Concours "Boulet 2011"

un boulet ça pèse ça ne gonfle pas sinon c'est une montgolfière!

Ma c...rie de l'été.

Mouillage dans une petite anse de Bretagne nord dont je tairai le nom car c'est une perle. Comme il n'y a pas beaucoup de place et qu'il y a déjà quelques bateaux, nous mouillons d'abord sur le côté selon les conseils d'un bateau voisin « ici, vous êtes bien placés, c'est franc ». Un doute cependant me taraude et je décide de changer de place (bien m'en a pris, car c'était sur des cailloux découvrant à basse mer et pas vraiment sympathiques ; comme quoi, les conseils bien intentionnés ...).
Donc nous allons au fond de la baie en prévoyant d'échouer. Une fois mouillée la bonne longueur en repérant les cailloux environnants et en prévoyant l'évitage, sondages, c'est plat. Selon la bonne vielle méthode, un peu de suif sous le plomb de sonde, on remonte ce qui ressemble à du sable. Donc tout est ok, on met les béquilles, apéro, bouffe, dodo, …
Je me lève au milieu de la nuit pour vérifier l'échouage (il reste 80 cm d'eau), me penche au-dessus du bord et là, le bateau bascule lentement mais inexorablement. Le fond qui paraissait dur au premier abord était en fait mou (je m'en suis rendu compte par la suite : en marchant on ne s'enfonçait à peine, mais si on restait immobile, on enfonçait jusqu'à mi-mollet).
Cris à l'intérieur du bateau, tout le monde sur le pont, à la contre-gite. Le bateau continue à basculer au fur et à mesure que l'eau se retire. Nous avons passé la nuit perchés sur le liston, en slip ou en pyjama, en attentant que la marée redresse le bateau. Entre temps, j'avais pu défaire la béquille pour faciliter le redressement (pas facile de l'arracher de la vase ensuite).
Une c...rie n'arrivant jamais seule, l'échouage sur le flanc, avait fait jouer une faiblesse de l'assemblage quille-étambot et nous avions une voie d'eau non négligeable (2 l/min au début). Nous avons enchaîné avec une traversée, la pompe travaillant toutes les 5 min (pas terrible pour dormir). Mais, merveille des bateaux en bois, tout se remet en place progressivement et la voie d'eau était devenue insignifiante après quelques jours. J'ai quand même fait réparer l'assemblage en question, pb que je connaissais et que je surveillais, mais que je ne m'étais pas encore décidé à faire réparer.

Si j'écoute l'équipage, l'été prochain nous n'irons que dans des marinas.

:oups: :oups: :oups:

Retour de nav musclé, je prépare l'amarre avant, un coup de vent vient sur nous, nous décidons de ne pas rentrer dans le port pendant le coup de vent et d'attendre qu'il passe à 1/4 de mile de l'entrée, le coup de vent passe , 40 noeuds "apparents" ( pour Jeanlittlewing ), juste un bout de génois devant, le vent retombe en quelques minutes, je démarre, nous arrivons dans le port pour déposer mon copain ( le bateau a une place au corps mort), au dernier moment l'amarre que j'avais préparée à l'avant qui était depuis longtemps passée dans l'eau, bloque l'hélice sous le bateau, panique devant le quai, déroulons un bout de génois repartons in extremis, démontons le moteur en puit de nouveau en nous éloignant du port, je coupe l'amarre, et remonte le tout, recommençons la manoeuvre tout ok, OUF retour au corps mort...

Je me jure de toujours vérifier le moindre bout ...

Le week end d'après :

Retour de nav par un bel après midi, je rentre au port tranquilou, les pêcheurs et touristes sont sur la jetée et observent ma "manoeuvre", que je gère assez bien ainsi que mes enfants, j'envoie la barre à fond pour effectuer le virage au fond port ( près des quais , angle de murs ) et me retrouver face au vent pour nous rapprocher et lancer les amarres sur le quai et là, le moteur cale, panique, je renvoie un bout de génois pour essayer de nous sortir de cette m..., rien a faire, boum dans le ponton des bateaux à moteur,l'écoute de GV, pas rangée, était passée dans le puit de moteur, coincée dans l'hélice, les touristes arrivent, nous aident, ça frotte un peu le liston sur sa longueur, vite je démonte le faisceau moteur, sors le moteur, défait l'écoute puis remonte puis retourne au mouillage après avoir déposé ma femme et mes enfants ...

2 fois de suite ! :coucou:

Je crois en plus que de vérifier les bouts je vais acheter une plus grande annexe afin de ne plus déposer les équipiers au port et rentrer direct au corps mort ....

bonsoir, allez je raconte, les essais de mon baot que j'ai fini l'antenne neuve perché a 14 m plus haut casse et pendouille, je monte au mat avec mon système alpiniste, complètement en haut la houle ma projeté d'un bord à l autre sans pouvoir me tenir et descendre , mon copain m'a ramené au port plein de bados entrains de se foudre de ma gueule juste sur le quai de la capitainerie. résultat, les cuisses râpés, les mandarines douloureuses.

des copains prenaient l'apéro dans leur cockpit, au mouillage au milieu d'autres bateaux.

soudain l'un s'écrie "Eh les gars, y'en a un qu'a paumé son annexe, elle part à la dérive.."

le deuxième : "Elle ressemble à la nôtre.."

le troisième : "Meeeeeerde !! C'EST la nôtre" !! :(