Attention, gros débat en prévision. Un drame a été évité

L'équipage
09 nov. 2024
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09 nov. 202409 nov. 2024

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09 nov. 202409 nov. 2024

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**"Notre présence gêne" : un plaisancier entraîné par le filet d'un chalutier au large de La Baule

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Ce plaisancier adepte de la pêche en mer alerte après avoir été victime d'un chalutier qui a foncé sur son bateau par deux fois en une matinée au large du Croisic.

Mickaël (1) n’en revient toujours pas. Le mardi 22 octobre 2024, sa partie de pêche en solitaire sur le plateau de La Banche, non loin du parc éolien en mer de Saint-Nazaire, au large du Croisic (Loire-Atlantique), aurait pu tourner au tragique, après qu’il a été frôlé de près par un chalutier. À 67 ans, il n’a jamais eu si peur en s’adonnant à son hobby, la pêche en mer.

Le plaisancier est un habitué de ce secteur, réputé pour ses daurades et calamars et suffisamment rocheux ce qui limite la présence de chalutier. Mais pas ce jour-là.
« Il se dirigeait vite vers moi »

Avant qu’il n’installe son matériel, Mickaël voit au loin un chalutier tirant un filet.

À cette distance, je ne pouvais pas deviner où il se dirigeait. Mais il allait vite et comme il y avait un endroit rocheux entre nous, je ne me suis jamais dit qu’il allait vers moi… Et si en fait.
Mickaël

Le plaisancier avait pourtant signalé son ancrage puisqu’il avait placé sa boule de mouillage. Mais très vite un son de corne de brume l’alarme : le chalutier était à 100 m et filait droit sur le pêche-promenade.

J’étais tétanisé. J’avais évidemment mon gilet de sauvetage. Je n’ai pas pu bouger et j’avais peur que cela tape d’autant que le chalutier allait vite avec son filet à l’arrière. Il m’a frôlé à 5 mètres. Il s’est mis à tribord et s’est un peu couché. Je pensais qu’il ne m’avait pas accroché.
Mickaël

Chute dans le bateau

Mais le soulagement est de très courte durée. Un choc très violent projette Mickaël à l’arrière qui tombe à la renverse. Heureusement, il ne va rien heurter ni tomber à l’eau.

L’avant du bateau plonge dans l’eau et prend une grosse vague. L’embarcation prise dans le filet fait des à-coups et est entraînée sur une distance estimée de 500 mètres à la suite du chalutier, occasionnant une grosse frayeur au plaisancier qui entre-temps s’est relevé.
Pas de dégâts sur le bateau

Puis le bateau s’est stabilisé. Il a repris sa flottaison. J’ai inspecté mais le bateau n’avait rien. Un morceau de mon ancre, un système avec un boulon que j’avais bricolé pour la remonter plus facilement, a cédé. C’est tout. J’ai donc appelé directement la police maritime de Pornichet. J’étais affolé.
Mickaël

Pas de dégâts. Si ce n'est une chute dans le bateau et son ancre qui a perdu un boulon que le plaisancier a remplacé depuis

En intervention, la police maritime n’a pas pu se déplacer et un rendez-vous a été fixé dans la soirée… L’histoire aurait pu s’arrêter là, mais non, un deuxième épisode se préparait déjà.
Une deuxième « rencontre »

Mickaël, après avoir réparé son ancre s’est dirigé plus près du phare de la Banche, au-dessus d’un gros caillou. Mais 3/4 d’heure plus tard, un bruit de moteur au loin l’alerte.

Le même chalutier refaisait surface et Mickaël le reconnaît lorsque celui-ci s’approche et met le cap (encore une fois) vers lui, « même si cet endroit n’est pas du tout approprié pour un chalutier. Il se dirigeait vers le caillou, pour prendre les poissons qui sont au pied du tombant », précise-t-il à l’Echo de la presqu’île.

Ni une ni deux, le plaisancier relève son ancre et ses appâts et fait « route » 300 m plus loin. Le chalutier passe à 40 m et Mickaël réussit à voir l’immatriculation du bateau.

Les pêcheurs, eux ont fait comme si je n’existais pas. Le bateau filait à fond de cale. J’ai rappelé la police maritime… J’étais dépité. Je me suis dit, voilà c’est leur territoire. Ils ne veulent pas que je sois là, même si au-dessus des rochers c’est dangereux pour un chalutier.
Mickaël

Juste une main-courante

Point GPS à l’appui, le pêcheur amateur raconte les faits le 25 octobre à la police maritime.

« Comme je n’étais pas blessé et qu’il n’y avait pas de dommage sur le bateau, et donc pas de preuve tangible, on m’a dit que je ne pouvais pas porter plainte mais seulement faire une main courante… », ajoute Mickaël.

Entendu le mardi soir, le patron-pêcheur a donné une tout autre version, expliquant que le plaisancier s’était « pris » (sic) dans le filet et que sa barre avait eu un souci pour expliquer le frôlement de l’embarcation du plaisancier, « cela ne l’a pas empêché de faire demi-tour dans la foulée ».

Pour Mickaël, c’est un sentiment d’abattement qui prédomine.

Ça doit les embêter qu’on soit là et pourtant on va dans des coins où ils ne vont pas trop… Nous, on pratique une pêche sélective, à la ligne et on rejette quand c’est trop petit. Je continuerai à pêcher mais plus tout seul.
Mickaël

(1) Prénom d’emprunt à sa demande

09 nov. 2024

Pour côtoyer souvent ces petits chalutiers en baie de Mor Braz ou dans les coureaux de Belle Ile, ils ont souvent une route erratique a 2 ou 3 nds et ils sont rarement a la veille...étant privilégiés il faut vraiment faire attention, mais je n'ai jamais vu d’agressivité chez eux, signe de la main a chaque fois.
Ils bossent.

09 nov. 2024

Le fait de travailler n'excuse en aucun cas des comportements à la c.n ! Un peu d'alcool en plus ... ?
Il y en a un qui nous a fait le coup avec des plongeurs à l'eau, pavillon alpha en place, il est venu nous percuter, tout ça pour récupérer de la thune avec les assurances ...

09 nov. 2024

@jeff je ne vois pas le rapport avec les petits pêcheurs côtiers. Va faire une journée ou deux avec eux, tu comprendras le métier...

09 nov. 2024

Ça sent quand même à minima un non respect du Ripam.

Pour ceux à qui ça évoque quelque chose.

09 nov. 2024

discuter du ripam avec ces gars la, c'est un peu comme installer un ais émetteur pour être sur de son bon droit face a un minéralier de 200m de long au milieu de l'atlantique ou faire confiance a Elon pour te donner la météo dans le long terme pour pas cher....

09 nov. 2024

j'ai déjà fait une sortie en mer de nuit sur un pêche arrière, en été . C'est super dur comme métier. J’étais claqué, et eux font ca tous les jours et par forte mer.

Ils sont joueurs, ils étaient passé là où ca remue le plus pour voir si j'avais le mal de mer ... ben non :-) Je ne peux pas tout raconter, mais clairement équipage de deux, il y a des moments où les manœuvres requièrent les deux et il n'y a alors personne à la veille. C'est obligatoire.

Il faut le savoir, nous, plaisanciers.

Il y a aussi des gros gros gros bourrins ... rencontrés sur mer, mais aussi sur terre lors de mon service militaire. Ca marque. Tu ne peux rien faire avec ces personnes, il faut l'intervention des autorités jusqu'à neutralisation . Ils sont rares, mais se font plus entendre que les autres, c'est ça le problème.

A+

09 nov. 2024

Tempête dans un verre d'eau ? Le péchou il n'avait peut-être pas vu le bateau (?) Ca m'est arrivé deux fois en fait. Ils sont assez joueurs, ça je l'ai remarqué.... Je suis sûr qu'ils sont du genre à voter Trump.... (Aaaaaahhhhh)
"First world problem" comme disent les anglo-saxons. Les péchoux quand ils jouent ça dure maximum un demi-heure. Après ils en on marre et vont molester un autre bateau, on s'écarte de leurs route quelque fois en faisant semblant de trouver cela rigolo. Après une bonne douche et c'est oublié :-) Ca coûte quasi rien et ça leur fait tellement plaisir.

09 nov. 202409 nov. 2024

Bonsoir,
c'est plutôt étrange, sur le plateau de la Banche personne ne chalute , c'est plus un chalutier avec son filet à l'arrière la moitié dans l'eau qui change de place en vitesse pour aller sur une autre trajectoire de pêche.
Quand on tire le chalut sur le fond la vitesse est entre 3 et 5 nds, plutôt 3 nds pour ne bas abimer le poisson.

Je vous donne en copie d'écran , une trace classique des pêcheurs de La Turballe . Il ne vont pas sur la Banche. Par contre ils sont souvent entre Houat et Oedic le nuit dans le passage des Soeurs ce qui irrite les îliens.Les maires ont déposé des demandes d'interdiction de la pêche au chalut autour de leurs îles.

Ce "pêcheur" est peut être de St Nazaire, ou autre, un habitué de l'estuaire, dans lequel il n'y a pas beaucoup de poisson en dehors des roches
Si tu peux me donner le nom du bateau en MP (message privé) je pourrais vous montrer sa trace si sont émetteur AIS était en fonction.

09 nov. 2024

Bonjour,
à Sète, ne vas surtout pas croiser la route d'un chalutier qui rentre, il n'y a personne à la barre et de toutes façons même quand il y a un barreur, ils ne se déroutent pas.
"Nous, on travaille", c'est la réponse quand on pousse une gueulante sur le 16, les plaisanciers ils n'en ont rien à foutre et même, ça les amuse bien de nous faire des chaleurs. En gros, pour eux, on a rien à faire en mer.
Au Grau du Roi on cohabite un peu mieux, c'est surtout les petits métiers qui causent des problèmes en posant des filets ou des palangres dont les signaux sont tellement abîmés qu'on ne les voit qu'au dernier moment ou carrément pas du tout parce qu'ils sont à demi immergés.
Pour aller de Port Camargue à Port Gardian, il faut naviguer sur la ligne de sonde des 40m si l'on veut être tranquille...
VdB

09 nov. 2024

Bonjour.... De toute façon la pêche professionnelle est en voie de disparition à court terme.... Moins de poissons mais surtout changement alimentaire des 'nouvelles générations.... Dans le centre leclerc que je fréquente qui à une poissonnerie exemplaire.... qui fait la queue ??? Les plus jeunes ont 60 ans... Je ne parle pas au moment des fêtes...Jean

10 nov. 2024

C'est sûr que la génération pizza/hamburger ne va pas s'ennuyer à préparer du poisson ou des crustacés, et puis le poisson ça pue !!

09 nov. 2024

Je suis issu du milieu, fils de marin pêcheur, neveu, cousin ....
Il y a pas mal de connards, irrespectueux de la ressource, des autres usagers de la mer et du Ripam. Et puis il y a les rêveurs, mais ça ne dure généralement pas très longtemps, ça finit soit en banqueroute, soit le sac à terre.
Inutile de discuter avec ceux qui jouent les gros bras en mer, en cas de problème, appelez le CROSS ou le sémaphore sur le 16 pour exprimer vos doutes ou craintes, et en cas d'abordage, sachez que dans la plupart des cas la situation les minutes avant peut-être enregistrée pour les besoins de l'enquête.

10 nov. 2024

Bonjour les poncifs et les clichés !! Alcooliques, destructeurs de ressources, bourrins, connards et pourquoi pas consanguins ?
Pour avoir côtoyé quotidiennement le monde de la pêche durant 30 ans je n'ai pas remarqué un tel amas d'irresponsables avinés, comme dans chaque organisation sociale il y a des gens plus ou moins intéressants, apres avoir quitté le monde de la plaisance pour celui de la Coopération Maritime je peux témoigner et assurer que la seconde partie de mon activité pro à été plus riche que la première.

12 nov. 2024

La gendarmerie pourrait faire un contrôle de stupéfiant auprès du patron du chalutier... le métier est dur.

et pourquoi ne pas donner le nom de cet abruti ? Comme ca tout le monde ont sais a qui on a affaire . Sinon ca ne sert a rien .....

Je ne pense pas que dénoncer publiquement une personne soit bien légal, ce sont des pratiques d'autres nations, heuresement que cela n'a pas cours chez nous, la justice populaire conduit à tout les excès, dans le cas présent ce serait un excès qui répond à un autre.

Bien d’accord avec Addiction : il vaut mieux s’expliquer en face à face ou laisser les autorités s’en charger.

5j

Croisière 2016, déjà :
Une demi-heure après minuit nous sommes en train de doubler la pointe de Pen Men sur l’ouest de l’ile de Groix.
Une alarme sonore de mon système AIS m’amène à analyser la trace d’un chalutier qui fait route à 10 nœuds venant du sud et qui va exactement couper ma trajectoire dans une demi-heure et, si rien ne change me couper en deux aussi…J’observe un moment ; la route de collision se confirme à quelques mètres près…mais en mer on ne compte pas à quelques mètres près…Comme le système m’indique ses noms et indicatifs je lui lance plusieurs appels sur la VHF canal 16. Pas de réponse et l’alarme sonne toujours sur l’écran de mon ordinateur…Par un facteur chance, car sa route n’a pas changée, le calcul indique enfin que nous serions séparés de…40 mètres au moment du plus grand
risque. Que faire ? lancer le moteur ? Je n’irais pas plus vite qu’à la voile actuellement ; changer de cap, ralentir ? C’est peut-être aggraver la situation...Le voici sur mon bâbord arrière, je l’entends de mieux en mieux, je vois distinctement ses deux feux, vert à tribord, rouge à bâbord. C’est très préoccupant ; car pour être tranquille il ne faudrait voir qu’un seul de ces feux. Voir les deux signifie qu’il m’arrive droit dessus…J’attrape ma corne de brume en
désespoir de cause et tel Roland joue de l’olifant…en vain. Si j’avais eu un fusil de chasse, j’aurais tiré dans la passerelle… Enfin, « inch Allah », il passe effectivement à 40 mètres derrière moi, « plein pot », j’ai le temps de voir tous les détails d’un vilain chalutier comme on les fait aujourd’hui. Et le voilà avalé par la nuit ; ouf !
J’ignorais que le veilleur du sémaphore de Beg Melen sur la pointe de Groix toute proche avait eu les mêmes craintes que moi (même si lui ne risquait pas de se mouiller…). Ses instruments comme les miens avaient prévus l’abordage, il avait entendu mes appels radio dans le vide. Voici donc qu’il me contacte dès le croisement effectué en me demandant… si je flotte encore en somme. Il est soulagé aussi car les sémaphores de la Marine qui jalonnent les côtes sont entre autres chargés de réguler la circulation maritime. Il aurait été ennuyé en cas de naufrage. Mais que pouvait-il faire de plus que moi ? Manifestement l’équipage irresponsable et dangereux de ce chalutier « Oceanix » le laissait filer sous pilote automatique à 10 nœuds pour rentrer au port de Lorient! Personne ne veillait probablement en passerelle ni à la radio… Ce grand métier qu’était la pêche n’est plus ce qu’il était. Frappés par les crises en tout genre les armements sérieux ont mis la clef sous la porte. Les survivants sont des flibustiers qui peinent à recruter des français de France et il vaut mieux désormais les voir de loin en mer.

Le sémaphore ne pouvait rien faire sur le moment, mais plus tard déclencher une petite explication au port assortie d'un contrôle approfondi du matériel de sécurité et toutes normes en vigueur, ça ne ferait pas de mal. J'ai eu une mésaventure de ce genre aux BVI, mais avec un paquebot. Lui a répondu aux appels VHF, pour dire qu'il s'en moquait et que je n'avais qu'à m'écarter. C'est ce que j'ai fait évidemment, mais j'ai ensuite fait un signalement documenté par un rapport de mer aux autorités locales. Je ne pouvais en espérer grand chose dans ces contrées exotiques, dans les eaux européennes il en aurait été autrement.

un sémaphore n'a pas ce pouvoir.

Effectivement, mais il peur appeler ses collègues des AffMar ou du CROSS qui peuvent donner suite.

Sans chercher à défendre le comportement indéfendable de ce chalutier, je m'étonne que tu n'ais pas changé de route pour parer tout risque de collision ?

"qui peinent à recruter des français de France"... euh, c'est pas too much, ça ??

Tu préfères le mot "mercenaire" ?

Il est clair qu’il n’y a personne à la passerelle sur les bateaux de pêche lorsqu’ils sont en route. Ils préparent les engins, font de l’entretien ou trient le poisson.
Mais ça n’empêche pas d’avoir un renvoi des alarmes et de la radios sur le pont ou dans la cale.

C'est peu comme si on disait qu l'ensemble des routiers roulaient en regardant la télé, non l'ensemble des marins pêcheurs n'est pas irresponsable, l'homme mort est obligatoire à la passerelle depuis pas mal de temps, bien évidement ça peut ce shunter mais on rentre dans la délinquance.
Quand aux marins qui ne sont pas français de France heuresement qu'ils existent sinon on n'aurait que du bar de ligne et du poisson d'import, la réputation des sénégalais, polonais, espagnols, portugais comme pêcheurs n'est plus à faire, même en Grèce les équipages viennent d'ailleurs (Égypte) et les Rio, le Calvez en Bretagne d'où viennent t'ils ?

Personne à la passerelle, c’est quand même suffisamment fréquent pour qu’on le prenne en compte quand on croise un pêcheur faisant route. Et quand ils sont en pêche, il ne peuvent pas tellement modifier leur route.
Ce n’est pas critique ni une excuse pour leur comportement, c’est une réalité.

selon l'histoire, le pêcheur rentrait au port.

sinon, le navire en action de pêche est privilégié. RIPAM règle 18

Quand ils rentrent au port, ils trient les poissons et préparent les caisses.

Sur les petits côtiers oui, sur les autres c'est mis en container et prêt à être déchargé, mais il faut être un peu bêta pour invoquer le ripam et passer devant un bateau de pêche qui rentre au port, mais à la vitesse où disparaissent les bateaux et les ports le problème ne va pas durer.
C'est peu comme réclamer une priorité à un engin de chantier en action, quand je passe devant le Guilvinec à 17h00 je redouble de vigilance et je n'essaye pas de faire le malin avec mon règlement dans une main et la vhf de l'autre.
Idem les voiliers qui regatent, les ferries, les navires marchands, les voiliers du patrimoine....

Bien d’accord.
C’est ce que je voulais dire en tenant davantage compte de la réalité que de la théorie.

j'ai été "mis en joue" une fois par un chalutier près de Lesconil qui se déroutait vers moi malgré ma manœuvre d'évitement longuement anticipée au point qu'un de ses collègues l'a appelé en vhf : Mile arrête tes conneries, tu vas finir par avoir des ennuis"
il était bien à la barre et plutôt hilare !

J'ai eu un cas similaire en sortie de Concarneau, j'étais seul, le temps de rentrer amarres defenses etc je me suis retrouvé sur le coté bäbord du chenal, comme il y avait deux trois gros qui rentraient au lieu de traverser le chenal pour passer à tribord ja suis resté au ras (quelques mètres) du balisage vert: un des chalutiers -qui seraît passé à 100-200m de distance- maneuvre pour venir à toute vitesse tout droit contre moi, il m'est passé à 5-10m à l'arrière en sonnant la corne de brume comme un malade et en me couvrant d'insultes.

Personne à la passerelle sur un moins de 12 m quand ils sont deux c'est frequent au moment de virer, mais sur des hauturiers le quart est respecté ne serait-ce que pour éviter une collision avec un collègue ou un cargo. Quelques exemples ne font pas une généralité, il y a aussi des particularisme locaux ou les pépins sont plus fréquents et les bateaux sont mal ou peu entretenus.

J'aurai quand même démarré le moteur pour avoir un peu de puissance immédiatement disponible pour assurer une manœuvre d'évitement de dernière minute...

Ici, il y a une bonne trentaine d'années, des visionnaires ont eu l'idée d'associer les marins pêcheurs ou professionnels et les plaisanciers dans des régates où la convivialité était de mise. Ainsi nous avons la régate des Lilas-Blancs, où il devait y avoir un inscrit maritime dans l'équipage... s'en est suivi le "défi des ports de pêche" dans le même état d'esprit.

A l'interieur du phare Amédée Nouvelle Calédonie

Phare du monde

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2022