Match mer / montagne

Vu sur Nice Matin : www.nicematin.com[...]-236136

Etant dans la région d'Antibes, je trouve l'approche intéressante. Surement des similitudes à faire entre la mer et la montagne.

L'équipage
12 juin 2018
12 juin 2018

Peux pas regarder l'article, j'ai un adblocker, et je ne l'arrêterai pas. Mais c'est sûrement très bien.

12 juin 2018

25 ans de montagne. Un accident. Suis venu à la voile sur le tard. J'y ai retrouvé les mêmes: les vrais passionnés, humbles devant les éléments. Puis les "m'as tu vu quand je b...", pour qui le prix du matos est synonyme d'exploit . Ceux qui ne sont que de passage. Ceux qui hantent les forums, mais ne sortent jamais......
L'amalgame mer/montagne est une évidence.

13 juin 201813 juin 2018

15 ans en montagne...même constat... :heu: les même enc...és laborieux qui ont chèrement acquis leur expérience, et qui ne veulent surtout pas la partager, voire qui se marrent quand tu te plantes (voire qui souhaite que tu te plantes), les même qui disent pisser plus loin, les même mythos qui n'ont pas dépassé la colline à vache mais qui te cite frison-roche par coeur, les même qui racontent leurs batailles (dont ils sont sortis forcément vainqueur), les même qui se sont jamais plantés/perdus/abimés et qui rajoutent "on te l'avait bien dit", les mêmes qui t'appellent "le parigo" avec le petit sourire narquois du mec du coin qui sait, lui...etc...
La mer, c'est quand même plus cher... ce que je me permets maintenant avec la mer, j'aurais pas pu me le permettre à 20-30 ans...
En un weekend en montagne tu peux faire pas mal de courses qui sont très satisfaisantes techniquement et physiquement, en un weekend en mer, tu vas pas très très loin...
La montagne demande plus de condition physique...quoique les débutants les plus rustiques/résistants que j'ai pu voir en montagne étaient ceux qui avaient eu par ailleurs une bonne expérience du milieu marin.
Cela dit, la principale similitude entre les deux: haute mer et haute montagne, c'est que ce sont deux milieux pas fait pour l'être humain. On y va quand même, mais c'est un peu comme la fourmi qui traverse un torrent...

13 juin 2018

tout à fait d'accord............le gros du traffic c'est une chose, mais les rencontres improbables au mouillage ou sur des visus HEO dont on garde un souvenir ou une amitié imperrissable , ça compense pour le reste....

13 juin 2018

je n'ai pas dit qu'il n'y a pas de gens extra...sur les forums et dans la vraie vie..mais à mon avis, c'est pas la majorité...je pense que c'est du au milieu, dès que tu tombes dans le très compétitif/exigeant, que ce soit du sport extrème, des sports mécaniques, de la haute mer ou haute montagne, ce sont des milieux qui demandent tellement d'investissements et de sacrifices, financiers, personnels, en temps passé, en éloignement social, que l'on y retrouve des gens très durs, car c'est dur d'être à la fois humble et performant, dur d'être à la fois bienveillant et compétitif...et souvent cette dureté se traduit par des comportements, réactions pas forcément agréables...

13 juin 2018

Tu es un sage Harry :coucou:

13 juin 201813 juin 2018

on a pas les mêmes fréquentations!

Moi, grâce au bateau à la mer et à H&O, j'ai rencontré des gens formidables, humbles et profondément humain... (je parle des gens que j'ai rencontré en vrai)

Les autres? ... je les ai oubliés ou pas remarqués...

13 juin 2018

Pas vu l'article mais en termes de cout, la montagne est plus abordable.....je fais regulierement toutes les grosses randonnées, GR20, mercantour, verdon etc....les sensations sont similaires que naviguer ...

13 juin 2018

Isabelle Autissier dit :
en mer, tu as peur avant que ça se gate
à la montagne, tu as peur après

13 juin 2018

Hello,

Je n'ai pas beaucoup pratiquer la montagne, juste quelques courses dans ma jeunesse avec un max à 3600 en Savoie, mais les similitudes sont évidentes.

J'ai des collègues de boulot qui sont de vrais montagnards, et quand on discute montagne/mer, on se retrouve dans pleins d'aspects.

C'est pas pour rien que beaucoup de marins aiment la montagne et vice versa.

Pourrais-tu développer un peu plus les "similitudes évidentes" entre mer et montagne pour ceux pour qui ce n'est pas si évident que ça :tesur:

En gros, tu es en train de décrire la trouille, non?

Je ne pense pas partager ta vision de la mer : la mer n'est pas pire que la vraie vie et je me sens moins isolé ou en danger seul à bord que dans les locaux d'une grande entreprise ou entre les mains d'autrui.
Si j'ai peur de quelque chose c'est bien des autres et pour ce qu'elle vaut, la nature à bien le droit de disposer de ma vie si elle le souhaite : c'est son droit.

C'est bien cette trouille là que j'avais retenu de ton propos.

En ce qui me concerne, par d'orgueil, d'autant moins que je ne suis que de passage et que, d'ici la fin de ma phrase ou dans un an, un jour, un siècle je vais mourir, comme tout le monde ici, et que, tant qu'à faire, je préfère que ce soit en accomplissant ma passion.

Comment veux-tu être humble quand tu n'es rien?

J'espère bien :mdr:

C'est intéressant comme réponse lorsque, comme moi, on n'est strictement pas concerné (voire rebuté) par la montagne.

Au second degré, j'ai le sentiment que le point commun, c'est donc surtout la passion qui anime les interlocuteurs, chacun sur son sujet, plutôt que les sujets des passions eux-mêmes.

Je comprends mieux.
Merci de ton explicure :alavotre:

13 juin 2018

Très faible expérience de la montagne pour moi aussi, mais une des similitudes, c'est le sentiment de ne pas être grand chose au milieu de nulle part, un peu écrasé par un horizon à la fois proche et apparemment inaccessible. Une sorte de vertige horizontal. Et que ta petite vie tient à pas grand chose, un pas grand chose de fabrication humaine et en qui tu dois mettre toute ta confiance...

13 juin 201813 juin 2018

Non, pas la trouille, pourquoi tu vois de la trouille là où il n'y a qu'un sentiment d'humilité ? Serait-ce révélateur quant à ta propre personnalité un poil orgueilleuse ? ;-)

Quoique j'admet que le gaz, ça me fout la trouille, mais une trouille que je n'ai jamais rencontrée en mer. Pas encore, en tout cas.

Et si vraiment tu tiens à ce que j'ai la trouille, ça ne pourrait être que la trouille qu'un matériel ne pète, mais certainement pas de la nature elle-même. Elle m'impressionne, mais elle ne me fout pas la trouille.

13 juin 201813 juin 2018

Némo je suis vraiment navré de l'annoncer ainsi.
Dois je prendre des pincettes
oserais je
je suis tout ému à l'idée de te l'annoncer.
Mais

Tin Tin Timm roulement de tambour
TU ne vas pas mourrir

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(écrit tout petit pour qu'il ne puisse pas lire)
Dans un siècle

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Némo stp répond moi, mon inquiétude est grande,face a la violence de cette nouvelle, que ton coeur ai lâché

13 juin 201813 juin 2018

@ Nemo,
Oui, je peux développer.

La solitude face aux éléments (pour les solos)
La nécessite d’apprentissage et d'humilité
Le sentiment de ne devoir compter que sur soit même (même si les secours existent dans les deux cas, c'est mieux de se débrouiller)
Le sentiment de plénitude face à la beauté de l’environnement (la, je ne sais pas bien l'exprimer, mais je le ressent)
Le sentiment de liberté (même si ça peux n'être qu'un sentiment)
ect, ect,

Il doit y avoir bien d'autres domaines ou les similitudes existent, mais à chaque discussion avec mes collègues montagnards, on remarque qu'on parle un peu le même langage (je ne parle pas du jargon technique bien sur)

13 juin 2018

Avec ma femme on s'est connu en montagne en pratiquant l'escalade, c'était bien mais on a perdu, petit à petit presque tous nos copains, dévissage, chute de pierre ou de glace.... Par contre en bateau on en a perdu beaucoup moins et puis quand on dévisse en montagne c'est en général définitif par contre quand on tombe en mer ça laisse un petit moment pour regretter et une petite chance de s'en sortir... Faut choisir

13 juin 201816 juin 2020

Bonjour,

Merci @bulot17 pour ce relais

Effectivement, il s'agira de notre 3ème Journée Nationale avec un "intru" qu'est la Montagne car cette approche transversale nous a semblé intéressante et utile (nouveaux usages, clientèle, tourisme, environnement, gestion de ces deux territoires etc...)

Pour l'article version papier Cf. pièce jointe.

Si vous souhaitez assister à la Journée de vendredi à Nice, c'est encore possible.

13 juin 2018

le plus evident, c est que tu es en pleine nature et quand ça se gate, tu peux pas descendre, il faut faire face...
comme dans les airs, sous la terre ou la mer et en montagne

13 juin 2018

il y a néanmoins, une différence majeure, c'est la possibilité de partir en solo en mer...je n'ai jamais eu le courage de le faire en montagne, et je n'y ai même jamais pensé, alors que pour la haute mer, je pense que j'en serais capable (avec une aide électronique).

13 juin 201813 juin 2018

Que ce soit chez les jeunes fan de glisse, ou chez les "vieux" fan de liberté grand espace et nature, la mer et la montagne offrent une réponse. Nombreux sont passionnés des 2.

Cette liberté ne doit pas plaire aux emmerd.... qui veulent tout réglementer, peut être la raison de cette "journée conférences"

13 juin 2018

@ fanchsf
J'ai pratiqué l'escalade en montagne. Ceux qui partent faire une voie alors qu'un temps orageux est annoncé, ce sont eux les vrais emmerd... qui ont dérangé les secouristes et qui seront à l'origine de règlements contraignants.
Pareil pour ceux qui partent naviguer alors qu'un BMS sévère est annoncé.

13 juin 2018

Pour skywalk: Je crois qu'il s'agit d'un proverbe de montagnard: "il vaut mieux partir seul que mal accompagné". Il m'est souvent arrivé de partir seul en montagne, lassé d'attendre que toutes les conditions de rando-ski-escalade plaisent à tout le monde. Bien sûr, je revoyais le programme à la baisse. Mais parfois un mauvais accompagnateur peut mettre ta vie en danger. Par contre en voile, je suis moins catégorique et 4 bras abattront plus de boulot que 2. En montagne tu comptes surtout sur tes capacités. En mer tu rajoutes le facteur matériel (surtout en voile) lourd et complexe.

Pour Nemo Le Nouveau, je crois sincèrement que la "voie de la réussite" en montagne comme en mer, ne tient pas de la victoire mais de l'harmonie avec ces éléments. La recherche de l'harmonie passe par la connaissance, donc la pratique. La prise de conscience que j'ai pu avoir en haute montagne, m'a servi en mer et j'ai progressé plus vite car j'ai appliqué cette même philosophie, au delà de la passion qui est une arme à double tranchant, motivante ou aveuglante.

Voie de la réussite en mer? :tesur:

Mais, réussir quoi?

En montagne, faute de comprendre, je veux bien admettre qu'on souhaite réussir une ascension mais sur mer, pour moi, ça n'a pas de sens.

13 juin 2018

Tu ne peux pas arrivé avant d'être parti. ;-)

13 juin 2018

Je connais mal la montagne (juste un peu de ski), mais ce que je crois savoir, c'est que la mer est infiniment moins dangereuse que la montagne, il suffit pour s'en convaincre de comptabiliser les victimes dans les deux activités. En mer c'est impressionnant bien avant d'être dangereux, ceci expliquant peut-être cela.

14 juin 2018

Absolument, en mer au pire on peut s’enfermer dans son bateau et espérer qu’il tienne le coup.
Tout seul en montagne dans son anorak, contre la foudre, le froid, le brouillard, les pierres qui tombent sans prévenir, c’est quand même plus risqué.
L’année dernière a été particulièrement meurtrière dans le massif du Mont Blanc.
Je n’ai pas eu d’echos sur la plaisance, mais le nbre de victimes sur toutes les zones maritimes de France doit être très faible.

14 juin 2018

En même temps, la fréquentation montagne est bien plus importante que celle de la mer en navigation ( pas la plage bien sûr). L' accès à la haute montagne s'est nettement démocratisée ces 20 dernières années, avec des moyens énormes. (Quand vous pensez que n'importe qui peut accéder à 4000m sans se fatiguer! ). Il y a 50 ans, faire un 4000 était réservé à des montagnards chevronnés.

Feu sur l'épi Dellon, à l'est de l'ancien Lazaret à Sète

Phare du monde

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Feu sur l'épi Dellon, à l'est de l'ancien Lazaret à Sète

2022