Formation plaisance Voile et moteur

Odysseus, qu'est ce que tu présonoriserais pour la formation des plaisanciers Français qui ne cherchent pas un job mais veulent simplement à se former pour être autonome et à l'aise en toutes circonstances ?

La question est vraiment intéressante, mais il faut commencer par le commencement.

Pour quoi faire, pour quel type de bateau, pour quel projet.

En effet il y a plusieurs réponses que l’on peut apporter

Si c’est pour apprendre la manœuvre, se sécuriser dans le mauvais temps, savoir jusqu’où l’on peut aller, le mieux et le moins cher et de participer à des régates ; on commence par les régates en rade puis on fait les grandes Courses Giraglia, Fastnet etc… Même si vous faites du Motor Yacht, la formation à la voile est irremplaçable pour acquérir le sens de la mer, du vent, des courants et surtout elle est bon marché. On commence par faire le lest puis on grimpe les échelons assez rapidement car on manque toujours d’équipiers. L’idéal est au bout de quelques temps de courir sur de grosses unités de plus de 50 pieds car une manœuvre doit être parfaite, sinon la casse fait très mal.

Pour quel type de bateau : Voile ou moteur ? C’est la base pour savoir ce qu’il faut apprendre.

Pour quel projet ?

Tout dépend de votre programme ; Med pour aller en Corse ou en Turquie ? Bretagne et mer du Nord, Fjord ? Galapagos ? (Si possible) la Grande boucle aux US sur un Trawler ?

Si c’est pour aller en Corse ou les Baléares pas besoin de savoir beaucoup de choses, on tourne la clef de contact sur le parking de Port-Cros et on se ficelle à l’arrivée sur une bouée à Calvi quelques heures plus tard en faisant le seul nœud du vrai marin, le nœud de chaise. Généralement Madame perd une gaffe en prenant la bouée….
En cas de mauvais temps c’est un peu plus complexe si les ports sont bondés, mais en tapant quelques bateaux on trouve une place. On prend la météo sur l’iphone et il y a plein de sites qui conseille les plus beaux mouillages. Même pas besoin de savoir lire une carte et on peut utiliser les cartes daubées de Navionics et consorts.
Pour tracer sa route votre portable c’est top et largement suffisant.

De toute façon il n’y a pas de pb de navigation, pas de trafic, pas de courant, pas de banc de sable, pas de marée, pas de régulation. Il vous est juste demandé si vous êtes Pernod ou Ricard pour l’apéro, avec olives ou tapenade.

Quand vous aurez fait 5 saisons entre Continent Corse et Baléares, vous serez un vrai marin expérimenté qui sait tout sur tout et surtout qui connait comme sa poche tout ce qui est moderne : les fichiers Grib, les cartes Navionics, l’avantage de Max Sea sur OpenCpn ; vous saurez qu’un radar ne sert à rien, que vous savez utiliser le bloc marine ; vous rêverez d’acquérir selon vos choix un enrouleur électrique ou des ipods avec docking automatique. Vous comparerez sur internet les mérites des ancres Spad et la longueur de mouillage nécessaire pour affronter des cyclones.

Si comme plus haut vous avez fait quelques régates, vous pourrez fanfaronner au bar ou sur le net, vous n’aurez rien à apprendre.

Maintenant, si vous voulez partir loin avec votre bateau il y a deux possibilités
Sois la mer vous apprend à être marin et vous partez « avec votre bitte et votre couteau » Ce fût l’école de la mer pendant des décennies avec finalement pas tellement de casse, car ce qu’il y a de miraculeux c’est qu’un bateau « çà flotte » du moins tant qu’on ne le met pas sur un sec. Le problème c’est que certains coins sont devenus très compliqués : trafic intense, règlementation, sur-fréquentation, piraterie, insécurité.

Sois-vous décidé d’apprendre à être marin. En ce cas il faut acquérir le niveau de connaissances nécessaires pour naviguer en sécurité sur votre bateau.

Vos devez être mécaniquement autonome et avoir les connaissances nécessaires pour faire réparer votre bateau dans un coin pourri sur les côtes de ….. sans que le mécano vous prenne pour une quiche ou pire fasse des conneries.
Vous devez être autonome en météo et avoir acquis les connaissances météo qui vous éviteront de mouiller en Grèce dans le couloir venturi des vents catabatiques ou que vous saurez vous tirer d’une dépression en prenant la bonne tangente
Vous devez être autonome en documentation maritime en utilisant de vraies bonnes cartes qui ne fausseront pas votre jugement et en vous référant à une documentation de qualité qui vous ferons prendre les bonnes options.
Vous saurez porter secours à un blessé en utilisant les bons moyens d’assistance sans vous précipiter sur votre téléphone portable ou votre téléphone satellite qui peut se révéler moins efficace qu’une simple VHF
Vous saurez engager une conversation en langue étrangère avec les marinas sans utiliser un anglais que ne pige pas la fille à la VHF

Et surtout vous apprendrez à préparer votre voyage comme un professionnel, car si vous avez de la casse dans du mauvais temps, ce n’est pas le moment de trouver une solution dans vos bouquins.

Donc pour résumer, vous avez soit besoin de rien soit besoin de tout. A vous de voir…
Si vous avez besoin de tout, cela s’apprend, à l’ancienne, il faut beaucoup lire, car la journée de formation sur un MY est de 1.000 €/jour donc lire c’est ce qu’il y a de mieux et surtout se passionner pour ce que l’on apprend.

En trois ou quatre mois vous pouvez acquérir énormément de connaissances mais faut-il être d’accord sur la façon d’apprendre, cela c’est un autre débat.

Disons que les cours vont « remplacer » des années de navigation, car celui qui fait le cours a synthétisé ce qui est reconnu comme bonne solution alors qu’il faudrait des années pour en faire soi-même l’expérimentation ou ne jamais pouvoir l’expérimenter (par exemple le naufrage) A titre indicatif il m'a fallu plus de deux ans de gros boulot pour faire mes cours de 200/500 car faire un cours en e-lerning c'est réunir de la documentation et trier; je suis en train d'accepter de faire un livre sur un sujet important en navigation; il me faudra un an pour réecrire et synthétiser la doc que j'utilise. Mais le projet risque de tomber à l'eau à cause des photos car je ne peux pas prendre pour un livre des photos d'internet alors que j'ai le droit pour un cours

Pour tout cela il y a des procédures, des méthodes de travail ; c’est ce que l’on apprend aux futurs Capt.

Maintenant notre époque à banaliser beaucoup de sujets ; alors que beaucoup de navire on des radars, très peu de plaisanciers savent l’utiliser ; on utilise mal les fichiers gribs, mais sur les pontons, tous ls plaisanciers ont un logiciel extraordinaire qui avait prévu que le mistral se lèverait à 14 h 18

Chacun vante ce que Uship vient de lui fourguer ou ce qu’il a lu sur Voiles et voiliers ; Chacun vante la qualité de son ancre alors que la plupart des tests sont une vaste fumisterie que l’on appelle dans le monde de la presse des marronniers pour faire vendre du papier. Si l’ancre a été testé par une vedette de la SNMSS ce n’est pas plus crédible que tous les Profs de médecine qui sont venus nous expliquer le dernier virus a la mode cet hiver. Il y en a qui affirmeront sur le net avoir tenu un cyclone avec de la ferraille coulée dans un bloc de béton, déstabilisant du même coup tout jugement qui essaie de se construire.

Donc pour conclure, je ne préconise rien ; soit on fait n’importe quoi et on devient à peu prés à l’aise pour une virée en juillet août en Sardaigne, soit on apprend son métier de marin. Dans ce dernier cas, on n’est pas dans la m…. car un moniteur de voile sait faire marcher un bateau mais pas naviguer sinon on apprend tout seul sans se faire mal (avantage c’est gratuit) soit on suit une formation de semi-pro. Comme je pars à la retraite en début novembre, je vais réfléchir à monter une version plaisancier de ma formation en e-learning.

Il y a cependant un hic, c’est que si j’aime bien enseigner, je n’aime pas les casse bonbons de ponton.

Reste à ce que je résolve un pb informatique d’accès aux cours

L'équipage
02 juin 2020
Cette discussion est en mode Débat. Les règles principales de participation :
  • Seules les réponses au sujet principal sont autorisées. Interdisant ainsi les échanges entre intervenant et favorisant les contributions.
  • Vous ne pouvez publier que 3 contributions (3 réponses au sujet principal).
  • Vous pouvez corriger et compléter vos réponse et contributions.
  • Un nouvel utilisateur ne peut participer au débat (Ceci afin d'éviter les Trolls).
L'objectif étant de favoriser l'argumentations de fond, la synthèse des idées et éviter les dérives. Bon débat a tous !

car un moniteur de voile sait faire marcher un bateau mais pas naviguer

Il y a aussi des capitaines de Mar mar qui ne savent pas naviguer, ni même réglé un bateau ;-)
Il y a de très bons moniteurs et d'autres qui sont moins bons, c'est comme partout!

02 juin 2020

Odysseus ton exposé est top, je m'y reconnais pleinement et c'est bien pour cela que je dirai que tu n'as pas du tout le profil pour enseigner, ou alors à tes enfants, voir à des cousins proches ... hi hi hi

02 juin 2020

Bonsoir,
A nouveau merci pour ton temps.

Je n'aurais pas choisi le mot formation, car derrière, il y certificat, diplôme, reconnaissance d'un niveau atteint. Alors que face à la mer on n'a jamais tout appris. J'aurais choisi le mot Apprentissage. Mais ce n'est pas moi qui ai rédigé cet exposé.

Je ne crois pas qu'il faille faire du tout de la régate pour apprendre la plaisance.

J'ai fait Marseille Martinique en un an avec 1 semaine de voile légère dans les pattes, une semaine au Glénans niveau 1 , et de l'humilité.

Mon meilleur conseil serait de faire cette semaine de voile légère. C'est parfait. c'est facile, c'est un merveilleux moyen de découverte, ça ne coûte pas cher, et c'est vite réalisable. On part 2 semaines à la mer avec la famille en location ou en camping, et hop, une aprem sur deux, on lâche la famille pour aller se faire les 2h dans le club de voile légère.

On ressent le vent avec précision, quand on se trompe le mat tombe dans l'eau, on redresse le bateau, c'est pas grave. On comprend tout, on ressent tout, l'écoute dans la main comme on tient un cheval. C'est parfait. On rush avec le lazer complètement couché, le cul à l'extérieur, et on à l'impression de faire du snowboard.

Ensuite j'ai fait les glénans niveau 1, ça aide à déstresser en se familiarisant avec l'inertie et la lourdeur du machin dans les manœuvres de port. Et on apprend à se servir d'un winch. Mais franchement ça casse pas trois pattes à un canard.

J'ai pas de cartes et pas de supers documents. J'ai pas envie de faire semblant d'être super marin. Je veux juste rester un marin entier. Et voyager. Je suis sur OpenCPN et Navily, abonné à 10 euros par an. Quand je mouille trop près d'un autre et que je m'en rend compte, je relève l'ancre tout de suite en regardant le voisin d'un air entendu. Je n'ai absolument aucune fierté ni prétention à être un bon marin. J'ai vu beaucoup de Fangio au mouillage, ne pas respecter la mer, qui les prévient une fois puis deux qu'ils sont trop près, et que ça ne va pas le faire. les mecs s'en cognent puis se cognent pour du vrai en plein milieu de la nuit, en s'accusant de déraper par 0 noeuds de vent. Nan nan nan, c'est pas bien, il faut respecter la mer.

Quand à la question qui demande à être à l'aise en toutes circonstances, je dirai qu'avant de partir en mer je fais super gaffe pour ne surtout pas sortir en toutes circonstances, je n'ai pas envie de devenir bon en toutes circonstances.

Il faut juste respecter la mer. Et rester entier.

02 juin 202002 juin 2020

Merci Odysseus pour cette réponse bien exposée et argumentée. En te suivant cela explique mieux la déconvenue ressentie avec la multiplications de mes stages en école de voile , en contradiction flagrante avec le discours commercial déguisé en projet associatif.
Je note également dans tes propos que les stages "technos" thématiques semblent plus fonctionnels.
Le pourquoi faire et quel programme restera forcement une notion très fluctuante, au début tu souhaite simplement faire des petites sorties à la journée, puis des croisières côtières, puis si ça marche des premiers morceau de traversées etc...
Effectivement la régate est très probablement la meilleure solution, hélas surtout adaptée à ceux qui habitent à proximité des zones de pratiques. L'autre solution est celle d’école de la mer par la pratique, c'est aussi celle qui forment les enfants de marins plaisanciers, avec peut-être un ou deux stages pour accélérer mais pas plus car cela devient très vite d'aucune +valu..
Un petit complément pour le "toutes circonstances" , bien sur que c'est de l'inconscience de sortir en mauvaises circonstances surtout météo. Cependant, même en conditions de départ "normales" , localement et durant un temps limité, les conditions peuvent se durcir subitement sous un orage passager, cela se produit occasionnellement en baie de Quiberon comme dans beaucoup d'autres zones de nav, et il faut vite savoir y faire face. Il n'est pas rare en été de voir des voiliers un peu dans la panade dès que le vent à forci ou que une écoute sans nœud d'arrêt est sortie et fouette l'air, qu'il faut manœuvrer en port très surchargé etc ... le but des formations s'est justement de ne pas se retrouver en panique et désarmé et de savoir gérer au mieux pour éviter le gros problème..

02 juin 2020

Bonjour

J'enseigne pour transmettre des connaissances, pas pour me faire des amis.

J'enseigne les fondamentaux qui permettent de mener tout type de bateaux en toute circonstances sur les mers les plus diverses.

Ceux qui ont leurs certitudes n'ont pas besoin de moi et je n'ai pas envie de polémiquer sur Navily, le stage en voile légère et les compétences d'un Mar Mar.

N'importe quel couillon peut faire une transat; tout le monde ne ressort pas vivant d'une course dans le Solent, même les plus grands.

Enseigner, c'est un exercice paradoxale; on enseigne selon l'état des connaissances à un moment donné et l'enseignant peut être moins expérimenté, voire moins qualifié que certains de ses élèves, mais l'élève sait qu'il peut tirer partie d'un enseignement.

Enseigner c'est transmettre des acquis reconnus de savoir, pas pour faire état de ses pratiques ou considérations personelles. Jamais mon expérience personelle ne m'a conduit à remettre en cause les savoirs et enseignements officiels. Jamais je n'ai pris en défaut les instructions et recommandations du SHOM, de Météo France et de l'Admiralty (POur Météo France j'entends déjà la polémique de ceux qui vont avancer que X... ou Y... donnent de meilleures prévisions; on ne parle pas de la même chose et j'utilise aussi l'Ifremer, Windguru et Lamma; le tout est de savoir comment se référer à l'un ou à l'autre et en quelles circonstances)

Pourquoi un champion de tennis ou un un joueur de golf ont des coachs alors que le coach joue 100 fois moins bien qu'eux ?

Si Goj pense qu'il est sufisant de faire une semaine de voile légère et un stage aux Glénans pour partir avec sa famille, il a raison et 99,9 % des plaisanciers sont persuadé de la même chose; je me contrefiche totalement qu'il trouve satisfaction avec Navily, c'est son problème pas le mien et je n'ai rien à lui apprendre sauf à rentrer en conflit.

J'ai eu un élève cette année qui nous a cassé les bonbons pendant une heure alors que 9 autres (des pros YM et Capt de Yacht) ont essayé de lui expliquer son erreur; il a passé le reste du cours à tapoter sur son tél pour nous démontrer qu'il avait raison car il l'avait lu quelque part.

Basta !

Celui qui veut apprendre ou se perfectionner vient me voir, celui qui sait tout va lire un autre post en pensant que je suis un imbécile prétentieux. C'est très bien comme celà

La question que doit se poser l'utilisateur des fichiers grib, des applis navionics et des informations navily serait de savoir pourquoi ce n'est pas enseigné, pourquoi l'OMI, le SHOM, l'ADMIRALTY émettent des réserves sur leur utilisation.

A titre perso, je consulte les gribs et j'utilise l'appli navionics sur ipad, mais je les utilise pour ce que ces outils savent faire, dans les limites de leur fiabilité, mais pas pour mettre ma sécurité entre leurs mains.

Mais voilà qui a lu et prend en considération les excellents livres gratuits du SHOM ?

Qui se soucie de lire les rapports du BEA pour voir comment se produisent les accidents et pourquoi ?

C'est tellement plus simple de croire les pubs farfelus des vendeurs de rêve et d'échanger des certitudes comparatives sur les plus beaux mouillages.

02 juin 2020

@Chemistrebor

Je comprends parfaitement ta démarche et ton soucis.

Lire... Lire... Lire les bons ouvrages officiels et les publications sérieuses.

Fuire les forums

Tout ce qui est écrit dans un livre est une mine de savoir.

La régate permet surtout de se confronter à des situations un peu limite que tu ne ferais pas avec tes enfants; la régate sur gros bateaux t'apprend la manoeuvre parfaite, bien exécutée avec le minimum d'efforts car un jour tu auras besoin d'embraquer une écoute à la volée et de faire 5 virements de bord successifs sans dégeuler ton déjeuner sur le pont.

Avec des copains tu t'amuseras dans la piaule alors qu'avec tes gosses tu paniques quand cela fraichit. Quand tu auras envoyé un spi tempête, tu veras que tu peux sortir ta famille sagement en réglant ton bateau pour un minimum de risque et surtout tu le feras avec aisance et naturel comme tu changes de vitesse sur ta bagnole.

Tout cela n'est qu'une maîtrise technique et la compétition pousse à l'excellence.

Quand tu auras lu des articles sur l'orage tu t'apercevras que ce n'est pas la foudre improbable qu'il vaut craindre, mais la mer désordonnée violente et hachée qui peut transformer une calanque en enfer; donc tu agiras en conséquence.

Lire... lire ... lire et pratiquer avec des vrais bons.

02 juin 202002 juin 2020

"Les vendeurs de rêve" qui par un historique et une stratégie de communication bien construite se sont mutés en filière de référence pour apprendre à faire de la voile ... C'est aussi une façon de voir qui se défend.
Bon, cela ne retire rien à la très bonne qualité de synthèse du cours des Glénans, qui sera très bien associée avec beaucoup d'autres références comme les ouvrages de Gilles Barbanson.

02 juin 2020

Je ne peux qu'appuyer ce que dit Odyssey.
J'ai eu la chance de commencer petit, grâce à un oncle voileux, et ensuite, j'ai progressé par la pratique et les lectures.
Mais les plus gros progrès, ceux qui m'ont permis d'être tout terrain, c'est les saisons de régate avec des équipages affûtés qui me l'ont permis. Comme dit, envoyer un spi dans la piaule, enchaîner les manœuvres sans réfléchir, les réglages, etc... Je sais que beaucoup critiquent les "regateux", et je suis le premier à déplorer l'attitude de certains, mais c'est une excellente école.

02 juin 2020

la plupart des clubs nautiques font des sessions à thèmes en hiver pour leurs membres actifs .
sur tout ce qui concerne la mer ,navigation y compris .
personnellement j'enseigne au IYCH de hyères dans ma spécialité .
d'autres intervenants membres le font également dans la leur .
c'est associatif donc gratuit .
alain

02 juin 2020

@LEUCATE
Mais ca c'était hier , avant.

02 juin 202002 juin 2020

d'accord avec Odyssens en general

mais pour un enseignant il me semble ce n'est pas la pratique d'une activité en tant que tel qui est le principal mais c'est ce qui se cache derriere qui permettera de bien maitriser ..

la voile permet de developper l'autonomie , la prise de decision , l'independance , la solidarité etc ..c'est ce que l'on inculque aux enfants qui font des classes de mer par exemple .. c'est aussi une prise de conscience ,une connaissance d'un milieu (mer,bateau,metier,faune,flore,nuages etc..) ..

sans tout celà savoir envoyé un spi n'est rien que l'apprentissage d'une technique ..
Et comme dans l'enseignement scolaire il y a de nombreuses "écoles" de nombreuses façons d'aborder cet enseignement ...
Pour la technique la pratique du petit deriveur semble etre une bonne approche car là on comprends tout de suite les choses et on les paie cash par un desalage .Ensuite la regate mais là il y a beaucoup à dire sur "l'enseignant" c'est un peu le coup de pot ..souvent l'équipier sert de lest ...

L'essentiel c'est de finir par etre en osmose avec le milieu .. mais c'est une autre histoire qui n'a plus rien à voir avec le "loisir"

surement décrier par beaucoup ..les permis cotier,hauturier, le CRR , sont utile et c'est un début ..

Et j'ai oublié la notion humilité aussi , un peu de rudesse ça ne fait pas du mal ,un peu de patience aussi , peut etre savoir souffrir sans appeller maman 😊

josé

Portland Head Light, Portland, Maine USA

Phare du monde

  • 4.5 (26)

Portland Head Light, Portland, Maine USA

2022