier c'est certainement pas facile et sécure.
www.bateaux.com[...]-alaska
ça peut être encombrant:


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Tu peux regarder sur cette chaine youtube : sailing frenchman il y a quelques années, cherches dans les videos


Actuellement dans la Longue Route, Pierre-André Huglo sur son Contessa32 "Fresh Herring", il termine son 2e TDM sans moteur, il l'a carrément déposé avant le départ et utilise l'espace comme soute à ravito...

Il a écrit un bouquin et a fait une superbe video sur le premier TDM.

www.hisse-et-oh.com[...]-2024-3


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j'avais mis il y a quelques années sur un autre fil le récit de 'penneg' un voilier de 6,5 m qui avait fait un aller retour Bretagne Islande sans moteur et sans pilote dans les années 70. Je peux le remettre ici pour ceux qui auraient la flemme de le rechercher



Rigil:Oui, mais c'est un bateau très exceptionnel le Dauphin de Jezequel.Ce genre d'embarcation n'existe plus.·le 07 fév. 18:36
csb:Le Penneg navigue toujours. Le dauphin dont j'ai été 'quasi' propriétaire durant 50 ans aussi....·le 07 fév. 23:38

ça va de Roger Barnes:

A Yann Quenet:

www.facebook.com[...]uenet.5

Sans compter ceux que vient de citer Flora...


La video de Roger ne veut pas passer, je fais un nouvelle essais:


Le problème c’est que la majorité des ports pour ne pas dire tous interdisent d’entrer à la voile, tu peux tenter la godille, mais si tu est en atlantique, tu risque de te taper des écluses, dans d’autres endroits c’est les courants… alors peut-être un hb


Le livre de Pierre-André Huglo mentionné par Flora un peu plus haut... avec son Contessa 32:


On a beaucoup navigué sans moteur. Avoir ou pas un moteur était une discussion récurrente des ti ponch du soir sur les voiliers de croisière dans les années 70.

Naviguer sans moteur est facile à partir du moment ou on ne cherche pas à naviguer de la même manière que si on en avait un.

Tout d'abord, on équipe son bateau d’apparaux de mouillage adéquat. On ne peut pas se permettre de déraper. On a donc de quoi mouiller en sécurité. Long et lourd.

Outre ce mouillage long et lourd, on en a aussi un qui permet de mouiller profond. On peut être obligé de mouiller dans des lieux non prévus avec du courant et pas de vent (exemple dans le chenal du Four).
Ensuite, les ports c'est fini, ou alors, des ports connus, par bonne condition. On mouille. On revient donc à la première préconisation : un bon mouillage qui tient tout le temps et partout + une bonne annexe (à voile de préférence).

Après, on anticipe et on tient compte de la météo locale. Aux Antilles, on ne passe pas sous le vent des iles, mais au vent. On part des mouillages tôt le matin pour profiter de la brise de terre etc...

Et aussi, on applique à la lettre les anciens préceptes "qui veut vivre vieux marin arrondit les caps et salue les grains", tout comme ce que me répétait mon grand père "à bord, quand tu dois te presser, c'est que tu l'as fait trop tard".

Enfin, on apprend à prendre son temps. Le plus long qu'on a été encalminés, c'est 13 jours. Entre Darwin et Timor. Le temps était tellement calme, qu'on avait abattu les voile et mis le taud de soleil.

Donc, Bon mouillage, peu de ports, bonne annexe, connaissance de la météo et patience et tout se passe bien.


yum:merci de ce témoignage ; j'en arrive à la même conclusion·le 08 fév. 15:17
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Dans les années 70/80 on avait l'habitude d'attendre le vent...sur mon premier voilier construit en acier , bien lourd (12 t pour 11m ) le moteur de 25 CV ne servait qu'aux manœuvres de port...jamais au large...les temps ont bien changé depuis et les gens sont toujours de plus en plus pressés ...on se demande pourquoi !!!


Holà

J'ai navigué plusieurs fois sur des voiliers sans moteur en Med et dans les Caraïbes jusqu'à Panama,et je trouve ça un peu stressant près des côtes,alors qu'au large c'est cool on s'adapte.

Ne pas oublier que ne pas avoir de moteur c'est aussi ne pas avoir un guindeau électrique,et ça c'est important...un manuel ça va jusqu'à 10/11 mètres,on n'a pas trop de longueur ni de poids en ancre/chaîne, mais c'est lent et sans moteur pour soulager une remontée de mouillage par vent fort très sportif.

Entre les marées,les courants,la petole et les entrées de port il y a largement de quoi se prendre la tête.
On était rentrés une fois sous voiles à Port Vendres, c'était limite mais faisable sans traffic.

Je suis rentré aussi à Colon sans moteur,bloqué à l'arrêt pile au milieu entre les immenses digues,"klaxonné" par les cornes de brume des cargos en attente je n'en menais pas large ... le grain du soir m'a sauvé heureusement.

Si j'ai de merveilleux souvenirs de ces navigations à la voile pure,les arrivées parfois sont difficiles et risquées selon l'endroit, c'est pas très agréable et avec du monde à bord pas très cool.

Je préfère faire une arrivée ou un départ de mouillage à la voile ça maintient l'habitude de manœuvre du bateau, mais naviguer sans moteur tout le temps,respect pour ceux qui font ça volontairement.


Flora :):C'est pas forcément volontaire... je ne me suis pas manifestée dans ce fil, parce que yum (?) parlait de nav' en solo... J'ai déjà raconté ici qu'avec l'Endurance 35, on a sillonné toute la Caraïbe pendant 3 ans (92-95) de St Martin jusqu'aux Roques avec le moteur en panne et plus d'hélice... généralement à 2, mais aussi avec des copains/passagers. Que du bonheur... le cap'tain connaissait son bateau par coeur et j'étais une équipière attentive, parfois stressée mais en silence !!!·le 08 fév. 10:12
James :Sur un bassin de nav venté sans fort courant ni marées c'est plus reposant...Et avant il y avait peu de monde aux Antilles,je me rappelle avoir fêté Noël à Bequia ,on était deux au mouillage....J'avais connu comme je l'ai déjà écrit un original américain qui avait un bateau pays en bois sans moteur sur Cariacou,il faisait parfois du charter, mais sans destination précise ça enervait souvent ses clients, peu sensibles à son côté très aventureux et très alcoolisé aussi...Il avait écrit un bouquin dont je 'e me rappelle plus,sur la page au dos il y avait un portrait original de lui, caché par un chapeau...Il doit avoir dans les 80 balais maintenant,il paraît que l'alcool conserve ?·le 08 fév. 10:24
Flora :):Bien sûr qu'il y avait moins de monde partout, mais ça nous est arrivé une fois ou deux de devoir attendre que le bateau qui s'était planté trop près devant nous... veuille bien partir avant de pouvoir aller relever notre ancre ! On mouillait toujours assez long. Jamais chassé. On tachait de mouiller le plus en avant possible, après louvoyage entre ceux déjà mouillés, ça donnait des sueurs froides à ceux-là, mais jamais d'accident ! J'ai connu le personnage dont tu parles, je crois qu'il est décédé il y a peu, j'ai vu passer l'info sur Caribbean Compass. Pour ceux qui se poseraient des questions par rapport à ce que j'ai déjà raconté de nos voyages, on a changé le trop vieux Renault-Couach au Marin pour un Yanmar d'occas' mais qui fonctionnait, en 95, avant de partir pour Panama et puis le Chili. ·le 08 fév. 10:36
yum:oui, d'accord pour le guindeau et aussi de stress quand on arrive dans un nouveau mouillage·le 08 fév. 15:19
lilas blanc:Si tu ne veut pas de moteur tu peux installer un gui d’eau manuel·le 08 fév. 17:28
15h

Il y a un certain temps ma douce avait un sangria avec un moteur essence qui a marchait parfois.
Que du plaisir, de la patience quand il n'y a pas de vent mais on est bien en mer.
L'avantage bateau léger manœuvrant comme un dériveur et déplassable à la godille.
Par contre on ne rentre que dans un port connu et ou l'on sait on l'on va, tu ne vas pas aller au quai d'accueil pour qu'on t'envoi à l'autre bout à la godille.
Mais le mouillage c'est très bien il faut prévoir un peu, ne pas se mettre au milieu de trop de monde, on n'a pas le droit à plusieurs essais ;) et surtout il faut arriver à partir !
Une annexe et des rames et voilà.
Et quand il y a trop de vent on reste sur le bateau au mouillage.
En gros il faut aimer être sur son bateau et ça dépend du programme...


mosc:Mais un petit hb en 'cas que' ou les derniers mètres c'est quand même un bon rapport poids tranquillité d'esprit . Comme écrit James il y a des situations ou on n'en mène pas large, sur notre petit tri quand on le ramenait, l'hélice du hb a démoyeuté (?) et on a traversé à 0,1 nd le golf de fos de nuit en priant pour ne pas croiser de cargos·le 08 fév. 09:04
12h12h

par curiosité, pourquoi vouloir naviguer sans un moteur ?

de mon expérience perso, dans mon port, je trouve très moyen ceux qui entrent et sortent a la voile.
il y a une série de petits voilier sans moteur type Surprise qui font des régates régulièrement.
Je les ai vu sortir vent de face , a cogner un coup a droite , un coup a gauche les bateaux a quai ... c'est moyen !
J'ai découvres la voile sur le tard, alors je n'ai pas de principes particuliers. le moteur, il est la pour ca, et il n'y en aurait pas que c'est la première chose que je mettrais en place.


Il y a bien un navigateur qui entre au bassin Vauban à Saint Malo, via l’écluse à la voile. Son voilier n’est pas grand, genre surprise. Mais surprenant la première fois qu’on le voit se placer juste devant la porte du bassin, vent du cul.


Calypso2:Tabarly l'avait fait ..le préposé dans sa tour "gueulait" jusqu'au moment ou il a reconnu Eric. on avait bien rit ..·le 08 fév. 16:30
8h8h

On a eu un moteur (2.5cv) à partir de notre 4eme bateau...mais il quittait rarement son coffre tellement on avait peur de le laisser tomber à l'eau dans la manip de le mettre sur la chaise du quater...
Pour l'annexe on a gardé ce principe : pas de moteur, mais voile et bonne godille.
Sur mon Tumelaren on avait un aviron de godille de 3.50m, il faisait large le job au port


apprendre a naviguer sans moteur c'est une sacrée école...j'ai appris ainsi avec des Mousquetaire, ou Corsaire ,sortir et rentré dans les ports ..on apprends ,apres tout devient facile ..
mais bon les temps ont changé..


xabia:Aux Glénans à Marseillan avec les Surprise, sans moteur on rentrait ou sortait dans le canal à la voile...avec toujours un bout de remorquage à poste...au cas où...le pneumatique pouvait être là pour nous tirer.·le 08 fév. 17:24

Quand j étais jeune et beau avec toutes les qualités, je naviguais sans moteur… jusqu au moment où j ai faillit mourir de soif en faisant Concarneau Les Glenan. C est lorsque j ai vu les goélands me doubler en palmant que j ai décidé de casser ma tirelire pour un 6cv hors bord.
Je pense que sans moteur, j aurai perdu mon bateau actuel depuis longtemps…


Phare du monde

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2022