Combien de bateau abandonne leur TDM ?

J’ai regroupé plusieurs chiffres et j'arrive à : 80% des bateaux partis en tour du monde abandonne au Cap Vert ou aux Antilles !
Ce chiffre me parait quand même énorme !

Qui peut apporter des précisions précises ?

Amitiés Océanes,

Florent

Pour info (et de mémoire) :
En 2004, il y avait :
- 20.000 bateaux hors de leur port d’attache (cad en grande croisière)
- 2000 passait le canal de Panama
- 400 arrivait à Tahiti
- 250 arrivait en Calédonie
- et encore moins continuait…
&gt&gt&gt&gt&gt C’est quand même pas beaucoup ! et ces chiffres sont en baisse (le record a été en 2000)
(Chiffre donné par Jimmy Cornell)

L'équipage
09 nov. 2009

ben

ca risque de diminuer encore avec tout ce que tu nous dit des mouillages payants dans le pacifique ! ;-)

09 nov. 2009

passer du rêve a la réalité !!!

tout une histoire !!!
je suis parti 4 fois pour le tour du monde ,et j'ai abandonné 4 fois..par chance ne partant pas du même endroit, je l'ai presque fais :litjournal:
les abandons ne sont pas toujours de mon fait !!!
" ha !!!!, les femmes !!!!" :non:

09 nov. 2009

oui poy

si tu veux etre libre, tu dois pouvoir quitter ta femme en trente secondes ;-) ;-) ;-)

pour mootea, à mon avis il faut mettre un tremollo ds les chiffres, car pour bcp, le but est plus de partir que de faire un tour du monde
mais je pense que maintenant, vu que la moyenne d'age a bcp augmenté chez les circumnavigateurs, on se trouve avec une partie de la population qui sait ce qu'elle veut...et le fait....

:-) :-) :-)

09 nov. 2009

pour avoir pas mal navigué dans le pacifique

je pensais trouver des gens simples, des familles avec des enfants, des rêveurs, des babacool, etc...
j'ai surtout croisé des beaux bateaux semi-automatique avec des gens qui avaient une très haute idée d'eux même.

09 nov. 2009

je vous parle d'un temps!!!

Mootea , il y a 30 ans c'étaient des baba cool les voyageurs...to day c'est différent...triste..

09 nov. 2009

voyager sans faire le tour du monde

c'est choisir d'effectuer le tour de la Méditerranée ou de l'Atlantique par exemple (ou l'hivernage en Norvège, etc...). Ces voyageurs représentent probablement un pourcentage significatif des 20 000 bateaux, et il faut ajouter ceux qui ne vivent pas en permanence à bord mais reviennent travailler en laissant le bateau hiverner en dehors de son port d'attache habituel.

09 nov. 2009

Les 1600 qui ont passé le canal de Panama

et ne sont pas arrivés à Tahiti, ils sont où?????
Faire demi-tour dans le Pacifique semble plus difficile que de continuer, non?

09 nov. 2009

oui c'est bizarre !

mais ces chiffres donnent juste les bateaux hors de leur port d'attache.
En fait, ce sont des statistiques données par chaque pays (formulaire d'entrée) et à la demande de J.Cornell

les 1600 ont peut être fait des alleé-retour dans le canal ? ;-)

10 nov. 2009

Oui, c'est ça !

je me rappelle de cette explication par Cornell.

Je lance un appel : si quelqu'un a ces statistiques, merci de les diffuser sur héo.
Elles ont aussi été publié dans un voiles et voiliers

10 nov. 2009

une fois suffit

j'ai meme pas fait le tour du monde

:-D :-D :-D :-D :-D :-D :-D :-D :-D

10 nov. 2009

Plus probablement ...

... des américains qui passent de la côte est à la côte ouest ou inversément.
;-p

10 nov. 2009

Difficile de produire des statistiques

sur des intentions de programme et sur le résultat.
Le programme peut changer sur une durée aussi longue .
Certains peuvent partir sans afficher leur intention de tour du monde, et le faire quand même, ou le contraire .
Outre les évènements liés au bateau et à l'équipage, des contingences géopolitiques (comme l'actualité de la mer rouge ) peuvent faire varier les intentions .
Bref, comme il n'y a pas un registre des gens s'inscrivant pour un tour du monde et qu'on ne peut pas présumer que tous ceux qui passent Panama en venant d'Europe ont cette intention, cette statistique est pour moi inconcevable .
Dans le Pacifique, la plupart des équipages croisés (sauf ARC et autres rallyes tdm) n'avaient pas cet objectif là, tout en n'en écartant pas l'hypothèse .
Ce qui semble nouveau (relativement), c'est qu'une circumnavigation n'est plus assez attractive en tant que performance, pour être un but en soi ;
Demandez à Django !

;-)

10 nov. 2009

django !

j'ai acheté ton bouquin (reçu hier)
pas eu le temps d'y jeter un oeil , mon équipière s'est jeté dessus !

10 nov. 2009

Des chiffres qui ne veulent pas dirent grand chose ...

... mais qui intriguent quand même.

  • 20.000 bateaux hors de leur port d’attache =&gt combien sont partis pour UN voyage ? Beaucoup font des arrêts de plusieurs mois pour un retour en avion. Ensuite les projets changent ...
  • 2000 passaient le canal de Panama =&gt 10 % !!! c'est énorme. Je suis persuadé que très peu de bateaux quittant l'Europe passent Panama (1% ? 2% ?). Ce ne sont donc pas des européens qui passent, et ceux qui passent ne font donc pas le tour du monde (comme dit plus haut)
  • 400 arrivaient à Tahiti =&gt il semble que Tahiti est une escale que beaucoup évitent, la carte postale a jauni, ils ne sont pas comptabilisés.
  • 250 arrivait en Calédonie =&gt n'est-ce pas une escale franco-française ? d'autres pays européens ont des îles dans le pacifique et leurs ressortissants doivent les préférer.

Enfin, avec le développement de la location, beaucoup préfèrent naviguer une semaine par-ci par-là dans toutes les mers domptées du globe plutôt que de partir en famille plusieurs années.

Pour finir, les retours d'expérience ne sont pas tous flatteurs : mouillages payants, pirates, cotoiement de l'extrème pauvreté, populations de moins en moins accueillantes ... les eaux européennes retrouvent de l'intérêt

10 nov. 2009

voui mais ....

... je pense que ces chiffres ne veulent pas dire grand chose.

Si tu gardes ta place dans un port c'est que tu comptes revenir dans pas trop longtemps. Donc tu parts pas forcement pour faire un tour du monde.
Si tu désires vivre sur l'eau, a mon avis la place de port attitrée (et chère) tu n'en a pas besoin.

Est-ce que "faire un tour du monde" est une finalité ?

Je pense aussi que partir à notre époque est certainement plus difficile qu'avant. Tout est fait dans le monde actuel pour contrôler, fidéliser et canaliser les personnes. Il me parait, aussi, plus dur de subvenir à ses propres besoins (et celui du bateau) lors des différentes étapes.

Beaucoup de personnes ont l'esprit aventurier .... en regardant Indiana Jones, après ce n'est pas forcement la même chose quand on le vit au quotidien.

10 nov. 2009

je suis parti

pour un tdm sur un sangria et calé aprés les Canaries. Je vais repartir, mais cette fois pour me promener, sans but avoué, sans prétention et avec 1métre de moins...

10 nov. 2009

place de port

Vu le délai d'attente pour retrouver une place ce n'est pas une mauvaise idée de la garder - mais avec un contrat d'amodiation qui permet d'encaisser une partie significative des redevances perçues par le port pendant l'absence du bateau. Quelle que soit la motivation au départ on n'a jamais la certitude d'arriver au bout - personne n'est à l'abri d'un problème de santé pour lui-même ou ses proches par exemple.

Je pense aussi que l'ennui doit expliquer certains retours prématurés. Beaucoup de candidats au départ ne réalisent pas qu'ils vont laisser derrière eux des amis,des petits-enfants,des responsabilités valorisantes dans des associations, etc...et continuent à vivre comme s'ils n'avaient pas l'intention de s'en détacher. Soit ils retardent indéfiniment leur départ, soit ils s'arrêtent à un endroit où ils se sentent chez eux, soit ils souffrent en silence pour ne pas perdre la face, soit ils reviennent ...

10 nov. 2009

faire un tour du monde ?

dans l'inconfort en effleurant seulement des cotes, ne voir que le coté touristiques pour revenir au point de départ.

peut être que justement ceux qui partent s'aperçoivent vite que ce n'est pas ce qu'ils attendaient, les escales d'aujourd'hui n'ont plus rien à voir avec celles décrite par moitessier ou les frêres damien,

la mondialisation est passée par là, les pays escales se sont rendus comptent de la manne financière que représente ce passage de bateau, et ceux s'y arrêtant ne trouvent pas ceux qui les à fait rêver dans leur lecture pendant de nombreuses années,

alors ils abandonnent ? il changent le projet ? s'arrêtent à l'endroit qui leur plait le mieux ? ou simplement s'aperçoivent que passer 5 jours d'affiler sans rien voir d'autre que l'eau n'est pas si paradisiaque que décrit dans leurs lectures

un livre à lire sur le sujet est, "histoire de partir" qui décrit pas un tour du monde mais la vie sur un bateau , un beau cata pendant un an.

ce livre devrait être lu par les candidat au départ, il est actuel et sans concession aucune. je pense qu'il y a beaucoup de réponse à la question du fil

10 nov. 2009

il y a du vrai quand même

dans ce que dis goudspide même s'il n'a qu'une expérience littéraire de la chose.

C'est que beaucoup de voileux font le tour histoire de le faire et de le dire (pas comme django !!) et le font trop vite et le résultat est souvent celui décrit par goudspide.
C'est quelque chose que j'ai entendu de vive voix à plusieurs reprises :
je n'ai vu que de l'eau, des supermarchés et des stations de GO.

Par contre ça n'a rien a voir avec la mondialisation qu'on balance un opeu trop à toutes les sauces pour donner des explications à tout et n'importe quoi.
Il reste encore partout des coins magnifiques et accueillants... tellement d'ailleurs que la plus grande difficulté est souvent de repartir pour continuer le voyage ...

10 nov. 2009

pas d'ac

:-D :-D :-D
ne pas trop tirer a donf sur le TDM
on est en 2009
meme un gamin saurait que ca sera diff des années soixante
mais l'aventure existe tjrs
chacun (s'il le désire) se la construit à la mesure de ses compétences
si tu mets le confort en premier, la sécu ect...
on ne récolte que ce que l'on sème, ca c'est intemporel
:-D :-D :-D :-D

10 nov. 2009

Pas tout à fait d'accord avec toi, Goudspide,

le vaste monde est encore magnifique, même si chaque jour qui passe les hommes l'abîment un peu plus! De toute façon partez le plus vite possible puisque ce sera pire dans quelques années...
Bien sûr, beaucoup d'escales étaient plus belles il y trente ans, avec surtout moins de monde qu'aujoud'hui, mais je regrette surtout ( Comme beaucoup) l'âge que j'avais à cette époque!
Quand au nombre de bateaux, à l'accueil onéreux des populations locales dont vous vous plaigniez, pourquoi dans les petits mouillages loin des villes l'on ne trouve personne????
J'ai parcouru cette année (entre autre chose) les atolls extérieurs du Belize et j'ai passé des semaines sans voir âme qui vive! Dès que l'on retourne vers les ports les plus importants on retrouve des dizaines de voiliers qui se plaignent de la promiscuité, du bruit, des taxes et de l'eau sale... Cherchez l'erreur!
Ah, bien sûr, il n'y pas internet, pas de grandes surfaces, pas de stations services, mais des plages désertes, du poisson en abondance, de l'eau transparente comme du verre, un calme divin, des couchers de soleil avec rayon vert au programme, des petits matins ou l'eau est si lisse que l'on ne distingue plus la mer du ciel qui se reflète dans l'eau, bref que du bonheur...
Voilà quatre ans que je suis parti et j'en redemande toujours!!!!
:langue2:

10 nov. 2009

alors ?

où est l'explication, je comprend bien les arguments, j'admets qu'il y a plein de belles plages à découvrir et des paysages échappant à la "mondialisation" du tourisme je ne suis as totalement neuneu, il en est de même simplement en france,

alors pourquoi tant de départ et trajet avortés ?

pour le moment aucune réponse semblent se dégagé et la mienne n'étant pas la bonne , j'attends avec impatience des avis incontestable sur la raison du pourquoi à l'initiative du fil . ;-)

10 nov. 2009

mdr

les petites fées aux étoiles, elles s'amusent bien dans la cour de récréations ?? :pouce: :mdr:

10 nov. 2009

mais

justement Miro. Ce que tu fais n'est pas ce que font la plupart, qui, comme le dit Goudspide, en reviennent un peu déçus, s'ils ont vraiment réussi à aller quelque part.

Un peu pour ça que tu es dans des mouillages déserts. D'ailleurs, combien de nuits avons nous passées seuls au mouillage...sur la côte française! Après une certaine heure tout le monde rentre au port!

10 nov. 200916 juin 2020

Essai photo...

Atoll le matin...

10 nov. 200916 juin 2020

Une autre

Atoll le soir...

10 nov. 2009

C'est quoi un port d'attache ?

ça veut dire quoi 20 OOO bateaux hors de leur port d'attache ???

Personnellement, le port d'attache de mon bateau, celui qui est inscrit sur l'acte de francisation et dont les initiales sont sur le tableau arrière, est SETE... ST !

Et Sète, de souvenir, je n'y suis passé qu'une fois, en escale, en revenant d'Espagne...

Mon bateau passe cet hiver à Finike, sud de la Turquie.

Et tous les bateaux qui sont à La Grande Motte (presque 2 000), Cap d'Agde (autant ?) ne sont pas non plus dans leur port d'attache...

Bref, tous ne sont pas partis faire un TDM...

A Finike il y a des français, anglais allemands suédois norvégien australiens américains suisses canadiens sud africain et j'en oublie... dans tous ceux là quelques uns font le tour, mais pas la majorité.

Partir de son port d'attache ne veut pas dire vouloir faire un TDM.
Passer Panama ou Suez non plus.

;-)

10 nov. 2009

je pensais Duf que le port-d'attache

et le port d'immatriculation du navire était deux choses différentes.
Autrement dit,exemple:
immatriculé a Sète et port-d'attache port-camargue.
Je pensais donc ,et pense encore que le port d'attache est celui ou le bateau réside en ayant sa place attitré

10 nov. 2009

L'envie, le projet, la réalisation...

D'abord, il faut dire que de nombreux marins se fixent pour objectif le TDM tout en se disant : "on verra bien en route !"
S'ils s'arrêtent pour une très, très longue escale au Brésil, aux Antilles ou ailleurs, c'est tout simplement parce qu'ils ont trouvé un coin où ils se sentent bien et n'ont plus envie d'aller plus loin.
Je sais que cette philosophie de la vie sera hermétique à tous ceux qui se croient obligés d'avoir un projet et de s'y tenir... Sans doute par déformation professionnelle ! ;-)

Ensuite, il y a les abandons forcés, aux Canaries voire aux Baléares, mais qui étaient prévisibles avant. Autant savoir que la moitié au moins des abandons ont pour cause le manque d'expérience nautique et la mauvaise appréciation des aléas de la vie de bourlingue. Auxquels il convient d'ajouter les soucis de santé, le budget mal calculé en cas d'avaries graves, et la mésentente de couple... Bref, des problèmes très terre à terre, que les navigos emportent dans leurs bagages sans le savoir (ou sans vouloir les affronter) et qui finissent par leur sauter au nez un jour ou l'autre.

Enfin, il y a les impondérables (de lapin)
Je suis parti 3 fois. La première, 1982, pour moi la mer finit à Panama, faute de moteur et, manque de bol, à une de ces périodes où les zotorités ne voulaient pas entendre parler de remorquage par un autre voilier.
Donc essai de remonter aux Antilles contre l'alizé, je me retrouve finalement aux Bermudes. On verra la prochaine fois.

Deuxième essai, 1988, départ à l'Est, aventures multiples en Afrique, aux Maldives, au Sri Lanka et, alors que j'attends sagement la fin de la saison des ouragans pour passer le détroit de Torrès, je me fais expulser d'Australie pour m'être lancé dans le commerce de pierres semi précieuses sans autorisation.
Avec la copine morte en Nouvelle Guinée peu avant, et le bateau bradé au dernier moment, je n'avais plus le moral.
On verra la prochaine fois.

1995, départ improvisé sur un coup de tête, bateau non préparé, ni femme ni chien pour me tenir compagnie, la route des blaireaux par les alizés portants, et 3 ans 1/2 après le tour est bouclé. Sans héroïsme, ni tapage, ni tracas. Tout s'est tellement bien passé que je commençais même à m'emm.... :-)

christian.navis.free.fr[...]/

10 nov. 2009

bin voilà

une description qui me parait très lucide des différents cas de figures :pouce:

10 nov. 2009

une zétoile

:tesur: pour ce baroudeur!

:-p;

10 nov. 2009

lit tout le fil pierre

:tesur: c est aussi la milky way ou route des blaireaux!:lavache:
il me semble que pour gatsby le paranormal! qui nous explique cette route :langue2:
c est pour l instant arrété aux marquises , ou il pratique!:lavache: son métier

encore un gars super!
son gamin doit en avoir plein les yeux!

:pouce:

bien pour le baroudeur

dommage pour les blaireaux qui sont des animaux charmants ;-)

milky way

je crois que ca veut dire :tournée du laitier !

10 nov. 2009

Explication des chiffres

Cornell a demandé à tous les pays où les formalités d'entrée sont obligatoires de fournir leurs chiffres ; la plupart ont répondu.
20.000 bateaux en croisière, c'est 20.000 bateaux qui ont fait des formatités d'entrée ailleurs que dans leur pays, donc de leur port d'attache.

Mais les 20.000 ne sont pas forcément partis en TDM !!!

Amitiés Océanes

Mootea

10 nov. 2009

aujourd'hui !!

j'ai envi de faire "le tour du temps qui me reste a vivre" tés lentement...
ce que vous dite est plein de vérité , chacun sa vision..si je repartais !!!! cela serrai sans but précis , juste la direction de "là ou sont les potes" :topla:

10 nov. 2009

Route des Blaireaux,

Milky Way (route des porteurs de lait), sont des termes certes légèrement péjoratifs, mais consacrés par ceux-là même qui les utilisent ...

;-)

bateau gerontologique !!!

je serai curieux de voir ton idée de ce type de bateau ? ;-)

ah !un santorin ,ketch en plus

c'est vrai !c'est un bateau de vieux ça ;-)

comme bateau gerontologique

j'envisagerai plutot un petit fifty ou un ht 27 c'est bien stable ça pour une vieille colonne vertebrale et une petite retraite ;-)

10 nov. 2009

Avant

la tournée du laitier, pour la route des alizés, on parlait de la route des Barriques (portées par le courant)....

Chez nous poètes dans l'âme on parle d'alizé, les anglophones plus terre à terre parlent de trade winds..... ;-)

11 nov. 2009

Pas péjoratif, autodérision !

Du moins est-ce dans cet esprit que je parle de la "route des blaireaux".
Jeune, je rêvais de Cap Horn, à défaut je passais le Sicié avec 40 kts dans le nez... Et je me croyais très malin.
Avec les années, j'ai recherché des navs plus tranquilles.
Et mon prochain bateau sera gérontologique. Faut savoir s'adapter !

12 nov. 2009

Gérontologie nautique

Quelque chose comme un Santorin. Ketch bien sûr.
Le budget ? Au train où ça va, à 70 ans je serai à flot !

12 nov. 2009

Euh

à quel age c'est "vieux"? J'ai peur que ça m'arrive! :-), ce serait trop, vraiment trop, un Santorin!....en ketch en plus....Rendez vous compte!

12 nov. 2009

Ah!

tu me rassures! :-)

10 nov. 2009

Google a trouvé, mais...

Je sais ou trouver ces chiffres :
&gt N°445 de Voiles&Voiliers Mars 2008 ou sur le site mais il faut être abonné
&gt Chapitre 32 du dernier livre de J.Cornell : 'Une passion pour la mer'

J'aimerai bien retrouver ces stats, merci de transmettre sur le fil ou en MP

AO

Mootea

10 nov. 2009

Après lecture

le N°445 ne fait que présenter J.Cornell

10 nov. 2009

Article

si ça passe !!

10 nov. 2009

A la fin du livre de J Cornell

Objectif Grande Croisière, on trouve de nombreuses stats sur les nationalités des voileux en grande croisière, le nombre d'arrivées avec leur escale précedente dans les différents points de passages les plus remarquables d'un TDM, pour les années 86, 93 et 2000.
Par exemple en 2000 :
Provenance Nombre

Antilles 531
Bermudes 250
USA 77
Canada 6
Amérique du sud 17
Afrique du sud 2
Afrique occidentale 8
Sainte Hélène/ Ascencion 10
Europe 47
Autres îles des Açores 196

TOTAL 1144
Ou bien voiliers ayant fait escale au Spitzberg en 1990 = 4 et en 2000 = 10
Etc...
Etc...
:litjournal:

10 nov. 2009

Il s'agit de l'escale de HUERTA aux Açores

comme j'aurais dû l'indiquer!!!!
:oups: :oups:

10 nov. 2009

Des chiffres précis !

AICA m'a filé les scan du document ; voici qqe chiffres en attendant la suite...

Gibraltar :
2006 : 16269
2000 : 4643
1990 : 4408

Sainte-Lucie :
2006 : 560
2000 : 543
1990 : 327

Trinidad :
2006 : 1845
2000 : 4553
1990 : 1500

Bermudes :
2006 : 1137
2000 : 2000
1990 : 1027

Panama :
2006 : 870
2000 : 790
1990 : 720

Marquises :
2006 : 235
2000 : 253
1990 : 200

Tahiti :
2006 : 350
2000 : 442
1990 : 340

Nouvelle-Zélande :
2006 : 342
2000 : 567
1990 : 300

Nouméa :
2006 : NC
2000 : 605
1990 : 200

Darwin :
2006 : 246
2000 : 230
1990 : 200

10 nov. 2009

super passionant !

encore !!!.............

10 nov. 2009

suite 2

Mexique :
2006 : 1875
2000 : 1000
1990 : 500

Plus difficile :

Ushuaia :
2006 : 67
2000 : 105
1990 : 30

Le Cap :
2006 : 128
2000 : 120
1990 : 80

Antarctique :
2006 : 18
2000 : 22
1990 : 15

la suite cet aprem...

11 nov. 2009

suite et fin

Le compteur du Panama est très fiable ; en 2006, sur les 870, 552 allait dans le pacifique (d’Est en Ouest) et 328 vers les caraïbes !

Les Galapagos n'ont pas la cote :
2006 : 120
2000 : 180
1990 : 90

La grande croisière est en pleine évolution avec 20.000 voiliers en 2006 qui naviguent au long cours, contrairement au 500 à 600 voiliers qui effectuent réellement un tour du monde.
J.Cornell explique que naviguer au long cours est économiquement plus attractif que de partir en TDM (on peut laisser son bateau facilement et en sécurité au Venezuela, Bresil, Croatie, etc... et le retrouver rapidement via des vols 'low cost')

10 nov. 2009

J'avoue, j'aime bien "route des blaireaux"

Si faire le tour du monde... c'est tout le monde à la queue leu-leu... même si ça en choque certains, c'est pourtant bien ça.

D'abord, pourquoi le tour du monde ?
Partir n'importe où, glandouiller au hasard, s'arrêter ou on est bien, choisir son objectif suivant au pif (parce que le mec sympa, qui semble en phase, rencontré hier soir... a dit va là, c'est bien), se permettre de changer d'avis en cours de route (ou décider quand on ne le sent plus que... c'est là qu'on a dit, mordicus, c'est là qu'on va).

ça m'étonnerai que je fasse un jour le tour du monde (ou alors en zig-zag et sans doute à l'envers) Je lis des trucs, j'en ai envie, j'y vais en prioririté mais franchement, la nav en convoi, et les plans merdeux tous faits, l'aventure, ça peut pas être ça et si ça l'est pour certains, faut pas s'étonner de l'arrière gout de déjà vu, faut pas être surpris d'être attendu comme au coin du bois. Impossible de découvrir quoi que ce soit dans ces conditions. On peut l'accepter, s'en contenter, mais... ben... c'est blaireau.

Un exemple tout con dans mon petit périmètre de débutant... Les Scilly = Le Marmaid (sirène) en fait c'est le premier bistro sur la jetée en arrivant de la mer, pourri, j'ai demandé à la seveuse si la "sirène" (Mairmaid) c'était elle ? elle m'a regardée comme une vache (employée du mac do local) pas de patron, le bar, une barque toute neuve coupée en deux (mais en plastique)... par contre les troquets plus loin, mais je n'ai pas lu le nom... sont eux vraiment construits avec des vieux mats, vergues, espars, piqués sur les bateaux naufragés d'antan et pas le Mairmaid.

J'aime les petites rues, les bouis-bouis, les endroits où je ne suis pas allé, les situations improbables, imposées par le hasard... je râle quand quelque chose tombe en panne, mais le pieds, c'est de le réparer tout seul avec deux bouts de fil de fer, ou de débrancher le truc et de s'en passer.

Si on fait la route des alizées, parce que les vieilles statistiques disent : 95 % force 6 et vent dans le cul, on est pas un aventurier, on essaye de s'assurer avant de partir. mieux vaut un multicoque et acheter du routage par satelites (c'est plus sur que les vielles stat)

Si on veut faire le tour du monde, il faut s'être fait casser la gueule par force 10, se dire que c'est chiant, mais dans deux jours c'est passé, qu'on était pas out et que plus, on aurait pu le faire, choisir une l'allure qui use le moins le matos (en principe le bohomme morfle moins) tout fermer, s'attacher à l'épontille du mat, bouffer un paquet de gateau ou une boite de conserve froide, réfléchir que dans un coin pareil c'est impossible d'être à deus andouilles en même temps et que les stats de collision sont plus faible que la météorite sur la tête dans le jardin, et que si ça le fait pas, ben tant pis... limite se dire qu'on a pas reçu la météo, mais qu'on s'en fout... Arriver près des côtes avec un brouillard à couper au couteau, rester en mer, en attendant que ça passe, là le bonhomme et le bateau sont prêts...

Le reste n'est que fanfaronade d'amateur de cartes postale, rêvant de mettre "tourdumondiste" sur leur carte de visite et ça, ça sent encore plus mauvais que blaireau.

a lire ou a relire vite alors

wanderer de sterling hayden !

11 nov. 2009

Port d'attache...

...suite ! pour Samedi, et les autres, qui sont attachés quelque part...

Je n'en ai pas, si ce n'est celui où est enregistré mon SY : "sailing yacht" , dixit toutes les autorités qui m'en font la demande.

Et je ne suis pas le seul...

Je ne peux pas non plus prétendre que mon port d'attache est à Finike car le contrat de place est de 7 mois, il se termine fin avril 2010, et ensuite je ne sais pas (encore) où sera la prochaine escale de "longue" durée.

L'hiver dernier c'était à Monastir, le précédent aussi, et celui d'avant en France.

Donc, en quittant la Turquie l'année prochaine, quand les autorités grecques (passage obligé) me demanderont mon port d'attache, je ne pourrai que répondre ce qui est inscrit sur l'acte de francisation : Sète.

Chaque SY qui part en voyage est un cas particulier, et la majorité de ses cas particuliers ne seront pas ici pour vous raconter leurs déboires, leurs réussites, leurs changements de cap pour telle où telle raison.

Il y a deux ans, en arrivant à Monastir, je ne savais pas si j'y serai l'année suivante, encore moins que je serai en Turquie maintenant.

Je n'ai décidé de m'arrêter à Finike qu'en mars de cette année, soit 6 mois avant d'y arriver, je déciderai où je serai dans un an à la même période, dans 4 ou 5 mois, et beaucoup de SY que je rencontre font de même, ce sont peut-être ces 20 000 bateaux qui ont quitté leur port d'attache ? Sans pour autant vouloir faire un TDM !

Alors, si faire des statistiques chiffrées sur des bateaux qui ne sortent que 3 jours par an de leur "port d'attache" est assez facile, il n'en est pas de même pour ceux qui ont décidé de ne pas avoir d'attache !

;-)

11 nov. 2009

pourquoi "abondonne" ???

nous avons
- quitté notre port d'attache (Le Havre, une seule et unique visite, parce que le bateau a été préparé sur la Seine),
- passé Panama,
- sommes arrivé à Tahiti,

et là, nous y sommes restés 15 ans .
Seul les amis, au moment du départ nous disaient que nos partions pour le tour du monde...
Alors, est-ce un abandon ?

11 nov. 2009

Peut-être qu'avec l'avion...

En revenant de temps à autre en Europe, vous l'avez quand même bouclée votre boucle ?

11 nov. 2009

tout à fait ...

mais c'était pas le but :-)
et on ne regrette surtout pas les détours du chemin ... :-)

ben oui quoi!

je me suis arreté a porquerolles ,j'ai fais le tour de "mon" monde

11 nov. 2009

J'l'ai jamais fait mais ...

au boulot, tout le monde croit et dit très sérieusement que j'ai fait le tour du monde ! J'ai beau expliquer et re-expliquer mon tout petit périple (le plus loin, depuis bordeaux, c'est les canaries !), ben y veulent pas m'entendre : ça doit leur titiller quelque chose d'y croire.

Donc, dans les statistiques, faut aussi décompter ceux qu'on dit qu'ils l'ont fait mais c'est pas vrai bien que leurs bateaux soient comptés dans les statistiques pisqu'ils sont partis tout de même un peu mais pas tant que ça et surtout ils ont même pas essayé de le faire, ce fameux tour du monde.

Ceci dit, j'ai super envie de partir autour du monde. STOP ! et si, c'était juste un terme générique, une façon de parler : le mec qui fait le tour du monde, le mec qui part autour du monde, c'est un mec qui se barre à l'aventure. En tout cas, c'est ainsi que je vois les choses.

Olivier

12 nov. 2009

Après un tour du monde on rêve de quoi ?

Bonjour,

Je suis marin débutant sur Brio, en découvrant le milieu des marins il me semble que pour beaucoup d'entre nous naviguer c'est au fond fixer son attention sur un point entre ciel et mer que l'on n'atteint jamais, ce qui permet surtout de regarder devant sans penser à autre chose.
Dans "partir pour le tour du monde", c'est surtout l'idée que chacun s'en fait, elle peut avoir autant de formes qu'il y a d'individus, c'est pour ça qu'au final tous ne le font pas, l'idée de savoir qu'on peut encore le faire n'est-elle pas plus rassurante que de l'avoir fait.

12 nov. 2009

Après ? ? ?

A chacun sa réponse !
Pour ma part, je rêve de recommencer. Sur un bateau plus confortable. Par une autre route. Avec plus d'escales.
On peut faire 10 TDM tous différents !

Et puis, il reste à réaliser ce que mon ami Bardiaux avait presque réussi : entrer dans le "Guinness World Records" comme le premier navigo centenaire.
Courage, il y a encore de quoi faire ! :-)

12 nov. 2009

la difficulté

est de définir ce qu'on veut, en sortant toutes les pollutions qu'on nous sert en permanence.

Le départ au tour du monde n'est peut être pas son propre souhait.

Beaucoup cherchent à prendre du recul sur une vie professionnelle ou privé difficile, contraignante ou devenue moins gratifiante.

Mais la découverte réelle du monde n'est finalement pas souvent la racine de la motivation. C'est d'ailleurs pourquoi la plupart se retrouvent en groupe dans des baies très fréquentées au milieu de gens comme eux.

Personnellement, je me suis rendu compte assez rapidement que mon seul but était d'être près de la mer, sur l'eau si possible, et de préférence à la voile.
Mais de grand voyage, je n'en rêvais pas vraiment, le monde m'intéresse moins que mon pays, et les rencontres avec les populations "indigènes" m'apportent moins que les rencontres avec mes voisins, amis ou proches.

Pour nous, ce fut moins un abandon qu'un avortement!

12 nov. 2009

hélas, mille fois hélas ...

Clarivoile nous dit :
"Mais la découverte réelle du monde n'est finalement pas souvent la racine de la motivation. C'est d'ailleurs pourquoi la plupart se retrouvent en groupe dans des baies très fréquentées au milieu de gens comme eux. "
et personnellement, leur fréquentation a été une des plus grosse déception. La préoccupation essentielle semblant être de pouvoir citer le nombre et la taille de bateaux "célèbres" passés par ce mouillage ...

le tour du monde est certe un but valorisant

mais pour ma part etant tres faineant et sans ambitions , je ne me sens pas de faire des heures et des heures de quarts de nuit pendant les grandes traversées ,alors je me contenterai de bien explorer l'europe car les gens que l'on y rencontre sont bien interessants aussi ,et les paysages peuvent y etre sublimes :petits bateaux petits problemes ,petits voyages grands bonheurs (bon je dis ça parce que ça m'arrange ) ;-) ;-) ;-)

12 nov. 2009

Nul jugement

je ne sais ou tu en as trouvé un dans ce que j'ai écrit?

Comment peut-on juger, le choix d'autrui, librement effectué, et ne dérangeant personne?

Non, juger n'es pas mon mode de pensée, j'ai déjà tant de mal à savoir ce qui est juste pour moi. Et les rares fois où j'avais cru trouver, la vie m'a vertement rappeler à la réalité.

12 nov. 2009

Ah!

ça change beaucoup de chose à ton propos!

Maintenant, je peux m'intéresser à la suite... :-)

12 nov. 2009

En effet

j'aurais du mal à en parler n'ayant jamais été amarré, socialement parlant :-)

12 nov. 2009

en réponse à clarivoile

ton jugement est trés classe mais trop partisan...donc erronée

je n'ai fait que du bateau en long voyage, c a d que ca durait la semaine, donc le lundi je n'allais pas au travail...
je me suis souvent trouvé dans des mouillages ou on était nombreux et le soir on devisait en parlant des bateaux célèbres...car j'étais ds un endroit qui me plaisait avec des gens qui me plaisaient...je dois dire que j'ai fait aussi des mouillages solitaires voire trés solitaires (le pire en NZ)
bref je ne jugerais pas ceux qui font du bateaux en WE et en vacances scolaires car je n'ai jamais vécu ca...donc je ne connais pas alors.....
maritimement....

12 nov. 2009

c'est dommage

que tu restes scotché au mot jugement, remplace le par écrit
ton écrit
...
bref :-D

12 nov. 2009

donc

je disai que larguez les amarres au sens social
c'est trés spécial...
pfuittt

12 nov. 2009

ta sémantique

est encore erronée
mais bon tu es drole

:-D

12 nov. 2009

de plus en plus

de retraités sur l eau , alors naviguer ça use , les longues traversés sont tj assez épuisante . en ce moment je remonte les cotes du brésil , contre le vent et la mer , tu es vite naz et la j ai envie de petite nav facile .par contre oh que oui l aventure existe tj , les rencontres et les emmerdes , les plaisirs . tres peux de " baba cool " retraités ou des gens avec des moyens

12 nov. 2009

ben on peut devenir babacool à la retraite

:tesur: enfin, ont peut essayer ?

:alavotre:

12 nov. 2009

ça prouve que

ceux qui avaient 20 ans en 68 en ont 60 aujourd'hui, pas mal chef d'entreprise petite ou moyenne,
ou rmiste s'ils sont restés fidèles à leurs idées de l'époque, quoique rmiste et idée de l'époque me semble contradictoire,

enfin pour ceux que j'ai rencontré ;-) ce n'est ni une règle ni une généralité, juste mes rencontres

12 nov. 2009

heu ?

:tesur: un mouillage vers la caravelle?

:alavotre:

12 nov. 2009

ah ah

je ne voulais pas faire penser ca, c'était un clin d'oeil à un mouillage qui m'avait été annoncé comme une station balnéaire, et ou je me suis cru en bulgarie en 1948...seul!!!!!
j'avais peut etre pas spécialement envie de solitude à ce moment!
c'est tout :reflechi:

c'est bien dommage

qu'il n'y est plus de babacool ,ca prouve quoi d'apres vous ? :-(

12 nov. 2009

Cha alors!

"J'ai fait aussi des mouillages solitaires, voire très solitaires (le pire en NZ)"!
Django, j'aimerais bien savoir pourquoi c'était si terrible, si horrible, si déprimant et insupportable! Bloqué par la tempête, béribéri... Connaissant bien la NZ, il y a des coins que j'aimerais bien "piocher".
Quand je tombe sur un beau mouillage solitaire (de moins en moins), il me faut me botter les fesses pour m'en échapper!
Il y a une douzaine d'années, je suis resté 10 jours dans un mouillage fantastique solitaire et c'est à cause d'un rendez-vous que j'en suis parti.
Je vous rassure : j'aime bien aussi les mouillages fréquentés et même les marinas!

12 nov. 2009

Pourquoi partir?

AMHA un grand voyage en bateau c'est l'occasion de découvrir des lieux, des personnes sous un autre angle, ou pour atteindre une partie de la planète pas encore dévorée par le tourisme de masse et ses dérives.

Un grand voyage est un rêve profondément ancré chez moi, depuis qu'il y a 25 ans je suis allé en Nlle Calédonie (en avion), et à l'Ile des Pins en particulier. Je me suis juré d'y retourner par la mer, et si je quitte ce monde avant de le faire je crois que je le regretterai dans mon dernier souffle.

Je vais probablement fait un ultra classique tout de l'Atlantique en 2010-2011 en famille, en quelque sorte pour nous tester. Je serai peut être déçu par les Caraïbes et leurs paradis artificiels, mais j'essaierai de n'en garder en tête que le meilleur. Mais si arrivé aux Canaries, je me rends compte que décidément ce n'est pas fait pour moi, vraiment je n'aurai aucun regret car au moins j'aurai essayé de vivre une partie de mon rêve. Et si par chance le virus est bien ancré, ce ne sera alors qu'une première étape pour un futur (très) grand voyage.

Maintenant honnêtement je ne suis pas capable de connaître les raisons profondes qui me motivent, mais peut être qu'à mon retour j'en saurai plus. C'est probablement quelque chose comme les 5% de sublime qui valent à eux seuls le voyage, qui font oublier les 95% d'emm...,

Quoi qu'en disent les éternels râleurs qui composent notre pays, nous sommes en France en situation ultra privilégiée, et si ceux d'entre nous qui en ont les moyens (finances, santé, situation sociale, professionnelle etc) renoncent à leurs rêves, alors c'est peut être dommage d'être nés ici et maintenant.
Méfions nous en tout cas des stats sur les "réussites" et "échecs" de grand voyage. Les déçus n'ont probablement pas envie de s'étaler sur le net, et ceux qui en reviennent comblés ont sans doute la mémoire sélective..

Phare du monde

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2022