Mon bateau, mon rapport à la féminité

Je prépare un article sur la surprenante liaison entre mon bateau et moi.
A la lumière de mes émotions, je perçois l'intéressante vibration qui, sous bien des aspects, semble tout bonnement me porter dans les sphères de la féminité... Ajoutons que ledit bateau, chéri certes mais qui est surtout le support, se déplace, me déplace, sur l'eau, élément féminin par excellence (ya qu'à voir quand elle est en furie !).
Je me trouve de plus en plus ému par la nature de cette relation, plus que par la relation elle-même quand je creuse bien, au point d'avoir "besoin d'en rêver" sauf à buter sur le vide de ma libido.
Bon voilà les barbus, alimentez donc cette prose toute ouverte aux dames qui elles aussi, bien que moins nombreuses sur les pontons, auront déjà sentie ce rapport qui n'est sans doute pas l'apanage des gaillards.
A vous lire,
Bus

(photo : ma déesse aux anches magnifiques, aux bras fins et accueillants)

L'équipage
24 août 2011
25 août 201125 août 2011

Bonjour,
Histoire de contrebalancer l'unique réponse de ce malotru de stp2...
Les Anglais le savent depuis toujours qu'un bateau, c'est féminin. Ils disent "she" et non "it", pour en parler. Et l'expression "sistership" est passée dans le langage courant.
Personnellement, j'ai aimé certains bateaux d'amour... alors c'est ambiguë pour moi !
A+ pour développer !
Marie-No :-)

PS J'ai récemment entendu Isabelle Autissier dire à la radio que pour elle aussi, son bateau est féminin (Ada)...

25 août 2011

Retour de quart. Merci pour les messages.
L'ambiguïté se lève comme le vent dans les voiles : dès que l'on est sur l'eau surtout, on change de nature, et l'objet poussiéreux, trop abandonnés, devient le prolongement de l'ingéniosité de l'humain, tant et si bien qu'il est bien une partie de moi puisque ma création, patiemment mûrie durant les millénaires. Je suis donc avec moi-même, prolongement de moi-même. :heu:
Et cette féminité qui est si bien le réceptacle de ma masculinité...
Alors sans ambiguïté, je ne suis-je pas heureux de trouver cette moitié, ce Graal perpétuel, cette fusion totale de moi, dans le liant de la mer ?
Va savoir ! Juste le vivre !

Bus

25 août 201125 août 2011

ba la franchement ,trop mimi cette histoire.moi aussi j"aime mon bateau y en a qui dise que mon bateau ces ma maitresse désolé je passe des super momment et ya que les voileux qui comprennes
cdt

25 août 2011

Quand on sait ce qu'un bateau peut coûter en babioles, fanfreluches, colifichets, gadgets inutiles et autres gps-sondeur-radar-ais-ipad, robes en mylar ou kevlar, jupes, on peut raisonnablement pencher dans la comparaison féminine.
Le seul avantage c'est que le bateau reste fidèle et sait attendre patiemment son seigneur et maître.
Et qu'un boat lui, sait ne pas casser les... heu... oreilles.

En ce qui concerne les chaussures, un seule lui suffit et on peut la peindre à la main (ou au rouleau).

Rien que pour ça on l'aime.

25 août 2011

oui en plus tu laisses ton bateau au port 1h ou 2 tu reviens il est encore la,tu le retrouve pas chez le voisin.....hihihihi
heuuu désoler je me suis laché

25 août 2011

Oui certes, mais tu as vu cette magnifique capacité à jauger ta testostérone, quand ladite dulcinée nommée bateau, te sens moins aimant et, de complicité avec dame météo et dame mer, te fait passer de sacrés quart d'heures à lui prouver que tu l'aime et que tu veut la sauver, et ta peau avec !
On est en pleine mythologie, soit encore en plein drame freudien, surtout s'il s'agit de l'autre partie de moi ! Lol :mdr:
Bus

25 août 2011

Alors pour moi, c'est compliqué!!!
N'ayant pas encore de canôt, tout ceci reste à l'état de fantasme inasouvi :oups: :doc:
Mais je ne désespère pas vivre une grande histoire un jour, qu'il soit mâle ou femelle!!!
J'en vis déjà d'extra avec mes jouets terriens motorisés...
D'ailleurs, dans le lot, j'ai des garçons, et des filles (Mon (vieux)Range Rover, en bon mâle, marque son territoire régulièrement ... à l'huile :langue2:)

25 août 2011

baaa les range rover sa polusssss berkk vien écouter la mer qui te parle.....;)

25 août 2011

Je ne rentrerai pas dans la polémique des pollutions ;-) Par contre j'entends bien ton invitation à écouter la Mer, les rivières, le clapotis, faire corp avec l'engin, et sentir ses réactions au vent, aux vagues... Ouuuuf, je m'emporte, désolé :oups: ;-)

25 août 201125 août 2011

hihihihi sylv1 la tu vois les réactions du vent et la mer te fond déja vibré,les rivières te parle imagine toi pied nu sur un bateau avec les réaction de la nature, pas de polution,soi pas désolé de temporté sur un bateau on commence par le 7 eme ciel avec la navigation....hihihihi

25 août 2011

a enfin un projet de bateau explique nous.....

25 août 201125 août 2011

En fait j'ai bien eu deux ou trois expériences, mais en tant que matelot (hormis avec ma planche à voile avec laquelle je pouvais déjà ressentir ça).
Alors j'imagine quand je serai à bord de mon fier canôt, nous devant une attention mutuelle pour un plaisir partagé... ;-)

25 août 2011

Il s'éclaircit de plus en plus, dont beaucoup d'échanges m'ont aidé ici www.hisse-et-oh.com[...]cannaux

Reste à règler une (gros soucis immo) et je pense que ça sera bon :scie:

25 août 2011

Notre bateau, il est masculin, on dit "le Loarwenn". Mais c'est pas grave,nous l'aimons quand même très fort !

25 août 2011

Je serais en phase. J'écrivais dans le premier post étant plus ému par la nature de la relation que la relation elle-même, et ceci est un très bon exemple, me semble t-il, dans la mesure ou le support, objet et matérialité, doit être précédé quand on en parle par un article, le, la, ... sans réelle importance sur la polarité de la relation avec ledit objet, qui nous appartient passablement, et qui n'est plus du domaine de la matière mais de l'esprit ou du coeur , donc invisible.
L'affection est féminine pour moi, parce que je suis un homme ordinaire, polarisé ainsi.
Mais à bien y regarder, dans l'invisible, où est la polarité ?
On aime, c'est donc qu'on a trouvé la bonne polarité ! :cheri:
Bus

25 août 2011

La mer, le vent, les courbes, les tissus, les cordages, les bruits... En navigation plus que dans n'importe quelle autre activité, ce sont les sens qui priment, pour moi. La sensualité n'est pas loin, la féminité non plus... C'est peut être pour ça que ça attire les machos plus que les femmes...

25 août 2011

Mouis, matchos à mes heures, mais je ne revendique pas ! Surtout sur l'eau, où l'humilité doit précéder le machisme pour rester en vie...

25 août 2011

La vraie maîtresse, c'est la mer, le bateau n'est qu'un moyen pour aller forniquer avec elle...

C'est vrai qu'un bon ou un mauvais bateau feront la différence, un peu comme avec les capotes...

c'était de l'humour...

Laurent

25 août 2011

Tout d'un coup je repense à mes deux solos de 10 et 15 jours, et, tout compte fait, c'est comme sans la capote : sensations maximales... ! :lavache:
Bus

25 août 2011

Tu veux dire que les machos ont plus besoin de sensualité que les femmes ?

Non, je pense que les femmes ne voient pas toutes, cette sensualité, et qu'elles se contentent de voir le manque de confort, le sentiment d'insécurité quand ça bouge, et l'éxiguité.

Mais que de généralités...

25 août 2011

Non, non, ce n'est pas ce que je veux dire ! mode "psycho" on : en fait c'était pour plaisanter. C'est vrai qu'on rencontre pas mal de "durs" sur la mer, même s'ils ne se perçoivent pas comme des durs. Ce que je voulais dire, c'est que les "durs" sont en fait des gros sensibles qui ne se l'avouent pas !
Mode "psycho" off !

:blabla: :heu:

25 août 2011

petit rappel :
A ship is called a "she" because.....

There is always a great deal of bustle around her

there is usually a gang of men about

She has a waist and stays

It takes a lot of paint to keep her good looking

She shows her topsides and hides her bottom

She can be all decked out

It takes an experienced man to handle her correctly

And without a man at the helm, she is absolutely un- controllable.

It takes a lot of Paint to keep her Good - Looking.

And the main reason....It's not the initial expense that breaks you, It's the upkeep!!!

When coming into port, always heads for the buoys.

25 août 2011

Papy-Boom, il faut traduire, bel exercice...
:heu:

25 août 201116 juin 2020

Un bateau est féminin, parce que :
Il y a beaucoup d'agitation autour,
Il y a généralement une bande d'hommes autour,
Elle a une taille et un corset (jeu de mot entre stay = étai et stay= corset)
Il faut beaucoup de peinture pour garder son look
Elle montre le haut et cache le bas
Elle peut être entièrement parée
Il faut un homme expérimenté pour la manoeuvrer
Et sans un homme pour la diriger, elle est absolument incontrôlable
Et la principale raison, ce n'est pas la dépense initiale qui vous ruine, c'est l'entretien!
Quand elle entre dans un port, elle va toujours vers les garçons (buoys = boys)

Excuses, Mesdames, ce n'est pas moi qui l'ai écrit

26 août 2011

Pour ma part, les British ont montré bien avant nous que ce grandes dames pouvaient passablement dominer les gaillards barbus, qu'elles soient premier ministre à la main de fer, ou reine aux chapeaux exemplaires !
Si les dames naviguaient plus, on en verrait de bien belles sur les bonhommes qui se répandent dans leur vomis ou qui fuient leur quart. :pecheur:
On a juste, entre hommes et femmes, une dizaine de siècles de retards. Rendez-vous en 3011 !
Bus

25 août 2011

Une autre : (je traduirai plus tard...)

We always call a ship a "she" and not without a reason.
For she displays a well-shaped knee regardless of the season.
She scorns the man whose heart is faint and doesn't show him pity.
And like a girl she needs the paint to keep her looking pretty.

For love she'll brace the ocean vast, be she a gig or cruiser.
But if you fail to tie her fast you're almost sure to lose her.
On ships and dames we pin our hopes, we fondle them and dandle them.
And every man must know his ropes or else he cannot handle them.

Be firm with her and she'll behave when skies are dark above you.
And let her take a water wave - praise her, and she'll love you.
That's why a ship must have a mate; she needs a good provider.
A good strong arm to keep her straight, to comfort her and guide her.

For such she'll brace the roughest gales and angry seas that crowd her.
And in a brand new suit of sails no dame looks any prouder.
The ship is like a dame in that she's feminine and swanky;
You'll find the one that's broad and fat is never mean and cranky.

Yes ships are ladylike indeed, for take them altogether,
The ones that show a lot of speed can't stand the roughest weather.

~ ~ Sorry if this seems sexist, ladies ~ ~ I did not write it !!

25 août 201125 août 2011

:bravo: pour la traduction, je n'adhère pas vraiment aux propos, c'est du machisme ordinaire british !!!

26 août 201126 août 2011

Ils ont aussi leur Noble navigatrice en la personne de Misse Mc Arthur :heu:

26 août 2011

Quelle heure, svp ? :bravo: :bravo: :bravo:

25 août 2011

papy-boom (help my) hihi moi pas comprendre

25 août 2011

Bonjour les mecs....

Avoir une "liaison" avec un vehicule laid dans la majorité des cas ,inesthetique ,qui pu le plastique à etre malade ,qui nous ruine etc.

faire le paralléle avec une femme me parait fort extravagant ,ç'est bien des inventions journalistiques ,ça fait bien dans le decor ...

Que l'on prend du plaisir à contempler la mer ,la lumiere,un couché de soleil ou un paysage et que l'on pense à la féminité là d'accord mais surement pas au bateau lui m^me .. m^me lorsqu'il s'agit d'un beau bateau tel que calypso 2

26 août 201126 août 2011

La prose en British sur la "Lady" ne te convient pas. Dont acte.
Sur la ruine, d'accord.
Sur le plastique, brosse toi donc les dents et viens dans ma coque, ça sent bon le pinard et le saucisson.
Sur l'inesthétisme ... là soit tu as une femme très belle, et le bateau souffre de la comparaison, soit tes critères de beauté sont "ailleurs" et absorbés par d'autres valeurs esthétiques. Toujours respectable (mais incompréhensible pour le marin ...).

Sur terre, la féminité est triple : physique, sentimentale, esprit.
Le physique est un support, toujours, et tant mieux s'il est en phase avec les plus magnifiques courbes de nos belles, car courbes il y a sur mon Pegasus, et même les bras de mes flotteurs pour me serrer le coeur.
Donc oui je trouve aussi bien du plaisir à trouver une certaine féminité dans le soleil qui joue avec la mer si ronde, mais tout d'un coup, ne vois-je pas aussi les étraves qui elles aussi jouent avec l'eau, et là, je me rends compte que sans doute, mon amour de la mer, de l'eau de l'air et du soleil ne me sont accessibles que par mon bateau, simple projection mentale de ma propre féminité, qui enfin, trouve tout à loisir de s'exprimer dans les vagues.
Grande extase pour mon corps physique et émotionnel !
Et merci, merci à mon esprit, aux belles neuronnes des génération de constructeurs et de voiliers d'avoir si bien modelé la matière mère ! Car sans mon bateau, c'est le néant des émotions sur l'eau, car on reste à terre ! :pouce:

Bus

26 août 2011

La matière mère ?

Alors là, Bus, tu touches du doigt ce que me suggérait ton post, à savoir la relation hyper-féminine liant son bateau au constructeur amateur. Quelle sensualité celle de se trouver à l'intérieur de sa coque, même avant de naviguer la première fois. Tiens, osons le mot: abrité comme dans une matrice mais avec le paradoxe que le constructeur amateur est à la fois foetus et créateur. Comme si mon bateau devait exister pour que je vive et aussi que je vive cette vie pour que mon bateau existe. Est-ce qu'on parle bien de la même sensation?

26 août 201126 août 2011

Oui là ça cause, et fi des cassandres qui ne jurent que par régates, classement et mesure du degré de remonter au vent.
Je fus constructeur amateur en 1978, à 16 ans avec mon père. En 4 ans le Mooni sortit du Lauragais pour la mare Mediteranea. Je n'oublierais jamais les nuits noires au large, à toucher toutes les aspérités de ce bateaux comme si elles étaient miennes, et quelle extase incompréhensible sur l'instant d'assister à la fusion de l'esprit, du coeur et de la matière mère.
- esprit : tu sait que tu mets la main sur le liston, du pur okoumé découpé à la maison, tu sens le galhauban qui, tu le sais si bien s'encre sur la cadène soudée devant tes yeux par ton père
- coeur : tu n'en reviens pas de voir ce tas de bois, de métal et de fibre glisser si élégamment sur l'eau, et tu pèse l'amour de la vie et de la folie qu'il t'as fallu pour endurer la réalisation - le jus qui pousse dans les ventricules et pareil à celui qui pulse d'un côté puis de l'autre de ton bateau, de l'étrave à la poupe, il se passe comme une synchronisation, et, ... tu pleure, en mer
- matière mère : avec incompréhension, et sans jugement pour autant, tu ne vois ni la poussée d'Archimède qui de sauve, ni la dépression de l'extrados qui te tire contre le vent - non, les fondamentaux sont là, tu les contemple, c'est tout, ils sont en toi.
:goodbye:
Bus

26 août 2011

Tout fout le camp, même les anglais ne disent plus "she" pour leurs boats.

C'est comme pour les cyclones qui portaient systématiquement un nom féminin jusqu'à il y a 2 ans et puis, quelques féministes sont passés par là, s'en sont émus et maintenant, c'est 50/50 masculin/féminin.

Quant à mon boat, désolé d'en décevoir quelques-uns, il ne remplacera jamais une femme.

RV

26 août 2011

Il ne s'agit pas de remplacer, ni de comparer, mais de retrouver ce qui peut nous attirer vers l'une et l'autre ou nous séduire, et qui se ressemble de près ou de loin. Chtit Luma parle de construction, de gestation, moi de sensualité des courbes, des odeurs, du toucher...

En aucun cas je dormirais dans le même lit que mon bateau, et d'ailleurs c'est vrai : le plastique c'est pas trop sensuel. Par contre le bois...

26 août 2011

En effet, mais imagine les deux, en même temps...
Je connais une cabine arrière, un trampoline...

26 août 2011

Tout cela ressemble bien à de l'onanisme intellectuel......souvent issu d'une frustration......d'un manque plus profond..... :reflechi:

26 août 2011

clarivoile , tu t'en tires bien !
moi , j'ai été gommé pour moins que ça ...........

26 août 2011

Si on peut plus rêver, poétiser, fantasmer... Si le monde est aux mains des techniciens terre à terre...

Laissez-nous donc naviguer sur l'océan de nos frustrations (d'ailleurs je ne vois pas dans nos élucubrations ce qui te fait dire que nous sommes des frustrés, mais bon...) Laissez-nous rester mer à mer, et allez donc voir sur les fils sur le YSM8 ou sur la strat epoxy si le monde est plus doux ! :scie: :litjournal:

26 août 2011

Oui, mais pourquoi veux-tu absolument que les élucubrations fémino-maritimes cessent ? Elles ne gènent pas grand monde, si ? Et où as-tu vu du sexisme ?

26 août 2011

L'avis exprimé, tendant à qualifier les rêveurs de ce fil d' enc...eurs de mouches et de frutrés, était de nature à provoquer le blocage d'esprits sensibles et poétiques. Mais puisque telle n'était pas ta pensée en dépit de tes mots, restons-en là...

26 août 2011

Où vois tu la moindre interdiction de rêver? Quel rapport avec les techniciens?

Aimer son bateau, le milieu marin.....et tout le reste est le fait de chacun d'entre nous sur ce site je suppose. Mais de là à aller chercher une comparaison aux femmes, à la féminité et autres idées très sexistes, il y a un très grand pas, facile mais faux (le pas) :pecheur:

26 août 2011

je n'ai jamais demandé que cela cesse!

J'ai juste exprimé un avis. Dois-je m'excuser de l'avoir eu, puis exprimé?

26 août 2011

Je ne me permets pas de qualifier les gens, en général. J'ai juste émis une idée, pour une recherche psychanalytique plus approfondie.....

26 août 2011

T'y vas un peu fort matelot.
Je reprends le fil après que d'autre ait si bien répondu, et de grâce, laisse nous à la poésie ! Il y a bien d'autres post où on parle réglage, et graisse de winch. Alors please, le sujet c'est bien de mettre du verbe sur de l'invisible.
Ici, place au verbe, et la matière aux matérialistes ! :lavache:

Jouons le jeu STP. Soit on aime la recherche de la "sagesse" et la compréhension des émotions, effectivement la définition même de philo sophia, la philosophie, soit on n'aime pas et on passe son chemin.
Un forum, c'est des mots, du verbe, du sens, de la culture à échanger.
Pour le reste, il y a les pontons et les grillades. On est beaucoup à aimer les deux.
Mais, c'est le moment pour le verbe, car si on est sur le clavier, c'est qu'on n'est pas au ponton.
Donc forcément on est un peu "frustré", mais éduqué, et donc, le plaisir étant dans le cerveau une simple excitation des neurones, et pas de la quéquette comme tu le suggère si moyennement, on peut ici prendre du plaisir, déclencher des extases électriques...

:pouce:
Bus

26 août 201126 août 2011

Salut CE, dommage qu'on ne puisse plus voter, je
t'aurais volontiers mis une étoile.

RV

26 août 2011

Salut Hervé, as tu reçu la bise d'Irène?

26 août 201126 août 2011

Irène:

on nous a mis en alerte orange et on n'a rien vu: calmes plats, pas une ride sur la mer et peu ou pas de pluies. Très bizarre, on n'a rien compris.

Irène serait passé sur la Dominique, donc pas loin, mais il semblerait que cette dépression n'était pas chargée dans son sud.

On continue à veiller, pourvu que ça dure.

RV

26 août 201126 août 2011

Pour notre ami Bus.

Ne pas oublier que nous sommes dans la taverne, pas dans un fil technique.

RV

26 août 2011

Hors sujet.

27 août 2011

Sorry captain, vive le vin de la taverne !

26 août 2011

hola ça devient de la poésie ici hihihi super j'aime sa

26 août 2011

Louise de Vilmorin se risque à comparer la féminité à un vaisseau. (de tête)
"Le vaisseau de la féminité : galbée en proue, majestueuse en poupe et poivrée dans les écoutilles."

Mais elle a dit aussi ça:
"Philosopher n'est qu'une façon de raisonner la mélancolie".

Je pense que la seconde sera plus utile à Bus que la première. :acheval:

26 août 2011

je vais essayer pour voir :
"Madame votre corps est aussi beau qu'un bateau !!!
ou "vous étes aussi féminine qu'un navire !!!

croyez vous que j'ai des chances ???? :oups:

26 août 2011

Voila une manière bien différente de décrire nos plaisirs, à laquelle j'adhère totalement.

Mais rien à voir avec ce qui est dit au début de ce fil.

26 août 201126 août 2011

Non, mais approche-toi d'un beau voilier en bois peint avec amour, aux cuivres rutilants et au pont éclatant, et susurre-lui dans l'écubier "belle coque, veux-tu aller voir de l'autre côté de l'horizon si les empêcheurs de rêver y sont", et tu verras ses amarres se tendre, son étrave frétiller, et des remous annonciateurs de départ sous la voute arrière... Essaie une fois, pour voir (mais prend garde que ni Clarivoile ni captainhervé ne te voient, ils te prendront pour un fou !)

26 août 2011

Ici Bus. Je lis, et je pense.
Je me sens mélancolique à la pensée de mon Pegasus qui, présentement, est à 2500 km de moi.
Alors oui, philosopher m'aide, mais s'agit-il pour elle d'être utile ?

La philosophie n'est qu'un moyen pour moi d'atteindre ce but qui est de jouir dans le verbe au lieu de disparaitre dans la mélancolie. La jouissance n'étant alors à son tour qu'un moyen d'atteindre ce but qu'est la connaissance de moi, et cette connaissance de moi et du monde n'est à son tour que le moyen d'atteindre ce but qu'est l'extase immatérielle, celle-là même que nous sommes nombreux à avoir lorsque nous assistons à la fusion de l'air et de l'eau autour de notre coque chérie, à l'occasion d'un petit départ au surf, sur la si belle houle du large, entre Ouessant et les Scilly...

Dont acte. La philo m'aide, mais le but est un peu plus éloigné et noble que la mélancolie.

A vos plumes.
Bus

27 août 2011

Je me disais aussi... j'aime pas trop le rapprochement du punching ball avec la féminité !
:cheri:

Salut quand même ! et à la tienne !

27 août 2011

Il faut y aller encore, à la recherche en fait, très certainement, non pas du plaisir, trop facile, trop éphémère, mais sans doute plutôt du bonheur.
Attend, je rattrape mon Islay, et je te retrouve.
(Ô mon Bowmore, je t'aime ! Mais non, trop masculin pour un nom de bateau - bon là j'y suis) :alavotre:

Oui, effectivement, mon cher, las de murir des idées périmées, je me trouve, au seuil de mon verre, si prêt à en découdre avec une inconnue de taille, la pensée du forum.
Il me semble utile de digresser, bien au-delà des moyens, mais bien plutôt des but, or, comme le rappelle si bien mon vénéré Compte-Sponville, le but ultime, le "souverain bien" comme disaient les ancien, c'est le bonheur comme fin.
Donc en effet, le truchement de nos bateaux, le miroir de notre féminité, ..., sont de bon moyens, mais le bonheur sur l'eau, comment en parler avec des mots ?
Car on s'en doute bien, nombre d'entre nous sont heureux sur l'eau, et sans se poser de question. Il est évident que le forum est dans le clavier, le clavier dans le verbe, le verbe support d'une autre émotion qui en est le but, le clavier, le forum quoi, non pas une fin mais un moyen. Le sens du verbe peut donc me conduire à un autre bonheur ... que d'aucun auront, un peu hâtivement qualifié de quête mélancolique, et que j'invite dans ces ligne (et voir plus bas) à reconsidérer comme pur bonheur de mon cortex : la philosophie, la jouissance dans la recherche de sagesse par le verbe, un sentiment purement immatériel, mais qui, sans racines qui ici présentement seront mes féminités préférées de mer et de bateau, n'aurait pas d'existence
"Je pense donc je suis" disais un grand homme par si cartésien que ça quand on le connait (il a vécu en Suède, mon pays d'adoption maintenant, et je comprends qu'à la vue des roches si rondes polies par 3000 m de glaces, il ait pensé à qqch de bien féminin, donc irationnel :pecheur:)

Alors oui, le verbe me fait jouir passablement, à défaut d'autres plaisirs, et c'est bon car il y a un temps pour tout.
Donc mon cher, je jouis en ce moment même du sans doute même whisky que toi et de la turpitude du verbe ...en même temps. Le bistrot est at home. :litjournal:
L'extase évoquée dans le noble post précédent est certes physique dans son immobilité, mais que dirais tu de te pencher sur l'extase du coeur et de l'esprit, qui libérées de toutes contraintes spatiales ou gravitationnelles, courent, montent et descendent à leur gré, au gré des vents, des marées et de la houle cela va de soi ici.
Le verbe amène à se réjouir dans d'autres plans. :doc:
C'est peut-être là que la féminité de ma relation à mon Pegasus et à la mer nourrit, subrepticement, ardeur masculines de mes pensées et de mes sentiments ...

Alors quels souvenirs garderai-je de ces rencontres avec la féminité ? :reflechi:
Soyons prudent sur la réponse, car ma quête est encore jeune.
Disons qu'à ce jour, (qu'il est bon cet Islay), le souvenir est celui du bonheur immatériel dans son plus haut niveau connu, mais au prix d'une grande incompréhension, et surtout une grande incapacité à le garder, au même rang donc que la passion amoureuse, impossible à enregistrer sur un CD, toujours à entretenir, et c'est ce qui me pousse à écrire sur l'eau et le bateau, et à naviguer aux vacances.
Oui donc, le souvenir de cette féminité qui me nourrit a le goût du bonheur, perdu parce que souvenir, à rechercher encore et encore.
D'où ce fil qui, c'est bien certain, avec la complicité des matelots HEO et de mon Islay, entretien la flamme.
Je l'avoue, avouons le. :-)

Et j'avoue donc que le rapprochement n'est point génial, mais l'échange avec les matelots oui ! ;-)

27 août 2011

Oui, la philosophie aide et en ce sens elle est utile.

Dans le désordre :

Elle te permet de trouver des réponses à des troubles divers.
Elle te permet de donner du sens à ce que tu vis.
Elle t'amène à un travail sur toi.
Elle t'aide à te maîtriser afin d'agir sur les événements.

Elle t'évite de te laisser submerger.
Elle t'aide à plus de discernement et te rend à la fois sujet et objet de tes réflexions.
Elle te conduit vers une réconciliation avec toi-même.

Quant au verbe, attention, danger :
car si au commencement était le verbe, le verbe fait jouir.

Si le but est de jouir du verbe (plutôt que dans le verbe), alors fonce au premier bistrot du coin !
Si le but est la connaissance de soi, de celle du monde, pour, enfin, atteindre l'extase ("extase immatérielle" n'a pas de sens), alors utilise le verbe pour ce qu'il est, à savoir l'unité essentielle de tes idées et commence un long travail de réflexion en laissant tomber, dans un premier temps, toute idée de bateau et de féminité.
Ca arrivera bien assez vite.

Mais du coup t'es mal barré : car, si tu y arrives, l'extase se caractérise d'un point de vue physique par une immobilité presque complète, une diminution de toutes les fonctions de relation, de la circulation et de la respiration.
Et donc loin des surfs entre les îles suédoises.

A quoi te servira ensuite ton bateau quand tu seras dans cet état-là ?
Quel(s) souvenir(s) et quelle(s) émotion(s) auras-tu gardé de la féminité ?
Si on est assez d'accord pour définir ce qu'est un bateau, je ne suis pas sûr qu'on s'en sorte en quelques posts s'agissant de la féminité et faudra peut-être commencer par là à un moment aussi.

J'ai l'impression que tu as trouvé séduisant l'idée de rapprocher de la féminité un objet assez banal qu'est le bateau (fut-ce un tripatte) sur lequel tu éprouves un plaisir immense et que tu essaies maintenant de voir comment tu pourrais t'en sortir pour te convaincre que ce rapprochement est une idée géniale.

Remarque, il est possible aussi qu'un boxeur, quand il frappe son punching ball, se sente également dans un rapport particulier à la féminité.

Va savoir ! (Je ne suis pas boxeur).

Bon, t'es pas sorti de l'auberge comme disait ma défunte grand'mère quand je lui posais trop de questions.

Et je ne pense pas t'avoir beaucoup aidé.

En attendant ma bouteille d'Islay en a pris un coup dans le carafon et je t'en tiens pour responsable. :alavotre: :-D

26 août 2011

franchement Calypso2 super...
toute les chances son de ton coté

26 août 2011

Tous ceux qui ont un bateau sont des rêveurs, des philosophes, des mélancoliques, des épicuriens, etc. Mais tous ne le savent pas, sinon ils n'auraient pas de bateau.

26 août 2011

Je pense bien que ma coque est féminine, car elle rend jalouse ma moitié qui trouve que je m'occupe trop d'elle.
Pourtant, ma vraie maîtresse c'est bien la mer.

26 août 2011

En ce qui me concerne, mon bateau est ne aux US, donc de sexe feminin...et puis on a voulu lui changer son nom. Nous avons 3 garcons, donc des le depart nous avons considere ce bateau comme notre fille...et nous l'avons tout naturellemt nomme du nom de la fille que nous n'aurons jamais: Oanez...Les garcons ont une soeur maintenant...Et quand je parle de mon bateau je dit "elle" meme en francais!! J'ai donc 2 filles dans la famille maintenant, ma femme et notre bateau...et je pense qu'elles depensent autant l'une que l'autre...
Et c'est comme avec ma femme, quand je quitte Oanez pour quelques mois je verse une larme...je suis peut-etre aussi amoureux d'elle...

26 août 2011

Point de vue féminin : qu'est-ce que c'est étonnant, tous ces délires !!! Et cet anthropomorphisme (au féminin je ne connais pas le mot, peut-être parce que nous autres on pratique moins ça ?)...
De quoi vous parlez, là, au juste ? La question peut se poser !
:lavache:
Moi, si j'étais un bateau dont on parle comme ça, j'aurais l'impression qu'on se paie ma tête (si j'en avais une - mais dans ce cas-là serais-je un bateau ?) !
:acheval:

26 août 2011

Anthropomorphisme ne s'applique ni au genre féminin, ni au genre masculin, mais au genre humain...

Quant au reste... C'est bien ce que je disais : beaucoup de machisme sur la mer (même chez certaines femmes, c'est dire !), histoire de ne pas laisser croire qu'on peut être sensible...

Tout ça n'est que poésie et bluette, faut pas y chercher un quelconque degré d'intelligence, juste un peu de plaisir émotionnel...

26 août 2011

émotion, plaisir émotionnel......Bien sûr.

Mais assimiler cela à ce qu'on ressent éventuellement face à la féminité, n'est ce pas limiter les émotions, plaisirs émotionnels......à une seul variété ou simplement manquer un peu de discernement dans l'analyse et du ressenti réel.

26 août 201126 août 2011

Bien vu, clarivoile, et je crois que c'est ça qui me gênait beaucoup dans ce fil. Comparer, sinon assimiler, le ressenti d'un homme vis à vis de la féminité et le ressenti d'un marin vis à vis de son bateau, c'est réduire et l'une (la féminité), et l'autre (le bateau)... et faire (peut-être) preuve d'un certain égocentrisme.
Comme si femme ou bateau n'existaient qu'en fonction de ce ressenti.
:cheri:

26 août 2011

Possible... Probable... mais du coup je ne sais plus qui va trop loin dans la psychanalyse... Baudelaire comparait les courbes d'une femme à un paysage vallonné, était-ce pourtant réduire la femme à une bête juxtaposition topographiques d'anticlinaux et de synclinaux ? Ce n'est qu'une appréciation esthétique, sans jugement de valeur. Juste un jeu poétique. N'allons pas chercher la petite bête psychologique là où elle n'est pas.

27 août 2011

quant je retrouve mon canot , après avoir ouvert la porte de la descente, je le salues " salut mon pote tout va bien ?"
dois-je conclure hâtivement que nous avons des relations contre nature ?...... devrais-je le changer pour une goélette à qui je dirais " bonjours chérie , tu m'as beaucoup manqué ......" ???
au secours , Sigmond , que penser ?

27 août 2011

Oui, incontestablement, pour la goélette !
Quant à moi, que faire ? Il m'arrive de lui dire "salut, toi !"... Je pense que je me retrouve là dans le problème du maître et de l'esclave. Ce problème de rôle risque-t-il de perturber nos navigations futures ? Ah, quelle angoisse...

27 août 201116 juin 2020

La suite n'est-elle pas dans la recherche de la puissance de jouir, à la façon de ce cher Spinoza, si bien opposé à la perpétuelle et inassouvissable recherche du plaisir, sans cesse atteint puis perdu, tel que le dit Shopenhauer "la vie oscille entre le manque et l'ennuis".
Je suis perplexe et je cherche.
Point de délire, juste la recherche d'approfondissement. Que le verbe permet si bien d'assouvir, en attendant la mer, où les mots sont inutiles, heureusement.

Il s'agit de notre féminité, pas des femmes, encore moins de machisme.
La tentative de compréhension. De l'équilibre. Instable (c'est la mer !). Mais de l'équilibre incroyable que me donne ma présence sur l'eau, dans un rythme utérin. Ferme les yeux dans ta bannette - où est tu dans ce roulis et ce glouglou... ? Si ce n'est là d'où tu viens !
Interpelé je suis par non par la femme (évitons le sujet sexué) mais par la féminité de la mer et, dans une moindre mesure de mon bateau, que je trouve plutôt hermaphrodite.
Il faut le dire peut-être, si la mer est l'élément ultime de notre quête de marin, quelle en est la nature émotionnelle et symbolique ?
Sur quel plan placer l'échange ?

  • liquide, je la trouve réconfortante, et j'en ai besoin toujours un peu plus, tous les ans ; le plaisir est manque et le manque est plaisir (Platon, le banquet) ; c'est quand je l'ai perdue (à la rentrée des classes) que le manque se forme, condition indispensable au plaisir
  • émotionnelle, c'est dans ces lignes, où la turpitude des mots agite le plaisir de mes sens, à marquer le territoire de ces échanges vécus sur l'eau, que le forum permet de porter au-delà de soi et vers les autres - j'approfondis
  • symbolique, je me rapproche de Spinoza (l'éthique), qui démontre que le bonheur, le plaisir, ne sont pas dans le maque satisfait (puis perdu), mais dans la recherche de la puissance de la connaissance - et c'est là que le verbe renforce ma joie, lui évite de disparaître avec la sortie de l'eau de mon bateau

Inspiré donc par le complément de ma masculinité certes, mais surtout pas dans le plan terrestre (y a la famille pour ça !), et plutôt dans le réconfort du Bouddha perdu, que mon bateau me permet de vivre.
En fait, elle est bien là la féminité de mon bateau, le support émotionnel qui véhicule les sentiments perdus, et qui, par projection de cette conscience émotionnelle, me permet, parfois, d'entrevoir des petites formes d'éternité, cadeau sublime. :-)

Quand le support, notre bateau chéri, nous surprend à avoir une complicité de conscience avec nous, il est bien évident que suis dans la sublimation de mon propre plaisir, à coup de verbe bien poivré, et qu'importe que ce soit ma création si ceci prolonge effectivement mon plaisir bien au-delà des 5 sens, là où le temps glisse sur notre âme sans la toucher...
Et qui sait, on ne sait pas tout sur nos bateaux. Ne peuvent-ils être, le temps du quart de nuit sous pilote, seul, le point d'encrage de la conscience du skipper, celle qui nous sauve la peau ?
Je m'interroge sur mon vécu qui me dépasse. :oups:
Bus

27 août 2011

Somptueuse accumulation et articulation de mots... mais je m'interroge un tantinet.
Comment le vécu de quelqu'un peut-il le dépasser ? S'agirait-il de l'occidentale illusion d'objectivité ? Sans doute le sens choisi pour le mot "dépasser" m'échappe.
De même que m'échappe le sens de la "complicité de conscience" du marin et du bateau.
Mais j'avoue humblement que ma féminité me pousse plutôt, lorsque je suis loin de Carthage, à vivre qu'à me regarder vivre.
Ce point de vue personnel exprimé, j'espère bien lire un jour l'article promis à l'issue de ce fil !

27 août 2011

STP bus, fais un petit effort ! Interroge-toi tant que tu veux, mais ne mélange pas tout ! Je n'arrive pas à croire que quelqu'un qui confond l'encre et l'ancre puisse être clair dans sa tête.
:-(

28 août 2011
27 août 2011

Moustic , c'est toi qui mélange tout !

je n'ai jamais pris le bus !

27 août 2011

La clarté de l'émotion qui me guette, nonosbtant le liquide précieux, délicieux, reste si insaissable, qu'écrire ancre ma pensée.

27 août 2011

Bus, t'as trop fumé, ou trop lu. Par contre belle analyse et ça a coupé la chique à plus d'un. Moi qui ne fume pas et qui lit peu j'approuve dans ton sens (tes sens). C'est bien la mer que je viens chercher et pas le désir d'un navire (et pourtant je les aime!), c'est mon quatrième voilier et c'est toujours la mer qu'il y a dessous. Rien de sexiste là dedans, seules des émotions sans langage.

28 août 2011

Je ne me souviens plus qui l'a dit:
Quand on n'a pas les moyens d'entretenir une danseuse, on a un bateau!

29 août 2011

Coming out

Puisqu’il faut en venir là.....

Moi, je suis tout de bleu vêtu, hanche très fine, épaule bien large, à la peau bien blanche. Fièrement, sans doute avec impudeur et un brin de provocation, reste d’une adolescence attardée, j’aime exhiber cet élégant bout-dehors dont j’ai la chance d’être affublé, laissant à chacun fantasmer sur la puissance qu’il suggère.

J’aime dans les moments d’extase, par de doux mouvements de mes hiloires aux creux desquelles mon partenaire s’encastre, lui susciter, puis lui transmettre une de ces longues jouissances dont nous sommes coutumiers, lui et moi.

J’aime dans ces mêmes moments comprendre dans le regard de ceux qui nous croisent, l’émotion quelque peu envieuse, provoquée par cette longue trace blanche que nous laissons derrière nous, lors de ces pics de plaisirs partagés.

Si nous pouvons paraître parfois exhibitionnistes, sachez que notre passion se vit ailleurs, au loin, lorsque l’extase fait place à la furie, la jouissance se confondant avec la souffrance, escapade au bord de la rupture, d’où nous revenons chaque fois, comme exhumés de nos vie, symboles de vacuité, trop conscients de l’évidente impermanence de notre passion que ces ébats nourrissent et consument simultanément.

Puis inévitablement rappelés au réel par le regard avisé des femmes à mon égard, conquises instantanément par ma douce apparence, si prometteuse, ma chaleur intérieure, rêvant de m’emmener faire des courses dans des endroits où jamais elles n’imagineraient emmener leur compagnon trop pataud, trop rustique;
par celui des hommes, oscillant entre fantasme et rejet, jalousie et envie, sachant pertinemment pour la plupart qu’ils n’oseront jamais passer ce cap, seuil de l’Eveil, d’où personne ne revient sans séquelles, d’où peu reviennent d’ailleurs.
Oui, c’est un peu sans doute, grâce à ces regards nous révélant ce qui nous transcende, que cette passion mutuelle survit, jusqu'à ce qu'une autre vie prenne sa place.

Surtout, pas question de féminité ou de sexité :whaou: à notre égard, oubliez vos catégorisations, classements et autres modes réducteurs, tous plus ségrégationnistes les uns que les autres, tout se passe bien au delà de cela, au-delà l’existence, dans l’inqualifiable, l'inénarrable.

Un conseil, pour finir, laissez vous tenter, une fois, une fois seulement, allez vous oublier dans une ivresse ravageuse, prenez ce risque d’un meilleur, pourtant incomparable, mais n’oubliez surtout pas, allez y couverts!....

29 août 2011

:bravo: :bravo: :bravo:

Peut être pas de sexité, mais du plaisir à l'état pur !

29 août 2011

Ô le superbe qui se lâche si bien !
Merci Clari pour ce magnifique coming out.
Je te retrouve. J'en suis heureux, nourrit.

La suite au prochain épisode, si bien amené ici par les matelots du fil et l'ouverture ci-dessus : le rapport à la masculinité !...

29 août 2011

Parmis les noms (choisis et non pas ceux que nous avons laissés) de nos differents bateau ,il y a eu de tout du mâle et du feminin :
Prelude,Oaristys (4 bateaux differents), Fleur de Tendresse,Hoa (Fleur en Vietnamien ou pour la polynesie passage non navigable entre le lagon et la mer).
Et qu'ils soit masculins ou feminin : ils nous ont couté tout nos sous et même un peu plus ...
Parmis les noms qui ont rencontrés un veto de la part de ma femme (oui je suis colombo mais incognito chut...): Grotesques (un poeme sympa ) et Fleur de Rouille (sans commentaires )

30 août 201116 juin 2020

Quel plaisir, cette lecture !..
Abordée tardivement, elle me procure tour à tour interrogation et amusement, circonspection et approbation, mais le sourire ne m'a guère quitté.
Merci à celles et ceux qui lèvent le masque ou se déguisent, repoussant le bouchon à chaque vague d'humeur.

Cette surf-ace, ce su-port, mérite bien son nom de navigation.

www.dailymotion.com[...]r_music

" les sprints gagnés sur l'écume ...
... reviens fée verte des ports .."

30 août 2011

Après Leprest, Morice Benin !......et pourquoi pas Vasca ou Bertin pendant que tu y es ?....... t'es pas rock coco.

30 août 2011

juste éclectique, moi, Môsieur ..!
:langue2:

31 août 2011

Bon les matelots, le fil sur la masculinité a eu bien moins de succès que celui-ci sur la féminité... ! Je savais que nous étions un peuple de mâles forcéments plus stimulés par l'opposé de notre force primitive :mdr: , et bien moins par autre regard sur notre propre rapport à ce l'on cherche à exprimer avec l'amour de soi, si bien dissimulé dans la tendre masculinité de nos bateau... ! :jelaferme:
Dont acte !
Je vais, comme promis, faire un article de synthèse sur le rapport à la féminité.
A suivre les courageux et merci à tous pour les bons et si forts moments passés ensemble. :pouce:

La masculinité :
www.hisse-et-oh.com[...]eminite

2015-08-02 - Entre Canna  et Tobermory (Ecosse)

Phare du monde

  • 4.5 (114)

2015-08-02 - Entre Canna et Tobermory (Ecosse)

2022