Être inapte à la visite médicale des gens des mer

Salut je suis un fumeur de pétard lors de la nouvelle visite médicale peu on me retirer mes fonction en sachant que je travaille depuis 1 ans merci

L'équipage
20 oct. 2020
Cette discussion est en mode Débat. Les règles principales de participation :
  • Seules les réponses au sujet principal sont autorisées. Interdisant ainsi les échanges entre intervenant et favorisant les contributions.
  • Vous ne pouvez publier que 3 contributions (3 réponses au sujet principal).
  • Vous pouvez corriger et compléter vos réponse et contributions.
  • Un nouvel utilisateur ne peut participer au débat (Ceci afin d'éviter les Trolls).
L'objectif étant de favoriser l'argumentations de fond, la synthèse des idées et éviter les dérives. Bon débat a tous !
20 oct. 2020

si tu viens là, tu veux un avis ?
confier un bateau/un camion/ etc... à un fumeur de pet, c'est criminel.

20 oct. 2020

oui s'ils cherchent.

20 oct. 202020 oct. 2020

Le contrôle cannabique et autres substances des Gens de la Mer se fait par l'urine de marin et pas par sérologie sinon il n'y aurait plus de marins.Tu demande à ta copine de pisser dans une fiole en la gardant bien au chaud dans ta cuisse et quand on te diras d'uriner dans le flacon tu transvaseras l'urine de copine.Après si on te dis que tu es enceinte faudra pas s'étonner!
Si on te retires tes fonctions tu devras prendre un autre rendez-vous qu'il te fixerons minimum 90 jours plus tard.C'est du vécu.

20 oct. 2020

@ kaloa de nombreux marins ne fume pas et il y a de plus en plus de bateaux dit secs zero alcool
Contrairement a ce qie tu penses tu n es pas un cas general
Si c est du vecu comme tu dit j espere que dans 3 mois on annulera ton brevet
La mar mr n a vraiment pas besoin de type dans ton genre

20 oct. 2020

Et idem pour pioute

20 oct. 2020

Bien sûr.....

20 oct. 202020 oct. 2020

Je réitère,le contrôle cannabique et autres substances (cocaïne,alcool etc) des Gens de la Mer se fait par l'urine de marin et pas par sérologie sinon il n'y aurait plus de marins.
Pour être précis sur les bateaux secs c'est quand on est à bord et ça n'empĉhe pas les festivités après une marée.On a toujours de droit de boire modérément sur un bateau sec mais fumer un joint à l'extérieur c'est plus fréquent que l'on pense surtout chez les plus jeunes.Ne pas en faire de généralités bien sûr mais quand-même on peut y réfléchir.Tahihou tes propos à chaud sont un peu insultant.De nombreux marins ne fument pas mais de nombreux marins fument également.Mais peu importe pour répondre à sa question,Oui Pioupe tu peux être inapte à reprendre la mer,et ce peu-importe l'ancienneté.Le pétard ça se soigne mais l'audition et/ou les problèmes cardiaques non pour l'aptitude.Avec le médecin il peut y avoir une question d'appréciation quand on est juste.L'alcool c'est l'addiction phare des marins-pêcheurs et ça se soigne aussi.Et très précisément si tu arrêtes de fumer quinze jours avant ça passe.Un conseil protège tes oreilles si tu veux continuer longtemps dans ce métier.Et ça n'est pas du vécu.Et je ne dis pas que tout les marins fument et boivent merci.
Ha flute c'est un troll et Pioupe à son CIN depuis un an déjà.Merci GildasShomGildasShom,je quitte le navire.
Complément du message.D’après le ministère de la Transition écologique, "les consommations de substances psychoactives chez les gens de mer français sont supérieures à celles observées chez les actifs d’autres secteurs" www.sudouest.fr[...]739.php
Selon les chiffres d’une étude de 2013 utilisés dans la campagne "Pas d’ça à bord !", les marins de moins de 35 ans "étaient positifs à 46% pour le cannabis et 8% pour la cocaïne".

20 oct. 2020

@ Gildas : une binette animée, ouahhhh 😁

20 oct. 2020

Holà
Je serais tombé dans le panneau aussi.
La question est trop provocante...
Par contre on voit bien la rigidité de certains...
Laissez les jeunes fumer leur pétard chez eux comme d'autres font avec l'alcool !
Au boulot c'est une autre histoire.

21 oct. 2020

Quand je vois l'état dans lequel on se trouve le lendemain d'avoir picolé ou tous les bien pensants défoncés sur ordonnance qui roulent tous les jours, j'ai pas vraiment envie de faire la leçon aux amateurs de chanvre indien...

anxiolytiques
somnifères
neuroleptiques

... 1 Français sur cinq en consomme. Des défoncés sur ordonnance. D'ailleurs ces merdes se vendent très bien au marché noir

mother's little helper...

21 oct. 2020

Hello
On dirait de plus en plus Tom Waits...
Je crois que les français sont champions du monde sur les tranquillisants...?

21 oct. 2020

Dans les années 60 80 le "fléau" dans les usines sur les bateaux de pèche et partout en France c’était le pinard, le vrai, celui qui tache! Même dans la royale il était embarqué par camion dans des tanks à vin ! Ça faisait partie de l'économie et du folklore !
Puis on est passé au pétard, ça fait mieux, plus jeune, plus gauche caviar et ça fait vivre les bandits dans les cités!
Maintenant ce sont les drogues dures qui sont au menu de beaucoup de pécheur et d'autres...pour tenir le coup !
Interroge toi plutôt sur la raison qui te pousse à fumer des pétards !
Sinon vis ta vie !!!

21 oct. 2020

Dans les pays nordiques il y a eu, il y a un peu plus de 10 ans, une action pour réduire l'utilisation des benzodiazépines et autres substances dites 'tranquilisantes'.
Cela a été très efficace ; la courbe d'utilisation de ces substances a baissée, mais au fur et à mesure que cette utilisation diminuait, celle de l'alcool augmentait…
Conclusion, difficile de se passer de ces paradis artificiels dans notre monde 'moderne' ?

21 oct. 2020

Dans les pays où le cannabis est légalisé (Canada dernièrement par exemple) il serait intéressant de savoir si le joint est autorisé à bord ?

21 oct. 2020

La question à poser est en effet : pourquoi avoir besoin de fumer des pétards ? Qu'est ce qui fait que dans sa vie, on a besoin de ça pour se sentir bien. Trouver la réponse est déjà un grand pas vers le sevrage. J'ai vu trop de jeunes fumer tous les jours avec des conséquences dramatiques sur leur intégration dans le monde réel. Sans compter les conséquences à long terme sur les neurones.

21 oct. 2020

Hé oui, c'est aussi la question que je me pose à chaque fois, et c'est souvent, que je cède à la tentation de faire un sort à ma tablette de chocolat (chocolat bio 90% de cacao), c'est terrible, je voudrais tellement me débarrasser de cette addiction.

21 oct. 2020

beh ... arrête le pétard ...

21 oct. 2020

Il y a quand même pire que l'herbe ou le shit.

Que dire de la coke, très repandue dans le milieu artistique et... politique!?

21 oct. 202021 oct. 2020

drogue chez les marins pêcheurs un sujet tabou mais une réalité

www.sudouest.fr[...]739.php

22 oct. 2020

Il y a 2 ans, France Culture avait consacré une émission des ”pieds sur terre” à la drogue dans le milieu maritime, comme d’habitude avec des intervenants de terrain et qualifiés.

”50 mn de radio cousue main”.

www.franceculture.fr[...]aritime

22 oct. 202022 oct. 2020

Hello
@ Entrecôte...
La question pourrait être aussi,pourquoi boire du vin rouge ?
Pourquoi les gens se saoulent?
Pourquoi les gens font la fête et sont déchirés ?
A mon humble avis c'est strictement la même chose...
Les gens aiment le festif,surtout avec ce monde pourri que vous les vieux avez préparé pour eux...
Et pour dépasser un raisonnement binaire il y a bien des vieux-et des jeunes!!-qui fument leur pétard ou boivent des coups tranquillement,sans excès sans se mettre minables,et sans que cela n'empiète sur la qualité de leur travail ou sur leur santé....
De là à parler de sevrage pour le cannabis c'est un peu exagéré ...
Pour l'alcool et les drogues dures oui on n'est pas dans la même catégorie.
Pourquoi ne pas apprendre la mesure dans le festif mais aussi dans l'alimentation dans la santé et dans les médicaments ?
On aurait bien plus de résultats positifs...
Quand je vois tous ceux qui se mettent minables avec l'alcool (le matin mon voisin à 10h demarre à la Maximator,une bière à 12 degrés,pour commencer sa journée...),qui fument des joints tout le temps,qui s'empiffrent de mauvaise bouffe,qui sont scotchés à leur plaquette de chocolat,pour moi c'est pareil c'est juste un comportement addictif,comme ceux qui sont collés à leurs écrans quelqu'ils soient...
Apprenons simplement à faire du sport régulièrement,à aller dans la nature et le reste prend moins d'importance non ?

23 oct. 2020

Faux. Ils se saoulent et se droguent parce que c'est dur, marin. C'est très dur, marin...
Déjà chez les Grecs anciens, on disait qu'il y avait trois sortes d'hommes: les vivants, les morts, et ceux qui vont sur la mer.
Mais ces Grecs là ne connaissaient pas la fumette. En revanche, ils avaient le Retsina, on a retrouvé les amphores. Comme quoi, ça ne date pas d'hier...

23 oct. 2020

Bil56,

si tu viens là, tu veux un avis ?
confier un bateau/un camion/ etc... à un fumeur de pet, c'est criminel.<

J'imagine, vu la teneur de votre message, que vous ne buvez donc jamais une goute d'alcool, puisqu'à priori il vous arrive à minima de gérer un bateau, et certainement d'autres engins, et que vous n'êtes pas un criminel j'ose espérer.

Ou bien, vous avez une totale méconnaissance du sujet, notamment de ce que détecte le test en question.
A ce compte là, vaut mieux éviter de traiter les gens de criminels, sinon d'autres ignorants pourraient bien vous prendre pour tel, alors que vous ne le seriez pas.

23 oct. 2020

@BLEUOIZO.
JE VOUS REMERCIE de pas traiter les autres de criminels, si vous avez connaissance de risques prouvés scientifiquement de la fumette ainsi que de l'abus d'alcool dans toutes les conditions surtout difficiles.

24 oct. 2020

@Ric 56,

La partie encadrée de mon post est une citation de Bil56.
Si vous me relisez attentivement, vous verrez qu'au contraire je trouve grave d'accuser les gens d'être criminels par méconnaissance.

24 oct. 2020

Entre boire un verre de vin en prenant l'apéro après une bonne journée de voikle(je le fais après avoir naviguer pas avant) et se défoncer avec un pétard parce qu'on est un toxico accro à la fumette il y a de la marge.
C'est une excellente chose que l'individu à l'origine de ce sujet se soit fait recaler. Il lui reste à se faire soigner pour son addiction ou à trouver un autre job.

24 oct. 2020

24 oct. 2020

Il faut comparer ce qui est comparable, si possible sans mauvaise foi.
Sinon il suffit juste de transposer pour assener d'un ton péremptoire : "entre fumer quelques taffes après une bonne journée de voile (seulement après naviguer pas avant) et se défoncer avec une bouteille parce qu'on est un alcoolo accro à la liche il y a de la marge."

Effectivement, je suis d'accord, il y a de la marge :)

24 oct. 202024 oct. 2020

Hisse et Oh.140000 inscrits dont la plupart est quasi anonyme.Un minimum de présentation dans le profil de chacun n'empècherait t'elle pas ce genre de bidonnerie? Bon ça fait causer en attendant....

24 oct. 2020

à @James:

Les gens aiment le festif,surtout avec ce monde pourri que vous les vieux avez préparé pour eux

Ca me fait toujours rigoler, cette manière de reporter ses problèmes sur la faute des autres.
Qui est accro aux réseaux sociaux, qui est incapable de se passer de faire la teuf pour un oui ou un non, qui est incapable de résister au je veux tout, tout de suite, qui est incapable de résister à la moindre frustration? Pas les vieux comme tu le dis si bien.
Quand on voit le monde dans lequel nous avons vécu, on constate que nous n'avions pas la moitié du tiers de ce que les jeunes ont maintenant mais le problème, c'est qu'ils ne supportent pas la moindre contrainte. Quand j'entends les reportages dans lesquels les jeunes étudiants interviewés pleurent parce qu'ils ne peuvent sortir faire la fête, je répondrais simplement que nous, on n'avait pas le temps de le faire puisque pour beaucoup, nous travaillions à nos études et souvent, travaillions en plus pour se les payer! pas d'APL, de RSA etc..
Nous assumions, tout simplement. Ce qui n'est pas le cas de la génération actuelle. La preuve dans ton message.

24 oct. 202024 oct. 2020

Excellent résumé, Entre côtes, ça fait plaisir de lire enfin quelqu'un de sensé.

24 oct. 202024 oct. 2020

Je suppose que celui qui a mis -1 est un jeune, mais qui n'a pas les couilles de venir défendre ses arguments en s'identifiant. C'est nul, cet anonymat !!!

24 oct. 2020

Je n'ai pas l'habitude d'être catégorique dans mes commentaires, mais, à l'instant présent, je vais déroger à cette règle:

@Entre côtes et @Tangalo:

Non, ce n'est pas Sensé, mais réductif, intolérant et le propre d'un homme qui ramène le monde à son vécu.

Lorsque nous étions enfants, la conjoncture économique était bien plus prometteuse que celle d'aujourd'hui (les 30 glorieuses). La vie était plus dure, mais non anxiogène, et le travail promettait à ceux qui n'étaient pas nés dans l'opulence un moyen sûr pour accéder à une vie meilleure. Les moyens de pression à la consommation (il a fallu que j'attende d'être ado pour que mes parents achètent leur première TV) et la manipulation des inconscients collectifs, à commencer par les enfants (limite légale à mes yeux), étaient balbutiants. La pub n'envahissaient pas nos vies (à part "DU BON... DU BONNET" dans les métros parisiens.

Aujourd'hui, le travail n'est plus rémunérateur. Le monde du paraître a pris le dessus sur celui de l'être. Si ton fils n'est pas chaussé des derniers "Nike", il est limite désociabilisé. La sur-consommation est la base de l'économie industrielle. La surenchère en est la dynamique (d'où l'obsolescence programmée). Eh, OUI, c'est notre génération qui est à l'origine de cette nouvelle société. Cette société du consumérisme qui fait que du haut de nos retraites confortables (pas pour tous..) nous regardons d'un œil mi-amusé, mi-méprisant, cette génération nouvelle se fourvoyer dans un jeu dont nous avons faussé les règles, en pensant uniquement à notre bien-être et notre confort.

Je ne défend ni la consommation de drogues ni d'alcool. Mais je n'accable pas ceux qui en consomment. ou du moins, leurs accorde des circonstances atténuantes. Dans un monde où le faible n'a pas sa (digne) place et où tout vous pousse à être le meilleur, sans aucune certitude de réussite, le recours à des artifices est obligatoire (cf sportifs, politiques, études supérieures, facultés, grands consommateurs de cannabis, de coke et d'amphétamines).

Jean-Philippe

24 oct. 202024 oct. 2020

Puisqu'on a le droit à uniquement trois réponses, j'utilise donc ma troisième et dernière intervention.
Mon neveu cuisinier est sans emploi depuis plus d'un an. Il fume pétards sur pétards (il paraît que c'est indispensable pour lui). Il ne fait que le strict minimum pour ses démarches de recherche d'emploi donc nous avons décidé de l'aider.
A chaque offre proposée, il y a toujours un prétexte pour la refuser. Trop tôt le matin ou trop tard le soir. Pas en station parce qu'il ne pourrait pas s'approvisionner comme il veut. Pas dans cette rue parce qu'il ne l'aime pas etc..
Par contre, il se lève à 10h le matin, fait la sieste la tête embrumée après ses deux joins et laisse tout traîner derrière lui. Alors le recours à des artifices obligatoires, laisse moi franchement rigoler.
Pour ce qui est des trente glorieuses, je ne suis pas né dans l'opulence mais j'ai été successivement soudeur à l'arc à fabriquer des cuves en inox, livreur de ramettes de papiers dans les bureaux, chauffeur routier transportant des bourriches d'huitres de Marennes à Rungis (bonjour les horaires et la paye de misère), chauffeur routier à l'international en transport de voiliers (convoi exceptionnel) avec des horaires non respectés car infaisables à l'époque surtout pendant les salons, on roulait plus de 16h par jour, arrivée le samedi midi à la maison et repartir le dimanche soir à 22h.
Et pas la peine de s'arrêter entre deux boulots, pas ou très peu de droits au chômage donc il fallait accepter un peu n'importe quoi.
Puis l'envie de changer et il a fallu refaire des formations, partir en stage aux USA chez l'éditeur de bases de données qui m'a embauché, apprendre l'anglais, accepter de voyager un peu partout sans s'occuper des horaires, des vacances décalées etc.
Mais ça m'a permis de décrocher un diplôme d'ingénieur là bas et de prendre en charge la filiale française les dernières années avant ma retraite.
Le travail n'est plus rémunérateur aujourd'hui? Les gens sont bien plus riches maintenant qu'avant. Qui avait une télé + un ordi + un mobile + les abonnements aux netflix etc. dans les années 80? Compare le patrimoine réel actuel (tous les biens, abonnements, loisirs non utiles) avec celui que nous avions, c'est assez édifiant.
Je n'ai jamais élevé mes enfants dans le consumérisme, ils ne sont pas parfaits loin de là mais ne font certainement pas partie de ceux qui se sentent limite dé-sociabilisés s'ils n'ont pas de Nike. Aucun d'entre eux n'a un I-truc mais de simples mobiles android. Et ils se sentent très bien comme ça.
La société du consumérisme n'est en aucun cas une obligation, plein de jeunes ne sont pas dedans seulement eux, on ne les entend pas râler (majorité silencieuse) contrairement à tous ceux qui se plaignent sur les médias mais qui sont sans doute loin d'être majoritaire.
Aujourd'hui comme avant, quelqu'un qui veut vraiment bosser y arrive encore, j'en ai un panier d'exemples notamment auprès de jeunes que j'ai pu faire rentrer dans ma boite dont certains sans diplômes mais avec une réelle envie d'apprendre et de bosser. Ceux là ont fait des carrières remarquables.
Et aussi un panier d'exemple d'autres qui ne s'en sortent pas mais qui n'ont pas fait grand chose pour ça à part se plaindre qu'on ne fait rien pour eux.
Et qui souvent trouvent normal de prendre une année sabbatique après trois ou quatre ans de carrière professionnelle (et oui, une fois encore, tout, tout de suite).
Donc désolé d'avoir été un peu long mais franchement, ce n'est qu'en se sortant les doigts du ... qu'on arrive à quelque chose, pas en se plaignant que nos parents ou grand-parents aient fait ceci ou cela.
En conclusion, le travail permet toujours, voire encore plus, d’accéder à une vie plus que correcte.

24 oct. 2020

@entrecôtes. Pas encore intervenu, mais je ne changerais pas un mot de ce que tu as dit. Merci

PS - de Conflans, vraiment ? Ah, le musée de la batellerie, à ne pas manquer.

Hervé

25 oct. 202025 oct. 2020

Tout à fait d’accord.
Il est totalement faux de dire que les conditions sont plus difficiles maintenant qu’avant.
Le niveau de vie ne cesse de s’élever.
Il suffit de consulter quelques données de l’Insee pour s’en convaincre.

Mais le propos de tilandsia était d’essayer de nous convaincre que le monde capitaliste, consumériste, communicant mettait tellement de pression à nos pauvres petites têtes blondes qu’elle ne pouvaient faire autrement que de fumer des petards en se lamentant sur leur sort et que ce n’était pas de leur faute s’ils se sentaient mal dans leur peau, s’ils ne trouvaient pas d’emploi stable. C’etait bien de la nôtre, nous leurs parents, grands parents et toutes les générations passées qui n’ont fait que faire empirer le petit monde français dans lequel on vit.
Effectivement, ça devait tellement mieux au 18ieme et au 19 iemes siècles ..

25 oct. 202025 oct. 2020

J'ai réagi de façon épidermique au principe qui dit "Si vous voulez vous en sortir, suivez mon exemple ! et celui qui ne réussit pas est obligatoirement un fainéant". Ce qui était vrai il y a 40 ans, ne l'est plus aujourd'hui, et citer un exemple (mon neveu ...) n'est pas une démonstration. Aujourd'hui, je côtoie des jeunes, diplômés ou non mais tous animés d'une volonté de travailler: des Bac+4 ou 5, des bucherons, des élagueurs, des marins pêcheurs, des qui sortent de l'école hôtelière, prêts à se lever à 5h du matin (certains fument, d'autres non. Le reste (40%) de la population bien pensante est sous anti-dépresseur). On leur propose quoi ? des CDD, des contrats journaliers, des contrats à 20h par semaine à 850 euros mensuels ! (Essayez de trouver une location avec ce salaire !) avec à l'issue, toujours la même réponse: Tu es bien, mais je ne peux pas te garder ! Trop de charges!
J'ai bien dit que la vie était plus dure autrefois, mais l'avenir était proportionnel à l'effort fourni. Aujourd'hui, @Horus, @Entre côte, @Tangalo, vous avez réussi par votre seule volonté et votre courage. C'est tout à votre honneur, et personne ne viendrait vous l'enlever. Je vous pose juste une question: Pouvez vous affirmer que vos qualités seraient aujourd'hui suffisantes à réussir aussi bien que vous l'avez fait ? Avec, en prime, une pression continue à la consommation, sinon, quid de l'économie ( @Entre côte: un android coûte le même prix qu'un I-truc,(et le forfait qui va avec). La différence, c'est qu'à notre époque, ça n'existait même pas.

Mais je m'éloigne du sujet: le post initial ne faisait pas état d'un chômage, mais d'un marin qui demandait si la prise de cannabis pouvait être rédhibitoire à sa fonction. Ce n'était pas la question d'un fainéant. (Et si c'est un troll, tant pis pour moi).

Bon vent à tous.

Jean-Philippe

25 oct. 2020

Tout à fait d'accord Tilandsia!
Entre-cotes donne l'exemple d'un gars qui fume dès le matin. S'il buvait de l'alcool de la même façon, le résultat serait le même sur sa vie professionnelle. Sur sa santé, peut-être pire mais c'est difficile à dire parce que la pénalisation empêche le contrôle de la qualité et l'observation des effets à court et long terme. Mais il n'y a pas actuellement d'impact médical du cannabis à la hauteur de ce que l'on voit avec l'alcool, en particulier les cirhoses du foie, démence alcoolique, malformations foetales etc.
Quant à penser qu'il n'y avait pas d'alcoolique ou de fénéant né avant 1970 😂😂😂😂😂
Pourquoi encore faire des divisions sociétales? Vous ne croyez pas que c'est assez le bordel en ce moment?
Tilandsia explique simplement que le bien-être ne se résume pas à un smartphone, une connexion internet, ou une paire de pompes neuve tous les 2 mois. C'est un fait. J'ai adoré travailler à l'hôpital de 1992 à 2009, et maintenant, les conditions se sont tellement dégradées que chaque discussion avec mes collègues hospitalières me coupe l'envie d'y retourner.
Je comprends mal le monde consumériste moderne, mais je rencontre encore plein de jeunes motivés à se prendre en main, à bosser. Même si l'instabilité de leur emploi n'est pas liée à des choix de leur part, mais à l'instabilité du marché et du contenu des postes. Vas trouver un logement à Cannes avec ta paie de vendeuse en boulangerie, ou même de sage femme d'ailleurs.
Quant aux indices de l'INSEE 😂😂😂. Du moment qu'il est considéré que ton produit s'est amélioré, l'augmentation de son prix n'est pas prise en compte. Moi, je m'en tape que mon téléphone portable se soit amélioré, mais je suis maintenant obligée d'en avoir un compatible avec les applications modernes pour travailler, ce qui n'était pas le cas il y a 30 ans.
On nous a vendu des vessies pour des lanternes depuis longtemps, on s'est laissés couilloner, le sens des mots et des actes s'en sont trouvés dénaturés à tel point qu'un dirigeant peut inclure dans son discours une chose et son contraire grâce au "en même temps". Les dirigeants peuvent dire "tout est prêt" et "on manque de masques, de tests et de lits" 2 semaines plus tard, puis encore après, "on a jamais manqué de masques"...Vous voulez que les jeunes aient du bon sens là dedans, le sens de l'engagement, de la parole tenue, de la droiture intellectuelle ??? Ceux qui l'ont acquis ne seront jamais des premiers de cordée, juste de la chaire à burn out.

25 oct. 2020

Et ben! nous ne devons pas côtoyer les même jeunes.
Ceux que je côtois sont débrouillards, ils bossent dur dans leur études et se débrouille en dehors malgré tous les bâtons que la société leur mets dans les roues.
Aujourd'hui, trouver un stage, même pour un jeune très diplômé relève du parcours du combattant, certaines entreprises leur rétorque "je ne peux pas vous donner un stage, vous n'avez pas assez d'expérience" la bonne blague, un étudiant qui cherche un stage de fin d'étude devrait avoir de l'expérience professionnelle, quel foutage de gueule!

Et maintenant, avec le covid, ça se complique encore, pour les cours, les stages, etc,etc

malgré ça, je vois plein de jeunes se débrouiller avec toutes ces contraintes et bosser encore plus pour mettre toutes les chances de leur coté! Non, vraiment on ne côtois pas les mêmes !

Evidement je sais que tous les jeunes ne sont pas si courageux et ne peuvent pas tous suivre des études supérieures, mais pour les autre, il reste quoi?
Avant on pouvait faire de l'apprentissage et aller bosser même sans diplôme, maintenant, c'est quand même plus compliqué, la société ne leur plus beaucoup de place.

bref, il faut arrêter avec les discours de vieux aigris qui trouvent que les jeunes sont tous des petits cons. C'est un signe de vieillesse de râler sur "les jeunes" en général.

Quand au post d'origine de ce fil ... sur un forum publique ... sans commentaire !

25 oct. 2020

On ne doit pas non plus croiser les mêmes jeunes. J’en connais qui ne s’en sortent pas, qui vont de petits boulots en petits boulots, de chômage en chômage.
Et j’en connais qui sont embauchés dès leur sorties des études en cdi dans des conditions que j’aurais bien aimé avoir eu dès mes débuts, d’autres s’épanouissent comme pâtissiers ou charpentiers et a à peine plus de 20 ans font déjà des projets de vie.

Pour ceux là je vous l’assure la vie est belle et plus facile maintenant qu’il y a 50 ans.
Vacances, avion, sports accessibles à des prix bien inférieurs à ce qu’on avait du temps du notre jeunesse.

Curieusement ceux qui ne s’en sortent pas on s’aperçoit que l’un a interrompu ses études pour partir en Australie pendant un an puis en revenant n’a jamais pu reprendre le cursus, l’autre à arrêté juste après le bac parce que ça ne lui plaisait plus etc.. etc ...

Et curieusement le discours de ceux qui ne s’en sortent pas je le retrouve ici. C’est de de la faute du système, la société consumériste et surtout de la faute des générations précédentes mais surtout pas de la leur. C’est tellement triste. Et ce qui est plus difficile à entendre c’est le discours politique qui les conforte dans leur situation, dans leur auto apitoiement et dans leur immobilisme. Dommage.

25 oct. 2020

J’ajouterais néanmoins qu’hier comme aujourd’hui, il existe un facteur chance.

Rencontrer la bonne personne au bon moment, savoir identifier une bonne opportunité et la saisir, prendre un risque, se remettre en question, pas toujours évident quand on est devant.

Mais pas de regrets a avoir, pas de « j’aurais dû ou j’aurais pu ». Tant pis, on a fait des choix ou des non choix et on en assume seul les conséquences.

Et il est fort agaçant de lire des généralités de ceux pour qui c’est toujours de la faute des autres ou de la société.
Chacun a fait de son mieux avec soi-même ou avec ses enfants, il n’y a pas de fatalité.

Hervé

26 oct. 2020

Trop de généralisations ici. Je reconnais quelqu’un de mon entourage dans chacune de vos descriptions contradictoires.

Pour avoir un job après guerre, il suffisait de se présenter à l’embauche. C’étaient mes parents. En revanche pour avoir accès aux études supérieures, il fallait souvent être dans la bonne classe sociale. Mon père n’y a pas eu accès alors qu’il en aurait probablement eu les capacités. À cette époque, le certificat d’études (primaires), c’était bien. Mon père avec son brevet de tourneur obtenu à 16 ans faisait figure d’érudit. Ils été embauché dans l’industrie chimique où il a fait toute sa carrière.

Grace à lui (entre autres), j’ai eu accès aux études supérieures. Dans les années 80, j’ai eu mon premier job sans entretien. Je connaissais quelqu’un dans une boîte, il m’a demandé si ça me dirait de travailler chez eux, et j’étais embauché le lendemain. Impensable aujourd’hui.

J’observe autour de moi des jeunes de 30 ans qui refusent de travailler et passent leurs journées à jouer à des jeux vidéos en vivant aux crochets de leur mère divorcée; des jeunes qui font le minimum pour obtenir juste un diplôme, juste un stage, et juste un job - sans enthousiasme ni passion; et d’autres qui s’enthousiasment pour un sujet, échangent en ligne sur des sites spécialisés, et finissent par décrocher un job qui les passionne parce qu’ils ont montré un dynamisme au dessus de la moyenne.

Tous ces cas existent. Je n’ai pas de raison de penser que leur répartition ait tellement changé. L’environnement a clairement changé. En bien comme en mal:

  • accès à d’avantages de ressources (pays, personnes, communautés, technologies, domaines, formations, littérature)
  • mobilité et flexibilité accrues pour qui est prêt à bouger
  • Barrières sociales plus faciles à franchir (mais qui existent encore)
  • compétition accrue
  • sécurité plus faible, demandes plus intenses
  • disparition progressive de certains domaines en général les moins qualifiés
26 oct. 2020

Aller! ... Tous les clichés y sont passé :-) Eh les baby boomer scandalisés par un pétard, n' oubliez pas de bruler votre vieil album de woodstock ... !

Snoop Dogg & Willie nelson - .... en dédicace à Johnny Cash.

Buy my medicine

26 oct. 202026 oct. 2020

Personne ne parle de la facilité pour trouver du produit stupéfiants a consommer par rapport aux années 80 par exemple et surtout de la "qualité" des produits qui "défonces" beaucoup plus que par le passé...pourquoi ? Parce que les producteurs trafiquants ont évolués, se sont moderniser, ils sont devenus une industrie...la fin de la prohibition est peut-être la solution pour protéger les jeunes générations des abus des stupéfiants ?

26 oct. 202026 oct. 2020

Oui et que font les pouvoirs-publics pour accompagner et protéger "les plus faibles" car nos enfants dès l'âge du lycée savent où se procurer de la cocaïne en vente libre dans la rue,dans les lycées et en naviguant sur internet!Il n'y a pas de quoi s'insurger sur ce fil Pioupe vie sa life car fumer le pêtard c'est légal et c'est une amende si par hasard il se faisait choper.
Et après on devient réac!ou impuissant avec une certaine forme de légèreté ou d'utopie sur ce fil.

A l'interieur du phare Amédée Nouvelle Calédonie

Phare du monde

  • 4.5 (50)

A l'interieur du phare Amédée Nouvelle Calédonie

2022