La voile, c’est très moderne

Prise de ris auto : plus besoin de sortir du cockpit pr aller en pied de mât

Génois sur enrouleur : plus besoin d’aller endrailler sur l’étai

Guindeau à télécommande : plus besoin de se baisser

Lazy bag : plus besoin de ferler la GV

Anémomètre : plus besoin de chercher d’où vient le vent, d’estimer sa vitesse

Internet à bord : plus besoin de descendre du bateau et de croiser quelqu’un

Gps : plus besoin de surveiller les amers, de soigner son estime

Fichiers Grib : plus besoin de surveiller le ciel et le baro

Pilote auto : plus besoin de barrer

Pilote auto avec télécommande : plus besoin de sortir du carré

Alarmes en tout genre : plus besoin de surveiller les sondes, les heures de marées, les bateaux autour
...
J’me sens pas si vieux que ça, mais tout ça pr moi, ça fait partie des plaisirs de la voile et de la vie en mer.
Sans vouloir faire de la provoque, ça vous manque pas un peu des fois ?

L'équipage
30 jan. 2008
30 jan. 2008

HEO

Plus besoin de sortir! :-D

30 jan. 2008

amirauté

plus besoin de faire à :
- bouffer
- le nettoyage
- la vaisselle
....

:acheval:

31 jan. 2008

et bien moi

je ne vais pas te mettre une etoile sur ce coup là , meme si c 'est du second degré !!

c est quand meme vraiment tres reducteur et je ne te souhaite pas de te retrouver un jour avec uniquement ce genre de relation avec ta femme parce que cela voudra dire que tu auras raté beaucoup de choses !!

:-( :-( :-( :-( :-( :-(

01 fév. 2008

ah Rachid pardonne moi

Mais si il y a une chose qu'un femme sait faire mieux qu'un homme : c'est gérer les sous !

01 fév. 2008

rooo d'accord d'accord

Trop de second degré tue le second degré.

Rassure toi :-p

01 fév. 2008

golfhotel t'as raison.....

...nolan a raté plein de choses;
- la déclaration aux impots (mon dieu que c'est chiant ça)
- gestion des comptes en banque
- paiement de l'appontement
- nettoyage annuel du boat en sortie d'hivernage
- je dois en oublier encore......
:mdr:

Il suffit de lire 3 post de nolan pour plus prendre ce genre de trucs au sérieux....

01 fév. 2008

Nolan

On voit que tu ne connais pas ma belle-soeur.
:-) :-) :-)

30 jan. 2008

sans compter la chasse d'eau du reptile

qui déclanche automatique quand tu remets tes bretelles!

30 jan. 2008

j'aime pas trop ce genre d'automatisme.

Rien de pire qu'un urinoir qui déclenche sa chasse d'eau alors que tu n'a pas fini d'ouvrir la braguette...

Viiiiite.....

30 jan. 2008

Non pas du tout,

les gadgets sont des jouets amusants, l'instinct est ancré dans les tripes depuis bien longtemps...

Donc gadget ou pas, ma barque ira où je veux qu'elle aille...
c'est a dire ou elle aime bien se mouvoir :alavotre:

pfffzzzz

t'as oublié le radar !

;-)

31 jan. 2008

et le moteur!

plus besoin de s'enquiquinner à la voile!

31 jan. 2008

Tu as même...

Des écrans ou tu vois ton bateau avancé sur la carte. Plus besoin de regarder le paysage.

Mais personne ne t'inderdit de
- regarder le paysage
- prendre les ris au pied de mat
- changer le genois par le foc ou le genaker
- ferler ta GV
- sortir pour "sentir" le vent
- saluer le bateau que tu croise
- relever un amer
- regarder le ciel pour comprendre ce qui se passe
- barrer car tu aime ca
- etc...

Le modernisme n'est pas incompatible avec le plaisire, c'est juste une aide qui arrange bien des gens (dont moi).

01 fév. 2008

C'est vrai Serge

Le modernisme n'est pas incompatible avec le plaisir !!!!!

Le 30 octobre 2003, je naviguais au travers à bonne vitesse et depuis quelques minutes, un voilier au moteur me remontait lentement sur tribord. Peu avant la bouée ZV16, nos routes se sont rapprochées.
A travers le plexi de sa capote de cockpit, une silhouette en rouge, donc il y a qqn à la barre...
A une dizaine de mètres, le barreur m'aperçoit.
Coup de barre de part et d'autre et je peux voir alors ce qui pouvait l'avoir distrait ... Son amirauté, de dos, portait une polaire rouge et ... rien sous la flottaison ... juste 2 grosses fesses toutes rouges.

Que ne ferait-on pas quand Autohelm est à la barre ????

31 jan. 2008

Mais

Il ne faut pas tout melanger ainsi:

Les prises de ris auto n'ont rien d'extraordinaire, ce ne sont que des systemes de poulies qui renvoient les manoeuvres au cockpit. Par exemple tu dois avoir comme moi une drisse auto (poulie de renvoie de la drisse de la tete au pied de mat!) et ca ne te gene pas :-D

Le lazzy bag sert juste a recuperer et proteger la voile, il est seulement a poste contrairement au taud de GV. C'est un peu ce qu'est le sac a dos pour le sac a main :-)

En plus moderne, l'anemo ne sert pas a voir d'ou vient le vent mais a affiner les reglages pour mieux faire avancer le bateau (utilite accentuee sur les bateaux plutot rapides qui creent un vent apparent bien different du vent reel). C'est le plus que parfait par rapport au parfait. :-)

L'enrouleur c'est lavantage du velo sur la marche a pied....Les deux ont leurs avantages mais j'aime bien mon velo pour aller au bateau en 10 mn au lieu de 40 mn a pied! :-)

Sans le guindeau, je devrais limiter mes mouillages a un grand maximum de 15 Kts de vent, au dessus ce serait les marinas donc! L'autre solution serait d'avoir deux hommes solides supplementaires a bord!...Si me femme apprecierait sans doute, la place prise par ces creatures ainsi que le necessaire a leur survie imposerait de limiter le nombre d'amis de passage ou l'augmentation de la taille du bateau.

Pour les machins electroniques dont certains sont friands, tu as raison! Par exemple, plutot qu'un GPS, j'ai choisi de rester rustique, et n'embarque qu'un telephone portable, gardant juste deux grosses vedettes disponibles au port, pour les retours de nuit! :-D

31 jan. 2008

Ce fil

lancé hier soir ne se veut pas négatif, ni passéiste et je ne me sens ni prophète, ni moralisateur ni encore moins juge, seulement interrogatif.

Pas sur le comment : la réponse est facile, il suffit de regarder autour de soi.

Interrogatif sur le pourquoi.
Pourquoi les hommes et les femmes qui, dans un esprit de liberté épousent le si beau concept d’aller, pour le plaisir, sur la mer à la voile, des hommes et des femmes qui aspirent à se mesurer à l’infini de la nature, acceptent aussi et paradoxalement de troubler cet idéal par tant d’artifices?

Tous les gamins exaltés par leurs premiers bords en dériveur l’ont ressenti : un homme (ou un équipage), un bateau et un océan est un jeu, un défi presque héroïque et, s’il peut être la source d’un plaisir immense, le premier dessalage remet vite , si on peut dire, les pieds sur terre.

Les gamins ont grandis, les bateaux et les océans aussi mais le plaisir reste le même.
Pourtant les matériels, qui savent si bien se laisser justifier, envahissent les bateaux d’aujourd’hui.

Toujours plus, plus de confort, plus de sécurité, l’univers de la plaisance est-il voué à toujours plus se « technologiser » ?

Toujours plus ?, plus de sensations ? d’émotions ? de maîtrise de soi et du bateau pour se dépasser ? pour se sentir vivre davantage encore ?
Toujours plus de raison ?, de bonnes raisons ?, de besoin de sécurité et de confort ?

L’assistance ne laisse-t-elle pas croire à des capacités supérieures ?

Toujours plus ! Jusqu’où pousser le paradoxe ?

Enfin deux proverbes à remettre en lumière :

Qui peut le plus peut le moins
Et
Trop fort n’a jamais manqué

;-)

31 jan. 2008

J'aime bien

la mer, (on est quasiné dessus) la voile(c'est incontournable) les voiliers(1er bords sur vaurien dans les années 50).
J'aime pas les artifices(sauf les feux, dès fois)
Par contre, j'aime bien dans ma maison, l'électricité, le frigo, l'eau courrante, la salle de bain, le chauffage, la télé, les WC à l'intérieure, tout ce qu'il n'y avait pas dans ma maison dans les années 50....et qu'il y a maintenant.
La modernité, les avancées techniques, les trucs qui facilitent la vie, ne m'empêchent pas de naviguer, bien au contraire, d'avoir toujours le même plaisir d'aller sur l'eau.
Rien de contradictoire là dedant.

31 jan. 2008

C'est vrai,

d'une façon générale j'aime étudier le ciel pour y dénicher des indications sur ce qui va se passer, j'aime entretenir mentalement mon estime pour que, comme par magie, je puisse dire haut et fort : "nous sommes ici !" et m'épater moi-même en même temps que j'épate mon équipage, j'aime affirmer péremptoirement : "on a 15 noeuds de vent de nordet" et "on trace à 5,5 noeuds", j'aime bien tout ça.

Mais voilà : je me sens plus à l'aise quand tout ça est corroboré par le baro, le gépéesse, l'anémo (ah,non, pas l'anémo, j'en ai pas !), le speedo...

Tare du modernisme ? je ne sais pas. Mais le progrès, n'est ce pas se simplifier la vie, et réduire sa part d'incertitude ?

Le plus dur, je le reconnais, est de ne pas oublier qu'il y aura toujours des situations complexes et/ou imprévues...

01 fév. 2008

le plaisir sans artifice

n'est il pas la voile sur un deriveur , pas de winchs pas de pilote pas de prise de ris , du trapèze , des sensations de barre , sentir les moindres risées . C'est pas cher , pas de place de port pas besoin de sondeur. C'etait pour beaucoup y pas si longtemps .
Les plus gros pardonnent plus sont plus raides et nous le devenons aussi , hélas pas toujours aux endroits désirés .... :-D :-D :-D :-D

01 fév. 2008

Salut ERIC !

...Je crois la formulation de ta question n'est pas bonne. Il me semble que tu opposes liberté et appareillage qui fait de plus en plus de chose à notre place. Pour ce faire tu cites l'exemple de la joie de nos pemiers bord en dériveur avec le confort minimum. Ce plaisir existe toujours, mais en dériveur, quand t'en a marre tu t'arrètes et remonte le bateau sur la plage. Je veux dire par là que tu gère forcément l'inconfort que la mer te cause à la mesure de ce que tu es capable de supporter. C'est la limite que chacun s'accorde suivant ses capacités et ses envies. Je pense que, à moins d'ètre quelqu'un de passionné par les automatismes, que ces facilitateurs permettent à chacun de repousser les limites de son propre inconfort. Ainsi, quelqu'un qui éprouve de l'inconfort à barrer longtemps s'équipera d'un pilote automatique. Il prolonge son plaisir sur l'eau, l'aménage pour ne plus en subir les inconvénients. A partie ce cet exemple tu peux l'étendre à tout autre appareillage. C'est pour celà qu'il n'est pas juste d'opposer liberté et appareillage.
Amicalement,
Régis

01 fév. 2008

Etoiles...

Ca fait longtemps que le débat existe, et ton intervention y apporte plus qu'une simple pierre : une clef de voute...

01 fév. 2008

Bien vu Régis

Je suis tout a fait d'ac avec toi et comme dit Hi c'est une très bonne analyse.
Tu as bien raison la liberté ne s'oppose pas à l'appareillage puisqu'elle permet de repousser des limites pr en profiter plus ou plus longtemps.
J'ai du en effet mal m'exprimer:
Comme déjà dis je ne suis pas du tout passéiste, et je ne souhaite pas opposer liberté et appareillage mais quelque chose me parait paradoxal dans l'envie d'absolu, de pureté et de confrontation à la voile avec l'océan et l'assistance qui parfois est débordante.
Je n'arrive pas à dire mieux cela, c'est un antagonisme de concepts que je perçois et qui me gène un peu.
Paradoxal reste le mot le plus juste mais il est trop large de sens pour être clair...

01 fév. 2008

si

l'utopie ne doit pas exister,
alors chapeau Pierre :pouce: c'est drôlement bien dit tout ça!

Mais sinon...:heu:

la simplicité est la sophistication extreme

leonard de vinci

c'est pas un precepte boudhiste

mais universel,en tout cas c'est le mien ce qui fait que je te rejoins dans tes idées eric ;-)

03 fév. 2008

tout dépend du type de nav que tu fais Eric,

Sors d'Europe et des balisages sécurisants omniprésents, éloignes toi des cotes, fais ne serait-ce qu'un petit milier de Mn en une seule traite et tu comprendras tout ce que ces apports technologiques t'apportent.
En grande croisière le plaisir de naviguer dépasse la simple technique de diriger un bateau ça devient un mode de vie et/ou de voyage ou l'on minimise les risques pour au contraire maximiser le plaisir de vivre ensemble sur le meme bateau en équipage, ou l'on maximise le plaisir de pouvoir aprécier la mer en toute sécurité.

01 fév. 2008

Paradoxe...

Joli nom pour un futur voilier, peut être...

Paradoxe entre la recherche de liberté, qui va de pair avec le désir de s'affranchir d'un maximum de contingences, et cet asservissement volontaire qu'est la technicité des équipements censés nous rendre la vie plus facile.

Cette liberté, en réalité, n'existe pas... Elle n'est qu'un moyen terme peu satisfaisant entre le confort mental et l'esclavage technique, entre le plaisir et la corvée.

Finalement, l'homme ou la femme réellement libres, c'est celui ou celle qui se régale à tirer à main nue sur des écoutes en chanvre, tracer sa route à la mine grasse après avoir fait des calculs casse-pieds, gratté le bois de sa coque au grattoir, remonté sa ligne de sonde dégoulinante d'eau glacée...

Ou encore celui ou celle qui reste enfermé à sa table à cartes, devant son PC, à comprendre pourquoi sa centrale NMEA envoie des infos aberrantes à son répétiteur de pied de mat, à programmer ses alarmes de profondeur, d'écart de route, de force de vent, ou que sais-je encore...

Ces deux-là ont choisi leurs contingences, et c'est leur liberté...

01 fév. 2008

Ouf !

utopie [ytCpi] n. f.

• 1532; lat. mod. utopia (Th. Morus, 1516), forgé sur le gr. ou « non » et topos « lieu » : « en aucun lieu »

1¨ Vx L'Utopie : pays imaginaire où un gouvernement idéal règne sur un peuple heureux.

2¨ (1710) Didact. Plan d'un gouvernement imaginaire, à l'exemple de la République de Platon. L'utopie de Fénelon dans le Télémaque.

3¨ (XIXe) Cour. Idéal, vue politique ou sociale qui ne tient pas compte de la réalité. « les utopies “à la française” : paix universelle, fraternité, progrès pacifique, droits de l'homme, égalité naturelle » (R. Rolland).

à Conception ou projet qui paraît irréalisable. Þ chimère, illusion, mirage, rêve, rêverie. « Utopie pédagogique » (Baudelaire). « une rêverie d'inventeur songe-creux, une utopie » (Hugo).

01 fév. 2008

C'est vrai,

c'est très difficile de faire simple...

01 fév. 2008

il était

donc bouddhiste le grand Léonard?

03 fév. 2008

le paradoxe

n'est qu'apparent : "les hommes et les femmes qui, dans un esprit de liberté épousent le si beau concept d’aller, pour le plaisir, sur la mer à la voile, [...] qui aspirent à se mesurer à l’infini de la nature" ont commencé à mettre de la technique et de l'artifice le jour où le premier marin a attaché ensemble plusieurs morceaux de bois qui flottaient, suivi par celui qui a eu l'idée d'accrocher un tissu sur un mât qui prenait le vent, suivi par celui qui a imaginé le premier safran... Il y a une continuité dans le progrès et la sophistication technique qui sont dans la nature humaine. On imagine souvent un âge d'or de l'innocence où l'histoire aurait dû s'arrêter, comme les Hamish...
La nostalgie est tout à fait respectable et ceux qui font de la voile "comme autrefois" pour cela ont bien raison, on leur doit au moins de préserver la mémoire collective et c'est beaucoup.
Mais faire sa route au GPS, utiliser son pilote, la VHF, les balises... ça a sûrement été le rêve de beaucoup de navigateurs anciens qui nous envieraient. La nature et la grandeur de la mer ne m'en semblent pas diminués, au contraire. La liberté de naviguer, c'est avant tout la liberté de naviguer à son guise.

04 fév. 2008

Atlante,

j'ai bien aimé ton intervention. Mais là où Eric a raison, c'est que 99% des bateaux ne font ce genre de pg qu'en rêve et naviguent moins d'une semaine par an.

Quelque part, j'ai moi aussi la nostalgie de ce que décrit Eric, remonter l'ancre à la main à 3 h du mat sous les bourrasques, changer un foc à l'avant sur un petit bateau qd on fait des sauts de 3 m, mettre des petits bouts de crayon bout à bout sur la carte en serrant les fesses à l'arrivée quand on voit la côte, etc..

Mais place maintenant à la Télé, aux DVD, clims, frigos et autres congélos. On ne fait plus du bateau, on gère des énergies électriques et c'est bien dommage.

RV

05 fév. 2008

à CaptainHervé...

... j'ai l'impression que ta nostalgie du petit bateau de tes débuts n'est pas forcément liée à la simplicité. Je pense plutôt à une nostalgie de la jeunesse. Moi aussi, il m'arrive de l'éprouver, cette nostalgie de mes débuts aux Glénans. A l'époque je ne jurais que par les bateaux en bois sans moteur. Je ne regrette pas d'avoir aimé cette rusticité. J'aimais en découdre avec la mer, les éléments. J'y reviendrais bien, à l'occasion. Mais à l'occasion seulement. Pas tout le temps.
Cependant, avoir un bateau que pour sortir huit jours par an, non merci! Autant louer. Mais c'est vrai, je vois des gens au port, ne jamais sortir et équiper leur bateau uniquement pour rèver et profiter du soleil en marina.
Eric a un petit bateau sur une remorque qu'il remise chez lui. Sa façon de naviguer est très intéressante. Je serais partisan d'un équipement minimum si j'avais adopté son option. J'y avais réfléchi il y a pas mal d'année. C'est l'idéal pour naviguer pendant les vacances. Mais j'ai privilégié l'option navire de voyage en prévision de la retraite. Donc, pas de nav pendant les vacances pendant plus de vingt ans pour cause d'économies à constituer.
C'est donc un bateau à vivre toute l'année que j'ai acheté. Avec tout le confort laissé par l'ancien propriétaire. Après une saison, j'ai vu l'appareillage dont j'avais vraiment besoin pour naviguer en solo. Pilote et régul d'allure indispensable. Le radar, c'est pas mal non plus pour veillez les cargos au chaud dans la cabine. L'enrouleur, c'est pas mal non plus pour réduire facilement. Mais la télé? Je vais la virer. J'ai déjà viré la vaisselle en porcelaine les nappes, la moquette et je me tate pour virer le frigo et le remplacer par un poële plus utile. Sinon, les alarmes m'intéressent vu que je suis en solo pour parrer à une connerie de ma part. Puis le guideau électrique: c'est confortable. Cet été, en panne, je m'en suis passé remontant mon ancre avec une main de fer à l'aide d'un winche de mat. Bon,ça se fait! Mais si je ne suis pas satisfait de l'endroit, j'hésite à remouiller plus loin. Avec le guindeau, je n'hésite pas.
Sinon, j'ai une cuisinière à pétrole parce que je n'ai pas envie de me faire chier avec les bouteilles de gaz. En plus, j'aime le cérémonial d'allumage. D'autre préfèreront le confort du gaz et ils auront raison. Et l'ordi, je ne m'en sert pas pour naviguer. c'est pour écrire ou bien travailler mes photos.
Voilà, je crois que les choix que l'on fait ne sont pas absolus, c'est selon l'age, la situation familiaile, la situation pécuniaire et autre contingences...
Amitiés,
Régis

05 fév. 2008

Un de mes meilleurs souvenirs

Merci, Régis de tes bons mots. Eh oui, ce genre de rencontre existe aussi sur Héo et c'est pourquoi j'en suis un peu accro comme bcp...

Un de mes meilleurs souvenirs est un stage d'une semaine d'encadrement de débutants sur un Armagnac dont le moteur avait été déposé au départ de Grancamp. Des pinoches plein le derrière et pas question d'annuler la croisière à cause de ce "petit" détail.

Un équipage hétéroclite qui n'avait jamais mis les pieds sur un bateau:
un homme d'une cinquantaine ayant perdu son épouse un mois plus tôt sous antidépresseurs, insomniaque et qui se tournait vers le bateau pour se reconstruire, un interne, du vif argent qui venait par plaisir de découvrir des mondes nouveaux, un fils à papa, la trentaine, bonne bedaine, suivant un régime macrobiotique et mon amirauté.

Départs du port de Grancamp à la voile (pas triste de sortir de la place de port et du chenal avec le vent dans le nez entre les digues pour ceux qui connaissent -préparations soignées avec des amarrages de bouts un peu partout pour se déhaler, -les vents étaient assez forts cette semaine-là-).

Premier matin, notre boulimique refuse de manger tt ce qu'on lui propose, en catastrophe, achat de nourritures adaptées.
Premier jour, cool, mais pas question de priver le reste de l'équipage, donc mâchon arrosé vers 10 h comme il se doit.
Toutes maneuvres à la voile, entrées et sorties de port, mouillages devant les St Marcouf, entrées et sorties dans St Vaast, montée sur Cherbourg à faire du surplace à cause de la marée, etc...

Après 2 jours, notre boulimique a craqué et a partagé tous nos plaisirs, apéros améliorés, bouffe du bord.

Notre veuf a retrouvé un sommeil d'enfant.

Quant au toubib, il voulait tt apprendre et le faisait très scientifiquement, les principes de la voile, les cartes, les guides et la route, la barre et ttes les maneuvres. Pour moi qui suis un peu pédago, un régal d'avoir qqun comme ça qui veut tt apprendre, et à qui on n'a besoin de n'expliquer qu'une fois..

L'Armagnac était un vrai plaisir, il allait même un peu trop vite, on s'est retouvé sous spi un peu trop tôt dans le chenal de Carentan, et bien sûr, le bateau s'est arrêté net. Silence de mort à bord. Pas de panique, on a affalé le spi, mis l'ancre et attendu que la mer monte un peu plus, on en a profité pour se faire un 4 heures bien arrosé..

Eh, bien, pour conclure, ils ont tous attrapé le virus du bateau...
Notre veuf s'est remarié avec une voileuse et a acheté un bateau, notre boulimique a gardé sa bedaine et notre interne est devenu un marin.

Voilà, voilà, nostalgie qd tu nous tiens..

RV

c'est vrai qu'on a toujours

la nostalgie du petit bateau de nos debut ,je suis en phase avec plusieurs de tes arguments jaoul ,sauf peut etre pour le guindeau ,avec un guindeau manuel a deux vitesse on se fatigue pas trop et ca entretien les muscles ,pour le reste chacun voit son confort a sa façon ,moi j'aime bien la simplicité et une timonerie abritée et le chauffage ,c'est pas forcement antinomique !

06 fév. 2008

Haut banc...

... je vais dire à Maman!

05 fév. 2008

quand tauras

quand t auras 60 balai et que tu voudras naviguer l hiver tu verras tu vas ameliorer ton canot sinon tu resteras faire calin avec maman et c est pas toujours appetissant!!!

Le phare du Creac'h à Ouessant, un soir d'automne (1985, image argentique, ce qui explique le grain)

Phare du monde

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Le phare du Creac'h à Ouessant, un soir d'automne (1985, image argentique, ce qui explique le grain)

2022