Votre avis m'interesse .....

Bonjour à tous,
je reviens du salon, et je me suis particulierement interessé à la game RM et particulièrement au RM880 ( a part sa barre aussi élégante et volumineuse qu'un volant de GMC, rien à redire...).
Je dois aussi confesser que je roule Volvo depuis 30 ans, et que peux être, mon gout esthétique est biaisé ....

Bon, tout ceci pour en venir aux deux points suivants sur lesquels j'aimerais avoir vos opinions :

1) quel est le comportement d'un biquille en cas de chavirage complet, en un mot peut'il se retresser comme un quillard, ou a t'il une chance de rester quille(s) en l'air comme un vulgaire 60 pieds Finot .....

2)Plus prosaîquement, et vu l'emplacement du saildrive, il me semble aussi plus facile de prendre une cochonnerie dans l'hélice, c'elle çi n'étant pas protégée par la quille.

Une petit dernière pour la route, j'aimerais vraiment aussi savoir quel est le paramètre qui empêche ce voilier d'être en catégorie A.

Merci d'avance de vos contribution ....

L'équipage
07 déc. 2005
07 déc. 2005

rm bi quilles
Bonjour,Hebe

il y a deux qui sont partis en voyage sur un RM 9.8
bi-quilles .Leur site est :
Tu peux les joindre sur leur site.

07 déc. 2005

chavirage : pas essayé et algues : déjà donné
Bnojour Hebe,
J'ai un RM800 et pour le chavirage, si je me suis posée la meme question, je n'ai pas de réponse et bien heureusement je n'ai pas eu l'ocasion d'essayer !

Pour ce qui est des algues, ça m'est arrivé de prendre un paquet d'algues. Une fois passé entre les deux quilles, il arrive effectivement direct sur l'hélice. Ceci dit, le bateau a navigué quasiment deux mois cet été et c'est arrivé une fois.
L'été d'avant, c'était un casier, ça avait fait pas mal de tours autour des deux quilles.
Une fois par an,AMHA, c'est pas assez pour en conclure que ça arrive plus souvent que sur un quillard.
Sa catégorie de conception est "C".
Lors de son immatriculation, en 1998, il l'a été en deuxième catégorie. Il avait été rallongé à 8,02m pour que ce soit possible.
Les moments avant l'achat sont des moments très agréables. Fais de beaux reves !
Sylvie.

07 déc. 2005

A l'envers
Un bateau est en principe fait pour naviguer à l'endroit.
Donc avant chavirage la courbe de stabilité
est d'autant meilleure que le centre de gravité
est plus bas mono ou biquille n'est pas forcement
le problème, et que la largeur est plus grande.
Le biquille permet de poser 3 points à l'échouage
au prix d'une surface mouillée plus importante.
Ses avantages et inconvénients sont connu.
Une fois chaviré, EN STATIQUE, on a une nouvelle
coque si possible le pluis instable possible:
donc la moins large, la plus arrondie, avec
un centre de gravité le plus haut possible.
Exemple: les bateaux de la SNSM n'ont pas de quille mais des hauts très importants.
Ils sont autoredressables.
Les bateaux de courses actuellement
très larges très plats, mème avec une très
longe quille et beaucoup de lest peuvent
rester à l'envers autour du pôle sud pendant
longtemps. Ne parlons pas des multicoques.
En dynamique, il faut espérer que après la vague
de chavirage, une autre vague va redresser le bateau.
Une astuce qui relève du sous marin:
Si le bateau se remplit d'eau et commence à couler
il est possible que par effet de carène liquide
le bateau juste avant de couler se redresse.
On ne peut pas naviguer sereinement en pensant
que l'on va chavirer et les bateaux insubmersibles
autoredressables ne sont pas légion.

pour la question du chavirage,
il suffit de demander la courbe de stabilité statique à RM, et de la retourner.
Vous verrez immédiatement si le bateau est théoriquement stable à l'envers
;-)

en fait
le chavirage est hautement improbable dans un programme réalisable avec les 45 litres de fuel et moins de 200 litres d'eau annonçés par le constructeur...
n'empêche, le chavirage est toujours possible, il suffit de la mauvaise vague au mauvais moment, et il ne faut pas aller très loin
(fastnet 1979...)

pour ceux qui ne connaissent pas:
la surface sous la courbe au dessus de l'axe horizontal est l'énergie (ou le travail) nécessaire pour amener le bateau au chavirage.

La surface sous l'axe horizontal est le travail nécessaire pour le redresser.

Pour un ULDB, ça devient beaucoup (n'est-ce pas Dinelli et les autres?)
Pour un cata, c'est improbable ;o))
hein Gébé :alavotre:

07 déc. 2005

doit quand même
falloir y aller épais pour mettre le canot à l'envers!
le coucher, je veux bien dans un départ au lof ou à l'abattée, mais quand on voit la vitesse à laquelle ca se redresse dès qu'on choque!

en plus, je suppose que les voiles freinent largement la culbute

pour le mettre à l'envers, je vois que des conditions trop fortes pour que je prenne le risque de naviguer.

sinon, j'ai toujours été attiré par les Rm, la ligne de celui là me plait, mais ca doit pas être facile d'être plus de 2 simultanément dans le cockpit :-(

07 déc. 200516 juin 2020

quelques exemples
et le RM sera sans dout plus près du ULDB que du Contessa

07 déc. 2005

Catégorie A
Pour info, avec l'ancienne réglementation, un bateau devait mesurer plus de 10 m pour être homologué en 1ère catégorie, il en est peut-être de même pour être en catégorie A.

07 déc. 2005

Avis RM880
Je suis allé voir le 880 au salon samedi dernier,
j' ai été très agréablement surpris par sa conception et sa ligne de carène, j' avoue ne pas être un fana de cette nouvelle barre.
a titre d' expérience, j' ai un 1050 depuis avril 2005, et je ne me suis pas posé le problème du redressage après chavirage.
Il faut préciser que ce pas un gitard, et que lorsqu'il est bien calé sur son bouchain, il a un comportement très agréable et sécurisant.
Quant au sail-drive, au cours de la saison, j'ai traversé quelques paquets d'algues sans problème.
Lors d'un échouage (avantage du biquille), j'ai juste eu à enlever un sac plastique tortillé avant mon hélice.
Le 880 me semble vraiment très réussi et fera sans doute le bonheur de son futur propriétaire.
Cordialement
Patrick

07 déc. 2005

cale sur bouchain
Oui, les RM se calent très bien sur leur bouchain, ce qui est très confortable et sécurisant. Sur le 800, avec un stick sur la barre, on est bien calé contre les hiloires pour barrer.
Je n'ai pas vu le 880, mais sur le 800, on navigue très bien à cinq.

Je ne vois pas bien en quoi la limite de 45l de fuel, puisque c'est un voilier, et les 200l d'eau limitent le périmètre de navigation à une zone sure.
Une réserve de 200l d'eau sans compter les bouteilles, permet de partir plus de trois jours; et en trois jours, on peut rencontrer des conditions météo non prévues. Une traversée de la manche entre la Bretagne et l'Irlande, celle du golfe de Gascogne, ça peut etre sportif.

Sylvie.

07 déc. 2005

la vraie adresse de Remi ...
remi2.free.fr[...]

oh, question de bon sens marin
pour du cabotage et croisière semi hauturière, il est souvent possible de se baser sur une bonne hypothèse météo, et ce sons des programmes d'été.
Si la grosse méchante t^pête est toujours possible, elle reste normalement négociable pour le skipper à Visé.
La grosse vagounette imparable se trouve juste un peu plus loin, à plus de 4 jours de nav, là où l'hypothèse ne compte plus..
mais c'est de la généralisation, je n'en disconviens pas
:heu:

07 déc. 2005

Avec une précision...
Le 880 est équipé de ballasts comme pour ses grand frères, et le transfert de l'eau d'un bord sur l' autre est très facile.
Cordialement
Patrick

ANDROS

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