Le naufrage du Comte de Smet de Naeyer - suite (4)

Traduction partielle et légèrement libre (car le livre est écrit dans un vieux patois flamand dont je ne saisis pas toutes les nuances) du récit du deuxième voyage par un cadet de deuxième année qui avait déjà participé au premier voyage du Pamir et ses deux passages du Cap Horn.

...Et voilà,
Les 3 mois de vacances sont passés trop vite et déjà les cadets sont rappelés à bord du « Comte »: le deuxième voyage va bientôt commencer. Les plaintes concernant ce navire-école qui chavirait déjà au chantier de construction et n’atteindrait jamais le Golfe de Gascogne se sont tues depuis notre retour.
Le protet de mer du commandant Fourcault, les améliorations apportées au navire, le renouvellement des officiers et de l’équipage y ont certainement contribué, et maintenant tous se félicitent du nouveau départ du navire et de ce nouvel élan pour notre marine marchande belge.
Le ministre des transports accompagné par toute sorte de représentants des associations maritimes, d’officiers plus galonnés les uns que les autres, de responsables divers, tous viennent nous saluer avant le départ.
Discours officiel, ... « Garde à vous » !
Les dernières embrassades, mais pas de fanfare du départ, et c'est sans tambours ni trompettes que les amarres sont largées. Nous nous éloignons, le coeur gros.

12 Avril- Flessingue.
Le ciel est gris, la mer du nord est grise, et déjà du boulot à bord : lors du départ rien n’a été rangé. Des poulies, des amarres, des cordages, des voiles, des vivres,tout est en tas sur le pont. Cela laisse bien peu de temps pour penser à la famile et au pays que nous laissons derrière nous.

Vendredi de Pâques, 13 avril.
... et finalement, après un séjour au mouillage, le grand départ vers la mer. Et la superstition du marin, un vendredi 13 !
Un vieux matelot me dit :
« Gamin, tu déconnes, il faut pas croire au Hollandais volant et aux sirènes... Tout matelot qui se respecte a au moins connu une tempête qui a duré quatre semaines au large de Bonne-Espérance ou de Horn, a vu un de ses amis dévoré par un requin dans un port australien , vécu un naufrage en Mer du Nord, et a vu tombé un collègue dans les eaux froides de l’océan avant de le repêcher, un autre tomber du mât et repartir tout en haut! J’en ai connu un qui avait failli être dévoré par des cannibales polynésiens avant d’être sauvé par un explorateur français !... et je ne dis rien des serpents de mer et des pétroliers en feu » !

Le Vulcain nous remorque jusqu’au bateau-feu West Hinder.
Moi, j’ai comme l’impression que notre « Comte Smet » est bourré ! Il roule, il tangue, il cogne, il embarque des paquets de mer, comme si nous étions en plein dans la tempête, alors que nous sommes encore amarrés au remorqueur ! Wat is dat ? (c’est quoi ce bazar?)
Les nouveaux ont déjà la gueule de bois, pas facile pour eux de se mettre au travail dans cet état ! Ils font connaissance avec le mal de mer.
« Dis le nouveau, va demander du Cavendish au bosco pour graisser l’amarre ! »
... et le nouveau qui court rapidos chez le bosco, qui le remballe aussi vite avec une bonne engueulade à la clé ... du Cavendish c’est du tabac anglais... la vieille blague habituelle faite aux débutants !

Les voiles sont hissées, les quarts formés. On largue la remorque. « Allez Vulcain, à la prochaine, n’oublie pas de venir nous remorquer au retour ! »
Des navires à vapeur nous dépassent. Nous passons Douvres, Dungeness, Wight, de vieilles connaissances de l’année précédente.

15 Avril – Dimanche de Pâques.
Nous assistons tous à la messe ce matin. Le vent s’est calmé, la mer est gris-vert. Le mal de mer des nouveaux s’est dissipé, ainsi que la couleur jaunâtre de leurs visages. On dirait maintenant des vieux loups de mer, la pipe au bec, les mains dans les poches de leur pantalon bleu marine.

Pas de vent ne signifie pas paresser sans travailler, même un jour de Pâques. La paresse est un signe du démon comme nous dit le pasteur... " Vous vous prenez pour des rentiers ? Il valait mieux alors rester bien au chaud près de maman" ! Gréer, border, choquer, affaler, embraquer, filer les écoutes, il y en a pour tous les bras.
Nous approchons le Saint-Laurent, un bateau de pêche français. Le patron nous échange du cabillaud pour un peu de viande, de tabac et de genièvre. Mais le poisson frais sera pour les officiers, pas pour nous.
"Merci bien bande d'égoïstes ! Attendez un peu que l’on soit encalmés, on en pêchera de toutes sortes des poissons et mon oeil qu’on partagera avec vous, les galonnés" !

16 Avril - Lundi de Pâques
Et ces blanc-becs de cadets bruxellois et leurs foutus chants en français... « danse qui nous aggiche... moi elle me horripille... » (tel quel dans le patois flamand de 1900)...
« la barbe... la ferme... ta gueule bébé... ton bec idiot »... ce sont les flamands, les anciens, qui en ont marre, mais les nouveaux ne comprennent rien à notre patois flamand, pour eux notre langue n’est pas assez « précieuse » !!!
Ces gamins n’en ont jamais assez, cela fait deux heures que je suis dans mon hamac sans pouvoir dormir, avec le bruit qu’ils font ! Sans parler de la corne de brume qui résonne toutes les deux minutes ! Sans parler de l’éclairage électrique qu’ils ont installé entre les deux voyages, et qui reste allumé jusque 23h00 ! Je lui préférais encore les chandeliers du voyage 1 ! On les éteignait à 20h et on s’endormait illico. J’espère bien que cet éclairage électrique ne va pas fonctionner pendant tout le voyage !
Le vent s’est levé, et on aperçoit Startpoint. Et maintenant tirer des bords... Wight ou Barfleur ?
...Un croiseur anglais nous a salué dans le courant de l’après-midi.

17 Avril.
Le Président Gerlinck a accosté et son commandant est venu à bord, il demandait une boîte de cigares. Il nous a dit que de nombreux voiliers sont dans les parages, à l'arrêt, il n’y a pas un pet de vent. En blaguant il espère que nous attteindrons les Canaries avant un mois. Le moral en prend un coup !
Mais c'est une fausse nouvelle... en soirée la brise se lève déjà... le navire gîte sur babord, on prend de la vitesse, encore 14 miles pour Cap Lizard.

18 Avril.
Nom de Dieu ! On vient de l’échapper belle ! Un bruxellois a failli passer par-dessus bord alors qu’il bordait le foc... et ce navire qui embarque plein d’eau sur les ponts, le golfe de Gascogne a décidé de nous faire la vie dure.
Aujourd’hui nous affalons les voiles avant de les hisser à nouveau 3 heures plus tard, nous sommes secoués par les paquets de mer qui lessivent le pont, il faut faire attention, danger... une main pour soi, une main pour le navire...
Comme c’est curieux, on dirait que l’eau monte autour de nous ???
.......
Les ordres et les contre-ordres se succèdent. Le commandant s’affaire, les officiers s’énervent, il y a de l’eau partout, dans la cuisine, dans la cabine-dortoir des cadets, le navire n’est pas bien calfaté et l’eau pénêtre par les ouvertures, et les pompes qui ne veulent pas démarrer, il nous faut écoper toute la journée et toute la nuit. Et malgré cela, toujours 1 pied d’eau dans la cabine des cadets.
Le navire tangue, roule, les vagues entrent par le skylight, il semble n’y avoir rien à faire pour enrayer cette montée du niveau d'eau.
Ce n’est plus le même « Comte de Smet de Naeyer » du voyage précédent !
Le commandant paraît ne pas bien tenir sur ses jambes, il trébuche, il perd l’équilibre, i va sans arrêt du compas à la chambre des cartes, puis à la barre, il regarde par-dessus bord, vers ce franc-bord qui diminue, diminue...
Et pourtant il reste impassible. Jamais je n’ai pu discerner la moindre trace d’émotion sur ce visage. Il s’exprime toujours sur le même ton, sans jamais élever la voix. Pendant tout le premier voyage, je l’ai vu sourire deux fois. Un homme étrange, à l’apparence froide et calme, mais dit-on au coeur d’or. Quelqu’un qui connait le sens du devoir et veut accomplir sa tâche coûte que coûte. Un commandant qui sait se faire respecter, dont on ne discute pas les décisions, le maître après Dieu.
Mais en cet instant, derrière cette façade de calme apparent il y a autre chose que trahit sa démarche hésitante. Le poids de sa responsabilité dans cette heure de tous les dangers semble le faire plier...
Et l’eau qui s’engouffre de plus en plus et il devient évident que le navire coule.
Le capitaine en second Van Zuylen, toujours amical, toujours courageux, tente à nouveau de démarrer la pompe à vapeur, surveille les tanks à ballast, inspecte le pic arrière, en vain semble- t’il. Nous sommes 59 hommes à bord, et tous se sentent inutiles.
Je me demande combien de temps cela va encore durer.
Certains parmi nous sont épuisés d'ecoper sans cesse, ils déroulent leur hamac et s’y étendent, les vêtements trempés, alors que le navire s’enfonce.
C’est à ce moment que les premières fusées de détresse sont envoyées, rouges et vertes, des feux éclairant un navire qui fait naufrage. Le vent souffle encore dans le gréément, dans les voiles. Soudain, le bastingage du pont arrière est arraché ainsi que les escaliers extérieurs. Sur le pont, tous les cordages, emmêlés, roulent d’un bord sur l’autre au gré des paquets de mer.

19 avril
Il est 4 heures ce matin lorsque l’appel « All hands on deck » retentit. On le pressentait.
Tous sur le pont.
Notre dortoir est sous eau, les panneaux de la cale 3, située au dessus des tanks à ballast sont soulevés. La cale déborde. Le navire se remplit d’eau, la fin doit être proche...
La vigie croit apercevoir les feux d’un navire au loin. Ce n’est qu’une illusion.
La plupart des cadets continuent à obéir aux ordres des officiers tandis que les matelots, ces grandes gueules, ces rats d’égout, ces vantards, ces soi-disants héros ont déjà enfilé leurs gilets de sauvetage ! Et beaucoup d’entre eux qui prétendaient en savoir plus qu’un commandant avec des années d’expérience ! Où sont-ils maintenant ces terreurs de mers ?

A 5 heures, l’ordre d’abandonner le navire est donné. Quelques uns se précipitent encore à l’avant, et à coups de hache coupent la drisse du foc.
Les cadets recoivent leurs gilets de sauvetage.
Il faut mettre les canots de sauvetage à l’eau. On Commence avec les canots 3 et 4, sur le pont promenade à l’arrière. Le canot 4, à babord, est débordé, avec deux matelots et un matelot léger à bord, mais alors qu’on le descend il se décroche et s’écrase en mer. La bosse avant qui le retient se rompt. Le matelot léger est projeté dans les vagues, tandis que le canot retourné s’éloigne avec le matelot Robyns qui était à sa barre et se cramponne. Vermeulen a le temps d'agripper le bordé du navire et est hissé à bord.

Ce sont les deux premières victimes.
Pourtant, l’équipage conserve son calme.
Le canot nº3 est débordé à son tour, un matelot est à bord. On lui passe une bosse en double, le canot est ainsi remorqué à l’arrière du navire.
Reste la baleinière. Elle peut contenir 50 hommes. On y attache les deux vergues mais une d’elles casse, la baleinière glisse à la mer, chavire en touchant l’eau. Elle reste reliée au navire sur l’arrière.
... et les premiers rayons du soleil qui apparaissent vers l’Est.
Reste à mettre à l’eau les canots 1 et 2, mais il est impossible de les déborder. On a beau essayer, impossible. La mer, au niveau du pont, ne facilite pas la tâche. Du moins espère-t'on qu’ils se décrocheront du navire lorsque celui-ci va couler et remonteront à la surface.
Je regarde mon copain :
« Allez vieux, c’est le moment. Si je m’en sors je préviens ta famille... ou le contraire »... l’aumônier bénit les marins, leur pardonne leurs péchés, il est grand temps de sauter. Moutarde saute, se loupe, sa tête heurte le bordé du canot et il retombe dans l’eau avant de disparaître.
D’autres cadets ont plus de chance. Ils sautent à l’eau avant de monter dans le canot.
Plusieurs matelots n’ont pas attendu l’ordre de quitter le navire, et malgré les ordres des officiers « les cadets d’abord » ils ont sauté les premiers. Eux sont déjà bien installés.
Le commandant est sur le pont, il est calme, il a dit « j’ai le temps d’en fumer une dernière »...
L’aumônier prie, un cadet est agenouillé devant lui.
Les deux cadets qui étaient à la barre demandent l’autorisation de sauter. L’officier Van Esch qui guettait la présence éventuelle d’un navire sur l’horizon depuis l’avant, les remplace. Encore un qui sait qu’il va y laisser la peau, le courageux.
Le chef-coq et le boulanger s’agrippent au mât principal, appelant le canot qu’il vienne les y chercher. Ils portent tous les deux leur brassière.... sauter ou mourir, ils doivent le savoir, non ?
Beaucoup, comme Tiberghien, ne savent pas nager, ils restent à bord. Ils s’agrippent où ils peuvent, ne pas être emportés par les vagues, gagner quelques minutes de vie en plus.
Moi aussi la mort me fait peur, mais je ne perd pas courage, je prie, je crois que dans des moments pareils, même les non-croyants adressent des prières vers le ciel !
Quelques hommes rejoignent encore le canot à la nage, comme le Gantois qui souffle comme un vieux cheval... « Zeg hé, trek er mij eens in hé » dit-il calmement comme s’il était occupé à bourrer sa pipe ( « dis copain, remonte-moi dans le canot si tu as le temps » traduction libre mais qui donne une idée du cocasse de sa phrase)...
Mon meilleur copain, un Campinois, s’est loupé dans la chute mais est repêché sans aucune blessure, le veinard !
Le navire continue à s’enfoncer, nous récupérons 3 ou 4 personnes qui sont à l’eau, à proximité.
Et un cri incroyable qui se fait entendre depuis le navire « Vaarwel » et que nous reprenons dans le canot! (traduction : « bon voyage » mais aussi « adieu » ou « au revoir »).
Dans un bruit terrible, le mât avant se brise et le navire est comme avalé par la mer qui l’entoure.
Et le soleil, impassible, boule rouge au-dessus de l’horizon dans un ciel nuageux.
Cet incroyable mouvement de tangage du navire, le bruit de ce mât qui se brise en deux,cette masse d’eau qui engloutit une coque blanche, et puis plus rien, en une seconde tout a disparu, je revis tout cela encore aujourd’hui en écrivant ces lignes.
Le navire-école « Comte de Smet de Naeyer » vient de disparaître avec à son bord 33 membres de son équipage.
On a encore vu Hallsdorff s’agrippant à un fût, et Charlemain accroché à un bout de bois, mais ils disparaissent eux aussi.
Soudain quelqu’un voit deux têtes dans l’eau, ils nagent vers nous, s’agrippent à une rame, on les monte à bord... il s’agit de Wenmaeckers et Celis, un cadet et un matelot, qui peu avant étaient encore à la barre.
On récupère deux bouteilles de Pepton qui flottent, et un des profs a quelques barres de chocolat.
Dans le canot on trouve quelques cartes postales, 5 livres sterling, quelques souvenirs personnels, mais leur propriétaire n’est pas à bord.
Le canot est surchargé et contient aussi 30cm d’eau de mer. Nous écopons.
Nous surveillons la surface de l’eau à la recherche de survivants, peine perdue.
Nous hissons la voile, soucquons à trois par rame sans savoir pourquoi, le compas indique Ouest-Sud-Ouest. Nous sommes en vie, c’est cela qui importe.
Vers midi la mer est calme. Chacun boit un peu de Pepton, et nous continuons à ramer.
Nous regardons autour de nous, qui a survécu, qui a perdu la vie.
Vers 15h un matelot aperçoit une voile à l’horizon, nous hurlons de joie, nous nous embrassons. Nous hissons dans le mât un morceau de toile rouge et blanc. Nous recommencons à ramer avec une force décuplée et petit à petit nous approchons du navire.
Il est 19h00 lorsque nous accostons le 4 mâts... un navire français, le Dunkerke.
Nous sommes 26 à avoir échappé au naufrage. Nous éprouvons de la joie mais aussi une immense tristesse en pensant aux 33 marins qui ont péri...
... Le commandant Fourcault, le 1er officier Van Zuylen, l’officier Van Esch, l’aumônier Cuypers, mes amis Jozef Dewallens et Tiberghien, Gheysen et tous les autres... et je pense à mes parents, mes frères, mes soeurs et aussi à leurs parents, leurs frères et leurs soeurs, et cette nuit là j’ai longuement pleuré.
À bord on nous sert un repas, du vin chaud. On nous offre des cigarettes, du tabac, nous recevons des vêtements, des chaussures, nous conversons avec les officiers et les matelots français qui font tout pour nous réconforter. De braves gens, quel accueil chaleureux, nous leur en serons pour toujours reconnaissants.
Le lendemain le vent s’est levé, la mer est grosse... nous n’avons pas envie de vivre un second naufrage ! C’est seulement maintenant, rétrospectivement, que je prend peur.
La nuit nous dormons dans la cale aux voiles, la journée nous aidons aux manoeuvres.
Une longue attente...
Puis finalement l'arrivée à Douvres, le Granville s’approche, il devrait nous embarquer pour nous ramener en Belgique, mais le commandant du Dunkerke a reçu des ordres : il doit nous garder à bord jusqu’à Cuxhaven en Allemagne, encore un bout de chemin !
Finalement nous arrivons à destination, on nous distribue quelque nourriture, un peu d’argent de poche, et nous prenons le chemin du retour: en train, vers la Belgique.
Je t’épargnerai la suite cher lecteur, comment aurais-tu accueilli ces rescapés qui rentraient au pays ?
Un cadet survivant.

Photo 1: Gustave Fourcault, commandant du Comte de Smet de Naeyer. Né le 18 avril 1861, il venait de fêter ses 45 ans la veille du naufrage.

L'équipage
08 nov. 2021
08 nov. 2021

Quel récit terrible 🙈 quelle tristesse, quels étaient les défauts fatals de construction de ce bateau ?

08 nov. 2021

Lambda... tu le sauras (peut-être) en lisant les prochains épisodes, comme ils disent...et au risque de te lasser (mais la principale caractéristique d'un marin n'est-elle pas la patience?): je viens encore recevoir ce matin(merci à la bibliothécaire de l'École de Navigation d'Anvers) le travail de fin d'étude (150 pages) qu'une de mes anciennes étudiantes avait réalisé en 2006 (centenaire du naufrage) et qui envisage toutes les scénarios/causes éventuelles du naufrage. Encore me faudra-t'il le traduire/résumer: c'est en néerlandais... du boulot en perspective! Sans parler des nombreuses séances à la chambre des députés belges pendant toute l'année 1906 dont je ferai un résumé, sans oublier des rapports d'ingénieurs sur la stabilité du voilier, le protet de mer rédigé par l'officier survivant,... et pas de "Zapping" prévu pour une fois! Il y a de quoi écrire un bouquin!!!

08 nov. 2021

Merci pour ce travail, c'est très intéressant !

Cordialement,

Fj

08 nov. 2021

J attends avec impatience le tome 5
"Les causes supposees du naufrage"

08 nov. 2021

Merci pour ce récit à suspense, vite la suite !

08 nov. 2021

Super travail. Ce qui me surprend, c'est qu'on dirait que le naufrage semble prévisible mais rien n'est fait pour l'en empêcher

09 nov. 2021

Merci de ce travail méticuleux et effectivement fort intéressant !

On se trouve plonger dans cette histoire. Et le ton de l'écriture du rescapé, sa psychologie si éloignée de notre époque est également fort intéressante. Fataliste ? Je ne le pense pas, mais l'attitude face à la vie et ses vicissitude est bien différente de celle de nos années 2020.

Je lirai également la suite avec beaucoup d'intérêt !!

10 nov. 2021

Oui c'est sûr c'était une époque où beaucoup de vies humaines avaient moins de valeur: sur les champs de bataille, dans les mines, sur les grands chantiers meurtriers, dans les "colonies", etc.
C'était une époque très rude.

09 nov. 2021

Bravo pour ce partage, c’est très intéressant et émouvant.

Phare du monde

  • 4.5 (158)

2022