Formation marine

Salut les chefs,

Grande question pour vous.

J'ai un permis de capitaine Suisse, navigué beaucoup, mais à chaque fois que je cherche une place comme capitaine de bateau, je lis dans l'annonce des pré-requis avec un nouveau nom de formation.

En Suisse j'ai attends le maximum, donc plus rien a en attendre. Naturellement mon permis n'est reconnu QUE sous pavillon Suisse avec interdiction de faire du business, ça me fait une belle jambe... Il faut donc que je me tourne vers l'étranger.

Est-ce que l'un d'entre vous s'y connais en formation professionnelle marine? En Europe, aux Etats-Unis, si il existe des équivalences, quel papier est le meilleure et offre le plus de "Possibilité" si je veux travaille un peu partout sur la planète en tant que capitaine de voilier ou bateau moteur ?

P.S. Je ne parle pas ici de piloter un porte-container ou remplacer Schettini à bord du Costa Concordia, mais d'être capitaine d'un bateau de plaisance (petit ou grand) en tant que métier.

Merci d'avance.

L'équipage
27 juin 2016
28 juin 2016

Bonjour
Pour commander un navire à titre professionnel, il faut un brevet de capitaine STW (diplome validé par un temps de navigation)
Dans ton cas,il te faut un capitaine 200
Toutes les autres formations (yacht ou ocean master) ne sont pas agréees STW
Beaucoup de skipper pro naviguent aujourd'hui avec ces derniers titres mais quid en cas d'accident ?
bien a toi

29 juin 2016

Ok., après quelque recherche je me rends compte que ce qui me correspond est soit un capitaine 200 soit un yachtmaster offshore.

Et il me semble que le capitaine 200 n'est reconnu qu'en France et qu'il est relativement plus cher et plus compliqué qu'un yachtmaster qui est reconnu internationalement. C'est correct ?

Je ne prévois pas forcément de travailler en France. En tout cas pas tout le temps.

28 juin 2016

je voulais écrire STCW

29 juin 2016

@heuskeu
J'ai le permis suisse de haute mer et le patrão de alto mar portugais (sans limite de distance).
Si tu veux faire du commercial légal et dans les clous il faut impérativement que le bateau soit en règle avec le pays dans lequel il exerce une activité commerciale.
C'est la condition première, après seulement vient la question du certificat de skipper et cette dernière devient secondaire.
.
Le RYA vend des Ocean et Offshore totalement bidons au niveau des assurances, les pavillons anglais n'étant jamais certifiés MCA et SCV. L'activité de ces mêmes bateau dans le pays d'accueil n'est que rarement déclarée au niveau fiscal.
Donc en cas de pépin, c'est tout pour la pomme du chef de bord.
Depuis le 24 juin, ces brevets ne sont même plus Européens ...
Ils n'étaient reconnus par aucun autre pays, donc à présent...
.
Dans les grandes lignes il faut :
Que le proprio et le skipper soient résidents fiscal dans le pays de l'activité.
Déclaration de revenus dans le pays au travers d'une société simple.
Bateau aux normes du pays de l'activité.
Assurances professionnelles, bateau, équipage, passagers.
Certificat de "capitaine reconnu par ce pays" (on mesure l'inutilité d'un RYA).
Et plein d'autres babioles variées variant d'un pays à l'autre....
.
Ce n'est pas impossible à monter mais c'est lent et coûteux !
.

Feu sur l'épi Dellon, à l'est de l'ancien Lazaret à Sète

Phare du monde

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Feu sur l'épi Dellon, à l'est de l'ancien Lazaret à Sète

2022