Les sables d' Olonne &gt Séte en solitaire sans escale sur n challenger scout

bonjour à tous

Voici le projet:

les Sables d'Olonne &gt Séte en solitaire et sans escales grosso modo 2400 MN en trace direct

Pour commencer je ne suis pas fou enfin pas complètement

j'ai l'expérience, j'ai déja fait un 360 et coulé au large donc je sais très bien ou je met les pieds j'ai été skiper pro les membres de l'APCS qui me connaissent pourront donner leur avis et si ils le veulent m'aider à répondre à vos questions sur la viabilité du projet. Bien sur toute idées d'amélioration est la bienvenue.

Projet qui mûrit depuis longtemps puisqu'il date de l'achat de Phoénix. Le rassemblement de 2009 se faisant à Séte est le prétexte bénit pour essayer de le réaliser.

le trajet sera:
large golfe de Gascogne (limite zone météo de Soho) je vais éviter à priori le golfe pour d'une part ne pas me faire enfermer au fond, d'autre part pour avoir de l'eau à courir donc point de passage théorique 150 000 / 200 000Mn de la Corogne et pour finir pour essayé de ne pas être plein pot vent arrière dans les alizés portugais
Ouest Portugal, la facile à la limite pas asser venté en effet les allizé Portuguais ne seront pas encore bien établi ( d'ailleur je recherche plus de renseignements sur eux, notement la position qu 'il occupe en mai juin et septembre ocobre)
pour finir Gib et la Méditéranée le gros morceau des caps pas fin (dont mon copain le cap Creus) du Levante et du ponante donc baston au près

L'ORGANISATION

A terre bien sur Thierry qui aura les points jour par jour et Même toutes les 10 mn sur google map
Pour l'eau un déssalinisateur manuel 4,5 Ltrs Heure Sponsor en vue plus une vache à eau 50 Ltrs
Électricité : éolienne sponsor en vue
flotabilité ; le pic avant et la place dispo à l'arrière rempli de volumes gonflable (boué de régate en recherche de sponsora)
- pilotte auto st 2000 (il remarche)
- Radar: Sponsor en vue (Radar car énormément de trafic et zone golfe de gascogne et ouest portugal beaucoup de brouillard à cette époque. mais lui sera embarquer que si j'ai le reste)
la nourriture: riz complet, lait concentré sucré et keloks multivitamines
comprimés multivitamines + oligos éléments
nav:carte grand routier + max sea (déjà à bord)
Départ prévu début mai pour arrivé espéré fin juin ( ça fait hyper juste mais si éole est avec moi c'est jouable) Avec le Phoenix on à déja fait 100 Mn en 1Oh

MANEUVRE DE SURVIE

En dehors des classiques une qu'il faut que je teste
A sec de toile ancre flotante composé d' une boué de régate lesté permetant une dérive importante pour ne pas résister et l' enlèvement du safran.
ce qui permetra d'être réèllement face à la lame donc moins de risque de chavirage, de présenter l'avant donc bonne défense et de dériver sans que le bateau et le safran est de violente contraintes

Une ceinture de sécurité voiture sera installé sur chaque bord dans le carré
VOICI VOILOUX LEPROJET QUI N'EST ENCORE QU'UN PROJET L'AVENIR,LES SPONSORTS, ET LA CAISSE DE BORD DECIDERONS

Le forum de l'association des propiétaires challenger Scout se fait le relais pour cette aventure

le lien [url www.challengerscout.fr[...]ger.php [/url]

L'équipage
30 sept. 2008
30 sept. 2008

que voilà

un projet original ;-)

01 oct. 2008

Et fort sympatique !

bon courage sur ton petit bateau ! :-)

01 oct. 2008

L'expérience.

Comme vous êtes un pro expérimenté, j'espère que votre goût pour l épreuve, ne vous empêchera pas de vous mettre à l'abri s'il le faut! Un bon routeur météo ne suffira sans doute pas à éviter les coups durs à partir du cap St Vincent.
C'est certainement un parcours qui peut être plus dur qu'une transat, même dans les deux sens...
Bonne nav et que le bon sens ne vous quitte pas...

01 oct. 2008

très dur

parcours physiquement très certainement très dur.
Parcours cotier 100 % du temps ou quasiment.
plusieurs rails de cargos a traverser ou à longer, encombré de pecheurs, de cargos et de plaisanciers, à la météo très capricieuse.
Pas intéret d'avoir le moindre souci à bord ... energie, radar etc ...)

Je me rappelle avoir fait Dublin Bretagne sud en solitaire sans escale .. c'est plus court mais c'est le même genre, et bien je n'en ai pas de bons souvenirs ...

Bon courage.

01 oct. 2008

beau projet

et belle navigation en perspective,

bien être préparé bateau comme bon homme ne doit pas poser de problème en suivant les règles de bases cités ci dessus,

bonne nav, et tiens nous (ou ton ami) de l'avancement dans la nav

01 oct. 2008

interessante hypothèse

deux mois pour 2400 milles , moyenne 1,67 noeuds.

je suppose que ce sera tout à la voile, tu ne parles d'ailleurs pas de moteur.

plusieurs trucs :

ton régime alimentaire.

à moins que tu ne soit un moine boudhiste , deux mois de riz complet et de lait concentré c'est long!

navigation : un routier et max sea.
et seulement une éolienne pour recharger les batteries, avec un pilote electrique en plus?
et éventuellement un radar?

ça semble un peu juste.

flotabilité :

es tu sûr que tes bouées de régatte resteront gonflées deux mois et qu'en cas de besoin les volumes seront placés de façon à garder le bateau à l'endroit?

01 oct. 2008

150 000 à 200 000 Mn de la Corogne !!

tu passes par la Lune pour éviter la tempête ??

Désolé j'ai pas pu résister !!

:jelaferme:

01 oct. 2008

Oui surement par la mer de la tranquillité..

...pas pu résisté non plus !;-)

01 oct. 2008

oui

l'alimentation en énergie doit etre très soignée et l'éventualité d'avoir un radar doit etre changée en obligation.
tu ne tiendras pas 2400 MN avec un tel traffic en dormant par période de 15 mn. meme si tu le fais en un temps compris entre 20 et 25 jours.
enfin c'est mon avis ...

01 oct. 2008

quelques réponses et éclaircissement

Bonjour à tous

merci de vos réponses quel soient encourageantes, sarcastiques :alavotre:, de conseils :reflechi: elles sont toutes les bienvenues.

A tout seigneur tout honneur les sarcastiques: Dephinus et Phil 33
Oui je passe par la lune car j' aime le large je ne suis bien que là. sur 2 500Mn fait l'année dernière entre juillet et octobre aucune nav ne s'est faite sans que j'y aille exemple quiberon les Sables d'olonne je tire 100Mn au large minimum et quand j' arrive à hauteur des sables je pique à terre.

Dans cette période il y à u entre autre une transgascogne sans pilote et sans escale juste pour le plaisir d'être au large. Sans rancune à vous deux, que vous n' ayez pas pointer le bout de vôtre nez aurait fait qu'un forum n'aurait plus réellement été un forum.

Pour les conseils ou suggestion je les lis très attentivement.

Atlante, je suis d'accord avec toi pour le radar
Libenter, tu as raison ce sera tout à la voile même si mon 8 ch et 20 litre d 'essence seront à bord comme d'habithude.. de plus n' oublions pas les bords de près qui risque de sérieusement rallonger la distance initial
Je ne suis pas moine boudhiste ce qui n' empêche pas j'ai l' habitude pour exemple cela fait justement 3 mois que je suis café,pain,beurre,nutella ou confiture matin et soir, le midi rien et 500 gr de pates par semaineet j'ai un travail très physique et fait en moyenne 3 plongée bouteille par semaine. Tout passe dans le projet.
électricité une éolienne, un panneau solaire. Max-sea utiliser en cas de doute ou d'approche côtière tendue
Le pilote n' est utilisé qu' occasionnellement si je n'arrive pas à équilibrer le bateau (pétiole au portant) par exemple j'ai l' habitude de naviguer de cette manière ou de faire des quarts avec le pilote deux quart pour moi un pour lui
les batteries une 120A et une 70 (configuration habituel)
La flotabilité effectivement c'est bien de cela qu il s' agit, en effet si j'ai la tête en bas je dois revenir à l'endroit (déjà testé Nord baléare )ou le bateau remplie d'eau je veux que le liston soit dans le plus mauvais des cas hauteur de l' eau et ça j'en suis sur. le gonflage je fais de la plongé et le matériel est à bord y compris le gonfleur à pied (je vie à bord et Phoénix n'a pa l'habithude de naviguer en configuration lège il est plutôt configuration camion)

Je ne m'attend pas à une promenade tranquille et facile irais je au bout ou pas je ne le sais pas. je pars en toute humilité et je vais certainement faire ma nav la plus dur comment pourrais je avoir la prétention d'être sur de réussir

voici une réponse quej'ai faites sur le forum de l' association des propriétaire de Challenger scout ( APCS) le lien du forum [url] www.challengerscout.fr[...]ger.php [/url]
citation
Pour le marin là encore je ne préjuge de rien, bien sur je le connais et c'est ce qu'il est capable de faire. Mais je sais aussi par quel moment de découragement, de ras le bol voir de « sale peur « On peut passer et si j'ai déjà de longue courses à mon actif c'était dans d'autre conditions. Bref il me semble que partir en faisant « le genre ça va être facil ou en voulant faire de l' épate serait le meilleure moyen d'aller à la cata »
Non je reste à ma place et veux être humble par rapport à cette entreprise. Réussira réussira pas est ce vraiment l'important si la marin et :ou le bateau on donné tout leur coeur.

cordialement à tous

01 oct. 2008

Oui , sans rancune , it's a joke !

mais tu as bien écrit " 150 000 à 200 000 Mn de La Corogne " , ce qui a motivé le gag ! ;-)
Bien sûr que c'était 150 à 200 Mn !

Phil.

02 oct. 2008

mort de rire

:mdr::mdr::mdr:

merci phil33 en plus je ne voi pas de bouton éditer
cordialement

02 oct. 2008

n'en vla t'y pas

une idée qu'elle est bonne .

Mais quel est l'intérêt ?

Si c'est une histoire entre Dieu et toi, ça va se régler par la prière et la méditation .
Tu commences par le faire et t'en parles après .
Tu seras payé en ristournes de purgatoire . Moitessier voulait sauver son âme . Qu'en est-il de la tienne .

Les Sables - Sète, il y a des camionneurs espagnols ou polonais qui font ça toutes les semaines pour moins que le smic .

Pour la gloire ? C'est pas assez risqué . Il y a des véliplanchistes qu'ont traversé l'atlantique avec même pas un GPS et 3l d'eau et tout le monde a déjà oublié leur nom .

Pour intéresser un sponsor, il faut proposer au minimum les trois caps à l'envers et dans un temps limité . Deux tours ce serait mieux à moins de garantir un hélitreuillage en direct de la mer de Tasmanie et à heure fixe (le journal de 20h si possible).

C'que je dis, ça peut paraître méchant mais c'est plutôt inspiré par la compassion .

Pas facile de quitter l'usine !

02 oct. 2008

moment ou je m'amuse en répondant à un alien :-D

bonsoir Alien

Quel plaisir et divertissement de te répondre après cette dure journée de labeur.

Tout d'abord merci à ta grandeur d'Alien de compatir devant la déchéance spirituel et métaphysique d'un simple marin.

Dieu qui est ce?? La méditation oui j' aime bien les sujets d' interrogations sont tellement multiples mais comment un Alien être froid dénué de sensibilité pourrait il le comprendre.

le purgatoire le simple fait de naître nous y emmène tous droit, et le faît de parler avant d' excécuter un projet permet beaucoup de chose chez nous autre humains plus ou moins amphibie cela s' appelle un échange de point de vue le but est de s'enrichir de l'expérience de l'autre.

Mon âme est complètement noircie et baigne dans un c liquide. Tu as vu juste et c'est atroce non seulement je ne suis pas payé mais en plus je paye je dois déraisonner complètement.

Sache que chez nous autres homme de mer frustre ou homme tout court il n'est pas nécessaire d'avoir un intérêt pécunié, glorifique que sais je encore pour entreprendre une navigation. Simplement se faire plaisir pour se faire plaisir sans autre but est déja un intérêt

Chez l'être humain l'intérêt à de nombreuse formes qui plus est pas toujours compréhensible même pour ces semblables c'est de cette diversité que viens la richesse de nos peuples et races.

Pas facile de quitter l' usine tu as raison quand comme moi l'on vie d' aventures et de saisons et il se trouve que pour la première fois en 33 ans de travail je vis l' aventure de l' usine je la vie même tellement bien que celle ci va certainement sponsorisé le projet il ne reste plus que la validation du conseil d' administration à avoir, de plus effectivement très dur puisque je suis saisonnier donc avec contrat défini dans le temps

Vois tu Alien j'ai choisi un mode de vie qui me permet de travailler ou de ne pas travailler et ce à la carte j'y trouve mon compte même si comme tout à chacun il me semble parfois que l' herbe est meilleur chez mon voisin
cela est ma conclusion car à qoi cela servirait il de s'étendre à discuter avec un être venu d'ailleurs et tellement supérieur.

bien sur aucune méchanceté dans ma réponse mais certainement un sujet de méditation pour tenter de comprendre certain comportement rationnel, obtus et tere à terre
cordialement

03 oct. 2008

Tiens

J'aurais plutôt vu ça comme une chance de beaucoup se faire plaisir!

Un bon pilote et un régulateur, et le bonheur est en mer pour celui qui n'a pas d'attache

:pouce:

03 oct. 2008

Au large

bonjour à tous

je ne me suis certainement pas expliqué clairement car en effet il s'agit bien de rester loin des côtes.

Les membres de l'APCS qui me conaissent et un récent sondage sur le site de l'asso oujele le dis clairement je n'aime pas le cotier :-|

sur ce post je n'ai pas été aussi clair j'ai dis que je tirai toujours au large même pour faire Quiberon &gt les Sables.

pour le golfe de Gascogne je n'y entre pas,j'ai même envisager un départ de Quiberon ( je verrai au moment de partir comment je le sent.
je n'ai pas envie de me laisser enfermer dedans.

Rien n'est figé dans mon projet tout est évolutif sauf que je ferai le moins de cotier possible.

d'ailleur en allant dans le sens d'Atlante si un bon bricoleur en électricité sur les Sables ou Quiberon veux m'aider il sera le très bien venue :doc:

Venant du large et pour ne pas fleurter avec les raills trop tôt j'ai une option qui consisterai à arriver sur Gib par le coté Maghreb. Je suis en attente de renseignement sur la météo dans ce coin là.Hauteur de Ej Jdida.Bien sur la encore je suis à l'écoute Quand au relief sous marin c'est quasi bonnet blanc et blanc bonnet, une vilaine chaine montagneuse à passer

De toute manière il est clair que de la hauteur de Cap St Vincent à la sortie de la mer d'Alboran ça va être la galère. Et c'est là suivant mon physique, mon psychisme et l'état du bateau que se situe les points d'interogations.

enfin pour ce qui est du plaisir masochiste ou non
j'ai coutume de dire de mes navs qu' elles comportent 90% de " trucs" qui ne vont pas (pas la mer du vent trop de vent ou pas assé ou bord de près trop fermé ou de portant fausse panne etc):langue2: pour 10% de vie intense et fabuleuse en beauté et plaisir. j'accepte le prix depuis longtemp.

voilà je pense avoir été un peux plus précis

cordialement

03 oct. 2008

Bon,

Alien y est allé un peu fort et sans beaucoup de précaution de langage ... mais je crois comprendre ce qu'il veut dire.

toi tu dis :

"Sache que chez nous autres homme de mer frustre ou homme tout court il n'est pas nécessaire d'avoir un intérêt pécunié, glorifique que sais je encore pour entreprendre une navigation. Simplement se faire plaisir pour se faire plaisir sans autre but est déja un intérêt "

J'espère sincèrement que tu auras du plaisir ... parce que le parcours dans lequel tu t'engages s'apparente beaucoup à un parcours du combattant, ou tu passeras plus de temps à lutter contre la fatigue et le sommeil qu'à apprécier le plaisir de la navigation ...

Je pense comme alien que c'est un peu masochiste ... comme le vendée globe par exemple, mais eux sont professionnels ..

Mais encore une fois je souhaite de tout coeur que ça ne soit pas le cas.

03 oct. 2008

ça serait certainement le cas

si c'était par escales.

Mais aligner un mois de nav en cotier ou presque sur des routes bondées c'est extrèmement différent d'une simple traversée océanique ...

Pour moi c'est, en fatigue, tension nerveuse et nécessaire attention, s'imposer l'équivalent de 25 et 30 traversées de la manche avec les rails de cargo.

Maintenant ça peut être un peu différent si notre ami décide déjà de rester loin des cotes jusquà Gibraltar. Il peut économiser un peu de fatigue. Mais il aura quand meme le golfe de Gascogne qui est bondé et à traverser le rail qui fait pointe Bretagne - pointe finisterre - détroit de gibraltar.

Ensuite après Gibraltar terminé la tranquilité.

03 oct. 2008

Projet sympathique mais sans guère d' intérêt

Sympathique et original.Mais il ne faut pas imaginer que cela sera un exploit. Le seul intérêt est le défi personnel.

Quand je lis: "Départ prévu début mai pour arrivé espéré fin juin ( ça fait hyper juste mais si éole est avec moi c'est jouable) "

Je me dis que 6 à 7 semaines sont largement suffisantes pour effectuer une croisière avec escales, ce qui serait beaucoup plus enrichissant... et il n'y nul besoin de Maxsea pour naviguer.

Ce projet aurait plus d'intérêt pour démontrer que l'on peut encore naviguer à l'ancienne, avec les instruments qui existaient lors de la conception du Challenger Scout. C'est à dire à l'estime et à l'astro.

J'ai un ami qui effectué un Tour du monde par le Horn et sans escale sur un Romanée. Il l'a fait discrètement, pour lui, parce qu'il le rêvait depuis 30 ans.

Quelques années après seulement, il a écrit un livre remarquable. Personne ne le connait. Il s'en fiche éperdument.

bien petrelle

on t'attaque et tu reponds tres gentiment ce qui prouve une certaine grandeur d'ame ,ton projet est tres chouette et je t'envie ,et pour l'usine on s'en fout,c'est quoi ces gens qui te juge que part rapport au travail que tu pourrais produire ?ils devrait lire un peu plus souvent reiser :mdr:

03 oct. 2008

Dangereux....

Quelques remarques pour avoir fait Frontignan - Perros cet été...à deux ...
Alizés portugais : dépendent de la proximité de l'anticyclone des Açores et d'une dépression 'thermique' sur la péninsule ibérique.
Pas vu une trace cet été (début septembre)
Tu peux consulter les pilots charts US
(www.nga.mil[...]aritime
Cherche Publications, Atlas des Pilots Charts, Pub. 106... North Atlantic Ocean )
pour les statistiques par mois.
L'Atlantique, ça peut le faire, en passant très au large des routes des cargos, avec l'alizé, et une bonne couverture météo. Mais, comme quelqu'un l'a déjà écrit, c'est fini à partir du cap St Vincent. Une masse de cargos sortent ou entrent dans le Golfe de Cadiz pour transiter par Gibraltar, et tu es forcément sur leur route, sauf à s'approcher de la côte. A 20 noeuds (proche de 40 km/h), tu ne peux plus dormir tranquille plus de 15-20 minutes (Il fait à lui seul 10 à 13 km pendant ce laps de temps, sans compter ce que toi tu peux faire dans sa direction, disons 2 km : total possible 15 km en 20 minutes : ils sortent de dessous l'horizon en quelques minutes - Je parle en km car je trouve cela plus frappant) sans jouer à la roulette russe. Et ce sera pareil en Méditerrannée sur une bonne partie du parcours.
je pense qu'il doit être beaucoup plus plus facile de faire les Antilles, le Brésil...en solitaire que cette route, car la probabilité de rencontrer un cargo est bien moindre.
Je considère que faire cette route en solitaire mais avec escales est déjà un morceau dont on peut être fier. C'est long, chiant, merdique, encombré,entre pétole, brouillard et coup de Levanter, cargos,ferrys, gros bateaux de pêche
La météo peut être terrible à n'importe quel moment de l'année, donc il FAUT pouvoir gagner un port de refuge en 24 - 36h. Or les prévisions ne sont pas faciles en Med (elles peuvent être franchement fausses, ce qu'on ne voit guère en Atlantique : un force 7-8 peut être annoncé 12 h à l'avance seulement; un force 5-6 ANNONCE peut en fait être un 7-8,ce qui change tout. J'ai pris ça 24 h dans le cul au nord des Baléares sur un 11 m fin Août, 7 à 8 noeuds en permanence avec juste un mouchoir de génois, GV ferlée et je peux pas imaginer une allure plus arrivée que le largue pour amortir le déferlement des crètes; 5 h de surf avant d'être relevé m'a bien suffit).
Un Levanter (dans le nez dans le détroit de Gibraltar) peut durer 3 jours (40 noeuds MINIMUM vers Tarifa). Quoi faire : rester en mer en tirant des bords ??? c'est pas jouable et sans aucun intérêt, même à 2, 3 ou 25 à bord
Voilà, d'où mon titre...

04 oct. 2008

Tres simple

Tu tires une ligne du rail d'Ouesssant au rail du cap Finisterre et puis au rail du cap St Vincent sur ta routiere. Tu reste à 20.nm à l'ouest de cette ligne et tu auras la paix. Pas besoin d'aller plus loin au large.Tu seras SEUL.
Un équipement pas tres cher, qui consomme quasi rien et vraiment pratique pour dormir en paix au large, le Mer Veille. Le sommeil est important, autant que l'alimentation.
Pour ce trajet, 2 mois c'est "à l'aise".
J'ai fait les Sables - Calvi en juin dernier et aucun coup de vents.
Les alizées Portugais, en Mai, ca souffle parfois fort. Mais depuis quelques années, question météo, tout fout le camp...
Juste une éolienne, pour alimenter pilote et radar plus les feux de nav... faut être optimiste.
Mais sincèrement, moi avec ton bateau, je prendrais le canal du midi.

Serge

05 oct. 200816 juin 2020

une option par la côte marocaine??

Bonjour à tous,:coucou:

Toutes les réponses m'ont amené un plus, que ce soit en technique, réflexion, réétude ou approfondissement de certains points. Mais je vous en prie arrêterez de me prendre la tête avec les : «  A quoi ça sert, ou est l'intérêt ou autre similitudes »
Pour Viking Max sea à un intérêt énorme celui entre autre de ne pas avoir une grosse bibliothèque de carte à bord tout en permettant des échelles allant en dessous du 2500ème. Et RE je ne poste pas pour faire de la pub mais pour avoir des opinions et avis sur la nav et non, sur mes motivations. chacun trouve midi à sa porte. Je ne parle pas d'exploit quand à moi, maintenant libre à chacun de donner un qualificatif (exploit, débile,simpa, inconscient, etc) comme tu le dis c'est un défi perso, peut être et même sûrement avec un autre bateau aurais je fait autre chose .
et le fait de recueillir un maximum d 'infos ou avis est rapidement interprété.
Si un sponsor se déclare tant mieux c'est que le projet lui plait ce n'est certainement pas pour ce voir au JT de 20h. l' altruisme existe encore et tout le monde ne fait pas tout par intérêt (du moins dans le sens péjoratif du mot)

Pour tous ce genre d'avis je ne répondrai plus ce que je faisait jusqu'à main par politesse vis à vis du posteur qui avait pris le temps d'écrire, mais il me semble que l' éssentiel à été dis.

Pour ce qui est de la navigation à l'ancienne je reste à ma place et si en méditerrané (15 ans skipper K-yachting, Plaisance 2000, La route du rhum etc) l' estime ne me dérangeait pas il n'en va pas de même en atlantique ou j'ai beaucoup plus de mal. principalement en cotier (mdr cherchez l'erreur) ce qui ne veux pas dire que je suis incapable de faire un atterrissage correct .

Ce qui revient souvent aussi dans le fil les 2mois, je sais quand je part maintenant l'arrivée je ne la préjuge pas je me suis vu à 10 Mn de Menton empétolé 5 jours avec même pas un semblant de thermique

L'idée de passer Gib par la cote maghreb me séduit de plus en plus, arrêter moi si je me trompe (mdr comme si vous alliez vous en privé)).:heu:

Le trafic maritime doit être considérablement réduit

Merci Serge et Sailor de vos conseils extrêmement intéressant comme beaucoup de ce post, sauf celui du canal je 'ai mis dans le clapier de la bête à longues oreilles.
Pour info j'ai déjà traversé des rails mais certainement moins fréquenter

cordialement

05 oct. 2008

Côte maghreb...

... pour passer Gibraltar, ça dépend.
Faut jouer avec les courants de marées pour bien passer Gib, donc cela dépendra à quel moment de la marée tu te présentes dans le détroit.
Le vent aussi doit être mis en compte (marée contre courant...).
N'oublie donc pas ta carte des courants de Gib, et l'annuaire des marées.
Question traffic, c'est idem des 2 côtés, plein de ferrys (Tanger, Gib, La linea,Ceuta,...), et les "gros Culs" au milieu du "rail".
Attention, possibilité (grande) de venturi du coté de Gibraltar/La Linea.

Serge

06 oct. 2008

Bravo !

Bonsoir,

Je trouve ton projet formidable !

C'est une vrai aventure, peut etre plus qu'une transat à fond sur un gros bateau sponsorisé, penses à Bernard sur Marie-Thérèse avec des voiles en tissus pour vètements...pas d'éolienne là, juste le type, le bateau et les coui..es !

Vas-y et puis pour le snob du dessus qui parle de quitter l'usine qu'il sache qu'on est tous l'idiot de quelqu'un ... bref fonce, on est avec toi !

pascal :-)

je remonte un peu ce sujet

qui a mon avis n'a pas attiré bcp de monde ,pourtant un navigateur sur un petit bateau merite autant d'attention qu'un navigateur qui a fait le tour du monde !

24 déc. 2008

hors sujet: Bernard!

C'est quoi cette histoire de voiles en tissus pour vêtement?

07 oct. 2008

Cela vaudrait peut-être le coup ...

... de prendre contact avec l'organisation qui collecte ces données:
www.amver.com[...]ity.asp
(Pousse sur le bouton 'Display' en bas)

Une analyse plus fine des routes de cargo sur ton parcours te permettrait probablement de planifier une route un peu moins stressante.

Quelques remarques en vrac. Je ne me fierais pas uniquement à l'informatique pour ce genre de projet. Achète au moins les cartes papiers des approches des principaux ports de refuge sur ta route. Je doute aussi que tes besoins électriques soient sufisamment couverts. Au niveau nourriture, cela manque vraiment de diversité. Je prendrais des machins lyophilisés ou du même style. Tu ne parles pas par ailleurs de moyens de réception météo.

Bonne chance. Vraiment pas facile comme projet.

pour les cartes papiers

c'est un exelent conseil car l'electronnique est peu fiable ,surtout sur un petit boat plus sujet a l'humiditée

08 oct. 2008

Super ...

Ben mon gars...

Depuis quelques temps, (on va pas compter mais cela dépasse 2 ans), j'apprends à te connaitre.

Je peu te dire que te voir préparer ton projet, c'est un vrai bonheur.

Voir le sérieux de tes réflections,
Partager l'énergie que tu mets à rassembler les données de base et la connaissance nécessaire,
Envier ton rêve qui deviens, jour aprés jour, de plus en plus réel...

Et bien, c'est du bonheur pur..., cela approche même le plaisir.

Personellement, je t'ai connu dans la peine, je t'ai vu te redresser, et bien maintenant j'apprécie pleinement ton énergie retrouvée.

Continu et soit bien sur que nous, tes copains, on est présent, pas que pour la fête, mais aussi pour le travail et la préparation.

Bravo à toi mon gars.

Que Phoenix porte haut tes espoirs et tes rêves.

Terry

08 oct. 2008

Chapeau bas

tu mérites toute notre attention, notre aide ( de quelque ordre que ce soit )

j' entends et j' ai lu déjà les " ...mais mon bon monsieur qu' allez vous faire dans cette galère, avec un si petit " bato ", mais en est ce vraiment un ? Car vu de notre pont il est vraiment petit, il vous faudrait au moins un xxxpieds de marque ..., car voyez vous, nous avec notre "...dernier modèle " que nous allons changer pour la taille au dessus nous ne faisons que des sorties pour aller nous ancrer dans le chenal et pourtant nous avons tout ce qu'il faut...."
Heureusement sur le même genre de bateaux il y a aussi ceux qui connaissent, naviguent et sont vraiment tout comme toi des gens de mer, alors vas y fonce, ne t' occupe ni de ce que les autres pensent ( y compris moi même) mène ta propre vie et amène là où elle doit.

bravo et merci, ;-)

08 oct. 2008

Des dizaines de "petits" bateaux naviguent loin

Pour ma part, j'ai souvenir d'avoir vu à Capetown un Petit Diable, biquille de 6.5m de J Merrien qui finissait son tour du monde. N'oublions pas les dizaines de Muscadet qui ont effectué des transats, y compris le retour par les Açores.

Et pour les manoeuvres par gros temps et sans instruments, lire le récit suivant:

A chacun son Cap Horn…

L’ABER WRACH – CAMARET : 96 heures

Saint Malo - Septembre 2006
Quelques temps auparavant, j’ai subi une opération importante qui m’empêchait de naviguer depuis de trop nombreuses années ;

L’envie est donc forte de partir vers l’ouest, histoire de vérifier que les cailloux de Bretagne Nord n’ont pas « bougés » depuis 40 ans.

Je quitte donc St Malo en solitaire, le 13 septembre 2006 en direction de Camaret sur un Cognac, dans son « jus », prêté par l’un de mes amis.

Après des escales « classiques » à Bréhat, Lézardrieux, Perros-Guirec, Batz puis l’Aber-Wrach, je décide de rendre visite à un vieux copain qui habite près de l’Aber-Ildut. Une étape classique de croisière côtière dans le secteur de sinistre mémoire où s’est échoué l’Amoco Cadiz.

L’équipement de Rondine, mon Cognac, n°21 de la série, est celui de 1968 : voiles d’origine, lampe à pétrole et moteur hors bord. Seules modernités, je dispose d’un GPS portable et d’un pilote automatique.

C’est ainsi que le 20 septembre, vers 10h 30 je largue ma bouée dans l’aber par un vent faible de sud-est. Le plafond nuageux est bas, gris, comme souvent dans ces parages.

A l’approche du Libenter, le courant étant toujours contraire, je démarre même le hors-bord durant une heure ou deux. L’après-midi s’écoule paisiblement, en route vers la grande basse de Portsall. Le courant devient enfin favorable, la visibilité reste médiocre, le vent toujours faible de sud /sud-est. Cette direction m’oblige à tirer un bord vers le sud-ouest, bien aidé, toutefois, par le courant. En fin d’après-midi, je vire de bord vers le phare du Four, proche de l’entrée de l’Aber-Ildut.

Il est prés de 20 h, quand je me présente aux abords de l’aber, la nuit est là. Verts, rouges, fixes ou scintillants, les bouées et les phares du chenal du Four ne manquent pas. Les feux de la côte des « naufrageurs » sont nombreux. Trop nombreux à mon goût. Au milieu de toutes ces lumières, je n’arrive pas à trouver le feu à secteur directionnel de l’entrée de l’aber. Le GPS m’indique bien ma position, mais reporter la position à la lampe de poche n’est pas simple et les cailloux sont proches.

Il me semble plus raisonnable d’attendre le jour pour rentrer dans la rivière. Je décide donc de capeyer dans l’ouest de l’aber. Grand-voile ferlée, sous foc seul, le courant poussant vers le sud, le pilote n’a pas de difficulté à maintenir Rondine sur un cap au sud-ouest en direction du plateau de la Helle. Toutes les deux heures, j’empanne pour rester dans cette zone. Vers minuit, le vent fraîchit sérieusement, force 5 probablement. Le clapot rend la situation inconfortable. Rappelons que le Cognac ne fait que 7.30m. Dans la nuit, la situation devient sérieuse. J’ai du mal à estimer correctement la force du vent. Je ne sais que trop bien que, la nuit tout parait surdimensionné, mais, une certitude, cela souffle fort

A l’aube, j’aperçois une tourelle. Bien difficile à identifier d’autant plus que je ne trouve plus mes lunettes. Et puis, autant l’avouer, je suis un peu somnolent. Cela m’apparaît évident, le vent est établi à 35/40 nœuds de sud-est. Je n’ai aucune visibilité et me demande si je ne me situe pas plus au nord, dans l’est d’Ouessant. Mais impossible de retrouver mes lunettes, sans lesquelles je ne peux lire depuis une dizaine d’années. En fuite, afin d’économiser la batterie du pilote, je barre entre 90° et 110° du vent, à 5/6nds. Cela m’amuse de penser que, si cela dure un peu, je serais en Irlande dans 2 jours! La mer reste maniable. Le fetch n’est que de 2 m à 2.5m. Ce qui m’inquiète, c’est que le vent semble continuer à fraîchir.

Mais, en début d’après midi, à la renverse, vent contre-courant, la mer devient mauvaise, hachée et déferlante. Par deux fois, des vagues vicieuses remplissent partiellement le cockpit. C’est totalement inhabituel. Je me vois mal continuer à barrer dans ces conditions.

Pourtant correctement amarrée, la bouée fer à cheval s’envole. C’est le déclic : « Basta, cela commence à bien faire ». Je me décide à affaler le foc 1. Autant l’avouer, il y a bien longtemps que je ne m’étais livré à de telles acrobaties sur un aussi petit bateau. Et dire qu’il n’y a pas si longtemps je passais de longues journées sur un lit d’hôpital ! Je ne connaissais pas mon bonheur!

Je me situe dans le nord-ouest d’Ouessant, et empanne. Rondine obtempère sans aucune difficulté. Vers 16h, le bas-hauban bâbord, sous le vent, flotte dangereusement. Je suis obligé d’aller le reprendre avant qu’il ne se dévisse totalement. Un vrai plaisir ! Heureusement, j’ai de l’eau à courir avant d’atteindre les côtes anglaises, dans mon nord. La chaise du moteur hors-bord donne des signes de fatigue, mais je me vois mal rentrer ce moteur. Je le saisi solidement.

Le foc ferlé serré, la barre amarrée légèrement au vent, le bateau tient une route correcte vers le nord-est en cape sèche entre 90 et 120° du vent. C’est presque confortable, j’en suis surpris. A une vitesse de 3 à 4 noeuds, Rondine embarde en gardant une gîte de 30 à 50°, somme toute, acceptable. Avec régularité, après un choc de la vague sur son flanc tribord, plus ou moins violent, il glisse sur son bouchain sur la crête en gîtant et abattant légèrement avant de subir la vague suivante. Après quelques minutes d’inquiétude, je me suis habitué à ses mouvements. Il faut préciser que ce bateau possède un aileron important devant le safran. Merci Monsieur Harlé !

Les embruns volent à l’horizontal, les haubans sifflent. Je commence à penser que le vent est plus prés de 50 nds que de 40, peut-être même plus. Ce qui me soucie, c’est que le suet peut durer plusieurs jours.

Je me félicite de ne pas être équipé de l’enrouleur qui équipe la majorité des croiseurs modernes car j’imagine le fardage et les coups de gîte qu’il entraînerait!

Dans la soirée, je suis manifestement sur le rail montant, dans le nord d’Ouessant, car dans l’après midi, une dizaine de cargos, porte-containers et autres chimiquiers me croisent, le nez dans la plume. Plusieurs mastodontes aussi, chargés de containers. Dans la boucaille, la visibilité reste faible et j’ai conscience d’avoir eu une certaine chance mais aucun ne me frôle. Je m’astreins à une veille régulière, à l’abri de la capote bienvenue, mais il m’est impossible de regarder au vent tant les embruns me mitraillent !

La mer a grossi. Les vagues font sans doute 3 m, difficile de le dire. En tout cas, leurs crêtes volent à l’horizontale. De temps à autre, un choc violent frappe le bordé au vent. Les vibrations des haubans, le hurlement du vent sont insupportables. Je ne veux pas imaginer que le vent dépasse sûrement 50 nds, pourtant les crêtes des vagues sont arrachées, les embruns volent en permanence à l’horizontal. Dans les surventes, le sifflement est incroyable, lancinant.

Habitué aux embardées de mon brave Rondine , j’alterne les périodes de demi-sommeil et de veille, histoire de me donner bonne conscience. Mais je n’aperçois plus aucune lumière lors de mes tours d’horizon nocturne…

Au petit matin, je retrouve mes lunettes dans les fonds. Mon GPS m’indique : 49°25N 4°29W. Parti pour du cabotage côtier, je ne dispose plus de cartes pour reporter ma position. Par rapprochement des points indiqués sur l’Almanach du Marin Breton, je me situe à la hauteur de Guernesey et de la pointe de Pontusval. Avant d’atteindre les côtes anglaises du côté de Start Point à 55 milles, j’empanne et mon Cognac obtempère docilement. Mon nouveau cap me dirige vers l’Amérique… Depuis la fin de nuit, je ne vois plus de feux. Tout en restant fort, le vent a faibli. Il n’y a plus ces surventes qui couchent le bateau pendant de longues minutes.

Je commence à restreindre ma consommation d’eau car il ne me reste en tout et pour tout qu’une bouteille de 1.5 l. De temps à autre, j’éponge quelques litres d’eau dans les fonds, provenant d’embruns et de pluie projetés régulièrement par le panneau de descente. Mais dans l’ensemble, mes habitudes de vieux célibataire font que tout à bord est en ordre, correctement saisi.

Evidemment, je reste en permanence habillé en ciré complet et mon âge certain se contente de peu de sommeil… Coté nourriture, j’arrive à me cuisiner des oeufs sur le plat. La journée est rythmée par les cafés et les soupes dont je ne manque pas. L’avantage d’un petit bateau est que tout reste à portée de mains…

Les heures s’écoulent régulièrement, bien calé sur la couchette sous le vent et, entre un café et une soupe, une certaine routine s’installe. La lecture des maximes d’un vieil Almanach abandonné dans un équipet me rappelle qu’ « il vaut mieux avoir un troisième enfant qu’un congélateur neuf… ». De temps à autre, je pousse une gueulante, cela soulage.

Dans la soirée, j’aperçois trois trombes à l’horizon simultanément, ce que les journalistes appellent improprement mini-tornades! Je n’en avais jamais vu !

Une nouvelle nuit s’écoule, j’ai pris mes marques mais le sifflement du vent dans les haubans est toujours aussi insoutenable. Il me semble que le vent tourne légèrement vers l’est. Je m’assoupis quelques heures, et au réveil, surprise ! A l’aube du 23, tout est calme, c’est terminé. Tout cela est relatif, mais le vent a sérieusement mollit, il n’y a sans doute plus que 25 à 30 nœuds d’est. Que du bonheur ! Le GPS m’indique la position : 48°56N 7°58W. Je constaterais après coup que je me situais à 110 milles dans le nord-ouest d’Ouessant, à 75 milles des Scilly et 135 milles de Camaret .

Dans l’après midi, bien que la mer soit encore formée, le vent ayant progressivement tourné vers le nord et faiblit, je remet en route vers l’est en renvoyant la grand-voile avec un ris et le foc 1. Rondine, sous-toilé, plante des pieux, mais cela permet au bonhomme de récupérer. Grâce aux quelques ampères économisées le pilote fonctionne honorablement durant toute la nuit. Progressivement, la mer se calme. Ce bord vers l’est me parait interminable.

En fin de nuit, je croise de nouveau les cargos. C’est bon signe. Dans la matinée, le vent mollit à force 2 à 3 de nord! Le GPS me situe à 48°35N 5°07W soit 7 milles dans le nord-ouest d’Ouessant. L’horizon est toujours bouché.

Dans la matinée, la visibilité se dégage, dans l’est j’aperçois Ouessant puis, deux heures plus tard, la pointe St Mathieu. La journée du 24 s’écoule paisiblement en mer d’Iroise dans un vent faible de secteur nord et une mer résiduelle. Durant l’après-midi, je longe les Tas de Pois sous le soleil avant d’arrondir la jetée de Camaret à 18h, en tee-shirt. Rondine a effectué les 35 milles de l’Aber Wrach à Camaret en 96 heures mais aussi plus de 350 milles sur le fond !

Je m’empresse de téléphoner à mon PC à St Malo. Mon ami Patrice est soulagé, c’est un euphémisme, de m’entendre. Marin expérimenté, n’ayant pas de nouvelles de ma part depuis 4 jours, mes copains et lui étaient à deux doigts de déclencher les secours. Heureusement, le vent à St Malo était beaucoup plus faible et ils n’ont pas imaginés les conditions réelles que je subissais.

En consultant ultérieurement les relevés météo, j’ai découvert que METEO CONSULT prévoyait sur Manche Ouest : Vent force 8 à 10 de sud-est- 50 à 55 nds -70 nds sous grains

Et que la bouée des Scilly à quelques dizaines de milles a enregistré le 21 septembre à 17h : un « vent moyen de 48 noeuds et des pointes à 70 nds. »

Si c’était à refaire :
- J’aurais étudié de prés le passage à terre plus court entre l’Aber-Wrach et l’Aber-Ildut.
- J’aurais écouté plus attentivement la météo.
- J’apprendrais à mieux utiliser le GPS portable.
- Et surtout :
- J’emporterais une carte « routière ».
- J’emmènerais une deuxième paire de lunettes

j'ai deja navigué sur le challenger scout

exelent voilier qui demarre a la moindre risée ,mais pour la charge quel poids estimes tu raisonnable petrelle?

09 oct. 200816 juin 2020

Ou goupside gagne et ou je réponds aux autres demain

Bonjour à tous

Houlala houlala qu'est ce que vous m' embètez pour certains, bon je vous garde pour la fin ... mais vous me faites avancé aussi

voilà même si je suis loin très loin d'avoir le connaissance de Bernard Moitesier, dans l'esprit je navique comme eux les Vitos Dumas, Alain Gerbault et les autre du même style (jai bien aimé aussi le coup du voilier en papier goudronné de Moitessier) me comprenne qui veux à la suite de ce post et ceux qui veulent trollé même pas grave parce que je rigole tout seul en écrivant

bon Goupside à gagné un petit feedback que je vais esayé d'hyper résumé. pffff dur
bon déjà prof de voile légère fuboard, cata le quillard c'était pas fun c'était pour les vieux. j'avais 27/28 ans
un été sur le lac de Serponson (haute Alpes joli themique) mon boss me demande de prendre le Mentor pour la saison, hé la, hé la révélation le quillard c'est fun))))) planqué du thermique dans une crique je faisais péter le spi et descendait comme une balle jusqu'au pont, bien sur lebut du jeux était d' affaler au dernier moment (on passait pas dessous) et de virer quel pied)))))))))

Saison d'été suivante me voi à Bandol comme serveur dormant dehors à la belle à coté de ma Taunus (même qu'une fois j'me suis couché sur une fourmillière) afin d' acheter mon premier boat un aloa 23 R ( j'en ai u 2) je le retape en un mois + - et me voilà rendu à la capitainerie avec les Glénants (que j'avais super bien lu) ma règle cras, pointe sèche et tout et tout. (les maneuvre de voile np bien sur)
et que j'dis : ben voilà j'voudrais m'servir de ça )))) bon le gars (copain) m' explique et le lendemain me voilà partit pour Menton. Ben devinez ce que je fais je tire droit au large (j'avais dévorez Moitesier and co)

tite anecdote; le matin entre chien et loup je sortais de mon quart de sommeil (20 mn comme marqué dans les Glénants) quand je vois une ile sur l' horizon!!!!!!!!!!! Putaingggg elle fout quoi là elle... mevl'a sautant sur toutce qui était livre de bord, fenwick, carte et règle cras pas bicolore et putainggg pas d' ile c'était tout simplement un cumulus sur l'horizon

gausez vous gauzez vous ce n'est pas fini

j'avais donc tirez 24 h au large et je devais donc maintenant tire au NW ben comme je l'ai dit la règle cras était pas bi devinez la suite. j' abrège je tire à terre aubout de x temps et la HOOOREUR des cheminés d'usine partout, énorme, moi dans ma petite tête et mon neuronne ;j'dois être à Géne Fenwick dans une main,livre de bord dans l'autre, jumelle auto-maintenu en lévitation en alternance avec le compas de relèvement je trouvais toujours le bonne amer qui me plaisait bien.

Je m' approche de terre me souvient il y avait bonne brise et je chope une barque de pêche à la cape
: et dans mon italien le plus barbare je suis bien à Genova................ pffffffffffffffff je l'écris ou pas.............pfffffffffff les pêcheur sur le cul et en Français ben non t'es à Port de Bouc. ça y est je me cache. voilà ma première nav au large bien d'autre ont suivi je bossais l'été naviguais de octobre à décembre,partais faire ma saison d'hiver et re naviguait de pâque à juin et déjà une nav ne se concevait pas sans plusieur sjour au large et déjà mon bateau était ma maison,je vivais au mouillage. Ma lampe était un photophore avant ma première colemen (j'en ai toujours une).

Pendant ces navs aux journée encore bien froide je me souviens naviguer en tenue de ski et en cirée jaune avec des bottes absolument pas imperméables, mais le bateau avait une gv full-baten de delta voile Bandol ( je ne me souviens plus de son nom mais il était génial) en gros lui était au top le bateau mais sans moteur Phoenix est le premier des 4 à en avoir un et le premier était un seaguel mdr. moi pour aller et revenir de bosser j'avais un petit joujou gonflable sévilor dans lequel je m' étais mes affaires de serveur et je poussais le tout à la nage et prenais ma douche avec mes fringues pour les lavez et les repasser, ça séchait sur la bête.

Bon en dehors de me faire virer du champ de tir au large de Porquerol (plusieurs foi ben oui j'avais pas de vhf d'ailleur j'avais rien en sécu rien en electrique même pas un sondeur, ha si un loch la encore Phoenix innove) et pis j' obéissait rarement à l'hélico
VOUS ÊTES DANS UNE ZONE DE TIRE FAITE CAP AU XXX ça c'était le panneau qu'il me montrait. Et moi » ben tiens rêve il me reste 10 MN à faire au près pour sortir de ta zone tu crois pas que je vais m' en recoller pour la journée» alors ils envoyait la vedette mdr mdr.

Je suis rentré aussi de nuit avec 50 Nd d'E à Cassis et à la voile. j'vous la raconterai si vous y tenez

bon aller avec l' Aloa 34 j'ai fait le tour (chavirer) un 10 février au Nord de Mallorque la ou les fond passe de 2000m à 50 et j'ai coulé avec 60 Nd de mistral à 25 Mn de porquerol (dématage et voie d'eau) rapport de gendarmerie faisant foi. Là pas envie de m'étendre. sauf que ma copine du moment à pas aimer le baptême en hélico que je lui ai offert pour la St valentin (Je comprendrais jamais rien aux femme lol.

Goupside disait acroccc un an après j'avais acheté pour le franc symbolique un Épervier (plant carof acier) au chantier Galian de port Pin Rolland mais je devais le dégager dans le moi avec des copains qui habitaient sur leur bateau (construction amateur) on à découpé les fond pourris et j'ai mis le bateau sur le parking de la boite ou je bossais à la Seyne/mer la BMTI. je voulais le restaurer et repartir l'été c'était un four l'hiver un congélateur et j' habitais dedans.

après convoyage K Yacting (baléares Toulon sur un mum 30 en solo et sans pilote) dans les pas tristes.
Plaisance 2000 – La route du rhum etc Eux quasiment que des hivernales. et dérogataire PPV en sus j' ai toujours les dérogations (plus valable bien sur lol)

voilà avec tout ça j'ai pas répondu au questions je le ferai demain si je ne vous ai pas saouler avec mes verbiage pis tien je met la photos de l' Épervier et je poste sans relire.

Tout ça pour dire que je navigue pas de manière rationnel mais complètement passionnel

bonne nuit à tous et à moi aussi Phoenix roule doucement il dors déjà lui

09 oct. 2008

?

je ne comprend pas le sens de mon implication dans ton message, ou mélange tu d'autre fil,

je n'ai fait qu'une intervention en disant que bateau + bon homme prêt rien d'impossible,

en rien je n'ai le droit à autant d'égard ;-)

09 oct. 2008

réponses et fil d'origine pour goupside

bonjour à tous

Goupside j'ai mélangé avec [url] www.hisse-et-oh.com[...]dex.php [/url] ;-) ;-)

Gilbert merci à toi mais je ne mérite certainement pas un chapeau bas puisque je lefais pour le plaisir, par envie de le faire. ré habiter à terre et avoir une vie « normal » serait beaucoup plus dure et méritant.

merci Tery de ton passage

Pour les cartes j'ai toutes celle de la med sauf mer Alboran et Gib que je vais prendre. Pour les cartes atlantique pour l'instant je reste sur les routiers et celle que j'ai déjà (je couvre de la Corogne à Lorient ) bien sur je récupérerai celle que je pourrai pour compléter.et les livres de bord sont bien fourni pour l'aproche cotière

Pour l'informatique cela étant aussi une passion il à toujours 2 voir 3 portable à bord dont un "libreto u" dans une poche étanche avec plein de bouchons de tube de comprimés effervescent (contre l' humidité )

Pour la route je pense l' avoir choisi la carte est ici [url] www.challengerscout.fr[...]nix.php [/url]

Je ne croise pas de rail et je rejoins le gros trafic très tard, coté Marocain en cette période les vent sont annoncé pour ¾ B et de N NW donc simpa. Pour la med ben éole sera peut être de mon coté (j'ai le droit de fantasmer ))) donc mon routeur sera en première ligne.

viking j'ai trouvé l' aventure que tu décris super et très bien écris on est dedans. les lunettes déjà plusieurs paires à bord en effet je suis pareil et même le compas de relèvement la nuit impossible donc également 2 paire de jumelles dont une avec compas incorporé.
l'article je l'ai lu attentivement et comme toutes ces lectures elles ont leur contraires donc je lis je retiens et mon neurone me ressert les expérience en temps utile. Le livre d'Adlard Cole est à ce titre un monument. Maintenant à en lire régulièrement et par vécu il me semble que l'on est jamais réellement prêt et que sur le meilleure des bateau tout peut arriver , que les décisions prisent à tel ou tel moment face à un problème météo ou autre dépendent beaucoup de l'état physique et psychologique de l'instant T. et de l'expérience que le corp gérera quasiment seul avec le stress (le bon) après on peu dire j'aurais pu ou du.

Pour le poids hum hum pourquoi tu tousse tonton
Phoénix sera charger comme à son habitude c'est à dire comme une maison puisque c'est la mienne avec sa cave et son grenier.

l' année dernière on à fait 2500Mn + - dans cette configuration et il s'est très bien comporté. Bien sur il ne démarre pas avec pétole mais le Fullstrom est une voile magique dans la pétole. Donc en gros combien je ne sais pas vraiment, mais l' ax, le mouillage dont 30 m de chaîne, la resserve d' eau (l'anée dernière 100Ltrs) ,les voiles ça fait de toute manière un poid certain que je ne veux pas connaître. ce qui m' importe c'est comment je sent le Phoénix.

pour finir la nourriture j'avais déjà répondu le riz complet est un des aliment comprenant presque tout ce dont nous avons besoin et c'est un sucre lent – les kellogs ce sont des fibres, des vitamines, des minéraux, lait concentré sucré, nutella sucre rapide, même si c'est fastidieu à la longue qu' importe le but est d'avoir une nourriture valable. pour le riz ce qui m'embête le plus est la conso de gaz et d'eau si jai pas de désalinisateur.

voilà cordialement à tous

09 oct. 2008

ah oui

le fil de riguidel, ou un pas si inconnue que ça à fait une remarque que j'ai tempéré et ensuite c'est parti en c***e ce qui n'a rien a voir avec ton projet

j'ai toujours salué et encourager les voyages maritimes, terrestres ou spirituel,

pour le message "écologique" associé c'est un autre débat, qui il me semble n'intervient pas dans ton fil ?

tu nous parle de voyage , super ! ! !

par contre, pour ma petite expérience j'ai pu me rendre compte que le bateau doit être bien préparé pour le gros inévitable dès que l'on est au large, même avec un "petit" bateau, on n'a jamais trop de coinceur bien placé ou de poulies ouvrante pour reprendre un effort

les vêtements de pluies de son jamais assez étanche et l'intérieur jamais assez sec pour bien se reposer quand on prend 24h de piaule,

ce qui arrive très vite sur un "petit" bateau ,

ça je peux le dire, et c'est ce que je dis sur ton fil ;-)

09 oct. 2008

ps

les fautes en moins bien sur :mdr:

mais certains sont habitués, toi par encore peut être, j'ai cliqué et j'ai vu partir des fautes avec le clic :-(

09 oct. 2008

qui connait bien la mer d'Alboran

re bonjour

c'est vraiment le coin qui me chagrine le plus

y a t il parmis vous des matelots qui ont l'habitude de ce secteur??

ports ou mouillages facile des deux cotés par vent dominant (je supose E avec effet venturi).

merci à vous

10 oct. 2008

J'ai regardé ton trajet...

...
Quelques suggestions:
1° Pas besoine de prendre autant au large le long de l'Espagne / Portugal en Atlantique. 20, voir max 30 milles à l'ouest du rail suffisent. C'est rallonger ta route pour rien.
2° Tu descends beaucoup trop sud vers le Maroc. Traffic intense de petits cargos (voir même des gros), de pecheurs (pleins) et de filets non signalés (un vrais champs de mines).
De plus, cette route te fait traverser le rail Est/ouest et le rail descend vers l'Afrique.
Vus ton plan, tu vas rester dans le rail un ou 2 jours...
3° Pour la remontée de la Med, c'est la météo (capricieuse en med) qui devrais décider par ou passer.
Si tu "rase" les côtes, fait gaffe aux fermes d'élevage qui ont fleuries un peut partout.
A l'Est ou à l'ouest des Baléares? Encore une fois, voir météo du moment, mais le mieux est de les passer par l'Est, ce qui te ferras passer les caps bien au large.
Pour la mer d'Alboran, côté Espagnoles, des ports partouts.

Serge

10 oct. 2008

Ce que vous m'amenez - l' utilité du forum -

C'est certainement la première nav aussi sérieusement pour de vrais, ça va aussi être certainement la plus dur. ça je le savais ( Heuuuuu!!!! La Royal ne pourrait pas faire sauter Gib pour agrandir le passage, buvons un coup buvond en 2 à la santé dur oi de Frnce et .......... qui nous à déclaré la guerre)

Toutes blaguse mises à part merci à tous de vos aides diverses. par rapport à la mer je parle souvent d' humilité, mes compétence je les connais mes points faibles aussi, et vous tous vous m'aidez dans mes points faibles et cela donne toute la valeur du forum et l'utilité de poster (ce qui me permet de mettre à fond de cale tous ceux qui voi de la pub, de la communication à but lucrative dans un post de projet. Et ce projet avance et se structure en partie grace à vous Merci

J' ai retenu et retiens plein de conseil, un par çi un par la et tous sont imprimer et viendrons avec moi car peut être que j'en ne suivrai pas un à tort et que j'aurais besoin de le suivre en route.

Serge merci de ta rep qui au début m' a surpris et qui en y regardant de plus près m' a fait voir qu'il me manquait une zone sur Ma-sea (sur un eeepc dur de visionner et je pensais à un bug graphique de l'agrandissement d'échelle et. le 17 P est chez moi)

Ce qui m'amène à suivre d'autres conseils et j'ai passé commande de cartes ce matin : « 7300, 7042, 4117, 7212, 7015 » je suis passé de l'éolienne à l'hydogénérateur merci delphinus

Bon la côte Marocaine truffé de filet et zut me plait bien ce coin. le vent me va bien et la configuration de la côte aussi, donc je décide rien j'attend les cartes (et peut être d'être au large pour choisir)

Numawan j'ai suivi ton lien mais pareil sur le eeepc la carte bitmap pas asser lisible.

voici voilou
ha si l'alusion au post de goupside trouve son origine ici

ha ouai - 07-10-2008 18:44 -

t'as raison, mais t'as fait quoi toi ??

on te sens un peu accroc ???


   
petrelle

Tu sais que je t'aime Goupside ou devrais je dire la mouche du coche - 07-10-2008 18:55 -

même pasje técoute même pasjeterépond

Hé pis si

En fait j'aijuste fait assez pour écrire ce quej'ai écrit et pas assé pour me satisfaire.

accroc est un doux euphémisme

et voila pas de troll

12 oct. 2008

pétrelle

voici le c/c de mon premier post sur ton fil

[i]"beau projet - 01-10-2008 07:54 -
et belle navigation en perspective,

bien être préparé bateau comme bon homme ne doit pas poser de problème en suivant les règles de bases cités ci dessus,

bonne nav, et tiens nous (ou ton ami) de l'avancement dans la nav "[/i]

ce que tu fais références vient d'un autre fil et cette réponses n'était à ton encontre , je te l'ai déjà dit, mais cette réponse était vers un anonyme pas si inconnu que cela qui cherche à foutre le bordel car il se croit indispensable et s'aperçoit que les choses continuent sans lui et de bonne façon,

alors n'entre pas dans son jeu, ;-)

12 oct. 2008

Très belle initiative

Salut Patrick

Très joli projet.

Je sais que tu vas te demmerder à mener ce projet rondement et avec brio (pff suis-je bête: avec challenger scout bien evidemment).

Bon courage à toi.

Au plaisir de te retrouver à Sète

Amicalement

Henri

13 oct. 2008

Attention le Creus...

Bravo pour le projet, vous avez l'air d'avoir une grande expérience et tout se passera pour le mieux j'en suis certain. Cependant, sans faire de parano, les marins de l'atlantique ont parfois tendance à sous estimer la Méditérannée...Attention au Creus en remontant vers Sète. Si la Tramontane est supérieure à 30n il vaut mieux attendre à Cadaques ou à Port LLigat des conditions meilleures. On peut toujours essayer en passant à 10Mn au large du Creus, mais cet endroit est vraiment une cocote minute par vent fort.

Bon courage et m......pour la suite

13 oct. 2008

samba pa ti

effectivement, l'atlantique chicanne la méditerranée et lycée de versailles,

c'est une boutade habituelle,

la méditerranée peut être dure et dangereuse tout comme l'atlantique la manche, la mer en générale,

mais le cap creux semble avoir des phénomènes particulièrement violent,

prudence donc, le danger en med n'est pas de même nature quand atlantique mais la mer est dnageureuse même pour les très bons :-(

comme je te l'ai dit en mp, la préparation du bateau est primordiale, par exemple nous n'avions pas de coinceur sur la drisse d'enrouleur, et sa compliquait la tache pour les quart en solo, surtout pour ma femme,

c'est une des modifications que nous allons apporter pour remédier à celà....

13 oct. 2008

oui

la bosse d'enrouleur que je voulais dire ;-)

et la drisse aussi pour libérer un winch du mat qui reste sous tension en permanence :-( conception ancienne

13 oct. 2008

Pourquoi...

Goudspide, un coinceur sur la drisse d'enrouleur?
Pas la bosse?

13 oct. 2008

med et atlantique

bonjour Goupside et Samba pa ti

bien sur sans oublier les autres

Je connais beaucoup mieu la Med et de très loin elle repréente 80% de mes nav

Le cap Creus m'a déja "jeté" je revenait des régates royales de barcelonne sur un jod 35 de K-hachting et me suis caché à Rosa.

je l"ai passé plusieurs foi et rarement avec du beau temp.

Le bateau continue à se préparé,beaucoup est déja fait je l'ai acheté en épave et est tout fait pour optimiser la nav solo plus quelque renforts (entre autre reprise d'efforts des cadène point faible sur les CS - un Safran neuf m'atend au sables d olonne .

Ilme faut rajouter un fémelot et un aiguillo en plus et des bricoles encores et toujours

cordialement

14 oct. 2008

Gibraltar - Marseille

Bonjour Petrelle,
en juillet je suis rentré par Gib et fait jusqu'a Marseille "presque" sans moteur (3,3 cv d'anx ...) ce fut assez laborieux.
une depression thermique sur le sahara générait des vents d'est et/ou NE de Gib au cap Nao, jusqu'a F7 : dur !
Après vent de NE modéré jusqu'a Barcelone, puis enfin du travers jusqu'a 30 miles de Mars ... yes !
voilà pour la météo, ça ne fait pas des stats, c'est juste un exemple, mais ça fait beaucoup de PRES !!!

Au niveau trafic : "siestes" max 10 minutes, car il y avait beaucoup de "gros" (d'abord les cargos de Gib, puis au nord du cap Nao les lignes Baleares ...)
je naviguais donc (si possible) a 2 ou 3 miles de la côte, entre les barques locales et les gros plus au large : pas de frayeur à signaler :-)

N'étant pas dans un défi perso (pour cette partie là ;-) ) j'ai fait des escales : en gros format 1 jour / 1 nuit / 1 jour.

Bon courage !

14 oct. 2008

Quiberon

Quiberon-Les Sables d'Olonne, je ne vois pas l'intérêt de partir 100 M au large pour ce type de navigation si c'est uniquement pour faire des miles pourquoi pas, laisser les Açores à babord.Tout est question de Météo ce qui est idyllique par beau temps devient vite une grande galère par gros temps qui dure. Pour la côte du Portugal vous savez certainement que bon nombre de ports ne sont pas accessibles par gros temps.Les distances sont assez importantes dans ces conditions,mème de très bons marins peuvent avoir besoin de s'arrêter pour réparer la casse, voir se reposer après plusieurs jours de baston.Moi mème comme beaucoup d'autres de ce forum avons fait ce parcour en solo,allez retour. Le retour avec escales (contre le vent et mer parfois forte) a été bien plus sympa que l'allez sans escales en ce qui me concerne.On repart avec une couverture météo chaque jour. Amicalement Léo

23 oct. 2008

besoin d'un coup de main

bonjour à tous

le projet avance bien même très bien

néanmoins étant une catastrophe en bricolage ( pas de ma faute j'ai une main gauche et la droite est d'ocasion ) :-( j'aimerai savoir si une personne sur les sables d'olonne ou quiberon pourrais m'aider.

sinon bien sur je vais me démerdé à la Patrick style:
"chéri tu me fais une étagère pour mes livres"

"bien sur amour"

je prend le niveau 'pas celui de la marée' et voilà l'étagère

"chéri l'étagère est pas droite les livres tombes"

"pas grave ma belle je vais mettre une planche
vertical au bout et il ne tomberons plus"

autrement j'attend toujours mes cartes, et resté coté Maroc me séduit toujours beaucoup et Serge me casse les pieds avec son champ de mine de filet

pour Serge toujours les points sur mon parcours sont optionel j'ai en tête de list ton post avec la route que tu préconises

mais si je dois fuir ou si j'ai un pb sérieux 30 Mn c'est pas une marge

bon pour finir Gib me fait flipper et sij'aidis sans escale j'ai pas dit sans mouillage vous êtes d'accord?????

Les gars du vendée globe on droit au mouillage alors moi aussi
:alavotre:
cordialement

23 déc. 2008

Pur et dur !

Petrelle, ce qui est recherché dans ton projet semble être la nav pure et dure ! La route que tu veux faire, je l'ai faite dans les deux sens, comme bien des navigateurs. Vois mon site et tu comprendras que je navigue SANS ENTENDRE !!

Je connais des gens (dont des anglais !) qui, ayant fait le tour que tu envisages et arrivés à Sète sont rentrés en Atlantique par le canal du Midi...

En mai juin, les alizés portugais sont généralement déjà établis. Mais après le cap St Vincent (pas si méchant que ça !), plus rien. A ta place j'irai pas flirter avec les côtes du Maghreb mais je resterai au milieu du détroit (!) quitte à obliquer côté Espagne surtout que la mer d'Alboran n'est parfois pas si tendre. De toutes façons il te faudra bien obliquer vers l'Espagne, ne fut-ce que pour passer entre ce pays et les Baléares !

Je rejoins certains des posts de ce fil qui te déconseillent d'aller très loin en mer. A 30 miles au large des côtes, tu es en dehors des rails, des pêcheurs et du reste : tu es à peu près tranquille. Ne te monte pas la ciboulot avec les cargos et paquebots, il ne faut pas exagérer leur nombre, même dans le Gascogne que j'ai plusieurs fois traversé.

Ton projet est sympa mais pas extraordinaire. Tu ne trouveras aucun sponsor. Mais que cela ne t'empêche pas de partir !

24 déc. 2008

Droit de mouillage ?

Ah tiens, tu as droit à des mouillages ? J'avais pas lu cela. Fallait le dire tout de suite, on peut t'en donner des douzaines. Et si tu as droit à des mouillages, pourquoi aller très loin en mer en arguant de la necessité d'avoir de l'eau à courir en cas de fuite ? J'avoue que je ne comprends pas bien certaines choses.

24 déc. 2008

solitaire.

Ce n'est pas moi qui d'après le journal "le télégramme" (29/10/08) on nomme fada: qui va te faire la morale! Fait attention à toi et essaie quand même d'embarquer des vivres variées et plus d'eau. Le délestage se fera automatiquement au fil des jours. Pour le reste, comme dit Philippe Bouvard
Le problème avec les mémoires est qu'avant de les écrire: il faut d'abord les vivre!
Tu en as déjà écrit 10 pages.
Bonne traversée.

18 jan. 2009

Salut Patrick

Bonjour à toi Patrick,

Heureux de te savoir en mer à la fin de semaine prochaine.

Bien entendu, tu es attendu à QUIBERON, comme toujours.

Et, pour ton projet, je viens de te relayer des jeunes qui veulent faire la "même descente", tout au moins jusqu'a Gibraltar (aprés, leur projet semble être une transat)sur un RM900.

Alors échanger bien vos connaissances et préparations, parce que, pour te connaitre, je sais que tu es à fond dans ton projet, et , pour en avoir souvent parlé avec toi, je sais que tu as déja énormément de réponses à ce sujet (Sécurité, avitaillement, énergie, eau...)

Bien à toi et je serais sur le port, Samedi, pour t'accueillir ici.

Terry

18 jan. 2009

Salut Patrick, et bon courage pour ce...

...projet ambitieux !

Tu viens donc ici pour chercher quelques conseils, mais tu ne sembles pas vouloir en tenir compte...

Par exemple Jeanlittlewing te suggère qu'il n'est pas nécessaire de partir si loin au large et tu réponds qu'il te casse les pieds...

A mon avis aussi tu ne gagnes rien à partir si loin, au lieu de 1 800 milles en restant à 50 milles des côtes tu vas en faire 2 400 d'après ton projet, ça ne fait jamais que le tiers en plus...

Et ton projet "sans escale" ne peut pas exclure une éventuelle casse qui t'obligerait à un "abandon", donc un retour vers la terre.
Et plus tu seras loin d'elle plus le retour sera difficile.

Aller "flirter" avec les côtes marocaines est bien plus dangereux que de trouver un éventuel refuge vers la côte Ibérique, surtout en cas de gros coup de sud-ouest où la sortie des ports marocains est interdite pour les pécheurs...

Ensuite tu sembles faire une fixation sur Gibraltar et la Mer d'Alboran ?

Gibraltar est la porte d'entrée d'une mer très capricieuse qui s'appelle Méditerranée et dont fait partie la mer d'Alboran.
Alors faire des prévisions sur d'éventuels caprices est difficile !

Chercher à entrer en Méd avec un coup d'est est impossible, et ce n'est guère mieux en cas de pétole si on ne peut compter sur le moteur.

Et pour finir, le golfe du Lion à remonter...
En cas de "Tram" annoncée, il faudra savoir patienter quelque part aux Baléares ou sur la Costa Brava...

Bon vent à toi, bonne continuation dans tes préparatifs.

;-)

05 mai 2013

Bonjour,
quelqu'un n'a t il jamais eu de nouvelles de Michel, et de sa virée ?
:tesur:

06 mai 2013

Est-il parti ?

07 mai 2013

Depuis 5 ans, il a même eu le temps de revenir (s'il est parti, effectivement ! :langue2: )

07 mai 2013

Bon , ben, on saura un jours ?????

07 mai 2013

Ceux qui ont pris la peine de donner des conseils et des informations détaillées doivent être frustrés en effet...mais ce comportement n'est pas nouveau!

08 mai 2013

Que veux-tu, entre les délires jamais réalisé (et je lui jettes pas la pierre2... LOL, vu que je ne connais pas sa vie) et les partifipants au fil, qui raconte que des conneries (comme moi??)....Reste pas grand chose, toi, seul, a répondre a tt les fils..Tu parles d'un boulot.

Quelqu'un n'a t il jamais eu de nouvelles, de Phœnix, de Patrick ?
:oups:

06 fév. 2017


Snifffffff ....
Hicccc :alavotre:

08 fév. 2017

si je me souviens bien, le challenger scout a un tirant d'eau de 1,20m donc il peut passer par les canaux du sud de la France donc rejoindre Bordeaux à Sète sans fatigue en moins de deux semaines ou une dizaine de jour s'il est pressé. Ca vaut peut-être le coup d'y réfléchir ?

@Kaj : tu n'as sans doute pas lu le fil depuis le début.
En gros :
En 2008 (début du fil), un marin nommé Patrick a projeté de relier les Sables à Sète avec son Scout Challenger, sans escale. Nombreux d'entre nous avions échangé autour de cet ambitieux projet.
Depuis début 2009, plus de nouvelles du projet et du marin, sur Hisse et Héo en tous cas.
Ma relance du fil n'a pour but que d'essayer, de temps en temps, de savoir qu'est-ce qu'il s'est passé pour que le projet ne se réalise pas.
:heu:
Rien d'autre que ma curiosité d'ancien scoutiste qui avait bien kifé le délire.
Peut-être ne pas trop parler "avant", d'un projet. Se concentrer plutôt.
:litjournal:

09 fév. 2017

Et oui poisson rouge, vu que j'étais l'avant dernier contributeur a ce fil!!!!

09 fév. 2017

C'est souvent trop long à relire toutes ces interventions, alors je ne prends que le début pour une réponse possible d'autant plus que plus un fil est long et plus il foire. La preuve.

10 fév. 2017

Bonsoir,
gros trip...mais faut y croire ! Mon pote Arnaud a fait les Cabanes de Fleury (11) jusqu'au Cap-Vert (Mindelo) aller/retour sur un Love-Love..Retour 26 jours au près..Pense à Mike Horn,ça t'aidera....Good luck

12 fév. 2017

Attendons l'année prochaine, comme cela, ça fera dix ans!!!
On lance un avis d'inquiétude? Pour manquement a ces obligation de réalisation d'un projet!!!

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