Alain Delord, premiers récits

Il semblerait qu'il devient difficile d'ouvrir le précédent fil, j'en initie donc un nouveau.

Voici les premiers récits du naufrage. Il est en bonne santé mais accuse le coup.
nautisme.lefigaro.fr[...]728.php

bretagne.france3.fr[...]55.html

L'équipage
24 jan. 2013
24 jan. 2013

Les articles restent des articles, avec des questions ridicules, va t il recommencer ????
Il est encore sous le choc, n a même pas eu le temps de reprendre ses esprits et les questions fusent.
1 article precise 50h dans son radeau et l autre 70h, j imagine bien 20h ca doit être rien !!!
Bref, laissons lui retrouver sa famille reprendre du poil de la bête et après peut être, qu on en saura un peu plus sur ses futurs projets.
Une fin de film hollywoodien =qui finit bien= et c est bien là l'essentiel.. :pouce:

et bien sur un formidable devouement des secours Australiens :bravo:

24 jan. 2013

Tout à fait dekers, des mots sages :pouce:

24 jan. 2013

Suis-je le seul à trouver bizarre que après ce qu'il est passé à travers, sa compagne (je crois) soit citée en disant "il est ébranlé de ne pas avoir ses papiers d'identité et sa carte de crédit" ? :tesur:

24 jan. 2013

Nous avons eu un accident de voiture avec mes parents. Tête à queue et retournement du véhicule dans le fossé. Nos vies étaient sauvées, le véhicule était détruit, le conducteur s'était endormi au volant, etc... La seule remarque de ma maman après être sortie indemne, a été d'évoquer une de ses chaussures qu'elle ne retrouvait plus ....! aujourd'hui bien sur nous en rillons.

Je pense qu'après une très vive émotion dans laquelle la vie fut en jeu nous mettons un peu de temps à atterrir.

24 jan. 201324 jan. 2013

C'est toujours difficile de vivre une rupture. Celle ci de plus peut être vécue comme un échec.

Il est peut être bon de relativiser au niveau général: tous ces gens licenciés vivent des ruptures bien plus douloureuses, remettant en cause bien plus que des rêves.

Mais, il n'empêche que pour lui, la douleur doit être forte. Il lui faut donc relativiser à son niveau également: il a eu une sacré vie en mer jusque là, nombreuses transats, et ce 1/2 tour est déjà une magnifique aventure que beaucoup (dont moi) seraient heureux de vivre.

Après un certain temps de digestion de l'événement, nul doute qu'un tel bonhomme saura rebondir, et trouver un nouveau rêve, un nouveau projet.

24 jan. 2013

Moi ce qui m’intéresse dans l’aventure d’Alain Delord. C’est ce qui s’est passé dans sa tête au moment où il a déclenché sa balise. Il avait longuement préparé cette navigation choisi son bateau et largué les amarres en disant « J’assume » Sa compagnie d’assurances lui avait sans doute confirmé qu’il était bien seul face à lui-même et à ses responsabilités. Et puis au moment ultime, il tire sur le déclencheur de la balise et il dit en quelque sorte : « Stop, j’arrête ; Société prenez moi en charge si possible fissa ... je coule ».
Mon interrogation est un peu métaphysique je le concède mais elle interroge tous les navigateurs épris de liberté et de responsabilité : jusqu’où, jusqu’à quand ?

24 jan. 2013

C'est un choix, et à chacun de faire le sien...

Quand je navigue avec un équipage, j'ai souvent à bord balise et/ou iridium. Parce que je suis responsable des autres.

Quand je navigue en solitaire ou avec ma compagne, je me refuse d'avoir plus qu'une VHF. Ainsi je sais que je ne pourrai pas détourner le monde entier pour venir au secours de ma petite personne. Je sais dès le départ que je ne pourrai que compter sur mon bateau et sur moi.

C'est ainsi que je suis heureux dans ma liberté. Mais à chacun de construire la sienne.

"...il dit en quelque sorte : « Stop, j’arrête ; Société prenez moi en charge si possible fissa ... je coule »."

De quel droit, pouvez-vous vous autoriser à penser que cet Homme (il mérite une majuscule ne serait-ce que pour sa sincérité) ait pu avoir la bassesse de penser une seconde à cette minable pensée qui vous est venue, à vous, à l'esprit ?

Peut être que Lui, lorsqu'il vit , autonome et libre, il n'a pas besoin de l'autorisation des autres, et que lorsqu'il appelle pour demander des secours c'est pour toucher d'autres hommes autonomes et libres, comme lui et non pas sa "maman la société" qui est, pour vous, l'interlocuteur "responsable".

Votre interrogation n'est pas métaphysique, ce serait lui rendre trop d'honneur, elle est juste pusillanime.

Je crains que, pour l'avoir émise, la notion même de responsabilité individuelle que vous souhaitez évoquer vous soit totalement étrangère.

Ce Monsieur a agi en Homme. Ses sauveteurs aussi.
Laissez ces Hommes en discuter entre eux.

Avec un raisonnement pareil, tu ne dois pas "oser" souvent... :non:

Mais même cool, oserais-tu? :reflechi:

Oserais-tu vivre TA vie au risque de, peut être, "déranger".

25 jan. 2013

Aucun Homme ne mérite de disparaître quand il est face au pire. Mais rien n’interdit de porter un jugement sur son comportement. Surtout dans les cas où la situation dans laquelle il se trouve découle de ses choix et engage d’autres Hommes dans des situations à risque.

25 jan. 2013

Pas facile de résister à l'agression, mais je reste cool.

24 jan. 2013

Mmouais…

OK Micmarin, tes choix sont respectables, mais ça veut dire que si tu es dans ton bib et que tu aperçois un cargo au loin, tu te refuseras à l’appeler à la vhf de façon à ne pas le déranger ?...
;-)

24 jan. 2013

Non, dans mon choix, j'ai choisi la VHF. Et je l'utiliserai en cas de besoin parce que j'estime qu'arrêter un cargo pour me récupérer et puis continuer sa route n'est pas le "déranger" beaucoup.

En revanche, mobiliser 4 avions pendant 3 jours et détourner de sa route un cruise liner est une autre histoire, et je n'ai pas envie de le faire.

24 jan. 201324 jan. 2013

Moi, je suis plus prosaïque.
Je voudrais savoir
- les dimensions du gréement qui a lâché, dans quelles conditions, et comment cela a endommagé la coque
- l'existence ou non d'un grab-bag pour l'évacuation (avec papiers perso, VHF...) et, si oui, pourquoi il n'a pas pu le prendre
- quel marque/type de radeau (chavirant) il a utilisé (et pourquoi il n'y avait rien à bord de celui-ci, selon la presse)
- La compét avec Maignan l'a t-il conduit à passer trop sud ?
- Etait-il en combinaison de survie avant l'accident ?
- Comment a-t-il utilisé la chaîne SAR lancée d'avion (comment monter à bord par exemple)
Cela peut aider à mieux se préparer...

24 jan. 201324 jan. 2013

cela parait de sages paroles, je respecte aussi ce que dit Mic mais...
néanmoins le prix de la vie est à considérer, bp la perde ss rien demander ne serait ce que par maladie
seul Alain Delord ou autres rescapés (au grand large mais pas seulement) pourraient dire avec leur vécu s'ils seraient d'accord pour repartir ss ce qui les a sauvé
aujourd'hui il existe différents moyens permettant d'éviter des recherches longues et pénibles pour les survivants
des avions et bateaux ont sillonnés pendant 1 mois la zone où Colas aurait sombré; pendant ce tps des marins pêcheurs en avarie étaient secourus in extremis par force 9 au nord de l'Irlande; la vie de certains seraient + chère ?
la responsabilité n'est pas une affaire personnelle
JL.C

24 jan. 2013

je disais ça pour Micmarin, mais je n'ai pas pu modifier pour l'indiquer (!!!) qd j'ai vu les 2 autres post

26 jan. 2013

A l'évidence il y a des vies mieux traitées que d'autres. C'est la vie.
On parle de certains(ne) et pas d'autres qui sont parfois dans de pires situations.

24 jan. 2013

Le plus drôle est que la «liberté» et l’expression «individuelle» de celle-ci soit le fruit de la (une) société protectrice… C'est assez paradoxal que les opposer... Dans las sociétés «archaïques» (moins protectrices?) la question ne se posait pas, puisque on y appartenait organiquement…
Ceci dit, Je suis aussi curieux que Pytheas, j'aimerais connaître les circonstances techniques, choix de nav qui on conduit au drame.

24 jan. 2013

Les choses ne sont pas si simples.
En effet nous vivons dans une société solidaire (enfin, au moins pour le domaine qui nous concerne...), et on ne laisse pas les gens disparaître sans tenter quelque chose.

Pour illustrer mon propos, un exemple récent me vient à l’esprit, c’est celui de ce bateau entre la NZ et la NC, qui a sombré après avoir heurté un ofni, et l’équipage, qui ne possédait pas de balise, a été hélitreuillé de justesse, après qu’il eut aperçu un cargo qui a donné l’alerte.

Si cet équipage n’avait pas vu ce cargo salvateur, que se serait’ il passé ?
Les proches se seraient inquiétés et des recherches, aléatoires, et mobilisant de gros moyens auraient été entreprises, alors qu’une simple balise aurait permis une récupération rapide et économique.

Par ailleurs, pour ceux qui s’insurgent à propos des coûts élevés de recherche et de sauvetage, il faut quand même rappeler que, par exemple, les équipages d’hélico, s’entraînent régulièrement à ce genre d’opération, et ces entrainements sont eux aussi très coûteux. Aussi, une intervention à l’occasion d’un vrai naufrage n’est jamais qu’un entraînement « pour de vrai ».
Cette problématique est d’ailleurs, autant que je sache, la même en montagne.

Et puis merde, perso, ça ne me gêne pas de payer des impôts qui vont, pour une très faible part, servir à récupérer quelques "frapadingues" qui se seront mis dans une situation impossible. Ce qui est par contre insupportable, c’est les clampins qui se servent d’une balise, ou d’une vhf, pour appeler maman au moindre problème, telle qu’une panne de gasoil.
;-)

24 jan. 2013

On peut prendre le problème à l'envers aussi.

C'est pour sauver des vies que les hélico s'entrainent, donc faut le rajouter au coût du sauvetage.

Perso, ça ne me gène pas qu'on dépense de l'argent pour sauver une vie, on en gaspille bien pour des gens qui n'ont pas besoin d'être sauvés.

24 jan. 2013

Je trouve assez extravagant que l'on puisse parler argent lorsque l'on sauve la vie d'un homme ,ça me parait assez invraissemblable .

si on met tout un dispostif pour faire du sauvetage c'est bien pour l'utilisé de temps à autre ou alors on supprime les Cross, les sauveteurs ,les avions ,les helico etc ... et que chacun se demerde

24 jan. 2013

Comme Pytheas,

le bon homme est sauf, maintenant j’attends de voir les raisons, les pourquoi etc ...
Pour comprendre comment il en est arrivé là.
Je n’irait surement jamais jouer dans le grand sud, mais si ça peu m'éviter de faire une connerie je suis preneur de toute infos.
Un truc que je comprend pas pas exemple c'est pourquoi ne pas avoir rendu le bateau insubmersible ? par ce que quand on va jouer dans ces endroit là il faut s'attendre a faire un soleil. Ou bien peu être est ce que ça a été fait mais alors qu'est ce qui à fait que le bateau a quand même couler ?
C'est quand même pas un touriste, alors pourquoi un démâtage à fait couler le bateau ?

Je pense que l'on aura les réponses il suffi d'être un peu patient, en espérant qu'il retrouve rapidement de quoi naviguer et se remet de cette mauvaise passe.

24 jan. 2013

oh il n'est pas necessaire d'allé dans le grand sud pour ce retrouvé dans le mm^me situation

24 jan. 2013

Clairement même si on fait tout pour l'éviter, c'est pour ça que je suis intéressé sur le pourquoi du comment. on va dire que cette partie de mon message était pure rhétorique ;)

24 jan. 2013

Dans son radeau sans eau ni vivre.... ?!? les radeaux n'ont pas de rations intégrées ?

24 jan. 2013

si son radeau était sans vivre et sans eau on a donc à faire à une une survie - 24h .

dans ce cas c'est du gros n'importe quoi

24 jan. 2013

Voir les tours du mondes d'adolescents Australiens, filles et garçons, qui ce sont plustot bien passés, celui de Yves Gélinas, lui aussi à démater, mais ils ont tous pour point commun des voiliers très solides, marins et éprouvés, il n'est pas normal qu'un canote coule suite à un dématage, sauf si le morceau de mat cogne contre la coque.
Et là il faut réagir.
Je n'ais jamais dématé, je ne suis jamais allé dans ces contrées très sauvages, donc je ne veux pas jeter la première pierre.
Je pense que le concepteur du voilier a aussi sa part de responsabilité. Ont fait de plus en plus léger, un jour ou l'autre sa casse, ex. le Vendée Globe.

24 jan. 2013

Pour le Vendée globe , note qu'ils sont à fond .Si il s'amusait a le faire avec trinquette et 3 riz ,pas sur qu'il y aurait de la casse .
Quand à Alain Delord c'est grâce à des gens comme lui et a ces prédécesseurs que nos bateaux ont évolués .
C'est pour moi un héros (64 ans), respect pour lui et je me garde bien de faire des commentaires sur sa nav ou sur son bateau .
Et s'il était passe sans encombre ? Le A35 serait le nouveau bateau pour tour du monde ?

24 jan. 2013

Attendons qu'il nous explique lui même les soucis qu'il a rencontré.

Qu'un voilier démâte et que le mat cause une voie d'eau à la coque est possible et même probable. En solitaire avec des vagues de 7 m ce ne doit pas être simple de s'en séparer rapidement.

Rien ne nous dit aussi que son A 35 ait coulé, peut être est il toujours en dérive au 3/4 rempli d'eau? D'un autre coté, un navigateur aussi expérimenté que Alain Delord sait qu'il ne faut embarquer dans un canot de survie qu'en toute dernière extrémité.

Quoiqu'il en soit, jamais il n'aurait été récupéré aussi en forme s'il n'avait pas été équipé d'une combinaison de survie.

Quand à l' A 35, c'est un bon bateau, tout à fait adapté pour battre un record autour du monde à condition de terminer. C'est un voilier bien construit et robuste mais le gréement est un point faible.

Pour notre part, nous le savons bien, car sur son grand frère, un A 40, en 9 années , nous avons effectué entre 15 et 20 000 milles en course.

Il n'y a aucun souci de structure mais il est évident que le gréement a souffert. Devons nous changer le mat en prévention ou fera t-il une saison de plus?

24 jan. 2013

"une deuxième vie qui commence"...
Il trouve que la première a pas coûté assez cher ?
J'attends avec intérêt les réponses aux questions de Pythéas
:jelaferme:

un bon marin devrai attendre d'avoir des informations preçises avant de commencer a faire des commentaires sur cette affaire !on apprends grace a nos erreurs et a celles des autres ,encore faut il les connaitre :-)

24 jan. 2013

exactement...! :pouce:

24 jan. 2013

Je ne veou pas aller contre courrent mais pourquai si un pecheur ou un marin est sovee c'est normal et un plisancier non?
les pacheours ou les marin payent des taxes a la comunotée que le plisancier ne paje pas? Le plisancier ne travaille pas dans la communotée?

PS

les fautes sont HT :-D

24 jan. 2013

entendu à l radio delord lui même, assez secoué, disant q"il n'avait que des habits prêtés pas un centime et qu'il ne savait pas comment payer son billet de retour.
il a dit aussi que dans les premières 24 heures son bib a chaviré 5 fois et que c'est très difficile à redresser
enfin il a dit qu'il avait fait l'erreur de tutoyer un cyclone de trop prés.
moral au plus bas, ce qui se comprend

24 jan. 201324 jan. 2013

Un autre témoignage sur Noonsite :

"This morning the Orion’s captain, Mike Taylor told ABC News Breakfast: 'Following the initial distress AMSA found him with a plane and then set up a relay so that they had somebody overhead pretty much all the time. The raft he was in from the yacht was pretty small and he didn't have any food or water, and he just had a marine band radio, on which the battery died after a day. So they dropped him another raft with food and water, and also with an aviation band radio so he was able to talk to an interpreter in the plane."

Manque flagrant de préparation !

www.noonsite.com[...]ania-fr

:-(

24 jan. 2013
24 jan. 201324 jan. 2013

Il est beaucoup plus probable que son radeau de survie ait perdu son équipement lors des chavirages, tout simplement. Situations maintes fois décrites dans des livres sur la Sidney-Hobart 1998 ou la Fastnet 1979 par exemple.

24 jan. 2013

peut etre mais quid de sac de survie avec gps et vhh portable, piles de rechanges, barres énergétique et quelques litres d'eau etc)
dans les 40 eme ce n'est pas du luxe

24 jan. 2013

Probablement éjecté du radeau lors du premier chavirage. Perso, je ne crois pas que, dans ce genre de situation paniquante, j'aurais la présence d'esprit de récupérer ce genre de trucs avant d'avoir remis mon radeau à l'endroit et d'être remonté à bord.

24 jan. 201324 jan. 2013

Dans les radeaux que j'ai vu, ce matériel est dans des sacs sanglés au radeau ou attachés par des bouts...
Voir la vidéo postée aujourd'hui...
Quand la capote est fermée, on n'est pas éjecté à l'extérieur quand le radeau se retourne.
Le grab-bag ou le bidon de survie personnel doit être attaché au radeau avant de jeter ce dernier à l'eau

24 jan. 2013

Il m'est arrivé au cours de marin pompier de tester un radeau de survie en bassin,
En combinaison de survie dans un bassin par pétrole .
1er point : c'est épuisant de grimper dedans (bonne condition physique)
Je n'ose pas imaginer dans du gros .
C'est peut être pour cette raison que l'on a retrouver le bateau , le radeau ,mais malheureusement pas l'équipage !
2ème point : sur les navires pro , les bips sont équipés de système de larguage automatique en cas ou le bateau sombre et que l'on soit prit par le temps .
Pourquoi la plaisance n'en n'est pas équipée ?
3ème point : quand je vois des bips placés sur le pont devant le mat , compte tenu du poids , cela risque d être un grand moment de solitude !
Conclusion: quand je vois mon bip ,je me dis que cela serais bien de ne pas a avoir à s'en servir !

Nb: honte pour le manque flagrant de préparation vu plus haut , c'est encore un coup bas

25 jan. 2013

reponse au 2eme point : la plaisance peut aussi faire la m^me installation c'est pas interdit seulement comme c'est pas pour nous obligatoire et comme celà est de notre responsabilité et bien personne ne met cette petite piece ..

25 jan. 2013

Delord sur RTL hier :

" la France n'aurait jamais fait ce que l'Australie a fait pour moi, "sic

Tout les gars(et filles) Francais de la Snsm , des helicos, les infirmier(e)s; medecin (helitreuillés parfois dans des conditions 'limites') des remorqueurs, des avions de reconnaissances et tout les marins qui un jour ont risqués leur vie (et qui quelques fois l'ont perdue) pour d'autres marins apprecierons ce commentaire à son juste niveau .... :non: :-( :non: :-(

25 jan. 2013

Heu... Il est encore sous le choc, le garçon?
Lors de naufrage le long des côtes françaises, ça arrive souvent qu'on laisse les Transals, les hélicos et les canots de sauvetage à terre pour cause de délit de sale gueule?

25 jan. 2013

salutatous

les matériels dans les radeaux de survie sont attachés au radeau

il existe une ligne de vie intérieure et une autre extérieure au radeau, pour soit même et pour le matériel

sur celle de l'extérieur, tu t'y attaches quand tu sors du radeau pour le retourner, tu peux aussi y attacher des bidons d'eau et de bouffe si l'attente va être longue, tu peux y attacher aussi le cadavre de ton compagnon d'infortune car il n'est pas question de s'en débarrasser

sur celle de l'intérieur, tu t'y attaches pour ne pas être éjecté du radeau en cas de retournement

il n'y a aucun problème pour être éjecté du radeau même avec le toit fermé, si on n'est pas attaché au radeau

la brassière est vraiment gênante dans le radeau, surtout si on est 6 dans un radeau de 6 ... syndrome de la boite à sardine

le top, c'est d'avoir une combinaison de survie, avec ça tu flottes sans avoir besoin d'une brassière

cordialités maritimes
larent le hareng

25 jan. 2013

ne pas oublier d'avoir un harnais sinon tu ne sais pas où t'attacher ...

25 jan. 2013

Si AD était parvenu à terminer son périple, tout le monde aurait loué sa préparation, les qualités de son bateau, ses compétences, etc.

Là, manque de pot, ça se termine mal, et on voit apparaitre certains commentaires et critiques à peine voilées sur ce qu’AD n’a pas fait, aurait du faire, sur l’inadaptation de son bateau, tout ça venant de gens confortablement installés devant un clavier, et qui auraient certainement fait mieux…
AD lui, y était dans la baston, et il me semble que la moindre des choses serait d’attendre ses propres explications, s’il souhaite en donner, sur le déroulé des évènements.

Et pour ce concerne son supposé manque de préparation, comme je l’ai lu plus haut, il faut bien être conscient que très souvent, ce genre d’entreprise se heurte à des problèmes de budget et de temps, et que donc, les préparations ne sont pas toujours optimum.

25 jan. 2013

Perso j'ai ecris avant son depart ce que m'inspirait son bateau et tu remarqueras que je n'ai pas faits de commentaires sur sa bonne (ou non ) preparation , avant,apres ou pendant sa mesaventure,
J'avais aussi ecris que perso faire le tour tout seul ce n'etait pas pour moi (si il n'y a personne pour me passer le seau ou vomir comment je fais moi ? :lavache:) d'ailleur vu que nous avons un bateau à moteur il faudrait , nous aussi, faire appel à de genereux donateurs pour donner à boire à nos Perkins (environ 21000 litres pour le periple, finalement moins cher qu'un jeu de voile !?)

Par contre j'ai fait un commentaire sur son commentaires pour le moins desobligeant envers tout les sauveteurs/marins Francais et pour cela je le trouve en dessous ...du niveau de la mer :heu: :mdr: :tesur:

25 jan. 2013

Sauvé par sa combinaison de survie:

S'il a du redresser 6 fois son canot se survie, ce qui reste a confirmer, il ne serait pas vivant s'il n'avait pas porté sa combinaison de survie.

Son canot de survie semble être le même que celui qu'avait Balkan, il appréciera...

Je sais aussi qu'il n'est pas facile de prendre la décision de rester à bord d'un voilier que l'on croit en train de couler.

Sur un autre fil, on apprend que son A 35 aurait pu rester à flot juste avec 0.5 m3 soit le volume de 5 matelas pneumatiques judicieusement positionné.

Est-il plus sur de rester en combinaison de survie amarré sur le pont susceptible d'être balayé par des vagues ou dans un canot de survie qui chavire de temps à autres?

25 jan. 2013

Aider AD toutes les 10 lignes.....

Il y a tellement de gens en difficulté, que je ne comprends pas où trouver la motivation pour aider quelqu'un qui est allé se faire un super plaisir, peut être même au prix d'une prise de risque certaine tant physique que financière.

Ce n'est pas le projet qui me gêne bien au contraire, la réalisation d'un rêve est toujours une bonne chose à condition que ce rêve ne soit pas de la folie.
Plus difficile de suivre la demande de financement, où même à un titre personnel, la justification de l'aide financière dans un projet parfaitement égoïste est délicate.
Puis, cette demande d'aide financière après échec est presque incongrue à mon sens.

Mais chacun est libre d'essayer.

25 jan. 2013

Et oui la "phrase qui tue " est bien là !!
Et il dit clairement que son bateau a été retourné et qu'il y est resté un bon moment (une eternité sans doute pour lui)
Donc ce type de bateau même dematé reste "trop" stable à l'envers

25 jan. 2013

effectivement ca veut dire aussi que d'apres certains, environ 30% de la flotte du vendee globe de cette derniere edition ont un manque de preparation..........
La critique est toujours facile, derriere un clavier, maintenant les 3/4 des plaisanciers sortent pas plus de 10minutes par an avec pas plus de 10kts de vent et encore !
confondent le vent reel et le vent apparent, savent même pas où sont leurs fusees de detresse ou autre materiel de secu...
Bon enfin respectons le bonhomme et son aventure.

25 jan. 2013

tu peux juger certains commentaires extravagants ou outranciers mais le tien n'est pas mal du tout dan le genre :-D
Si les 3/4 des plaisanciers ne sortent que 10mn par an, la débauche des moyens de secours mis en oeuvre pour les sauver doit être modeste.
Alors je te renvois la balle : un peu de respect pour les "plaisanciers" et tout le côté péjoratif qui va avec, et que je suis, puisque n'ayant jamais traversé d'Océan ni même de mer ?
;-)

25 jan. 2013

Mon fil était pas du tout de critiquer ou de froisser les plaisanciers, pour ma part, j'en fais, mon père aussi et mon frère est en Nouvelle Calédonie pour un tour du monde, c'est plûtot les soit disants plaisanciers qui depuis qu'ils ont un bateau (de part leur eloignement ou leur travail ne l'utilisent que 10 minutes par an) se permettent souvent de faire les supers marins qui blablablabla. Sur l'eau on en croise souvent, qui te rentre dedans dans les ports, qui connaissent aucune prio lors de croisement, qui laissent trainer leur ligne de pêche et te croise juste devant et ...................................

Pour revenir sur le cout des moyens mis en oeuvre, pourquoi est on aller chercher Yann Elies lors du dernier Vendéé Globe ?

On va pas faire le sauvetage au cout du kilo de viande !!! :jelaferme:

Sur son naufrage, bien prendre en compte que le bonhomme devait être fatigué, avec le froid ça se complique, qu'il était dans des conditions plus que limites (mer, vent, froid), si bateau à l'envers, imagine le bordel, tu dois te faire mal partout, t'es brassé dans tous les sens, des bruits, plus l'eau dans le bateau (eau froide),........... je pense pas qu'on aurait fait mieux que lui.

Je ne suis pas forcement d'accord avec son projet, mais c'est pas à moi d'en juger, la liberté de chacun. Mais tu as certainement raison, j'y suis peut être aller un peu fort, mais ne gâchons pas trop sa belle aventure malgré la fin prématurée.

Ne pas oublier un certain chanteur disait "..........la plaisance c'est le pied........."

25 jan. 2013

Résumé de SON INTERVIEW:

-Dématâge le matin,
-chavirage à 360 ° en fin d'après midi en cape sèche,
-l'A 35 reste à l'envers,
- le mat perce le pont à l'étambrai
-se remplit d'eau
-se redresse à la troisième vague grâce à la carène liquide,
-gonflage du canot de survie
-abandon du voilier précipité,
-5 chavirages du canot de survie lors des premières 24 heures,
-épuisement pour réembarquer lors du 5 ième chavirage de nuit.,
-est récupéré après 56 heures dans le canot.
-à votre bon coeur m'sieurs dames... pour ma deuxième vie

25 jan. 2013

Le A35 avait quel age ?

Quille plate ou quille à bulbe ?
mat alu ou mat carbonne ?

categorie A ,pour moi ces categories sont du pipeau de technocrates :mdr:

25 jan. 201325 jan. 2013

les gens qui ont dessiné le contessa 32 et le vancouver 27 et d'autre n'avaient pas de livre des normes et pourtant ces bateaux ont une stabilité superieure a la plupart des categories A je suis pour la modernité ,mais je maintiens que les normes europeennes sont un enfumage de technocrates et pour les calculs je me marre heureusment qu'il y a l'empirisme et le bon sens car on ne compte plus tout ce qui a cassé malgré les savants calculs :-D

tient qui a calculé le A 35 de categorie A ?

25 jan. 2013

pour répondre à ta question NON,
par contre, je ne comprends pas qu'un bateau est reussi à passer de la catégorie B à A en rajoutant une delphinière de 30 cm pour la Transquadra 2005 -2006.
C'est pas tout à fait sur la norme et les contraintes, mais moi c'est surtout sur les conditions de nav des catégories, cat B 4m de houle Max et Force 8 max, tu peux très bien avoir 3m de houle bien plus "destructeur" que 4 mètres de houle et inversement.
Je comprends bien qu'il faille mettre de chiffres, mais ça me laisse perplexe.
Mon bateau est en catégorie B, et j'ai déjà pris bien plus de Force 8.
Par ailleurs, l'ancien proprio l'avait fait construire pour faire une transat et le bateau est homologué en catégorie B, dcon là je comprends pas tout...

25 jan. 2013

De mémoire, il n'y a pas de A35 avec quille à bulbe, quille plate et mat Alu, l'age ne veut pas dire grand chose, et le bateau est homologué en catégorie A

25 jan. 2013

Entierement d accord

25 jan. 2013

Avez vous déja lu le texte des normes ?

Avez vous déja dimensionné un élément de structure ou calculé une courbe de stabilité pour un bateau?

25 jan. 2013

Un Contessa 32 fabriqué aujourd'hui coute 220 000€ :

www.jeremyrogers.co.uk[...]-build/

Heureusement que les 32" de conception plus récente sont moins chers.

Le Contessa 32 n'a pas une stabilité meilleure que la plupart des catégorie A. Le Contessa 32 est à la limite INFERIEURE de stabilité de la catégorie A.

25 jan. 2013

Il y a une limite entre A et B. Un centimètre en dessous, c'est B. 1 cm au dessus, ça sera A.

25 jan. 201325 jan. 2013

Pourquoi ne parle-t-il pas du canot de survie qu'on lui a largué, bien équipé celui-là avec de l'eau, des vivres et une radio qui fonctionne pour pouvoir communiquer avec un interprête (oui il semble qu'il ne comprenne pas l'anglais).

"So they dropped him another raft with food and water, and also with an aviation band radio so he was able to talk to an interpreter in the plane. "
cf le lien déjà donné vers Noonsite.

25 jan. 201325 jan. 2013

Bon alors, que faut-il écrire derrière son clavier: Ce navigateur est un navigateur courageux, conscient de ses responsabilités et qui a mis toutes les chances de son côté ? Si le Vendée Globe est moins mortifère aujourd'hui qu'hier, c'est parce qu'il a été critiqué. La sacralisation émotionnelle des navigateurs, c'est pas mon truc. Une bêtise est une bêtise. J'en ai faits d'autres en feront. Autant les regarder en face plutôt que de se la raconter avec des trémolos dans le clavier.

25 jan. 2013

Il ne s’agit pas d’encenser AD avec des trémolos dans le clavier, comme tu le dit, mais de s’abstenir de commentaires plus ou moins désobligeants, vis à vis de quelqu’un qui a entrepris quelque chose que la plupart d’entre nous n’oserais pas entreprendre, et de prendre un minimum de distance par rapport à un évènement dont on connaît mal les circonstances précises.

Il est d’ailleurs frappant de constater le peu de commentaires qu’ont inspirées sur ce forum les magnifiques navigations d’Alessandro Di-Benedetto sur son mini, ou de Stephane Narvaez récemment. Et pourquoi? Tout simplement parce qu'il ont réussi, donc c'est pas intéressant...mais quand il y en a un qui « se plante », alors là, c’est la ruée…C’est déplaisant, et ça a un côté assez malsain, voir limite charognard…
:-(

25 jan. 201325 jan. 2013

Je comprends ton argument, mais il ne me parait pas très sain d'encenser ce type d'exploit lorsqu'ils réussissent. Il n'y a pas mort d'homme, ce qui est un grand soulagement pour autant il faut regarder la réalité telle qu'elle est, le type de bateau choisi n'était pas adapté au programme de navigation qu'il projetait de réaliser. Il faut le dire clairement sans offenser ce skipper téméraire. Le reste relève du détail.
Le sharp 37 de Navarez lui était adapté au programme mais ses conditions de vie à bord forcent l'admiration.

25 jan. 2013

Le sharp 37 de Navarez lui était adapté au programme

NB 47 , pas 37. Et adapté, je n'en suis pas sur. Un bateau qui passe ou un bateau qui coule , ce n'est pas très significatif statistiquement.

Par contre ce qui est sûr, c'est que sur le Vendée Globe, ce sont des Open 60, et qu'il y a déja eu des problèmes. Et qu'un Vendée Globe sur Classe 40, ce n'est pas demain qu'un organisateur va s'y risquer. Même si pas mal de navigateurs en rêvent.

25 jan. 2013

Il n'y a pas que le A35 qui chavire :

manuguedon.free.fr/fichiers/PerteClass40FetMer.pdf

Ce n'était pas au large de la tasmanie, mais en atlantique.

25 jan. 201325 jan. 2013

GUO Chuan TDM sur Class 40 en solitaire et sans escale sur Akilaria ZedTech. Préparation en baie de Quiberon, port d'attache La Trinité.

www.courseaularge.com[...]le.html

www.volvooceanrace.com[...]se.html

25 jan. 2013

Ben Alessandro il a eu le droit à de très beaux articles dans toute la presse spécialisée et c'est justement parce qu'on en a parlé qu'il peut poursuivre ses rêves.
Alors ce que tu dis est ss doute vrai mais pour le grand public.

25 jan. 2013

Je crois que son bateau etait assez peu un bateau de série.

sur ,tous les vrais marins se sont interessés a l'exploit de alessandro ,un des plus vrai de ces dernieres années ,le grand public on s'en fout :-p

25 jan. 2013

Pour info, son bateau était sur le chantier de port Olona (Sables d'olonne) au printemps dernier, je ne sais pas si il y est encore.
Mais franchement ça vaut le coup d'oeil, je crois que j'y suis resté au moins 1/4 d'heure devant pour voir/admirer/contempler les réparations, les bricolages, c'est du délire....
Et lui il fini en héros sur un projet complètement ouf quand même...

25 jan. 2013

@ cargo29, boatlover et dekers

Si je me suis permis cette exclamation péremptoire "manque de préparation", c'est que je sais de quoi je parle, je n'ai pas toujours été une grand-mère derrière son clavier.
Pour les incrédules et les soupçonneux, voir le n° d'octobre 1999 de LN.
Pas de la compet, c'est pas mon truc, mais un projet hors des sentiers battus mené à bien avec de tout petits moyens et un petit bateau.
Si la chance n'avait pas été au RV, j'aurais redémarré à 0, comme cela m'est déjà arrivé.
Mais jamais au grand jamais je ne me serais permis de quémander de l'aide ! J'ai toujours assumé mes choix.

Merci @ clarivoile

25 jan. 2013

le but n'est quand même pas de remettre en cause la légitimité du sauvetage j'espère...

Maintenant, oui nos projets on doit les assumer et pas laisser les autres tout gérer si ça part en sucette (mais quand même, aujourd'hui la solidarité existe dans tous les domaines et à tous les niveaux), Clarivoile et bien d'autres ont entièrement raison, mais je tiens à rappeler que c'est un bon marin avec des conditions plus que musclées. Alors, l'erreur peut être est d'être au mauvais endroit au mauvais moment, il y a eu plein d'exemple de tour du monde bien moins préparés et beaucoup plus farfelus qui ont eu beaucoup plus de chance, car dans ces aventures le facteur chances et quand même je pense important.

25 jan. 2013

C'est vrai, mais je pense qu'aujourd'hui c'est le système qui fait que tout le monde prends pour acquis la solidarité, quelle soit matérielle ou financière ou autre..
Comme tu le précises bien, sa seule raison de vivre doit pas non plus impliquer systématiquement l'assistance des autres.

25 jan. 2013

Bien entendu qu'il faut tout faire pour secourir quelqu'un qui lance un appel de détresse et c'est très bien qu'on l'ait retrouvé sain et sauf... Moi je trouve qu'il a eu beaucoup de chance pour le coup !
Je ne mets pas en doute ses qualités de marin.
Je n'aime pas sa façon de se comporter.
Il tient pour acquis qu'on doit l'aider parce que la mer et le bateau, c'est sa seule raison de vivre... un peu léger comme argument.
On n'a toujours pas le vrai récit de son naufrage et de son sauvetage.
L'interview de Fogiel est un modèle du genre !!!

Attendons la suite.
Je lui souhaite de rebondir et de renaviguer.

:-)

sans approuver tout ce que dit marie noelle je peux temoigner que c'est une grande navigatrice :-)

25 jan. 2013

Oh non... 1,55 m sous la toise ! ;-)

25 jan. 2013

Ben...je vous trouve bien sévères!
Le gars a été courageux,peut-être limite inconscient ,à vous lire?
Quelles qu'en soient les raisons,il est désormais dans la m...
Alors,un peu de soutient,sans jugements,serait bienvenu,non?
On a été nombreux à suivre ses aventures,bien au chaud devant notre ordi...
Ne pas l'aider...en vertu de quoi? de "principes"?
Sa démarche me parait sincère...donc je vais contribuer...
Je l'avais d'ailleurs proposé sur le fil,bien avant son appel aux dons. :heu:

25 jan. 2013

Un autre grand débat :

POURQUOI PERSONNE N'A EMIS UN FIL SUR H&O POUR DIRE QUE LE PROJET DE AD SUR UN A35 ETAIT FARFELU !!!

Bien au contraire, beaucoup l'ont encouragé voir admiré ou autre, donc c'est facile de crier au loup après.
C'est toujours une fois que le denouement maleureux mais finalement heureux de son histoire, que tout le monde se lâche.
Je vous rappelle, qu'on prends tous des risques le matin en prenant sa voiture...

25 jan. 2013

POURQUOI PERSONNE N'A EMIS UN FIL SUR H&O POUR DIRE QUE LE PROJET DE AD SUR UN A35 ETAIT FARFELU !!!

Pour se faire huer par certains ? Nein danke... Voir certaines remarques sur ce fil... Navigateur de clavier, etc...

25 jan. 2013

Exactement comme ce fil récent :

Budget 12 000€ pour un bateau pour l'atlantique à 4.

www.hisse-et-oh.com[...]antique

25 jan. 2013

oui, les rares qui s'y sont risqués ont été rejetés comme tueurs de rêves , juste bons à meubler la maison de retraite HEO.

Alors avant, faut pas, quand c'est après, fallait le faire avant....

Le pire serait de dire après que c'était vraiment une idée idiote alors qu'avant on la trouvait digne d'un grand marin avisé, ou de dire après que c'est un grand marin alors qu'avant on trouvait le projet trop fou.

25 jan. 2013

Tu ne dois pas avoitr lu le premier fil consacré à son tour du monde ;j'y ecrivais entre autre :

"Suis je le seul à trouver ce bateau un peu "leger" ?
.....
La je m'interroge sur la monture de serie choisie ; de serie cela veut dire un bateau comme les autre acheté à la sortie de la chaine de montage, même echantillonage ? Même mat ? Greement ?Fixation de quille / varanguage ?
Je ne pense pas que l'architecte ai prevu un tel usage .
Ne risque t il pas un 'vieillissement' acceleré ?...."

Et cela m'a valu ....un grand moment de solitude :mdr: :jelaferme:

Par contre questions à ceux qui connaissent ce type de bateau ,:
-comment est renforcé l'etambrai ?(sur un de nos ancien bateau c'etait collier acier soudé sur une platine acier , elle même soudée sur deux barrots en "surnombre " dédiés à la tenue de l'etambrai
- la partie du mat qui est entre l'etambrai et les varangue est il "moussé" à l'interieur ?

27 jan. 2013

Tu veux dire que finalement sur ce type de bateau l'etambrai c'est juste un trou ?
Dans l'exemple que je citais plus haut , entre le mat (bois oui une autre epoque) et le collier il y avait des cales d'etambrai (forcement :mdr:) ajustés aux petits oignons , en bois dur et mises en force ( taillées un peu en coin avec un rebord qui vient s'appuyer sur le haut du renfort en collier) et c'est une zone qui doit supporté des efforts non negligeable .
Mais peut etre sur l'A35 au contraire y a t il peut etre un jeu et (en condition normale) aucun effort sur l'etambrai ?
Désolé de ces questions qui peuvent te paraitre naïves , mais lorsque je ne connais pas ...je demande :reflechi: :coucou:

25 jan. 2013

Saluons Longcours qui a dit ce qu'il fallait dire au moment où il fallait le dire. Il n'est jamais facile d'affirmer un point de vue quand on sait qu'il n'est pas consensuel.

26 jan. 2013

"-comment est renforcé l'étambrai ?"
Il n'y a a pas de renforts particuliers à l'étambrai sur un A 35 qui n'est pas conçu pour résister à un chavirage à 360°.

Ce voilier est un voilier de régate ou de croisière rapide.

S'il devait être conçu pour résister dans une tempête de l'Océan Indien, il pèserait au minimum 1 tonne de plus...

Le mat est implanté sur la quille et lors d'un chavirage à 360°, il ne me parait pas anormal que le moignon qui reste crée un effort latéral pour lequel le pont n'est pas conçu.

Le chavirage à 360° n'est surement pas envisagé lors de la conception et le chantier Archambault aurait surement déconseillé ce tour du monde...

25 jan. 2013

C'est bien confirmé à plus de 90% tout le monde l'encouragé voir plus, à part 2 ou 3 plus septiques mais qui avaient finalement raison, et qui comme par hazard sont les mêmes qui prennent par au forum très souvent et avec beaucoup d'affirmations claires et nettes

25 jan. 201325 jan. 2013

Il y a des informations intéressantes dans cet interview
- Son radeau n'était pas équipé hauturier
(NB pour 2000 euros, il existe des radeaux auto-redressables; trop cher ? par rapport au prix d'un A35 ?)
- Il n'avait pas de combinaison étanche (c'est sans doute celle de la chaîne SAR lancée par avion qu'il a mise ensuite). (NB 1000 euros environ)
- Pendant les quelques heures après le démâtage, il avait le temps de préparer un sac de survie (eau, nourriture, VHF, balise, papiers perso par exemple) s'il n'en avait pas. (peut-être Iridium d'occasion 500 euros avec une petite carte)
- L'A35 est un bateau assez sûr puisqu'il s'est remis à l'endroit assez rapidement après le chavirage

Les VHF bandes aviation sont un équipement classique dans certains pays (Brésil, Australie...). Inconnu chez nous. Un site anglo-saxon dit que cela aurait été bien utile. (300 $, par exemple
www.acespilotshop.com[...]ios.htm
)

PS Oui je fais des remarques. Et je parle même d'argent. Non, je n'ai pas passé le Horn. C'est peut-être parce que j'ai suffisamment navigué pour savoir que mon 36 pieds n'est pas adapté pour le faire, bien qu'il soit un peu plus grand et de même nature que celui de Maignan. Quand on a une certaine culture marine, on ne peut pas ignorer le nombre de chavirages dans l'Indien et le Pacifique sud.

25 jan. 2013

qqs réflexions sur ce fils:
le coût est pinuts, et ne le fond que les sociétés qui peuvent au regard de leurs PIB. C est une fierté pour un pays d avoir une telle qualité de service de secours,
... nul doute que le gars au moment du naufrage n est pas le même dans sa tête qu au moment de sa préparation et de sa philosophie. Platon ne dit il pas " il y a trois sortes d homme, les vivant, les morts et ceux qui sont sur l eau", il est probable qu il a touche a cette dernière catégorie sur la fin de ce périple.
Ce gars a osé , et pour beaucoup de personne il est devenue plus ou moins centrale au regard du quotidien, sauveteur inclus- reconnaissons lui ce merite et ne jugeons, par contre il y a beaucoup de lecons techniques a retenir et c est de son devoir de les partager, nul doute qu il le faira....
Até mas

25 jan. 2013

Effectivement, la majorité des intervenants semblaient s'enthousiasmer pour son projet.

J'étais l'un des deux rares intervenants qui avaient indiqué que :

"c'était de la roulette russe et il fait l'impasse sur du vrai mauvais temps.

Faire le tour du monde sur un 40 pieds comporte une part de loterie... et quand on sait ce qu'ont subit Halvard Mabire et Meron lors de leur étape du sud...

Car on peut aussi rencontrer 60 noeuds au près!"

Et il en est de même pour le Sun Rise de Meignan ou un Transat 6.5m... S'ils ont terminé, c'est qu'ils ont eu de la chance.

Un record est établi pour être battu. Et un autre navigateur le fera pour avoir son nom dans le livre des records.

Sinon, il le ferait en toute discrétion comme André Gentil sur son Romanée, il y a une dizains d'années.

25 jan. 201316 juin 2020

Je suis bien d'accord, c'est ce que j'avais déja exprimé

25 jan. 2013

comment je me suis fait allumé sur le premier fil à son départ. tiens qu'est qui dit maintenant lumablanc ?

26 jan. 2013

J'aurais pas fait ce périple sur un A35.
Pour le reste il y a une branlée d'irresponsables qu'il faut assister en permanence sur l'eau et sur terre et qui plombent notre économie que je continue de dire chapeau à ceux qui osent des aventures comme celle de Tchouk tchouk .

25 jan. 201325 jan. 2013

Halvard Mabire et Merron ont même abandonné, alors qu'ils étaient très bien placés.
La porte des glaces placées bien trop haute pour les conditions rencontrées leur faisait prendre trop de risque pour le passage du cap horn.
Le comité de course n'a pas voulu changer cette porte au moment de l'approche.
La sagesse, face aux conditions rencontrées, a voulu qu'il rebrousse chemin.
Par la suite et pour les autres concurrents, le comité de course a changé l'emplacement de la porte, mais c'était trop tard pour eux...

27 jan. 2013

Pas tout á fait exact.
Si l'on compare au Vendée Globe les portes étaient plus sud et de fait le reste de la flotte ( 3 bateaux) est descendu á 60º S.
L'abandon ne s'est produit que quelques jours après le départ de Nouvelle Zélande, le Cap Horn était encore très loin, mais oui c'était du près et encore du près.. le sud ne peut pas garantir ses attractions.
Je suis assez bien informé ...

28 jan. 2013

Il n'y avait pas á ce moment de menace d'énorme dépression, simplement du près musclé. Le reste de la flotte a été très surpris du double abandon, l'un sur blessure (Ross Field), l'autre (M.M.) juste après, je suppose qu'ils l'ont ensuite regretté quand les bizuths ont décider de continuer leur rêve de cap Horn.
M.M ont fait troisièmes de l'étape d'Aukland.
(Mon fils était équipier de Marco, je les suivais 24h/24, le nez collé á la météo.)

28 jan. 2013

Le seul bateau qui aurait put subir un préjudice du déplacement de la porte était celui de Conrad Colman, largement en tète á ce moment. Si mes souvenirs sont bons le déplacement a eu lieu une semaine après le double abandon. Les Field et Mabire se plaignaient des portes des glaces depuis déjà la Nouvelle Zélande en évoquant "le bon vieux temps". Et encore une fois ils n'étaient pas en tête.
Ross Field a évoqué une avarie et blessure au dos. Mabire a fait demi-tour immédiatement après en déclarant qu'ils n'étaient pas venus faire du près". La fameuse "dépression" n'était pas á ce moment au programme. Elle n'est intervenue que bien plus tard.
Même la petite histoire se réécrit...

28 jan. 2013

La porte a été décalé après l'abandon du Pogo40S2, n'est-ce pas ? Et pourquoi ? Parce que la porte obligeait M&M a affronter une énorme dépression qui mettait en danger le bateau (du près effectivement).
Ce n'est que par la suite que la porte a été descendu. Cela s'est déroulé, effectivement après l'étape de NZ où M&M ont fini premier de l'étape SA-NZ et pris la seconde place du classement générale.

28 jan. 2013

Effectivement, pour H.Mabire et M.Meron, c'était du prés musclé, plus de 40 noeuds et grosse mer, mais surtout, ce qui les attendait devant était pire 50 à 60 noeuds!

Ils ont agit en bon marin avant d'aller se mettre dans la gueule du loup.

De la part d'Halvard, c'est le contraire qui aurait été étonnant. Pour les plus jeunes : il a cinq Whitbread, sept Solitaires du Figaro et 32 courses transatlantique à son actif.

Quand à changer la porte de place afin que les suivants puisse prendre la dépression au portant, plutôt que de face,après que les premiers aient abandonnés, que n'aurait on dit sur H& O si les organisateurs avaient la même chose lors du VG!

28 jan. 2013

J'ai fait une petite erreur sur le classement de Campagne de France. Ce doit être la confusion avec Cammas et la VOR, ainsi que la couleur des deux voiliers qui ont semé la confusion dans mon esprit !:reflechi: Mais pour les raisons de l'anbandon, et pour ne pas polluer ce fil, je vais en ouvrir en autre. :litjournal:

www.hisse-et-oh.com[...]11-2012

25 jan. 2013

salutatous
de mémoire, maignan a chaviré au moins 2 fois
il a peut être tout simplement eu la chance de ne pas démâter
cordialités maritimes
larent le hareng

28 jan. 2013

Larent tu es pénible.

25 jan. 2013

Je n'ai pas suivi Maignan , en combien de temps est il lui, revenu à l'endroit ?
Avec son mat en place cela devait (theoriquement ) etre plus dur ?
A noter, d'apres les infos de Delord , c'est la carene liquide qui a grandement contribuée à son redressement .
En clair sans l'entrée d'eau à l'etambrai , qui a créé cette carene liquide , malgrés la perte de son mat il serait peut etre toujours à l'envers !! :reflechi:

(humour , je precise avant pour ne pas subir un tir de barrage !!)
Delord reste à lenver sans mat et Dirk reste à l'endroit sans quille !!! (pour l'instant et je croise les doigts pour lui , il ne doit pas beaucoup dormir)

25 jan. 2013

pour ma part ça confirme tout le mal que je pense des mats implantés, visiblement ça a été un des problèmes.

@francois2 ?? oui le sharp 47 en alu était adapté pas un A 35 qui n' a rien à faire la ou il était et je je le pense des que je l'ai appris, ensuite j'aurais espéré qu'il finisse.
il avait un mat neuf et renforcé les barres de flèches et changé une partie du gréement, son bateau avait déjà du mileage

qui c'est qui a calculé la quille de dick ?j'espere qu'il etait en categorie A :-)

26 jan. 2013

Bon, j'apporte mon modeste point de vue dans ce débat assez..houleux:))
J'ai soutenu Alain, toujours trouvé son projet admirable et courageux. Il a été au bout de son rêve.
Ses chances d'être sauvé étaient quand même infimes.
Sur le débat sauvetage et cout de celui-ci.
Je le mets en regard des milliers de skieurs qui chaque année s'en vont joyeusement au casse pipe, par exemple
La oui, cela nous coute très cher.
Ils mobilise helicos, hosto, medecins, et nous payons tout cela sans rien dire.
Alors pour UN sauvetage, hors norme, un équipage au final très fier d'avoir réussi l'exploit de le sauver (car les conditions étaient quand même difficiles), cela mérite t'il vraiment autant de véhémence?
Ce n'est pas monsieur tout le monde qui tente un tour du monde, alors qu'aller skier sans aucune préparation et se vautrer lamentablement, parfois hors piste, est justement a la portée de monsieur tout le monde. Et ils trouvent tout a fait normal d'être secourus. Sans meme un merci parfois.
Voila, je voulais juste mettre deux situation en parallèlle.

26 jan. 2013

Pourquoi faudrait-il aller chercher les irresponsables du Vendée Globe, ces conquérants de l'inutile et pas Tchouk Tchouk Nougat ?

Vaste débat n'est-il pas ?

26 jan. 2013

Maignan sur le Sun Rise 34 avait condamné la cabine avant qui était rempli de polystyrène pour assurer une flottaison au cas où il se trouverai en difficulté et permettrai d'attendre les secours et être plus facilement repéré ,heureusement pour lui ça c'est bien passé.

28 jan. 2013

Sur mes deux derniers voiliers préparés pour un "tour du monde" en fait pour une navigation un peu au hasard des vents, j'ai rempli les coffres de la cabine avant avec de la mousse en bombe (3€ les grosses au portugal), et surtout je ferme la porte consolidée par gros temps.

26 jan. 2013

Alain Delors avait très bien préparé son voyage.
Ce qu'il a fait était tout à fait respectable.
C'est l'aventure, la vrai, la conquête de l'inutile, celle qui amène l'homme à se dépasser, à sortir du train train quotidien (métro boulot dodo). Celle qui a toujours titillé l'homme et qui finalement le fait progresser.

Il a connu une difficulté que je ne connais pas et qu'il nous contera surement un jour.

Par contre pour avoir lu pas mal d'ouvrages en tous genres je ne m'étonne pas qu'il ait subit un retournement.
Il apparaît qu'il faut des bateaux gigantesques pour résister à certaines déferlantes. Il était au mauvais endroit au mauvais moment. Après je ne sais pas ce qui s'est passé. Tout le monde y va de son commentaire mais sur la base de quoi ?

Je persiste à soutenir son initiative. Elle s'est mal terminée c'est pas de chance mais il n'est pas le premier ni le dernier.

Quand aux coûts, combien as-t-on dépensé pour assister les coureurs du Vendée Globe depuis les débuts sans que cela n'émeuve quiconque ? Je me souviens d'une année (96 je crois ) ou non seulement les bateaux se retournaient mais ne se redressaient pas (la sécurité à beaucoup évolue depuis).

Et je ne vois pas au nom de quoi ce qui est autorisé et normal pour des coureurs du Vendée Globe serait interdit pour des particuliers !

Quand aux assistances de toutes sortes dont nos civilisations sont friandes, ce sauvetage n'en est qu'une parmi d'autres.

PS : il y a bien sur beaucoup d'autres types d'aventures possibles. Celle ci en est une.

26 jan. 2013

Peut-être que ces deux types d'activité où les naufrages indiquent des bateaux non conçus pour ces conditions (Vendée Globe et TdM en solitaire sur des petits bateaux) ne donnent pas une bonne image de la France qui navigue en Australie / NZ (s'ajoutant au Rainbow Warrior et aux tests nucléaires en Polynésie)...

26 jan. 201326 jan. 2013

"Et je ne vois pas au nom de quoi ce qui est autorisé et normal pour des coureurs du Vendée Globe serait interdit pour des particuliers !"

Vous vous trompez lourdement. Ce n'est pas du tout la même problématique.

Les coureurs du Vendée Globe ont pris des risques quand ces risques n'étaient pas connus. Des l'instant ou ces risques sont devenus connus, (vous le dites vous même : la sécurité a beaucoup évolué depuis), les coureurs n'ont plus eu le droit de prendre ces mêmes risques. Un coureur ne peut pas prendre le départ avec un bateau qui n'a pas ses 4 cloisons étanches et qui n'est pas autoredressable etc etc etc. Points qui n'étaient pas obligatoires au début.

A D est parti avec un bateau qui n'aurait JAMAIS passé les critères de sécurités OBLIGATOIRES pour le vendée globe.

Idem la mini transat. On pouvait prendre le départ il y a 30 ans avec un Muscadet ou un Serpentaire, parce qu'on pensait que ça pouvait le faire. Aujourd'hui, avec l'expérience et le recul , on sait que ça pose problème. Ces bateaux n'ont donc plus le droit de prendre le départ. Et celui qui veut traverser l'atlantique aujourd'hui avec de tels bateaux est simplement un inconscient qui ignore l'expérience des autres.

26 jan. 2013

Encore une fois le bateau d'AD n'était pas mal préparé.
Il était renforcé
La baille à mouillage était moussée
Le mat et le gréement étaient neufs
etc...
AD est très expérimenté

Il a connu un pb que je ne connais pas mais que n'importe quel autre peut rencontrer.

Quand le VG lançait des bateaux incapables de se remettre dans le bon sens une fois chaviré et quand les skippers pouvaient frôler le pôle sud, personne n'y trouvait à redire. Il y a eu des sauvetages qui ont coûté la peau des fesses.

Aujourd'hui le VG s'est bordé ultra bordé ce qui n'a pas empêché des bateaux d'avoir de grosses avaries quelques heures après le départ. Encore heureux que ces avaries se soient produites près de nos cotes.

L'aventure présente des risque que nos sociétés peuvent encore accepter. Que dire des Alpinistes, des planchistes qui sollicitent des secours régulièrement.

Le jour ou ces risque seront interdits nous aurons basculé dans un autre type de civilisation. Une civilisation que je ne connaîtrais pas mais que je n'envie pas.

26 jan. 201326 jan. 2013

Je plussoie.

Certains peuvent penser que cet accident démontre que le bateau n'était pas adapté à cette navigation. Mais en ce qui me concerne ce n'est pas une preuve.

J'ai tendance à penser que le mât et le gréement des bateaux de série sont en général largement dimensionnés. Ce serait intéressant de comprendre pourquoi le bateau a démâté, mais il faudra attendre l'analyse d'Alain Delord pour en savoir plus.

Une fois le bateau démâté, le chavirage est en soi moins surprenant. Le gréement participe considérablement à l'inertie du bateau. Un bateau démâté sera plus facilement renversé par une déferlante.

26 jan. 2013

C'est vrai, ça aussi. En ce qui concerne l'effet de l'inertie sur la stabilité, c'est bien connu.

Mais tout cela n'explique pas pourquoi le bateau a démâte en premier lieu.

26 jan. 2013

Plus que des questions d'inertie qu'il faudrait démontrer physiquement, sans gréement, donc sans vitesse, il se met travers à la vague avec un gros risque de chavirage.

26 jan. 2013

Qu'est ce que veut dire préparer un bateau si celui-ci ne peut affronter par sa conception même (longueur et poids par exemple) des conditions de mer et de vent qu'il a des chances non négligeables de rencontrer...

26 jan. 2013

je ne conaissais pas le tour du monde d'Alessandro , je suis allé voir ce qu'il en retournait .
Sa preparation au niveau de la coque m'a semblé pertinente : cloisons etanches , ajout de flottabilité, supression d'une grande partie du cockpit pour y mettre cette "cabine" peut etre pas esthetique mais sans doute bien efficace aussi pour aider le mini à revenir à l'endroit, kevlar sur une partie de la carene pour renforcer la (faible) resistance du cp au poinconement .
Perso même preparé de la sorte j'aurais tout au plus tenté de traversé l'atlantique ... :lavache:
Si il ne l'avait pas realisé j'aurais surement affirmé que ce n'etait pas possible !
Je n'ai pas lu son livre , mais dés que l'occasion se presente ...
Il a semble t il aussi fait preuve d'une tenacité hors du commun

26 jan. 2013

Quand le VG lançait des bateaux incapables de se remettre à l'endroit, personne n'imaginait qu'un voilier de 18m, avec un tirant d'eau de 4m50 puisse chavirer sans pouvoir éviter quoi que ce soit.

Maintenant, on sait que ça peut chavirer. Donc on prend les mesures pour éviter la reproduction du problème.

Et les avaries ou problèmes qu'on rencontre aujourd'hui sont des problèmes qui ne s'étaient jamais encore produits.

L'aventure, pour moi, c'est quand on ne connait pas les risques. Dès qu'ils sont connus, continuer à les prendre n'est plus de l'aventure, mais le jeu de la roulette russe.

NB Je suis à peu près persuadé que les problèmes de quille actuels ont une origine technique différente des problèmes de quille précédents, même si la cause pour le grand public (quelque chose pas assez solide) et le résultat visible sont les mêmes.

26 jan. 2013

Aucun bateau même de la taille de ceux du VG ne peut résister à une très grosse déferlante. C'est physique.
Je n'évoque même pas les vagues scélérates. Au moins une par jour dans le monde.

26 jan. 2013

Quand on ne sait pas, on écrit pas n'importe quoi.

Un voilier en cape sèche, ce qui était le cas d'A.Delord, est facilement chavirable, même s'il est d'une taille importante.

Avec un barreur compétent, capable de tenir la fuite durant des heures, la marge de sécurité est nettement améliorée.

27 jan. 2013

Sydney/Hobart 1998 : "on December 26 1998, 115 sail boats headed downwind towards Hobart, Tasmania . Only 44 boats made it to Hobart. Five boats sank, six sailors died, 55 sailors were taken off their yachts, most by helicopter."

Rien à voir avec le chavirage d A.Delord et ce n'est pas dans le même secteur. Cela s'est passé dans le détroit de Bass à environ 1000 milles du lieu de chavirage de Delord.

Si j'ai bonne mémoire, en décembre 1998, les voiliers étaient encore en course, les conditions vraiment démentes avec en plus un mer croisée à cause du courant et le vent n'était pas de "seulement" 30 à 40 noeuds.

La mer d'un vent de 40 noeuds aux Açores ou en Manche contre le courant n'ont rien en commun.

De plus, beaucoup semblent occulter qu'un voilier sous pilote automatique ou en cape sèche est beaucoup plus vulnérable qu'en équipage.

26 jan. 201326 jan. 2013

"Quand on ne sait pas, on écrit pas n'importe quoi."
Un peu agressif, non ?

Allez lire ou relire calmement ce qui s'est passé pendant la Sidney-Hobart de 1998 (pendant l'été austral...) avec des équipages au top sur des bateaux bien plus gros qu'un A35...
Et ça s'est passé au nord de la Tasmanie...
Par exemple
en.wikipedia.org[...]ht_Race
Toute l'enquête officielle est disponible
www.equipped.org[...]dex.htm

Un grand livre scientifique sur les grosses vagues (pas seulement les 'rogue waves')
Désolé, c'est en anglais, mais il n'y a pas l'équivalent en français
www.nap.edu[...]ook.php

Ce que j'en tire: je suis assez d'accord avec Liclo...

26 jan. 2013

Ah bon ? 2m43s : déferlante sur la VOR !

26 jan. 2013

Réponse facile: pas assez grosse ! :acheval:
Pas grave, l'important c'est de te voir revenu...

28 jan. 2013

On aimerait entendre l'architecte au sujet des modifs du gréement, en particulier sur l'ajout d'un étai de trinquette avec enrouleur.
Si j'en parle, c'est parce que quand j'ai évoqué la possibilité d'en installer un sur mon bateau, l'archi (G.Frers) a fait savoir qu'il s'y opposait.

28 jan. 2013

Avec rajout de bastaques , quels motifs avait avancé l'architecte ?
Pour faire avancé la reflexion
Avant que ce fil ne subisse le même sort que les trois autres ...car sur celui ci aussi l'ambulance a été : touchée / coulée oups :lavache: :jelaferme: :acheval: :non:

28 jan. 201328 jan. 2013

Bateau trop petit (31'); trop de poids, trinquette inefficace car petite, un des deux étais pas tendu.
Par vent fort, le "working jib", qui peut se réduire à la taille d'un TMT, fait merveille.

28 jan. 2013

Et pour les planchistes, bouéistes, deriveristes, alpinistes, ect...
Il n'y a pas que les coûts il y aussi les risques.

28 jan. 2013

Quelques images époustouflantes de la Sydney Hobart de 1998 :

29 jan. 2013

La mer est dantesque!
Y a un truc que je trouve surprenant, dans ces conditions, ce sont les équipages au rappel dans les filières...
Seraient pas mieux, cloîtrés dans la cabine, avec juste deux ou trois gus dans le cockpit?

29 jan. 2013

heu... j'ai bien compris ce qu'était la Sydney-Hobart mais quand tu es ss tourmentin dans un tel enfer, qu'est-ce que tu privilégies? La sécurité de l'équipage ou les 3 degrés de cap en mieux?
(D'autant plus que tu peux les obliger à poser leur fesse sur la banette au vent)

;-)

29 jan. 2013

Sur les images, les voiliers étaient en course, pas en mode survie.
Et avec des équipiers à l'intérieur, cela marche moins bien...

31 jan. 2013

Pour une meilleure appréciation des conditions, d'autres images dans ces deux video (part 1 et 2)


par exemple ces images là :

un hélico H1 ça mesure 17 m de long.

29 jan. 2013

Des secours de moins en moins gratuits

Des enfants à bord d'un bateau pneumatique n'arrivent plus à revenir vers la plage, la balade en montagne tourne au cauchemar… Pas de panique, les secours sont déjà en route. Pour qui la facture ?

Chaque année, en France, plusieurs dizaines de miliers de personnes sont "sauvées des eaux" ou secourues en montagne. Depuis toujours en France, le secours des personnes physiques est gratuit, en mer, en montagne, sur la route ou en cas d'incendie, par exemple. En trente ans, les loisirs sportifs ont connu un développement fulgurant, entraînant un renforcement des besoins de sécurité. Dans la foulée, la belle idée de la gratuité a quelque peu souffert, même s'il faut bien distinguer mer et montagne.
Les secours en mer

Dans la bande des 500 m bordant les plages, le sauvetage est entièrement gratuit. Toute la journée, des sauveteurs (pompiers, CRS ou jeunes formés par la SNSM) se relaient pour assurer la permanence du poste de secours des plages surveillées. Leur salaire est pris en charge par les mairies.

Au-delà des 500 m du rivage et à l'intérieur de la bande des 20 milles nautiques (37 km) bordant les 5 533 km du littoral français, le secours d'une personne physique est gratuit. 24 heures sur 24, tous les jours de l'année, il est l'affaire des hommes de la SNSM.Gratuit également, le coup de main apporté à l'équipage d'un catamaran de sport en mauvaise posture, dans la mesure où il n'a pas nécessité la sortie expresse d'une vedette.
Mer : quels sont les secours payants ?

Tous les secours impliquant l'appareillage d'un bateau de secours pour effectuer le remorquage d'une embarcation en détresse sont facturés selon un barème établi en fonction du temps d'intervention et de la taille du bateau de secours.

Un forfait est demandé pour le rapatriement d'une planche à voile. La facture doit être réglée à la SNSM. Elle est ensuite prise en charge par d'éventuelles assurances.
Les secours en montagne

En montagne, la gratuité des secours n'est plus qu'un souvenir. La loi n° 2002-276 du 27 février 2002 précise en effet que les communes peuvent désormais exiger des personnes secourues ou de leurs ayants droit une participation aux frais liés à l'opération de secours consécutive à la pratique de toute activité sportive ou de loisir. Il est vrai que l'utilisation de plus en plus fréquente de l'hélicoptère a fait grimper les dépenses.
Montagne : combien coûtent les secours ?

Depuis plusieurs années, les secours sur piste et hors piste étaient payants, selon un barème fixe commun à tous les massifs. La loi du 27 février 2002 a supprimé ce barème et donne à chaque commune la liberté de fixer le prix de l'intervention de ses pisteurs secouristes.

Ces frais n'ont pas à être déboursés par les victimes titulaires de la licence carte Neige. Elle s'obtient auprès d'un club de ski moyennant la cotisation au club et le paiement de l'un des deux niveaux de garantie au choix. Les factures sont calculées par les stations, en fonction de l'éloignement de la zone de sauvetage.

S'y ajoutent éventuellement les frais d'ambulance jusqu'à l'hôpital. En quelques années, la France s'est ainsi mise au diapason de la Suisse, où les secours en montagne sont tous payants… et pris en charge par des sociétés privées

29 jan. 2013

chaque fois que c'est simple, il est bon de citer la source :
www.dossierfamilial.com[...]ts,1043

29 jan. 2013

Bonjour,

Je pense qu'une bonne partie des critiques contre AD sont dues à sa critique indirecte de l'aide Française et son appel au don, ce qui m'amène à la question "pourquoi n'est il pas assuré ?"
Est ce réellement impossible d'ètre couvert au regard des risques ou était ce un choix (même par défaut).
Je suis surpris qu'il n'y ait pas la maoinde assurance pour assurer son rapatriement (comme lu par ailleurs)

29 jan. 2013

Bonjour à tous, je suis bien d'accord avec LICLO et en re-lisant l'article de Voiles et Voiliers du mois de février 2013 sur AD et ses confrères qui font "leurs" Vendée Globe, on peut quand même ce rendre compte qu'il était plutôt bien préparé, que le Bib n'était pas en pied de mat mais sanglé à l’arrière du cockpit, qu'il avait remplacé son mat, changé et renforcé le gréement, rajouter des varangues longitudinales sur l'avant pour le renforcer, ajouter un deuxième vit-de-mulet fixé au cas ou, changé les réas...etc l'article est bien détaillé et ne donne pas l'impression du gars qui part le nez aux vents et la fleur au bout dehors. Son A35 à participé a une transquadra, et AD était présent dans 17 régates... transat 6.50, Solitaire du Figaro, c'est quand même pas un novice! Après je crois que tout peut arriver lors d'une tempête, d'une mauvaise vague, un instant d’inattention, l'oeil ailleurs... Quand à ses commentaires a chaud ou juste après, peut être pas très malin si vrais, sous le contrecoup de l'émotion on peut bien dire n'importe quoi ou faire n'importe quoi. Tout est toujours plus simple vu d'un fauteuil et surtout après. ;-)

Phil :alavotre:

29 jan. 2013

Si tu doute de la veracité des propos tu n'a qu'aà ecouter :
www.rtl.fr[...]7298658

Moi je croyais que par definition les varangues etaient des renforts transversaux , :mdr: :jelaferme:

29 jan. 2013

lol... Effectivement capitaine au longcours!! dans l'article il parle bien de varangues longitudinales sur l'avant et la photo est illustré par... "avec ces omégas longitudinaux très utile au près..." bon, bref, des renforts quoi :-))

29 jan. 2013

Je pense que Philbee ne doute pas de la véracité des propos.
Il me semble qu'il veut dire que choqué par ce qu'il vient de vivre, une aventure pas très ordinaire vous en conviendrez, il ait fait des déclaration mal à propos. Son premier objectif était de remercier ses sauveteurs et de montrer sa gratitude. Il était possible de le faire sans égratigner les secouristes Français qui de plus ne le méritent pas. Nul n'est parfait.
Il aura l'occasion de rectifier cette bévue.

01 fév. 2013

c'est ici : pluzz.francetv.fr[...]83.html

on apprend pas grand chose voir rien.

02 fév. 2013

au final,ce n'est ni son experience,ni la préparation du bateau qui semblent en cause....mais peut etre les caractéristiques du bateau(taille/poids/franc bord/mature/haubanage.....)confrontéés à une violente dépression.....la marge de sécurité,la capacité "d'encaisser"augmentant avec la taille du bateau....il ne serait certainement "rien arrivé"avec par exemple,un solide 50 pieds en alu......

02 fév. 201302 fév. 2013

salutatous

il a donné des infos intéressantes justement :
- il dit ne pas avoir eu la météo qui annonçait une très grosse dep.; indiquant qu'il n'avait pas les mêmes moyens de réception météo que les concurrents du vendée
- quand il a démâté, il a de suite appeler la "terre" pour le signaler tout en précisant qu'il n'avait besoin de rien,
- il a eu du temps pour s'organiser après le démâtage mais il ne dit pas si il a tenté de se débarrasser du mât, de la bôme et des voiles,
- ce n'est que plus tard qu'il a chaviré sous l'action d'une vague, que le bateau s'est mis à l'envers, qu'un trou a été fait dans la coque et que le bateau s'est rempli d'eau,
- quand une vague l'a remis à l'endroit combiné à l'action de la carêne liquide, il a considéré que la situation ne lui permettait pas de rester dans le bateau et il est donc parti sur son radeau sans combinaison de survie et sans grab-bag, sans nourriture et sans eau mais avec sa balise de détresse,
- son radeau s'est retourné 5 fois dans la première journée et il avoue qu'il a eu les plus grandes difficultés à remonter à bord, la dernière fois représentant pour lui son ultime et on comprend que si le radeau s'était retourné une fois de plus, il y serait resté par épuisement,
- puis la chaîne de secours australienne s'est mise en place, cette dernière partie était déjà connue

les points qui restent à comprendre pour un voyage de cette envergure et avec cette prise de risques importante :
- pourquoi ses moyens de communication météo était limités ?
- pourquoi n'avait-il pas de combinaison de survie à bord ?
- pourquoi n'a-t-il pas prévu de grab-bag avec ses papiers, de la bouffe, son livre de bord, une VHF étanche etc etc ... ?
- pourquoi n'avait-il pas préparé un bidon d'eau en partie rempli pour lui permettre de flotter et attacher au radeau de survie ?

dans toute formation de base pour la navigation hauturière, on t'apprend à préparer tous ses points là, dès le départ, et pas à attendre le moment de l'abandon pour y réfléchir

donc toutes les interrogations restent

ce n'est pas qu'il a eu de la chance, c'est vraiment un miraculé

en espérant qu'il ait le courage d'en parler dans un "ça vous est arrivé" dans V&V car ses explications seront intéressantes à entendre

il n'est pas question de le juger, cela ne m'intéresse absolument pas, mais de comprendre pour que chacun d'entre nous s'enrichisse de son expérience

cordialités maritimes
larent le hareng

02 fév. 2013

un autre point important à signaler, c'est qu'il dit qu'à chaque fois qu'il s'est retourné, il devait nager pour regagner le radeau retourné, alors que, normalement, quand on embarque dans un radeau, on a son harnais capeler et attacher à la ligne de vie intérieure par la longe;
cela veut-il dire qu'il n'avait pas de harnais sur lui ? avec lui ? à son bord ?

02 fév. 2013

larent le hareng : Vos interrogations sont très pertinentes mais je connais très bien quelqu'un qui était au milieu de l'Atlantique au mois de novembre sans grab bag, sans combi de survie, avec des difficultés à recevoir la météo, avec de l'eau à condition de pouvoir l'extraire des coffres, ne sachant pas quoi faire en cas d'évacuation, etc etc....et pourtant il est arrivé à bon port et sans émotion aux Antilles.

Heureusement il n'était pas dans les mêmes parages et le pire n'est pas obligatoire.

03 fév. 2013

Merci Hareng pour ces questions pointues, j'aimerai bien, moi aussi, savoir quelle suite d'évènements conduisent à quitter son bateau sang grab bag et sans harnais, alors qu'on se sait en difficulté sérieuse depuis plusieurs heures.
La leçon serait précieuses pour nos préparations à nous.
Isabelle, de Skol

03 fév. 2013

Pourquoi ne pas lui poser vos questions sur son blog dans commentaires ? alaindelordtourdumonde.fr[...]e-bord/
il y répondra peut-etre à moins qu'il en réserve (ou en a réservé) l'exclusivité à la presse, ou à la rédaction d'un livre !

03 fév. 2013

Conclusion de son dernier billet : "Retour à la maison" :

"Un peu plus tard, je vous raconterais ce qui m’est arrivé et ainsi clôturer ce demi tour du monde.

Vous pouvez écouter le récit du sauvetage sur RTL émission de Marc-Olivier FOGIEL qui a fait un excellent interview.

En attendant de se retrouver autour d’un verre pour parler…naturellement de bateaux… encore merci à tous."

Y a plus qu'à attendre

25 fév. 2013

Voici un document intéressant qu' AROC a trouvé:

lemaitreabord.canalblog.com[...]/

EXTRAITS :" Quelles leçons pouvons nous en tirer?

  • D'abord que la navigation en solo rend vulnérable. Je sens, pour avoir vécu des conditions de mer similaires, qu'un bon barreur aurait pu négocier la vague qui a causé le naufrage et peut être limiter les dégâts.

  • Qu'on ne doit pas confondre une transat et un tour du monde par le Grand Sud, malgré le brio des skippers du Vendée Globe. Eux et leurs bateaux aussi souffrent, sur des bateaux spécifiquement programmés pour l'épreuve.

  • Que la préparation ne souffre aucune impasse sur le plan de la sécurité. Je note qu'Alain Delors n'avait pas prévu de traînards spécifiques pour fuir dans la tempête. C'est un défaut de préparation qui n'aura pas échappé aux connaisseurs.

  • Qu'il est probable qu'Alain Maignan a eu de la chance que son bateau ait résisté à la force des éléments, mais il est aussi probable que la construction polyester traditionnelle, plus lourde et moins rigide, soit mieux adaptée aux conditions extrêmes.

  • Que le facteur chance n'est pas un paramètre à intégrer dans une préparation.

  • Qu'il faut avoir en soi un peu d'aventurier et un peu de risque-tout pour tenir le coup dans les pires situations.

  • Que la médiatisation de déboires d'ordre privé nous expose malgré nous à un jugement populaire, et ses éventuelles conséquences indésirables.

Cela m'amène à alimenter le débat sur la justification d'une telle prise de risques. Les commentaires autour du naufrage et les interviews des personnes concernées ouvrent plusieurs boites de pandore, propres à entretenir les débats de bistrot. J'aurai voulu ne pas m'y laisser prendre, mais je ne peux m'empêcher d'être choqué que l'appel aux dons d'Alain Delors ait été mieux relayé par les médias que ceux d'associations maritimes aux vocations plus utiles à la communauté des navigateurs.

Je trouve même plutôt indécent que cet appel soit public, alors qu'on s'immole devant Pôle-emploi, en France, en 2013. J'aurais aimé qu'Alain Delors formule pendant ses interviews une campagne de dons pour la SNSM, j'aurais aimé entendre qu'il compte s'investir dans la promotion de la sécurité en mer (ce qu'il fera peut être)."

25 fév. 2013

"- D'abord que la navigation en solo rend vulnérable. Je sens, pour avoir vécu des conditions de mer similaires, qu'un bon barreur aurait pu négocier la vague qui a causé le naufrage et peut être limiter les dégâts."

C'est surement vrai mais en navigation hauturière on ne barre pas tout le temps. Il faut bien régler le bateau, faire la navigation, manger et dormir, etc.. La mauvaise vague au mauvais moment ne va pas obligatoirement attendre que vous soyez à la barre !

Deuxièmement de nuit sans lune on ne voit rien. Ni le container entre deux eaux ni la mauvaise vague qui va briser juste sur vous.
Donc le bon barreur qui limite les dégats c'est surement pas faux mais c'est quand même un voeux pieux.

Pour Delord je ne sais pas ce qui s'est passé dans le détail et je me garderais bien de dire quoique ce soit.

25 fév. 201325 fév. 2013

En tout cas ce fil permet à tous de rappeler des truismes ... que nous oublions tous et moi le 1er !!! Ce fil EST INTERESSANT, en nous rappelant les divers trucs (trainards, bidons d'eau à moitié rempli,etc, etc)

01 mars 2013

Une réponse peut-etre aux questions que nous avons en tête.
www.voilesetvoiliers.com[...]cours-/

01 mars 201301 mars 2013

Un avis éclairé (du chef d'expé du paquebot) en tout cas. J'en retiens 2 lignes :

"je suis donc probablement chanceux, indépendamment de tout ce que j'ai mis en œuvre pour minimiser les risques." (l'auteur parle de lui)

"Au départ de la plupart des pays, il est illégal de s'aventurer en mer sans une balise de détresse."
Cela me semble bien péremptoire... c'est vrai ? En France ?

01 mars 2013

Effectivement surprenant. Une balise n'est pas obligatoire en France.

11 mars 2013

**** Suppression du témoignage de M. Don McIntyre******

Le témoignage de M. Don McIntyre a été retiré, suite à la demande expresse de l'auteur du sujet. Nous vous demandons de respecter le droit d'auteur. Vous pouvez retrouver ce témoignage sur Voiles&Voiliers.

12 mars 2013

Depuis quand un témoignage est soumis à droit d'auteur ?
C'est plutôt la duplication de données répliquées d'une autre source ... quoique Google ne se gêne pas pour le faire couramment.

04 mars 2013

Cela fait un mois qu’Alain Delord a été sauvé au sud de la Tasmanie. Il s’était lancé le défi de réaliser un tour du monde à la voile en solitai-re, sans escale et sans assistance. Le navigateur était l’invité hier soir du Yacht-club Crouesty-Arzon (YCCA). Il a pu échanger sur son aventure avec l’aide de documents météo fournis par son ami Édouard Lomont.
Alain Delord, marin depuis toujours, fort de ses 17 transats, se lan- ce dans le défi de devenir cap-hornier, il y a deux ans au Mille Sabords. Il achète son bateau « Tchouk Tchouk Nougat » en mars 2012 et prend le départ fin octobre.
Une fin de cyclone pas anticipée Son naufrage survient alors qu’il est rendu à la moitié de son challenge, après un peu moins de 90 jours en solitaire. Il est surpris par une fin de cyclone : «Je ne l’avais pas anticipée », explique-t-il. S’il en avait eu connaissance, le navigateur aurait eu le choix entre continuer sa route ou changer de cap, avec le risque de perdre du temps. « Pas sûr, que j’aurais pris la deuxième option », confie-t-il. Le mât casse en trois morceaux. Le navigateur pense alors que « cela serait un simple contretemps ». Mais sous l’effet d’une vague, le bateau se retourne et reste à l’envers.
Alain Delord se voit alors partir. Par chance, « Tchouk tchouk nougat » finit par se redresser, mais il s’est rempli. Le navigateur, qui n’est pas blessé, n’a plus le choix : il faut quitter rapidement le bateau. Le radeau de survie s’ouvre immédiatement, il peut récupérer la balise de détresse. La première nuit est très difficile : son radeau se retourne cinq fois. Le lendemain, des avions australiens le repèrent et réalisent des rotations pour lui apporter de la nourriture et des vêtements.
Autre coup de chance, le bateau de croisière« Orion »avait choisi d’écourter son trajet de deux jours en raison de la météo. C’est le seul navire dans une zone de 1.000 miles. Il se déroute pour secourir Alain Delord.
Un premier steak très apprécié Le navigateur sera resté trois jours et deux nuits dans son radeau de survie. « Quand j’ai mangé mon premier steak à bord d’"Orion", je l’ai apprécié, surtout en pensant à tous ces gens qui se sont mobilisés, plai- sante-t-il. J’ai tenu à tous les remercier quand nous avons accosté à Hobart ». De retour à Arzon, Alain Delord compte reprendre la mer dès qu’il fera un peu plus chaud. Heureuse- ment, il a un autre voilier basé au port du Crouesty. Il reprendra les régates très prochainement. En revanche, il n’a pas envie de repartir pour un tour du monde. « J’aurais 50 ans, j’y retournerais. Mais à 64 ans, je pense avoir moins de ressources physiques et je veux aussi préserver ma famille de l’inquiétude ».
Le Télégramme, edition Vannes du samedi 2 mars 2013

04 mars 2013

Bel exercice de communication qui ne nous apprend que deux choses que nous sachions pas:
"j’ai mangé mon premier steak à bord d’"Orion"
"Heureusement, il a un autre voilier basé au port du Crouesty."

Mais aucune réponse à nos interrogations précédentes, en particulier :"il faut quitter rapidement le bateau." et pourquoi ne pas avoir porté sa combinaison de survie après le démâtage?
Alors que l'on sait qu'un navigateur expérimenté sait qu'un voilier en dérive dans une mer démontée est particulièrement vulnérable.

12 mars 2013

Une troisième : il a perdu ses lunettes alors qu'il était dans son radeau et était incapable d'allumer un feu de détresse faute de pouvoir lire le mode d'emploi.

11 mars 2013

La combinaison de survie aurait-elle empêché le bateau de se remplir d'eau ?

11 mars 2013

Bien sur que non, mais il n'est pas certain que son voilier ait coulé et même s'il aurait fini par couler plusieurs après, dériver dans une combinaison de survie ( avec une balise) est plus sur que de chavirer dans un canot de survie sans combinaison...

11 mars 2013

Surement "viking35" mais en l’occurrence cela n'aurait rien changé.

14 mars 2013

si si il serait mort!!!

11 mars 2013

Ouest france du 4 mars

Ouest-France / Bretagne / Vannes / Arzon / Archives du lundi 04-03-2013
Le navigateur Alain Delord raconte son rêve brisé - Arzon

lundi 04 mars 2013

Entretien

Alain Delord, marin parti d'Arzon pour un tour du monde à la voile, sans escale et sans assistance. Il a fait naufrage au large de la Tanzanie, survenu après 90 jours de mer.

Pourquoi cette conférence ?

Pour apporter des réponses à tous ceux qui se sont inquiétés pour moi, mais aussi, pour limiter les répétitions de cette aventure qui, pour moi, reste douloureuse.

Quand un cyclone vous fait chavirer une première fois au sortir de la nuit du 17 janvier et casse le mât, quelles sont vos réactions ?

Je me suis dit que c'était un contre temps et j'ai organisé un planning de réparations pour atteindre la côte en commençant par le rangement du cockpit. Mais il y avait une entrée d'eau par le pont et le mât faisait un effet de levier à l'intérieur. Je suis sorti 45 minutes pour tenter d'améliorer la situation, sans grand résultat ! Et 15 minutes plus tard, nouveau chavirage avec la cabine envahie par l'eau, mettant en péril ma vie, car le bateau ne s'est redressé qu'après trois vagues.

Quand vous comprenez qu'il vous faut abandonner ce bateau en qui vous aviez mis tous vos espoirs, que ressentez-vous ?

Qu'on ne mérite pas ça. Je l'avais déjà dit à Armelle, ma compagne, avec qui nous avons préparé le départ pendant 18 mois, quand je l'ai appelée pour signaler l'avarie du mât. Mais tout de suite, je m'occupe de ma survie, je récupère, par chance la balise au milieu de tout ce qui flotte dans la cabine, et je gonfle le radeau.

Ensuite ?

J'ai passé 56 heures sur ce radeau de 1,30 m au carré, dont deux nuits. J'ai chaviré cinq fois. J'ai perdu mes lunettes, ce qui m'a empêché de me servir d'une fusée car je ne pouvais pas lire le mode d'emploi et je ne savais dans quel sens l'utiliser, au risque de percer le radeau... Puis, au matin, j'ai entendu le survol d'un avion, ma balise avait fonctionné !

Et puis c'est le sauvetage...

J'ai eu beaucoup de chance dans mon malheur, puisqu'un paquebot de croisière, L'Orion, avait détourné sa route compte tenu des mauvaises conditions météo et ne se trouvait pas très loin de moi. Ils m'ont recueilli grâce à des manoeuvres délicates en début de nuit. Je me sens très redevable vis-à-vis des secours australiens : ils ont été formidables avec moi, sur tous les plans.

Quels sont vos projets aujourd'hui ?

Continuer à faire de la voile, le bateau reste une passion pour moi. Je vais m'impliquer dans les régates.

Êtes-vous prêt à recommencer cette expérience ?

Non, pour des tas de raisons qui me sont personnelles. Mon âge pour commencer et puis je ne voudrais surtout pas déranger, à nouveau, autant de monde !

Des conseils à d'autres navigateurs ?

Ces mers-là sont particulières et nécessitent un budget adapté qui permet d'acheter des matériels plus performants comme une vraie station météo !

12 mars 2013

"Non, pour des tas de raisons qui me sont personnelles. Mon âge pour commencer et puis je ne voudrais surtout pas déranger, à nouveau, autant de monde !"

Je crois que ce sont les paroles les plus sages d'A. Delord depuis son naufrage

12 mars 2013

il y en a d'autres, il faut un budget supérieur, avec un bateau plutôt fragile comme ça oui, mais gentil sur son romanée et un tout petit budget l'a fait

12 mars 2013

en tous cas, avec un bateau insubmersible.... il ne l'aurait pas quitté, car il aurait su que le bateau ne pouvait pas couler... pour aller dans ces coins là, cela semble essentiel. insubmersible ou compartiments étanches en de tels cas. sur tout sur un bateau de cette taille. et il est certain que sur un canot de survie qui se retourne fréquemment la situation est pire que sur un bateau insubmersible plein d'eau... auquel on peut avoir amarer son canot de survie gonflé.

13 mars 2013

Pierol :"auquel on peut avoir amarrer son canot de survie gonflé."
Par beau temps, pourquoi pas? Mais il est impossible de garder gonfler un canot par précaution s'il y a un peu de vent. De toute façon, le bout d'amarrage ne résisterait pas longtemps.

D'autre part, l'action de gonfler le canot est la conclusion d'une démarche particulière qui est souvent faite dans l'affolement, de manière irrationnelle. "On" ne pense qu'à une chose: embarquer au plus vite dans ce canot qui apparait comme la sécurité.

C'est aussi l'un des risques de posséder un canot de survie...

13 mars 2013

la survie doit etre considéréé comme l'ultilme(et salvateur!)recours...la preuve pour ce cas là.....
je l'ai déjà dit sur les fils à propos de cette tentative:un tour de cette ampleur, sur ce trajet, ne doit pas conduire à surutiliser le bateau...ce qui était le cas avec le A35,meme encore mieux préparé....
le bon sens marin doit nous emmener à dire ça doit passer et non pas à ça pourra passer!
Conclusion :perso,je serais(à peu prés )serein sur un solide 50 pieds alu de préférence...ma sérénité augmentant avec la taille!

13 mars 2013

matricule 0491.... je ne partage pas cette opinion, perso je me sentirais mieux sur mon 31 pieds dans le mauvais temps que sur un 45 pieds où je risquerais d'être dépassé par les forces en jeu.

@papyboom :entierement d'accord avec toi !

13 mars 2013

Papy, je suis surpris, compte tenu de ton expérience, car dans les conditions de la Tasmanie, ton Hallberg Rassy 31, que j'apprécie beaucoup, aurait pu être lui aussi en difficulté. Mais un HR 45 surement pas...

13 mars 2013

oui, c'est purement subjectif, mais les grands bateaux me font peur!

13 mars 2013

Cela dit tu as raison... Car il y a déjà une grande différence entre un voilier de 35 pieds et un de 40... et quand cela ne se passe pas normalement, tout n'est pas simple.

13 mars 2013

papy,je comprend tes réticences quant à la trop grande taille(par ex un 15m)à mener en solitaire.....
Mais plaçons nous dans le cadre du projet de A.delord,soit le TDM par "en bas,ou ça peut faire mal"
Et imaginons nous,par ex,sur un Cigale 16m,un Boréal50,un HR 45/50...ou quelques autres du meme tonneau..
1/on prépare ces bateaux en conséquence,en,si besoin,optimisant l'accastillage pour les manoeuvres solo,je pense en particulier aux prises de ris..focs et trinquettes sur enrouleurs résolvent théoriquement les problèmes de réduction des voiles d'avant.....
2/par temps maniable,on répète jusqu'à plus soif,les manoeuvres de prises de ris en vérifiant que "rien ne coince"chez le bonhomme et chez le matériel.Puis,....une fois parti
3/en route quitte à aller moins vite,on "assure"(1/2 ris la nuit si MTO incertaine voire systématiquement?)
j'ai conscience d'"enfoncer des portes ouvertes"tous ceux qui naviguent sérieusement savent celà...
bref....ceux du vendéé Globe montrent qu'il est possible,non seulement de maitriser ces engins ultra voilés et puissants,mais aussi de les mener assez proches des perfs possibles avec un équipage!Et ce n'est certainement pas avec "leur force physique"qu'ils manoeuvrent mais grace à un accastillage au top et à de trés puissants winchs...
Certes une bonne forme physique est un plus....mais dés que l'on dépasse .....7/8m de long....sans accastillage "moderne"trés peu de manoeuvres voire aucune n'est possible "en force"...ouf!tout ça pour dire qu'à mon avis sur ce trajet....je préfèrerais me faire peur en risquant d'etre dépassé par trop grand....que d'avoir constament peur sur un 35 pieds

13 mars 2013

j'ajoute,on parle bien de TDM et pas d'une cotière avec manoeuvres de port tous les 2/3 jours!!Car là de telles bètes en solo...,,?!!

14 mars 2013

Justement, si j'avais fait le tour du monde, ça aurait été AVEC le maximum d'escales!

14 mars 2013

Entre le cap vert et les Antilles vous faites escale ou ?

14 mars 2013

il y a d'autres chemins que le cap vert - les Antilles, par le Nord par exemple : Ecosse, Shetlands, Feroe, Islande, Canada, US, Bermudes, Iles Vierges (??), Antilles.
Plein de belles escales!

14 mars 2013

trop froid et du prés du prés et encore du prés :non: :non:

14 mars 2013

Entre l'Islande et le Canada, cette mer particulièrement accueillant, vous faites escale ou ?

De plus si vous faites toutes ces escales vous risquez de limiter votre voyage aux Antilles. Ce qui est votre choix et ce qui est tout à fait respectable.

D'autres souhaitent aller plus loin ou ailleurs et c'est aussi respectable.

14 mars 2013

Papy entièrement d'accord avec toi....d'ailleurs sur les fils A.Delord,j'avais dit que pour moi,un tour sans escales(bouffer de la mer,que de la mer)n'avait pas trop d'interet;et que la beauté de la mer et celle des escales se "répondaient",se complétaient se combinaient....mais nous discutions du choix de bateau pour le tour de A Delord par les 3 caps......ce qui conduit à s'exposer aux 40 èmes et aux mers qui vont avec.......

14 mars 2013

Oui, je suis un peu sorti du sujet, mais naviguer sur le web ou sur la mer, on sait d'où on part, on ne sait pas toujours où on arrive...

Québec, le cap Gaspé

Phare du monde

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