Deux philosophies de navigations pour un même nom : plaisancier

Bonjour.

Avant propos : je précise que dans mon esprit il n'y a aucun jugement de valeur, aucunement de «ils sont cons, c'est moi qui ait raison», et une volonté de bienveillance et discussion sans accroche entre gens respectueux.

Le titre est mal formulé, il existe sans nul doute beaucoup + que "deux" philosophies de navigation.

Je ne connais que la navigation en Méditerranée, et encore une toute toute toute petite partie de cette dernière (Gênes, Nice, Porquerolles, Corse, Sardaigne, îles Toscane).

J'ai constaté, pour le moment, deux philosophies très différentes de navigation :
1- certains tracent une ligne droite entre le point de départ et le point de destination, et avancent majoritairement au moteur + GV ... ou mettent la voile d'avant appropriée si le vent souffle dans la bonne direction par rapport à leur ligne droite tout en laissant un peu de moteur... ou font GV + voile avant moteur éteint si ça souffle idéalement ... mais toujours dans cette ligne droite. Les raisons de ces personnes-là sont diverses et variées, ça n'est pas là le sujet.

2- d'autres pour aller du point A au point B, vont préférer utiliser le moteur uniquement pour quitter le point A et également pour les manoeuvres d'arrivée au point B. Entre A et B, aucune ligne droite, aucun moteur. Eux aussi ont leurs propres motivations, diverses et variées.

Ces deux façons de naviguer, pourtant de philosophie (et d'actes) très différente, sont regroupées sous un seul nom : PLAISANCIERS.
Ceux de la philosophie n°2 peuvent mettre parfois deux fois plus de temps (parfois +, parfois moins) que ceux de la philosophie n°1. Il s'agit de plaisirs différents, d'états d'esprit différents.

Lorsqu'il y a moquerie ou taquinerie amicale ou petit irrespect, ceux de la première catégorie disent de ce de la deuxième «vous faites vos croisières en mode ''régate'' avec un voilier super équipé super coûteux, consuméristes de carburant et de lourds conforts à bord», et ceux de la deuxième catégorie disent de ceux de la première «vous êtes de grands bourgeois gâtés, consuméristes de chics accastillages et chics voiles». Mais ici, sur Hisse et Oh, rien de tout ça, nous sommes entre gens de bonne compagnie et courtois, la discussion bienveillante est une évidence.

N'entamons même pas le sujet de ceux qui naviguent sur la côte Atlantique versus ceux qui naviguent en Méditerranée, les médisants disent chacun du mal de l'autre ...... Et là aussi, sur le forum HeO rien de tout ça.

Ceux qui n'ont jamais mis un un voilier n'imaginent même pas la présence d'un moteur à bord, et lorsqu'ils l'apprennent ils sont convaincus que 100% des voiliers avancent 99.9% du temps uniquement avec le vent et moteur éteint. Ils pensent que l'immense majorité écrasante des voiliers sont de la catégorie n°2 expliquées plus haut.

Ma question est la suivante :
Quels noms différents (une sorte de "sous-catégories") pourrait-on donner à ceux de la philosophie n°1 et ceux de la philosophie n°2 afin de mieux se comprendre à la fois entre plaisanciers et à la fois lorsqu'on discute avec des personnes qui n'ont jamais mis les pieds sur un voilier ?

A un moment j'étais tenté de dire : «Dans les deux cas le bateau est de type "propulsion principale à voiles et propulsion secondaire à moteur", mais le type de plaisancier est "à propulsion principale le moteur et propulsion secondaire les voiles" pour la philosophie n°1 et l'inverse pour la philosophie n°2» .... mais j'y trouve dans ces mots une médisance qui ne me plait guère, et puis c'est formulation bien trop longue.
Auriez-vous une autre phrase (ou mot) à la fois plus courte et plus neutre ?

(rappel : l'objectif de ce fil n'est certainement pas que ça parte en troll ou que ça tire à boulets rouges)

L'équipage
26 mai 2019
26 mai 2019

de mon coté je parle de voileux et de mazouteux, le mat n'ayant que peu d'importance dans ce cas, parfois l'on dis aussi : voiliers d'occasion voiles neuves... les raisons de non utilisation des voiles pouvant etres diverses, de la méconnaissance des voiles à l'inconfort de la gite.. (que je limite parfois lorsque Mme me fait l'honneur de m'accompagner).
Le principal est de se faire plaisir...

26 mai 2019

Je crois que tu as découvert le fil à couper le beurre. En voile comme dans beaucoup de domaines, le monde est tiraillé entre deux conception : ceux qui valorisent davantage le chemin que la destination et ceux pour lesquels la destination prime sur le chemin. Cela se constate dans les différentes formes de voyage, mais aussi dans la carrière professionnelle, la vie sentimentale, etc.

Mais réduire la pratique de la voile à ces deux seules ´philosophies' me semble très réducteur.

26 mai 2019

@Lulu2 : j'aime beaucoup ta phrase qui résume bien (et qui est malgré tout réductrice ;-) ) : le long chemin ou le bout du chemin.

Ceux qui naviguent en ligne droite, et qui ensuite vont voir s'ils mettent moteur et/ou voiles te répondront qu'ils aiment quand même "le long du chemin" mais que c'est quand même un compromis des deux, leur compromis. Et chacun y trouve "son" compromis.

C'est d'autant plus "pas idiot" ta remarque que certains vont préférer le mouillage, port, restaurant, visites, alors que d'autres vont préférer la navigation ("le long du chemin") et se servir des mouillages/ports uniquement pour repos.

Globalement on peut dire que c'est une question d'ordre des priorités de préférences.

Malgré ces explications, je n'arrive pas à trouver quel mot ou quelle formulation courte utiliser pour expliquer ça à des néophytes.

26 mai 2019

Mon mentor en voile m'a avoué il y a peu de temps, que son plaisir était d'avoir "le cul sur l'eau". Son choix du voilier aurait été dicté par des raisons pécuniaires, le moteur étant beaucoup plus onéreux. Ce qui ne l'a pas empêché d'être un excellent voileux avec pléthore de navigations à son actif.
Quel besoin de qualification ?
Sur une échelle de 1 à 10, où vous situez vous en tant que plaisancier ?

26 mai 2019

ça dépend des jours.
Je fait de la voile, j'utilise le moteur pour différentes raisons.
Entrées des ports et sorties, en convoyage pour faire route, aussi pour faire route si du mauvais temps arrive, en traversée quand il y a pétole et vagues pour un minimum de confort et l'impression de faire quelque chose etc.
Je suis aussi capable de rester des jours sans bouger et sans allumer le bourrin de sortir et rentrer dans le port avec un 8m car lui il n'a pas de moteur.
En résumé je ne sais pas dans quelles cases me mettre.

Uné troisième catégorie dont je fais parti :ceux qui mettent le moteur au lieu de tirer des bords dans la brise ! Sinon je fais tout a la voile excepté les entrées et sorties de port :-)

26 mai 2019

Évidemment qu'il y en a une troisième. Et sans doute une quatrième avec ceux qui évitent la forte brise. Et sûrement une cinquième et sixième et beaucoup +.

26 mai 2019

Bonjour,

Et pourquoi toujours vouloir mettre une étiquette sur les gens ? :reflechi:

Ou dans des bocaux bien calés sur des étagères ?

Quand VDH fait la "Longue Route" ou le "Vendée Globe", ainsi que tous ses "camarades de jeu", sont-ils des "plaisanciers" ?

Quand un skipper professionnel doit livrer un voilier ...? Si c'est aux Antilles il se servira du vent, si c'est en Croatie il n'hésitera pas à mettre le moteur pour être à l'heure.

Alors cultivons notre propre philosophie de navigation sans trop se soucier de celle des autres, chacun fait bien comme il veut et il y a une multitude de façons de le faire.

26 mai 2019

@Phil aux œufs : le "chacun fait comme il veut" me semble une évidence... et ça n'est pas le sujet ;-)
Evidemment que chacun fait comme il veut, évidemment qu'il n'y a pas une philosophie qui vaut mieux qu'une autre (c'est ce que j'ai d'ailleurs mentionné dès le début).

Mon souhait c'est de trouver l'explication la plus concise possible pour lorsque je discute avec des néophytes. Mon intention n'était pas de mettre dans des bocaux ni étiqueter les gens.

26 mai 2019

La diversité ? C'est concis ça.

26 mai 201926 mai 2019

bonjour ,
il y a une autre catégorie qui se généralise .-de 5mn des cotes
la gv bordée à plat ,la voile d'avant enroulée et le moteur à toutes les allures quelque soit le temps évidement en dessous de force 5 après
c'est la survie en mer prêt à appeler le cross si on a mal aux dents
alain

26 mai 2019

Il y a aussi ceux qui prennent l'autoroute (Le Crouesty-Houat, Lorient Groix, Concarneau-Les Glenan...) et ceux qui préfèrent les départementales.

26 mai 2019

Dans "plaisance", il y a "plaisir" et "plaisant".

26 mai 2019

plaisir et aisance!

26 mai 201926 mai 2019

C'est peut-être une pour une question de VMG ? (ah la sacro-sainte VMG)

(V)oileux (M)ais (G)asoil ...... ??
(tiens je m'autorise une binette à cheval, pour une fois ....)
:acheval:

26 mai 2019

@DomNomade : C'est pas idiot comme remarque : ceux de la philosophie n°1 ne veulent pas aller à une VMG inférieure à 5 noeuds. Enfin, nous devrions plutôt dire VMC dans ce cas plutôt que VMG.

Récemment je faisais une navigation dont la distance en ligne droite était de 143 NM. Je me suis retrouvé à bien des moments à une VMC de ... 0,5 nd. Ca aurait fait frémir certains.

26 mai 2019

C'est sûr que devoir faire 143 milles à 0,5 Nds nécessite une certaine philosophie !
:oups: et une réserve de bouffe et boisson assez conséquente, ne serait-ce que pour philosopher.

26 mai 2019

@DomNomade : je me vois quand même mal demander à un autre plaisancier qui a un voilier «Lors de tes navigations, c'est quoi le VMC minimum que tu acceptes avant de mettre ton moteur en route ?» afin de mieux se comprendre dans nos façons de naviguer.

Mais en effet la phrase serait concise et pertinente.

26 mai 2019

@Phil o zof : On peut formuler ça pile à l'envers : en fonction de la réserve de carburant disponible (ou de la volonté ou pas de s'en servir), la mise en route du moteur dépendra de la distance à parcourir.

«J'ai une réserve de carburant qui me permet de parcourir 15 miles, j'ai une distance totale de 200 miles à parcourir : alors je mets en route le moteur lorsque mon VMC descend en dessous de X noeuds»

27 mai 2019

@yantho : plutôt que de mettre «moteur si vitesse SOG inférieure à : XX noeuds» , les éditeurs de logiciel devraient proposer «moteur si VMC inférieure à : XX noeuds»

26 mai 2019

@ Steph, en fonction de la distance à parcourir, la mise en route du moteur dépendra de la réserve de carburant disponible...

Ulysse ou Christophe Colomb ne se posaient pas la question. Magellan non plus ni Vasco de Gama, et beaucoup d'autres.

26 mai 2019

hélas non, enfin cela peut être vu comme cela mais si on veut faire un choix rationnel dans l'utilisation du moteur sur des longues distances, il y a bien d'autres facteurs à prendre en compte :litjournal:

27 mai 201916 juin 2020

C'est écrit dans le dogme (y compris en med pour moi).

!!,

26 mai 2019

@ Steph... et après avoir parcouru 15 milles, il t'en restera 185 à parcourir à x Nds !

27 mai 2019

Il n'y a donc pas de plaisanciers en Manche...

Car les voiliers qui naviguent "en ligne "droite" au moteur y sont rares, voire inexistants

27 mai 201927 mai 2019

Bonjour,

On ne trouve pas de mots court pour décrire ces catégories car ces catégories n'existe pas.
On peut être l'un un jour et l'autre le lendemain et normalement tout le monde s'en moque ( dans le sens ne s'y intéressé pas, pas dans le sens moquerie)

C'est curieux se besoin de tout classifier et faire rentrer les gens dans des cases?

27 mai 2019

@Now : c'est une interprétation hâtive que d'y voir une volonté de "classer".

Je suis dans le cas de ceux qui utilisent un moteur hors bord, uniquement pour les entrées et sorties de ports, avec une autonomie de 60 miles (dont j'envisage de diviser par 3 parce qu'il se pourrait qu'on me finance un moteur hors bord électrique), et je n'hésite pas à m'éloigner de la route directe.

Je ne rouspète pas du tout envers ceux que je décris en "philosophie n°1", mais il faut reconnaitre que ce sont deux façons différentes de naviguer.

Ca ne me dérange pas de mettre 2 fois + de temps que ceux de la philosophie n°1, chacun voit midi à sa porte. Mais lors d'une discussion (avec ceux de la philosophie n°1 ou avec un néophyte total), j'aimerai de manière rapide et concise (et courtoise) qu'on se comprenne mutuellement qu'il s'agit de façon différente de voir les choses.

27 mai 2019

Ben, il ne faut pas avoir peur d'appeler les choses par leur nom.
Philosophie n°1, n°2, il y a ceux qui font comme ça et ceux qui font comme ci, ect, C'est bien de la classification que tu le veuilles ou non.

Chacun navigue en fonction des conditions du jour, de ses humeurs, de son équipage ou d'autres facteurs encore, et ça change tout le temps, je ne vois pas ce que tu cherche de spécial pour parler "avec ceux de la philosophie n°1" alors que tes interlocuteurs seront un jour dans ce cas et le lendemain dans un autre, il suffit de leur parler normalement.

Je trouve cette approche pour le moins curieuse et une façon de compliquer ce qui ne l'est pas en voulant absolument caser les gens dans une catégorie ou philosophie particulière.

ça n'est pas une critique, plutôt une incompréhension de ma part.

27 mai 2019

Je rejoins Now,

Naviguant en Manche,
Lors d'un rond dans l'eau je suis toujours dans la catégorie 2.
Si je vais à 0.5 noeuds, ca me gène pas, le rayon du rond sera plus court, ou ca sera plus long, c'est tout.

Par contre, si je dois atteindre un port qui va fermer parce que la mer baisse ou que la renverse de courant arrive bientôt, je n 'hésite pas à basculer dans la catégorie 1 même si je déteste le bruit du moteur.

27 mai 2019

Pour ma part en méditerranée, je pense qu'il y a rationalisme plus que philosophie.
Tous ceux qui connaissent le coin savent que la météo y est changeante et qu'on passe facilement de la pétole à la baston en quelques heures de temps. Les prévisions ont beau avoir gagné en précision, il n'empêche qu'au delà de 36H, méfiance.
Donc quand je traverse, j'étudie à fond la météo et çà détermine le temps maximum que j'accepte de consacrer à ma nav., dans un soucis de sécurité pour moi, mon bateau et mes équipiers. Si çà avance à la voile assez vite pour suivre mon plan, c'est voile. Si ce n'est pas le cas, moteur. Dans tous les cas de figure, je fais tout pour rester dans ma fourchette.

27 mai 2019

@Zadig : si quelqu'un t'offrait de quoi obtenir la météo fiable et précise via satellite en étant entre le continent et la Corse, changerais-tu ta façon de naviguer ? (quitte donc à passer plus de 36h de traversée)

30 mai 2019

Le "rationalisme" est une forme de philosophie.

27 mai 2019

J'avoue ne pas être trop fan des classes. Pour moi que la personne navigue au moteur ou a la voile, au moins il sort son canot, c'est déjà ça.
Ensuite, personnellement, je sais que je prends plaisir à tout faire sous voiles lorsque je le peux, y compris les manœuvres. Mais si par exemple sur une sortie à la journée la météo fait faux bond, et que le thermique attendu ne vient pas, je lance le bourrin sans problème de conscience.
Après, je reconnais que j'ai du mal avec certains comportements, du genre j'envoie le moteur a 16h pour rentrer fissa et être sur d'avoir une place au ponton, ou encore le gars qui colle son annexe sur le travers du bateau pour empêcher les gens de venir à couple(souvent le même gars...), mais ça c'est une autre histoire et loué soit Poséidon, je ne suis plus concerné depuis que j'ai changé de zone de nav.

27 mai 2019

@juliusse : moi aussi je ne suis pas fan des classes, tout comme toi.

Et je ne suis pas fan non plus lorsque je discute avec une personne et qu'on a du mal à se comprendre et qu'on découvre au bout de 1h le la façon de vivre son "dada" de chacun.
Ou lorsqu'on discute avec un néophyte et qu'on essaye longuement de lui faire comprendre le pourquoi untel arrive toujours entre telle heure et telle heure pour sa traversée, et que telle autre type met 2 fois plus de temps.

27 mai 2019

@steph753 : Avoir la météo en temps réel en pleine mer, je l'ai déjà en utilisant un téléphone satellite et en chargeant des grib. Cà me permet des ajustements de nav en n'ayant confiance qu'en des prévisions à 36H. Ceux qui me connaissent savent que je ne m'arrête pas à 36H de puisque j'ai plusieurs fois traversé la méditerranée de PSL en Algérie par exemple, ce qui prend 4 jours. Mais j'ai aussi passé 27 jours d'affilée dans l'atlantique entre la Guadeloupe et les Açores.

28 mai 2019

On pourrait aussi classer les plaisanciers entre les fans de régate et les fans de navigation cool tranquille. J ai navigué en équipier avec les deux styles , et sans vouloir généraliser je dirais que assez souvent les fans de navigation cool, comme moi, sont plus souvent cool tranquille , logiquement , plutôt assez sensible à la question écologique et sympathique en général . Par contre j ai naviguer avec quelques fanas de régate et je suis assez souvent de tombé sur des gars plus durs, speed, nerveux, parfois antipathique avec un ego un peu plus gros ! moins agréable pour naviguer en général . Ces derniers n ont rien contre les moteurs et parfois au contraire les apprecient . Alors que les adeptes de la navigation tranquille préfèrent souvent éviter, et aiment beaucoup moins les jetskis petaradants et autres zodiacs etc. C'est en tout cas mon bilan personnel , en sachant qu'il y a aussi plein de cas particuliers et d'intermédiaires

28 mai 2019

@creek : j'ai un peu le même ressenti que toi ... sans la notion de classement car j'ai vu également l'inverse : des régatiers soucieux de l'environnement et d'autres régatiers qui s'en foutaient , ou des cool-tranquille soucieux de l'environnement et d'autres cool-tranquille qui s'en foutaient royalement.

Trop de cas particuliers par rapport à tout ça. Mais je te rejoins sur ta remarque sur l'usage du moteur.

28 mai 201928 mai 2019

pour moi, c est une question de culture de la mer et du vent
on a la meme sur la route

dans les deux cas, il s agit de profiter de a et de b

pour les number s one, il s agit d y aller le plus rapidement et le plus confortablement possible, c est une vision utilitariste de la mer

pou4 les numbers two, le plaisir est autant ds le voyage que la destination, c est une vision romantique de la mer

les premiers circulent au moteur et sont des automobilistes sur l eau
le milieu les intéressent peu, ils sont centrés sur eux
naviguent l ete et font beaucoup de bruit au mouillage
ils ont la tele à bord et rentrent au port à 18 heures
pour ne pas rater le jt

les seconds circulent à la voile et en moto sur terre
se saluent qd ils se croisent, sont plus solidaire
et sont plus contemplatifs
ils ont la culture de la.mer et du vent
plus ils naviguent, plus ils sont humbles

en résumé, les voileux et les automobilistes sur l eau

28 mai 2019

@lune de miel : très intéressant ton commentaire, merci de ta réflexion.

28 mai 2019

ç'est bien d'avoir des certitudes...

30 mai 2019

@lune de miel
N'est-ce pas une vision quelque peu simpliste et réductrice?

01 juin 2019

Je viens d'en voir un, qui pratique la méthode: je m'arr?te quand le quai m'arrête :-p
Vitesse estimée, au bruit, presque 2nds , le gars de la capitainerie, n'a pas bronché, trop l'habitude, ça m'a fait marrer.
On le met dans quelles sous chapitre celui là ? :mdr:

01 juin 2019

caricatural et nbrin provoc, j en conviens
cependant, je sors de 2 jours de mouillage à St Honorat
et curieusement, ça se verifie encore..

on a meme eu la sceance mec bourré qui repart dans le noir pleine balle et se mange 2 bateaux avant de sortir du mouillage et s enfuir....

alors ?

28 mai 2019

Et puis, entre ces 2 extrêmes, s'ils sont systématiques, il y a ceux qui naviguent entre les 2 cas 1 et 2. Je suis motard, mais s'il pleut ou vente trop je prend la voiture. Je n'ai qu'une hâte, c'est de couper le moteur pour redécouvrir chaque fois la magie d'être poussé par le vent. Mais mon temps de loisir étant compter (je ne suis pas en retraite) il m'arrive de tricher un peu et de mettre le moteur. Si pétole, alors je ne sors pas du tout. J'ai aussi du plaisir à rester au ponton, pour bricoler, fignoler ou simplement boire un coup dans mon cockpit.

La vie n'est pas noire ou blanche, c'est une tonalité de gris (ou un arc en ciel pour les plus optimistes).

28 mai 2019

@Tilandsia : j'étais tenté -comme toi- de dire qu'il y a ceux qui sont tenus par le temps et ceux qui sont à la retraite. Ça s'expliquerait bien ... ... ... sauf que j'ai vu pas mal de plaisanciers à la retraite avoir le comportement de ceux qui sont tenus par leur agenda à terre.

30 mai 2019

:heu: Encore ces "ceux qui" et ces "ceux qui"...

Mais si les "ceux qui font comme ça" commencent à faire comme les "ceux qui font autrement", on va se retrouver avec des "ceux qui font pas pareil que ce qu'ils devraient faire" sans parler de "ceux qui font ce qu'ils peuvent" par rapport à "ceux qui font comme ils veulent", sachant que : "quand on veut on peut", mais que parfois : "on peut le faire mais on ne veut pas".

28 mai 201928 mai 2019

Ca dépend tellement de la navigation prévue. Une balade en mer à la journée pour faire des ronds dans l'eau avec des amis, ce sera pour moi du quasi 100% voile.
Une transpacifique, c'est du 100% voile, pendant une journée de pétole, on se repose.
Islande / féroe ou Spitzberg / Norvège, si le vent est trop faible, ce sera éventuellement 48h de moteur parce que par là, il ne sert à rien d'attendre la dépression qu'il vaut mieux éviter.
Donc voileux opportuniste!

28 mai 2019

Voila, les dernières contribs montrent bien qu'il est illusoire de vouloir tout le temps ranger les gens dans des cases ...

Et lune de miel nous a dépeins une belle caricature de l'automobiliste sur l'eau et en plus cette caricature existe mais bon même ceux la sont un jour comme ça et le lendemain autrement. ;-)

28 mai 2019

@Now : je viens enfin de comprendre pourquoi nous nous comprenions mal : je me suis mal exprimé dans mon post initial. Ce sont les "types de navigation" que je voulais en quelque sorte catégoriser et non les personnes ..... sans perdre de vue que oui en effet certaines personnes peuvent un jour être naviguer de telle manière et un autre jour de telle autre (rien est figé) ...

28 mai 2019

:mdr: il y a aussi ceux qui achètent un voilier de 15 mètres ( avec un moteur turbo de 80 CV...) car il le faudrait un permis pour n'importe quelle barcasse (sans voile) avec un moteur de 6 CV, et qu'ils ne savent pas passer le permis...

30 mai 2019

tu peux surtout y ajouter ;qui louent un 15m
et qui font le calcul qu'à 10 c'est moins cher qu'une chambre d'hôtel
au bord de la mer .
alain

30 mai 2019

Et celui qui change de bateau pour avoir plus de volume habitable au port mais ne sort jamais. J'en connais un qui n'aère même pas ses voiles de temps en temps et qui a su obtenir un des rares emplacements où il y a beaucoup de place pour manœuvrer ...C'est en effet moins cher que la location d'un studio à l'année.

30 mai 2019

Dans quel bocal allez-vous me ranger ?
Je navigue avec mon petit bateau habitable à moteur diesel. Culture cambouis, que voulez-vous…
Je passe trois mois l’été à naviguer sur les mers Adriatique, Ioniennes, Egée en vivant à bord.
Le reste du temps, Bretagne Sud…
Pour les transitions, tout droit à 20 nœuds.
Sinon, fureter dans les petites criques, découvrir des ports microscopiques, s’arrêter pour trainer dans des villes, admirer des paysages, marcher dans la campagne ou la montagne, déguster les plats locaux, boire la production locale…
Plus jeune, je roulais à moto. J’ai même voyagé avec un voiture de course de 1932, sans toit ni pare-brise, avec la boite à outils et la tente dans la petite pointe…
Je roule encore avec une 924 vieille de 40 ans.
J’ai même des copains voileux !
Ai-je le droit d’exister ?
Merci !!!

30 mai 2019

Tu veux qu'j'te dise Jaba? C'est très embêtant, t'es inclassable...

Et ça en empêche certains de dormir... c'est pas bien... :langue2:

30 mai 2019

@Jaba : à qui s'adresse tes questions (totalement hors sujet) ?

Pour ma part, aucune intention de TE mettre dans une case en particulier (par contre ta manière de naviguer OUI), et aucun jugement sur ta façon de naviguer (comme je l'ai clairement expliqué dès le début).

31 mai 2019

Bonjour Jaba,
Je trouve en effet que tu es totalement dans le sujet. Et bravo pour ton intervention, elle montre que la seule et unique chose qui compte, c'est le résultat, pas ma manière.
Tu te fais plaisir et tu as bien raison.

03 juin 2019

@Jaba : nous sommes pourtant totalement d'accord :
- je n'aime pas les jugement définitif
- ni ceux à l'emporte pièce
- je ne pense pas qu'il y a d'un côté les voiles gentil et de l'autre les automobiliste de l'eau

Nous pensons toi et moi pareil. Et le sujet que je lançais était simplement de trouver les mots NEUTRES et non-jugeants pour qualifier les différentes manières de pratiquer.

30 mai 201930 mai 2019

Les jugements définitifs à l'emporte pièce du style il y a d'un côté les voileux (les gentils, les éthiques, les écolos) et de l'autre les automobilistes de l'eau (les méchants, les pollueurs, les irresponsables, etc)....
Ça m'agace prodigieusement !
C'est tout.
Et je ne vois pas le hors sujet.

31 mai 2019

Vaste débat : est-ce que la fin justifie les moyens ?
:tesur:

30 mai 2019

:pouce:j aime cette façon de faire. Je préfére cette approche au celle qui consiste , se pronant ' voileux' à degommer systématiqement tout ce qui a un moteur, sans parler du sort goudron et plume résérve à celui qui a provoqué par grande négligeance un accident mortel. Ce pseudo élitisme voileux me fait bien rire..

30 mai 2019

Tout a fait d’accord, j’adore mon voilier et naviguer avec, je n’ait aucune honte a regarder et admirer certains bateaux a moteurs que je trouve magnifiques et il y a autant de bons marins passionnés chez les moteurs

30 mai 2019

Au dela d'une forme de propulsion le respect des hommes en charge de faire tourner ces bateaux (que je connais un peu) , reste pour moi de mise .
Encore faut il enlever ses petites oeilléres et connaitre ce milieu.
Qui n'est évidemment pas parfait.
Pour le 'projet Jaba', on est proche du top . Accéder partout et profiter. Mieux que de panurger aux mouillages sur son voilier à regarder ses voisins.
Aprés pour la nav, c 'est autre chose.

30 mai 2019

Bonjour,
www.lalanguefrancaise.com[...]ancier/
Cette année-là, il n’y avait pas encore de plaisanciers dans notre port. Les plaisanciers, ils allaient ailleurs. Ce n’est pas un port pour des marins d’occasion ; pour y entrer il vaut mieux en avoir envie ou besoin ; en plus, il ne faut pas être manchot : […].
— (Grand Claude, « Clayton et Jonas, le pèlerin », dans Douze histoires d’eau salée, Louviers : Ancre de Marine Éditions, 2014)
plus quelques autres joyeusetées que je vous laisse découvrir

31 mai 2019

@steph

Je vais schématiser volontiers :
1- il y a ceux qui veulent catégoriser les types de navigation en croyant qu'il y a telle ou telle façon de faire, ceux qui aiment opposer voile et moteur.
2- il y a ceux qui préfèrent naviguer, peut importe sur quoi et comment.

31 mai 2019

ils y a ceux qui aiment la mer, la respecte et aime.les bateaux, qu ils soient à voile ou à moteur
ils y a ceux qui ont des voitures ou des caravanes sur l eau parce que ça fait parti des elements de train de vie, qui con somment la mer.
je les redoute pour l integrite de mon bateau et.parce qu ils sont bruyant au point de gâcher le plaisir d un.mouillage

01 juin 201901 juin 2019

Et ceux qui n'ont ni voile ni moteur ?? :oups:

01 juin 201901 juin 2019

Huile de coude ?
Ou de genou ?

02 juin 2019

Fascinant ce délire de classer les gens par rapport à leur bateau :lavache: :lavache:

02 juin 2019

I ly a deux catégories de plaisanciers : ceux qui prennent le temps ou ont du temps ... et les autres.
Bientôt je serais dans la première catégorie à la retraite.
Alors j'espère que pour moi les étapes de 50mn en 3 jours pour cause de manque de vent ne se feront plus au moteurs mais que je pourrais soit les faire par bonds soit attendre la bonne météo.
Tu parles de la MED mais faut bien dire que c'est soit 2bft ou 7 bft en MED l'été.
Il y a pas mal d'années que je n'ai pas eu (manque de bol sans doute) des semaines pleines avec du bon thermique de 12 à 18H00...
Et de toute façon c'est dans le pif. Donc soit tu as un bateau qui remonte au moins à 45° soit moteur.

02 juin 2019

A mon sens, il y a deux catégories de plaisanciers : les bons et les mauvais.

Le mauvais plaisancier prend la météo (bof), évalue l'état du bateau (avec un peu de chance, ça le fera) , surveille l'avitaillement (les bibines), fait un plan de nav (d'enfer), briefe l'équipage (aeï aïe aïe !) et .... il sort.

En revanche, le bon plaisancier, lui, il prend la météo (bah ! on verra bien dehors), il évalue l'état du bateau (euh ! c'est quoi ça ?), il surveille l'avitaillement (le muscadet), il fait un plan de nav (on adaptera en fonction de ce qu'on verra), il briefe l'équipage (ça craint) et .. et ... il sort.

02 juin 2019

Effectivement, depuis un moment ce fil me faisait penser à la chasse à la galinette cendrée :-D

03 juin 2019

Soit parce qu'il a été mal lu ...... soit parce qu'il a été mal rédigé. (soit les deux)

A aucun moment je ne jugeais les "bonnes" ou "mauvaises" pratiques. Je cherche simplement des mots neutres pour à la fois bien nommer et à la fois bien différencier les pratiques (pas les gens), et surtout sans juger.
Si quelqu'un y voit un "jugement" alors nous nous sommes clairement mal compris.

Cap Horn, Chili

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