1er sortie = un équipier blessé = mon mea culpa...

Marre d'attendre que le C° montent au thermomètre...!
Lundi 1er avril, on sort ! Sur le Grevelingen on annonce un petit 4 bft et jusqu'à 6 c°... Arrivé sur place avec un ami voileu et mes deux grands (7 et 9 ans), c'est un bon 5 bft et 1 c° mais il n'est que 10 hr.

Bien équipés, on sort et on prévoit un nav' autour de l'île aux chevaux, soit 22 mn.

Tout commence bien, après un grosse heure de nav' au grand largue, le contournement de la grande île nous fait passer au largue puis au bon plein.
Arrivé à la pointe NO de l'île,on décide un arrêt au ponton pour dégourdir les enfants, je sais qu'il y a deux pontons et à l’œil ils sont déserts. J'enroule le génois et mon équipier installe les défense sur bâbord. Je n'ai jamais pris les pontons à cet endroit et je ne connais pas la dispositions exacte des lieux. A l’approche, on se rend compte que le ponton face au vent ne donne pas accès à l'île et on décide de amarrer vent de travers, nous poussant hors ponton. Moteur tout doux on approche, GV encore haute et écoute choquée en grand.

Petite marche arrière pour casser l'ère, mais rien n'y fait, le vent nous pousse trop fort et pas possible de stopper le bateau. Je relance les bourrins, et je décide de refaire une boucle pour retenter l'amarrage et de prendre le même ponton au vent.

Mon équipier toujours sur le pont fait le tour par l’avant du mat pour changer les défenses de côté. Mais forcément, en faisant ma boucle, on passe vent arrière en même avec la GV choquée, l'empannage est brusque et soudain. Mon équipier (que je n'ai pas eu le temps de prévenir) se mange la bôme en plein front. Arcade de l’œil gauche explosé. Il me crie que tout va, je décide d'abandonner. Et on reprend la route.

Lorsqu'il me rejoint dans le cockpit, je constate que du sang lui coule jusqu'au menton. Je me rend compte que s'il n'avait pas une main pour le bateau, pour le même prix, il volait au jus...

On a fini notre nav' sans autre soucis : les gamins on adoré les embruns salé au près, la gîte, la visite des goélands venant se poser sur le bateau,...

Mes erreurs : 1/ aborder un endroit non connu dans des conditions de 5 bft... 2/ avoir été trop fade de ferler la GV 3/ ne pas avoir communiquer et prévoir les conséquences de ma manoeuvre de boucle pour reprendre le ponton. Heureusement, pour la manoeuvre j'avais rentré les gosses en cabine, et les 2c° et les embruns on vite cicatrisé la blessure du blessé :mdr: :acheval:
Bon allez, faut savoir se remettre en question, et partager les bon et les mauvais moments... une petite vidéo à regarder au chaud, avec un café ou un bon rhum ambré...

L'équipage
05 avr. 2013
05 avr. 2013

Ouille, ça fait mal...
L'expérience est une lanterne qui n'éclaire que le chemin parcouru... merci de nous faire partager celle que tu viens d'avoir, en toute humilité...
J'espère que ce n'est que superficiel

05 avr. 2013

Les bomes sont terribles.
Qui n'a pas pris de coup ?
On est content quand il ne faut pas faire des points de suture.

05 avr. 2013

Les bômes ont souvent, dans le temps, servi d’instruments de trépanation...
Pour autant, le risque 0 n'existant pas, je dirais que la leçon est bonne (pas forcément pour tout le monde, je sais...) et que, comme l'équipier n'avait pas pris de risques trop élevés, il s'en sort avec peut-être un point de suture ou deux, ce qui aurait pu être bien plus dramatique s'il était passé par dessus bord... :-(
De l'intérêt d'avoir un équipage qui soit en rapport avec les conditions de navigation... et u n skipper conscient de ses responsabilités!

05 avr. 2013

bonjour

merci pour ce partage d'info.

juste une question: l'équipier a eu la bonne approche en "faisant le tour par l'avant du mat". comment ce fait-il alors que la bome l'ait atteint?

et surtout, bravo pour sortir 5BF, avec 1°. brrrrrr :-)

05 avr. 2013

En 2012, sur deux voiliers différents, les bômes ont été la cause de 2 décès...

Moi, même, il y a quelques jours, dans une mer difficile, dans la nuit noire , j'ai empanné involontairement et le copain qui, en se penchant pour me donner un Mars, me cachait les instruments a reçu la poulie de GV (très mal positionnée) en pleine figure. Plus de peur que de mal, heureusement.

05 avr. 2013

Alors "viking35" pas vu la pub ? Un coup de barre, Mars... :mdr:

Avec les Milky Way y'a pas ce problème ! :heu:

05 avr. 201305 avr. 2013

En fait, mon équipier a fait le tour par l'avant du mat, mais pour aller chercher les pare bat, il a du aller aux cadènes et il a pris la bôme au retour. Il lui aurai fallu deux points de suture, mais des stéristrip ont fait l'affaire...
Pour répondre à Bigornot, l'équipage était en rapport avec les conditions, on a vu bien pire... mais je n'ai effectivement personnellement pas été conscient des conséquences de ma manoeuvre... j'assume seul comme un grand :oups: Mais mon équipier est un marin qui n'est pas a sa 1er bosse, et il ne m'a même pas fait le moindre reproche... et m'a demandé :"à quand la prochaine sortie..?"
Pour 100non, on a quand même eu 2,5 c° à partir de 13 hrs... :lavache:
Vicking35 c'est bien connu, un mars par jour, en forme toujours...!

05 avr. 2013

Dis moi Nico, les stéristrip tu les as à bord ou ta attendu d'être à terre ?

05 avr. 2013

En fait je me demandais si ce type de produit etait disponible pour tout un chacun , si on "se sentait' pour l'aplliquer et continuer la nav ou si la décision sage etait d'aller trouver un professionnel à terre.

05 avr. 2013

j'ai une trousse.... dans la voiture... :jelaferme:

06 avr. 2013

J'ai bien compris et c'est assurément grâce à la compétence de chacun que le "vrai" drame fut évité...
Mais, par 1° dehors, les réactions peuvent être émoussées voire l'appréciation des choses relativisée. Cela aurait été mon cas et je ne prendrai pas personnellement le mer dans des conditions si défavorables, je ne m'en sens pas la capacité physique. Si, à 15 ans, je faisais du kayak par 5° en dessous de 0 (pagaies gelées...), à 60, je suis devenu nettement moins endurant au froid.
Comme toute choses, l'appréciation des conditions de navigation reste aléatoire et je dénie à quiconque de dire que tu n'a pas pris les bonnes décisions.
Par contre, j'entends quelque fois, sur la VHF, des appels où on sent bien que les plaisanciers sont un brin dépassés... :heu:

05 avr. 2013

En tout cas, bonne analyse du problème, bon débrif, et bonnes résolutions, rien à redire, je dirais même bravo !
Le seul problème c'est qu'il n'est pas toujours facile de rentrer tout ça dans la tête . . . .

05 avr. 2013

Ah oui, GG, cet accident nécessitait en effet une analyse pointue et un débrief circonstancié.
Blague à part, je ne pense pas que Nico ait eu à trop faire travailler ses méninges pour, comme tu le dis, "analyser le problème" !
:-D

05 avr. 2013

merci GG. J'm aussi partager mes erreurscar en voile on apprend toujours... d'abord par sois-même puis en écoutant...

05 avr. 2013

Ben, tu sais Tribal, j'étais très sérieux dans ma première phrase.
je trouve l'exposé des faits très clair, l'énoncé des erreurs bien détaillé et réfléchi, la réponse au problème bien analysée, bref le tout c'est fait sans jurons ni " grandegueulage" bref, du tout bon.

05 avr. 2013

Ben il bien essayer de lui faire rentrer les bons principes dans la tête ... à coup de bôme, mais ça n'a pas marché :mdr:

désolé, c’était trop facile :-p

05 avr. 2013

Le coup de Bôme est la première cause de mortalité en voile...

05 avr. 2013

ça y est, je culpabilise encore plus... :tesur: :-( :oups:

05 avr. 2013

La première cause de mortalité n'est pas la blessure mais l'homme à la mer et encore pire, l'homme tombé dans le port de nuit.

05 avr. 2013

Je sais pas… mais si je connais pas la config des pontons, ni trop les sautes de vent , le courant etc… peut-être prévoir d'installer les pare-batt sur les 2 bords d'emblée (idem avec les aussières).
Ça évite d'avoir à passer d'un bord à l'autre dans la précipitation d'une manœuvre si on n'arrive pas présenter le bord protégé au quai. Comme ça, on a au moins le minimum prêt de chaque coté et on réajuste ensuite sur celui qui s'est finalement collé au ponton ?

L'équipier peut pas toujours avoir les yeux partout (et au-dessus de sa tête) quand il est concentré à se déplacer avec les pare-batt, les aussières d'un bord à l'autre ?

05 avr. 2013

Bien vu, je pratique tj de cette façon, pour eviter l'affolement, ,même si la capitainerie me défini une place précise avec ammarage de tel coté; souvent les informations sont fausses,place déja occupée ou impossibilté de prendre cette panne pour cause de courant

07 avr. 2013

Pour info, il n'y a pas de courant sur le Grevelingenmeer qui est un des bras fermé du Delta de Zélande. Il n'y a donc pas de marée. C'est un super plan d'eau très facile pour autant que l'on sache où l'on car il n'y a pas de fond partoit...
Les pontons sont fixés à quelques dizaines de cm au dessus de l'eau.

05 avr. 2013

Avec un frein de bôme la sécurité est fortement augmentée et le passage de bôme se fait en douceur. Pourquoi se priver de ce montage?

05 avr. 2013

Je prend note... Le tout étant de savoir tirer les enseignements d'une mauvaise expérience... Placer les pare batt des deux côtés c'est enregistrer... Le frein de bôme, jamais vu, jamais utiliser, j'ai déjà entendu parler. Que faut il envisager pour un bateau de 27 pieds...?

05 avr. 2013

En changement brutal de bord est toujours possible: la balade de bôme c'est d'abord la tète, ou l'équipier par dessus bord ou la bôme pliée sur un hauban ou le haubanage destabilisé et si on a vraiment pas de chance le mât qui descend.
Le bloquage de bôme est une solution médiocre qui ne suit pas l'évolution du bateau. Le frein de bôme est vraiment facile à monter et à utiliser et peu honéreux. Bien règlé(il freine bien mais il ne bloque pas) il est très efficace. Le principe est ultra simple: une cordage tendu adéquatement frotte sur une pièce articulée solidaire de la bôme. Il rajoute une manoeuvre supplémentaire mais cela ne gène pas si on ne regate pas.
Cette pièce va du 8 d'escalade ou sa variante maritime à un tambour à deux ou trois gorges enroulées style Walder.
Vraiment: essayez le au moins pour vous faire votre opinion.

07 avr. 2013

Le frein de bôme c'est bien... mais ça protège avant tout le matériel de la casse. La bôme passe encore suffisamennet vite et avec suffisamment de puissance pour faire une belle bosse.

05 avr. 201305 avr. 2013

@ NicoYasm

un bon barreur :jelaferme: :jelaferme: :jelaferme: :jelaferme:

bon je plaisante

06 avr. 2013

Il existe pas mal de systèmes, plus ou moins chers chez les Ships
un "8" d'alpinisme , à priori, fait l'affaire. Un ami s'est installé ce système et en semble satisfait.
vois
www.hisse-et-oh.com[...]de-bome .
Personnellement, je n'en ai pas car j'ai un petit ketch à cockpit central.
Avec une bôme haute et courte + une petite surface de Grand'Voile, les empannages ne sont pas trop durs à maîtriser.

05 avr. 2013

Bah, on fait tous des conneries à bord, avec ou sans conséquences.

Le principal est que la, il n'y ai pas eu de conséquences graves et en plus le récit montre que la leçon à été bien assimilée et que l'expérience à grandie.

En plus c'est sympa de partager ça aussi simplement, comme ça, on y pensera le jour ou on est dans la même situation et ça nous évitera au moins ça.

:bravo:

05 avr. 2013

je n'ai pas de bôme sur mon cata, et ça ne me plaît pas car le réglage de la GV est de ce fait extrêment limité. Mais comme je ne l'utilise que pour la balade, finalement, en lisant ça, j'me demande si le jeu en vaut la chandelle - ou le risque de voir mille chandelles)

05 avr. 2013

J'ai bien lu ???
------8><--------
Mes erreurs : 1/ aborder un endroit non connu dans des conditions de 5 bft... 2/ avoir été trop fade de ferler la GV 3/ ne pas avoir communiquer et prévoir les conséquences de ma manoeuvre de boucle pour reprendre le ponton.
------8><--------

Je n'arrive vraiment pas à imaginer par quel cheminement intellectuel ou peut arriver à trouver acceptable de venir sur un ponton inconnu dans > 15 knts de vent avec la GV haute.

J'avoue que là, je suis sur le cul.

:lavache:

05 avr. 2013

je suis d'accord la GV haute ????

05 avr. 2013

Que diantre, n'auriez vous jamais fait d'erreurs???
Ce monsieur a le courage de nous rapporter sa mésaventure.
Dans les ports on en voit de toutes les couleurs , des gents très fiers et contants

05 avr. 2013

Hé oui, j'ai bien dit trop fade pour le faire. Habituellement je le fait toujours. Sans doute le froid m'a découragé et que je me suis dit qu'une fois amarrer ça ira plus facilement. J'ai aussi dit mea culpa... :oups:

05 avr. 201316 juin 2020

Un huit d'escalade fera largement l'affaire.

05 avr. 201305 avr. 2013

Si je peux me permettre ces conseils.

Avant tout amarrage à un ponton voilà ce que je fais : affalage et ferlage des voiles, bôme bloquée par l'écoute de GV (si possible côté opposé au ponton à accoster), 4 amarres à poste correctement lovées (avant, arrière, bâbord, tribord), 3 ou 4 pare-battage des 2 côtés, une gaffe à poste. C'est automatique et vraiment pas long à préparer. :-)

05 avr. 2013

je fais pareil, sauf que la GV est prête pour ^tre envoyer en cas de pb moteur

05 avr. 2013

Exact pour la GV : elle reste dans le lazy bag (non fermé) prête au cas où...

12 avr. 2013

c'est exactement je que je m'appretais à dire .

ça fait longtemps que je ne me pose plus la question de savoir du coté auquel je fais accosté , car combien de fois change-t-on d'avis au dernier moment? et là on a autre chose à faire qu'a mettre des parebattage ou de bouts sur l'autre coté ,ça evite les precipitations et les enervements .

donc tout des deux cotés

05 avr. 2013

Quand c'est possible, j'aime bien garder une voile toute prête à être envoyée au cas où.
J'ai eu maintes fois l'occasion de me trouver dans des positions scabreuses à cause d'un foutu moulbif qui stoppe au pire moment.
J'ai déjà louvoyé entre les pontons avec mon tri et 3m de GV hissée en tout et pour tout. Sans cela, je n'aurai pas louvoyé mais tutoyé...

bonjour
j'ai fait aussi ce genre de truc ...
en fait il faut faire un choix :
soit on arrive au moteur et alors voiles ferlées (mais lrêtes à être envoyées)
soir une arrivée à la voile.

sinon, avec le moteur on finit par oublier que la GV est hissée.

05 avr. 2013

Quelques-uns d'entre vous viennent de dire ce qu'il aurait fallu faire.
Je ne suis pas tout à fait d'accord avec les solutions préconisées.
Les défenses sur les deux bords, c'est faire un truc dont la moitié ne va servir à rien !

La mienne.

NicoYasm a écrit :
"Je n'ai jamais pris les pontons à cet endroit et je ne connais pas la dispositions exacte des lieux. A l’approche, on se rend compte que le ponton face au vent ne donne pas accès à l'île et on décide..."

Dans un tel cas.
Un tour pour rien, un round d'observation.
Et avant de décider ou de faire quoi que ce soit.

1 - Venir à proximité de la place "comme on est" (voile ou moteur) juste pour voir si le ponton est attaché à la terre, si il y a un vent différent de ce qu'il est dehors, si il y a de l'eau, du clapot, du courant, si il y a du monde ou des obstacles divers, prendre la mesure de l'espace dispo pour la manœuvre.

2 - Ressortir ou tout au moins se dégager.

3 - Décider de la toile à porter (ou à tenir prête), de l'usage du moteur au pas (arrêt, ralenti, embrayé), de la place où on va se poser, sur quelle amure (sur un quai/ponton), le côté des parre-bats et des aussières, la manière dont on va progresser puis décélérer et s'arrêter.
Qui fait quoi, à quel moment.
Et même, quelle est la séquence de la manœuvre la plus sensible et susceptible de foirer ; ce qui permettra une réaction plus rapide et plus appropriée.

4 - Faire.

Ces principes s'appliquent dans beaucoup de cas.
À l'île aux Chevaux, mais aussi dans un mouillage, un quai d'accueil.

05 avr. 2013

Je me suis dis longtemps qu'en faisant un tour d'abservation pour rien, j'aurai compris que vu le vent, il n'étais pas aisé de prendre le ponton... Merci Jpla pour ton analyse...

05 avr. 201305 avr. 2013

Je seconde les autres qui se posent la question de l'intérêt d'arriver vent de travers avec la GV haute.

Si on n'avait pas confiance au moteur ou si on était sûr d'arriver vent de face, ok. Sinon, arriver vent de travers est synonyme de puissance, même avec l'écoute de GV choquée. C'est un risque inutile de ne pas pouvoir contrôler le bateau, de devoir empanner et d'avoir ce genre d'accident.

Une équipe parfaitement rôdé pourrait certainement réussir le manœuvre. Mais pourquoi prendre le risque ?

05 avr. 2013

Parce que j'ai fauté... :-( paaaaaaaaas bien

05 avr. 2013

Bonsoir, qui peut dire moi je, moi si,là ou il était, après dans une approche même si on connait bien le lieu, le vent lui est changeant et la mer aussi. perso dans une approche, jamais de voile, en marche arrière de préférence,pourquoi ? pour mieux me casser si ça vinaigre, toujours au vent du ponton , je pense toujours pour partir, et ensuite une grande prière, et après un grand coup à boire . André

05 avr. 2013

Steristrip

Pour avoir fait quelques mètres de points de suture et un peu moins de pose de steristrip, si la plaie est franche , c'est à dire non contuse, écrasée , dans une zone à faible tension , ou pouvant être immobilisée , pas trop longue ( 2 ou 3 cm) je préfère les strips ,pour leur facilité d'application, leur rapidité ,L'absence d'aiguille et le pro qui va avec...quelques règles d'asepsie à respecter, bien sur , et une durée d'au moins six jours sans tension.Bien rapprocher les berges de la plaie!
Et la possibilité d'en avoir avec soi , représente un intérêt important, pour un coût minime.

Vous souhaite de les avoir et surtout de NE PAS les utiliser.
Bernard

06 avr. 2013

"on passe vent arr,et meme avec la GV choquéé,l'empannage est brusque...."
Si on comprend bien la phrase....c'est justement parce que l'écoute GV est choquéé que la bome balaye le pont sans aucun controle,ni "retenue".....
Bon quand une connerie en mer est possible,elle a dejà été faite,quand elle est impossible elle se fera!!
Bien malin celui à qui il n'est jamais rien arrivé!....à défaut de bien arriver(au ponton)

06 avr. 2013

Lecture intéressante, tout le fil, le mea culpa et les conseils. Merci !

Je note quand même que tu avais une sacrée envie de naviguer pour sortir dans ces conditions !! :bravo:

06 avr. 2013

Tu m'étonnes !! avec l'hiver qui s'éternise je commençais à manquer d'iode, d'embruns, du bruit de manœuvres, des longs bords à toutes les allures... C'est pas la température qui doit décider pour nous...

06 avr. 2013

Nico, arrête de te flageller et t'excuser.
C'est normal que tu te semble mal car tu a l'impression d'avoir merdé une manœuvre.

Malheureusement toute activité comporte un risque et en bon skipper on ne fait qu'essayer de gérer et minimiser au mieux.

Tu as déjà pris une bonne décision c'est de garder tes bout'choux en bas.
Pour le reste on apprend tous et à chaque sortie.

J'ai pas mal fait de montagne, et lorsque tu es encordé, tu confie souvent ta vie aux mains de ton compagnon de cordée. Si tu penses trop à ça, tu reste dans ton canapé.

Ton pote veux repartir et il se rappelle son nom... c'est le principal :mdr:

06 avr. 2013

Bien résumé eurus... Ok je range le fouet ! :topla:

06 avr. 2013

y'a pas qu'à toi que c'est arrivé !
www.ouest-france.fr[...]DMA.Htm

07 avr. 2013

Pour nicoyasm
Je trouve ta démarche très courageuse.javascript:void(0);
Je ne suis pas un grand marin, mais un grand prudent.
Sûrement qu' un jour, je serai dans une situation identique, dans des conditions agitées, avec le cerveau refroidi.
Si ce jour là, je repense à ton post , et évite l' incident ou accident, je t' en remercie à l' avance.

Fabrice

07 avr. 2013

merci pour cette réaction...

07 avr. 2013

Pour rajouter à la précision du récit, l'eau dans ce coin là était cette semaine à 4 - 5 ° C... Vraiment pas "envie" d'aller la goûter.
Lundi 1er avril, dans le même coin, j'ai passé la seconde couche de mon AF sous une alternance de neige et d'éclaircie par un "agréable" petit vent de NE 4-5... Avec les couches de vêtement sous la combinaison de peinture, j'avais l'impression de jouer dans un remake de "on a marché sur la lune".
J'ai dû faire chauffé le bateau tout le temps pendant qu'il était hors de l'eau pour avoir un ou deux degrés de plus au niveau de la coque... Espérons qu'il fera meilleur l'an prochain

08 avr. 2013

Bon, je comprends l'idée de garder de la toile parée, au cas où. Si tu avais gardé le foc paré (non embomé, il se largue facilement et plus de vent dans la toile), est-ce que cela eût été mieux pour l'arrivée ?

Pour une fois qu'un de nous, qui faisons tous des c...s ose en parler, autant en tirer le max de renseignements pour ne pas faire (ou refaire) la même bêtise.

Merci déjà de cette remise en cause (que je prends comme personnelle, c'est à dire comme une que j'aurais pu faire).

Lionel

09 avr. 2013

Non le foc ça n'aurait pas été mieux. Vu la force du vent le mieux aurait été d'affaler tout et de faire un tour de repérage. La carte sur navionics montrait que les fond étaient suffisants. Prendre le ponton était une idée de dernière minute et si on voulait gagner la terre il fallait se mettre vent latéral. Il était possible de contourner le ponton pour se mettre à son vent mais ressortir aurait été plus délicat. J'aurais du malgré le froid affaler la gv et faire un tour pour rien, amarrer le bateaux sur l'avant et le tirer au ponton au moteur avec la barre à contre peut être ? Les conditions n'étaient pas réunies pour prendre un ponton à la voile. Juste, comme l'ont dit certain, les garder prêtes à envoyer. Bon, je suis content des réactions et d'avoir ou partager ça et en tirer les leçons. C'est bien digéré et on y retournera à ce ponton. Aussieres et pare bat doublés, avec un frein de bôme et s'il le faut, port du casque obligatoire. Puis tant qu'à faire quelque degrés en plus et 1 ou deux bft en moins :-D :heu:

08 avr. 2013

bravo et merci à NicoYasm de raconter cette expérience c'est toujours instructif.
en aviation il y a possibilité de raconter des incidents et / ou accidents anonymement ce qui facilite le récit.

Et ces remontées d'expériences et d'infos nourrissent la connaissance des uns par l'expérience des autres. Tout le monde n'a pas le courage et / ou l'humilité de NicoYasm

Peut être une idée pour l'équipage... :heu:

09 avr. 2013

J'ai plus d'humilité que d'expérience;-) et une bonne carapace à la critique que je considère toujours positive car comme tu dis, l'important c'est la remontée d'expérience fussent elles des contre coups, le partage et l'enseignement qu'on peut en tirer. Merci à toi First 31.7

10 avr. 201310 avr. 2013
10 avr. 2013

L'anonymat de ce genre de rapport en aviation n'est il pas là pour permettre de faire profiter des expériences sans prendre de risque de sanction professionnelle?

Dans le domaine qui nous intéresse ici, le seul risque encouru n'est qu'une égratignure égotique!

09 avr. 2013

Félicitation à NicoYasm, pas pour la manoeuvre :-p, mais effectivement pour le récit qu'il partage humblement et de façon constructive !

Pour une fois que ce n'est pas la critique d'un autre ;-)

Pour info, à l'automne dernier alors que je rentrais vent arrière sous voile dans le chenal, j'ai voulu affaler rapidement lors d'un 360°. La GV n'est pas descendu aussi vite que prévu, le chariot n'avait pas été bloqué dans l'axe, en voulant l'aider à descendre je me suis pris ma propre bôme.... Un gros boume, un peu sonné, mais pas de bobo, juste vexant... d'autant que le chenal est longé par un quai très fréquenté ! ;-)

09 avr. 2013

Merci Dagget. Perso, c'est en faisant du ponant (dériveur à deux de 5,25 m) que je me suis mangé un max de bôme sur le sommet du crâne. Sur mon jaguar faut être sur le pont sinon elle est bien trop haute même en étant debout.
Je suis certain que le sur le quai fréquenté du chenal personne n'a rien vu... sinon un moment de gène est vite passé... :oups: :langue2:

09 avr. 2013

Un truc douloureux également mais qui frappe le barreur cette fois : La poulie coinçeuse qui file sur la barre d'écoute. Par maladresse (pas eu le temps de border à plat en préparation de l'empannage sinon c'était refus de tribord; j'ai juste saisi le palan à pleine main) , je me la suis pris dans la rotule. J'ai eu tellement mal que j'ai failli faire une syncope. Mon équipière a pris la barre pour en terminer avec le bord de VA pendant que je me remettais péniblement au fond du cockpit. On en meurt pas comme d'un coup de bôme mais boudiou ce que c'est douloureux!
Petite précision : C'est un tri donc la barre d'écoute est longue comme une rampe de lancement; le chariot prend de la vitesse !
Comme le palan est très démultiplié, border à plat avant l'empannage prend du temps et ne se fait que si on est pas dans l'urgence.

09 avr. 2013

Mea Culpa également.

Pour rentrer au port de Carry le Rouet de nuit avec 35 à 40 noeuds de vent (port que je ne connaissais pas), j'ai effectué plusieurs approches. Plus d'une heure, avant de pouvoir prendre le quai (vers lequel le vent me poussait), sans soucis et en sécurité.

J'ai bon ? :heu:

PS: Sinon je me rajoute un coup de baume ou un doigt coincé pour les félicitations ! :mdr:

09 avr. 2013

Kako, Si tu veux on peut s'en charger :mdr: :mdr: :mdr:

09 avr. 2013

Allez, je vous en raconte une petite mignone :

En quittant un port encombré, je me rends compte que l'échappement devient de plus en plus sec. Sans doute a-t'on avalé une cochonnerie dans la prise d'eau.

Le zodiac du service du port passant juste à coté quelques secondes plus tard, je lui demande de me tirer dehors, et je coupe le moteur.

Navigation de retour assez calme, mais je ne réussis pas à déboucher l'arrivée d'eau. Je renonce, on verra ça une fois au ponton.

Arrivée un peu tendue car ma place n'est pas facile à prendre sans l'aide du moteur. Je brieffe donc mon équipage en insistant sur le fait que l'on mettra "juste ce qu'il faut de moteur" et qu'on l'arrete dès que possible.

Remontée du chenal à la voile, affalage tardif, mise en marche du moteur au dernier moment, juste de quoi arrondir et remonter la darse jusqu'à ma place, mais avec assez d'erre pour ne pas risquer de foirer la manoeuvre.

Lorsque l'équipier, un peu hésitant, mais prêt à débarquer est à la hauteur de l'extrémité du catway, je lui dit : C'est bon, arrete le!

Et j'embraye marche AR pour ne pas emboutir le ponton...

Et ....là.... le moteur s'arrete... l'équipier sur le catway lutte vaillamment mais parvient à retenir le bateau avant le ponton. Ouf!!

Et ...., un autre équipier se redresse, "tout fier" et me dit "c'est bon!! j'ai arreté le moteur!!"

De la nécéssité de donner des ordres clairs à bord.

:-p

10 avr. 2013

Rien ne vaut le solo!

09 avr. 201309 avr. 2013

En plus ton équipier il est certain qu'il a voulu bien faire le bougre.

Sur le retour vers namur, après l'incident, mon équipier blessé m'a dit :” si on veut faire un sport loisir où il se passe pas une casse, un imprévus, un truc qui foire, un blessé, des frais à prévoir pour la prochaine sortie, arrêtons la voile..“ puis il a rajouté :” Faut croire qu'on aime ça „...

10 avr. 2013

Et en cas, si tout se passe sans blessé, un petit coup de winch dans la tronche d'un équipier, histoire de dire que c'est quand même dangereux la voile. :doc: :mdr:

10 avr. 2013

Il n'y a mème pas besoin d'ètre agressif. Le pont est tellement encombré de choses qui dépassent qu'il est vraiment facile de se blesser pour un rien. Et à l'intérieur il y a la descente rapide, et quand ça tabasse tout ce qui vole ou le catapultage sur la cuisinière et j'en passe.
Le seul endroit calme est le WC à condition qu'il soit assez étroit (j'ai vu un bateau où c'était une salle de bal sans accroche: le gars n'avait dû jamais navigué).

10 avr. 2013

"Le seul endroit calme est le WC à condition qu'il soit assez étroit" c'est à voir. En ramenant mon 411, sur un gros coup de gite, mon coéquipier qui était assis sur le ch.otte (très étroit à l'arrière), a valdinguer en emportant l'abattant.
:mdr:

10 avr. 2013

Non, mais il s'est essuyé tout seul... :whaou: :-D

10 avr. 2013

Du moment qu'il a payé et posé un neuf ... :mdr:

10 avr. 201310 avr. 2013

une autre ... une autre ...

bon d'accord...

Avril 1984. Le roi n'est pas mon cousin. Je viens d'acheter mon premier bateau, un Daïmio.

Je profite des vaccances de Paques pour y passer un grand coup de propre. Un copain m'aide.

Amarré à l'extrémité du ponton A du Crouesty, le vent frais nous encourage à rester là, et à tout frotter.

Démontage du WC pour nettoyage complet du compartiment et de l'ustensile.

Le WC est emporté dans le cokpit ou on va le briquer l'astiquer, la première eau de rincage etant tout sauf claire, le copain prend le WC est le retourne par dessus les fillières.

Moi : Fais gaffe!!
Lui : T'inquiète je le tiens (il le tient par le tuyau souple qui va de la pompe au bol)
le WC : Plouff
Lui (avec le tuyau resté seul dans sa main) Merde!!!
Moi : Idem

Il fait grand jour, la marée est haute. Temperature de l'eau : froide. Grand moment de solitude à deux au bout du ponton A.

Réfléchir... réfléchir...

La gaffe + le tangon + la gaffe d'un voisin qui l'a oubliée sur son bateau = à peine 5 m.

Le sondeur à plomb donne > 8 m. Même pas la peine d'essayer.

La décision est prise d'attendre la marée basse.
Le copain propose de payer le restau en attendant l'heure idéale.

NDLR 1 : pour ceux qui connaissent le Crouesty il a fallu aller jusqu'à St Armel pour trouver une crêperie ouverte. Le Crouesty avril 1984, c'était comme ça.

Au retour, il fait :
1) froid,
2) noir,
3) marée basse.

L'espar par destination touche le fond!! Le moral remonte.
Pendant de longues minutes, au jugé, et en élargissant le périmètre, nous tentons de localiser le précieux.

Sans succès.

Soudain, l'idée jaillit, fulgurante, brillante, ... lumineuse (comme une lampe de poche).

La dite lampe de poche se retrouve scotchée étanche à l'extrémitée de l'empilage exploratoire.

Nouvelle tentative en remerciant 15000 ans d'évolution de l'espèce qui font que les WC sont blancs. Le cercle de recherche est maintenant aussi large que le permet la longeur de la perche rapportée à la profondeur et à l'angle possible (avec une tangente qq chose qq part).

ET... enfin, dans le timide halo de lumière, une forme claire apparait.

Victoire!! Le WC est croché, remonté, alleluia.

NDLR 2 : pour ceux qui connaissent le Crouesty, en 1984, c'était avant 1987. Les pontons n'étaient pas maintenus par des pieux, mais retenus par des chaînes sur des blocs de bétons au fond.
La tempète d'octobre 1987 a fait un peu de rangement voir ici : www.maville.com[...]oto.Htm

Les pontons étaient maintenus au quai par des chaines également, et avaient donc un espace d'évolution de plusieurs metres entre pleine et basse mer. D'ou la nécessité d'élargir le cercle (de recherche) des WC disparus.

10 avr. 2013

quand ça t'arrive, quelle chiotte!

10 avr. 2013

Un frein de bôme t'aurait évité ce désagrément...

11 avr. 201316 juin 2020

Il y a des "dingues" A la voile/moteur dans le port ce jour la il y avait des rafales à plus de 7; Y m’énerve quand y font ça grrrrrrrrrrr.

Ils ont pas pu passer, il ce sont fait refoulé. Le gros devants c est fait momifié dans la grand voile et a fini par ce vautrer sur le pont comme une M.....

Ce n est pas un cas isolé!!!!

11 avr. 2013

Sauf que pour sortir avec un Gib Sea plus et petit moteur hors bord, ils n'avaient surement pas le choix...

11 avr. 2013

Padang, sur ce fil on fat son propre mea culpa, pas la critique des autres :langue2: même si elle te semble justifiée... C'est vrai que même sur la photo on entend la brise souffler... :lavache:

11 avr. 2013

Dans le style des chiottes qui font plouf dans le port.
Fin des vacances, un copain retire le moteur hors-bord de son voilier (9.9 CV 4T, ça pèse un âne mort) ... Au moment de le lever de la chaise une pensée le traverse... "tiens, l'an dernier Guillaume m'a dit qu'il fallait assurer le moteur avec un bout". Oh et puis zut... et il se retrouve avec le capot dans les mains et le reste du moteur par le fond...

11 avr. 2013

J'ai laissé aussi couler mon HB d'annexe:Derniere tournée d'avitaillement. Mon épouse sentant que je tenais le HB lache le bout. A cet instant précis vive douleur sciatique incontrolable. J'ai tout lâché. j'ai reçu le moteur en direct avant qu'il bascule à l'eau. 1/2h après il s'en est fallu de peu pour qu'on perde le voilier par desolidarisation de l'arbre d'hélice du moteur (sortie miraculeuse du gènois).
Il y a des jours comme ça!

15 avr. 2013

Si le bout du bout est fixé à un taquet... et que la personne qui accompagne le mouvement lâche... on récupère le moteur, mouillé peut être, mais sans avoir à plonger...

12 avr. 2013

Nicoyasm bravo pour ton humilité. On a tous eu un jour un pépin mais peu s'en vantent. Je me suis moi meme retrouvé au jus en débarquant pour faire la vaisselle la semaine dernière et pas tres fier quelques annees plus tot j'ai assomé ma fille avec la bôme!
J'ai 2 remarques : sur mon Edel 820 (meme taille de boat) j'ai un huit d'alpinisme en guise de frein de bome ça fonctionne très bien par contre celui de la photo montrée plus haut est mal monté le bout de retenue doit passer dans le grand cercle , le petit étant frappé sur la bôme
Second point sur ta video on voit le goeland se poser sur ton antenne GPS ok
Parcontre on voitque ta bouée couronne est attachée sur cette antenne :non:
Tu risques de ne pas pouvoir la liberer quand tu en auras besoin !! Ou eventuellement de la casser Dans le stress on controle moins sa force ou son discernement
Bonnes nav´s

13 avr. 2013

Juste pour la bouée couronne. c'est sans doute pas la meilleur solution. Je vais tenter de mieux gréer mon frein de bôme...

14 avr. 2013

Désolé Longjohn mais pour le descendeur en Huit, l'utilisation en frein de bome n'est pas prévue à l'origine mais la descente sur cordes de rappel en double (passée dans le grand cercle)

Pour une utilisation en frein sur un seul brain (ce qui peut aussi arriver en montagne, le passage dans le petit trou procure plus de freinage et ne nécessite donc pas de tension importante sur le bout.

Au final, le 2 montages sont possible et à tester en fonction de son bateau.

15 avr. 2013

Ok eurus autant pour moi, je testerai ton montage a ma prochaine sortie demain

12 avr. 2013

nico,
je me permet de rappeler ici un des grand principes de la marine :

il faut toujours considerer qu'une manoeuvre réussie est une catastrophe évitée de justesse.

ceci pour dire qu'il est impossible d ne jamais faire d'erreures et que tant qu'il n'y a pas mort d'homme rien n'est vraiement grave.
cela n'empeche cependant pas de ne pas renouveler les memes erreures.
jpierre specialiste es apeuprès...

13 avr. 2013

Pas mal le principe, et sans doute pas faux.
On dit aussi : un âne ne bute pas deux fois sur la même pierre...
Et c'est vrais que de boulettes on en fait tous, mais les plus rageantes, c'est celles qui font bis repetita...
Nicolas, spécialiste es pastoutafaijuste :topla:

13 avr. 2013

version latine pour faire bien:
"Errare humanum est, perseverare diabolicum!"
et devise des Ducs de Ferrare, gravée dans la salle du Conseil:
"Malheur à l'homme qui fait confiance à l'homme"

13 avr. 201313 avr. 2013

Question locutions latines, j'en connais surtout une : "Nunc est bibendum" traduit par "c'est maintenant qu'il faut boire" :alavotre:
Avant que d'aucun pousse de grands cris, je rassure : je ne bois jamais à bord... même pas une pils... mais :alavotre: quand même...

14 avr. 2013

Et asinus asinum fricat... ;-)

14 avr. 2013

Au risque de me répéter, je rappellerai également ce qu'est l'expérience : c'est, lorsqu'on fait une connerie, de se rendre compte que tiens, cette connerie on l'a déjà faite.

14 avr. 2013

Non, l'expérience c'est quand tu vas faire la même connerie pour la deuxième fois et que tu te dis "tiens, celle là, je l'ai déjà faite ! Je vais m'y prendre autrement..."

15 avr. 2013

Ah ben m..., ça fait deux fois qu'on m'le dit !
:topla:

14 avr. 2013

A force de pas trouver d'acheteur, tu devra y retourner Nicoyasm.

15 avr. 2013

C'est clair... Mais comme à la fin de chaque visite on fait une sortie, ça reste du plaisir... Même quand je casse la tête des équipiers. Deux nouvelles visites pour samedi 20... :-(
Espérons qu'il (ne) parte (pas) cette fois ci... :tesur:

15 avr. 201316 juin 2020

Oui, mon choix est fait :
Mais mon banquier coince un peu... :-D :-D

15 avr. 2013

En consultant ton profil, je constate qu'effectivement tu es parfaitement objectif... :topla:
C'est marrant car mon 1er était un edel IV (et on y a loger à 6).
Le jaguar 27 était les choix a faire vu les 6 vrais grand couchages.
J'ai pas encore d'autre en vue. On compte faire un break, mettre les deux grands (7 et 9 ans) à l'apprentissage sur dériveur au club à Namur. Et reprendre un cabiner quand tous les gars seront nager... ça va me manquer à donf... :-( Mais ce n'est qu'un au revoir et puis on reste sur l'eau avec les dériveurs et tant de choses à apprendre au enfants...

15 avr. 2013

Et as-tu déjà choisi le suivant ? :reflechi:

15 avr. 2013

En tout cas, j'aime bien la marque que tu as choisi, et je suis parfaitement objectif ;-)

Sinon, ils en font des moins grand, mais c'est vrai qu'avec 4 garçons il faut de la place !!

15 avr. 2013

Pourquoi s'embarrasser d'un banquier : paye cash !
:lavache:

15 avr. 2013

on a tous eu nos galere, et souvent on s en souvient mieux que les bons moments, va savoir ..... :)

16 avr. 2013

Moi ce que je retiens surtout, c'est que cela me rappelle qu'après une période sans naviguer un peu longue, ma première sortie est souvent gauche.
J'ai du mal a retrouver les bonnes sensations, les automatismes.
Et le froid fait que l'on se retrouve engoncé dans les vêtements avec une flemme plus prononcée que d'habitude. Le piège pour une première gaffe de l'année est ainsi bien tendu.
A la deuxième sortie, la confiance est déjà revenue.

Merci donc pour ce petit rappel à la vigilance avant ma première session de l'année (qui plus est sur un nouveau bateau que je ne connais pas).

Tranoy, Norvège

Phare du monde

  • 4.5 (131)

Tranoy, Norvège

2022